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retraites

Retraites : 71 % des français favorables à la journée d’action du mardi 19 octobre

18 Octobre 2010, 16:46pm

Publié par PCF Villepinte

lundi 18 octobre 2010

 

23 septembre manif 013Un sondage CSA réalisé les 15 et 16 octobre et publié aujourd’hui, lundi 18 octobre 2010, dans « Le Parisien » et « Aujourd’hui en France » confirme une fois de plus le soutien des Français au mouvement social contre la réforme des retraites.

Interrogés à propos de l’ « appel à une journée de grèves et de manifestations mardi, contre le projet de réforme des retraites du gouvernement », 71 % seraient favorables à la journée d’action. En effet, 52 % ont déclaré soutenir le mouvement et 19 % ont affirmé éprouver de la sympathie à son égard.

Le soutien au mouvement social semble donc se consolider d’après les enquêtes précédentes effectuées par le CSA : 62 % le 7 septembre, 68 % le 23 septembre, 71 % le 2 octobre et 69 % le 12 octobre.

Les femmes seraient plus nombreuses que les hommes à soutenir le mouvement (76 % contre 64 %) et 38 % des personnes qui avaient voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 seraient à présent derrière les syndicats.

 

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La lettre du RAPSE, spéciale retraites

18 Octobre 2010, 16:40pm

Publié par PCF Villepinte

 

La dernière lettre du RAPSE est sortie...

Un numéro bien utile pour toutes celles et tous ceux qui sont aujourd’hui mobilisés contre la réforme Sarkozy sur les retraites. Elle revient en effet sur l’analyse du projet de loi de la droite ainsi que sur les propositions des principales forces à gauche.

Ainsi, le Parti socialiste confirme son accord avec la droite sur l’allongement de la durée de cotisation. A l’Assemblée nationale, il a d’ailleurs refusé de voter l’amendement des Députés communistes abrogeant l’allongement de la durée de cotisation.

De son côté, le PCF propose avec le maintien du droit au départ à 60 ans, sans augmentation de la durée de cotisation et sans décote. Pour financer ce droit, le PCF propose :

1) Faire cotiser les revenus financiers au même taux que les revenus du travail.

2) Moduler l’assiette des cotisations afin de favoriser les entreprises qui pratiquent une bonne politique de l’emploi et des salaires.

Ces deux premières mesures devront inciter le patronat à utiliser les profits pour développer l’emploi et la formation plutôt que les placements boursiers dont on diminue la rentabilité.

3) supprimer les exonérations de cotisations sociales et utiliser les subventions que l’Etat octroie en compensation pour alimenter les Fonds national et régionaux pour l’emploi et la formation.

PDF - 380.4 ko

La lettre du RAPSE

 


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Tribunes

17 Octobre 2010, 06:54am

Publié par PCF Villepinte

Le soutien au mouvement prend encore de l’ampleur
 Loin de refluer, la colère sociale contre la réforme des retraites s’affirme chaque jour avec plus de force. Le sondage Ifop que nous publions aujourd’hui révèle que 57 % des Français souhaitent que « s’engage une discussion pour élaborer un autre projet de réforme des retraites ». Seulement 16 % souhaitent un simple retrait du projet, preuve que peu à peu l’idée s’impose qu’une autre réforme est possible et que les propositions alternatives doivent être discutées.
vignette: 

5réaction(s) notre dossier Retraites

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3 000 000 (oui, trois millions encore !)

17 Octobre 2010, 06:48am

Publié par PCF Villepinte

 - le 16 Octobre 2010

 

La CGT a estimé à "près de trois millions" le nombre de manifestants contre la réforme des retraites samedi, un nombre identique à celui du samedi 2 octobre. La mobilisation s'est maintenue samedi à un niveau élevé dans la rue, permettant à l'opposition et aux syndicats de renouveler leurs appels à une marche arrière du gouvernement sur son projet de loi.

Le ministère de l'Intérieur a estimé, lui, le mouvement en légère baisse sur le plan national. "Le plus bas niveau de participation" depuis le début du mouvement, à l'en croire. Cette cinquième journée de mobilisation depuis la rentrée était selon les syndicats du niveau des précédents défilés du samedi 2 octobre, seul élément de comparaison valable à leurs yeux.

"Il faut que le gouvernement ait la responsabilité au dernier moment de suspendre le débat parlementaire et de nous permettre d'ouvrir le dialogue", a déclaré François Chérèque, le numéro un de la CFDT, en tête du cortège parisien.

À Lille, lors du défilé dans la ville dont elle est maire, Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, a également réclamé l'arrêt par les sénateurs de l'examen d'un texte qui enterre la retraite à 60 ans.

"Arrêtez, suspendez aujourd'hui votre projet au Sénat, mettez tout le monde autour de la table", a-t-elle demandé à l'exécutif.

