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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Qui a tué le PC italien ?

1 Juillet 2012, 06:39am

Publié par PCF Villepinte

Photo : Gaël De Santis

Monde - le 29 Juin 2012

l'Humanité des débats. L'entretien

Guido Liguori : "À l’origine de la dissolution du PCI, un déficit de conscience théorique"

 

 

Guido Liguori, philosophe spécialiste d’Antonio Gramsci, est l’auteur de Qui a tué le Parti communiste italien ? Loin de s’attacher aux seuls débats de 1989, il s’efforce de dévoiler les racines intellectuelles et philosophiques de la décision de dissoudre le Parti communiste italien, le plus influent en Occident, pour créer le Parti démocrate de gauche.

Quelles sont les raisons principales 
de la dissolution du Parti communiste italien (PCI) ?

Guido Liguori. On trouve plusieurs ­raisons, mais il en existe une de fond. Le PCI était depuis longtemps devenu une fédération de partis, tenus ensemble par une histoire, une tradition. Mais ses composantes s’éloignaient de plus en plus l’une de l’autre. L’initiative du secrétaire du PCI, Achille ­Occhetto, de proposer un changement de nom du parti (le 12 novembre 1989 – NDLR) a redistribué les cartes. Il a pu compter sur deux courants au sein du groupe dirigeant. Le sien (le centre qui dirige le parti – NDLR) et la droite du parti, qu’on appelle les « miglioristes », dont vient l’actuel président de la République, Giorgio Napolitano, et qui était depuis longtemps ­favorable à la transformation du PCI en une force sociale-démocrate. Une autre partie du groupe dirigeant envisageait la transformation du PCI, mais pas en un parti social-démocrate et n’était donc pas d’accord avec les « miglioristes ». Mais ils se sentaient à l’étroit, jugeaient dépassés la tradition, l’idée, le nom de communiste.

Qui donc ?

Guido Liguori. Une partie de l’entourage d’Achille Occhetto qui vient de la gauche du parti. Il plonge ses racines dans « l’ingraïsme » (l’aile gauche mouvementiste du PCI qui se référait à Pietro Ingrao – NDLR) et qui était sous l’influence de l’idée d’une modernisation de la société et de la lutte défendue à l’époque par le quotidien la Repubblica. Si le changement a été permis, c’est par l’initiative d’Achille ­Occhetto, inattendue pour le groupe dirigeant. Si la base a suivi, c’est que l’état d’esprit est : « Si le secrétaire fait quelque chose, c’est qu’il sait pourquoi, c’est pour tromper l’ennemi, même si je ne le comprends pas moi-même. » Si la veille de la proposition, on avait demandé l’avis des militants, 90 % auraient refusé une telle perspective.

Dans votre essai, vous citez plusieurs personnes pour qui, dans la pratique, le PCI n’était plus communiste. Quel est votre avis ?

Guido Liguori. C’était un parti communiste. Pour être plus précis, pour beaucoup de composantes, c’était encore un parti communiste. Nombreux sont ceux qui n’auraient jamais eu l’idée de changer le nom du PCI si Achille Occhetto n’en avait fait la proposition. Parmi ceux-là, Massimo D’Alema (qui deviendra chef de gouvernement entre 1998 et 2000 – NDLR). Ce dernier était l’un des plus intelligents défenseurs de l’héritage de Palmiro Togliatti (l’ancien secrétaire du PCI entre 1938 et 1964 – NDLR). Au cours de l’été 1989, il était encore de ceux qui polémiquaient contre ceux qui proposaient, déjà alors, de changer le nom du parti. Mais en novembre, il change d’avis. Pourquoi ? Parce que c’est le secrétaire qui a fait la proposition. Dans un entretien, il résume bien la mentalité communiste. Il estime que, pour guider un ­autobus déjà en marche, il faut monter dedans et essayer d’en fixer la direction. C’est naturellement une illusion.

