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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Reconquérons la gestion de la Sécurité sociale par les assurés sociaux

30 Avril 2021, 13:21pm

Publié par PCF Villepinte

Reconquérons la gestion de la Sécurité sociale par les assurés sociaux

 
 
Le 23 avril dernier notre visio conférence sur la question de la gestion de la Sécurité sociale la veille de la date anniversaire des premières élections aux caisqses de Sécurité sociale a été interrompu par une intrusion malveillance.nous avons du reporter la deuxième partie de la visioconférence.
Pour en garantir la sécurité nous sommes contraint de proceder par inscription auprès de convergenceservicespublics@gmail.com

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Indre-et-Loire – Un parti en phase avec la société

30 Avril 2021, 07:01am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/04/2021 par PCF

Le 22 avril dernier, Fabien Roussel, notre secrétaire national, était reçu en Indre-et-Loire pour rencontrer les occupants du théâtre de Tours et échanger autour de la santé avec le personnel de la santé et du médico-social.

 

Placée sous le signe du contact direct, sans filtre, la première rencontre, attendue par celles et ceux qui occupent les lieux depuis le 12 mars était nécessaire dans un contexte où il devient primordial d’élargir et d’appuyer les soutiens pour que la mobilisation s’amplifie et soit entendue.

La réouverture des salles de spectacle est au cœur des débats et la colère est plus que jamais palpable. Les revendications dépassent le seul domaine culturel, la mobilisation s’élargissant à d’autres franges de la société avec en ligne de mire la réforme de l’assurance chômage.

Cette réforme fait converger les intermittents et les précaires hors intermittents. Le fil d’Ariane de la journée étant la rencontre avec celles et ceux qui luttent, la seconde rencontre fut centrée sur le personnel de santé et du médico-social. Témoignages poignants du quotidien du personnel qui est à la fois toujours passionné par leur métier et par l’humain et en même temps désabusé par des années de marchandisation de l’hôpital.

Nous ne parlons plus de santé à deux vitesses tant de personnes en sont exclues. Comme ce fut le cas de cette femme de 50 ans, atteinte de trisomie sous tutelle d’État touchée par la covid qui, faute de place en réanimation, a été sacrifiée pour laisser sa place à une autre personne jugée plus prioritaire. Ce n’est pas un accident mais bien les effets de 20 ans de saignée sur notre système de santé. On fait reposer le choix de vie (ou de mort) sur les épaules du personnel en leur faisant trier les malades. 

Des lits, des moyens et de la formation, leurs demandes trouvent une certaine alchimie avec les propositions du PCF qui s’appuient sur le tour de France des parlementaires communistes antérieur à la crise sanitaire. 

Incompréhension forte de la part des oublié·e·s du Ségur qui, même à travail égal, ne rentrent pas dans ce dispositif. 

Crainte également sur le devenir de leurs faibles compensations au vu des réformes qui s’annoncent et qui risquent de faire voler en éclats le fruit de leurs mobilisations en faveur de leurs maigres avantages professionnels.

La remise à plat des conventions collectives est vécue comme une profonde injustice et le risque d’un nivellement par le bas est une réalité.

Plus que jamais les demandes des syndicats, des associations doivent être entendues et font écho à nos propositions, et plus que jamais ils sont prêts à se battre pour que l’humain reprenne sa place dans ce système de santé qui n’a pour boussole que le résultat comptable. 

Le monde du travail compte sur les élus communistes pour que les exigences populaires trouvent une caisse de résonance à l’Assemblée.

Le programme des communistes est d’une incroyable modernité et ancré dans la société. Le final de la journée avec la jeunesse communiste d’Indre-et-Loire montre bien que nos mesures urgentes pour la jeunesse font écho avec leurs aspirations émancipatrices.

Un salaire pour les étudiants fait sens pour redonner toute sa place à la jeunesse et ne pas avoir la précarité comme mode de vie. Florilège de questions et d’échanges sur nos positions, sur la place de la jeunesse, mais avec communément cette envie et cette nécessité de proposer des alternatives à ce système capitaliste. 

Journée marathon certes, mais c’est bien cette perméabilité entre le PCF et le monde qui lutte qui nous met en phase avec notre société.

