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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Marchons pour la paix et le désarmement le 14 octobre 2018

11 Octobre 2018, 18:33pm

Publié par PCF Villepinte

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Projet de loi de financement de la SECURITE SOCIALE 2019

10 Octobre 2018, 12:44pm

Publié par PCF Villepinte

Un mensonge d’Etat qui cache un assèchement programmé des ressources de la Sécurité sociale

Encore une fois, le gouvernement manie le mensonge avec dextérité et impudeur pour camoufler son objectif de casse de notre système de protection sociale solidaire et universel.

Après le plan « ma santé 2022 », véritable changement de paradigme en matière de système de santé public qui marginalise l’hôpital public et en attendant le projet sur les retraites, le dossier de presse du prochain PLFSS du gouvernement manipule concepts et chiffres, pour avancer, masqué sur des objectifs financiers très élevés.

Dans le même élan, le document annonce triomphalement la fin du déficit du régime général pour l’année 2019, et sa volonté de poursuivre la baisse des dépenses publiques et sociales, ceci expliquant cela !

Le gouvernement fixe royalement un Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) à 2,5%, soit +0,3% que prévu, alors qu’il faudrait au minimum 4,5% pour financer les dépenses de santé qui progressent naturellement sous l’effet du vieillissement et du progrès technique :  c’est donc une nouvelle ponction, sans plus d’alibi du fameux »Trou », que le gouvernement entérine avec 3, 8 milliards d’économies supplémentaires sur les dépenses de santé en 2019 !

Aves l’effet de l’inflation cumulé, cet ONDAM sera en réalité le pire de la dernière décennie, et des dépenses qui n’évolueront que de 1,9% !

Baisse de remboursements, remise en cause de prestations universelles comme des droits à la retraite, fermetures de maternités et étranglement financier des hôpitaux publics et des EHPAD, voilà ce que représente en vérité les ONDAM votés ces dernières décennies par les Parlements successifs : organiser méthodiquement la baisse des dépenses financées par la Sécurité sociale, pour baisser d’une manière constante le coût du travail, pour satisfaire sans vergogne la course au profit financier des entreprises ! Le gouvernement prévoit  ainsi pour 2019 de transformer le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et diverses taxes en exonérations de cotisations patronales permanentes, soient 20 milliards d’euros disponibles immédiatement ! Celles-ci pourraient en outre ne pas être compensées entièrement, sous couvert d’une fusion des deux lois de financement…

Quant à la baisse des cotisations des salarié-e-s, au nom du pouvoir d’achat, sensée  être compensée par la honteuse augmentation de la CSG de 2018, reste un leurre et surtout pour les retraité.e.s qui la supportent entièrement : une perte de pouvoir d’achat insupportable inscrite dans la durée !

Le comble est atteint avec  l’objectif macroniste de « zéro reste à charge » pour l’optique, le dentaire et l’appareillage, qui n’est que la voie royale ouverte au monde assurantiel, et maintient les inégalités d’accès à la santé. Nous sommes loin du 100% Sécu !

Enfin, malgré les déclarations de la Ministre, les hôpitaux publics restent les sinistrés de ce PLFSS  avec 910 millions d’économies, au nom de la structuration de l’offre de soins, du tout ambulatoire !  Ils continueront à crouler sous les déficits, l’endettement et  les personnels de réclamer à corps et à cri des moyens pour faire correctement leur travail.                                        PCF commission santé,protection sociale.10/2019

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Roland Gori « Parier sur la part ingouvernable de l’individu pour renverser les rois »

8 Octobre 2018, 19:25pm

Publié par PCF Villepinte

Vendredi, 28 Septembre, 2018
Maud Vergnol L'HUMANITE

Dans son dernier essai, La Nudité du pouvoir, le psychanalyste Roland Gori explore « l’imposture » du moment Macron et propose une réflexion sur la nature et l’origine du pouvoir. Pour l’initiateur de l’Appel des appels en 2009, le pouvoir ne détient sa force que de notre cécité, et il est temps de crier que « l’empereur est nu ! ».

« Nous vivons un moment politique inédit, dont l’élection d’Emmanuel Macron est à la fois le symptôme et l’opérateur », affirmez-vous, mettant en garde contre la tentation de le sous-estimer dans une image réductrice du « commis de la finance ». Alors, où la complexité du macronisme se niche-t-elle ?

