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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Objectif : 150 euros la dose de vaccin. Fabien Roussel dénonce le scandale Pfizer

20 Avril 2021, 06:53am

Publié par PCF Villepinte

Invité de Jean-Jacques Bourdin pour la matinale de BFMTV - RMC, Fabien Roussel révèle le scandale des doses à 150 $ prévue par le géant pharmaceutique Pfiser : Le document à télécharger (lire page 19, bas de la page sur le prix des vaccins).

 

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Présidentielle 2022. Réunion de la gauche : une salle, deux ambiances

19 Avril 2021, 06:26am

Publié par PCF Villepinte

Le 17 avril, à Paris. Une rencontre que certains souhaitent historique à un an d’une présidentielle où l’on prédit une gauche totalement balayée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Thomas Samson/AFP

L'Humanité Lundi 19 Avril 2021

Emilio MesletCyprien Caddeo

Un pacte de «respect mutuel» a été conclu entre les forces progressistes, réunies samedi. Mais lempressement de l’écologiste Yannick Jadot et du Parti socialiste à avancer sur une candidature commune est venu réveiller les tensions.

Droit comme un «i» dans son col roulé bleu et son blazer gris, Yannick ­Jadot savoure son moment. Sur le perron de lhôtel Holiday Inn, au bord du canal de lOurcq ­(Paris 19e), tel un chef d’État lors d’un sommet international, l’eurodéputé EELV accueille d’un «check» du coude la vingtaine de responsables de gauche quil a conviés pour un conclave.

Entourés dune foule de journalistes, les socialistes Anne Hidalgo et Olivier Faure, le communiste Ian Brossat, l’insoumis Éric Coquerel et les membres du Pôle écologiste – Julien Bayou, Éric Piolle, Benoît Hamon, Corinne Lepage et Sandrine Rousseau –, ainsi que les ­représentants d’autres partis plus modestes s’engouffrent, tour à tour, dans le bâtiment. En ce samedi 17 avril, c’est le jour du grand rendez-vous des forces de la gauche pour évoquer l’épineuse question du rassemblement, et le maître des horloges s’appelle Yannick Jadot.

«Le début dun travail en commun, pas une fin»

Autour de la grande table ovale, rendue obligatoire par les restrictions sanitaires, les échanges débutent vers 10 heures. Quelques photos viennent immortaliser cette réunion que certains souhaitent historique, à un an d’une présidentielle où on prédit une gauche totalement balayée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

­Chacun prend la parole environ quatre minutes, et Laurence Tubiana, ancienne négociatrice de la COP1, anime la discussion. «On s’écoute bien, cest franchement une très bonne réunion», glisse par SMS l’un des intervenants, heureux de voir que, même si «tout le monde nest pas daccord», des «convergences» sont possibles.

Le porte-parole du PCF, Ian Brossat, est venu dire que la gauche «gagnerait collectivement à se concentrer sur les questions qui préoccupent les classes populaires, comme lemploi ou la désindustrialisation». Il a également affirmé qu’il faut travailler à «un contrat de mandature basé sur un accord législatif qui ne soit pas conditionné à un accord pour la présidentielle»

Le représentant de la FI, Éric Coquerel, a, lui, présenté «des pistes sur le partage des richesses, du temps de travail», promu «l’idée d’une VIe  République» et le besoin de mener des «mobilisations communes»

Il a même proposé d’organiser la prochaine réunion au siège de son mouvement. Ce que l’audience a rejeté, préférant rester en terrain neutre. Le radical de gauche Guillaume Lacroix a évoqué la question de la laïcité, et Anne Hidalgo a souhaité une trêve sur la question pour s’intéresser davantage aux problématiques sociales. Et, comme attendu, Yannick Jadot a proposé un «contrat de gouvernement»…

 

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Climat. États-Unis/Chine : le grand rabibochage

19 Avril 2021, 06:21am

Publié par PCF Villepinte

Le 16 avril, lors d’une visioconférence entre le vice-premier ministre chinois, Han Zheng, et John Kerry, émissaire états-unien pour le climat. Zhang Ling/Xinhua/AFP

L'Humanité Lundi 19 Avril 2021

Marie-Noëlle Bertrand

Les deux premiers pollueurs au monde s’engagent à coopérer pour lutter contre le réchauffement. Un coup d’éclat diplomatique, profitable à Washington, à cinq jours d’un sommet convoqué par Joe Biden.