Fabien Lemettre secrétaire départemental PCF Indre-et-Loire

 

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L'appel factieux de militaires antirépublicains...

30 Avril 2021, 06:55am

Publié par PCF Villepinte

 

Putschiste(s)

Menace. «Ça pue.»

Ce commentaire très cru d’un conseiller d’État rompu aux coulisses du pouvoir à son plus haut niveau depuis plus de trente ans en dit long sur le climat actuel qui agite les coulisses de notre chère République, «mise sous tension et au bord d’un chaos démocratique».

 Les mots se veulent volontairement inquiétants, d’autant que notre interlocuteur ajoute: «Près de la moitié de nos militaires, qu’ils soient d’active ou réservistes, votent à l’extrême droite ou s’affichent comme tels. Ce phénomène ne peut plus être nié. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils représentent désormais une menace, mais quand même…»

 Depuis l’appel signé par vingt généraux – plus qu’un «quarteron» –, soutenu par des centaines d’officiers et publié par Valeurs actuelles, tous les républicains authentiques de ce pays se demandent si l’affaire doit être vraiment prise au sérieux ou s’il s’agit d’une énième pantalonnade grotesque qui témoigne, à tout le moins, d’une dérive assumée par une partie non négligeable des sphères néofascisantes voulant provoquer un odieux bégaiement de l’histoire.

Le bloc-noteur s’en tiendra aux remarques de notre conseiller d’État: «Est-ce un appel de putschistes? Pas vraiment. Ceux qui préparent un coup d’État ne le font pas savoir par communiqué de presse. Les retraités qui ont signé ce torchon sont “hors cadre”. Sauf qu’ils reçoivent un certain écho dans la société française, n’en doutons pas…»

Mémoire. 

De quoi cet appel de factieux est-il donc le nom? Ces ex-gradés nourris des souvenirs des guerres coloniales réclament ni plus ni moins l’intervention de l’armée sur le sol national afin de lutter contre «l’islamisme», les «hordes de banlieues» et les antiracistes. Ils écrivent: «Demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.»

Autant l’avouer. À la lecture de cet invraisemblable texte publié comme par hasard un 21 avril, jour anniversaire du putsch d’Alger, comment ne pas penser à l’OAS ou à la Cagoule, aux organisations terroristes d’extrême droite, mais aussi à tous ces réseaux d’hommes d’influence (armée, police, politique, affaires), anticommunistes, antisémites, antirépublicains, etc.?

Un peu de mémoire. Dans les années 1930, les «cagoulards» organisaient des assassinats, des attentats et des actes séditieux au nom du combat contre l’Anti-France incarnée par la figure du «judéo-­bolchevisme» – les mêmes basculeront dans la pleine collaboration avec l’occupant nazi.

Vichy. 

S’il existe un parti de l’Ordre dans notre pays, rien d’étonnant à ce que Fifille-la-voilà ait immédiatement relayé l’appel de ces illuminés en proposant ses services pour les représenter. Responsabilité signifiante: elle participe ainsi à cet encouragement aux passages à lacte, individuels ou collectifs.

Notons le laxisme coupable des autorités légales, sans parler du silence assourdissant du prince-président, chef des armées. Dans une République «normale», respectueuse de la démocratie et de ses valeurs, ces cagoulards à lancienne seraient déjà sous les verrous, sauf à méconnaître le cadre régalien qui nous régit tous.

La Constitution française interdit en effet d’attenter à la forme républicaine de l’État: lappel à linsurrection est puni par les articles 412-4 et 412-6 du Code pénal et son article 413-3 sanctionne «le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires ou des assujettis affectés à toute forme du service national». Car le pedigree des «signataires» ne laisse aucune place au doute.

Du capitaine Jean-Pierre Fabre-Bernadac à Antoine Martinez ou Christian Piquemal, tous ou presque sont connus pour leur engagement au Rassemblement national et/ou à des groupuscules ultra-identitaires, adeptes de la théorie racialiste et complotiste du «grand remplacement», impulsée par le sinistre Renaud Camus.

