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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Brigade anti vieux

27 Mai 2010, 06:45am

Publié par PCF Villepinte

Garde A Vieux

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(Video) Austérité: les peuples n'ont pas à payer la crise

27 Mai 2010, 06:39am

Publié par PCF Villepinte

Rassemblement 19 mai à Paris

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L'HD fait peau neuve

27 Mai 2010, 06:32am

Publié par PCF Villepinte

 
Avec sa nouvelle formule, le prochain Humanité Dimanche, en vente dès jeudi, 
va ravir ses lecteurs par un contenu plus riche et encore plus axée sur le monde social.

Jeudi dans l’Humanité Dimanche, vous pourrez découvrir un sondage exclusif sur les retraites, qui montre que 66 % des Français veulent un referendum sur l’avenir des retraites. Vous trouverez aussi les points de vue de 18 personnalités des mondes associatifs, syndicaux ou politiques, contre l’austérité. Vous trouverez évidemment les rendez-vous qui ont, depuis quatre ans, contribué au succès du journal, comme les pages histoire ou les pages sciences. Ainsi que de nouvelles rubriques ludiques et pratiques. En bref : avec sa nouvelle formule, l’Humanité Dimanche a l’ambition d’être encore plus une voix alternative, parmi les magazines, face à « l’intensité et à l’âpreté de l’actualité », explique André Ciccodicola, rédacteur en chef du titre.

 

L’Humanité Dimanche a connu une seconde naissance voici quatre ans. Une renaissance permise par l’exceptionnelle mobilisation des lecteurs, qui ont versé beaucoup d’argent pour que ce projet se réalise. L’Humanité Dimanche n’aurait pu se créer sans eux, sans vous. « Lorsque nous avons lancé le journal, avec l’argent de cette souscription, notre souci a été de réussir notre pari, et de nous assurer que le projet fonctionne. Nous avons mis nos moyens en adéquation avec notre projet rédactionnel », assure André Ciccodicola.

une pagination renforcée Et des voix nouvelles

 

Quatre ans plus tard, la viabilité de l’Humanité Dimanche est assurée. « Nos ambitions sont confortées et légitimées par les crises économiques, politiques et de société que nous traversons », estime le rédacteur en chef.. « La question sociale et celle de la paix constituent toujours le cœur de notre projet rédactionnel, comme depuis la fondation du journal voici soixante ans, comme l’a voulu Jean Jaurès à la fondation de l’Humanité quotidienne en 1904 », assure André Ciccodicola. Qui reprend : « L’Humanité Dimanche doit jouer un rôle encore plus important dans le débat d’idées, à côté des autres news magazine comme l’Express, le Point,le Nouvel Observateur… Quand l’idéologie dominante, y compris à travers les médias, consiste à rassurer coûte que coûte les marchés, il est indispensable que des voix alternatives, comme la nôtre, s’élèvent », affirme-t-il.

Le journal va bénéficier d’une pagination renforcée. Et de voix nouvelles. Des personnalités extérieures, comme le professeur Didier Dreyfuss, à l’origine du fameux appel des appels, ou le syndicaliste CGT Jean-Christophe Le Duigou, écriront régulièrement dans les colonnes. « Dans les semaines à venir, des personnalités surprenantes vont se retrouver dans nos colonnes », promet le rédacteur en chef, qui cite le nom de l’écrivain et journaliste d’Europe 1 Pierre-Louis Basse en exemple. « Les acteurs du monde du travail, simples ouvriers, employés, cadres ou techniciens du privé ou du public figurent évidemment au rang de ceux que nous considérons comme des experts de la vie », insiste André Ciccodicola. Dans cette nouvelle formule, une nouvelle page intitulée « Que faire », sera « un tremplin pour toutes celles et tous ceux qui ont un projet, une idée, pour changer les choses dès aujourd’hui et pour, peut-être, le monde de demain ».

