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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Retraites. Emmanuel Macron tente de prendre tout le monde de vitesse

13 Septembre 2022, 16:13pm

Publié par PCF Villepinte

Faisant fi des objections des syndicats, le chef de l’État veut que la réforme des retraites entre en vigueur dès l’été 2023, quitte à mettre le feu au pays. Retrouvez ci-dessous nos réponses aux principales questions que soulève cette réforme.

L'Humanité Mardi 13 Septembre 2022

© Anne-Christine Poujoulat/AFP.

Budget, fin de vie, retraites : Emmanuel Macron veut donner l'image d'un président déterminé à aboutir rapidement sur des sujets qui clivent. Il tente de se poser à nouveau en réformateur, après un début de quinquennat marqué par la perte de la majorité absolue à l'Assemblée.

Le casseur de la fonction publique va s’attaquer aux retraites

Devant les journalistes de l'Association de la presse présidentielle lundi, le chef de l'État a assuré qu'il voulait agir dans un "esprit d'écoute" et de "compromis". Mais il a annoncé la couleur, il est prêt à l'épreuve de force si nécessaire. Et sur tous les sujets. Pour Marcon les choses sont simples," le pays n'a pas les moyens d'être bloqué" , les opposants sont des bloqueurs ou des gens qui "s'affranchissent du réel". Conséquence il n'écarte rien, pas même le recours à l'article 49-3 de la Constitution. 

Le rapport du COR, une aubaine

De son coté la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq, n'exclut pas que la réforme des retraites soit votée rapidement via le Projet de loi de financement de la sécurité sociale, affirmant que "visiblement on est dans un mur budgétaire. (...) Donc je crois qu'un jour il faudra prendre des décisions qui soient des décisions courageuses et collectives (...) Il faudra certainement travailler plus longtemps, je crois que c'est du bon sens et que ça, tout le monde le comprend", a-t-elle ajouté.

La vieille arnaque du « Travailler plus »

Le rapport annuel du Conseil d'orientation des retraites (COR), dont l'AFP a obtenu une copie lundi, prévoit que le système, excédentaire cette année, verra son solde se dégrader "sensiblement" dès 2023, et restera dans le rouge au moins jusqu'au milieu des années 2030.

Une aubaine pour l'exécutif et son calendrier. "Le système de retraite français n'est pas équilibré financièrement. Il est même structurellement en déficit", affirme ainsi le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un entretien au Point. Et d'en tirer cette conclusion: "Il faudra travailler plus longtemps à l'échelle d'une vie". "L'objectif est clair, les modalités devront être débattues", ajoute-t-il, laissant ouvertes "la question de l'âge ou de la durée de cotisation" et celle "du rythme de mise en oeuvre", avant "un échange avec les partenaires sociaux le 19 septembre" sur ce sujet explosif.

 


Retraites : vos questions, les réponses de la rédaction de l'Humanité

Qu'est-ce qui se cache derrière la stratégie gouvernementale ?

Faut-il reculer à 65 ans l’âge du départ à la retraite ?

Comment consolider le système des retraites ?

Peut-on abaisser à 60 ans l’âge de départ à la retraite ?

Quelle réforme progressiste faut-il engager ?


 

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« Nous voulons une France des salaires et du travail »

12 Septembre 2022, 08:01am

Publié par PCF Villepinte

PCF Pétitions, débats, meeting… derrière les polémiques, les militants du Parti communiste sont sur le pont contre la vie chère. Une mobilisation que Fabien Roussel appelle à amplifier.

Julia Hamlaoui L'Humanité

Publié le lundi 12 Septembre 2022

 

«Signez la pétition pour la taxe sur les superprofits et le retour de l’ISF!» Devant le stand du PCF de la Seine-Maritime, dimanche matin, les regards sont parfois encore ensommeillés mais les volontaires pour mettre à contribution les riches et les multinationales ne manquent pas.

