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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Sauvons l'Aire des Vents

31 Janvier 2021, 17:13pm

Publié par PCF Villepinte

MNLE Intervention 30 janvier 2021 Dugny

 Le 12 novembre dernier, M le Préfet a signé l’arrêté autorisant l’aménagement de la ZAC « Cluster des Médias » par la SOLIDEO. Il y a 5 ans sur ce même lieu s’est tenue la COP21 débouchant sur l’accord universel de Paris sur le climat signé par 183 pays.

Le 10 décembre la commission permanente du département a donné son accord de cession de   108 000 m2 de terrain public sur l’Aire des vents, partie intégrante du parc Georges Valbon ; Ce lieu de détente et de respiration est fréquemment utilisé par la population et une dizaine de clubs sportif et groupes scolaires.

 Ce couloir écologique avec ses arbres et sa biodiversité de 40 ans accueille aussi régulièrement d’importantes festivités et des familles durant leurs vacances. Ce n’est pas le plan Canopée qui va remplacer l’apport de cet espace naturel.

Ce projet sur lequel le département a engagé 76 millions d’euros va à l’opposé des attentes et des intérêts des habitants ainsi qu’aux actuelles exigences climatiques. Alors que tout suggère une réorientation de nos relations avec l’environnement, les promoteurs et aménageurs poursuivent sans changement de conception. Pourtant, en Ile de France, la Seine Saint Denis a été un modèle dans les années 70, en réservant beaucoup de foncier pour l’aménagement de grands espaces verts. Il faut les agrandir, ils sont en train de les liquider.

 Or la Seine Saint Denis est le département le plus sinistré socialement de France et sa population augmente de 15 000 habitants par an depuis 10 ans.

Dans cette situation, la pression est forte sur les élus. La logique de la métropolisation mise en œuvre avec la loi du marché, de l’offre et la demande, la course à la financiarisation et son leurre sur l’emploi, la spéculation immobilière et ses conséquences de gentrification sont le résultat de choix de société.

 Au MNLE nous pensons que nous ne sauverons pas le climat, la planète ni l’humain sans sortir du capitalisme. Nous pensons qu’il y a maintenant urgence à réadapter radicalement les principes urbains et architecturaux. Le réchauffement est là avec toutes les conséquences sur la vie des populations et en particulier celle des plus appauvries. Il faut cesser toute contribution à l’artificialisation des sols.

Les plans d’urbanisme, d’aménagement du territoire doivent être entièrement repensés dès à présent pour reconstruire sur la ville, sans densification trop importante de la population, avec des transports en commun appropriés.

 Nous ne nous laisserons pas abuser par les termes « écoquartier » « citées jardin, compensation, héritage ». Nous voyons bien que nous ne sommes pas entendus et que nous allons vers une dégradation généralisée de nos conditions de vie. Il est urgent de faire face aux montées de température dans les années à venir et à la multiplication des canicules. Il est évident que les villes ne sont, historiquement, pas adaptées à ces hautes des températures estivales maintenant répétitives. La communauté scientifique est unanime, nous avons dix ans pour agir et éviter le pire !

Malgré ce cri d’alarme, comme notre délégation du 15 janvier l’a dit au président du conseil départemental malheureusement il existe encore des acteurs pour poursuivent les projets « climaticides » et absurdes contre l’intérêt général et le vivant comme celui de l’Aire des vents et son massacre à la tronçonneuse.

Cet espace public serait sacrifié pour 250 logements sociaux dans un projet immobilier dont 80% en accession à la propriété intéressant les parisiens en recherchent d’achat de logements comme déclaré dans la réunion en vidéo du 27 janvier. Ils vont accroitre la circulation routière dans Dugny (+ 4000 habitants) et les pollutions dans un secteur particulièrement dense, urbanisé, bruyant et pollué (A1 et aéroport du Bourget). Et pourtant, nous comptons en RP quelque 400 000 logements vides et 3 millions de M2 de bureaux inoccupés dont un certain nombre peuvent être transformés car moins utilisés avec la crise sanitaire.

Les enquêtes publiques successives sur ce projet sont sans détour, une écrasante majorité de contributeurs habitant.e.s, utilisateurs-rices de l’espace, sont contre ce saccage et l’héritage qui leur est proposé. L’Aire des vents serait sacrifiée pour des jeux olympiques qui ont perdu leur objectif originel et devenu objet de spéculation et de commerces. Faut-il rappeler que le Stade de France devait être mirobolant pour la Seine saint Denis. C’est à Saint Denis La Courneuve et Villetaneuse que le nombre de chômeurs et jeunes chômeurs est le plus élevé de département.

Le président E Macron s’est félicité d’être intervenu pour stopper les projets de Notre Dame des Landes et d’Europacity sur le triangle de Gonesse. Conformément aux préconisations de limitation de l’urbanisation par la Conférence Citoyenne sur le Climat, il porte la responsabilité de faire modifier l’aménagement programmé et que l’Aire des Vents soit intégralement restituée aux habitants après les JO.