Le prix du journal, compte tenu de tous ces enrichissements, est augmenté de 20 centimes d’euro. Il passe donc à 2,90 euros. Celui de l’abonnement est fixé à 140 euros pour 50 numéros. Voici quatre ans, les lecteurs nous ont permis de renaître. Aujourd’hui, encore une fois, c’est leur adhésion à notre projet qui assurera l’avenir de cette voix discordante dans le très lisse paysage médiatique.

Caroline Constant

 

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Communiqué du Groupe Front de Gauche au Conseil régional (PCF - Gauche unitaire - alternative citoyenne) :

26 Mai 2010, 16:24pm

Publié par PCF Villepinte

De nouvelles ressources pour les transports franciliens : Ensemble à gauche, relevons le défi !

 

« Des millions de Franciliennes et de Franciliens, parmi lesquels de très nombreux usagers des transports en commun, subissent aujourd’hui de plein fouet les effets de la crise.

De son côté, afin de répondre à une situation financière difficile, liée à la fois à cette conjoncture économique défavorable et au désengagement financier de l’Etat, le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) envisage de voter le 2 juin prochain de nouvelles hausses tarifaires dépassant largement l’inflation.

Pour nous, élu-e-s régionaux du groupe Front de Gauche, Parti Communiste, Gauche unitaire et Alternative Citoyenne, et notre représentante au STIF Laurence Cohen, il n’est pas possible de faire peser les contraintes budgétaires sur les usagers et les collectivités !

Notre position reste celle de l’alignement des hausses tarifaires sur l’inflation, conjuguée à une extension du droit à la mobilité pour les plus démunis, par des mesures de tarification sociale. Cela a été largement engagé lors du mandat précédent, en grande partie à notre initiative, et doit être poursuivi – notamment en ce qui concerne les jeunes en insertion. 


Par ailleurs, le projet de création d’une zone tarifaire unique, que nous soutenons, ne peut être le prétexte à une augmentation des tarifs injuste pour les usagers des zones centrales, particulièrement des zones 1 et 2 dont beaucoup sont des habitant-e-s des quartiers populaires de Paris et de la proche couronne ! Pour nous, cette zone unique doit être au tarif des zones 1 et 2.

Les orientations tarifaires envisagées aujourd’hui par le STIF, outre qu’elles enfermeraient ce dernier dans une logique consistant à solliciter toujours davantage les usagers, se trouve en totale contradiction avec les engagements de mener une politique sociale forte axée sur la réduction des inégalités, pris par les différentes listes régionales de Gauche et écologistes nouvellement élues.

Pour mener à bien les politiques de transports ambitieuses dont notre région a besoin, la réalisation des grands projets structurants inscrits au SDRIF, le maillage fin des réseaux pour améliorer les déplacements de banlieues à banlieues, la rénovation du réseau existant, sans pressuriser davantage usagers et collectivités, il faut de nouvelles ressources : un engagement plus important des entreprises par une révision du Versement Transports, le lancement d’un grand emprunt régional et, plus que jamais, un réinvestissement financier massif de l’Etat.

Il est impératif de sortir de cette situation par le haut.

Nous appelons donc les élus régionaux de Gauche et écologistes à continuer à travailler ensemble, à la Région et au STIF, en mobilisant les usagers, les mouvements associatifs et syndicaux, ainsi que les élu-e-s d’Ile-de-France, pour trouver de nouvelles ressources, et mettre le Gouvernement face à ses responsabilités sur le financement des transports en commun franciliens. »

Paris le 21 mai 2010

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Face a la crise du Système capitaliste, comment concevoir La transformation de la société  ?

26 Mai 2010, 11:19am

Publié par PCF Villepinte

Quand le destin hésite, le pays a besoin de partis politiques debout et clairs

henri.jpgPar Henri Malberg, membre de la direction fédérale du Pcf à Paris.

La question de la « forme parti » revient dans le débat en rapport avec la crise politique. On dit que les partis politiques sont dépassés. L’avenir serait à d’autres formes d’organisation, plus larges, moins frontales. À noter dans l’Humanité, le débat entre Edgar Morin et André Tosel, un article de Pierre Zarka et le récent débat avec Anicet Le Pors. (1) Quant au Monde diplomatique, il vient de titrer un article  : « Partis politiques, espèce menacée ». (2)

Le questionnement est dans les partis eux-mêmes.

