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Pauvreté : plus de logement, une seule solution... les urgences

21 Juillet 2011, 07:08am

Publié par PCF Villepinte

 

Société - le 20 Juillet 2011

 

 

 

Plus de 100 familles sans toit ont trouvé refuge aux urgences des hôpitaux d'Ile-de-France en six semaines, signe de la crise de l'hébergement d'urgence, selon une étude de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Du 15 mai au 4 juillet, 111 familles distinctes (couple ou adulte seul avec ou sans enfant), ayant pour une majorité une domiciliation administrative à Paris, se sont présentées à l'hôpital pour être hébergées, selon l'étude menée par la coordination du service social de l'AP-HP et dévoilée mercredi par le Parisien. Quarante-cinq familles, orientées vers les hôpitaux par le Samu social, ont été recensées au sein des services d'Accueil des urgences (SAU) des hôpitaux de l'AP-HP, 66 familles au sein des maternités. Parmi ces 111 familles, au moins 64 enfants, âgés de quelques semaines à 12 ans, ont dormi au moins une nuit aux urgences. Vingt-six femmes souhaitaient par ailleurs une mise à l'abri car elles étaient en rupture d'hébergement, selon le document de l'AP-HP qui précise que plusieurs familles, "avant de venir sur les maternités, ont dormi dans la rue, dans des halls d'immeuble". Sur la période étudiée, 197 journées hospitalières supplémentaires (hospitalisation par manque de solution d'hébergement) ont été enregistrées.

L'aide d'urgence aux plus démunis rencontre de grandes difficultés depuis les réductions drastiques des moyens alloués par l'Etat à l'hébergement d'urgence annoncées en mai. Au Samu social, le nombre des nuitées financées en hébergement hôtelier a été amputé de 25%.

Hier, Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social de Paris et ancien secrétaire d'Etat, a décidé de claquer la porte de la présidence du Samu social (lire : Xavier Emmanuelli quitte le Samu social : « ce n’est plus gérable »).

A lire sur le même sujet :
Femmes et pauvres, l’État instaure la double peine
Manifestation et occupations pour l’hébergement des plus démunis
Un manifeste pour une autre politique de l'hébergement des sans abris  

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