Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

grand paris

URBANISME

10 Février 2023, 07:56am

Publié par PCF Villepinte

Au Blanc-Mesnil, la bétonisation

à outrance est en marche

Le maire de droite de cette ville de Seine-Saint-Denis est en train de livrer le territoire aux promoteurs immobiliers. L’édile a fait adopter, sans la moindre discussion, la construction de 14000 logements privés supplémentaires.

L'Humanité Vendredi 10 Février 2023

Camille Bauer

Le 9 février, réunion publique organisée par les militants de gauche de la ville.

Quelque 40000 habitants supplémentaires dici à 2030. Telle est lambition démesurée du maire LR du Blanc-Mesnil, commune de Seine-Saint-Denis qui en compte actuellement 58000. Une aberration pour les militants de gauche de la ville, qui ont tenu, le 9 février, la première dune série de vingt réunions publiques destinées à informer la population des projets urbanistiques de Jean-Philippe Ranquet, arrivé en 2021 en remplacement de Thierry Meignen, devenu sénateur.

En toute opacité, sans qu’aucune réunion d’information publique n’ait eu lieu et sans même faire délibérer le conseil municipal, l’équipe dirigeante projette, en effet, la construction de 14000 logements dici à 2030, soit de quoi loger près de 40000 personnes de plus. «Ce projet pose des problèmes à trois niveaux: social, démocratique et écologique», résume Didier Mignot, ancien édile PCF, aujourd’hui membre de l’opposition municipale.

Ces nouveaux logements, qui ont déjà commencé à sortir de terre, sont tous privés. Le maire n’a pas caché sa volonté de changer la population du Blanc-Mesnil, qui comptait jusque-là 40% de logements sociaux. «Toutes ces constructions font sans aucun doute le bonheur des promoteurs immobiliers, mais elles ne répondent en rien aux attentes des demandeurs de logement», estime Katia Gomes, secrétaire de la section PCF et membre de l’opposition municipale. Un choix de gentrification en contradiction avec l’histoire de la ville, incompréhensible, alors que près de 3000 demandes de HLM sont en cours.

Manque d’infrastructures et d’équipements publics

«Dès 2014, les promoteurs ont fait main basse sur la ville. Il y a vraiment eu tromperie», détaille Alain Ramos, membre de Génération.s. Alors que la droite avait, à l’époque, fait campagne derrière le slogan «Sauvons nos pavillons», les propriétaires de ces derniers sont soumis, depuis, à une intense pression de promoteurs, qui les rachètent et les détruisent pour construire des immeubles de 30 ou 40 logements.

En centre-ville comme dans les zones pavillonnaires, ces constructions pseudo-classiques se multiplient, avec des prix au mètre carré en hausse (plus de 3500 euros désormais). Une ­aubaine à une époque où, comme le rappellent les opposants, «le logement est devenu une valeur sûre pour le capital financier». En outre, certaines cessions interrogent, comme la vente des terrains du centre technique municipal pour à peine plus de 4 millions d’euros, quand France Domaine en estimait le prix à plus de 10,5 millions d’euros.

Autre problème: pour ces nouveaux habitants, la municipalité n’a prévu ni infrastructures ni éléments nécessaires à l’adaptation au changement climatique. «Il ny a plus de terrains disponibles pour construire des équipements publics», explique Alain Ramos. Le gymnase a déjà été sacrifié et nul ne sait comment la Ville répondra au besoin croissant en établissements scolaires et en équipements.

Rien non plus n’a été prévu pour adapter l’assainissement et la fourniture d’eau à cette croissance de la population. «Dans certains quartiers, le débit de l’eau a déjà ralenti», observe Didier Mignot. Avec la croissance de la population viendra celle du parc automobile, sans que rien ne soit organisé pour limiter l’impact sur la qualité de l’air. Quant aux espaces verts et aux îlots de fraîcheur, eux aussi sont grignotés par le tout-béton, constatent les militants, qui donnent rendez-­vous aux habitants, le 5 mars, au Marché du centre.