Il est utile de rappeler qu’à l’époque Mikhaïl Gorbatchev dirigeait encore l’Union des ­Républiques socialistes soviétiques (URSS) et se disait « élève » du communiste italien. ­Personne ne pouvait alors imaginer que, deux ans plus tard, l’URSS n’existerait plus, ni ­envisager que la nouvelle force politique créée par le PCI s’éloignerait toujours davantage de celui-ci, voire de la gauche.

Vous indiquez que des secteurs toujours 
plus importants du PCI, et jusque dans 
les sommets du parti, ont fait leur culture politique différente de celle du communisme. Avec plus de 20 % des suffrages, le PCI occupait un espace politique plus important que ceux de ses homologues européens. 
Quand on est si grand, est-ce possible de se prémunir de l’influence sociale-démocrate ?

Guido Liguori. La culture politique du PCI ­provient d’Antonio Gramsci et Togliatti. Dès les années 1920 et 1930, le concept de révolution est redéfini. Il prend en compte la différence entre sociétés arriérées comme la Russie et sociétés capitalistes avancées et complexes, où la ­révolution a failli. En prison, Gramsci envisage la révolution comme un processus et non comme une prise du palais d’Hiver. Ce concept, repris par Togliatti à la fin du stalinisme dans les années 1950 et 1960, cherche à dépasser la division au sein du mouvement ouvrier entre réformistes et révolutionnaires. Togliatti propose des « réformes de structures », c’est-à-dire qu’avec des changements partiels, s’accumulent des forces et se déterminent des situations qui vont dans le sens du socialisme. C’est, selon moi, la raison pour laquelle le Parti communiste italien occupe dans la société italienne un espace aussi important. Il dépasse, en les maintenant ensemble, les traditions ­réformistes et révolutionnaires, mais pas dans un sens ­social-démocrate.

N’y a-t-il pas un risque, quand on maintient cette contradiction entre réformistes et révolutionnaires en son sein de faire entrer dans ses rangs des gens qui, autrement, seraient au PS ?

Guido Liguori. Le risque existe toujours. La ­question est : qui dirige le processus ? Quelle est la culture hégémonique au sein du parti ? Le jeu était beaucoup plus sûr tant qu’il y avait une référence obligée à l’alliance avec l’URSS. Car cette dernière permettait d’opérer n’importe quel jeu tactique de droite tout en maintenant une physionomie communiste. Telle était la façon de faire de Giorgio Amendola, de la droite du parti, qui était profondément ­philosoviétique et a même soutenu l’intervention en Afghanistan.

À partir des années 1970, de nouvelles demandes sont adressées aux partis de gauche. Le PCI en tient compte. Vous constatez qu’Occhetto donne une nouvelle définition de l’égalité en reprenant la théorie de John Rawls sur l’égalité des chances. Les droits sont mis en avant. Vous êtes très critique face à cette évolution, car elle ferait disparaître la lutte des classes. N’y avait-il pas le risque que le PCI reste à côté de ce qui se passe dans la société, s’il ne prenait en compte ces questions ? Le thème de la méritocratie mobilise beaucoup les jeunes Italiens qui ont fait des études aujourd’hui.

Guido Liguori. Pour moi qui suis gramscien, 
la bataille des idées est extrêmement importante. Dans une grande partie du groupe ­dirigeant communiste, mais aussi chez les ­intellectuels de référence, les idées de la tradition communiste ont toujours plus été relativisées en faveur de nouvelles traditions culturelles. Sur certaines questions, comme le féminisme, l’environnementalisme, cet ajustement était nécessaire. Mais dans d’autres, ­certaines idées ne sont intéressantes qu’articulées à la lutte de classes. Si elles se substituent à cette dernière, cela change la nature du parti et du groupe ­dirigeant. C’était le signe d’une culture ­politique diverse, qualifiée en Italie de libérale-socialiste.