À cinq jours d’un sommet international destiné à remettre les États-Unis sur les rails de la diplomatie climatique, l’image ne pouvait mieux tomber. La puissance nord-­américaine et la Chine se sont entendues, le week-end dernier, pour agir de concert face au réchauffement de la planète. Les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre «sengagent à coopérer entre eux et avec dautres pour affronter la crise climatique, qui doit être traitée avec le sérieux et lurgence quelle exige», indique leur communiqué commun, signé à Shanghai par John Kerry, émissaire américain pour le climat, et son homologue chinois Xie Zhenhua.

Les deux pays s’affichent impatients d’en faire la démonstration dès ce 22 avril, alors que doit se tenir, en direct de Washington, un sommet sur le climat…

 

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Covid 19 Des congés imposables sous certaines conditions

19 Avril 2021, 06:11am

Publié par PCF Villepinte

PUBLIÉ LE 16 AVR 2021

 Les mesures dérogatoires prises l’année dernière lors du premier confinement (ordonnance n°2020-323 du 25mars 2020) ont été prolongées à chaque fois un peu plus. Elles sont aujourdhui encore applicables jusquau 30juin 2021 (ordonnance n°2020-1597 du 16décembre 2020).

Ces mesures permettent à l’employeur d’imposer la prise d’un certain nombre de congés ou d’en imposer la date pour ceux déjà posés.

Ces mesures représentent une atteinte au droit à congés payés qui ne sauraient se limiter à du temps de non-travail mais doivent permettre l’exercice effectif du droit au repos et aux loisirs, remis pourtant en cause par l’environnement actuel et par des dates ainsi imposées.

Sont concernés les congés payés «classiques» et les autres jours de repos acquis par le ou la travailleur·se (jours de RTT, jours de repos liés à un dispositif d’aménagement du temps de travail ou un dispositif de forfait jours, et les jours sur le compte épargne temps).

Les salarié·e·s peuvent se voir imposer: 

par accord collectif, la prise de congés payés ou la modification des dates de ceux déjà posés, dans la limite de 6 jours ouvrables (c’est-à-dire une semaine), en respectant un délai de prévenance d’un jour franc (contrairement au délai de droit commun d’un mois dans lequel l’employeur est censé devoir informer le ou la salariée de la date de ses congés et ne plus pouvoir les modifier). 

L’employeur peut imposer au ou à la salarié·e de poser le reliquat de jours de congés qu’il lui reste, mais aussi de poser des jours par anticipation (mais il faut que ses jours aient été acquis par le ou la salarié·e).

À bien noter qu’un accord collectif est nécessaire. À défaut d’accord d’entreprise, l’employeur ne peut pas imposer la prise de congés (sauf fermeture annuelle de l’entreprise).
Par ailleurs à défaut d’accord d’entreprise, il ne peut pas non plus modifier les dates des congés déjà posés moins d’un mois avant le départ en congé
;

par simple décision unilatérale de l’employeur, la prise des autres jours de repos (JRRT, aménagement du temps de travail, forfait jours, compte épargne temps), dans la limite de 10 jours.

Attention, ces mesures sont conditionnées

Pour la prise des congés payés, la mesure doit être mise en œuvre «afin de faire face aux conséquences économiques, financières et sociales de la propagation du Covid-19», et pour la prise des autres jours de repos «lorsque lintérêt de lentreprise le justifie en égard aux difficultés économiques liées à la propagation du virus».

Or, la cour d’appel de Paris a récemment condamné l’entreprise Sanofi qui avait utilisé ces mesures en ne rapportant pourtant aucune preuve de difficultés économiques (CA Paris 1eravril 2021, n° RG 20/12215).

Les employeurs encouragés à faire preuve de «souplesse»

Au regard de la situation particulière qui a vu se décaler soudainement les vacances scolaires, la ministre du Travail demande aux employeurs de faire preuve de «souplesse» face aux salarié·e·s qui souhaiteraient recaler leurs congés sur la période des vacances scolaires.

Cette simple déclaration de la ministre n’a évidemment aucune valeur contraignante!

Toutefois, elle peut toujours être rappelée aux employeurs qui s’y refuseraient, mais des bras de fer restent à prévoir.