 

Voir les commentaires

Une ambition régionale et métropolitaine pour les habitants

6 Novembre 2012, 17:11pm

Publié par PCF Villepinte

Novembre 2012

La majorité de gauche va-t-elle s’investir pour la région francilienne ?

texte collectif (*).

 

GParisarton11795-79c06.jpgEn 2008, le président Sarkozy a initié son projet pour la région capitale, qu’il a dénommé « Grand Paris » s’articulant autour de la construction d’un métro automatique reliant les principaux pôles métropolitains d’Île-de-France. Suite au blocage du Sdrif par ses services, le lancement d’une grande consultation internationale sur le devenir de la région capitale lui permettait de reprendre la main sur l’imaginaire collectif de la construction métropolitaine. La réflexion, menée par le travail des dix architectes missionnés, a suscité l’enthousiasme. Les élus et les habitants se sont emparés de ces questions : comment construire la ville de demain ? Comment permettre que la construction urbaine soit l’occasion de création de richesses, permettant de mieux répondre aux besoins des Franciliens ? De quelle manière mieux articuler ces besoins en termes de logements, d’emploi, de mobilité, de loisirs dans un espace urbain plus vaste doté d’une identité nouvelle ? De toutes ces problématiques a émergé un projet de loi à la visée plus restrictive, limitée au réseau de transport et à la création de la SGP (Société du Grand Paris), pilote de l’État pour la reprise en main de l’aménagement urbain autour des futures gares. Projet de loi d’inspiration également profondément libérale puisque la justification de la création d’une nouvelle unité urbaine ne trouvait fondement que dans la compétition internationale avec les autres métropoles européennes. Pourtant, et c’est la force de l’intervention des citoyens, les débats menés avec la population et les élus ont ramené ce projet à sa dimension essentielle, celle de répondre aux besoins des Franciliens. Précisément, la nature du projet de transports a sensiblement évolué puisque le nombre de gares a quasiment doublé, et qu’un plan de financement a pu faire l’objet d’un consensus entre l’État et la région. Depuis, un rendez-vous politique majeur (l’élection présidentielle et les législatives) a sorti Nicolas Sarkozy et ses amis des responsabilités, et une nouvelle majorité – de gauche – a pris en main la poursuite de ce projet. Comment travailler alors dans ces conditions nouvelles pour aller plus loin encore dans la construction d’une visée métropolitaine qui soit réellement une avancée pour les Franciliens ? Tout d’abord peut-être en recherchant ce qui a déclenché l’intérêt des habitants. Cette idée même que le changement urbain pouvait leur être favorable. Si précisément le Grand Paris a fait rêver, c’est qu’il y a une impérieuse nécessité à repenser la ville non comme source d’exclusion, de ségrégation sociale ou territoriale, mais une ville à la mixité des usages, des populations et des pratiques, une ville à portée humaine où chacun compte pour un. C’est à cet enjeu crucial que nous devons répondre, à partir des femmes et des hommes qui vivent et qui travaillent sur ce territoire. Aujourd’hui, la question de la gouvernance est très prégnante dans les débats et ce, notamment dans le cadre de la future loi de décentralisation, où l’on voit se profiler la construction d’une nouvelle instance supracommunale de type « métropolitaine ». Mais pourquoi institutionnaliser des pouvoirs, des modalités d’exercice du pouvoir, qui indiquent forcément des mécanismes de contraintes, avant même de définir la base commune d’un projet de territoire métropolitain ? N’avons-nous pas toujours soutenu que la libre coopération des collectivités était la condition même de la validité, de l’efficience de tout projet intercommunal, à l’échelon de bassin ou de métropole ? Ensuite, poser la question de la réponse aux besoins, et ils sont nombreux, suppose de trouver des moyens nouveaux et donc des financements. Sous l’ère Sarkozy le mot d’ordre était celui du désengagement de l’État. Le financement de ce projet reposait donc en réalité, puisque les sommes d’État qui devaient être affectées au Grand Paris ne l’ont jamais été, sur des prélèvements sur les Franciliens et les entreprises franciliennes, et sur les investissements privés, ouvrant la voie à un recours accru aux partenariats publics privés et donc à une perte de maîtrise publique. Aujourd’hui ces problématiques se posent dans un contexte sensiblement différent et nous attendons légitimement d’une majorité de gauche qu’elle s’engage pour le réinvestissement de l’État au niveau des services publics essentiels, qu’ils soient de transport, de logement, de formation et ce, sur l’ensemble du territoire francilien. Nous attendons de l’État qu’il assume ses compétences au nom de l’égalité des territoires, au nom même de l’unité de la région francilienne. Cette exigence est forte notamment en termes de financement des transports régionaux au regard de l’enjeu de modernisation et de renforcement des transports publics en Île-de-France. Il y a urgence également pour permettre la réindustrialisation de la région capitale et son essor économique, mais pour cela il faudrait avoir le courage de sortir des logiques libérales de court terme reposant sur la concurrence et la compétition entre les hommes et les territoires. Et enfin, peut-être parce que ce sont les habitants qui font la métropole et non l’inverse, qu’il faudrait poursuivre cet échange avec tous, dans les territoires au plus près des réalités locales et des besoins. Réengager le processus de définition d’un projet urbain au service des habitants en remettant tous les acteurs autour de la table : l’État, la région, les départements, les communes, les syndicats, les associations… et les Franciliens.