Sur les procédures juridiques nous attendons la réponse de recevabilité du référé contre la cessation du terrain, le juge nous avait dit avant le 28 janvier.

Ils bafouent la démocratie, ils veulent passer en force alors, ensemble, ne lâchons rien.

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Collecte solidaire : A Montreuil on fait de la politique sur du concret !

31 Janvier 2021, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

La crise sanitaire est un véritable révélateur mais aussi un accélérateur de la situation que vivent des millions de Français, en particulier ceux issus des milieux les plus modestes.

Dans nos villes de Seine-Saint-Denis, c’est la double peine ! Les inégalités flagrantes en matière de soins, de présence des services publics, aggravent d’autant la précarité, et conduisent à de véritables drames humains et sociaux.

Les associations de quartiers avec lesquelles nous sommes partenaires (nous collectons, elles distribuent) en témoignent : les principales victimes de la baisse du pouvoir d’achat sont les plus fragiles, jeunes, étudiants, familles monoparentales, sans-emplois, sans papiers…

La catastrophe sanitaire et sociale a des causes et des responsabilités. C’est le sens de la campagne que nous avons engagée « la pauvreté n’est pas une fatalité » qui exige du gouvernement la revalorisation du RSA et son extension aux jeunes de moins de 25 ans, la revalorisation des bourses d’études et des aides au logement. Mais aussi l'aide exceptionnelle aux associations caritatives, et un soutien aux collectivités territoriales plutôt que l'asphyxie actuellement organisée.

Cette campagne doit désormais être visible et offensive. A chaque collecte nous associons systématiquement les grands bandeaux,  la table avec les pétitions (qui sont signées massivement) et qui permettent de discuter largement et de faire de la politique sur le fond (3 adhésions ont été réalisées).

Malgré les mesures de confinement, nous allons continuer. Nous allons rencontrer les associations locales pour les inviter à s’approprier, elles aussi, la pétition, préparer ensemble l’appel départemental, et rencontrer les élu-e-s.

Cette dernière dimension n’est pas de moindre importance. Nul doute que les élections départementales et régionales poseront frontalement la question de se doter d’un maximum d’élu-e-s, relais de ces aspirations et porteurs d’un projet de territoire social et démocratique, pour le droit à la justice et au respect pour tous !

Jean-Marie Doussin

Secrétaire de la section de Montreuil

 

 

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Le Parti du cinéma

31 Janvier 2021, 07:43am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 27/01/2021 par PCF

 

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En décembre 2020, le Parti communiste français a célébré son centenaire. L’histoire de ce parti, qui a structuré la société française et qui a joué un rôle de premier plan dans la vie politique française du XXe siècle comporte un important volet cinématographique. Malgré sa grande richesse, celui-ci reste méconnu du grand public, voire même des communistes.

Le Parti du Cinéma*, écrit et réalisé par Pauline Gallinari et Maxime Grember, nous raconte cette épopée politique et cinématographique en s’attardant sur les films de ceux qui ont fait ce cinéma communiste, comme Jean Renoir, Jean-Paul Le Chanois, Louis Daquin ou encore Jacques Bidou. Leurs témoignages mettent en lumière le rapport innovant qu’a pu entretenir l’un des plus vieux partis de France avec l’image animée.

De sa création en 1920 jusqu’au début des années 1980, le PCF a développé une intense activité cinématographique, sans équivalent dans les autres formations politiques, en impulsant la production, la réalisation et la distribution de centaines de films pour diffuser et défendre ses idées. Unique dans le champ politique français du point de vue de son intérêt pour le cinéma, le PCF peut être considéré comme le Parti du cinéma.

Son histoire cinématographique se singularise par une vocation militante et propagandiste, où l’image est mise au service des mots d’ordre communistes, qui évoluent au gré des grands événements nationaux et internationaux du XXe siècle. Si ce dessein est constamment poursuivi, il se décline de multiples manières : au fil des décennies, les procédés techniques évoluent et les expérimentations formelles se diversifient.

Cette aventure a été rendue possible grâce à l’enthousiasme et l’engagement de militants et de passionnés de cinéma, le plus souvent professionnels, qui ont permis aux films d’être fabriqués et vus, en inventant des méthodes de production et de diffusion inédites, alternatives, pour contourner les obstacles.

Tout au long de la période, la censure a été l’un d’entre eux, imposant de créer et de développer des circuits de projections parallèles. Si cette censure a bien sûr été celle du secteur du cinéma, où les visas d’exploitation nécessaires à la diffusion en salle étaient refusés, elle a aussi existé en interne, au sein même du PCF, au motif d’un désaccord avec un réalisateur ou de nouveaux impératifs politiques liés aux évolutions de l’actualité.