Fifille-la-voilà a salué ces ennemis de la République, les appelant à la «rejoindre dans la bataille pour la France». Celle de Vichy et du «quarteron» d’Alger…

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 30 avril 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

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Bonne nouvelle

30 Avril 2021, 06:45am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/04/2021 par PCF

Bonne nouvelle en ces temps calamiteux : une étude de l’Institut Ipsos montre que les Français entendent se montrer plus généreux. Alors qu’on pouvait craindre que la pandémie pousse en ce domaine à un repli sur soi, la notion de solidarité reste forte. Depuis 2019 le montant des dons aux organismes humanitaires a progressé et une majorité de Français ayant déjà versé de l’argent à une association en 2020 compte donner le même montant. L’envie d’être plus solidaire est là. En priorité les donateurs souhaitent donner aux organismes d’aide aux plus démunis, à la recherche médicale et au soutien à la jeunesse. « C’est très encourageant », souligne un responsable d’association.

Gérard Streiff

 

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François Asensi, Parangon de démocratie ?

29 Avril 2021, 16:12pm

Publié par PCF Villepinte

                                                             Girouette fraîchement repeinte

 

Il y a quelques temps, F Asensi qui n’est plus adhérent du PCF depuis belle lurette, brocardait la démocratie interne du parti communiste. François Asensi apparaît ces jours-ci comme soutien de Mélissa Youssouf « élue » candidate pour les départementales, dans des conditions identiques à celles qu’il dénonçait.  Bizarre, dîtes-vous ?

 Les communistes de Villepinte ont refusé de voter dans ces conditions. Ils refusent de soutenir une politicienne devenue verte, cette fois, qui déclarait au moment des élections municipales « avoir quitté le parti socialiste depuis près de trois ans, étant arrivée à la conclusion que, comme de trop nombreux partis, il devenait bien plus une usine à créer du personnel politique qu’un lieu de réflexion pour améliorer le quotidien des français. ». Elle précisait : « Mon équipe ne fera aucun accord avec une autre liste entre les deux tours. »

Las ! Au deuxième tour des municipales, Mélissa Youssouf ne conduisait-elle pas une liste de la carpe et du lapin mêlant la droite, la macronie et divers opportunistes, avec la bénédiction du si démocrate François Asensi. ?

 

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Il est grand temps de songer à réformer le football professionnel

29 Avril 2021, 07:18am

Publié par PCF Villepinte

“Créé par les pauvres, volé par les riches”: mettons fin à l’accaparement du football par les investisseurs financiers !

Dimanche 18 avril, 12 des top clubs européens ont annoncé la création de la Super Ligue, une compétition dont l’objectif était de concurrencer la Ligue des Champions en faisant participer 15 clubs fondateurs permanents, et 5 autres équipes invitées chaque saison.

Cette ligue fermée au fonctionnement profondément inégalitaire avait ainsi pour objectif d’accroître les recettes des gros clubs (ce sont 3,5 milliards d’euros qui devaient être distribués d’entrée aux participants par la banque JP Morgan finançant le projet) dans un contexte de crise du modèle économique du football. Cette sécession explicite a ainsi suscité l’opposition des supporters comme des joueurs, notamment parce qu’elle refuse le principe de promotion-relégation au sein de ligues nationales qui assurait la compétition entre petits et gros clubs, et ce parce que les gros clubs veulent, face à l’incertitude des résultats, sécuriser leurs revenus quitte à mettre fin au principe de la compétition.

On retrouve la tension caractéristique du football moderne entre les aspirations capitalistes à la profitabilité et la logique sportive : alors que la rationalité capitaliste pousse à sécuriser les profits, dans le sport c’est l’incertitude du résultat, la difficulté du match, qui fait la valeur de la performance. C’est bien tout un modèle économique qui est mis en échec aujourd’hui et dans lequel s’inscrit ce coup de force opéré par les “hyperclubs”, nouvelle étape d’une longue série de tentatives de pression des gros clubs (représentés par l’ECA, l’Association européenne des clubs) sur l’UEFA.