 «Cette proposition parle à tout le monde, c’est ultrarassembleur et ça nous permet de montrer que le problème, ce n’est pas ceux qui profiteraient des aides sociales, mais ceux qui engrangent les dividendes», se réjouit Valentin, militant venu de Sotteville-lès-Rouen. Une mobilisation qui a trouvé de l’écho sur la Scène Angela Davis, samedi. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, en a fait un des mots d’ordre de son meeting.

 «En cette rentrée 2022, nous disons aux profiteurs de crise: fini labondance des profits et des dividendes, fini les trains de vie en yacht et jet, nous réclamons l’égalité, la solidarité, la justice sociale et fiscale !» a-t-il lancé. Face à un CAC 40 dont les bénéfices sont «passés de 97 milliards à 174 milliards», les mettre à «la diète» et leur «reprendre le pouvoir» est «le sujet»: «Ne perdons pas de temps à gauche à disserter sur les barbecues», glisse le député du Nord.

Passes d’armes et mises au point

Dans les stands, les pétitions pour la justice fiscale côtoient celles pour l’augmentation des salaires et l’emploi. Et c’est l’autre question qui a occupé le week-end des communistes. «Nous nous battons pour une France des salaires et du travail. Éradiquons le chômage et la pauvreté!» a scandé l’ex-candidat du PCF lors de son meeting.

Mais c’est une phrase, prononcée la veille lors d’un traditionnel déjeuner de presse, qui a enflammé Twitter. «La gauche doit défendre le travail et ne pas être la gauche des allocations et des minima sociaux», a lâché Fabien Roussel, expliquant partager les préoccupations de François Ruffin sur la façon dont la gauche parle du travail et s’adresse à certaines des catégories populaires.

L’intéressé n’a pas goûté l’expression: «Opposer la France qui bosse à la France des allocs, ce nest pas le combat de la gauche, ce ne sont pas mes mots», a twitté le député FI. «Ce vocabulaire nest pas le mien, ni le nôtre», avait posté plus tôt son collègue Alexis Corbière. Dans la foulée, Fabien Roussel a multiplié les mises au point: «Je ne veux pas supprimer le RSA, je veux une société où il nexisterait plus parce que le travail et le salaire lauraient remplacé», a-t-il précisé, dimanche, devant une partie des 3000 nouveaux adhérents recensés par le PCF durant la campagne présidentielle.

Le parlementaire du Nord avait aussi profité du débat entre formations de la Nupes à l’Agora de l’Humanité, samedi, pour expliquer sa position. «Je dois dire que je préfère tes discours à tes interviews», lui a alors répondu Julien Bayou, d’EELV, se disant «en plein accord, à cela près quon doit pouvoir se libérer du travail, quand il est contraint».

En pleine crise énergétique, l’envolée des factures et la stratégie d’approvisionnement se sont aussi invitées au premier plan. «Il faut arrêter de nous prendre pour des pigeons. Elle a bon dos, la crise! Linflation est le fruit de la spéculation!» a lancé Fabien Roussel pendant son meeting. Quelques heures plus tôt, c’est avec Gabriel Attal que le communiste croisait le fer sur la question au Forum social.

Au ministre qui juge le «marché européen» indispensable «sinon les Français s’éclaireront à la bougie», tout en promettant de le réformer, le député du Nord, pour défendre le retour à une maîtrise publique, réplique par un jeu de mots inspiré de l’actualité: «LArenh (le dispositif qui permet aux fournisseurs de s’approvisionner auprès d’EDF à prix régulés avant de revendre aux prix du marché – NDLR), pas d’Angleterre, doit mourir!»

Le 29 septembre dans toutes les têtes

Face à ce gouvernement et à sa majorité relative, tout dépendra de la mobilisation, insiste-t-on dans les rangs communistes. «Cette rentrée doit avoir un caractère exceptionnel. Cest pourquoi je vous propose de faire événement lors des journées de mobilisations» des 22 et 29 septembre, a invité Fabien Roussel en conclusion de son discours, samedi.