Roland Gori Emmanuel Macron est un personnage intéressant, beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Je suis l’un de ses plus fervents opposants, mais je pense qu’il faut reconnaître ses qualités pour mieux le combattre. Tout d’abord, il me semblait intéressant d’examiner le malentendu extraordinaire de son élection. En 2017, la plupart des peuples européens ont refusé les logiques austéritaires imposées par les différents gouvernements de démocratie libérale. Des États-Unis à l’Europe, ces gouvernements démocrates ou sociaux-libéraux ont fait la même politique de religion du marché que pouvait réaliser la droite traditionnelle. En France, ce « dégagisme » a abouti à une issue tout à fait atypique : c’est le produit d’un système dont les électeurs ne voulaient plus qui a pourtant été élu. Il s’agit d’un terrible malentendu. Emmanuel Macron, c’est Tancredi dans le Guépard de Visconti : « Il faut que tout change pour que rien ne change. » Son opportunisme dévoile celui de notre époque. Au regard de la première année de son quinquennat, le « vieux monde », qu’il a habilement dénoncé durant sa campagne, trouve chez ce jeune monarque républicain un de ses plus fervents défenseurs. Mais on ne peut pas pour autant lui reprocher de faire ce qu’il a dit. Cela révèle en France plusieurs choses. Celle qui doit le plus nous interpeller, c’est que, quelle que soit la belle campagne menée par Jean-Luc Mélenchon, elle n’a pas suffisamment rassemblé, et la gauche n’a pas pu s’imposer comme alternative crédible. En face, en guise de « réinvention » de la politique, Emmanuel Macron a fait émerger une nouvelle politique « ­a-politique ». Ce paradoxe est très intéressant. Le président de la République est un oxymore incarné.

Justement, on a beaucoup glosé sur le « et en même temps » d’Emmanuel Macron. En quoi cette formule « condense la vérité d’une signature politique », selon vos propres mots ?

Roland Gori Il en a habilement fait sa marque de fabrique politique. Du « ni droite ni gauche », qui rappelait un peu trop le fascisme, il a finalement revendiqué le « et droite et gauche », lui permettant de transcender les clivages traditionnels et de prendre le meilleur des deux camps. Il revendique cette formule comme réponse à la complexité du monde moderne. La France, enfin livrée au ravissement d’un économisme décomplexé et d’un humanisme affiché, pourrait assumer à la fois l’efficacité et la justice, le souci de l’entreprise et les exigences sociales. Bien sûr, c’est une fumisterie. Car nous le constatons sur l’emploi, l’écologie, l’éducation… il n’y a aucun « en même temps ». Car Emmanuel Macron a été sur un mirage, une illusion selon laquelle il allait faire progresser les idéaux citoyens en les rendant compatibles avec l’économie. Il a remis au goût du jour cette vieille lune saint-simonienne selon laquelle la justice sociale ne sera rien d’autre que le produit des bénéfices de l’économie. Ce qui explique qu’il se place lui-même sous l’enseigne du progrès, avec cette illusion vivace héritée du XIXe siècle selon laquelle l’efficacité des machines permettra le bonheur. « Quand on me parle du progrès, je demande toujours s’il rend plus humain, ou moins humain », disait George Orwell…

Le président de la République « invite les citoyens à s’autoexploiter, pour mieux se vendre en capital humain », écrivez-vous. Est-ce là l’essence du projet macronien et de sa « start-up nation » ?

Roland Gori Son projet consiste à considérer que l’entreprise est la matrice sur laquelle tout doit s’appuyer en matière individuelle et collective. Il existe chez Emmanuel Macron une théologie entrepreneuriale. Hors du foyer d’expériences de l’entreprise point de salut. L’individu serait réduit à une microentreprise libérale, autogérée, ouverte à la concurrence et à la compétition sur le marché des jouissances existentielles. Donc ceux qui ne fonctionnent pas comme une entreprise n’existent pas. C’était le sens de son discours sur « ceux qui ne sont rien ». Autrement dit, vous n’êtes pas humain si vous ne produisez pas. Nous sommes là au cœur du projet néolibéral, que Macron porte de manière très intelligente puisqu’il l’assoit en se servant de l’État. Il a parfaitement compris que la dérégulation doit être portée par les structures qui, habituellement, sont chargées de la régulation, c’est-à-dire l’État et les services publics. C’est dans ce but qu’il compte décomposer, démanteler toujours plus ces services et les recomposer sur le modèle de l’entreprise, comme pour la Poste, l’hôpital, ou même l’université… Même l’action sociale est frappée. Il s’agit, au nom de l’efficacité économique et de la charité, d’ouvrir l’immense espace de la pauvreté aux investisseurs et aux entrepreneurs. L’État n’a pas disparu, il a changé de fonction pour se fondre et se recomposer dans le creuset entrepreneurial. C’est la fameuse « start-up nation ». Le macronisme est en train d’imposer une vision du monde qui fait de l’entreprise « le foyer d’expérience », au sens foucaldien du terme, prônant la subordination de l’ensemble des secteurs à la logique des marchés financiers.