À noter également que les entreprises peuvent avoir intérêt à ce que les salarié·e·s qui ont des enfants soient plutôt mis en chômage partiel, financé par l’État, plutôt qu’en congés, financés par l’entreprise.

Réagissant à cette situation, le Gouvernement avait instauré en début d’année un dispositif dit d’«aide exceptionnelle» qui prenait en charge des jours de congés payés à la place de lactivité partielle (décrets n°2020-1787 et 2021-44, des 30décembre 2020 et 20janvier 2021).
À voir si cette mesure ne sera pas restaurée…

Téléchargement-s

 

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Coronavirus. Mick Jagger, le rock contre l’obscurantisme

18 Avril 2021, 06:13am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Vendredi 16 Avril 2021

Marie-José Sirach

Avec la complicité de Dave Grohl, membre des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana, le chanteur des Rolling Stones se révèle en militant du vaccin. Même en distanciel, le rock reste un virus puissant !

Mick Jagger, 77 printemps, n’aura décidément jamais sa langue dans sa poche. Il vient d’enregistrer à la maison Eazy Sleazy , une chanson qui claque, une chanson rock and rollienne à souhait, drôle, piquante, irrévérencieuse.

Avec la complicité de Dave Grohl, des Foo Fighters, le duo chic et choc livre un morceau d’une rare vitalité. Le pape du rock and roll, dans un entretien accordé au magazine Rolling Stone, raconte avoir écrit «les paroles très rapidement» et éprouvé le besoin de revenir sur cette pandémie pour chanter «lespoir de sortir de ce calvaire. Le refrain de la chanson, cest comme la lumière au bout du tunnel», dit-il encore.

Au passage, le chanteur des Rolling Stones ne se gêne pas pour moquer les complotistes et conspirationnistes de tout poil, alerter sur les infos toxiques qui circulent sur les réseaux sociaux. «Tire sur le vaccin/Bill Gates coule dans mes veines/Cest du contrôle mental», chante-t-il au son de riffs enragés. Plus loin, il en rajoute une couche: «La terre est plate et froide/Elle ne se réchauffe jamais.»

Toujours en verve, dans une forme détonante, Jagger ironise sur la profusion des visioconférences et les «danses ridicules sur TikTok». Le leader des Stones se révèle un militant du vaccin, rappelle «quenfant, cest-à-dire il y a très longtemps, les gens mouraient de la polio. Ils n’étaient tout simplement plus là le lendemain. Et cela a été freiné grâce aux vaccins». La sagesse du rock and roll…

 

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Pourquoi 30 % de ceux qui ont droit à des aides sociales y renoncent

18 Avril 2021, 06:11am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Jeudi 15 Avril 2021

Camille Bauer

Le Secours catholique publie, ce jeudi, un rapport pour comprendre pourquoi trop de personnes renoncent aux prestations auxquelles elles ont droit et quel est leur profil. L'association suggère aussi des pistes pour améliorer la situation.

On le sait, environ 30% de ceux qui ont droit à des prestations sociales y renoncent. «Mais si le phénomène est loin d’être marginal, il est encore insuffisamment pris en compte», dénonce le Secours catholique, dans une enquête rendue publique ce 15 avril.

Source d’économies pour l’État, ce renoncement s’avère souvent dramatique pour les personnes pour qui ces aides, malgré leur faiblesse, constituent le seul moyen de garder la tête hors de l’eau. Ainsi, «le niveau de vie médian de celles en situation de non-recours au RSA était de 200 euros, contre 648 euros pour les allocataires», souligne l’association.

Un nombre beaucoup plus important de potentiels bénéficiaires

S’il est massif et tend à augmenter, le non-recours ne concerne pas toutes les prestations de façon identique. Au-dessus de 30% pour le RSA, il touche un quart des personnes quand il sagit des allocations familiales. Son niveau est plus élevé pour la santé (plus de 40%) malgré la mise en place en 2019 dune complémentaire santé solidaire censée réduire le renoncement aux soins. «Je paye tout de ma poche, jai 900 euros. Le grand a des caries, ça fait 100 euros, je les sors», explique ainsi une mère interrogée par l’association.

Le chiffre de 30% ne permet pas non plus de comprendre la diversité des cas de non-recours. Ce pourcentage «ne se résume pas à la demande dentrée dans le système de protection sociale», souligne l’association. Le temps souvent très long entre la demande et l’obtention de la prestation est aussi une source de difficulté et d’incompréhension.

