Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Toutes les organisations du Front de gauche manifesteront mercredi devant le Sénat où doit passer la proposition de
loi du groupe CRC sur "l'amnistie des syndicalistes et des militants associatifs condamnés" en justice.
"L'amnistie sociale, nous devons l'arracher. Elle ne sera pas concédée. Nous avons cru un temps (qu'il y aurait une) marque
de reconnaissance du nouveau gouvernement et de cette gauche sociale-libérale... Maintenant nous savons qu'ils ne veulent pas", a souligné vendredi Jean-Luc Mélenchon, le coprésident du Parti
de gauche, en écho au communiqué du Front
de gauche annonçant la tenue du rassemblement devant le Sénat mercredi prochain.
"C'est une demande de loi d'amnistie pour tous les militants victimes de la répression", a précisé Martine Billard,
coprésidente du PG, pour qui une centaine de personnes sont concernées, entre des syndicalistes ou des militants de causes diverses condamnés sous la précédente présidence.
"On est dans un contexte de répression qui nous fait mieux comprendre pourquoi il n'y a pas l'amnistie, soit pour les
militants syndicalistes ou pour les militants qui ont arraché les OGM, que ce soient les militants de Notre-Dame-Des-Landes ou les militants qui se battent contre tous ces projets inutiles,
comme des centres commerciaux massifs qui prennent des terres agricoles un peu partout", a-t-elle dit.
Ce projet de loi est "un test. On va voir quel est le degré d'indépendance des parlementaires socialistes et
d'Europe-Ecologie-Les Verts", a relevé Jean-Luc Mélenchon. "J'étais persuadé que la loi d'amnistie serait (lors de la session de) juillet", a-t-il ajouté en accusant François Hollande
de ne pas avoir "envie de comprendre" à ce sujet. "Maintenant, ils (les parlementaires socialistes et de la majorité) votent la loi d'amnistie sociale parce que c'est leur devoir moral. Et
ceux qui ne votent pas la loi d'amnistie sociale ne sont pas de gauche", a-t-il dit.
Ils étaient des dizaines de milliers de fonctionnaires, partout en France, à défiler ce jeudi à l’appel de la CGT,
la FSU et Solidaires, pour dénoncer leurs conditions de travail. La mobilisation avait reçu le soutien du Front de gauche.
"Plus de 150.000 personnes" sont descendues dans la rue sur l'ensemble du territoire "pour dire leurs légitimes exigences
et leur fort mécontentement", ont affirmé les trois syndicats à l’origine de l'appel à la grève, la CGT, première force chez les 5,2 millions d'agents, la FSU et Solidaires. Ils étaient entre 12 et 15.000 personnes à Paris, selon les syndicats, et ont manifesté depuis la place de Port-Royal vers
les abords du ministère de la Fonction publique. En province, les syndicats ont compté près de 9.000 manifestants à Marseille, 3.000 à Lyon, au moins autant à Toulouse, 2.500 à Bordeaux, et
plus de 1000 à Toulon, à Lille ou encore à Nice.
Dans les cortèges mêlant agents de l'éducation, des douanes ou encore des hôpitaux, on pouvait lire: "Fonctionnaires
maltraités, service public en danger", "Cocorico, bientôt le coq ne chantera plus à force d'être plumé", "Fonction publique en colère", "Hollande, rends-nous la monnaie". Les syndicats
réclament une augmentation du point d'indice, l'abrogation de la journée de carence (non indemnisée) en cas d'arrêt maladie ainsi que des créations de postes. Les syndicats espèrent peser sur
une réunion consacrée aux carrières et rémunérations prévue le 7 février avec la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu.
Réactions
"Cela fait des années que les agents publics attendent. On ne veut plus attendre", a expliqué à l'AFP Thi-Trinh Lescure
(Solidaires). "Aujourd'hui, c'est un test. On dit au ministère: faites un geste parce que sinon après, on va peut-être faire autre chose avec beaucoup plus de syndicats". "Il appartient au gouvernement d'apporter des réponses" sur ces sujets, a déclaré Jean-Marc Canon (CGT). "Il est évident
qu'il y aura des remous très forts si nous n'en avons pas", a-t-il prévenu.
Le PCF et le PG ont apporté leur soutien à la manifestation. "Cela suffit ! Cessons cette politique de non remplacement des départs en retraite qui se poursuit dans de nombreux
secteurs de la Fonction publique, ainsi que le gel du montant de la dotation publique de l’État aux collectivités, victimes d’un transfert de compétences sans compensation intégrale sous le
précédent gouvernement. " dénonce le parti communiste français dans un
communiqué.