"Cela montre la détermination qui se confirme de ce mouvement d'ampleur inégalée depuis de nombreuses années", a déclaré le leader de la CGT, Bernard Thibault.

Même analyse à la CFDT pour François Chérèque: "Le niveau de mobilisation est encore très important", a-t-il dit. "Il est temps que ce gouvernement qui radicalise, qui bloque le pays, qui est devenu sourd, ouvre le dialogue avec les organisations syndicales qui le souhaitent."

Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, la mobilisation devrait se poursuivre non seulement mardi, date de la prochaine journée d'action décidée par l'intersyndicale, mais également au-delà du vote des sénateurs sur le projet de loi, prévu mercredi.

"Loin de diminuer, le mouvement se maintient, que la réforme soit votée ou non", a-t-il dit.

Avec de 310.000 à 50.000 personnes à Paris et de 180.000 à 16.400 à Marseille, selon le jeu habituel des estimations entre organisateurs et services de police, les manifestations ont répondu présent, sans les incidents qui avaient marqué ces deux derniers jours les défilés de lycéens.

Les syndicats accélèrent le rythme des journées d'action à mesure que le Sénat progresse dans l'examen de la loi, qui devrait être adoptée définitivement fin octobre, début novembre.

""le peuple ne lâchera pas"

Dans une lettre ouverte à Sarkozy, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a demandé samedi à Nicolas Sarkozy de retirer le projet de loi sur les retraites. Pour lui, "la mobilisation de ce samedi vient de montrer à nouveau l'exceptionnelle détermination du peuple français à faire échec au projet (...) vous ne vous en sortirez pas en continuant de marteler une position désormais intenable alors que 6 Français-e-s sur 10 pensent qu'une autre réforme des retraites est possible".

Dénonçant les "coups de forces répétés au Parlement", les "mesures répressives contre la jeunesse de nCF ajoute que "ne pas rouvrir la discussion avec les organisations syndicales sur des bases totalement nouvelles, c'est bafouer la démocratie" et que Nicolas Sarkozy est "aujourd'hui le président d'une minorité" dont il "s'acharne à servir les intérêts privés".

"Le gouvernement doit comprendre que c'est la France qui manifeste, la diversité de la France, les salariés du public et du privé, la solidarité intergénérationnelle", a déclaré le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë.

"Il ne faut pas que le président de la République fasse de ça un caprice d'orgueil, il faut qu'il comprenne qu'il est le président de la France, que c'est la France qui lui parle".

Depuis la précédente journée nationale de contestation, mardi, les appels à la grève reconductible, dans les secteurs de l'énergie, des transports et de l'éducation, se sont multpliés. Les transporteurs routiers ont annoncé vendredi leur intention de rejoindre le mouvement. Les salariés des 12 raffineries françaises étaient en grève samedi. La plupart de ces raffineries sont en cours d'arrêt, une procédure qui prend techniquement plusieurs jours. Quant aux stations-service, elles sont de plus en plus nombreuses à connaître des problèmes d'approvisionnement.

Chargée d'éteindre l'incendie social qui couve, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a jugé pour autant que la France n'était pas menacée par une pénurie de carburant. "Il y a du stock. Le gouvernement confirme qu'il n'y pas de pénurie." Christine Lagarde a défendu la réforme des retraites, qu'elle a qualifiée de "fondamentale" et "déterminante sur le plan économique d'abord".

"Nous avons besoin de remettre du travail dans l'économie (...) et puis nous avons besoin d'équilibrer un régime", a-t-elle dit avant de qualifier l'allongement de la durée du travail de "décision simplement responsable". Les trois millions "d'irresponsables" dans les rues samedi apprécieront. 

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Lycées, universités : mobilisations et intimidations

15 Octobre 2010, 06:39am

Publié par PCF Villepinte

Photo: Jacques DEFORTESCU correspondant de l'Humanité.fr

 - le 14 Octobre 2010

 

 

 

Tandis que la mobilisation contre la réforme des retraites était en augmentation jeudi dans les lycées près de 10% des établissements ayant débrayé pour participer à des manifestations, des incidents avec la police émaillent ces rassemblements, au point qu'à Montreuil par exemple, la mairie évoque "des violences policières contre les lycéens".

Dans cette ville, un jeune a été légèrement blessé par un tir de flash-ball ce jeudi.

Trois manifestants ont été interpellés jeudi à la suite d'incidents lors d'un rassemblement à Chambéry, après un feu de poubelle. A Lyon, une dizaine de lycéens ont été interpellés jeudi matin suite à des dégradations sur des abri-bus et des véhicules commises en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites. A la mi-journée, un rassemblement place Sathonay, dans le 1er arrondissement, était en passe d'etre dispersé par la police.