C’est le cas chez les Verts avec l’idée de « coopérative », en place d’un parti, préconisée par Cohn-Bendit. La création du NPA en place de la LCR relève de cette problématique. Les « primaires » décidées par le Parti socialiste flirtent avec.

D’une autre façon un courant intellectuel qui se réclame du communisme estime qu’on ne peut pas compter sur les partis et met l’accent, à juste titre d’ailleurs, sur des mouvements profonds dans la société qui en appellent à l’idée communiste et traduisent du communisme de fait. C’est ce que disent, j’espère ne pas simplifier, Badiou et Zizek. (3) Et puis des communistes ont quitté le PCF, pour certains sur cette problématique. Ces questions sont donc des questions de fond.

Que se passe-t-il  ?

D’abord le sentiment populaire est que les partis politiques trichent, font le contraire de ce qu’ils promettent et n’ont pas de vision d’avenir. Les citoyens ont le sentiment d’être floués. C’est vrai lorsque la droite et le Parti socialiste viennent sur longue période de s’aligner sur le libéralisme, les lois du marché, les privatisations… Et maintenant brûlent, ou font semblant, ce qu’ils ont adoré.

Pèsent aussi l’échec de ce qui s’est voulu à l’Est, une formidable transformation de la société sous le titre de communisme, et l’échec, à l’Ouest, d’une social-démocratie qui avait promis de changer la vie. Y ajouter la soumission « du politique » aux « marchés », l’idéologie de l’individu au-dessus de tout, et l’élection présidentielle devenue mère des batailles. Le compte y est pour que le doute soit profond et pour le prendre au sérieux.

Changement de période

Or les choses bougent. La crise du capitaliste rebat les cartes et met en cause le système, y compris ses valeurs idéologiques. Aujourd’hui contrairement aux années 1980 ce n’est pas le socialisme de l’Est, mais le capitalisme qui est sur la sellette. Des questions vitales sont posées. Que faire  ? Peut-on sortir du capitalisme et construire des changements profonds  ? Que devrait être un nouveau socialisme ? La lutte des classes, la guerre des idées se font plus rudes et nécessitent plus que jamais le combat politique.

Que faire  ?

Dans la période qui commence, le destin hésite. Sous l’apparente banquise, la société bouillonne.

La crise peut mener à tout, « le chacun pour soi », le populisme ou l’abandon dans les bras d’un sauveur, qu’il soit de droite ou de gauche. Mais aussi le meilleur, un formidable mouvement progressiste comme notre pays en a le secret. De ce fait ce n’est pas de flou artistique dont le pays a besoin mais de politique nettement affirmée et donc de partis politiques debout et clairs.

Les partis politiques à la française sont une formidable invention historique. Ils peuvent et doivent être des lieux de débats et d’actions, des lieux qui expriment les intérêts de classe et les idéologies qui s’y rattachent, mobilisant les énergies et les intelligences. C’est ce dont on a besoin. Et je suis solidaire de ceux qui chez les Verts, au NPA et au Parti socialiste défendent de telles conceptions.

D’ailleurs il n’y a, face aux médias et au pouvoir, pas d’autres forces que des partis politiques combattants et vivants, articulés à de puissants mouvements dans la société. Je ne parle pas de la droite. Ils n’aiment pas les partis organisés et militants et se méfient même des leurs. Chez eux règnent les chefs autoproclamés, les clans et les réseaux. En un mot ils craignent la démocratie.

Et les communistes  ?

La prégnance des idées du communisme est forte en France. Bien au-delà des adhérents du Parti communiste. Les valeurs communistes sont là. Tant mieux si le tissu idéologique est tant marqué de ce qu’on appelle l’exception française. En même temps ce mouvement profond vit et perdure aussi parce qu’il y a une formation politique qui, vaille que vaille, en porte le nom et les conceptions. Tout ne dépend pas du Parti communiste, loin de là, mais sans son existence il n’y aurait pas de perspectives de véritables transformations.