"Pour le Parti de Gauche, la précarité dans la Fonction publique doit être éradiquée ! Qu’attend le gouvernement pour
lancer un vaste plan de titularisation, augmenter les salaires, mettre en place le statut unique de la fonction publique quand on y dénombre 870.000 précaires et que 25% des agents ont un
salaire au niveau du SMIC ? " Lire
la suite.
La cour d'appel de Paris a suspendu ce mardi matin le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8.000
suppressions de postes, en raison de l'absence de consultation des salariés de l'équipementier Faurecia, filiale du constructeur. Cette décision pourrait retarder le processus de
restructuration.
La CGT de Faurecia, filiale à 57% de PSA, affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information
à l'égard des instances de représentation du personnel, notamment son comité d'entreprise européen, en présentant son plan de restructuration. L'argumentation a été jugée recvable par la cour
d'appel de Paris.
2 usines Faurecia exposées
Les deux usines de garnissage d'intérieur de Faurecia sont particulièrement exposées par le plan de restructuration de PSA:
le site d'Auchel (Pas-de-Calais) est déjà fragilisé par l'expiration fin 2012 d'un contrat avec Volvo tandis que l'usine de Méru (Oise) est très dépendante du site d'assemblage
d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dont PSA a programmé la fermeture en 2014.
"C'est une restructuration qui a un impact sur les sociétés Faurecia, et notamment Faurecia Intérieur Industrie, et par
conséquent les institutions représentatives du personnel doivent être informées et consultées sur la restructuration en cours", a expliqué au téléphone Fiodor Rilov, avocat de la CGT. "Et tant
qu'elles ne le seront pas, cette restructuration doit demeurer suspendue,
Grève à Aulnay
Cette décision survient alors qu'au siège de PSA à Paris, une réunion est en cours sur les plans de sauvegarde de l'emploi
prévus à Rennes et Aulnay (qui doit fermer en 2014) et sur les autres 3.600 salariés touchés par la restructuration. De son côté, Jean-Pierre Mercier (CGT) a indiqué que 444 salariés se sont
déclarés grévistes à Aulnay et qu'un rassemblement était prévu devant le siège de PSA en fin de matinée.
"La restructuration n'est pas annulée", a déclaré un porte-parole du groupe. "Le processus de négociation n'est pas
suspendu. La question se posera lors de la mise en oeuvre effective du plan." PSA espère parvenir à un accord d'ici février ou mars.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, était hier midi auprès des employés de Virgin. Il rappelle qu’il y a
déjà un an, les sénateurs socialistes et écologistes avaient voté une vraie loi de sécurisation de l’emploi, proposée déjà par le Front de gauche. Il a appelé à nouveau à un rassemblement, une
vraie convergence des luttes pour faire passer une loi interdisant les licenciements boursiers.
Lundi 28 janvier, malgré les vigiles, les
provocations, et des centaines de cadres venus d'autres sites, la grève a repris à PSA Aulnay, et la production a été paralysée toute la journée.
Jeudi 31 janvier 2013, à 19h30
Bourse du travail d’Aulnay-Sous-Bois 19,21 rue Jacques Duclos
Face au démantèlement du code du travail, à la criminalisation des
militants syndicaux, liquidation de la médecine du travail, aux plans de
licenciement incessants, l’Union local CGT d’Aulnay avait choisi voici
plusieurs semaines, d’organiser une soirée projection – débat sur les
luttes syndicales, autour du documentaire de Mourad Laffitte sur les
Goodyear, « La mort en bout de chaine », de Mourad Laffitte.
En effet, durant cinq ans, ce dernier a suivi les salariés de l’usine
Goodyear d’Amiens Nord, dans leur lutte contre un plan de licenciements -
celle-ci étant la plus longue de ces dernières décennies – et pour que
soit reconnu le risque de maladies graves dû à leur exposition prolongée
à certains produits nocifs (HAP-CMR) utilisés dans la composition des
pneus.
Rattrapé par l’actualité : Grève des ouvriers de PSA devant la menace de
fermeture de leur usine, Annonce possible de la fermeture de l’usine
Goodyear Amiens Nord dans la journée du 31, l’Union Locale CGT Aulnay a
décidé de faire de cette projection- débat, une soirée de soutien aux
grévistes de PSA, et de solidarité avec tous les travailleurs en lutte.