Universités aussi

Un comité de mobilisation pour lutter contre la réforme des retraites s'est formé mercredi après-midi à l'université Toulouse-Le Mirail, lors d'une assemblée générale qui a rassemblé environ 500 étudiants. Après la journée d'action de mardi, les étudiants réunis au cours de cette assemblée générale, l'une des plus importantes à ce jour en France, ont lancé un appel à la grève et à manifester jeudi, lors d'une mobilisation départementale, et samedi, dans le cadre du mouvement national.

Roland, un des porte-parole du comité de mobilisation, a précisé que les cours s'étaient déroulés normalement mercredi et a lancé un appel aux professeurs pour qu'ils rejoignent le mouvement.

Un blocage de l'université  comme en 2009, a été évoqué comme un mode d'action possible. Les élèves des lycées Bellevue et des Arènes ont prévu de défiler vers le centre-ville, encadrés par des enseignants et des parents d'élèves, afin d'intégrer la manifestation à laquelle ont appelé les syndicats (CGT, CFDT, Solidaires, FO, FSU, UNSA).

A Perpignan, environ 600 lycéens ont dressé des barricades symboliques devant leurs différents établissements. Ils ont ensuite défilé en ville. Quelques oeufs ont été lancés sur la façade de la préfecture des Pyrénées-Orientales avant que les manifestants ne se rendent à l'université
.

Le président de l'université ayant fermé les grilles, les lycéens ont renoncé à faire la jonction avec les étudiants. Son homologue de Rennes 2, Marc Gontard, a décidé de fermer l'établissement pour la journée de jeudi "pour raisons de sécurité" après la pose de barrières bloquant le site par des "anarchistes autonomes", selon ses termes.

Des milliers de jeunes dans les rues des grandes villes de l'Ouest

 
Des milliers lycéens , rejoints par des étudiants et parfois des salariés, manifestaient jeudi matin dans les villes de l'Ouest, notamment à Brest, Nantes, le Havre ou encore Rennes. 

A Nantes, plusieurs milliers de lycéens, étudiants, mais aussi de salariés de la Caisse régionale d'assurance maladie, de l'inspection du travail ou de La Poste ont commencé à défiler dans le centre-ville en fin de matinée.

"On sait que c'est les jeunes qui font pencher la balance: on continue demain, on continue la semaine prochaine tant qu'il faudra pour faire retirer le projet", a déclaré à l'AFP l'une des lycéennes en tête du mouvement.

La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a appelé jeudi dans un communiqué "les parents qui le peuvent" à "encadrer les cortèges lycéens danes les manifestations ", afin d'éviter "d'éventuels affrontements avec les forces de l'ordre ou des +casseurs+".

"La confrontation démocratique des points de vue peut aussi être garantie à l'intérieur des établissements scolaires, en banalisant une demi-journée de cours, afin d'éviter que des +blocages+ aux portes des établissements ne dégénèrent en tensions", a-t-elle poursuivi.
"A partir du moment où des lycéens bloquent des établissements, nous ne pouvons plus répondre de leur sécurité, car certains blocages risquent de dégénérer en début d'émeutes urbaines", a déclaré à l'AFP l'inspecteur d'académie de Créteil, Daniel Auverlot, précisant qu'une douzaine de lycées étaient bloqués dans le département de Seine-Saint-Denis.

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Mobilisation, la suite

14 Octobre 2010, 05:27am

Publié par PCF Villepinte

Mercredi 13 octobre. Des employés de Total votent en assemblée générale pour la poursuite de la grève, à la raffinerie de Donges

 - le 13 Octobre 2010

 

 

17h40. Fonction publique territoriale : poursuite des actions dans 14 départements. Les salariés de la Fonction publique territoriale ont voté la reconduite de la grève ou participé à des actions mercredi dans quatorze départements, et des initiatives sont prévues jeudi dans six autres départements, a annoncé la CGT dans un communiqué.

Mardi, lors de la journée interprofessionnelle, 35% de grévistes avaient été recensés dans la fonction publique territoriale (1,7 million d'agents en France), soit deux points de plus que le 23 septembre, a affirmé la fédération CGT des services publics.

17h00. L'UNL appelle à une journée d'action des lycéens demain. L'Union nationale lycéenne (UNL) appelle à une journée spécifique d'actions des lycéens jeudi, contre la réforme des retraites, avec assemblées générales, rassemblements et manifestations, a-t-on appris mercredi auprès de la première organisation lycéenne.

A Paris, l'UNL prévoit un rassemblement devant le siège du Medef, le patronat français, à 15H30 jeudi. "Il s'agit de montrer une nouvelle fois le refus des lycéens de cette réforme", a-t-on commenté à l'UNL.

16h45. Reconduction de la grève à EDF. "Plus de 70 assemblées générales se sont tenues mercredi sur les différents sites, d'autres auront lieu dans l'après-midi et pour l'instant aucune n'a voté pour la reprise du travail", a déclaré Laurent Langlard, porte-parole de la fédération CGT de l'énergie.

