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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Cuba, toujours debout

17 Janvier 2024, 09:38am

Publié par PCF Villepinte

Cuba, toujours debout

Il y a soixante-cinq ans, Cuba se libérait de la domination des États-Unis et d’un dictateur à la botte pour s’engager dans la voie de la souveraineté et du développement. Le 1er janvier 1959, les forces libératrices conduites par Fidel Castro libéraient la Grande Île connue pour être le repère de la mafia, de la prostitution et du jeu.

La veille, le 31 décembre 1958, les lumières des salles de jeu illuminaient encore le centre de la capitale. Dans la chambre 212 de l’hôtel National, Michael Mc Lanay, l’homme du chef de la mafia new-yorkaise Meyer Lansky, s’inquiétait. Il était près de minuit. Le gangster avait fait son tour de salle au Casino Parisien situé au rez-de-chaussée de l’établissement où les habitués de la haute société cubaine ainsi que des diplomates et des touristes fortunés se pressaient autour des tables de jeux. Il s’étonnait d’une absence : celle de Santiago Rey Pernas, un ministre de Batista plein aux as, pour lequel un étage était aménagé avec roulette spéciale, filles et alcools à disposition. Michael Mc Lanay tenait de bonne source que les guérilleros conduits par Ernesto Che Guevara contrôlaient la ville de Santa Clara, les hommes de Fidel Castro encerclaient Santiago de Cuba, ceux de Camilo Cienfuegos s’approchaient de la capitale.

Un employé de l’hôtel nettoyait sa chambre. « Dis-moi Jorge, lui dit Mc Lanay, tu sais quelque chose ? » Jorge haussa les épaules, sans piper mot. Le gangster allait bientôt apprendre les raisons de l’absence du ministre, pourquoi serveurs et croupiers échangeaient des propos à voix basse. Un avion venait de décoller de l’aéroport Columbia dans la proche banlieue de la capitale avec à son bord Batista, sa famille, un groupe de ministres et d’officiers. Le dictateur s’enfuyait vers Saint-Domingue avec des valises pleines de dollars.

Quelques jours plus tard, les gangsters préparant leur départ convoquaient Jorge. « Nous avons mis le Casino et un compte de 250 000 dollars à ton nom. Garde nous tout cela au chaud, nous reviendrons bientôt. » Mc Lanay ne savait pas que Jorge était le représentant du mouvement révolutionnaire à l’hôtel National.

Les années ont passé et malgré les agressions, Cuba est toujours debout. Ce pays d’un peu plus de onze millions d’habitants a fait et fait toujours face à la première puissance économique et militaire mondiale, les États-Unis. Avec un blocus criminel qu’aucune autre nation ne pourrait supporter et qui a privé l’Île de milliards de dollars, de produits énergétiques, alimentaires, de santé. Avec un pari des gouvernants états-uniens : susciter le mécontentement entraînant la chute de la révolution. Cuba n’est pas un modèle mais certainement un exemple de résistance et de créations face à l’adversité.

Depuis 1959, la révolution cubaine a dû affronter des actions terroristes allant de l’introduction de la fièvre porcine à l’explosion d’un avion de la Cubana, jusqu’aux tentatives d’assassinats de ses dirigeants, de Fidel Castro en particulier.

Le plus grand crime commis contre le peuple cubain porte un nom : le blocus économique, commercial et financier le plus long de l’histoire moderne. Une entreprise d’étranglement. Et comme cela ne suffisait pas pour l’impérialisme yankee, 243 mesures indignes ont été récemment prises par les États-Unis contre la Grande Île avec des effets dévastateurs sur la vie quotidienne des Cubains, obligeant les autorités de La Havane à procéder à un resserrement budgétaire avec de lourdes conséquences pour la vie de la population.

Face à ces actes inhumains, le PCF a décidé d’intensifier l’action politique, économique et de solidarité avec Cuba. Pour obtenir notamment le droit d’établir des liens avec l’Île sans restrictions, pour le retrait de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme, pour une levée immédiate et totale du blocus. Cette campagne de solidarité menée par le PCF a démarré il y a plusieurs semaines. Elle va prendre une plus grande ampleur dans les prochains jours.

José Fort

Publié dans CommunisteS, numéro 978 du 10 janvier 2024.

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Remaniement :

10 Janvier 2024, 09:50am

Publié par PCF Villepinte

 la CGT demande un changement de cap

 

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT était l'invitée de France Info ce mardi 9 janvier. L'occasion de revenir sur la politique du gouvernement et le changement de cap urgent qu'il doit mettre en place. (Partie 1)

Remaniement : "Il faut un changement de cap urgent"

Elisabeth Borne quitte ses fonctions. 

Elle part après avoir déposé 23 49.3 à l'Assemblée nationale, après une réforme des retraites imposée en force contre l'opinion, contre la rue, contre le Parlement. Une réforme qui n'était ni nécessaire, ni juste, ni justifiée. 
Elle part après une loi sur l'immigration écrite sous la dictée du Rassemblement National. 

Le bilan n'est pas bon. Mais c'est le bilan d'Emmanuel Macron et c'est le bilan d'une démocratie gravement abîmée.

Le président de la République préfère changer les visages en espérant faire diversion. Personne n'est dupe. 