Les entretiens font surtout apparaître son caractère dynamique qui fait qu’en réalité il concerne un nombre beaucoup plus important de potentiels bénéficiaires. «Une majorité des personnes rencontrées a été concernée par le phénomène du non-recours, parfois dans des temps brefs, abandonnant temporairement leurs démarches ou étant confrontées à des ruptures de droits», explique l’enquête. Enfin, 10% des personnes accueillies par lassociation renoncent à toute prestation. Ce sont en majorité des hommes seuls ou des personnes vivant en habitat précaire.

Une simplification des démarches et une information indispensables

Comment expliquer ce renoncement? Le premier facteur est le manque de connaissance. Même si les personnes interrogées ont dans leur grande majorité entendu parler des prestations, elles ont souvent plus de difficulté à savoir «à qui ces dispositifs sadressent et selon quels critères, en particulier de ressources, ils sont attribués».

Autre obstacle, le nombre de démarches à entreprendre, de papiers à remplir, de justificatifs à fournir, d’autant plus complexes que les textes administratifs sont rédigés dans une langue alambiquée. «Ils emploient des mots de notaires très haut placés. Il faut me parler tout simple», confie ainsi un bénéficiaire. Enfin, «il existe aussi des formes de non-recours volontaires, du fait de la stigmatisation pesant sur les allocataires de minima sociaux, mais parfois aussi par souci de ne pas abuser».

Le Secours catholique suggère des pistes pour améliorer la situation. À commencer par la mise en place d’un objectif quantifié de politique publique. L’association insiste aussi sur la nécessaire simplification des démarches et sur l’importance d’une information et d’un accompagnement mieux ciblés sur les publics les plus fragiles. Enfin, elle encourage à fixer des objectifs contraignants aux organismes, pour que le non-­recours ne soit plus une variable d’économies budgétaires.

 

 

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Réunion de la gauche : Jadot et les socialistes tentent une OPA sur l’union

18 Avril 2021, 05:52am

Publié par PCF Villepinte

Samedi 17 Avril 2021

Cyprien Caddeo Emilio Meslet

Vingt-et-un participants représentant l’essentiel des forces de gauche se sont réunis ce samedi. Un accord de «respect mutuel» a été conclu, tout comme la nécessité de poursuivre le dialogue. Mais la connivence entre l’eurodéputé EELV et le PS ainsi que l’empressement d’Olivier Faure à annoncer une candidature commune, ont brouillé le message.

Une image vaut parfois bien des déclarations. La «photo de famille» censée marquer le coup de la première réunion de la gauche pour 2022 donne en partie à voir ce qui en est sorti, après plus de trois heures d’échanges. Pour cause, elle est incomplète: linsoumis Eric Coquerel et le communiste Ian Brossat ny apparaissent pas. Et une partie de ceux qui y figurent doivent être heureux de porter le masque pour ne pas avoir à afficher de sourire de façade.

Il y a au moins un heureux sur le cliché. Dos au canal de l’Ourcq, près de l’hôtel du XIXème arrondissement où s’est déroulé l’événement politique du week-end, l’eurodéputé et candidat EELV Yannick Jadot prend la pose plein centre, au premier plan, flanqué du premier secrétaire du PS Olivier Faure et de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo. C’est bien le Vert qui s’est affiché en grand chef d’orchestre du rassemblement de la gauche et des écologistes. Dès 9 heures 30, il accueillait ses «invités» sur le perron, tel un chef d’État aux manettes dun sommet international. Le rassemblement, oui, mais de la grande famille sociale-démocrate.

Si l’idée d’union a progressé, c’est d’abord et surtout entre l’eurodéputé, suivi par une partie du Pôle écologiste, et les socialistes et leurs alliés, que l’avancée est majeure. La composition de cette «table ronde» de la gauche en était déjà le signe: les communistes et les insoumis navaient quun seul représentant...

 

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Brésil. Annulation des condamnations contre Lula qui se dit « prêt au combat » pour la présidentielle de 2022

17 Avril 2021, 06:46am

Publié par PCF Villepinte

@ FABRICE COFFRINI / AFP

Vendredi 16 Avril 2021

L'Humanité Pierre Barbancey

C’est un cauchemar pour Jair Bolsonaro. L’ancien président de gauche peut se présenter à la prochaine élection et faire vivre l’espoir des millions de laissés-pour-compte brisés par la misère et tués par une catastrophique gestion de la pandémie.