La libéralisation et ses corollaires - financiarisation - du football trouvent ici son issue logique et témoignent de la voie délétère dans laquelle s’engouffre le football, au travers de réformes qui ont rendu les ligues nationales toujours plus déséquilibrées, et donc prévisibles, sous la pression des investisseurs. Ces déséquilibres financiers entre les clubs ont été accentués par les réformes successives de la ligue des champions, dont une nouvelle mouture est actuellement à l’étude pour 2024 (avec un nombre accru de matchs, 36 équipes au lieu des 32 actuelles, une qualification fondée sur les résultats passés et des droits commerciaux de la compétition accaparés par les top clubs). La recherche d’une plus forte exposition médiatique à travers la multiplication des matchs (avec la réforme de l’UEFA actuellement à l’étude ce sont 100 matchs supplémentaires qui seront joués chaque année en coupe d’Europe), et donc de droits TV revalorisés, pousse les clubs à exiger des formats qui portent atteinte à la qualité du jeu et à l’accès de tous et toutes aux matchs.

Un tel projet n’est hélas pas neuf : déjà en 1998, la menace d’une ligue d’élite était agitée par les grands clubs pour imposer à l’UEFA de réformer les compétitions en vue d’accroître leur profitabilité. Les Football Leaks ont également révélé diverses versions d’une telle ligue qui restaient dans les petits papiers des gros clubs, et avaient refait surface sous les traits d’une European Premier League - qui accordait notamment des droits de vote préférentiels aux plus gros clubs anglais - en octobre dernier. La cupidité des propriétaires des clubs n’est que mal masquée par les diverses raisons invoquées pour fonder cette ligue des riches, le président du Real Madrid Florentino Perez évoquant ainsi “une pyramide qui coule pour tout le monde”, ou encore un fonctionnement qui, par le truchement d’un obscur ruissellement, favoriserait la “redistribution”. Bien au contraire, la crise que traverse le football européen (un manque à gagner de 2 milliards cette année pour les 20 clubs les plus riches, s’ajoutant à un déficit déjà existant) pousse les investisseurs privés à se jeter sur l’opportunité d’une ligue qui leur promet des rentrées d’argent 2 à 3 fois plus élevées.

Si l’inflation des droits télé ne peut durer indéfiniment, l’objectif des gros clubs à travers ce projet de Super Ligue était la conquête de nouveaux marchés pour compenser. Or ces nouveaux marchés ne sont pas prêts à payer pour voir des affiches de petits clubs des ligues nationales, d’où la volonté de créer une ligue d’élite multipliant les rencontres entre clubs prestigieux.

Mardi soir dernier, les 6 clubs britanniques ont annoncé leur retrait du projet, émettant même des communiqués d’excuses, suivis par l’Atlético Madrid mercredi matin, avant que le projet ne soit enterré cette même journée.

Toutefois, l’échec de la Super Ligue ne doit pas faire oublier la victoire de ce football des hyperclubs après des années de dérégulation du football, de dégradation des finances des clubs, de capitulation de la gouvernance sportive européenne face à la pression des clubs les plus riches pour instaurer des mécanismes inégalitaires mais toujours plus rémunérateurs pour des clubs dont le modèle économique n’est plus viable et qui dépossède les supporters de leur patrimoine collectif.

Il est grand temps de songer à réformer le football professionnel (meilleure répartition des revenus perçus collectivement - droits de diffusion -, interdiction de la multipropriété des clubs pour garantir la pérennité de la compétition sportive) et de mettre un terme à la spéculation financière (limitation du nombre de prêts de joueurs, répartition des indemnités de transferts entre tous les clubs où le joueur a été formé afin de limiter la spéculation faite par le club vendeur, augmentation de la “contribution de solidarité”, fin de la “titrisation” des joueurs - montages type Third party investment). Ce fonctionnement va à l’encontre de la nécessité de garantir un droit à l’accès au football, tant pour les joueurs que les supporters. Il est désormais évident qu’il faut mettre fin à l’accaparement du football par les investisseurs financiers.