Vous parlez des droits. D’un point de vue politique, il est juste d’intervenir sur cette question, de défendre la démocratie, les conditions minimales de vie des travailleurs. Mais le problème théorique est qu’il y a des droits différents. Il y a les droits qui relèvent des libertés, qui sont justes et doivent être préservés. Il y a les droits sociaux, qui relèvent de la social-démocratie classique : droit au travail, au logement, à la santé, etc. Et défendre ces derniers devient risqué quand est perdue la référence à la lutte de classes. Car quel est le fondement de ces droits ? Pour un catholique, il provient du fait que l’on est tous fils de Dieu. Qu’en est-il pour qui n’est pas catholique ? Les droits ne reposent sur aucun fondement, ils sont sujets aux rapports de forces sans lesquels ils n’ont aucun effet. En outre, qui est le sujet de ces droits dans de tels discours ? À la place de la lutte de classes succède un discours culturel et théorique sur l’individu.

Concernant l’égalité des chances, c’est une théorie libérale de gauche, mais très différente de la tradition socialiste. Car cette théorie dit que tout le monde a le droit de devenir manager, sans toutefois rien critiquer du fait que ce dernier peut gagner beaucoup plus que les autres. La théorie de l’égalité des chances envisage une société comme une piste de 100 mètres que tout le monde a le droit de parcourir en moins de dix secondes. Elle oublie que si certains obtiennent des positions, c’est au détriment des autres.

Vous faites allusion au fait que lorsque le secrétaire du PCI de 1972 à 1984, Enrico Berlinguer, a ouvert le parti à de nouvelles questions, avec un succès qui ne s’est pas démenti dans les urnes, il n’y a pas eu de réelle nouvelle définition de ce qu’est le nouveau communisme. Cela a été important pour la suite ?

Guido Liguori. En effet, il y a eu un déficit de conscience théorique. Cela a permis à la droite du parti d’utiliser certaines évolutions ­nécessaires de la période berlinguérienne pour renverser la ligne et l’identité du parti. Ce manque de prise en compte de la dimension théorique remonte à la période de Togliatti. Le primat a été donné à la politique. La théorie était implicite. Car ne pas l’expliciter accordait plus d’espace au jeu tactique.

Certains maux de la République italienne d’aujourd’hui, à savoir des « partis légers », l’exécutif fort qui remplace la participation de masse, ne viennent pas que de Silvio Berlusconi. Comment ces idées ont-elles fait leur chemin, jusque dans le PCI ?

Guido Liguori. On a observé une reddition des dirigeants communistes au processus d’américanisation de la politique dans les années 1980, sous l’influence des télévisions berlusconiennes, qui a conduit à une personnalisation de la politique, à une plus forte délégation, et à une politique de l’image. Cela correspondait à une évolution de la société. Il fallait à l’époque voir si cette évolution devait être combattue, ou s’il fallait au contraire l’utiliser. Or Achille Occhetto et ses proches étaient convaincus de leur rôle : s’adapter aux processus de modernisation de la politique et de la société. Le mot clé d’Occhetto dans son opération de changement de nom a été « nouveau ». Son idéologie a été nommée : « novisme ».

D’où vient le renoncement du PCI à imposer une hégémonie culturelle dans le pays ?

Guido Liguori. Il date d’après la mort d’Enrico Berlinguer en 1984. Dans les années 1970, on observe l’entrée dans le PCI de nombreux cadres qui viennent des générations qui ont fait 1968 et ont participé au mouvement étudiant. Cela a changé le parti. Car 68 semblait demander le communisme, en réalité, il réclamait la modernité, dont l’Italie avait fort besoin. C’était juste, mais c’était une pensée individualiste très lointaine de la tradition et des idéaux communistes. Cela a créé les préconditions pour les changements des années 1980. Le personnel politique qui arrive après 1968 est surtout attentif au processus de modernisation. Tant que Berlinguer était là, le mélange avec la culture communiste a réussi. Mais ensuite, quand le PCI a connu ses défaites électorales, il y a eu un changement d’avis et ont crû, dans le parti, les cultures non communistes. Et ce d’autant plus que la culture libérale-socialiste, avec ses appareils hégémoniques (ses fondations, ses journaux comme la Repubblica), ses liens internationaux, a engagé une critique méthodique de tous les piliers de la culture communiste, gramscienne et léniniste dans les années 1970.