Ce qui intéresse les salarié·es, ce n'est pas le nom du ou de la première ministre, c'est le contenu de la politique qui est menée. Le quinquennat d'Emmanuel Macron est un naufrage et ce n'est pas avec des rustines qu'on va réparer Le Titanic.

Le débat, ce n'est pas le nom du ou de la personne qui va être premier ou première ministre, c'est le contenu de la politique. Et le problème, c'est ce qu'a dit Emmanuel Macron dans ses vœux : "tout va bien, je vais bien, mon quinquennat est extraordinaire". 
Il est dans le déni complet de la situation catastrophique du pays et de l'abîme dans lequel il mène le pays.  

Le pays a besoin d'un gouvernement qui le dirige

Dans un moment où il y a des crises majeures en France et à l'international, avec la guerre à Gaza où toutes les dix minutes un enfant  meurt. Il faut que la France agisse de façon forte pour exiger un cessez-le-feu, ce qu'elle ne fait pas. En cette période, ne pas avoir de ministre des Affaires étrangères, c'est un problème. 

Par ailleurs, il y a des centaines de milliers de personnes qui sont sinistrées dans le Pas-de-Calais. La France a besoin d'un gouvernement qui s'occupe de ces questions là. 

Il faut avoir un gouvernement et surtout un cap politique en rupture avec la politique menée par Emmanuel Macron et qui renoue avec l'intérêt général.
 

Marche citoyenne le 21 janvier contre la loi immigration

Les valeurs fondamentales de notre République sont attaquées par cette loi de la honte :

Le droit du sol, qui date de 1789 et de la Révolution française, 

La sécurité sociale et l'universalité de la protection qui date du Conseil national de la Résistance et de 1945. 

Cet appel est inédit parce qu'il rassemble des personnalités de bords et d'horizons divers :

des acteurs du monde de la culture, 

des syndicalistes, 

des associatifs, etc. 

Il est inédit, à l'image de la gravité de cette loi parce qu'elle est en rupture avec l'identité de notre République.

Pour ces raisons, nous appelons à marcher très nombreuses et nombreux le 21 janvier prochain pour dire que ce n'est pas cela la France.

La France, c'est la solidarité.

La France c'est la liberté.

La France c'est l'égalité.

La France c'est la fraternité. 

Nous combattrons les discours de haine, de stigmatisation, de mise en opposition. C'est ce vivre ensemble au quotidien qui fait notre force. C'est pour ça qu'il faut qu'on soit nombreux, le 21 janvier prochain, à marcher.

 Le conseil constitutionnel doit rendre sa décision le 25 janvier

Après la saisine du conseil constitutionnel qui statuera le 25 janvier, on peut espérer qu'il y aura le plus grand nombre de mesures possibles de cette loi de la honte qui va être censurée. 

Mais ce qui est à craindre et qui est probable, c'est qu'il reste l'essentiel, à savoir une loi qui stigmatise et qui précarise les étrangers qui sont en France, alors que aujourd'hui on a besoin de ces travailleuses et ces travailleurs étrangers.

Pour rappel, en Ile-de-France, c'est presque un quart des emplois qui sont occupés par des étrangers, dans certains secteurs essentiels comme les aides à domicile elles sont 60 % à être étrangères. 

Cette loi va les empêcher de vivre avec leur famille, de se projeter à moyen long terme, d'avoir des allocations familiales. Cette loi ne fera pas en sorte qu'il y ait moins d'étrangers en France, les dispositions sociales n'ont pas d'impact pas sur le nombre d'étrangers qu'il y a dans un pays comme le démontrent toutes les études.  

En revanche, cela va accentuer la précarisation des étrangers·ères qui vont être en grande difficulté pour pouvoir s'intégrer parce qu'ils vont avoir en permanence des freins, administratifs et juridiques à leur intégration et leur vie quotidienne. 

Grand froid : il y a une crise profonde du logement social et de l'hébergement d'urgence

Cet épisode climatique n'a rien d'exceptionnel. C'est normal que l'hiver, il fasse froid. En revanche, le problème est dans le manque d'anticipation des pouvoirs publics et surtout qu'il s'ajoute a une crise profonde du logement social et de l'hébergement d'urgence. 

Cette période de grand froid permet de rappeler des chiffres qui sinon sont complètement invisibilisés et dont on ne parle jamais.
Et derrière ces chiffres, il y a des vies et il y a des personnes : 

300 000 personnes sont sans abri.

près de 3000 enfants sont dans la rue. 

C'est un problème tous les jours, pas seulement le jour où il fait froid. Le gouvernement doit revoir sa politique en matière de logement, relancer la construction de logements sociaux, relancer la mise à disposition d'hébergements d'urgence dans la durée.

Parmi ces 300 000 personnes qui vivent à la rue, il y en a un certain nombre qui sont des travailleuses et des travailleurs. Le problème, c'est que le travail ne permet plus de vivre. Il ne permet plus d'avoir un logement. 

Rappelons que ce gouvernement  a multiplié les contrôles, la stigmatisation des personnes au RSA et s'apprête à faire une grande réforme du RSA mais ne travaille pas sur le sujet central, à savoir permettre à un tiers des personnes qui sont éligibles au RSA, et qui ne le demandent par méconnaissance de leur droit, de l'obtenir de façon automatique au lieu de se retrouver sans aucun revenu.

