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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

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Liberté pour Salah

18 Décembre 2009, 10:50am

Publié par Daniel JUNKER

Le Conseil général adopte un voeu exigeant la libération de Salah... avec les seules voix des élus communistes
et d'une élue du groupe socialiste

 

C’est donc grâce aux élus communistes, rejoints par une élue du groupe socialiste (refus de vote du groupe PS et abstention de la droite), que le Conseil général a officiellement adopté un voeu demandant au Président Sarkozy d’intervenir auprès de Shimon Peres, Président Israélien, afin que ce dernier, au nom du respect des règles les plus élémentaires du droit international, crée les conditions à la libération de Salah Hamouri, et de tous les prisonniers politiques de la Cisjordanie occupée, victimes de la politique de l’Etat d’Israël."

On ne fera pas la "fine bouche" sur les conditions d’adoption de ce voeu : la liberté de Salah est bien plus importante que toutes les considérations qui conduisent à étouffer ou à nier l’injustice dont il est victime.

C’est au final ce que retiennent les conseillers généraux communistes dans leur communiqué.

 


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COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT DE GAUCHE :

18 Décembre 2009, 10:45am

Publié par Daniel JUNKER

Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes

    

 

Nos organisations, celles d’une gauche de transformation sociale, affirment leur volonté de mener campagne ensemble pour les élections régionales de 2010.

Avec le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), avec les Alternatifs, République et Socialisme, le Forum social des quartiers populaires, La Fédération, le M’Pep, le Pcof, nous comptons faire entendre fortement une autre voix à gauche.

Ce rassemblement, en construction, se veut ouvert, nationalement et régionalement, à toutes celles et ceux qui, à gauche, dans le mouvement social dans le monde du travail et de la culture, souhaitent élaborer et porter avec nous un programme qui réponde aux besoins de la population.


17 décembre 2009

C’est pourquoi les listes Front de Gauche doivent faire en sorte de construire des majorités solidement ancrée à gauche, portant des projets vraiment alternatifs que nous conduirons jusque dans les exécutifs, à l’exclusion de tout accord avec le Modem.

Nous voulons faire des régions des points d’appui pour développer une politique au service des hommes, des femmes, des jeunes, de tous ceux qui travaillent et vivent ici.

Une politique en faveur de l’emploi, respectueuse des salariés, de leurs droits, favorisant l’extension de ces droits. Une politique qui donne la priorité aux services publics. Une politique qui fasse des citoyennes et des citoyens, dans leur diversité, les acteurs de la transformation de nos régions par un développement de toutes les formes de démocratie.

Une politique exigeante en matière écologique. Une politique qui reconstruise le tissu social, à la ville et dans les campagnes.

Ce programme sera porté par des listes unitaires dans les régions, des listes rassemblant nos organisations et ouvertes aux actrices et acteurs du mouvement social qui le souhaitent.

Dans cette optique, nous vous donnons rendez-vous, pour le meeting national de lancement de notre campagne : Le 10 janvier 2010 à partir de 14h

Le Front de Gauche : Parti Communiste français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, Les Alternatifs, République et Socialisme, La FASE, le M’PEP, le Pcof.

Paris, le 17 décembre 2009.

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Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin

17 Décembre 2009, 19:24pm

Publié par Daniel JUNKER

 

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Damné(s)