L’existence d’un Parti communiste, d’une force aux références théoriques fortes, creuset d’actions et d’intelligence militantes, fonctionnant à la cohésion et à la diversité mêlées, est une des clés de la situation. À la condition essentielle de regarder en face, comme cela a été décidé, tout ce qu’il faut créer et inventer pour que ce parti tienne la route dans la durée. Il y faut de l’audace et de l’intelligence collective. Les communistes ont choisi ce chemin à une très grande majorité. La tâche est immense. Il faut essayer de bien comprendre l’époque et ne pas céder à la facilité et au court termisme. Voire loin et travailler près. Il y a besoin d’un Parti communiste combattant en relations étroites avec le monde du travail, la jeunesse et les intellectuels. Et intangiblement d’une politique unitaire et de rassemblement. En respectant son voisin sans se laisser manger par lui. Il y a du boulot.

(1) L’Humanité des 17, 20 avril et 15 mai 2010. (2) Le Monde diplomatique du 1er mai 2010. (3) L’Humanité du 26 janvier 2010.

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Manifestation tous ensemble le 27 mai, 14 H à Denfert rochereau

26 Mai 2010, 11:15am

Publié par PCF Villepinte

 

Bernard Thibault « On s’apprête à faire payer la crise une seconde fois aux salariés »

Pour le secrétaire général de la CGT, la crise 
provient pour l’essentiel 
de la sous-rémunération 
du travail humain. 

Pour lui, la bataille 
engagée sur les retraites 
n’est pas jouée d’avance, alors que 200 rassemblements sont prévus jeudi. Entretien.

Que vous inspirent les plans d’austérité qui se multiplient dans toute l’Europe  ?

Bernard Thibault. Ces plans d’austérité sont censés être la réponse aux attaques spéculatives sur la dette souveraine de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et plus généralement de la zone euro. Le tour de passe-passe consiste à tenter de faire oublier aux salariés que la cause principale de la brusque montée des déficits des budgets et des comptes sociaux est la crise économique provoquée par l’effondrement du système financier américain. Les discours présidentiels enflammés sur la refondation du capitalisme sont rangés aux oubliettes, les vertus de la relance par l’investissement ne sont plus de mise, place à l’austérité… pour les salariés  ! Les Bourses sont elles-mêmes affolées par le resserrement drastique des dépenses publiques dont il est criant qu’il va asphyxier la croissance pourtant proche de zéro. Il s’agit en réalité de faire payer aux peuples et singulièrement aux salariés, la facture d’une crise dont ils ne sont en rien responsables. Partout en Europe les syndicats s’organisent pour combattre ces plans d’austérité qui vont encore aggraver le chômage.

La priorité du gouvernement est de combattre les déficits. Quelle est la vôtre  ?

Bernard Thibault. La priorité est de sortir le pays de la crise et de créer les conditions d’une croissance saine et durable. Je remarque qu’il n’y a pas de « dérapage » des dépenses publiques comme on nous le ressasse mais essentiellement un recul des recettes fiscales par baisse de l’activité économique. Je remarque également que les dépenses qui ont augmenté sont principalement en faveur des entreprises, comme les aides de trésorerie et la suppression de la taxe professionnelle, tandis que les mesures d’économies en préparation vont toucher les salariés et les retraités. On s’apprête en réalité à faire payer la crise une seconde fois aux salariés. Ils l’ont déjà payée une première fois par la destruction de 680 000 emplois et la stagnation salariale. La masse des salaires versés en France a même baissé de 1,4 % en 2009, ce qui est sans précédent. Tailler dans les dépenses publiques et amputer les pensions de retraite ne répond donc pas à une nécessité mais à un dogme imposé par les marchés financiers et les agences de notation qui se comportent comme des milices privées au service du capital. Plus largement, il convient de faire le bon diagnostic sur l’origine de la crise. Ce n’est pas seulement une crise provenant d’un défaut de régulation des marchés financiers, même si la dérégulation des marchés a joué un rôle important. L’aspect essentiel réside dans la sous-rémunération du travail humain et la mise en concurrence des salariés à l’échelle mondiale. La traduction de cette sous-rémunération du travail est l’accroissement des inégalités et la déformation du partage de la valeur ajoutée en faveur du capital ces vingt dernières années. Les cadeaux fiscaux aux entreprises et aux détenteurs de capitaux grèvent les budgets des États. C’est donc à cette situation qu’il faut mettre fin.