Inondations : la CGT  exprime sa solidarité les centaines de milliers de personnes qui vivent dans le Nord 

Pour la deuxième fois en trois mois, les habitant·e·s du nord de la France sont victimes de graves inondations. La CGT, a mis en place un dispositif de solidarité pour les syndiqué·es qui habitent dans le Pas-de-Calais.

Alors que de très nombreuses entreprises sont fermées du fait de la catastrophe climatique, les salarié·es sont en chômage partiel. 

Pour eux, c'est la double peine. Non seulement ils et elles sont victimes d'inondations avec des sinistres à plusieurs milliers d'euros et qu'ils ne sont pas toujours remboursés par les assurances, mais en plus, il y a une perte de salaire du fait du chômage partiel.

Il faut remédier à cela de façon urgente et immédiate en demandant au gouvernement et au patronat de garantir le maintien du revenu à 100 % pour tous les salarié·es qui sont au chômage partiel aujourd'hui dans cette région.

Par ailleurs, les pouvoirs publics doivent se demander comment on empêche ce genre de catastrophe environnementale de faire autant de dégâts avec des mesures d'ampleur que le gouvernement ne prend pas du tout puisqu'il agit toujours au service des puissants, des multinationales et qui ne veut pas rompre avec avec ce dogme là.

 

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Lettre aux enseignant·es

10 Janvier 2024, 09:21am

Publié par PCF Villepinte

 

 

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Opération « vérité sur les salaires » :

10 Janvier 2024, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

 Face à la smicardisation de la France,

le Gouvernement doit agir !

En ce début d’année 2024, le pouvoir d’achat demeure la priorité des Français.
Ces dernières années, sous les coups de l'inflation et en l'absence d'une véritable politique salariale, la France s’est « smicardisée ».

Alors qu'en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd'hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux petits salaires, c’est le résultat d'une politique économique sciemment mise en œuvre par le Gouvernement reposant sur l'exonération de cotisations sociales sur les bas revenus et le refus d'indexer l'ensemble des salaires sur l'inflation.

En ce début d'année 2024, ce que veulent les Françaises et les Français, c'est voir leur pouvoir d'achat augmenter et vivre dignement de leur salaire.

C'est pourquoi, le PCF interpelle le 

Premier ministre sur cette réalité inacceptable que le Gouvernement semble ignorer et lance, dans le cadre de sa campagne pour le pouvoir d'achat et contre la vie chère, « l'opération vérité sur les salaires, les retraites et les revenus du capital ». 

Le PCF invite ainsi les salarié·es à lui envoyer leur fiche de paie, en masquant leur nom et informations personnelles et en indiquant leur ancienneté, ou tout élément qu'ils souhaitent témoignant de la faiblesse des salaires ou des inégalités salariales, à l'adresse suivante : salaires@pcf.fr.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et les deux présidents des groupes parlementaires, André Chassaigne et Cécile Cukierman, demandent à être reçus à Matignon le 3 février prochain, afin de  remettre au Premier ministre l’ensemble de ces fiches de paie ainsi que les dizaines de milliers de pétitions déjà signées exigeant l'indexation des salaires sur l'inflation.

Parti communiste français,

Paris, le 9 janvier 2024.

 

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Publié depuis Overblog

9 Janvier 2024, 10:42am

Publié par PCF Villepinte

 

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Remaniement, figure de style

9 Janvier 2024, 10:36am

Publié par PCF Villepinte

C’est fait.

Après des 49.3 en rafale et le vote calamiteux de la loi immigration, la première ministre quitte Matignon après un loyal service. Comme on dit, elle a fait « le job » attendu par Emmanuel Macron. Les dernières heures étaient insoutenables. En milieu d’après-midi, Élisabeth Borne arrivait à l’Élysée, puis elle en repartait. On commentait son sourire que l’on disait un peu crispé. Le destin de la France était en suspens. On galèje bien sûr.

Le remaniement annoncé, mijoté, a des allures de jeu de chaises musicales, voire de bonneteau. Il illustre aussi ce côté détestable de la politique française qui voit le président de la République décider seul de son gouvernement. Car il ne faut pas s’y tromper.

S’il a le pouvoir de nommer le premier ministre, c’est, selon les termes de la Constitution, ce dernier qui forme le gouvernement et qui « détermine et conduit la politique de la nation ». On voit bien que, plus que jamais, c’est une figure de style. Le véritable chef du gouvernement, c’est Emmanuel Macron. Mais changement ou pas de l’équipe ministérielle, il est face à la réalité.

Il n’a toujours pas de majorité et les accords escomptés à droite, même au coup par coup et texte par texte, ne fonctionneront pas plus qu’ils n’ont jusqu’alors fonctionné, sauf à venir toujours plus sur le terrain de la droite et de l’extrême droite. Cela avec la conséquence que l’on a bien comprise, pour la loi immigration, de donner à cette dernière toujours plus de poids. C’est dire que la prochaine échéance dans les urnes, les élections européennes, quels que soient les efforts déployés par l’équipe ministérielle, si elle les fait, a déjà un parfum de victoire pour le RN.

On sait, malheureusement, que cette montée des extrêmes droites n’est pas propre à la France, mais Emmanuel Macron, quoi qu’il en soit de ses premiers ministres et gouvernements successifs, porte la lourde responsabilité de ne pas y avoir fait face. Il a fait le choix d’un exercice du pouvoir autoritaire, par-dessus les élus, avec les 49.3 à répétition de madame Borne, au service des puissants et pour une grande part dans le mépris des attentes populaires. Ce n’est pas un remaniement qui y changera quelque chose.