Alors l’élection d’Emmanuel Macron nous a déjà fait basculer dans une ère post­­- démocratique… ?

Roland Gori Nous sommes à la charnière d’une transition entre des démocraties libérales en décomposition et la possibilité d’une nouvelle forme de totalitarisme postdémocratique. La démocratie est en train d’être liquidée au profit d’une logique de gestion technico-financière des populations. On ne parle plus de peuple, mais de populations qu’on va gérer par des algorithmes prédictifs. Face à cette dépolitisation du monde, qui représente un risque majeur, nous perdons notre capacité de penser, de parler, de décider ensemble. L’espace public est liquidé. À l’aide d’un appareillage algorithmique contrôlant les réseaux sociaux, le pouvoir numérique finit par modeler et fabriquer l’opinion, en même temps qu’il leur prescrit des comportements préformatés. À partir du moment où se réduit le temps de rencontre entre citoyens qui peuvent débattre, on laisse libre court à l’externalisation des décisions politiques. Souvent par l’économie, qui décide désormais à la place du politique.

Votre livre est construit autour de l’idée de la nudité du pouvoir et raconte dès les premières pages le fameux conte d’Andersen les Habits neufs de l’empereur. Alors quels sont ces mécanismes qui conduisent à ce consentement intime par lequel les hommes et les femmes se font complices de leur aliénation ?

Roland Gori Ce conte d’Andersen met en évidence que nous sommes victimes d’impostures. Nous vivons face à l’injonction de se soumettre à une croyance pour ne pas passer pour un imbécile ou un inadapté. Un des opérateurs de la soumission des citoyens à un pouvoir qui les aliène et les exploite, c’est le conformisme. Un consensus qui nous conduit à adhérer à des illusions qui nous bernent. Le citoyen s’aveugle lui-même à l’imposture qui lui profite autant qu’il en est la victime. Dans le conte d’Andersen, c’est un enfant qui va s’écrier que le roi est nu, car il n’est pas encore pris dans une logique de conformisation sociale. C’est la part ingouvernable de l’individu. Et c’est là-dessus qu’il faut parier. Ce n’est pas seulement par la raison critique qu’on peut faire tomber les travestissements et les impostures de monarques. La révolte naît du fond infantile de l’humain, de cet insupportable sentiment d’injustice face à l’humiliation, à la dignité bafouée, aux injustices diverses.

Si nous étions capables de dire « l’empereur est nu », nous pourrions risquer de réaliser le désir démocratique.

Vous êtes aussi professeur émérite de psychopathologie clinique. Qu’apporte la psychanalyse à la compréhension du politique ?

Roland Gori Qu’est-ce qui fait qu’on externalise à un autre le soin de nous guider nous-mêmes ? Je me suis en effet toujours intéressé au pouvoir, et dans ma pratique de la psychanalyse et dans ma vie de citoyen engagé. Au-delà de la corruption des individus par le désir de servir un maître dans l’espoir d’en tirer profit, il me semble que nous avons tous tendance à chercher un autre qui puisse donner un sens et une cause aux comportements que nous pouvons avoir. D’ailleurs, même si la mode est plutôt au positivisme, que la psychanalyse est souvent malmenée, objet d’attaques plus ou moins légitimes, la demande des patients est toujours là. Concernant le pouvoir, ce sont bien nos croyances et nos attentes collectives qui le revêtent du sacre qu’il ne possède pas intrinsèquement. J’ai donc tenté d’y apporter une dimension psychologique et philosophique, à la manière de Walter Benjamin, dans l’idée que ces dimensions agitent les mécanismes les plus matériels de l’économie. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai toujours été intéressé, dans le courant marxiste, davantage par Gramsci ou Georg Lukács, que par le léninisme, qui m’a toujours paru d’un matérialisme non seulement rugueux, mais aussi politiquement dangereux, puisque je suis très critique du taylorisme dans le cadre de mon combat contre l’évaluation. Laquelle est, pour moi, une manière de mettre les travailleurs sous tutelle d’une soumission librement consentie. Pour Lénine, Taylor était un bienfaiteur de l’humanité, pour moi, c’est un criminel de l’humanisme des métiers. La ­question du pouvoir est à l’intersection des aliénations subjectives que ma pratique clinique met en évidence, mais aussi des aliénations sociales qui, finalement, poussent les individus à se soumettre à des intérêts qui ne sont pas les leurs.