Travailler plus longtemps est la seule réponse du gouvernement au problème d’équilibre des régimes de retraite. Peut-on l’éviter  ?

Bernard Thibault. La CGT est opposée aux solutions que le gouvernement s’apprête à adopter, à savoir repousser l’âge légal de départ en retraite et allonger la durée de cotisation. Ce n’est absolument pas nécessaire pour permettre aux salariés de travailler avant trente ans et après cinquante ans. Ces solutions ne régleraient en rien les problèmes posés. Tout juste cela permettrait-il de reporter une partie du problème de financement des retraites sur celui de l’assurance chômage et sur la solidarité nationale en faveur des salariés qui, immanquablement, se retrouveront sans ressources à la veille de leur départ en retraite. La CGT considère que la solution au problème de financement posé passe d’abord par le développement de l’emploi, une politique industrielle et une politique salariale dynamique, ces deux aspects devant permettre de revenir à un partage plus juste de la valeur ajoutée entre le travail et le capital. L’autre moitié du besoin de financement doit provenir de ressources nouvelles par l’élargissement des cotisations à toutes les rémunérations et par la mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Pensez-vous possible, compte tenu notamment du calendrier, de mettre en échec cette « réforme »  ?

Bernard Thibault. Le gouvernement entend utiliser une méthode de pseudo-concertation et un calendrier hyper court pour anesthésier les salariés. Ce n’est pas une pratique nouvelle. Ce n’est pas non plus un signe de force car cela témoigne que le pouvoir sent bien qu’il n’est absolument pas à l’abri d’une forte mobilisation des salariés qui l’obligerait à revoir sa copie. Le calendrier représente certes un handicap pour les organisations syndicales puisque la période d’été n’est pas la plus propice aux grandes démonstrations. Mais ce qui sera décisif, c’est la conviction intime de chaque militant que rien n’est joué. La bataille engagée n’est pas jouée d’avance. Le président de la République sort affaibli des élections régionales qui ont témoigné d’une forte hostilité à sa politique économique et sociale. Les salariés n’ont pas changé d’avis sur cette politique en deux mois et les différents sondages réalisés depuis montrent que la défiance reste grande. Sur la question des retraites, les salariés font largement plus confiance aux syndicats qu’au gouvernement et au Medef. Pourquoi se laisseraient-ils convaincre que les solutions prônées depuis des années par le Medef, et que s’apprête à mettre en œuvre le gouvernement, sont les bonnes  ? Et ce alors qu’ils restent profondément attachés au droit à la retraite à soixante ans. Je considère donc qu’à ce stade les syndicats ont des cartes en main et peuvent bousculer les plans gouvernementaux s’ils poursuivent et renforcent la démarche unitaire engagée.

Entretien réalisé par Olivier Mayer

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Réforme des retraites

25 Mai 2010, 18:42pm

Publié par PCF Villepinte

Le pouvoir veut démolir les 60 ans 
au 1er janvier
Le gouvernement a tranché les axes de sa réforme sans rien en dire aux syndicats pour ne pas faire grossir la mobilisation de jeudi. Selon les révélations de nombreux médias, vendredi, le projet serait de reculer l’âge de départ à 62 ou 63 ans et d’allonger les annuités au-delà de 42 ans après 2020.