Les 122 salariés du glacier carcassonnais Pilpa ont mis en place une surveillance non-stop de leur usine pendant
les fêtes pour empêcher le propriétaire, le géant européen de la glace R&R, de profiter des circonstances et de déménager les machines, a déclaré mercredi le secrétaire CGT du comité
d'entreprise.
Comme ils l'ont fait depuis le 22 décembre et à Noël, les employés se relaieront le 31 décembre et le 1er janvier pour
effectuer un tour de garde devant les accès du site, traditionnellement fermé pendant les fêtes de fin d'année, a indiqué Christophe Barbier, de la CGT. Pour la nuit, ils ont engagé un vigile.
Une alerte téléphonique est instituée et sur un coup de fil, une trentaine de personnes pourraient se retrouver devant l'usine en moins d'une heure, dans l'éventualité où le propriétaire,
le géant européen de la glace R&R,
entreprendrait de déménager ou de démonter les machines, a-t-il dit. "On est vigilant: ces gens-là sont capables de déménager le matériel en plein PSE" (plan de sauvegarde de
l’emploi), que ce soit pour le réinstaller ailleurs ou pour l'empêcher de resservir à un éventuel repreneur ou au personnel actuel dans une autre configuration, a expliqué le délégué
syndical.
"Pilpa est rentable"
Les Pilpa se battent depuis des mois pour empêcher la fermeture de leur usine, annoncée par la direction en juillet 2012. Pilpa avait été rachetée quelques mois auparavant, en
septembre 2011, par R&R, entreprise de droit anglais détenue par le fonds d'investissement américain Oaktree Capital Management. Les salariés soutiennent que Pilpa est non seulement
rentable, mais d'une profitabilité supérieure à R&R en France. Pour eux, leur rachat par R&R avait pour seuls objectifs de récupérer les licences pour les glaces Oasis et
Disney et de se débarrasser d'un concurrent. Sans machines, le personnel ne pourrait espérer être repris ou mener à bien le projet actuellement à l'étude de se constituer en coopérative, a-t-il
dit.
La justice annule le plan social
R&R a vu la justice retoquer le 11 décembre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qu'elle présentait pour Pilpa. Le
juge des référés a trouvé "manifestement" insuffisants les huit reclassements offerts en France aux 122 employés carcassonnais. La décision du juge avait représenté une « bulle d’oxygène »
avant les fêtes, selon Christophe Barbier. Cette décision offrait du temps aux salariés pour lancer une Scop ou trouver un repreneur. Depuis lors, R&R a élaboré une
nouvelle version du PSE et propose 63 reclassements supplémentaires en France, à Vayres (Gironde), Plouédern (Finistère) et Toulouse, mais il ne s'agit que d'emplois de manutentionnaires, a dit
le secrétaire CGT du CE. Le personnel a de nouveau attaqué le PSE devant le juge des référés.
La merveilleuse lutte pour la régularisation des travailleurs sans-papiers et la détermination sans faille des
militants de RESF pour protéger les enfants scolarisés ont gagné quelques mesures qui amélioreront la situation à la marge. Mais l’équipe de François Hollande annonce une politique qui
s’inscrit dans la continuité des précédentes. En prolongeant la politique du chiffre, le ministre Valls indique que le chiffre de 30000 régulations annuelles ne changera pas, le
gouvernement PS-EEVL décide de pérenniser la situation d’environ 300000 personnes sans-papiers.
Oui, il faut en finir avec le statut de sans-papiers en régularisant. Et pour ce faire, il faut enfin s’attaquer aux
racines du mal. La misère et la famine qui touchent les pays du sud pousse ceux qui le peuvent vers des cieux leur permettant d’assurer la survie de leur famille. Ces voyages faient sur
des bateaux de fortune, trop souvent au prix de leur vie, ne cesseront qu’avec une politique Nord-Sud fondée sur la coopération et la solidarité. Il suffit d’empêcher le pillage des pays
du Sud par les multinationales de l’agroalimentaire, du pétrole et autres richesses, et soyons convaincus que les hommes, les femmes les plus déterminés, les plus formés, les plus forts
resteront massivement pour construire l’avenir sur leur terre. Mais là, c’est sûr, il faut du courage. S’attaquer à quelques sans–papiers, c’est plus facile que de s’attaquer aux
multinationales.
Il est temps après vingt années de politiques répressives marquées par l’échec, de se poser une question : pourquoi
les gouvernements successifs n’ont-ils pas su ou voulu résoudre la situation? A qui profite le crime ? Ces centaines de milliers de personnes sans papiers et sans droits, obligées
d’accepter n’importe quel travail dans n’importe quelles conditions, constituent pour le BTP, la restauration, les sociétés de service… une main d’œuvre taillable et corvéable à merci.