À ses yeux, «cest dans laction que la gauche trouvera aussi les ressources pour rassembler enfin une majorité de Français». Et il y a urgence. «Linflation est affolante, il va falloir faire entendre la colère; des gens qui travaillent vont être plongés dans la misère», s’indigne Tristan, un jeune militant de 21 ans venu de Poitiers pour sa première Fête. À ses côtés, Eloïse voit l’unité de la gauche comme une «nécessité» pour y parvenir. Mais la jeune femme, si elle a «retrouvé ce week-end un peu despoir», attend encore de la Nupes qu’elle fasse ses preuves. À bien des égards, les semaines à venir s’annoncent décisives.

 

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Au fil des allées de ce « lieu idéal »

12 Septembre 2022, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

Sans frontières Les averses n’ont pas douché l’enthousiasme des visiteurs. Jeunes plongés dans le grand bain de la fraternité, militants de la liberté au Village du monde... la Fête reste un irremplaçable carrefour des rencontres.

L'Humanité Rosa Moussaoui Lahcene ABIB

Publié le Lundi 12 Septembre 2022

D’averses en arcs-en-ciel, le soleil a bien fini par percer, dimanche: la cité de toile émergeait du brouillard et, au fil des vastes allées, la boue laissait place à la terre battue. Mais dans l’alchimie de la Fête, la météorologie compte peu: lumière ou grisaille, il y avait la même joie de se retrouver, de débattre ou de danser, le même plaisir à être ensemble et à donner de la voix, la même quiétude, et cette inestimable et rare attention des uns aux autres.

Sur la Base 217, dans ses nouveaux quartiers de l’Essonne, loin de La Courneuve, la plus grande fête politique d’Europe s’est faite plus champêtre: son public a suivi; les plus jeunes, les novices découvrent avec plaisir une façon d’être ensemble, un carrefour de rencontres auquel ils ne sattendaient pas.

Victor, 21 ans, projectionniste à Paris, vient pour la première fois; il se dit «agréablement surpris». «Ce qui me plaît beaucoup, cest l’éclectisme. Si on vient juste assister à des concerts, écouter des musiciens, on peut trouver son bonheur, mais si on est plus intéressé par la politique, entre les stands et les grands débats, on a lembarras du choix, sourit-il.  C’est le lieu idéal pour faire la fête, débattre, échanger. Les gens sont extrêmement sympathiques, toutes les générations sont représentées, je ne m’attendais pas à ça.»

Cette  génération-là ne goûte guère de la politique telle que trop souvent elle se pratique, les petites phrases, les disputes stériles ou les éclats de voix inutiles. Tout au long de la Fête, d’un espace à l’autre, les débats ont fait salle comble, tous empreints de la soif d’apprendre et de confronter des idées, de faire front commun dans le combat social et de dégager des alternatives émancipatrices dans le respect de la singularité de chacun, de chaque courant politique.

L’exigence d’unité est bien la marque de fabrique de ce peuple de gauche bigarré, combatif, debout: elle irriguait de bout en bout ce rendez-vous; elle porte cet élan politique qui se cherche, après les échéances électorales du printemps marquées par la reconduction sans gloire dun pouvoir décidé à démanteler tous les droits collectifs et l’envolée d’une extrême droite mue par des idées de haine, de régression, de division.

«Agis dans ton lieu, pense avec le monde »

Ce peuple-là se joue des frontières… Dans cette fête pleinement redéployée, après la pandémie de Covid et l’édition 2021 au format réduit, un visage était partout placardé, dans l’absence: celui de lavocat franco-palestinien Salah Hamouri, défenseur des droits humains, arbitrairement détenu depuis cinq mois dans les geôles israéliennes.