 

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Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité

8 Janvier 2024, 08:06am

Publié par PCF Villepinte

Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

Les 201 signataires

1. Serge Abiteboul, informaticien, membre de l’Académie des sciences

2. Emile Ackermann, rabbin

3. Syrine Aït Si Ali, présidente de la FIDL

4. Fleur Albert, réalisatrice, documentariste

5. Christophe Alévêque, comédien

6. Anne Alvaro, actrice

7. Hakim Amokrane, musicien

8. Mouss Amokrane, musicien

9. Hortense Archambault, responsable théâtrale

10. Pierre Arditi, comédien

11. Swann Arlaud, acteur

12. Ariane Ascaride, comédienne

13. Ana Azaria, présidente de Femmes Égalité

14. Josiane Balasko, comédienne

15. Étienne Balibar, philosophe

16. Christian Baudelot, sociologue

17. Patrick Baudouin, président de la LDH

18. Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental

19. Karim Benaïssa, recteur de la mosquée de Créteil, président du RAM 94

20. Farid Bennaï, président du Front uni des immigrations et des quartiers populaires.

21. Lucie Berelowitsch, metteuse en scène, directrice du Préau CDN Normandie-Vire

22. Marlise Bété, actrice, scénariste, réalisatrice

23. Laurent Binet, écrivain

24. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT

25. David Bobée, metteur enscène

26. Manuel Bompard, député

27. Pascal Bonitzer, réalisateur

28. Mosco Levi Boucault, réalisateur

29. Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France

30. François Bourdillon, médecin de santé publique

31. Rachida Brakni, actrice

32. Stéphane Braunschweig, directeur de l’Odéon

33. Michel Broué, mathématicien

34. Émilie Capliez, codirectrice Comédie de Colmar CDN

35. Antoine Chambert-Loir, mathématicien

36. Patrick Chamoiseau, écrivain

37. Noëlle Châtelet, écrivaine

38. Éric Chenut, président de la Mutualité française

39. Margot Chevalier, co-présidente de Chrétiens en monde rural

40. Malik Chibane, réalisateur

41. Hervé Chneiweiss, biologiste, directeur de recherches au CNRS

42. Gilles Cohen-Tannoudji, physicien

43. Philippe Corcuff, professeur de science politiques à Lyon

44. Karine Cornilly, co-présidente de l’Action catholique ouvrière

45. Mathieu Cruciani, codirecteur Comédie de Colmar CDN

46. Chloé Dabert, metteuse en scène, Comédie de Reims

47. Fanny De Chaillé, metteuse en scène, Théâtre national de Bordeaux

48. Julie Deliquet, metteuse en scène, Théâtre Gérard Philippe

49. Christian Delorme, prête, co-initiateur de Marche pour l’égalité de 1983

50. Marc Deluzet, président de l’Action catholique des milieux indépendants

51. Philippe Descola, professeur émérite au Collège de France

52. Véronique Devise, présidente du Secours Catholique

53. Martial Di Fonzo Bo, metteur en scène, directeur du Quai CDN Angers

54. Fatou Diome, écrivaine

55. Alice Diop, cinéaste

56. David Diop, professeur des universités et écrivain

57. Toumi Djaïdja, co-initiateur et symbole de la Marche pour l’égalité de 1983

58. Nasser Djemaï, metteur en scène, Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN Val-de-Marne

59. Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France

60. François Dunoyer, comédien

61. Annie Duperey, comédienne

62. Simon Duteil, co-porte-parole de Solidaires

63. Nadia El Fani, réalisatrice

64. Marie-France Eprinchard, présidente d’Emmaüs solidarité

65. Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA

66. Philippe Faucon, réalisateur

67. Olivier Faure, député

68. Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès

69. Marina Foïs, comédienne

70. Nathalie Garraud, codirectrice Théâtre 13 Vents Montpellier

71. Fabien Gay, directeur de l’Humanité

72. Julie Gayet, actrice

73. Caroline Glorion, réalisatrice

74. Éléa Gobbé-Mévellec, réalisatrice

75. Daniel Goldberg, président de l’Uniopss

76. Emmanuelle Gourvitch, metteuse en scène, présidente du Synavi

77. Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde

78. André Grimaldi, professeur émérite de médecine

79. Anouk Grinberg, comédienne et peintre

80. Joanna Grudzinska, réalisatrice

81. Murielle Guilbert, co-porte-parole de Solidaires

82. Alain Guiraudie, cinéaste

83. Hanja Hamidi, présidente de l’UNEF

84. Benoît Hamon, directeur général de SINGA

85. Philippe Hardouin, ex-président d’En Commun

86. Cédric Herrou, responsable Emmaüs Roya

87. Albert Herszkowicz, porte-parole du RAAR

88. Clotilde Hesme, comédienne

89. Nancy Huston, écrivaine

90. Jonathan Israël, réalisateur

91. Kaori Ito, directrice TJP CDN Strasbourg-Grand-Est

92. Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement

93. Jok’Air, musicien

94. Pierre Joliot, biologiste, membre de l’Académie des sciences

95. Élisabeth Jonniaux, réalisatrice

96. Jean Jouzel, paléoclimatologue, co-lauréat du Prix Nobel de la paix 2007 avec le GIEC

97. Karim Kacel, chanteur

98. Sam Karmann, comédien, réalisateur

99. Issam Krimi, musicien, compositeur

100. Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France

101. Thomas Lacoste, acteur et réalisateur

102. Guillaume Lacroix, conseiller régional

103. Leslie Lagier, cinéaste