Mythologie.
 Revoir les Damnés, l’un des chefs-d’oeuvre de Luchino Visconti. Au-delà de la démonstration des mécanismes de « l’autorité », d’une virtuosité stupéfi ante, cette revisitation éclairée par le temps qui est le nôtre, regard rafraîchi et coeur lourd, fut instructive à plus d’un point. Visconti : l’une des fi gures essentielles du septième art, voisinant dans les parages d’une exigence qui n’eut d’égale que celle de quelques rares (Welles, Kubrick, Renoir, etc.). Avec lui, la fi gure même de l’autorité ne s’exerce qu’à travers une mythologie, simultanément mystifi catrice et normative. Par ce fi lm de 1969 prenait corps, soudain sous nos yeux, mieux en tous les cas qu’il y a quelques années, une idée simple : l’ordre symbolique du chef de famille (puisqu’il s’agit de cela) n’est que la farce d’une imposture gigantesque, un creuset maléfi que où viendra se fondre l’acier des dogmes… Nous eûmes, métaphoriquement, comme une impression d’évidence. Comment ne pas penser à l’actualité vibrante d’une France sens dessus dessous, qui, par les méfaits d’un homme aux inspirations névrotiques ultraréactionnaires, nous donne honte de notre propre pays ? Un sentiment indigne de nous. Car Nicoléon n’est pas un chef « ordinaire » par lequel s’incarne la rencontre d’un pouvoir et d’une aspiration, produit des modèles « classiques » de légitimation. Lui n’est que chef de bande, parrain d’une caste qui capte pouvoirs et affaires. « Oui, mais élu démocratiquement », dit-on ? La belle affaire. Il ne serait pas le premier à dévoyer sa fonction. Avant d’ériger des empereurs, Rome aussi fut une république.

Démago. Pourquoi parler des Damnés ? Parce qu’au stade où nous en sommes, les ressorts comiques et navrants de Nicoléon ne nous intéressent plus. Seuls comptent les accrocs faits à l’idée que nous nous faisons de la République, blessures portées si loin dans notre chaire matricielle – et avec tant de violence – que certaines paraissent mortelles. Après le mépris social et celui du parlementarisme, après avoir laissé entendre que la laïcité posait des « problèmes » (comme l’a encore rappelé cette semaine le conseiller Henri Guaino), après avoir mortifi é par le bling-bling et la vulgarité ambiante la signifi cation même de l’engagement public, après avoir menti sur tous les fronts de sa politique économique, après les forfaitures contre l’histoire, voici donc, par le biais de « l’identité nationale », très exactement ce que nous redoutions d’un personnage beaucoup plus maurrassien que certains voulaient bien le croire. Par sa complaisance allusive, laissant apparaître les pires pulsions d’emprise démagogiques, Nicoléon a lâché les chiens. Depuis ils mordent. Et contaminent les consciences.

Déshonneur. Les écarts de langage, qui se succèdent les uns aux autres comme autant d’incitations à la haine, sont une volonté stratégique. N’en doutons pas. Comment stigmatiser quotidiennement l’immigration et s’effrayer ensuite que ses électeurs puissent dire à voix haute ce qu’on professe devant tous les micros ? Ainsi, trois jours après le funeste vote suisse « contre les minarets » (véritable folie pseudo-électoraliste dressée devant tous les fondamentalistes et, au passage, joli prétexte pour dénoncer par avance toute possibilité de référendum d’initiative populaire sur la privatisation de La Poste), Nicoléon recevait cette semaine quelques députés de son clan. Indiscrétion à la sortie : « Il nous a dit, selon un témoin, que ce vote était l’illustration que les gens, en Suisse comme en France, ne veulent pas que leur pays change, qu’il soit dénaturé… ils veulent garder leur identité. » Des accents frontistes. Traduits sur le terrain, dès le lendemain soir, par le maire UMP de Gussainville (près de Verdun), André Valentin : « Le débat sur l’identité nationale est plus qu’utile, il est indispensable. Il est temps qu’on réagisse parce qu’on va se faire bouffer. (…) Il y en a déjà dix millions, dix millions que l’on paye à rien foutre. » Vous avez bien lu. La France mérite-t-elle semblables mots, semblable déshonneur ? Rappelons que la terre martelée de la Meuse, qui charria le sacrifi ce de nos grands-pères de 14-18, porte en elle des ossements de toute nationalité, de toute culture, de toute origine – tous pour jamais de sangs mêlés.