16h30. Arrêt de la production à la centrale EDF du Havre. Les salariés de la centrale thermique au charbon EDF du Havre ont reconduit mercredi la grève entamée la veille dans le cadre de la journée d'action et arrêté la production, a-t-on appris de source syndicale.

"Plus aucun kilowatt ne sort de la centrale qui a été découplée du réseau à 15H50", a affirmé Alain Poret, délégué CGT. La décision d'arrêter la production a été prise dans la matinée par une assemblée générale qui s'est prononcée "à l'unanimité", selon lui, en faveur de l'arrêt de la production.

16h00. Sarkozy : "ne peut aller plus loin" dans les concessions. C'est ce que le chef de l'Etat a déclaré aux députés NC, que le Président a invité à déjeuner à l’Elysée, après avoir affirmé en Conseil des ministres qu'il irait "jusqu'au bout", selon des membres du gouvernement, en dépit de la participation record à la manifestation d'hier.

15h20. La grève de la raffinerie de Donges reconduite jusqu'à lundi. La grève de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), la deuxième de France, dont la production est arrêtée depuis mardi matin, a été reconduite jusqu'à lundi lors d'une assemblée générale

14h50. Terminaux méthaniers : grève reconductible sur les trois sites français. Une grève reconductible a été votée mercredi pour 24H00 sur les trois terminaux de réception du méthane en France, qui sont tous les trois bloqués, a-t-on appris de sources concordantes.

"La grève a été votée sur les trois terminaux méthaniers français, les deux de Fos-sur-Mer et celui de Montoir. Cela signifie qu'aucun navire méthanier ne pourra y débarquer son gaz avant au moins vendredi", compte tenu des règles de sécurité existantes, a indiqué à l'AFP Philippe Taurines (FO-Energie).

"Les trois terminaux méthaniers sont bloqués, les deux de Fos et celui de Montoir", a confirmé la fédération de l'énergie CGT.

14h00. Appel à reconduire la grève dans les écoles à Paris à partir de jeudi. Les enseignants des écoles primaires (maternelles et élémentaires) de Paris sont appelés à reconduire la grève contre la réforme des retraites "dès jeudi", a annoncé mercredi dans un communiqué la section parisienne du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. Outre Paris, six autres sections appellent à reconduire la grève à partir de jeudi: celles du Gard, de Haute-Garonne, de Haute-Loire, du Maine-et-Loire, de la Sarthe et du Tarn-et-Garonne, a-t-on précisé au SNUipp.

13h00. Enseignants et postiers perturbent la gare de Marseille. Environ 200 postiers et enseignants ont manifesté mercredi à la gare Saint-Charles de Marseille contre le projet de réforme des retraites, perturbant la vente des billets et retardant le départ d'un train.

12h45. Roanne : appel à des manifestations tous les deux jours. Cinq organisations syndicales ont appelé mercredi à manifester contre la réforme des retraites tous les jeudis, samedis et mardis à Roanne, dans la Loire, ville qui s'était distinguée il y a 15 ans par sa forte mobilisation contre la réforme Juppé.

Dénonçant une "position hautaine de refus du dialogue" de la part du gouvernement, la CGT, la FSU, l'Unsa, FO et Solidaires ont appelé dans un communiqué "les salariés, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités à accélérer le rythme et l’intensité des mobilisations unitaires", au-delà des journées d'action "décidées au niveau national".

11h30. Débrayages dans des entreprises du Nord/Pas-de-calais. Des débrayages entre une heure et trois heures étaient enregistrés mercredi à l'appel de la CGT dans des entreprises métallurgiques du Nord/Pas-de-Calais, dont Alstom de Petite-Forêt et Bombardier de Crespin (Nord), a-t-on appris de source syndicale.

Selon le responsable régional des métallurgistes CGT Jean-Pierre Delannoy, il y a déjà "une bonne dizaine d'entreprises qui y participent. L'objectif est, selon lui, que de plus en plus de salariés se lancent dans un mouvement reconductible pour contraindre la direction de la confédération (CGT) à passer le braquet supérieur" dans le mouvement de grève.

11h00. Grève reconduite à la SNCF. La CGT-cheminots et l'Unsa-cheminots annoncent que toutes les assemblées générales de grévistes qui se sont tenues dans la matinée mercredi ont reconduit le mouvement pour 24 heures. D'autres AG doivent se tenir dans l'après-midi.

Certains cheminots font grève 59 minutes ou 3H59 par jour, comme la loi les y autorise, d'après les syndicats qui n'ont pas retenu de consigne particulière.

"Cette tendance est conforme à l'histoire des mouvements reconductibles", a commenté Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots, en précisant qu'il y avait un "renforcement des grévistes dans les roulants (conducteurs et contrôleurs) et à la maintenance, et une baisse chez le personnel sédentaire"

10h40. 135 lycées perturbés à des degrés divers en France. Cent trente-cinq lycées étaient perturbés à des degrés divers mercredi matin en France, soit 3,1% de l'ensemble des lycées, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé le ministère de l'Education nationale.