Léon Deffontaines secrétaire général du MJCF

 

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Départementales – Les dix priorités des communistes

29 Avril 2021, 07:13am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/04/2021 par PCF

Le gouvernement a décidé de tenir les élections départementales les 20 et 27 juin. Nos groupes parlementaires, notre secrétaire national sont intervenus pour que les conditions de la campagne électorale et le vote se déroulent sans risque sanitaire pour les populations et avec la plus grande exigence démocratique. La première urgence c’est de vaincre la pandémie, le gouvernement doit créer les conditions d’une vaccination massive et dégager des moyens pour nos hôpitaux et nos soignants.

La crise sanitaire souligne la gravité des choix gouvernementaux récents ou des choix politiques de ces dernières années contre l’égalité des territoires, les services publics, les collectivités départementales. Nous sommes opposés à la suppression des départements dans les zones urbaines ou rurales et attachés au couple département-commune pour des politiques de proximité. La demande d’aide alimentaire explose avec une augmentation d’environ 30 %. Les inscriptions au RSA affluent avec 15 à 25 % d’augmentation par département. La crise et les besoins de solidarité démontrent le rôle majeur des départements dans la vie de tous les jours, de la naissance à la prise en charge du vieillissement, et dans les politiques d’aménagement du territoire.

Les départements gèrent les collèges, les voiries départementales, les actions sociales, la petite enfance, la vie associative, le logement, la culture, le développement économique. Près de 80 milliards de budget que les marchés financiers aimeraient récupérer. Depuis des mois, les communistes sont pleinement mobilisés dans la préparation de ces élections, engagés dans la construction de projets de solidarité et d’égalité pour tous nos territoires, urbains, ruraux, de montagne ou du littoral.

Les élu·e·s communistes sont un atout pour les populations et les luttes ; elles et ils travaillent au rassemblement pour gagner face à la droite et l’extrême droite et être utiles. Le PCF travaille à des rassemblements avec toutes les forces de gauche à l’échelle du département quand cela est possible, sinon au rassemblement le plus large dans le plus grand nombre de cantons. Nous voulons faire face aux urgences, pour le maintien de l’emploi, la transition écologique, la lutte contre la précarité et la pauvreté, le renouveau de la démocratie. Défendre nos valeurs d’égalité et de solidarité, de laïcité, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et contre toutes les discriminations.

Nous sommes engagés pour présenter des candidat·e·s communistes, apparenté·e·s, de gauche représentatifs du mouvement social et des exigences qui montent pour une autre société, plus solidaire, plus respectueuse de l’humain et de la planète, plus juste, garantissant la sécurité de toutes et tous, sécurité physique, sécurité sociale ou encore sécurité d’emploi et de formation. Nous voulons rassembler le plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s pour des projets de gauche s’opposant aux choix gouvernementaux, des droites et au projet de haine de l’extrême droite. Nous voulons plus d’élu·e·s communistes dans le plus grand nombre de départements engagés dans des majorités de gauche. Nous appelons à la mobilisation pour le succès du rassemblement que nous conduisons dans le Val-de-Marne, département dans lequel la politique mise en œuvre a montré l’originalité et l’utilité d’élu·e·s communistes engagé·e·s au quotidien auprès de la population, le maintien des départements de gauche comme dans le Pas-de-Calais et le gain de départements sur la droite comme dans l’Allier ou les Bouches-du-Rhône. Le résultat de toutes ces femmes et tous ces hommes investi·e·s dans des candidatures porteuses d’espoir et au service d’une France en commun, d’une union populaire agissante, aura une valeur nationale.

10 priorités pour l’action départementale

Nous voulons réinscrire la clause de compétence générale pour les départements. C’est une condition de la réactivité du département aux besoins des habitant·e·s. La politique gouvernementale d’austérité, la crise sociale et économique ont mis en danger les finances des départements. Les dotations de l’État aux collectivités territoriales ont été réduites de manière drastique entre 2014 et 2019 (- 12,5 milliards d’euros).

Nos priorités sont :

L’augmentation des moyens des départements pour des politiques de proximité ambitieuses. Nous demandons que l’État rembourse ses dettes et les surcoûts liés à la pandémie auprès des départements et augmente leurs moyens via l’augmentation des dotations. Le niveau de rémunération, le statut et l’amélioration des conditions de travail des personnels départementaux sont pour les communistes essentiels à la qualité de ces politiques.