 

(*) Éliane Assassi, présidente du groupe CRC, 
sénatrice de Seine-Saint-Denis, Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts-de-Seine, Bernard Vera, 
maire de Briis-sous-Forges, ancien sénateur 
de l’Essonne, anciens membres de la commission 
spéciale sur le projet de loi du Grand Paris.

Voir les commentaires

Déclaration de l'URIF-CGT :

28 Décembre 2011, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

Grand Paris, les contribuables franciliens paient l’addition !

 

 

Le « Grand Paris » fait l’objet de nombreux débats. Ce projet est d’abord et surtout un projet capitalistique qui consacre l’idée d’une métropole financière de rang mondial, mais dont la majorité des salariés et habitants franciliens n’ont rien de bon à attendre en matière de transports, de logement, de services publics etc…  Car l’objectif est de faire de l’Ile-de-France une place forte financière qui entrerait en concurrence avec les autres places financières européennes telles Londres ou Francfort.

Et dans un tel contexte, les transports sont un enjeu essentiel dans cette logique capitalistique, l’organisation des transports précédant souvent l’aménagement du territoire.

Il en est ainsi du projet « Grand Paris Express ». Si certains localement peuvent y trouver une réponse à leurs problèmes de transports, globalement ce projet ne répond pas aux attentes et besoins des populations, particulièrement celles qui sont moins fournies en matière de transports collectif. Et pourtant tous les contribuables franciliens vont payer ce projet « Grand Paris ». Ainsi tous les propriétaires et locataires doivent mettre la main au porte monnaie.

En effet, que ce soit sur la taxe foncière ou la taxe d’habitation 2011, est apparue une ligne en forte progression (+ 160 % à + de 200 %) dans la colonne taxe sociale d’équipement (TSE). Et en bas de page, en tout petit, on vous explique que la taxe spéciale d’équipement comprend la TSE « grand Paris » pour X Euros. Oui, dans la plus grand discrétion, tous les franciliens sont ponctionnés pour financer ce « Grand Paris » dont ils ont peu d’informations concrètes, mais qui pour beaucoup n’apportera rien dans leur quotidien, ou pire pourra l’aggraver, avec une amplification des inégalités territoriales concernant le logement, les transports, la santé, l’éducation, les services publics etc…