Sur ces 135 lycées, 29 étaient bloqués, les autres étant touchés par des tentatives de blocage, des regroupements d'élèves ou des distributions de tracts "avec souvent un fort taux d'absentéisme", selon le ministère.

En Ile-de-France, trois lycées étaient bloqués (dans l'académie de Versailles) et 25 perturbés. A Paris, le ministère a compté sept tentatives de blocage.

10h30. Les six raffineries du groupe Total en France en cours d'arrêt. Les six raffineries Total en France sont en cours d'arrêt en raison de la grève pour les retraites, a indiqué mercredi la direction du groupe pétrolier, qui a précisé qu'il n'y avait pas à ce stade de problème d'approvisionnement des stations-services.

10h15. Opération péage gratuit à Chartres. Une trentaine de militants CGT ont organisé mercredi matin une opération "péage gratuit" sur l'autoroute A11 à hauteur de Chartres pour protester contre la réforme des retraites, a-t-on appris de source syndicale.

Environ 400 voitures en provenance de Paris et de province ont pu sortir gratuitement de l'autoroute, avec distribution de tracts, a-t-on précisé de même source.

"L'opération visait à sensibiliser les automobilistes sur les conséquences dramatiques de la réforme des retraites, sans les pénaliser. Ils n'ont pas été bloqués", a indiqué Guylène Raffin, secrétaire de l'union départementale CGT en Eure-et-Loir.

9h40. La raffinerie Total de Feyzin en grève, blocage d'un dépôt en Auvergne. Les salariés de la raffinerie Total de Feyzin, près de Lyon, ont décidé mercredi matin de mettre leur site à l'arrêt pour protester contre la réforme des retraites, tandis que plusieurs dizaines de manifestants ont commencé à bloquer un dépôt de carburants en Auvergne.

Réunis à partir de 06H00 en assemblée générale, "70% environ des salariés se sont prononcés pour poursuivre la grève", entamée mardi à Feyzin comme dans onze des douze raffineries de métropole, a indiqué David Faure, représentant CFDT et secrétaire du comité d'entreprise.

Des assemblées générales de grévistes doivent avoir lieu mercredi dans les autres sites français pour décider d'une éventuelle reconduction du mouvement sur les retraites.

Selon M. Faure, "l'arrêt de la production a été voté" et devrait commencer à être mis en oeuvre "dans la matinée", selon un processus lourd qui devrait prendre "une vingtaine d'heures".

Par ailleurs, selon Jacques Cocheux, de la CGT Puy-de-Dôme, "environ 80 militants bloquent le dépôt de carburants de Cournon-d'Auvergne", appartenant lui aussi au groupe Total. La direction n'était pas immédiatement disponible pour confirmer.

9h30. Blocage de la zone industrialo-portuaire du Havre. Plusieurs dizaines de salariés ont bloqué durant trois heures mercredi matin l'accès à la zone industrialo-portuaire du Havre pour protester contre le projet de réforme des retraites, a-t-on appris de source syndicale.

Ces militants venus notamment d'usines Renault, Total, Chevron et Eliokem ont disposé à 06H00 des palettes qu'ils ont enflammées à un pont qui commande l'accès à cette zone depuis la ville. Cette action, qui s'est terminée vers 09H00, a provoqué d'importants embouteillages.

8h40. Le ramassage des ordures perturbé à Marseille par la grève. Le ramassage des ordures est fortement perturbé à Marseille sur la quasi-totalité de la ville en raison de la reconduite de la grève des agents de nettoiement contre la réforme des retraites, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

"Aucune benne n'est sortie depuis hier des dépôts", a-t-on précisé de même source.

8h30. Des dizaines de camions bloqués par des barrages au Mans. Une cinquantaine de camions étaient bloqués tôt mercredi matin par des barrages mis en place par des transporteurs CGT pour bloquer l'accès d'une zone industrielle du Mans dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites, a constaté un correspondant de l'AFP.

Les quelque 200 manifestants, parmi lesquels des enseignants FSU et des représentants CGT Renault, bloquent sept accès à la zone industrielle Sud du Mans depuis 04H00, selon un porte-parole.

Les barrages filtrants, qui laissent le passage aux voitures particulières, devaient être maintenus au moins jusqu'à 10H00, après quoi une réunion intersyndicale devait décider de la suite de l'action, selon la CGT.

8h30. Et pendant ce temps-là, le ministre du Budget François Baroin a reconnu sur France Inter (voir la vidéo) que le bouclier fiscal était devenu "un symbole d'injustice" tout en réaffirmant que le gouvernement ne voulait pas, "dans la précipitation", le "faire sauter", en même que l'ISF, dans le budget 2011.