Outre les partis communistes, que reste-t-il de l’histoire et de l’influence du PCI en Italie ?

Guido Liguori. Il existe cette idée de réunir tous les cercles « Enrico Berlinguer » d’Italie, qui sont des associations culturelles et parapolitiques, souvent gérées par des militants inscrits à aucun parti. Il y a cette tentative de faire naître une association pour la défense de l’histoire du PCI. Et l’an dernier, une très grande exposition, « Avanti popolo », consacrée à l’histoire du PCI, a enregistré un formidable succès. Dans la société italienne, il existe encore des milliers de militants qui, après la fin du PCI, ne se sont inscrits nulle part. C’est le cas de la majorité des anciens adhérents du PCI. Ils auraient envie d’être agrégés dans une force de gauche. L’idée d’un communisme démocratique est encore vivante dans la société italienne.

Qui a tué le PC italien ? Dans Qui a tué le Parti communiste italien ?, Guido Liguori décrit les dernières années du plus grand PC d’Occident, en prenant le parti de l’examen de ses évolutions idéologiques et théoriques. Dans ce portrait, on découvre les travers de l’Italie depuis les années 1980, comme la personnalisation de la vie politique. On constate le poids de l’idéologie « moderne » de « gouvernance » jusque dans le PCI : un exécutif aux pouvoirs renforcés 
par rapport au Parlement prend le pas sur la démocratie et son corollaire, la participation populaire. Cette 
vision empoisonne la réforme institutionnelle depuis 1990. L’ouvrage pose d’autres questions. Comment 
le communisme peut-il – et c’est nécessaire ! – intégrer des thématiques nouvelles, sans y perdre son âme : égalité des chances, exigence de droits. On regrettera la préface, qui se livre à des parallèles hasardeux entre les évolutions du PCI et du PCF. On appréciera les derniers chapitres qui détaillent les débats et les difficultés de ceux qui tentent de sauver le communisme dans la Péninsule. Qui a tué le Parti communiste italien ? Guido Liguori, traduit 
de l’italien par Anthony Crezegut, Aymeric Monville, Éditions Delga, 2011, 13,20 euros.

Lire aussi :


Entretien réalisé par 
Gaël De Santis

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Marie-George Buffet :"PSA doit puiser dans ses dividendes"

1 Juillet 2012, 06:35am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 29 Juin 2012

Automobile

Mots clés : automobile, marie-george buffet, psa aulnay, fermeture d'usine,

députée PCF-Front de gauche 
de Seine-Saint-Denis

 

 

Alors que le gouvernement hausse le ton contre le constructeur automobile pour qu'il précise le sort réservé à plusieurs de ses usines en France, dont celle d'Aulnay-sous-Bois où 3 500 emplois sont menacés, la députée de Seine-Saint-Denis dénonce l'attitude du ministère du Redressement productif : "Le rôle de ce ministère ne peut pas être d'organiser des tables rondes qui n'ont pas de suite."

« D’abord, je voudrais dénoncer l’attitude 
de la direction qui, depuis plus d’un an maintenant, joue 
au chat et à la souris. Tout se passe comme si elle 
attendait la veille des vacances, fin juillet, pour annoncer 
la fermeture. Ce refus de dialogue social, de débattre sur 
les solutions pour PSA Aulnay est inacceptable. 
Les syndicats posent deux questions : le maintien 
de la production de la Citroën C3 dans sa totalité 
et l’obtention d’un véhicule de remplacement ensuite. L’objectif pour les élus doit être celui-là : maintien 
des emplois et de la vocation industrielle du site. Toute attitude consistant à attendre l’annonce de la fermeture pour envisager une reconversion est inadmissible.