Le scénario est établi depuis des semaines au gouvernement. D’un côté, jouer la montre en faisant traîner en longueur la présentation de ses propres pistes de réforme, pour ne pas donner du grain à moudre à la mobilisation sociale. De l’autre, vouloir prendre tout le monde de court en privilégiant une guerre éclair pour boucler la réforme des retraites en un été, après une phase de pseudo-concertation. Dans ce contexte, les révélations de la presse sur les vrais projets du gouvernement ne pouvaient plus mal tomber pour le pouvoir, quelques jours avant la mobilisation sociale de jeudi prochain. Le ministère du Travail a beau démentir en bloc, les informations parues simultanément sur différents sites Internet de grands médias, vendredi (le Monde, l’Express, les Échos), concordent avec une étonnante précision sur le contenu de la réforme du gouvernement. Celui-ci se préparerait à démolir l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans dès le 1er janvier prochain, en reculant le seuil d’ouverture des droits à 62 ou 63 ans. Un projet qui reviendrait à revenir sur une conquête sociale de près de trente ans, décidée par la gauche arrivée au pouvoir en 1981, et qu’aucun gouvernement s’étant attaqué à la réforme des retraites jusqu’alors, ni celui d’Édouard Balladur en 1993, ni celui de Jean-Pierre Raffarin en 2003, n’avait osé remettre en cause.

Les fonctionnaires ponctionnés

Le gouvernement ne s’arrêterait pas en si bon chemin. La durée de cotisation pour prétendre à une retraite à taux plein serait allongée parallèlement au recul de l’âge légal de la retraite, au-delà du calendrier initial mis en place par la réforme Fillon de 2003, qui prévoit une durée de 41 ans en 2012, pour se prolonger et atteindre 41,5 ans en 2020 et 42 ans et un trimestre en 2030. Des mesures présentées comme indispensables au nom d’une évolution démographique défavorable au ratio actifs-retraités, mais qui en réalité ne suffiront absolument pas pour résoudre le problème du financement du système, selon les prévisions mêmes du gouvernement. Au-delà de ces paramètres, celui-ci s’apprêterait à faire les poches des fonctionnaires dans le but de récupérer 3 à 4 milliards d’euros de recettes manquantes à l’horizon 2020, en augmentant les cotisations vieillesse. Une solution préférée, paraît-il, à la révision à la baisse du mode de calcul des pensions, car celle-ci rapporterait moins d’argent.

Quant à la soi-disant mise à contribution des hauts revenus au nom de la justice sociale, celle-ci ne devrait rapporter au mieux que 600 millions d’euros, soit sensiblement le montant annuel du bouclier fiscal  : en clair, les plus riches récupéreront d’une main ce qu’ils donneront de l’autre…

Les syndicats confirment le projet

Interrogé par l’AFP, le ministère du Travail a démenti « formellement ces informations », tout comme l’Élysée l’avait fait, au début du mois, au moment des révélations du Monde sur le projet du président de la République de porter l’âge de la retraite en 2030 à… 63 ans. « Tout sera connu au moment de la présentation du projet de réforme autour du 20 juin », s’est borné à déclarer le ministère d’Éric Woerth, tandis qu’à l’Élysée, on répète qu’« aucune décision n’a été prise ». Il n’empêche  : les leaders syndicaux ont eux aussi l’intuition, au vu des éléments en leur possession, que le gouvernement travaille bel et bien à des projets conformes à ce qu’en disent les médias. « Vu les documents écrits et la façon dont le gouvernement mène la discussion, on a vraiment le sentiment qu’il (le gouvernement) va décaler l’âge de départ vers 61 ou 62 ans », a prévenu, la veille des fuites des projets gouvernementaux dans la presse, François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, soulignant l’importance pour les salariés de « se mobiliser » dès jeudi. Même pressentiment chez son homologue de la CGT, Bernard Thibault, qui s’est dit convaincu que le gouvernement entend jouer sur « l’âge et la durée de cotisation ». Aujourd’hui, l’UMP tient une importante convention de travail sur ce thème. Sera-t-elle l’occasion d’en savoir plus  ? Mercredi dernier, Valérie Rosso-Debord, députée UMP, a déclaré que son groupe était « très en phase » avec le gouvernement, évoquant même un recul de l’âge légal « par paliers », de 63 à 65 ans…