 


22 décembre 2011

Ainsi on note, que dans ce projet « Grand Paris » le transport des marchandises est totalement absent et le nouveau projet d’infrastructure qu’est le « Grand Paris Express » s’il reste en l’état ne le permet pas. Mais là n’est pas leur objectif qui lui est de desservir (servir) des pôles d’excellences au service du capital. Peu importe le reste de la région. Dans leur logique capitalistique, l’industrie et l’emploi industriels, sont eux aussi appelés à fortement diminuer alors que c’est bien sur une industrie forte, renouvelée et rénovée que repose l’économie. Rappelons que l’Ile-de-France demeure la première région industrielle française, et qu’elle en a historiquement toujours puisé sa puissance.

C’est pourquoi nous combattons cette désindustrialisation de l’Ile-de-France qui est très inquiétante. Les emplois et activités de services et tertiaires ne suffisent pas à pérenniser un développement économique et social durable.

Avec ce « Grand Paris » nous connaissons une situation nouvelle avec un détournement du sens des transports qui n’est plus de répondre aux besoins des usagers et des populations, de participer à l’aménagement du territoire et au développement industriel, mais répondre uniquement au besoin du capital. Les franciliens n’ont pas à payer cette logique. Leurs attentes, c’est une amélioration immédiate de leurs conditions de transports, sachant qu’avec les réorganisations, les délocalisations, le coût du logement, les temps de transports ne cessent de s’allonger.

D’autres choix sont possibles et nécessaires passant aussi pour d’autres financements. En commençant par mettre à contribution ceux qui profitent (au sens de faire du profit) en territoire des équipements publics et du transport (grande distribution, industrie du tourisme, zones logistiques …) via une fiscalité qui alimente les fonds régionaux.

Il faut également généraliser le versement transports, impôts sur les entreprises pour qu’elles participent aux financements des équipements transports, réformer la fiscalité du transport professionnel avec prise en compte des coûts externes aujourd’hui à charge de la collectivité (pollution, nuisances, infrastructures, accidents…)

La CGT propose la création d’un pôle financier public ! La maitrise publique du système de transport est nécessaire, elle est possible, c’est un choix politique, le service public de transport à besoin d’être renforcé !


Voir les commentaires

Déclaration de l’ANECR du 20 décembre 2010

21 Décembre 2010, 11:54am

Publié par PCF Villepinte

Non au financement injuste du réseau de transport du Grand Paris !

mardi 21 décembre 2010

GParisLors de l’examen du dernier collectif budgétaire 2010, les députés UMP ont entériné la proposition du gouvernement d’instaurer une taxe spéciale d’équipement spécifique au profit de la Société du Grand Paris pour le financement des réseaux de transports d’Ile-de-France Grand Huit et Arc Express.

Il était prévu initialement un prélèvement sur la spéculation foncière mais le gouvernement a préféré reculer pour répondre aux lobbies des constructeurs et taxer à hauteur de 117 millions d’euros la totalité des habitants d’Ile-de-France. Ce sont donc les majors du BTP et les promoteurs, avides de profits supplémentaires, qui déterminent la politique budgétaire avec l’Etat.

Il s’agit, ni plus ni moins, de la part de l’Etat d’un véritable pillage exercé sur les familles franciliennes. L’Etat ajoute à la taxe habitation perçue sur les ménages d’Ile-de-France une taxe supplémentaire correspondant à vingt euros de plus par an par famille, une nouvelle taxe par ailleurs injuste puisqu’elle ne se basera pas sur les revenus. C’est un véritable scandale alors que le gouvernement n’inscrit pas les quatre milliards d’euros promis par l’ancien ministre Michel Mercier pour la Société du Grand Paris.