Baisse du coût du travail, déstructuration du droit du travail, ni sécurité sociale ni retraite… les objectifs du Medef sont atteints. S’attaquer à quelques sans–papiers, c’est plus
facile que de s’attaquer aux patrons voyous.
On attendait d’un gouvernement de gauche qu’entre les puissants et le peuple - qu'il soit d’ici et d’ailleurs - il
choisisse le peuple avec détermination. Le Parti communiste français continuera aux cotés des syndicats et des associations à se démarquer des politiques libérales, qu’elles soient ultra
ou teintées de social.
Isabelle Lorand,responsable du secteur Libertés et droits de la personne du PCF
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, l'Unsa, Sud-Rail et la CFDT) appellent à la grève pour le 25
octobre pour adresser à la direction de l'entreprise publique ainsi qu'au gouvernement "un signal d'alarme" sur l'emploi et la réforme de la gouvernance du système ferroviaire à
venir.
"Il faut un changement radical de la politique de la direction de la SNCF, qu'elle cesse la casse du service public
ferroviaire. Notre message au ministère est que si Guillaume Pepy (le PDG de la SNCF) ne s'arrête pas, ne comptez pas sur les organisations syndicales pour entrer dans les débats sur la
gouvernance", a déclaré à la presse Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT Cheminots. La CGT fustige aussi "l'enfumage" des chiffres de la direction sur le nombre des embauches, soulignant la
différence existant entre les 5.500 embauches prévues dans l'Epic et les 6.900 départs en retraite.
Les quatre syndicats majoritaires vont déposer un préavis de grève nationale qui débutera le mercredi 24 octobre à 19H00
jusqu'au vendredi 26 08H00, soit la veille des vacances de la Toussaint, ont précisé mercredi des représentants syndicaux. Cette grève intervient alors que le cycle des négociations salariales
vient de s'achever et que le gouvernement a annoncé pour 2013 une loi réformant à la fois la gouvernance du système ferroviaire et le statut social des cheminots.
Les salaires sont un autre sujet de désaccord, avec 0,5% d'augmentation générale proposée par la direction, "on est en
dessous de tout avec des cheminots en dessous du SMIC", a commenté pour sa part Didier Aubert de la CFDT. "L'autre élément est que le financement et la réunification du
gestionnaire d'Infrastructure (RFF/SNCF) tarde à venir: la grève est clairement un coup de pied dans la fourmilière vis-à-vis du gouvernement", poursuit le syndicaliste.
L'harmonisation sociale (entre les agents de la SNCF et les salariés des opérateurs privés), dans la perspective d'une ouverture à la concurrence du transport régional, est un autre sujet
d'inquiétude pour les syndicats, de même que la situation du fret.
La centrale syndicale seule a mobilisé 90 000 manifestants à Paris et à Marseille, Rennes, Toulouse,
Epinal, Belfort Bordeaux, Lyon, Le Havre et Clermont-Ferrand, pour la défense de l'industrie et de l'emploi. Retour sur cette journée de mobilisation.
Cette journée est "un avertissement", à la fois aux "pouvoirs publics et au patronat" et "une mobilisation pour obtenir des
négociations qui sécurisent l'emploi", a lancé Bernard Thibault. Il ne faut "pas s'en remettre au seul terrain de la négociation", a prévenu le leader cégétiste pour qui il faut faire
pression sur le gouvernement afin qu'il adopte rapidement une loi empêchant les licenciements abusifs, une demande pourtant approuvée par trois Français sur quatre, selon un sondage Harris
Interactive (lire à ce propos : Les revendications de la CGT sur l'emploi
plébiscitées).
"En France, les salariés ont manifesté ce 9 octobre, leur solidarité et leurs convergences avec les travailleurs en lutte
en Grèce, au Portugal, en Espagne… Le monde du travail, partout en Europe, se rassemble et fait entendre sa voix contre les politiques d’austérité généralisées par le Traité Européen.
[…] La CGT se félicite de cette forte mobilisation pour l’emploi et l’avenir de nos industries, pour une Europe Solidaire et sociale et pour une réponse aux urgences sociales" a réagi le
syndicat dans un communiqué.