Dans les travées du Village du monde qu’il arpente d’habitude chaque année, ils étaient nombreux à donner de la voix pour exiger sa libération, pour faire valoir les droits du peuple palestinien opprimé par un système d’apartheid: affiches, pétitions, déambulation. Là encore, le stand de lassociation France-Kurdistan dédiait trois jours de concert à la jeune chanteuse kurde Nûdem Durak, injustement condamnée à dix-neuf années de prison par le régime de Receip Tayyip Erdogan.

Sous les drapeaux de la République du Rif, Saïd Kaddouri a échappé de peu au même sort: opposant à la monarchie marocaine, figure de la contestation sociale à Nador, il est aujourdhui en France, dans lattente du traitement de sa demande dasile. «Je suis plus utile ici que derrière les barreaux, même si les miens me manquent, souffle-t-il.  Cette fête est une incroyable occasion de faire connaître nos luttes, les visages et les histoires de nos camarades emprisonnés pour avoir demandé pour tous une vie digne.»

Dans l’espace débats du Village du monde, une tribune féminine règle son compte au président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, à la veille d’un scrutin crucial. Une militante du Mouvement des sans-terre énumère tous les reculs sociaux qu’il a entérinés: «Violence, famille, patrie, voilà son slogan !» accuse sa camarade du Parti des travailleurs en évoquant sa responsabilité dans la libération de la parole raciste, dans la recrudescence des violence policières et des violences faites aux femmes et, dans sa voix, c’est tout le fracas de la vague féministe déferlant sur l’Amérique latine, du Mexique à l’Argentine, que l’on entend.

Dans cette fête en rhizome riche d’une effervescente intelligence collective, on repense à ces mots d’Édouard Glissant: «Agis dans ton lieu, pense avec le monde.» Une partition politique, quand elle est affaire d’émancipation, se joue des frontières et se nourrit des combats d’ailleurs et d’antan.

La Scène Angela Davis résonnait, ce 11 septembre, du Canto general, cette cantate du musicien grec Mikis Theodorakis, décédé l’an dernier, éponyme du recueil du poète chilien Pablo Neruda dont elle emprunte les vers, créée en 1974 à La Courneuve. Comme un appel à ne jamais mettre le genou à terre, même dans les batailles un temps perdues. Et à emprunter, toujours, le chemin de l’union.

 

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La journée internationale de la Paix 2022

11 Septembre 2022, 07:00am

Publié par PCF Villepinte

 

 

La journée internationale de la Paix 2022 revêt une importance particulièrement grande compte tenu de la situation internationale (menace d’utilisation des armes nucléaires, guerre en Ukraine et ailleurs, l’augmentation généralisée des dépenses militaires, affirmation par le gouvernement actuel d'imposer une économie de guerre...)


Pour favoriser l’éclosion d’un maximum d’initiatives, le Mouvement de la Paix a pris l’initiative d’imprimer 50.000 flyers A5 recto-verso comportant l’Appel du collectif national des marches pour la paix et des affiches qu’il est possible d’apposer sur les panneaux associatifs ou dans des locaux, des immeubles etc.

 

 

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En direct de la Fête de l'Humanité

10 Septembre 2022, 06:43am

Publié par PCF Villepinte

 

Une nuit de fête... et ça continue

L'ESSENTIEL

Rendez-vous politique de toute la gauche, point de convergence des luttes socialescarrefour multiculturel, le premier jour de la Fête de l'Humanité a tenu toutes ses promesses.

Retrouvez ici en vidéo le débat "Fâchés pas fachos ? Ou vote d’adhésion aux idées du RN ?", avec Pierre Wadlow, docteur en sciences politiques, Bruno Nottin, responsable du PCF, François Ruffin, député Nupes/FI, Louise Gaxie, de la fondation Gabriel Peri, Violaine Girard, sociologue et Marine Tondelier, élue Europe Écologie Les Verts.