La politique en direction de la jeunesse : une majorité de jeunes est confrontée à la précarité dans tous les domaines et beaucoup sont en souffrance. Nous multiplierons les mesures en direction de la jeunesse pour lui permettre de conquérir son autonomie.

Crise sanitaire, crise scolaire : un plan d’urgence pour les collèges ! Plan d’équipement et de rénovation des collèges en exigeant de l’État les postes nécessaires : enseignant·e·s, personnels, médecine scolaire, et la mise en place d’un fonds d’aide aux collectivités territoriales. Modulation des subventions aux établissements en fonction de la mixité sociale.

L’engagement pour la culture : aide à la création, soutien à la diversité culturelle des infrastructures de qualité au service d’une nouvelle phase de démocratisation.

Un dialogue citoyen amplifié : la démocratie doit être au cœur de l’action politique. Les femmes et les hommes de nos départements ont une expertise que nous voulons mobiliser tout au long du mandat.

L’action en faveur du logement décent et durable : construction de logements sociaux de haut niveau avec des logements à très bas loyers et adaptés aux différents besoins.

Vieillir dans la dignité : l’autonomie est un élément essentiel de dignité pour les personnes âgées. C’est pourquoi son financement doit être pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie. Un grand service public de l’autonomie mettrait fin à l’émiettement des structures d’accompagnement à domicile.

Préserver et développer l’emploi sur tous les territoires : soutien aux PME et TPE, création d’emplois et de services, soutien aux luttes contre les licenciements. Soutien à l’innovation sociale et écologique via un fonds d’investissement pour le développement de l’emploi, de la formation et de la transformation écologique, aussi bien dans les entreprises que dans l’économie sociale et solidaire. Des services publics de qualité et de proximité pour toutes et tous, dans tous les territoires.

L’égalité maintenant ! Promouvoir l’égalité, à commencer par l’égalité femmes-hommes en renforçant la lutte contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité dans tous les domaines, lutter contre le racisme et l’antisémitisme et toutes les discriminations par l’établissement de plans territoriaux avec les moyens dédiés pour les associations.

Écologie : être plus audacieux ! Habitat durable, gestion de l’eau et des déchets, transports en commun, agriculture de qualité et bio, soutien aux productions locales, nous agirons pour la préservation de l’environnement et la transition écologique.

 

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Manifestation contre la réforme de l'assurance chômage le 23 avril 2021

29 Avril 2021, 07:08am

Publié par PCF Villepinte

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L'Humanité

28 Avril 2021, 12:23pm

Publié par PCF Villepinte

 
 
 
 
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Turquie : Le putsch permanent contre la démocratie

27 Avril 2021, 15:22pm

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 27/04/2021 par PCF

Le procès Kobane

Le 26 avril 2021 s’est ouvert à Ankara le procès de 108 dirigeants du Parti démocratique des peuples (HDP). Le régime de R.T. Erdogan leur reproche d’avoir organisé, en octobre 2014, des manifestations de soutien aux combattants kurdes qui opposaient une résistance farouche à l’offensive de l’État Islamique dans la ville symbole et martyre de Kobane.
Celles-ci faisaient écho aux inquiétudes de l’opinion publique mondiale qui exprimait, dans un même mouvement, sa solidarité à l’égard de l’héroïsme de ces femmes et de ces hommes face à l’obscurantisme.

Cette mobilisation d’ampleur s’est réalisée dans un contexte périlleux car nul n’ignorait alors la complicité de l’État turc avec Daesh. La répression fut terrible puisque 37 personnes trouvèrent la mort dans les différents rassemblements au travers du pays.

Ce sont donc des parlementaires comme Selahattin Demirtas, dont la Cour européenne des droits de l’Homme vient d’exiger la libération immédiate, Figen Yüksekdag ou Pervin Buldan, mais aussi des maires révoqués, des dirigeants locaux, qui sont aujourd’hui poursuivis pour s’être tenus debout, dans la dignité, pour défendre la liberté. Ils sont sous la menace de centaines d’années de prison.