A 17 heures, les manifestants arrivent à Montparnasse. Sous le ballon de la CGT, Stéphane Bendotti du CEA,
profite de la manif pour se plonger le livre de Patrick Le Hyaric sur le pacte budgétaire européen. Lire dans un cortège ? "Nous ne sommes pas assez informés sur le traité européen, confie ce
chercheur. Aujourd'hui, nous manifestons pour l'industrie et contre les politiques d'austérité en général, mais il faut se battre plus directement contre ce texte qui est adopté aujourd'hui à
l'Assemblée nationale et qui va encore plus nous verrouiller."
Le Front de gauche est également présent à la manifestation et a répondu l'appel de la CGT et de la
Fédération Européenne de l'Industrie, l'emploi et les enjeux industriels. Jean-Luc Mélenchon mais aussi le PCF, avec Pierre Laurent et Patrick Le Hyaric sont derrière les organisations
syndicales. Un point commun du Front de gauche est monté sur la place Denfert-Rochereau.
16h30 : Les Petroplus de Petit-Couronne (seine-Maritime) ont fait le voyage à cinquante. Leur sort est
suspendu à la décision que prendra le tribunal de commerce de Rouen le 16 octobre prochain. La société Netoil a reçu l'appui du gouvernement pour boucler à temps son projet de reprise, explique
Jean-Luc Brouté de la CGT. L'activité de la raffinerie a repris en juin sou l'impulsion des salariés. "En septembre, on a même fait des bénéfices, souligne le délégué. Si les pétroliers n'en
faisaient pas, c'est qu'il y avait un problème de détournement d'argent."
16 heures : Derrière la fermeture d'Aulnay et la liquidation de milliers d'emplois dans tout le pays, le
sort de la recherche et développement dans le groupe PSA mobilise également dans les rues de Paris. "Dans le milieu des ingénieurs, on discute pas mal de la situation, témoigne le délégué Cgt
du centre R&D de la Garenne. Le plan est gelé tant que le rapport d'expertise n'est pas présenté au comité central d'entreprise, mais la direction cherche à démotiver tout le monde pour
obtenir quoi qu'il arrive les 10% de suppression d'emplois à la fin de l'année: 200 salariés en moins sur 2600! Et ceci dans un contexte où, l'année dernière, 700 prestataires extérieurs
nous ont déjà quittés... Pour l'heure, on ne voit pas bien ce que le gouvernement fait, avec ses réunions tripartites! Si on sacrifie la recherche, c'est tout le groupe qui sera condamné à
moyen terme."
15h30 : Une vingtaine de métallos liégeois, eux aussi victimes de l'appétit de profits insatiables de
Mittal, sont présents dans le défilé. Fabian, délégué FGTB, ne voit pas Florange survivre sans ses hauts-fourneaux: "Il faut des sites intégrés avec une filière à chaud et une à froid. On le
voit bien chez nous à Liège, Mittal est en train de liquider les hauts-fourneaux et de licencier 595 salariés... On ne peut le laisser démanteler toute la sidérurgie en Europe de
l'Ouest."
Les salaries de Disney sont également présents, car "1 emploi supprimé dans l'industrie c'est 2 emplois perdus dans le
commerce et les services", explique l'un de leurs porte paroles.
La mobilisation est également un succès en province. A Rennes, près de 4000 manifestants ont pris le
départ à 14 heures de la place de la gare, après les interventions des travailleurs de PSA, STX, Technicolor, la poste et de l’éducation nationale.
Ils étaient 7000 à Bordeaux ce matin à 11 heures, autant à Lyon, avec la présence remarquée des salariés de
Renault-Trucks, d'Arkema, de Rhodia et d'ArcelorMittal. "La solution à la crise et le retour à une croissance soutenue ne se trouvent pas dans l'abaissement du coût du travail, mais dans
l'urgence de s'attaquer au coût du capital" a dit Bruno Bouvier, secrétaire régional de la CGT Rhône-Alpes.
A Marseille, plusieurs milliers de manifestants ont défilé en fin de matinée sous des banderoles clamant le "refus des
plans de rigueur". On a été agacé par le recul du gouvernement devant le Medef. C'est clairement un premier avertissement au gouvernement pour lui rappeler le rapport de force dans ce pays", a
affirmé la secrétaire générale de la CGT locale, Mireille Chessa.
15 heures : La journée de mobilisation pour l'emploi est "une réussite" affirme Bernard
Thibault. Rien qu’à Paris, "des dizaines de milliers de manifestants ont répondu à l'appel de la CGT". Et effectivement il y a foule ! Le cortège s'étire. Quand les premiers s'approchent
de Montparnasse, les derniers commencent à peine à descendre l'avenue des Gobelins. Pour Bernard Thibault, cette journée "est une alerte à l'égard des pouvoirs publics et du patronat" alors que "la situation
rend chaque jour plus gravissime l'état de l'appareil industriel."