Retrouvez ici en vidéo le débat "Les Youtubeurs, nouveaux messagers de l’éducation populaire ?", avec Benjamin Patinaud de la chaîne Bolchegeek et Ludo d’Osons Causer. Et cette belle nouvelle qu'ils ont annoncé : ils vont chacun réalisé chaque mois une chronique vidéo pour l'Humanité, Bolchegeek dès le 18 septembre, et Osons causer dès le 2 octobre.

Retrouvez aussi l'inauguration de la Fête en vidéo et le discours de Fabien Gay, directeur de l'Humanité.

ET DEMAIN ?

Des débats à suivre en direct sur Humanité.fr

11 heures : les entretiens de la Rédaction avec Jean-Luc Mélenchon,

15 heures : le face à face Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et Roland Lescure, ministre chargé de l’industrie

16 heures : « La gauche est-elle prête à concquérir le pouvoir ? » avec Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, Olivier Faure, premier secrétaire du PS et Mathilde Panot, présidente du groupe des députés FI.

Les moments forts

Les concerts de Sexion d'Assaut, Ziak, Danakil, Sniper, Selah Sue et bien d'autres !

Le meeting politique sur la Grande scène Angela Davis

La soirée climat à l'Agora

Le nouveau spectacle décapant de Guillaume Meurice, où il incarne un candidat à la présidentielle 2027.

Les débats sur l'Ukraine et la toute prochaine présidentielle au Brésil.

La remise du prix Bulles d'Humanité

Et toutes les rencontres, anecdotes et coulisses racontées par nos journalistes !

Retrouvez ici tout au long de ce week-end des 9, 10 et 11 septembre toute l'actualité de la Fête de l'Humanité.

 

 

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29 septembre

10 Septembre 2022, 06:31am

Publié par PCF Villepinte

 

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Loi pouvoir d'achat : l'alternative CGT

10 Septembre 2022, 06:28am

Publié par PCF Villepinte

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UNE FÊTE DE L’HUMANITE, EN GRAND !

8 Septembre 2022, 06:40am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 07/09/2022 par PCF

Après plusieurs décennies passées en Seine-Saint-Denis, cet évènement musical, politique majeur pose ses valises sur l’ancienne base aérienne 2017, au Plessis Pâté dans l’Essonne les 9, 10 et 11 septembre.

Une nouvelle ère s’ouvre.

Le temps de la rentrée est venu, et elle s’annonce chargée.

Les militants et élus communistes sont fières et heureux de vous y accueillir, de contribuer à la réussite collective de cet évènement hors norme.

Le temps de se retrouver après une année électorale très riche, le renforcement des parlementaires de gauche qui ont bataillé pour défendre non concitoyens, avec la NUPES, mais aussi la richesse des 4 groupes parlementaires dont le groupe communiste. Plusieurs rencontres débats sont programmés notamment dans l’espace Essonne dont celui du samedi 10 septembre à 14h « quelle suite de la NUPES en Essonne ? ». D’ores et déjà, plus de 140 responsables politiques, maires, députés, élus régionaux et départementaux, des élus locaux de gauche et écologistes ont annoncé leurs présences.

La Fête de l’Humanité sera grande à l’image de ce que nous entendons autour de nous, l’accélération de la diffusion du bon de soutien qui va être largement dépassée par rapport à 2019.

Une belle occasion pour aller à la rencontre durant ces 3 jours de milliers d’essonniens pour leurs proposer de s’organiser, de prendre part aux débats, aux mobilisations qui se préparent, d’adhérer au parti communiste.

Très belle Fête à toutes et tous !

Amadou Démé

secrétaire départemental de l’Essonne

 

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« Pour que jeunesse se fasse », un livre pour mener « le combat qui s’annonce »

8 Septembre 2022, 06:36am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 07/09/2022 par PCF

Le Secrétaire général du MJCF, Léon Deffontaines sort en cette rentrée son premier ouvrage. Un ouvrage utile pour comprendre et débattre des conséquences du capitalisme sur la jeunesse. 