Question. Imaginez que l’Allemagne et non la France ait osé lancer un grand débat sur son « identité nationale ». Douteriez-vous une seule seconde qu’une immense vague d’indignation parcourrait déjà le monde ?

Panthéon. Petit courriel d’un ami à l’humour noir (tiens, pourquoi « noir » ?). Puisqu’au Palais on ne jure que par Jean Jaurès, Guy Môquet ou Albert Camus, etc., autrement dit des socialistes, des communistes ou des libertaires, suggérons en effet à Nicoléon quelques noms d’hommes authentiquement de droite à célébrer qu’il pourrait fourrer au Panthéon ou ailleurs, qui, s’ils vivaient encore, applaudiraient sa politique et son gouvernement. Les noms ne manquent pas : Barrès, Maurras, Doriot, Déroulède, Laval, Brasillach, Rebatet, Céline, Drieu, etc. Liste à compléter dans toutes les préfectures. Ou directement chez Besson… qui n’a sûrement jamais vu les Damnés.

 

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Copenhague : urgence politique

16 Décembre 2009, 10:54am

Publié par Daniel JUNKER

cop.jpg Les délégations de la Gauche Européenne ont participé à la manifestation “System change, not climate change” (Changer le système, pas le climat) qui a réuni 100.000 personnes le 12 décembre 2009 à Copenhague pour faire pression sur les chefs d’état. Cette manifestation exprime l’exigence populaire d’un accord fort. Elle montre la montée en puissance de l’idée que la justice climatique passera forcément par plus de justice sociale et la prise en compte du point de vue des pays du Sud qui sont les premières victimes du réchauffement climatique.

Dans le même temps, les textes actuellement en débat au sein de la COP 15 (Conférence des chefs d’état) sont d’une tiédeur extrême : aucun engagement financier ou des sommes dérisoires, pas d’accord sur une limitation du réchauffement à 1.5° comme le propose des petits pays insulaires soutenus par une centaine de pays en développement, pas d’accord juridiquement contraignant, risque que les États-Unis se mettent à part du reste du monde. Déjà les pays du Sud rejettent tout accord sur la base des documents actuels.

Le risque est donc grand que le sommet accouche d’une simple déclaration politique qui ne sera qu’un catalogue de bonnes intentions et pas un accord ambitieux et contraignant.

Pour les délégations de la Gauche Européennes présentes à Copenhague, un bon accord devra inclure tous les pays, être chiffré et juridiquement contraignant. Nous rappelons que notre demande est la réduction de 40% des émissions de CO2 (par rapport à 1990) d’ici 2020 dans les pays développés et que nous sommes opposés à la marchandisation du droit de polluer. Nous sommes pour un soutien financier et technologique aux pays en voie de développement qui pourrait être géré par l’ONU. Pour financer ces mesures de transformations, nous proposons la réduction des dépenses militaires et une taxation des transactions financières.

Nous sommes attachés à deux principes fondamentaux : celui de responsabilité commune mais différenciée qui souligne la responsabilité historique des nations industrialisées et le droit des pays pauvres de se développer tout en prenant en compte l’urgence climatique actuelle, et le droit à l’énergie propre pour toutes et tous (dans le cadre d’un développement soutenable et solidaire).

C’est pourquoi, notamment au niveau européen, nous sommes pour un secteur énergétique public fort, le développement des transports en commun et du fret ferré ainsi que l’isolation massive des bâtiments. Ces transformations ne pourront être obtenues sans une pression populaire sur les institutions européennes et la remise en cause d’une série de règles imposées par le Traité de Lisbonne.

Pour relever le défi devant lequel nous sommes, et initier une alternative réellement écologique, il faut sortir au minimum les biens communs de l’humanité du capitalisme.