Au lieu de faire payer les familles, il eût été plus opportun d’harmoniser par le haut le « versement-transport » actuellement acquitté par les entreprises d’Ile-de-France pour le financement des infrastructures de transport. Porter son taux à 2,6% pour toutes les entreprises permettrait de percevoir une recette de 800 millions d’euros par an. Celle-ci pourrait financer les investissements du Grand Huit et d’Arc Express, mais également la mise en place d’une tarification solidaire par un tarif unique des transports franciliens au tarif actuel de la zone 1 et 2.

Les élus communistes et républicains s’opposent donc à cette taxe inadmissible imposée par l’Etat sur les ménages. Ils se battront aux côtés des habitants et dans leurs assemblées pour un financement plus juste des infrastructures de transports d’Ile-de-France propre à développer un service public essentiel à la population.

Grand Paris  |  Transports http://www.elunet.org/IMG/doc/Declaration_Grand_Paris_20_decembre_2010.doc


Voir les commentaires

Grand Paris débat public

14 Novembre 2010, 08:59am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Grand Paris : Débat public

3 Novembre 2010, 18:51pm

Publié par PCF Villepinte

Laurence Cohen sur Arc Express / Grand 8
envoyé par FdG-PCGUAC-IDF. - L'actualité du moment en vidéo.

frontdegauche-pcfguac-idf

Regards n° 17 : « Arc Express - Grand Huit : Investir les débats publics »

mercredi 3 novembre 2010



 

N° 17 de Regards sur la Région Île-de-France, le journal du groupe Front de gauche, Parti communiste français, Gauche unitaire et Alternative citoyenne au Conseil régional d’Île-de-France.

Cette revue est consacrée aux débats publics en cours sur les projets de métro en rocade en Île-de-France

 

Voir les commentaires

Grand Paris :

2 Septembre 2010, 15:58pm

Publié par PCF Villepinte

 Le Gouvernement a rendu sa copie, le débat public va pouvoir commencer                           jeudi 2 septembre 2010

 GParis Le ministre chargé du Grand Paris, Michel Mercier, a versé le dossier relatif au projet du Gouvernement de double boucle de métro automatique à la CNDP (Commission nationale du débat public).

La CNDP a publié dès le 1er septembre 2010 les contenus des deux projets sur deux site Internet distincts :

- www.debatpublic-grandparis.org pour le projet du Gouvernement ;

- www.debatpublic-arcexpress.org pour le projet soutenu par la Région Ile-de-France et le STIF.

Ainsi, la consultation publique va permettre aux Franciliens de se prononcer du 1er octobre et au 31 janvier sur chacun des deux projets.

Selon le quotidien « Les Echos » du 2 septembre 2010, Michel Mercier souhaiterait ménager les élus de gauche. « On verra ce qui ressortira du débat. C’est à partir de ce que dira le public qu’on pourra bâtir un accord. On a deux projets, mais mon désir à terme est de finir avec un seul, d’autant que les deux schémas ne sont pas si opposés », a-t-il expliqué.

C’est en juin 2011 que le Conseil d’Etat validera le tracé définitif du métro. D’après Michel Mercier, l’essentiel des divergences entre les deux projets se situent à l’est de Paris. L’étape qui suivra consistera en la signature des contrats de développement entre les collectivités et l’Etat.

Michel Mercier a également confirmé l’intention de l’Etat de financer le futur projet à hauteur de 4 milliards d’euros sur les 21,4 à 23,5 milliards d’euros nécessaires.

Si les budgets seront inscrits à l’automne dans le projet de loi de Finances rectificatives, les décaissements devraient être progressifs.

Des dispositifs fiscaux inspirés par le rapport Carrez (modernisation de la taxe sur le bureaux, création d’une taxe d’équipement sur le Grand Paris) et l’imposition forfaitaire des entreprises de transport apporteront sept milliards d’euros supplémentaires. L’emprunt qui débutera en 2016 permettra de financer le reste.

- Lire le communiqué de presse de la CNDP.