« Le HDP est aux avant-postes pour promouvoir les valeurs humanistes qui sont les nôtres. »

Le Parti démocratique des peuples est aux avant-postes pour promouvoir les valeurs humanistes qui sont les nôtres. C’est d’ailleurs la seule formation turque qui s’est félicitée, dans un contexte d’hystérie ultra-nationaliste, de la reconnaissance du génocide arménien par les États-Unis. Nous sommes indéfectiblement à leurs côtés pour défendre l’universalisme des droits humains au moment où la Turquie vient de se retirer de la convention d’Istanbul, premier instrument juridique au monde pour prévenir et combattre les violences contre les femmes.

Alors que les menaces régionales perdurent, que Daesh se restructure en Irak ou en Syrie et mène chaque jour de nouvelles opérations, les communistes condamnent sans réserve ce nouveau procès politique qui vise à broyer toutes les formes d’opposition et à supprimer toute expression du dissensus politique. Cette parodie de justice doit être annulée et tous les prisonniers politiques libérés, notamment Abdullah Ocalan.

La procédure d’interdiction du HDP

Chaque jour, la Turquie de R.T. Erdogan s’enfonce dans la destruction de la démocratie. Elle vient aussi d’engager une procédure de dissolution du Parti démocratique des peuples.
Après plusieurs semaines de violentes attaques conjointes de la part des islamo-conservateurs de l’AKP et des fascistes du MHP, le procureur de la Cour de cassation a rédigé et remis à la Cour constitutionnelle un dossier demandant l’interdiction du HDP, troisième force parlementaire du pays.

Cette nouvelle offensive de R.T. Erdogan contre l’expression de la volonté populaire s’inscrit dans l’impitoyable répression qui frappe cette formation. Plus d’une dizaine de parlementaires croupissent en prison, 60 maires ont été révoqués, et ces derniers jours près de 800 militants ont été arrêtés.

Des procédures se focalisent contre les parlementaires Berdane Oztürk, Cerhan Isik, Sezai Temelli, Tayip Temel, Murat Sarisac. Ils ne sont pas les seuls. La députée d’Agri Dilan Dirayet Tasdemir fait l’objet de poursuites, tandis que le défenseur des droits humains Omer Faruk Gergertioglu vient d’être condamné à deux ans et demi de prison.

Le dépôt de ce dossier d’interdiction du HDP vise plusieurs objectifs : la levée de l’immunité parlementaire de tous les députés du HDP, puis l’organisation d’un procès afin d’obtenir leur destitution et leur condamnation pour « terrorisme ». L’étirement de la procédure devrait permettre à R.T. Erdogan de ne pas s’exposer à des scrutins partiels avant la consultation de 2023 et de se maintenir au pouvoir, d’autant que la crise économique et sanitaire provoque un profond mécontentement dans le pays.

L’AKP cherche aussi par le truchement d’une réforme constitutionnelle (art.14) à interdire à vie les activités des cadres et élus du HDP en prohibant la reconstitution du parti sous une autre appellation. 687 dirigeants et militants sont cités dans cet acte. À cela s’ajoute l’interruption du soutien financier au HDP et la saisie de tous ses biens. Il s’agit donc d’un véritable putsch contre la démocratie !

Pendant ce temps, E. Macron tente de renouer des liens avec le tyran d’Ankara, tandis que l’Union européenne joue les bons offices, au prix de quelques humiliations, afin de s’assurer que les migrants seront toujours contenus derrière la frontière turque. Ces dirigeants qui ne manquent jamais une occasion de faire des leçons de morale à la terre entière sont totalement silencieux face aux piétinements des droits humains par la Turquie de R.T. Erdogan.

Le cynisme atteint son paroxysme avec les procédures d’intimidations, les arrestations et les menaces d’extradition qui pèsent sur les Kurdes qui vivent sur notre territoire, qui s’engagent pour la paix et la liberté et qui subissent, comme la communauté arménienne, les attaques et les violences des « Loups gris ».

Les communistes sont indéfectiblement aux côtés des démocrates de Turquie et notamment des Kurdes. Stop Erdogan !

Pascal Torre
responsable-adjoint du secteur international du PCF
chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

 

 

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