Parole à la jeunesse

Léon Deffontaines ne parle pas seul dans ce livre. La parole est en effet donnée à des dizaines de jeunes rencontrés tout au long de son mandat de secrétaire général. 

L’ouvrage s’ouvre sur 3 portraits de 3 jeunes dont les parcours ont été frappés de plein fouet par la précarité engendrée par le capitalisme : Sarah, étudiante en droit dont les rêves de devenir avocate se sont heurtés à la difficulté à combiner étude et travail ; Maxime, menuisier en Picardie, enchaînant les emplois précaires ; ou encore Thomas, étudiant lillois victime de Parcoursup. 

L’ouverture du livre sur de tels témoignages démontre l’ambition de Léon Deffontaines : « À travers ces trois portraits, je veux raconter l’histoire de cette jeunesse d’aujourd’hui pleine d’envies, qui aspire au changement, mais qui est bloquée par une organisation de la société incapable de voir plus loin que la rentabilité immédiate, et qui sacrifie l’avenir des jeunes sur l’autel du profit. »

Une analyse des problématiques de la jeunesse…

À travers ces portraits, Léon Deffontaines s’attèle à démonter méthodiquement les rouages d’un système incapable de répondre aux aspirations des jeunes. Le système éducatif, « inégalitaire, qui favorise les enfants des milieux les plus aisés », est analysé sous l’angle de la crise sanitaire et des récentes réformes mises en place par Emmanuel Macron : sélection, orientation genrée, classes surchargées… rien n’est oublié.

Il en est de même pour les problématiques du travail, qui « met en concurrence les générations » selon l’auteur, et dans lequel les jeunes sont dans les situations les plus précaires. L’auteur décrypte aussi les mécanismes du « Contrat d’engagement jeune », tout récemment mis en place par le gouvernement. 

L’analyse ne se résume pas aux questions d’emploi et d’éducation. Le logement, les transports, l’accès à la culture et au sport sont autant de sujets faisant eux aussi l’objet d’un décryptage. 

… et des solutions !

L’ouvrage ne se contente bien sûr pas de lister les difficultés rencontrées par les jeunes aujourd’hui. Comme le dit Léon Deffontaines:  «Ce livre se veut être un plan de bataille [] Je veux montrer que nous pouvons transformer radicalement la société et la vie des jeunes, en partant de leurs préoccupations, et en gagnant des combats dès maintenant. »

Des revendications concrètes sont mises en avant, certaines à conquérir dès demain, comme l’ouverture de nouvelles places à l’université, la suppression de Parcoursup, la création de chèques cultures ou l’augmentation du Smic, d’autres montrant l’ampleur du combat qui attend le Mouvement jeunes communistes de France et plus largement les communistes.

Ainsi, de la création d’un grand service public de l’orientation à la généralisation du CDI en passant par des prérecrutements dans les secteurs clés de l’économie, le livre démontre la nécessité d’un renversement radical du capitalisme.

Pas de sujets tabous 

Au-delà de ces questions, Léon Deffontaines n’hésite pas à aborder des sujets qui font débat à gauche afin d’alimenter la discussion. Sur des questions comme l’énergie, qui valent aux communistes de se démarquer franchement à gauche, Léon Deffontaines assume, critiquant « les libéraux qui veulent céder au marché notre énergie », mais aussi « certains écologistes qui veulent nous contraindre à la “sobriété” à cause de leur refus du nucléaire ». 

Originaux aussi sont les propos sur l’accès au sport et à la diffusion des grands évènements sportifs. Alors qu’il existe un débat à gauche sur le boycott de la coupe du monde de football au Qatar ou l’organisation des JO à Paris en 2024, Léon Deffontaines plaide pour ne pas « opposer sport amateur et professionnel ».