104. Hélène Langevin-Joliot, physicienne

105. Sébastien Laudenbach, cinéaste

106. Lionel Lecerf, co-président de l’Action catholique ouvrière

107. Messica Lee Fou, Espace Bernard-Marie Koltès Metz

108. Cyrille Legrix, metteur en scène, président du SNMS

109. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT

110. Arrigo Lessana, chirurgien du cœur, écrivain

111. Danièle Linhart, sociologue

112. Émilie Loizeau, chanteuse, musicienne

113. Christine Malard, directrice Théâtre Jean Lurçat Aubusson

114. Anna Marmiesse, scénariste et réalisatrice

115. Corinne Masiero, comédienne

116. Henry Masson, président de la Cimade

117. Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, coprésidente du GIEC 2015-2023

118. Joris Mathieu, metteur en scène, CDN Lyon

119. Nicolas Mathieu, écrivain

120. Murielle Mayette-Holtz, directrice CDN Nice Côte d’Azur

121. Dominique Meda, professeur d’université Paris-Dauphine

122. Guillaume Meurice, humoriste

123. Perrine Michel, réalisatrice

124. Jean-Pierre Mignard, avocat

125. Maria-Carmela Mini, directrice de Latitudes contemporaines

126. Sandrine Mini, directrice TMS scène nationale Archipel de Thau

127. Dominik Moll, réalisateur

128. Gérard Mordillat, écrivain et cinéastes

129. François Morel, acteur, humoriste

130. Arthur Nauzyciel, acteur et metteur en scène

131. Maëlle Nizan, présidente de la FAGE

132. Gérard Noiriel, directeur d’études à l’EHESS

133. Bridget O’Driscoll, réalisatrice

134. Erik Orsenna, écrivain

135. Céline Pauthe, metteuse en scène, CDN Besançon Franche-Comté

136. Antoine Pelissolo, professeur de psychiatrie

137. Willy Pelletier, collectif Coudes à Coudes

138. Patrick Pelloux, urgentiste

139. Aude Pépin, actrice, scénariste, réalisatrice

140. Gilles Perret, réalisateur

141. Ella Perrier, directrice adjointe CDN Nice Côte d’Azur

142. Michelle Perrot, historienne, professeur émérite des universités

143. Ernest Pignon-Ernest, plasticien

144. Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart

145. Maëlle Poésy, metteuse en scène, directrice CDN Dijon Bourgogne

146. Francesca Poloniato, directrice ZEF Marseille

147. Claude Ponti, illustrateur et dessinateur jeunesse

148. Alexia Portal, cinéaste

149. Alain Prochiantz, professeur émérite au Collège de France

150. Olivier Rabourdin, acteur

151. Robin Renucci, acteur et réalisateur

152. Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature

153. Jean-Michel Ribes, dramaturge

154. Chantal Richard, réalisatrice

155. Cécile Rilhac, députée

156. Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre

157. Sébastian Roché, sociologue

158. Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France

159. Élisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste

160. Michel Rousseau, coprésident de Tous Migrants

161. Fabien Roussel, député

162. Olivier Saccomano, codirecteur Théâtre 13 Vents Montpellier

163. Jérôme Saddier, président d’ESS France

164. Ludivine Sagnier, actrice

165. Latifa Saïd, cinéaste

166. Marcela Saïd, cinéaste

167. Benjamin Saint-Huile, député

168. Thomas Salvador, réalisateur

169. Lydie Salvayre, écrivaine

170. François Sauterey, coprésident du MRAP

171. Sylvie Sema Glissant, auteur, artiste plasticienne

172. Pierre Serna, historien

173. Gauvain Sers, chanteur

174. Caroline Simpson Smith, directrice Théâtre Sénart

175. Bruno Solo, comédien

176. Dominique Sopo, président de SOS Racisme

177. Benjamin Stora, historien

178. Antoine Sueur, président d’Emmaüs France

179. Benoît Teste, secrétaire général de la FSU

180. Caroline Thibaut, artiste, directrice CDN Montluçon

181. Samuel Thomas, président de la fédération des Maisons des potes

182. Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif

183. Marine Tondelier, conseillère régionale

184. Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits

185. Chloé Tournier, directrice La Garance-Cavaillon

186. Camille Trouvé, metteuse en scène, codirectrice CDN Normandie-Rouen

187. Marion Truchaud, réalisatrice

188. Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile

189. Alice Vaude, secrétaire nationale de l’Organisation de Solidarité Trans

190. Marie-Pierre Vieu, co-présidente de la Fondation Copernic

191. Jean Vigreux, historien

192. Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields

193. Claude Viterbo, mathématicien

194. François Vitrani, président de l’Institut du Tout-monde

195. Raphaël Vulliez, collectif Jamais Sans Toit

196. Uli Wittmann, écrivain

197. Serge Wolikow, historien

198. Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac

199. Alice Zeniter, écrivaine

200. Rebecca Zlotowski, réalisatrice

201. Ruth Zylberman, écrivaine et réalisatrice

 

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republique

8 Janvier 2024, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

201 personnalités appellent à marcher

contre la loi immigration

L’Humanité et Mediapart publient une tribune de personnalités de tous bords - de Sophie Binet à Jacques Toubon, en passant par Josiane Balasko, Fabien Roussel ou encore Marina Foïs -, appelant à manifester le 21 janvier pour exiger la non-promulgation de la loi immigration.