Le 13 décembre 2009 Les délégations de la Gauche Européenne présentes à Copenhague

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Régionales meeting 10 janvier

15 Décembre 2009, 16:36pm

Publié par Daniel JUNKER

Les Elections Régionales de mars 2010 se dérouleront à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elles seront une occasion de sanctionner sa politique qui fait payer cher la crise au peuple. Le Front de Gauche, c’est des femmes et des hommes, militants associatifs, syndicaux, politiques, des salariés engagés pour l’emploi et les salaires, des artistes, des intellectuels qui portent courageusement l’aspiration du changement de politique. Le Front de Gauche s’élargit.

Tract d’annonce du meeting 10 janvier

 http://www.pcf.fr/IMG/pdf/cart_post_meeting_10janv_web.pdf

Le Front de Gauche porte l’ambition de projets régionaux pour la défense et la promotion des services publics, contre les discrimination et pour l’égalité, pour un chan- gement des critères d’utilisation de l’argent, pour un nou- veau type de développement qui lie solidarité et écologie, pour de nouveaux droits d’intervention pour les salariés et les citoyens.

LE FRONT DE GAUCHE, C’EST, AVEC VOUS, POUR FAIRE GAGNER LA GAUCHE RENDEZ-VOUS AU MEETING DU 10 JANVIER

Avec des personnalités nombreuses et notamment Christian Picquet, Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet.


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Liberté pour Salah

13 Décembre 2009, 07:53am

Publié par Daniel JUNKER

Les Conseillers généraux communistes de Seine-Saint-Denis proposent que l'assemblée départementale adopte un voeu en faveur de la libération de Salah HAMOURI

 

 

A l’image de nombreux élus communistes dans le pays, les élus du "groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche" du Conseil général se mobilisent pour la libération de Salah : une proposition de voeu a été soumise à la Présidence du Conseil général pour obtenir que Nicolas Sarkozy intervienne enfin auprès des autorités israéliennes.

Proposition à laquelle, pour le moment, Claude Bartolone refuse de donner suite alors que l’assemblée départementale se réunira jeudi 17 décembre prochain.

On s’en étonnera en se souvenant que la mobilisation unanime des élus départementaux en faveur d’Ingrid Bétencourt - qui avaient adopté un voeu pour sa libération et reçu au sein de l’assemblée départementale les membres du Comité de soutien de l’otage française - avait participé de la mobilisation populaire, avec le résultat positif que l’on sait.

Après le silence des médias sur son sort, Salah Hamouri doit visiblement se heurter à la "timidité" de trop nombreux élus et partis politiques à exiger justice pour Salah...

La mobilisation doit se poursuivre pour que notre compatriote ne voit pas sa condamnation par l’armée israélienne doublée d’un "jugé coupable" des autorités françaises, à tous les niveaux !

Projet de vœu pour la libération de Salah Hamouri

Salah Hamouri, jeune franco-palestinien de 24 ans, a été condamné en juillet dernier à 7 ans d’emprisonnement. Il en a déjà passé 4 derrière les barreaux.

Etudiant à l’université de Bethléem, Salah Hamouri a été accusé d’appartenir au FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) et d’avoir projeté d’assassiner le Rabbin Ovadia Yossef, chef du parti juif ultra-orthodoxe Shass. Aucune preuve n’a jamais été apportée à ces accusations portées par le tribunal militaire d’occupation d’Ofer en Cisjordanie, une juridiction totalement illégale au regard du droit international.

Pourtant, Salah Hamouri a été contraint de céder à un honteux chantage : plaider coupable et n’écoper « que » de 7 années de prison ou bien contester ces accusations et être condamné au double.

Devant une telle injustice et une nouvelle violation des lois internationales de la part de l’Etat d’Israël, notre pays ne peut rester silencieux. Le Président Sarkozy s’est engagé, suite à son élection, à porter secours à tous les Français en difficulté à l’étranger. Ce dernier a su user de moyens importants, diplomatiques et médiatiques, dans des affaires telles que celle du soldat franco-israélien Gilad Shalit, des Français de l’Arche de Zoé, de Florence Cassez ou plus récemment de Clotilde Reiss.