8h00. Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, appelle à «trouver les moyens d’augmenter la pression sur le gouvernement» pour obtenir une négociation sur les retraites.

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Comme une vague…

13 Octobre 2010, 07:27am

Publié par PCF Villepinte

Editorial Par Jean-Emmanuel Ducoin

 

 

Près de 3,5 millions de citoyens dans les rues ! Avant toute autre considération, il faut d’entrée de jeu signifier haut et fort l’importance de cette date : ce mardi 12 octobre23 septembre manif 012-copie-1 2010 restera, en effet, comme un moment particulier dans l’histoire sociale contemporaine de notre pays, en plus d’être un jour probablement décisif dans le conflit contre le projet de loi de destruction de nos droits de départ à la retraite. L’ampleur des mobilisations tient en un mot : énorme ! Autant le dire, les tripatouillages gouvernementaux sur le nombre de manifestants (qu’un syndicat de police dénonce lui-même publiquement) n’y changeront rien. La journée d’action unitaire, puissante, diversifiée, déterminée, est une preuve éclatante que le mouvement social a la force de contraindre le gouvernement à renoncer à son funeste projet. « Pourquoi allons-nous gagner ? », demandaient de nombreux manifestants, « parce que nous sommes forts et unis », répondaient-ils en cœur. Tout un symbole.

 

Chacun l’a constaté. Les mobilisations ont été plus massives que lors des derniers rendez-vous. Le mouvement s'amplifie donc. Et il s'élargit. Plus de jeunes lycéens et étudiants. Plus de salariés du privé. Sans parler des grèves, quasiment toutes plus importantes que la 23 septembre, à la SNCF, à la RATP, dans la Fonction publique, à La Poste, à EDF, dans les raffineries, dans les ports, dans la métallurgie, etc. Nous avons assisté à une nouvelle étape dans l’embrasement social dont on ne sait pas, à l’heure où nous écrivons ces lignes, où il nous conduira et quand il s’arrêtera. Dans de nombreux secteurs d’activité, les salariés votaient massivement pour la reconduction des grèves… « Nous allons continuer, nous n’allons pas nous arrêter au motif que les sénateurs ont voté », disait Bernard Thibault. « La responsabilité de la radicalisation revient au gouvernement, qui reste sourd », analysait François Chèrèque. Pour la première fois depuis le début du processus de mobilisation, les actions durent et les initiatives propres se multiplient pour faire « le pont » avec le rendez-vous du samedi 16 octobre, date de la prochaine journée interprofessionnelle.

 

Comme une vague, la révolte monte dans le pays...

 

Du coup, le contraste entre la colère de rue et l’intransigeance du sommet de l’Etat avait un côté provoquant. Tellement que, au cœur de l’après-midi, il fallut se pincer très fort en entendant les mots de François Fillon d’abord, d’Eric Woerth ensuite, à l’Assemblée nationale. « Je le dis très solennellement, nous sommes décidés à mener cette réforme à son terme, on a été au bout de ce qui est possible », déclarait le premier ministre. « Nous allons gagner la bataille des retraites, il n’y a pas de passage en force », ajoutait le ministre de Travail. L’un et l’autre témoignaient de la totale irresponsabilité d’un pouvoir plus isolé que jamais…

 

Méprisante, toute la Sarkozie avait misé sur l’épuisement des mobilisations. Mais c’est tout le contraire qui se produit ! Pour une raison simple. Une immense majorité de nos concitoyens ont peu à peu compris la cruauté et l’ineffectivité de ce projet injuste, qui fait reposer l’essentiel de l’effort sur le monde du travail et des retraités, alors que les puissances industrielles et financières en sont quasiment exonérées. Comment le président des riches et des classes dominantes de l’argent pourrait-il se soucier du bien-commun et de l’intérêt général ? Le voilà aujourd’hui au pied d'un mur érigé par le peuple… « Sarkozy, tu nous vois cette fois ? », criaient les manifestants. Ce mardi 12 octobre, le Palais a tremblé. Et ce n’est pas fini…

Par Jean-Emmanuel Ducoin

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Les jeunes se jettent dans la bataille

13 Octobre 2010, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

  Sarkozy et ses ministres ont du mouron à se faire. Eux qui redoutaient par-dessus tout de voir la contestation se propager aux jeunes ont pu constater que leur pire cauchemar était en train de se réaliser. De fait, lycéens et étudiants ont rejoint en masse les cortèges en cette journée d’action contre la réforme des retraites. A la mi-journée, l’UNL, première organisation lycéenne, estimait à environ 400 le nombre d’établissements bloqués ou perturbés en France (sur 4302) et évoquait d’ores et déjà une « très grosse journée ». De son côté, l’Unef  a appelé, en ce mardi 12 octobre, à une journée « facs mortes » afin de permettre aux étudiants de participer massivement aux manifestations.