Même dans le pire des cauchemars, Jair Bolsonaro n’osait l’imaginer. La Cour suprême du Brésil a confirmé l’annulation des condamnations pour corruption de Luiz Inacio Lula da Silva, que tout le monde appelle Lula. Par une large majorité de 8 contre 3, les juges réunis en séance plénière ont confirmé la décision du juge Edson Fachin, qui avait estimé début mars que le tribunal de Curitiba (sud) qui l’avait condamné dans deux procès n’était « pas compétent ». 

 

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« Séparatisme » : combattre une loi anti-républicaine et discriminatoire

17 Avril 2021, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

Après l’Assemblée nationale, le Sénat vient d’adopter à son tour le projet de loi « séparatisme » rebaptisé « projet de loi sur les principes de la République ». Avec ce vote c’est la République qui sort affaiblie ; ce sont les principes d’égalité, de liberté et de fraternité, de laïcité qui sont attaqués.

 

La droite sénatoriale a mené une traque législative dirigée contre les musulmans et ciblant les femmes portant le foulard : exclusion des compétitions sportives, interdiction d’accompagner leurs enfants lors des sorties scolaires, d’être présentes dans l’espace public avant leurs 18 ans…

La menace de dissolution d’un syndicat étudiant en intervenant dans son mode d’organisation interne est un avant-goût des atteintes aux libertés syndicales, au droit de contester au nom de principes dévoyés.

Ces dérives sont dans le prolongement d’un projet de loi qui, dès le début, a été marqué par une logique discriminatoire, islamophobe et une dénaturation du principe de laïcité, dans l’objectif de restreindre encore davantage les libertés fondamentales.

La protection des agent-es du service public menacés, des femmes victimes de mutilations sexuelles ne saurait dissimuler le caractère irrémédiablement néfaste de cette loi.

Il ne fait aucun doute que l’objectif premier du gouvernement n’est en aucun cas de combattre l’extrémisme religieux, mais bien de tenter de dévier l’attention des conséquences désastreuses de ses politiques de casse sociale et de sa gestion catastrophique de la pandémie de Covid-19.

Avec cette loi, il s’agit d’imposer les thèmes de la présidentielle et de sortir la question des inégalités sociales, du séparatisme bien réel des riches.

Ces manipulations produisent des effets très dangereux dans notre pays : un climat de division sur des bases ethniques et religieuses. Elles aboutissent à présenter une partie de la population française comme étant dans son essence même un corps étranger et une menace pour le reste de la communauté nationale. Ces stigmatisations permanentes constituent une violence au quotidien pour des millions de nos concitoyennes et concitoyens, et parmi eux des centaines de milliers de Séquano-Dionysiens, qui se sentent exclus de leur propre pays.

Une violence qui se double, dans de nombreux quartiers de France et, en premier lieu en Seine-Saint-Denis, d’un abandon de la part de l’État qui rend encore plus insupportable ces accusations de « séparatisme ». Car, quand l’emploi disparaît, quand les services publics ferment les uns après les autres, et que ceux qui restent sont confrontés à un manque structurel de moyens dans des domaines essentiels (santé, éducation, sécurité…), où est l’égalité républicaine ?

Personne ne nie que notre société, comme d’autres, est confrontée aux dangers de l’obscurantisme et du terrorisme. Mais une réelle politique de lutte contre ces fléaux doit commencer par rompre avec des décennies de politiques de casse de la République, d’abandon territorial et de démagogie xénophobe et anti-musulmane

Comment ne pas voir que le séparatisme territorial que nous subissons tous les jours contribue grandement à créer le terreau pour la progression des idées réactionnaires, tant religieuses que politiques ?

Les communistes appellent à se mobiliser et à agir pour construire une société républicaine libérée de toute discrimination, domination et exploitation. Nous nous tenons à la disposition de toutes celle et ceux, organisations et individus, qui agissent ou souhaitent agir en ce sens, pour mener ce combat à leurs côtés.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Pcf 93

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Loi sur le séparatisme : nous réaffirmons que le redressement républicain se fera par l'émancipation

16 Avril 2021, 08:49am

Publié par PCF Villepinte

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