Nous ne pouvons donc que nous indigner de l’actuelle absence de réaction de Nicolas Sarkozy face à la situation dramatique de Salah Hamouri, de son refus de recevoir en personne Denise Hamouri, la mère de Salah, ainsi que les élu-e-s qui le soutiennent et luttent pour sa libération. En effet, Madame Hamouri s’est uniquement entretenue avec un conseiller de la Présidence de la République en juin dernier. Pire, Bernard Kouchner, en visite à Jerusalem il y a quelques jours a refusé de rencontrer Denise Hamouri, Nous ne saurions accepter qu’il y ait, concernant le soutien dû par la France à ses ressortissants, deux poids deux mesures.

Par ailleurs, la déclaration télévisée de Monsieur Daniel Shek, Ambassadeur d’Israël en France, dimanche 22 novembre 2009 sur « France 2 », les arguments avancés par ce dernier pour justifier l’incarcération de Salah Hamouri méritent l’attention de tous les démocrates et des autorités de notre pays.

Monsieur l’Ambassadeur indique que Salah Hamouri serait aujourd’hui en prison, d’une part, pour avoir eu « le projet » « de fomenter des préparatifs » d’agression contre un rabbin ultra orthodoxe qui « aurait pu » être assassiné, et d’autre part, pour être « membre du FPLP » organisation « terroriste » dans laquelle il aurait joué un « rôle majeur ». Le FPLP est une organisation membre de l’OLP, représentant légitime du peuple palestinien. Or, Salah n’est pas membre du FPLP, pour preuve, plus de vingt audiences de son procès ont été annulées, faute de témoins se présentant pour confirmer cette « accusation ».

Ainsi, une autorité israélienne confirme ce que ne cessent d’exprimer toutes celles et ceux qui agissent en faveur de notre compatriote, pour mettre fin à ce déni de justice et que Salah Hamouri retrouve la liberté : il a bien été condamné non pour des actes mais pour des « intentions » et donc clairement pour des raisons politiques.

Les affirmations de Monsieur l’Ambassadeur sont claires : c’est sur la base de suppositions (et non de faits ou preuves tangibles d’un quelconque acte) que Salah Hamouri serait emprisonné.

Il est urgent de réagir pour la libération de Salah Hamouri, conformément au droit international, et pour les 11 000 autres prisonniers politiques appelés « prisonniers administratifs », qui, comme lui, sont actuellement incarcérés dans les prisons israéliennes, sans aucune preuve, sans jugement, et dans le plus grand mépris des droits de l’Homme.

Notre assemblée déclare son entière solidarité à notre compatriote Salah Hamouri ainsi qu’à sa famille et son soutien à tous les prisonniers politiques détenus de manière arbitraire dans les geôles israéliennes.

Ainsi, nous souhaitons que notre Assemblée demande officiellement au Président Sarkozy d’intervenir auprès de M. Shimon Peres, le Président israélien, afin que ce dernier, au nom du respect des règles les plus élémentaires du droit international, crée en urgence les conditions indispensables à la libération de Salah Hamouri et de tous les autres prisonniers victimes de cette justice arbitraire.



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Propositions pour des politiques bien à gauche en Ile-de-France

13 Décembre 2009, 07:46am

Publié par Daniel JUNKER

Des fonds régionaux pour orienter l'argent vers l'emploi et la formation !

 

Des aides considérables ont été mises à la disposition des banques depuis décembre 2008 (360 milliards d’euros de fonds mobilisés), mais sans aucun changement des critères du crédit.

Dans le même temps des milliers de PME sont en difficulté du fait de la récession économique et/ou du comportement prédateur des banques et des grands donneurs d’ordre : il devrait y avoir plus de 70 000 faillites cette année. Les grands groupes empruntent, eux, sur le marché financier et font du cash.