La mobilisation a été particulièrement forte en région parisienne, avec une centaine de lycées concernés. Dès ce matin, à Condorcet (IXe), les élèves ont installé des plots de construction à l’entrée, laissant pénétrer ceux qui voulaient aller en cours. A Joliot-Curie, à Nanterre (Hauts-de-Seine), des lycéens ont symboliquement apposé des chaînes sur la porte d'entrée et annoncé leur présence dans le cortège parisien.

La province n’a pas été en reste. De nombreux messages sur Twitter ont signalé des blocages à Remiremont (Vosges), Bourges, Dijon, Clermont-Ferrand ou Nevers. A Caen, où les lycéens s'étaient déjà fortement mobilisés la semaine dernière, les quatre gros établissements de la ville étaient bloqués. « 1950-2015. Mort à 65 ans. J'y étais presque », pouvait-on lire à l'entrée de Malherbe. A Bordeaux, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis devant la mairie. A Nancy, des lycéens allaient d'établissement en établissement pour mobiliser leurs camarades.

Cette entrée en force des lycées et étudiants dans le mouvement suscite l’inquiétude du gouvernement. Qui ne ménage pas ses efforts, depuis trois jours, pour les décrédibiliser. Cet après-midi, devant les députés UMP, François Fillon a jugé « irresponsable » la « tentation de l'extrême gauche et d'une partie du PS » mette « des jeunes de 15 ans dans la rue ». Réponse de Benoit Hamon, porte-parole du PS : « Discours assez classique de la droite pour qui dès que la jeunesse se mobilise, elle est manipulée ou irresponsable. »

D’abord timides dans le débat sur les retraites, les mouvements de jeunesse semblent aujourd’hui déterminés à en découdre avec le gouvernement. « Au début, je ne me sentais pas trop concernée par la question des retraites, explique d’ailleurs Emilie, 21 ans, étudiante à Paris IV. Mais, en y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’elle va rendre encore plus difficile notre entrée dans le monde du travail. »

Selon les syndicats, le report de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ à la retraite ainsi que l’allongement de la durée de cotisation va empêcher la libération d’un million d’emplois. Un argument qui a fait mouche auprès d’une génération particulièrement touchée par le chômage à la sortie des études et présentée souvent comme l’une des plus précaires de ces dernières décennies. « Nous, on risque clairement de ne pas avoir de boulot, s’inquiète Noé, élève en filière bois-construction, venu défilé avec ses copains du lycée professionnel Le Garros, à Auch (Gers). Si on n’a personne à remplacer, ce sera le chômage direct. »

Dans les assemblées générales organisées ces derniers jours, étudiants et lycéens expriment également un profond sentiment d’injustice à propos de la réforme. « Aujourd’hui, la plupart des jeunes galèrent plusieurs années avant de trouver un emploi stable, souligne Perrine, 23 ans, une étudiante en histoire à Paris I. On enchaîne l’intérim, les stages… On s’accroche mais le gouvernement s’en fout puisqu’il refuse de le prendre en compte dans le calcul de la retraite. Franchement, on a vraiment l’impression qu’il se moque complètement de l’avenir de la jeunesse. »  Selon les statistiques officielles, un étudiant français ne décroche pas d’emploi stable avant l’âge moyen de 27 ans. « Si tu rajoutes 42 ans de cotisations, ça fera un départ au minimum à 69 ans ! », souffle la jeune femme. Qui fait sien le slogan en vogue dans les cortèges : « Métro, boulot, caveau ! »

Laurent Mouloud

Avec Bruno Vincens (à Auch).

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Sur le blog d'Eliane Assassi

13 Octobre 2010, 07:14am

Publié par PCF Villepinte

Mercredi 13 octobre 2010 3 13 /10 /2010 07:48
Le blog de Eliane Assassi

Mardi 12 octobre, après avoir obtenu une interruption de séance, avec mes collègues sénatrices et sénateurs du groupe Communiste, républicains, citoyens et sénateurs du parti de gauche, nous avons rejoint les 330 000 manifestants parisiens. Nous étions 3,5 millions dans toute la France. Au Sénat et dans la rue : le bras de fer continue. 

manif12oct2010ok.jpg

Pour un sénateur du groupe CRC-SPG, les jours de manifestations et de grèves, pour peu qu'ils soient réussis, ont un effet similaire à celui que procure une célèbre barre chocolatée.

Des millions de manifestants dans la rue, et le combat reprend de plus belle au Sénat ! Le débat est en effet loin d'être terminé au Palais (...)Lire la suite

Emploi, salaires et retraites

Non, la loi n'est pas encore adoptée !