Vous citez beaucoup Hannah Arendt, pour qui la crise est le moment politique par excellence, qui ouvre la possibilité d’inventer… ou de sombrer dans la catastrophe. Face à cela s’impose l’exigence d’invention. « Inventer, ce n’est pas offrir le spectacle d’une innovation, écrivez-vous. C’est créer les conditions d’un commencement imprévisible »…

Roland Gori Face à un totalitarisme du marché, au danger de l’extrême droite, il faut trouver une troisième voie. Elle ne peut pas être le mirage macronien. Elle se construira sur les lieux de travail, où pourront s’émanciper les citoyens et se reconstruire la démocratie. Il faut redonner au politique toute sa place désertée au profit des règles technico-financières. Le politique est ce qui se construit par la parole, les œuvres, les services et les actions entre les humains. Je suis convaincu que nous ne parviendrons pas à créer un véritable paradigme politique alternatif si nous ne procédons pas à une analyse sociale du travail et à une analyse psychopathologique des relations au pouvoir que celle-ci requiert. Et si nous ne quittons pas la langue de l’adversaire pour créer un nouveau langage à même de dire notre libération. 

La Nudité du pouvoir. Comprendre le moment Macron, de Roland Gori, les Liens qui libèrent. 208 pages, 17,50 euros.
 

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ACTIONS: Tous dans la rue le 9 octobre !

8 Octobre 2018, 19:12pm

Publié par PCF Villepinte

Les organisations syndicales de travailleurs, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, Unef et UNL – appellent à une mobilisation interprofessionnelle le 9 octobre 2018 contre la politique de destruction de notre modèle social qui est à l’œuvre, favorisant les inégalités et la casse des droits collectifs. Face à la logique d’individualisation qu’ils tentent d’imposer, la solidarité et la justice sociale se retrouvent mises à mal, fragilisant les plus faibles, les plus précaires, les plus démunis.

Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, la CGT appelle le gouvernement à enfin mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Pour que ce dernier entende les attentes sociales multiples qui s’expriment et ne soit plus seulement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique.

Ainsi, les cheminots appellent à tous être dans l’action le 9 octobre, exigeant notamment l’arrêt de la politique d’austérité et une autre réforme du ferroviaire, pour des services publics qui répondent aux besoins des populations.

Pour la Ferc-CGT, après les contre-réformes de la formation professionnelle, de la loi ORE et de ParcourSup, du lycée, des ordonnances Macron réformant le Code du travail, ce sont de nouvelles attaques qui se profilent dès cette rentrée scolaire. C’est pourquoi elle appelle à participer à cette première journée de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne du 9 octobre.

C’est le sens de l’appel unitaire lancé par la fédération CGT des services publics, qui appelle à se mobiliser pour d’autres choix, pour les services publics. Elle exige le dégel de la valeur du point d’indice qui ampute depuis trop longtemps leur pouvoir d’achat, la résorption de la précarité, ainsi que le maintien et le développement des missions publiques notamment.

Comme le souligne la fédération nationale des industries chimiques CGT : pour réellement changer la donne, le 9 octobre, toutes nos forces militantes en mouvement ! Il faut imposer notre projet de société, face à l’austérité implacable qui impacte notre vie de tous les jours, au profit de la dette bancaire et des dividendes qui explosent.

La CGT Intérim appelle également les travailleurs à se mettre en grève et à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France. En l’espèce, la dégressivité des allocations-chômage revendiquée par le Medef fera des intérimaires les principales victimes !