Mais ils refusent de développer l’activité en France, continuant de délocaliser : Pour déborder ces blocages aux sommets des banques, des groupes et de l’État, au niveau régional on peut se doter d’un nouvel outil institutionnel, pour engager, à l’appui des luttes pour l’emploi et l’activité, la bataille de réorientation du crédit.

Pour cela nous proposons en Ile de France et dans les autres régions, la mise en place de Fonds Régionaux pour l’Emploi et la Formation (FREF)

Retrouvez l’analyse et les propositions ci-dessous

Fonds régionaux pour l'emploi et la formation : les communistes proposent une autre utilisation de l’argent


8 décembre 2009

Des aides considérables ont été mises à la disposition des banques depuis décembre 2008 (360 milliards d’euros de fonds mobilisés), mais sans aucun changement des critères du crédit.

Dans le même temps des milliers de PME sont en difficulté du fait de la récession économique et/ou du comportement prédateur des banques et des grands donneurs d’ordre : il devrait y avoir plus de 70 000 faillites cette année.

Les grands groupes empruntent, eux, sur le marché financier et font du cash.

Mais ils refusent de développer l’activité en France, continuant de délocaliser : Pour déborder ces blocages aux sommets des banques, des groupes et de l’État, au niveau régional on peut se doter d’un nouvel outil institutionnel, pour engager, à l’appui des luttes pour l’emploi et l’activité, la bataille de réorientation du crédit.

Pour cela nous proposons en Ile de France et dans les autres régions, la mise en place de Fonds Régionaux pour l’Emploi et la Formation (FREF)

Pourquoi faut-il réorienter le crédit ?

L’argent du crédit sert, avant tout, à faire plus d’argent et il va là où il rapporte le plus, le plus vite et le plus surement de l’argent : sa sélectivité, favorable à la rentabilité financière, joue contre l’emploi. Un seul exemple en 2007, juste avant la crise financière, Pernod-Ricard a pu disposer d’une ligne de crédits de 13 milliards d’euros à 3% de taux d’intérêt pour financer un raid boursier (OPA) sur le suédois « Absolute ». Au même moment, une PME qui voulait faire un investissement nécessitant créations d’emplois et mises en formation devait payer 6 à 8% et placer sous hypothèque la résidence de l’employeur !Cette sélectivité a conduit à l’explosion de la crise financière et elle redouble aujourd’hui.

Quelle réorientation du crédit ?

Nous proposons un « nouveau crédit » pour l’investissement réel (matériel et de recherche) des entreprises. Son taux d’intérêt pourrait être très abaissé, jusqu’à devenir nul, il serait d’autant plus abaissé que le crédit servirait à financer des investissements programmant plus d’emplois et de formations correctement rémunérés et contrôlés. Pour enclencher ce nouveau crédit, le PCF propose la création d’un Fonds national pour l’emploi et la formation (fNEf) qui recueillerait les quelque 30 milliards d’euros accordés annuellement en éxonération aux entreprises.

Cette dotation publique permettrait au FNEF, sous le contrôle des salariés et des élus, de prendre en charge (bonification), de façon sélective, une partie des intérêts versés aux banques par les entreprises pour leurs crédits à l’investissement : plus cet investissement programmerait d’emplois et de formations correctement rémunérés et contrôlés et plus le taux d’intérêt du crédit serait abaissé, jusqu’à devenir nul, voire négatif.

Ce FNEF serait partie prenante d’un pôle financier public, chargé de développer largement ce nouveau crédit, autour de la Caisse des dépôts (CDC), de la banque postale, d’Oséo... avec les banques mutualistes et coopératives (dans le respect de leurs statuts) et avec des banques nationalisées.

Une mise en oeuvre immédiate dans les régions : sans attendre que l’on puisse imposer la création d’un pôle public financier et du FNEF, on peut, dans chaque région, créer un FREF intervenant selon les mêmes modalités que le FNEF.

