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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Il y a urgence ! Le billet du Dr Christophe Prudhomme. Autoritarisme

3 Septembre 2020, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

Jeudi 3 Septembre 2020

La question du port du masque et de son obligation continue à être le chiffon rouge agité par le gouvernement, accompagné de la menace d’un reconfinement généralisé. La stratégie du pouvoir depuis le début de la crise est erratique. Tout d’abord des mensonges pour cacher la pénurie, puis un débat ubuesque sur les lieux où s’applique l’obligation, utilisé pour échapper au vrai problème qui est la difficulté à se faire tester, pour arriver à une décision autoritaire et infantilisante de la généralisation de l’obligation, y compris dans la rue. Heureusement, nous avons échappé à l’aberration du masque pour les cyclistes et les joggeurs !

Si le nombre de personnes testées positives augmente fortement depuis deux semaines, il n’en va pas de même du nombre de malades. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas rester vigilant car nous en apprenons tous les jours avec cette épidémie et toutes les hypothèses, y compris les plus alarmistes, doivent être envisagées. Mais cela ne veut pas dire qu’il est nécessaire…

Face à une épidémie, il faut bien entendu prendre des mesures pour en limiter son extension, tout en restant humble, car c’est plus souvent son évolution naturelle plus que les mesures barrières qui aboutissent à son extinction. Aujourd’hui la stratégie doit être multifactorielle : bien entendu le masque mais avec ses limites, surtout les tests et l’isolement le plus rapide des personnes contaminantes et surtout une capacité du système de santé à pouvoir répondre aux besoins, tant en ville qu’à l’hôpital. Or c’est sur cette dernière question que le bât blesse et que les moyens ne sont toujours pas à disposition. Car il s’agit bien d’éviter que les gens tombent malades, mais surtout d’être en capacité de les soigner quand ils le sont. Or l’ampleur de la crise dans notre pays a été uniquement liée aux difficultés de nos hôpitaux à accueillir un afflux de patients, assez brutal dans le temps mais somme toute limité en nombre, car ils étaient exsangues du fait des politiques de restrictions budgétaires imposées depuis plus de 20 ans.

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Retrouvez son précédent billet, Vaccin, et l’ensemble de ses chroniques.

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