 Grand Paris  |  Transports

Voir les commentaires

Grand Paris

8 Avril 2010, 15:47pm

Publié par PCF Villepinte

Non au coup de force du gouvernement et de la droite !

 

Le débat qui s’ouvre au Sénat sur le projet de loi du Grand Paris est un véritable coup de force du gouvernement.

Envers et contre tout, il veut imposer le Grand Paris. Rappelons ici que l’UMP en Île-de-France en avait fait un thème majeur de la campagne des régionales et qu’elle a été battue  ! Ainsi, la droite bafoue le vote des Franciliens des 14 et 21mars derniers et la majorité de gauche qu’ils ont élue au conseil régional d’île-de-France.

Sur le fond, ce projet initié par le président de la République s’inscrit dans un ensemble plus vaste de réformes qui dessinent le projet de la droite pour la France : un projet qui organise le démantèlement des services publics, qui sacralise la compétition entre les Hommes et les territoires et qui met les politiques publiques sous la tutelle du Traité de Lisbonne, largement rejeté par les Français.

Les parlementaires communistes poursuivent depuis plusieurs mois leur bataille contre ces projets et haussent le ton à l’occasion du passage en force du projet de loi sur le "Grand Paris".

Nous publions ici l’intervention générale d’Eliane Assassi au nom des Sénateurs communistes sur ce texte dangereux pour les franciliens et pour l’avenir de la métropole francilienne.

PDF - 87.6 ko

Intervention générale d’Eliane ASSASSI

 


Voir les commentaires

Grand Paris :

23 Mars 2010, 17:30pm

Publié par PCF Villepinte

Le projet de loi sur le Grand Paris doit être retiré !

Nicole Borvo Cohen-Seat, Présidente du groupe Communiste, Républicain et Citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche a adressé un courrier au premier Ministre, François Fillon, pour lui demander le retrait du projet de loi relatif au Grand Paris.


23 mars 2010

« Monsieur le Premier Ministre,

Les élections régionales ont été marquées par une forte progression de la gauche et par un repli significatif de la droite parlementaire.

Si les avis divergent, bien entendu, sur les raisons profondes de ce vote, chacun s’accordera sur le fait, dans des proportions à préciser, qu’enjeu régional et enjeu national se sont mêlés lors de cette élection.

Un projet de loi en débat au Parlement mêle ces deux enjeux, c’est le projet de loi sur le Grand Paris. Et, sur ce point, il ne vous est pas possible, me semble-t-il de vous retrancher derrière le caractère local de l’élection. Ce projet de loi a été l’un des thèmes principaux de la campagne en Ile de France.

La victoire de la gauche résonne alors comme un véritable référendum sur ce sujet. Les franciliens ne veulent pas de ce projet de Grand Paris tel que conçu dans ce texte, et l’ont signifié par un score sans appel au premier et au deuxième tour de l’élection régionale.

Il faut entendre les préoccupations des électrices et des électeurs affirmiez-vous dimanche soir. Un premier résultat de cette nouvelle écoute serait de retirer de l’ordre du jour ce projet de loi contesté de toute part, y compris au sein de votre majorité. Il faut dire, que celui-ci porte gravement atteinte à la libre administration des collectivités locales en organisant une reprise en main de l’aménagement francilien par l’Etat et surtout n’apporte aucune réponse aux graves préoccupations quotidiennes des habitants de la région Ile de France que ce soit en termes de logement ou de déplacement entre le travail et le domicile.

Un autre projet de loi doit être mis en chantier en collaboration étroite avec élus et citoyens.

Je vous demande donc, qu’à l’occasion de la conférence des présidents du 24 mars, l’annonce du retrait de ce projet de loi relatif au Grand Paris soit rendue publique.

En vous remerciant, Monsieur le Premier Ministre, de l’intérêt que vous porterez à cette demande, je vous prie d’agréer l’expression de ma considération distinguée.

Voir les commentaires

Grand Paris :

1 Mars 2010, 07:10am

Publié par PCF Villepinte

Main basse sur NOS sols !