Le FREF placé sous le contrôle du Conseil Régional et de l’Assemblée participative et assurerait deux grandes missions :

1- Faire face aux urgences :

Le Conseil régional interviendrait pour que, dans chaque département, le préfet décide d’un moratoire sur les suppressions d’emploi et réunisse des tables rondes pour discuter des propositions alternatives. En mobilisant le FREF devront être préférées les solutions privilégiant l’emploi et la formation. Le FREF doit être un outil utile pour faciliter l’accès à la formation qualifiante des salariés vulnérables, en liaison étroite avec les missions locales pour l’emploi, l’AFPA et le service public de la formation continue, et encourager le maintien des salariés en formation jusqu’au retour à un emploi décent.

2 - Préparer l’avenir

Lles régions devront procéder, en concertation avec les autres collectivités, à un inventaire détaillé des besoins d’emploi, de formation et d’accompagnement. Nous proposons la tenue dans chaque région d’une Conférence Régionale réunissant les acteurs sociaux économiques et institutionels qui à partir du recensement des besoins, devront définir des objectifs sociaux chiffrés de recul effectif du chômage, de créations d’emplois ou de transformations d’emplois précaires en emplois stables et correctement rémunérés, de mise en formations.

Quel financement ?

Une partie des sommes affectées dans le budget du Conseil régional au « crédits d’action et de développement économiques » pourrait constituer l’amorce de ce Fonds. Par exemple, dans son budget 2009, la région Ile de France a alloué 141 millions d’euros à ces crédits. Elle pourrait consacrer 100 millions pour la prise en charge sélective des intérêts payées aux banques par les entreprises qui investissent dans la mesure où elles programment plus d’emplois et de formations.

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Le Sommet de Copenhague

11 Décembre 2009, 09:35am

Publié par Daniel JUNKER

Déclaration de la délégation du Front de Gauche et de l’Alliance des Outre-mers au Parlement européen

jeudi 10 décembre 2009 / elunet

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Le Sommet de Copenhague est une occasion historique de changer le sort de la planète. Il est nécessaire que les dirigeants politiques qui y seront représentés parviennent à une décision plus contraignante qu’à Kyoto, qui constitue une avancée par rapport aux objectifs fixés à Kyoto.

La délégation du Front de Gauche et de l’Alliance des Outre-mers demande :

• la création d’un fonds d’adaptation aux changements climatiques conséquent, à la hauteur des enjeux ; financé d’une part par les pays qui émettent le plus de CO2 et par les pays les plus riches, et d’autre part par une taxe carbone mondiale ainsi qu’une taxe sur les transactions financières. Ce fonds devra venir en plus et non en soustraction des aides publiques au développement.

• la création d’une organisation internationale, telle l’OMC, qui se voit attribuer pour charge la régulation des questions du changement climatique et de l’environnement, et la gestion des fonds d’adaptation aux changements climatiques.

• la pleine prise en considération de la position des Etats insulaires ; de très nombreuses îles étant directement menacées de disparition par les effets des changements climatiques.

• une priorité de la prise en compte du problème de la déforestation

• l’abandon du système d’échange de droits d’émission de carbone qui constitue un vrai droit à polluer.

• la création d’une norme mondiale valorisant la production d’énergie propre et non émettrice de carbone.

• l’instauration de contraintes sur les industries pour les obliger à rechercher des solutions moins polluantes.

• la nécessité de créer des obligations pour que les transports (avions, bateaux, voitures) deviennent moins polluants.

• l’instauration d’obligations favorisant le tri et le recyclage des déchets (industriels, agricoles et ménagers).

La régulation mondiale des atteintes à l’environnement est une nécessité pressante, comme celles des marchés financiers et de l’internet.

Nous avons l’opportunité d’ouvrir cette marche de l’histoire par l’environnement : les conclusions et décisions qui ressortiront de ce Sommet doivent être à l’image de nos plus hautes aspirations humaines. L’Union européenne, et notamment le Parlement européen doivent y peser de tout leur poids, à défaut de quoi ses représentants apparaîtront comme des responsables n’ayant aucune prise sur la réalité des choses.