Un appel à l’engagement 

Comme pour rappeler sa volonté de faire avancer toute la gauche, le livre se conclut par une « Lettre à un jeune de ma génération » appelant la jeunesse à s’engager pour conquérir de nouveaux droits et pour en finir avec le capitalisme : “Engageons-nous ensemble dans une organisation à l’image de la jeunesse. Le Mouvement jeunes communistes de France est l’organisation la plus à même de répondre à cette exigence. »

Léo Garcia

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Exemplaires à prix militants disponibles auprès du MJCF

mouvementjeunescommunistes@gmail.com

 

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Renationalisation d’EDF ? Mon œil !

8 Septembre 2022, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

Le gouvernement annonce sa volonté de reprendre à 100 % le capital d’EDF pour soi-disant « aider » l’entreprise à faire face à ses investissements futurs dans le nucléaire et les énergies renouvelables.

Cette opération, qui s’apparente plutôt à une recapitalisation, ne s’accompagnera pas d’un changement de statut de l’entreprise puisqu’elle sera toujours une SA et ne retrouvera donc pas son statut précédent, celui d’établissement public (EPIC). Ce qui laisse les mains libres au gouvernement d’ouvrir à nouveau le capital de l’entreprise si la situation financière d’EDF s’améliore…

L’endettement du groupe EDF semble servir de prétexte pour faire exploser le modèle énergétique français sur lequel EDF s’est construit et qui a fait ses preuves en termes de performance industrielle grâce à sa conception intégrée, de la production, du transport, de la distribution et de la commercialisation.

Gardons à l’esprit que derrière cette prétendue « renationalisation », perdure l’attitude de la Commission européenne qui reste marquée par son obsession à mettre fin aux monopoles publics et par sa volonté d’affaiblir la position dominante d’EDF dans la production d’électricité en France dans le cadre de l’ouverture du marché de l’électricité. Elle garde cette volonté de remettre sur les rails son projet de restructuration d’ampleur du groupe EDF en faisant éclater le modèle intégré. Le groupe EDF serait alors découpé en entités indépendantes, en multiples filiales pour être offertes au marché et à la bourse. Privatiser les réseaux de transports d’électricité mettrait tout simplement fin à l’égalité de traitement, à la solidarité nationale par une remise en cause de la péréquation tarifaire. On est loin d’une nationalisation !

Ne soyons pas dupes ! La présidence française du Conseil de l’Union européenne par E. Macron n’a pas été l’occasion de remettre en cause le système énergétique européen, toujours basé sur la concurrence et les prix de marché fluctuant en raison de la spéculation, qui fait que nous perdons la maitrise des prix. L’État actionnaire à 24 % du groupe Engie ne s’est pas non plus opposé à la stratégie purement financière de vente à la découpe de pans entiers d’activités du groupe gazier historique dont la toute dernière est celle de la cession des activités de service d’Equans à Bouygues fragilisant l’entreprise au point de la rendre opéable. Oui, il y a le discours, les mots, puis il y a les actes !

Pour le Parti communiste, nous visons beaucoup plus que la seule nationalisation. Nous voulons une véritable maitrise de l’énergie dans son ensemble. C’est pourquoi nous proposons la création d’un pôle public. Tous les acteurs industriels de ce secteur seraient contraints à mettre en œuvre des critères de gestion allant dans le sens du service public, de l’intérêt général, qui répondraient aux défis environnementaux, des critères favorisant l’enclenchement d’un processus de coopérations industrielles et d’harmonisation sociale qui se substituerait à la concurrence économique et au dumping social. Il s’agirait de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique dans un consortium d’entreprises (recherche, production et transport-distribution, services énergétiques…).

Le concept de pôle public doit permettre l’appropriation sociale grâce à de nouvelles nationalisations. Cela exige de créer les conditions d’un nouveau type de service public qui ne soit pas la seule propriété de l’État soumis aux exigences des marchés financiers, mais une propriété collective. Un vrai service public démocratisé, qui associe, dans la décision et la gestion, les salariés, les usagers, les collectivités locales.

Valérie Gonçalvès

membre du CN

en charge des questions énergétiques

 

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