 

Des manifestants à Rennes, suite au vote de la loi immigration, le 20 décembre 2023.
AFP/Sébastien Salom-Gomis

Il serait faux de dire qu’Emmanuel Macron ne coalise pas. Seulement, le chef de l’État agrège contre lui, ses choix politiques et ses compromissions avec une droite qui n’a plus de républicaine que le nom et une extrême droite revendiquant sa « victoire idéologique ».

Preuve en est avec l’appel à manifester, le 21 janvier prochain, contre sa récente loi immigration, que l’Humanité copublie avec le site d’informations Mediapart. Au total, ce sont plus de 200 personnalités qui entrent ainsi en résistance devant ce « tournant dangereux de notre République » et un texte rédigé « sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale » ».

Un « appel historique », selon le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, signataire du texte, puisqu’il rassemble amplement, au-delà des frontières de la gauche. Ce front du rejet unit du coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard à l’ancien ministre de Jacques Chirac et ex-défenseur des droits, Jacques Toubon, en passant par Marine Tondelier (Les Écologistes), Olivier Faure (PS), Benjamin Saint-Huile (Liot) ainsi que la députée apparentée Renaissance, Cécile Rilhac.

Mais il s’étend aussi en dehors des sphères politiques partisanes avec les représentants des principales centrales syndicales, dont Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT), des responsables associatifs comme Dominique Sopo (SOS Racisme), Henri Masson (Cimade) et Véronique Devise (Secours Catholique), des artistes (Josiane Balasko, Nicolas Mathieu, Marina Foïs…), des universitaires et intellectuels émérites (Valérie Masson-Delmotte, Cédric Villani, Pierre Rosanvallon…), et même des personnalités des trois grandes religions monothéistes.

« Si on veut mener le combat prioritaire des valeurs, contre l’extrême droite, il faut un large rassemblement, dépassant les différences politiques et d’engagement. Nous condamnons cette loi parce qu’elle porte atteinte à beaucoup de fondamentaux de notre République et de notre devise », rappelle Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme.

L’initiative, née au lendemain du vote de la loi immigration à l’Assemblée nationale le 19 décembre, aboutit autour d’un objectif : rassembler un maximum de personnes dans les rues pour demander à Emmanuel Macron la non-promulgation du texte. « Le président de la République a tout fait pour que cette loi soit « adoptée » avant les fêtes de fin d’année pour qu’on n’en parle plus, explique Fabien Roussel. Mais beaucoup de gens m’ont interpellé pour savoir comment nous allions réagir contre cette loi votée par le RN et qui n’apporte pas les réponses aux grands enjeux liés à l’immigration. »

« C’est un moment de clarification : cette loi est un révélateur, une frontière claire entre celles et ceux prêts à basculer et renier le programme du Conseil national de la Résistance jusqu’à reprendre les thèses de l’extrême droite, et les autres », estime la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.

Fin de l’universalité des droits, introduction de la préférence nationale, remise en cause du droit du sol, restriction de l’accès au séjour… La députée de l’aile gauche de la Macronie Cécile Rilhac a tranché : « Ce texte grandement issu du Sénat est allé trop loin. J’ai beaucoup réfléchi et je voulais être en cohérence avec moi-même (en signant la tribune – NDLR). Il me paraissait important qu’au sein de la majorité à laquelle je suis toujours attachée, des gens continuent à dire que la loi n’est pas celle du gouvernement pour laquelle nous voulions légiférer. »

« Sous une apparence banale, ce texte me paraît, pour l’une des premières fois, mettre en cause des principes importants, des libertés et des droits sociaux dont tout le monde doit pouvoir jouir sur notre territoire, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Savoir si nous allons installer un système de préférence nationale me paraît valoir une prise de position », justifie Jacques Toubon.

« Il faut que nous soyons nombreux le 21 pour faire en sorte de protéger les potentielles victimes de ce texte », espère Marine Tondelier. Il s’agit là d’un enjeu important « pour remettre des points de repères dans le débat public face à l’obsession ethnicisante d’une partie du monde politique », selon Dominique Sopo, président de SOS Racisme. D’où le mot d’ordre de la manifestation du 21 janvier : « Marchons pour la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ».

 

 

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En 2024, on s'organise ✊

7 Janvier 2024, 10:56am

Publié par PCF Villepinte

PUBLIÉ LE 5 JAN. 2024

Les vœux de Sophie Binet,

Secrétaire générale de la CGT, pour la nouvelle année 2024.

 

En 2023, la mobilisation contre la réforme des retraites a ramené le syndicalisme à sa place légitime, redonnant la voix aux travailleurs

Si Macron a imposé sa réforme par la force, ignorant le parlement, la rue et l'opinion, son mandat est maintenant entaché d’une grave faute politique et démocratique.

Pour détourner l’attention des questions sociales, il suit désormais l’agenda de l’extrême droite.