Réforme des retraites

Par Guy Fischer / 11 octobre 2010

Il apparait important avant de commencer cette deuxième semaine de débat sur ce projet de loi qui remet en cause le droit à la retraite des Français en rétablissant la vérité sur
un point important . Mr le Ministre avec certains de vos amis de l'UMP vous avez prétendu dès l'adoption par la majorité du Sénat de l' article (...)Lire la suite

Emploi, salaires et retraites

Pour justifier ces allongements, vous invoquez les exemples étrangers, mais vos comparaisons sont biaisées

Réforme des retraites : article 6

Par Odette Terrade / 11 octobre 2010

Pour justifier ces allongements, vous invoquez les exemples étrangers, mais vos comparaisons sont biaisées. La Belgique, le Canada et le Japon ont fixé la retraite à 60 ans ;
l'Allemagne et les États-Unis demandent trente cinq années de cotisations. Votre réforme est la plus dure de celles présentées en Europe. Les (...)Lire la suite

Emploi, salaires et retraites

La webTV qui montre ce que ne montre pas TF1

Réforme des retraites : notre vidéothèque

Par le groupe CRC-SPG / 11 octobre 2010

Parce que parfois quelques images valent mieux qu'un grand discours, voici une sélection de vidéos, actualisé tous
les jours, où l'on retrouve manifestants, élus du groupe CRC-SPG et représentants du Front de Gauche.Lire la suite

Et aussi...

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES : Chronique d'une bataille parlementaire (5)

Réforme des retraites : le bras de fer continue !

Par le groupe CRC-SPG / 11 octobre 2010

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES : Un pas de plus vers l'érosion des droits sociaux

Réforme des retraites : article 6

Par Guy Fischer / 11 octobre 2010

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES : Nombre de nos concitoyens seront morts avant de toucher la moindre retraite !

Réforme des retraites : article 6

Par Marie-Agnès Labarre / 11 octobre 2010

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES : Vous vous faites les défenseurs zélés de l'ultralibéralisme et du programme du Medef

Réforme des retraites : article 6

Par Nicole Borvo Cohen-Seat / 11 octobre 2010

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12 OCTOBRE : LES ETUDIANTS MOBILISES

12 Octobre 2010, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

Communiqué de presse du 11 octobre.
 
12 OCTOBRE : LES ETUDIANTS MOBILISES CONTRE LA CASSE DES RETRAITES, POUR L’ACCES A L’EMPLOI !
Demain, on se mobilise pour nos conditions d’études, nos emplois, nos retraites ! Retrouvez aussi dans le communiqué en PDF ci-joint, les premiers chiffres de la mobilisation par fac !

La mobilisation contre la réforme des retraites prend de l’ampleur : lors de la journée de mobilisation du 7 octobre, les étudiants se sont réunis en Assemblées Générales dans de nombreuses Universités ( voir chiffres plus loin), et préparent la journée du 12, bien décidés à ne pas relâcher la pression.

Des assemblées générales se tiennent et prennent de l’ampleur alors que les universités ont repris récemment, parfois même 3 jours après la rentrée, comme c’est le cas pour les Universités de Région Parisienne.

Interventions en amphi, discussions, pétitions, tracts, Assemblées Générales,... les étudiants communistes qui participent activement et massivement à ce début de mobilisation, ne négligent aucun moyen permettant à chacun de s’informer des enjeux de la retraites et de se mobiliser ! Aujourd’hui et demain, Nous continuons aussi à œuvrer à la création de collectifs : « La retraite, une affaire de jeunes ! », et partout où c’est possible, à unir dans cette mobilisation les personnels et enseignants de l’Université.

Nous subissons de plus en plus la casse du service public d’enseignement supérieur, l’individualisation des parcours et le chômage des jeunes, où il nous faut attendre 27 ans pour trouver un emploi stable. C’est l’emploi qui fait vivre nos retraites, et cette réforme, mise en lien avec la politique du chômage menées conjointement par le MEDEF et le gouvernement (casse des services publics, suppressions de postes, plans sociaux, délocalisations...), ce n’est ni plus ni moins que la mort du droit à la retraite qu’on nous annonce poliment.

Alors que les patrons et les plus riches sont soigneusement préservés par le plan de rigueur, nous refusons de payer à nouveau la facture d’un système capitaliste en crise. Condamnés au salariat étudiant, nous refusons de rester l’armée de vacataires, intérimaires, et stagiaires non-rémunérés en tout genre ! De bonnes conditions d’études, c’est de bons emplois et donc bonnes retraites !

Ce n’est que le début, et un début encourageant ! Nous appelons à se réunir en Assemblées Générale et à se mobiliser le 12 octobre ; nous voulons amplifier le mouvement dans toute la jeunesse. Nous ne voulons pas travailler plus mais travailler tous et mieux ! Vous trouverez dans le communiqué en PDF (colonne de gauche), les premiers chiffres de la mobilisation étudiante.

"Camarade de classe" Bulletin des étudiants communistes  http://www.etudiants-communistes.org/IMG/pdf/final.pdf

 

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