Sébastien Crépel

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Réforme des retraites

25 Mai 2010, 18:29pm

Publié par PCF Villepinte

Départs en car à la manifestation du 27 mai à Paris

 

retraitesss

VILLEPINTE    13h15  Centre Administratif Avenue PV Couturier

SEVRAN         13h      Place Crétier

 TREMBLAY     13h      Hôtel de ville

 

Soutenu par ATTAC, la CGT, la FSU, le NPA, le PCF et SUD de nos trois villes, ce comité se fixe comme ambition d'informer, de rassembler et de mobiliser la population de nos villes.


SUPPRIMER NOS DROITS, TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS, CA SUFFIT !

A SEVRAN, TREMBLAY, VILLEPINTE, ENSEMBLE,  FAIRE FRONT POUR NOS RETRAITES!
Mercredi 12 Mai 2010 s'est constitué un Comité unitaire de défense des retraites, ouvert à toutes et à tous, afin que toutes générations confondues nous puissions défendre et améliorer notre système de retraite par répartition, issu du programme du Comité National de la Résistance.

 Ensemble ce 27 mai, toutes et tous en grève.

Rendez-vous à la manifestation à 14h00  

 Place Denfert-Rochereau à Paris.

 Créons les conditions d'un grand mouvement populaire pour gagner !

 

 EXIGEONS 

- Le maintien de l'âge du droit de départ à la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles.

- Le retour aux 37,5 années de cotisations pour avoir une retraite à taux plein.

- La validation des périodes d'étude et de recherche d'emploi.

- La garantie de pensions de retraite au minimum à 75% du salaire net d'activité et aucune inférieure au SMIC et leur indexation sur les salaires.

- L'élargissement de l'assiette des cotisations à tous les salaires et sur  l'entièreté des rémunérations : primes, intéressement, stock-options…

- La suppression des exonérations de cotisations (30 milliards dont 10 pour les retraites).

- Le prélèvement de cotisations égales au montant des cotisations patronales sur les dividendes versés aux actionnaires (12 milliards) et sur les revenus financiers des entreprises (20 milliards).

 

 

 

 


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Cinéma Histoire

24 Mai 2010, 13:57pm

Publié par PCF Villepinte

 

"Hors la loi", le tabou levé

Pour quelques minutes de film évoquant les massacres de Sétif, Rachid Bouchareb est cloué au pilori par l’extrême droite et une partie de la droite française. Présenté vendredi matin à la presse, le film, thriller politique qui suit trois frères déchirés par la guerre d’Algérie, a été applaudi.

Entretien avec l’historien Benjamin Stora.

Avant toute projection, "Hors-la-loi", qui sortira en salles le 22 septembre, a été accusé de "falsifier l’histoire" par l’extrême droite, des associations de harkis, d’anciens combattants et de pieds-noirs, ainsi que par le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca.

Présenté vendredi matin à la presse, le film a été applaudi. Il s’agit d’un efficace thriller politique qui suit trois frères déchirés par la guerre d’Algérie, une lutte d’indépendance que le cinéaste franco-algérien Rachid Bouchareb dépeint comme sale, mais juste.

"Hors la loi", c’est d’abord une grande saga", a souligné son réalisateur, le franco-algérien Rachid Bouchareb, qui espère que le public retienne le propos "universel" de son film,s’interrogeant sur la polémique dont il fait l’objet.

"Quand tout le monde ramène le film à Sétif, ce n’est pas la réalité. Ce film, si on peut lui donner une direction, c’est +Il était une fois l’Amérique+, c’est +Il était une fois dans l’Ouest+, c’est par moments +Lawrence d’Arabie+, +Docteur Jivago+. C’est le cinéma. Il y a une trame historique mais c’est d’abord une grande saga", a expliqué le cinéaste, lors d’une conférence de presse à Cannes.