Cette tendance s’observe à l’échelle de la planète où les conflits armés se multiplient, les budgets militaires explosent. Aussi, la CGT tient à exprimer sa solidarité avec les peuples ukrainiens et Palestiniens actuellement sous les bombes.

Nous ne laisserons pas faire.

Les mots liberté, égalité et fraternité ne sont pas là pour décorer nos mairies.

La loi sur l’immigration rompt avec les principes républicains, instaurant la préférence nationale et remettant en cause le droit du sol, stigmatisant les étrangers et occultant leur contribution essentielle.

Les héros de la première ligne pendant la pandémie sont maintenant présentés comme des délinquants, une injustice que la CGT refuse d’accepter. La CGT combattra toujours le racisme et l’antisémitisme.

L’année 2024 sera donc celle de la résistance contre l’extrême droite et le pouvoir de l’argent. 

Tout en polluant le plus, les plus riches bloquent toute transformation environnementale pour préserver leurs privilèges.

Ouvrir de nouvelles perspectives en s’organisant

Alors que cette année, le programme national de la résistance fête ses 80 ans, la CGT encourage à s’organiser pour répondre au défi environnemental et construire une société plus juste.

Des perspectives qui appellent à s’organiser avec la CGT pour reprendre le contrôle sur le travail et les conditions de vie.

D’Eurotunnel à Onet en passant par Grand Frais, Vertbaudet, ST Microelectronics, la grand hôtel du Carlton…Ces luttes ont permis de gagner des augmentations de salaires mais aussi et surtout de gagner la dignité et la solidarité sur nos lieux de travail.

« Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes » dit la chanson. En 2024, soufflons nous-mêmes notre forge, soyons tout.

En 2024, la CGT souhaite une année de paix, de justice, de solidarité et de lutte pour transformer le travail et atteindre un monde plus juste.

 

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Révolte de la conscience

3 Janvier 2024, 12:46pm

Publié par PCF Villepinte

Nous publions cette “Lettre à M. Emmanuel Macron, président de la République française”, pétition ayant déjà recueilli 100 premiers signataires. 

Monsieur le président, 

C’est avec un sentiment d’horreur et de révolte que nous assistons à la poursuite acharnée du massacre à Gaza. Suite à l’attaque du Hamas, l’Etat d’Israël se livre à une véritable entreprise d’extermination des Palestiniens, dans la bande de Gaza mais aussi dans plusieurs lieux de Cisjordanie. Déjà plus de 20 000 morts, dont 9 000 enfants! Des camps de réfugiés, des écoles de lONU, des hôpitaux bombardés Au prétexte de «traquer les terroristes», des journalistes, des poètes, des ingénieurs sont tués, parfois avec toute leur famille, lors d’attentats ciblés. C’est le peuple et l’élite de la société palestinienne que l’armée d’occupation israélienne cherche à décimer. 

Gaza, qui était déjà depuis des années un ghetto, une prison à ciel ouvert, est maintenant un camp de concentration dont les habitants sont promis à la mort, violente ou lente, par la faim et la soif provoquées par la privation délibérée d’eau et d’alimentation! 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous avons connu peu d’entreprises meurtrières telles que celle-ci. Il est sidérant de constater que des descendants des victimes du nazisme se comportent à leur tour aujourd’hui en génocidaires racistes pour qui les autres, les Palestiniens, ne sont que des «animaux» pour reprendre lexpression de plusieurs hauts responsables israéliens. Ils sont en train de détruire lhéritage spirituel et humaniste du peuple juif et entachent durablement son honneur. 

Qu’il soit juif ou arabe, – donc sémite, aussi -, ou de tout autre origine, aucun d’entre nous ne peut être soupçonné d’antisémitisme et nous n’acceptons pas le détournement de langage, qui pour dédouaner un régime colonial d’apartheid, assimile antisionisme et antisémitisme. En vertu de cette confusion organisée, beaucoup d’intellectuels et de pacifistes juifs, en Israël et dans le monde, peuvent être et sont parfois traités d’antisémites. 

Pour notre part, nous ne pouvons pas rester silencieux devant l’hypocrisie qui consiste à renvoyer dos à dos bourreaux et victimes. Oui nous pensons que Benjamin Netanyahu est un criminel de guerre et que son cas relève de la Cour Internationale de Justice! 

Nous pensons qu’un peuple opprimé a le droit de résister et de s’insurger, et ne partageons pas pour autant l’idéologie ni les méthodes du groupe Hamas dont la stratégie s’avère désastreuse pour la population de Gaza… Mais en matière de terrorisme, l’État d’Israël bat tous les records. Devant la disproportion des armes et du nombre des victimes, nul ne peut invoquer un quelconque droit à la vengeance. Nous sommes bien loin de l’antique loi du talion.  

Nul ne peut invoquer non plus le droit d’Israël à préserver sa sécurité. La «solution finale» que Netanyahu et son gouvernement sont en train de mettre en œuvre ne résoudra rien. Elle ne peut au contraire que nourrir la haine, la volonté de revanche et la violence. Cest son action qui pousse aujourdhui la majorité de la population palestinienne dans les bras du Hamas. 

Il n’y a pas d’avenir pour les juifs d’Israël, ni pour les Palestiniens, sans la cohabitation pacifique des uns avec les autres. 