Bruxelles le 1 décembre

Intervention de Patrick Le Hyaric, député au Parlement européen

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Comité National contre la Privatisation de La Poste

11 Décembre 2009, 09:33am

Publié par Daniel JUNKER

siteon0-d7255La Poste : Rassemblement le 15 décembre devant l’Assemblée nationale

jeudi 10 décembre 2009



Le Comité National contre la Privatisation de La Poste organise un rassemblement devant l’Assemblée Nationale

le mardi 15 décembre 2009 à partir de 18 h.

Le gouvernement maintient son projet de loi de privatisation de La Poste, malgré la votation, les mobilisations successives partout sur le territoire. Le Comité national pour sa part poursuit sa campagne contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.

Le projet de loi présenté reste particulièrement néfaste pour la collectivité et l’emploi. Les quelques garanties votées sont aussi tôt balayées par des amendements gouvernementaux.

Les députés examineront le projet de loi à partir du 15 décembre 2009, ce qui constitue pour le Comité national un réel déni de démocratie vis à vis de la votation du 3 octobre 2009 avec ses 2,3 millions de votants.


http://www.elunet.org/IMG/pdf/textes_compares_senat_et_AN_3_12_2009.pdf

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Sommet de Copenhague

6 Décembre 2009, 07:18am

Publié par Daniel JUNKER

 Copenhague, le climat se crispe

Á quelques jours la de la Conférence mondiale sur le climat, la faiblesse des engagements des pays riches fait craindre un échec.
Vers un Krach vert ? Les marchés financiers se montrent de plus en plus intéressés par un secteur riche de promesses de profit, au risque de provoquer une nouvelle crise.

Le protectionnisme vert

Créer une taxe carbone aux frontières pour pénaliser les pays dont on juge qu’ils ne font pas suffisamment d’efforts pour réduire leurs émissions de CO2 et éviter qu’ils n’en tirent bénéfice, en termes de compétitivité de leur économie au plan mondial. Bien qu’elle soit d’origine danoise, cette proposition n’est pas à l’ordre du jour du sommet de Copenhague. Qu’importe, l’idée fait son chemin. Elle est reprise depuis maintenant quelques mois par le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui souhaite que l’Union européenne se dote d’un tel outil. L’OMC ne s’est pas déclarée pour l’instant défavorable à une telle mesure. Son directeur, le socialiste français Pascal Lamy, a affirmé, le 15 septembre dernier, que le « le feu n’est ni rouge ni vert », se contentant d’émettre quelques réserves. Seuls les Allemands, qui craignent des mesures de rétorsion sur leurs propres exportations, s’y sont déclarés opposés.

La création d’une taxe carbone, aux frontières qui vise essentiellement les pays émergents comme la Chine, premier contributeur mondial en volume de gaz à effet de serre, est on ne peut plus hypocrite. Les partisans de cette taxe font en effet mine d’ignorer qu’une part des produits à laquelle elle est censée s’appliquer, sont issus d’industries délocalisées par les pays membres de l’Union européenne. Et donc que les pays européens ont délocalisé dans le même temps une part de leurs émissions. Aujourd’hui, 21 % des émissions chinoises sont générées par les exportations de ce pays.

La création d’une taxe carbone aux frontières n’a pas pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique. « C’est une mesure protectionniste prise sous couvert environnemental », dénonce ainsi le PCF. Selon l’économiste communiste Frédéric Boccara (lire l’Humanité du 17 septembre dernier), cette mesure est même particulièrement dangereuse. « Pour amortir la taxe, les pays visés feront pression sur l’emploi, les salaires et les acquis sociaux. » Sans conséquence sur les émissions de gaz à effet de serre, cette taxe, si elle voit le jour, contribuera donc au final à accentuer le dumping social.

P.-H. L.

 

Sommet de Copenhague                                    


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