Ensemble, il ne nous faut rien lâcher, comme le souligne la fédération CGT de la Métallurgie. Que ce soit dans notre entreprise ou au plan national, l’enjeu est le même et nos adversaires, gouvernement et patronat, avancent de concert. Pour la réduction drastique des contrats précaires, la réduction du temps de travail, la revalorisation du Smic, la réduction du quota des heures supplémentaires, le 9 octobre doit aider à faire exprimer et à faire avancer nos revendications.

Les syndiqués de la Filpac appellent aussi à la mobilisation, revendiquant le retour aux valeurs essentielles inscrites sur le fronton de nos communes, pour une société moderne, de justice sociale, de paix, respectueuse de notre environnement, de notre planète, qui ne nous appartient pas, mais que nous nous contentons d’emprunter à nos enfants et petits-enfants. Seule une action de masse réussira à faire prendre le cap que nous voulons donner à notre société.

La fédération CGT Santé et action sociale dénonce également les restrictions budgétaires qui restent la seule solution imposée par les gouvernements successifs et qui va s’amplifier encore à travers le Projet de Loi Finances de la Sécurité Sociale 2019 (PLFSS 2019). Ces restrictions dégradent fortement les conditions de travail des salariés et agents, accentuant les risques psychosociaux, les maladies professionnelles, les accidents du travail, les invalidités…

La fédération CGT des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications CGT appelle à la réussite de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation du 9 octobre, à travers des rassemblements sous toutes les formes d’actions, pour toutes les revendications d’actifs et retraités des activités postales et de télécommunication.

Enfin, plusieurs organisations de retraités, dont la CGT, seront mobilisées en cette journée nationale d’action. Face au « Président des riches », ils appellent à se rassembler largement pour que s’exprime fortement l’exigence d’une revalorisation des pensions aux côtés des travailleurs qui manifesteront ce même jour.

Le 9 octobre, un rendez-vous intergénérationnel à ne pas manquer !

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Congrès PCF.

7 Octobre 2018, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

 

 Le « Manifeste » arrive en tête du vote

Samedi, 6 Octobre, 2018

Les adhérents du PCF étaient invités jusqu’à ce samedi à choisir parmi quatre textes leur base commune de discussion, en vue de leur congrès de novembre.

 Pour la première fois, ils se sont prononcés pour un texte dit « alternatif » à celui proposé par leur Conseil national. 30 833 militants ont participé au vote, soit 62,65 % des inscrits. Selon la commission en charge du suivi du scrutin qui s’est clos ce samedi, les résultats sont les suivants : 

 

  • La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461 suffrages, soit 37,99 % des exprimés.

 

  • Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés.

 

  • Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe  siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des exprimés.

 

  • Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 385 suffrages, soit 7,90 % des exprimés.

 

« En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec l’impératif d’une construction collective », précise la commission dans son communiqué.

 « Le vote des communistes n'a pas placé la proposition de base commune du Conseil national en tête. J'en prends acte », a réagi Pierre Laurent notant que « les résultats sont très partagés » et qu’il n’y a « pas de majorité à ce stade pour avancer ». « Nous avons donc devant nous un immense débat à poursuivre sur nos choix et un immense défi à relever pour la construction commune, l'unité et le rassemblement des communistes jusqu'au congrès », a ajouté le secrétaire national du PCF.

julia hamlaoui

 

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Communiqué du Bureau national de l’UCR-CGT

5 Octobre 2018, 15:45pm

Publié par PCF Villepinte

Le Bureau National de l’UCR-CGT s’est réuni jeudi 4 octobre. Il se félicite du succès de la mobilisation des retraités du 3 octobre à Paris à l’appel du « groupe des 9 ».

Des délégations unitaires venues de toute la France ont témoigné de la colère des retraités à travers tout le pays. Après le quinquennat de François Hollande, qui a largement entamé le pouvoir d’achat des retraités, ces derniers sont devenus la bête noire du Président Macron qui les a désignés comme des nantis, des privilégiés.

 Jamais un tel mépris n’a été affiché. Gilles Le Gendre, Président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, n’a pas cru bon de recevoir les retraités venus en délégation à l’Assemblée.

 À l’inverse, les députés communistes sont venus à la rencontre des manifestants. Ils ont indiqué qu’ils allaient déposer un projet de loi reprenant l’essentiel des grandes revendications des retraités portées par le groupe des 9.

Nous leur avons remis les 250 000 pétitions qu’ils se sont engagés à remettre à Édouard Philippe, le Premier ministre, le jour même.