18 février 2010

Pendant 40 ans, au nom du retrait de l’État en Ile de France, on a favorisé la régression de l’industrie et du rôle moteur de la région pour la France. Le retour annoncé de l’État ne signifie pas la discussion, le dialogue, une construction commune et partagée mais, au contraire, le dictat de choix ultra-libéraux. Ainsi, le projet contenu dans la loi du Grand Paris, adoptée à l’assemblée nationale, ne se limite pas à la question d’un mode de transport, mais tente d’imposer un tout autre modèle de développement de l’Île-de-France.

Avec la nomination d’un secrétaire d’État, ce n’est pas le retour d’un État pour répondre aux besoins de chacun, pour favoriser des péréquations et faire régresser les déséquilibres et les inégalités, mais celui de l’État autoritaire qui impose, avec l’argent des autres collectivités, ses choix au service des grands groupes capitalistes.

Main basse sur les sols :

Le projet de construction du « Grand huit » est le prétexte pour créer la « société du grand Paris » qui prendra le pas sur le droit des sols des communes (droit attribué aux élus et aux populations dans le cadre des lois de décentralisation de 1975 et de 1983 – 1985) et sur les plans locaux d’urbanisme. Les terrains que cette société pourrait préempter autour du chapelet de gares du grand Paris représentent quatre fois la surface de Paris, Une société dans laquelle les élus sont exclus (un seul maire pour représenter les 180 villes concernées). Ainsi l’État est le seul qui va décider la stratégie. (…)

En effet le financement du grand Paris, et de son « Grand Huit » est envisagé à partir d’une monumentale spéculation sur les terrains autour des gares accaparés par la « société du Grand Paris » ; 35 % des 35 milliards nécessaires pourraient provenir de taxe sur les constructions immobilières réalisées autour des gares.

Ce projet est en fait une promesse incertaine d’investissement à plus ou moins long terme qui dédouanerait l’État de ses responsabilités actuelles en matière de remise à niveau du réseau actuel des transports franciliens. Parallèlement les réformes institutionnelles sur les collectivités locales visant la suppression des départements et le regroupement forcé des communes visent à imposer l’État stratège décidant de tout. Le retour des pouvoirs concentrés de l’État avec confiscation des pouvoirs locaux.

Et cela sans aucune ressource nouvelle puisque la valorisation des sols ne rapportera qu’à la « société du Grand Paris ». Les communes, elles, devront s’endetter pour réaliser les équipements publics. Les conventions d’aménagement par projet entre la « société du Grand Paris » et les communes concédées dans la loi sont un simulacre de concertation : rien n’est prévu en cas de désaccord. Et de toute façon, c’est le préfet qui tranchera en dernier ressort.

Ajoutez à cela la réforme des collectivités prévue au Sénat en avril : tout est fait pour transformer les collectivités en services déconcentrés de l’Etat. Au lieu de cette fuite en avant dans l’ultralibéralisme il faudrait s’attaquer aux vraies questions. »


Dominique Adenot (PCF) revient sur le Grand-Huit de Sarkozy et l’autoritarisme de l’Etat. Il montre que derrière cette opération conduisant à l’aggravation des ségrégations en ile de France, se cache aussi un projet dément visant à livrer la banlieue aux spéculateurs immobiliers.

« Avec la construction du « Grand Huit », un métro de 130 kilomètres reliant la Défense, les grands aéroports et quelques pôles (ce qui ne concerne que 1,7% des transports actuels), les conditions de transport entre domicile et travail, (45% du trafic actuel), ne seront pas forcément améliorées. le « Grand Huit » éloignera encore plus les populations modestes des gares. Le développement inégalitaire et ségrégatif de l ’ a g g l o m é r a t i o n s e r a a c c e n t u é (développement en « peau de léopard ») .

Voir les commentaires

1 2 > >>