"La volonté était d’abord de faire un film, de faire un voyage dans l’Histoire et dans le passé", a-t-il ajouté, jugeant que "tout ce qui arrive autour du sujet et du film aujourd’hui signifie qu’il y a encore aujourd’hui une question qui se pose sur le passé colonial. Et nous, on le découvre aujourd’hui avec vous".

"Je n’ai pas à prendre en charge toute l’histoire, je fais du cinéma (…). Mais les politiques ont un énorme travail à faire : qu’ils le fassent maintenant, mais qu’on tourne une page définitivement et dans la sérénité", a encore affirmé le réalisateur.

"Depuis 50 ans, il est impossible de faire un film sur la guerre d’Algérie. C’est de l’ordre de l’interdit, du tabou", constate Daniel van Eeuwen, directeur délégué de Sciences Po Aix-en-Provence.

"C’est une blessure encore ouverte", et tout particulièrement dans le sud, où une grande partie des rapatriés a fait halte en 1962, "juste en face de ce qui était leur terre, leur mère-patrie", ajoute-t-il.

Des rapatriés qui refusent encore d’admettre que la guerre d’Algérie a été une guerre de libération nationale.

"Pour eux, qui ont une vision idyllique de leur présence en Algérie, il n’y avait pas à se libérer des Français qui n’étaient pas des oppresseurs mais des frères, ce qui n’est absolument pas la vérité historique. Le déni est tel que pour eux c’est la France qui a abandonné l’Algérie", poursuit M. van Eeuwen.

Mai 1945 marque un tournant, rappelle dans un entretien à l’Humanité l’historien Benjamin Stora, en favorisant l’émergence d’une nouvelle génération de nationalistes algériens, favorables à la lutte armée.

Dans quel contexte surviennent ces massacres ?

BENJAMIN STORA. Le Constantinois est frappé, en 1944 et 1945, par de grandes famines. Le désespoir social règne dans les campagnes, alors que la région est secouée par une grande agitation nationaliste. Depuis sa défaite de 1940, la France est fragilisée. D’où l’effervescence qui s’empare de la jeunesse, avec l’espoir de l’indépendance de l’Algérie. Dans ce contexte, le 23 avril 1945, Messali Hadj est arrêté et déporté à Brazzaville, ce qui suscite l’émotion et provoque une nette radicalisation politique. En réponse, des franges du mouvement nationaliste souhaitent exprimer la revendication de libération de Messali, afficher le mot d’ordre d’indépendance et sortir le drapeau algérien interdit, inventé par Messali et montré pour la première fois à Alger en 1937.

Quel est le climat côté européen ?

BENJAMIN STORA. Les Européens craignent un désengagement de la France lié au nouveau contexte international. Ils ont peur d’être submergés par la démographie algérienne qui, conjuguée à une éventuelle égalité juridique, les rendrait politiquement minoritaires. Tout cela crée un climat de tension et de peur.

La répression est-elle planifiée ?

BENJAMIN STORA. Les événements se précipitent sans véritable planification. Les manifestants de Sétif se transforment en émeutiers parce que le porteur du drapeau est tué. La colère se retourne alors contre des Européens qui, très vite, sont tués. Immédiatement, des Européens se procurent des armes auprès de la police et tuent au hasard, des Algériens. Le bruit se répand, des milices se forment à Guelma. Avec l’aval des autorités, des Européens armés tirent sur des civils désarmés, prêtant main-forte aux gendarmes, à la légion étrangère aux troupes coloniales d’Afrique.

Est-ce le premier acte de la guerre d’Algérie ?

BENJAMIN STORA. C’est un drame fondateur de la guerre d’Algérie. À ce moment-là entre en scène une nouvelle génération de nationalistes algériens radicaux qui pose le principe de la lutte armée. La revendication d’autonomie est dépassée, au profit du mot d’ordre d’indépendance. C’est un tournant fondamental.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR R. M.


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Crise européenne

23 Mai 2010, 12:06pm

Publié par PCF Villepinte

"il faut reconnaître l’acte de décès de la stratégie de Lisbonne" (Video) intervention de Patrick Le Hyarick
 

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