Cette journée d’action des retraités a bénéficié d’une couverture médiatique plus importante qu’à l’habitude.

L’UCR-CGT a répondu à une dizaine de radios, télés, journaux. Cette initiative a confirmé le besoin de poursuivre nos efforts pour mobiliser les retraités sur leurs revendications. Ainsi, la journée de mobilisations et de manifestations des actifs, et des retraités le 9 octobre doit permettre de mettre en évidence nos exigences de justice sociale.

 Le 18 octobre sera un nouveau temps fort de mobilisations. Nous refusons l’appauvrissement programmé des retraités et un recul social de plus de 70 ans. L’UCR-CGT invite ses organisations à créer les conditions d’une mobilisation générale. Au-delà du « groupe des 9 », 15 organisations syndicales et associations de retraités appellent à manifester ce jour-là. L’élargissement est, à n’en pas douter, une des conditions pour un rapport de force à l’avantage des retraités.

 Alors, tous ensemble avec enthousiasme et détermination, faisons des journées du 9 et du 18 octobre des temps forts de la mobilisation des retraités.

 L'UCR-CGT Montreuil, le 5 octobre 2018

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PAIX

5 Octobre 2018, 10:20am

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Le gouvernement regarde-t-til passer les navires?

5 Octobre 2018, 10:15am

Publié par PCF Villepinte

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Fin des cotisations, mort de la Sécu

4 Octobre 2018, 21:45pm

Publié par PCF Villepinte

En supprimant les cotisations salariales chômage et maladie, Macron ne s’attaque pas qu’à nos salaires, il détruit le principe fondateur de la Sécurité sociale, son mode de financement autonome de l’État et des actionnaires : la cotisation. Pour Gérard Filoche, il s’agit d’un « retournement historique » :

On a l’habitude depuis 50 ans de crier à la destruction de la Sécurité sociale : ordonnances Jeanneney [1], plans Barre [2], Juppé [3], contribution sociale généralisée de Rocard [4], lois Fillon [5], Douste-Blazy [6], autant de coups de boutoir contre cette formidable institution révolutionnaire arrachée à la Libération.

Mais force est de constater que malgré ces attaques répétées, de la Sécu, il en restePrès de 500 milliards d’euros échappent encore chaque année à la gestion purement capitaliste [7]. Un pactole. Comment ce bastion assiégé a-t-il résisté envers et contre tout ? Grâce à une invention modeste et parfaitement géniale : la cotisation, principe fondateur de la Sécu, « seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être des citoyens », disait Croizat. C’est bien grâce à ce mécanisme de cotisations dans des « caisses » abondées et gérées par les travailleurs – et sur lesquelles l’État n’a donc pas la main – que les plans successifs n’ont pas pu rogner la Sécu au-delà de ce qu’ils ont déjà fait.

C’est à cela que s’attaque Macron aujourd’hui en supprimant les cotisations salariales chômage et maladie, en transférant le financement de la Sécu à l’impôt et aux patrons [8]. À leur bon vouloir, donc. Après l’avoir affaiblie pendant 50 ans, ils tentent aujourd’hui de tuer la Sécu en l’« étatisant ».

Il est temps de se relever, et de réclamer plutôt l’extension du principe simple de la cotisation à d’autres domaines. Regardez Gérard Filoche, qui l’explique mieux que personne.

La suppression des cotisations par le gouvernement Philippe en trois étapes :

1er janvier 2018 :

  • suppression totale de la cotisation salariale d’assurance maladie
  • baisse de la cotisation salariale d’assurance chômage de 2,40 % à 0,95 %
  • hausse de la CSG de 1,7 %, passant de 7,5 % à 9,2 %

1er octobre 2018 :

  • suppression totale de la cotisation salariale d’assurance chômage

1er octobre 2019 :

  • transformation du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) en baisse de cotisations patronales

Un entretien de Jérémie Younes avec Gérard Filoche, fondateur de la Gauche Démocratique & Sociale.

 

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De la colère à l'action

4 Octobre 2018, 15:41pm

Publié par PCF Villepinte

De la colère à l’action. Les retraités à l’Assemblée nationale

Ce mercredi 3 octobre des délégations de retraité-e-s venus de tous les départements se rendent à l’Assemblée nationale pour afficher leur colère et leurs revendications : ils ne veulent pas de la hausse de la CSG, ils veulent au contraire une revalorisation de leurs pensions. Rien ne les en dissuadera.

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