14h30 : Une vingtaine d'ex-salariés, dont une majorité de femmes, de Sodimédical ont fait le déplacement.
"La liquidation judiciaire a été prononcée le 18 septembre, mais on n'est toujours pas payés, s'insurge Angélique Debruyne, une des porte-paroles de cette lutte emblématique. Maintenant, nous
demandons au gouvernement de payer les reclassements et tout le reste, puisqu'ils n'ont pas voulu aller chercher l'argent dans les poches du groupe Lohman&Rauscher comme la justice le
demandait. C'est absurde parce qu'ils vont chercher des sous partout, sauf là où ils le peuvent dans des groupes comme le nôtre! Mais on continue, on ne va pas se laisser faire!"
"On a été accueilli ce matin comme des malpropres au salon de l'auto. Même sous Sarkozy on n'a pas connu ça. Alors on se
fait encore entendre cet après midi. On ne nous fera pas taire" rapporte un salariés de Doux.
14 heures : la manifestation se met en branle vers Montparnasse, Bernard Thibault en tête de cortège
13h55 : Parvenus à la tête du cortège, les ouvriers d'ArcelorMittal Florange scandent, non sans succès:
"Hollande, qu'est-ce qu'tu glandes?"
13h45 : Tous les salariés en lutte arrivent Place d'Italie. Venus en nombre de la vallée de la Fensch, les
sidérurgistes d'ArcelorMittal à Florange (Moselle) tombent nez à nez sur leurs cousins de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), vêtus de leurs toujours spectaculaires tenues de fondeurs.
13h30 : La manifestation se prépare à partir. L'union des syndicats des travailleurs de la métallurgie est
en tête de cortège. Derrière, les ouvriers de Général motors Strasbourg crient "Montebourg on est les prochains". En tête de manifestation également, les syndicalistes Didier Le Reste et Nadine
Prigent.
13 heures : Place d'Italie, Bernard Thibault arrive.
11 heures : Plusieurs centaines de salariés de différentes entreprises du secteur automobile, dont PSA,
mais aussi des Licenci'elles, ArcelorMittal, Goodyear, Continental ou encore Fralib, sont rassemblés devant le Mondial de l'automobile à Paris. Ils ont tenté de pénétrer dans le salon, mais en
ont été empêchés par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. "On a décidé de se battre, de faire front commun face à nos patrons", dit Jean-Pierre Mercier, délégué de la
CGT de PSA Aulnay. Lire à ce propos : Au Salon de l’auto
pour "se battre contre ces prédateurs que sont Mittal, Peugeot et les autres".
10 heures : Le port du Havre est complètement paralysé par l’appel à la grève de la CGT. Le mouvement
est suivi par la totalité des 2.400 dockers et par une grande partie des 1.200 agents portuaires. Ce mouvement concerne d'autres ports en France, vise à défendre l'emploi à l'échelle
européenne. Les dockers et les agents portuaires grévistes devaient participer en fin de matinée à une manifestation interprofessionnelle dans les rues du Havre aux côtés notamment des
hospitaliers et des territoriaux.
La carte de France des manifestations
L’UNEF a annoncé sa participation à la journée d'action et sera dans la rue le 9 octobre : les jeunes
attendent plus du gouvernment. L’UNEF participe à la manifestation du 9 octobre pour l’emploi, appelée par la Fédération Européenne de l’Industrie. La situation des jeunes sur le
marché de l’emploi n’a jamais été autant critique. Avec 23% de chômage, les jeunes sont les principales victimes de la crise. Lire le communiqué
Bernard Thibault disait hier dans l'Humanité, sur la nécessité de cette journée
: "Le patronat est à l’offensive, il faut en être conscient. Toute idée de réforme concernant les entreprises est l’objet de pressions extrêmement fortes. Les mobilisations, dont les
manifestations de mardi, celles du 11 octobre pour les revendications des retraités, visent à faire contrepoids face à cette pression patronale. Nous ne sommes pas sur des mobilisations
antigouvernementales, mais sur des mouvements destinés à faire en sorte que les décisions politiques soient conformes aux attentes des salariés. J’irai jusqu’à dire que plus nous aurons de
mobilisations, plus cela aidera le gouvernement à prendre des décisions conformes aux attentes exprimées au mois de mai dernier dans les urnes." Lire la suite