En tant que députée, j’ai été reçue, avec d’autres, 
au ministère du Redressement productif. Le lendemain, Arnaud Montebourg devait rencontrer le PDG de PSA. 
Mais ni le préfet, ni les élus, ni les syndicats n’ont été informés du contenu de cette rencontre. Le rôle de 
ce ministère ne peut pas être d’organiser des tables 
rondes qui n’ont pas de suite. Il faut qu’il soit aux côtés 
des syndicats face aux directions pour que s’ouvre 
un dialogue social sur les alternatives industrielles. Il faut ensuite légiférer pour que les licenciements soient interdits dans des entreprises qui ont distribué, l’année précédente, des dividendes à leurs actionnaires. C’est le cas de PSA, même s’il est l’un des groupes automobiles à avoir le moins délocalisé. En cas de difficultés passagères, du fait 
de la crise du pouvoir d’achat, il doit puiser dans 
les dividendes pour maintenir l’emploi. Les députés 
du Front de gauche redéposeront prochainement 
une proposition de loi contre les licenciements boursiers. Enfin, une politique de relance par la consommation 
est nécessaire avec une véritable augmentation du Smic permettant une revalorisation généralisée des salaires. »

 

L'État hausse le ton contre contre PSA. Dans une lettre adressée vendredi au président du directoire de PSA, Philippe Varin, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, demande que "la direction fasse connaître ses intentions au plus vite et de façon précise". Il demande aussi d'"engager sans délai le dialogue social, et d'en faire une arme collective pour affronter vos éventuelles difficultés dans le respect de vos salariés". Arnaud Montebourg a nommé Emmanuel Sartorius comme expert gouvernemental pour mieux comprendre la situation réelle de l'entreprise. Il "doit permettre au gouvernement, au groupe PSA et aux salariés d'avoir une vision précise de la situation du groupe et des solutions que nous pourrions envisager en fonction de l'état réel de l'entreprise", selon le ministère. "Pour le moment, PSA ne nous a pas fourni les éléments nécessaires permettant de juger de la santé du groupe", ajoute le ministère.

  • Lire aussi :

L’heure de la confrontation a sonné chez PSA
Philippe Varin, le Géo Trouvetout de la casse
"On peut faire autrement !" chez PSA propose la CGT

Propos recueillis par Julia Hamlaoui

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Dépenses/Sommet européen : « désarroi provoqué par la brutalité des annonces du gouvernement »

1 Juillet 2012, 06:27am

Publié par PCF Villepinte

 Dépenses/Sommet européen : « désarroi provoqué par la brutalité des annonces du gouvernement »

 

 

Dans les lettres de cadrage adressées à son gouvernement, le Premier ministre annonce l'austérité budgétaire pour 3 ans. Après l'annonce d'une hausse minimaliste du SMIC, c'est une deuxième mauvaise nouvelle.

Comment le gouvernement compte-t-il relancer la croissance s'il éteint tous les moteurs possibles de cette relance ? Sans hausse des salaires, sans investissements publics, sans mobilisation du crédit bancaire, sans relance de l'emploi industriel, où sont les perspectives?

D'autres choix sont possibles : renégocier comme promis, contrairement à ce qui est en train de se passer à Bruxelles, le pacte budgétaire européen, remettre la main sur les leviers du secteur bancaire avec la création d'un pôle public bancaire et financier pour mobiliser l'argent nécessaire, et engager une réforme fiscale très profonde.

Je comprends le désarroi provoqué par la brutalité des annonces du gouvernement.

Je dis à toutes celles et ceux qui ont voulu le changement : ne renoncez pas. Votre intervention dans les choix politiques est nécessaire, elle est urgente.

Avec les propositions du Front de gauche, nous pouvons nous rassembler et agir pour proposer d'autres choix immédiats.

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