Il n’y a pas d’avenir et pas de paix sans justice, sans reconnaissance des droits du peuple palestinien, sans respect des résolutions de l’ONU. 

En tant que président de la République française nous vous demandons d’user de toute votre autorité pour imposer un cessez-le-feu immédiat, l’organisation de secours d’urgence pour la population de Gaza, la reconstruction des maisons, des services publics de santé, d’éducation et la reprise du processus politique pour sortir enfin de ce conflit qui n’en finit pas et menace la paix du monde. 

Pour se joindre à cet appel, écrire à lemerlemoqueurJBC@gmail.com 

Les 100 premiers signataires : 

 

Pascal Acot (historien de l’écologie)  

Adonis (poète) 

Anas Alaili (poète, Palestine / France)  

Rabiha al Baidawhe (écrivain, traductrice et militante des droits humains) 

Maram al-Masri (poète)  

Francis Arzalier (historien)  

Anatole Atlas («aède troyen»

Claude Ber (poète) 

Henri Bertholet (ancien député) 

Julien Blaine (poète)  

Victor Blanc (poète et éditeur) 

Gilles Boitte (élu municipal, Sevran) 

Noura Bordes (Militante Union Juive Française pour la Paix) 

Jacques Bonnaffé (comédien)  

Éric Bottin (professeur de mathématique, retraité) 

Yves Boudier (poète, critique) 

Jean-Claude Bourdin (philosophe)  

Michel Cassir (poète)  

Claudia Christiansen (musicienne)  

Jean-Louis Cloët (écrivain) 

Francis Combes (poète et éditeur)  

Pierre Cours-Saliès (sociologue, professeur émérite) 

Jean-Claude Delanoue  

Franck Delorieux (directeur des Lettres françaises)  

Bernard Deschamps (ancien député)  

Catherine Destom (militante associative)   

Jean-Michel Devésa (professeur émérite et écrivain)  

Malick Diarra (auteur)  

Bruno Drweski (universitaire)  

Nicole Dumitriu Boitte (psychologue du travail) 

Baudouin Duqué (docteur en sciences, retraité) 

Jean-Noël Faure (retraité) 

Laurent Fourcaut (professeur émérite et poète)   

Jacques Fournier (ancien directeur d’une Maison de la poésie)   

Sophie Geoffroy Dechaume (musicienne)   

Marc Giai-Miniet, artiste peintre 

Sylvie Giai-Miniet, enseignante retraitée 

Sylvain Goldstein (militant anti-raciste et syndical)   

Alain Gorius (éditeur)  

Jennifer Grousselas (poète)  

Benjamin Guérin (poète)  

Frédérique Guétat -Liviani (poète et éditrice)  

Régine Guillemot 

Raymond Guggenheim (directeur territorial honoraire)  

Gérard Hallie (militant de la culture et de la paix) 

Soizic Hily  

Charles Hoareau (militant syndical et politique)  

Jean-Jacques Hocquard (président du fonds de dotation Armand Gatti)   

Aytekin Karaçoban (poète et traducteur)  

Léa Kishida (artiste plasticienne) 

Laurent Klajnbaum (militant culturel)  

Abdellatif Laâbi (poète)  

Philippe Laïk (cinéaste) 

Françoise Lagrafeuille 

Christophe Lamiot (poète)  

Jacques Lancier (essayiste)  

Patricia Latour (journaliste, autrice)  

Philippe Longeard (enseignant retraité) 

Michael Löwy (philosophe) 

Paul Antoine Luciani (ancien conseiller à l’Assemblée de Corse, ancien premier adjoint au maire d’Ajaccio) 

Anne-Lise Maclos-Longeard (enseignante retraitée)  

Éric Maclos (poète)  

Jeanne Marie (traductrice de poésie)  

Jean-Claude Martin (poète)  

Patrick Maurières (militant associatif)  

Olivier Mayer (militant culturel, ancien journaliste)  

Corinne Meier (auteur)  

Gérard Mordillat (romancier)  

Christian Moroy dit Kiko (poète)  

Gilles Munier (auteur)  

Marc Norguez (militant syndical) 

Daniel Orantin 

Marie-Hélène Paul 

Alexis Pelletier (poète)  

Élisabeth Pelloquin Maison Poésie Poitiers 

Charles Pennequin (poète)  

Philippe Pineau (bibliothécaire) 

Maïté Pinéro (journaliste, écrivaine) 

Francis Pornon (écrivain)  

Jean Portante (poète)  

Denis Pourawa (poète de Kanaky)  

Catherine Pouzenc (sculptrice) 

Isabelle Querlier (documentaliste) 

Yvon Quiniou (philosophe)  

Olivier Rubens  

Alain Ruscio (historien)  

Robert Séguéla (retraité SNCF, responsable de la librairie associative Livres en lutte)  

Shumona Sinha (écrivaine et romancière) 

François Sikirdji (musicien)  

Bernard Tabuteau 

Medina Jorge Torres (poète)  

André Ughetto (poète) 

Mario Urbanet (conteur, poète)  

Manuel Van Thienen (poète et traducteur)  

Yves Vargas (philosophe)  

Patrick Verschueren (homme de théâtre, directeur d’une maison de la poésie) 

Dominique Vidal (journaliste et historien)  

Bénédicte Vilgrain (éditrice, traductrice)  

Réha Yunluel (poète)  

 

 

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