Ces “communistes du cinéma” ont donné un visage à ce cinéma de Parti pendant plus d’un demi-siècle et l’ont incarné. Naviguant sans cesse entre le cinéma militant et le cinéma professionnel, ils ont établi des ponts avec l’ensemble de la profession, et se sont nourris de différentes expériences dans leurs carrières. Des studios de cinéma et de l’ORTF, des actualités cinématographiques Gaumont et Pathé, en passant par les collectifs de cinéma militant nés après mai 68, les interactions et les influences ont été particulièrement nombreuses, et toujours fécondes. µ

 

* Le Parti du cinéma, un documentaire de Pauline Gallinari et Maxime Grember, diffusé lundi 1er février 2021 à 20 h 30 sur LCP. Une coproduction La Générale de Production / Ciné-Archives / LCP - Assemblée nationale.

 

 

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 L'exécutif doit passer un pacte de vérité et de transparence avec les français (Fabien Roussel - PCF)

30 Janvier 2021, 13:51pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/01/2021 par PCF

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La France fait face à une augmentation importante de personnes contaminées. La circulation du virus s’emballe. La situation est préoccupante, notamment à cause de plusieurs souches de virus mutants présentes dans le pays.

Pourtant l’incertitude, l’angoisse d’un reconfinement, l’absence de perspective, la crise sociale qui s'aggrave pèsent sur tous les français-es, qu’ils soient étudiant-es, salarié-es, retraité-es, ou chefs d’entreprise. Ce dont le pays a le plus besoin aujourd’hui, ce qui doit être au cœur des prochaines décisions, c’est une trajectoire, une véritable stratégie pour les prochains, une gestion de la crise pour enfin voir le bout du tunnel.

L’exécutif doit passer un pacte de vérité et de transparence avec le peuple de France. Il n’y a pas 66 millions de procureurs, il y a 66 millions de gens qui ont déjà beaucoup donné, qui ont accepté les consignes sanitaires, qui ont tenu le pays à bout de bras, notamment les personnels de santé et les salariés de la seconde ligne, qui éprouvent une grande lassitude face à un horizon sanitaire et social toujours plus menaçant.

Si nous devons passer par une nouvelle période de confinement, un vrai débat démocratique doit permettre d’en décider les modalités. Pour le Parti communiste français, les prochaines semaines doivent d’abord être celles d’une vaccination massive, car le vaccin est la seule solution contre ce virus. Seule la vaccination nous permettra de sortir des confinements qui brisent un nombre considérable de vies.

Je demande un débat régulier, hebdomadaire au parlement pour que les décisions soient prises collectivement et non à 15 dans un bunker avec un Président coupé du monde et de la réalité.

Je demande à ce que l’on donne une trajectoire à nos concitoyens : confinement, vaccination, déconfinement, ouverture progressive des lieux culturels, sportifs et des restaurants… jusqu’à l’été 2021.

 Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

 

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RETRAITES

30 Janvier 2021, 13:50pm

Publié par PCF Villepinte

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Y a-t-il quelqu'un à Bercy pour s'occuper des milliardaires?

29 Janvier 2021, 09:39am

Publié par PCF Villepinte

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La liberté d’expression, jusqu’où ?

29 Janvier 2021, 08:17am

Publié par PCF Villepinte

Caricature(s)

https://1.bp.blogspot.com/-h36eLLdBzYc/YBLUXrJhMSI/AAAAAAAAGWg/5WvbLZhEgOoULxVyBbW0TfzejGIQK7-ogCLcBGAsYHQ/s320/356-que-choisir-comme-crayon-%25C3%25A0-papier-pour-ses-dessins-3253.jpg

Fidèles.

 La sacro-sainte «liberté d’expression» justifie-t-elle tout et n’importe quoi, que ce soit par la parole, l’écrit ou le dessin? Abrupte et moins conjoncturelle que philosophique, revoilà donc dans le débat public la fameuse question casse-tête qui hante toutes les têtes de ceux que nous appelons les «émetteurs» dinformation, et qui devraient penser avant tout aux récepteurs – autrement dit les citoyens, que nous ne saurions balayer dun revers de main au prétexte que nous détenons, nous autres, la vérité supposée sur ce qui est ­admissible ou non.

Albert Camus écrivait: «Un journal libre se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas.» Dans un autre genre, l’ami François Morel convoque «l’humour et la nuance», ce qui n’exclut en rien la liberté. Une nouvelle «affaire» vient en effet d’éclabousser le paysage médiatique. En annonçant son départ du journal le Monde, après avoir provoqué une vaste polémique en publiant un dessin inexplicable sinon inqualifiable sur l’inceste et les transsexuels, le dessinateur Xavier Gorce a réveillé les réactions d’indignation sur le thème: «censure idéologique», «régression démocratique», «liberté chérie assassinée», etc.

Logique, ce débat récurrent mérite sa place et prend de l’épaisseur à chaque évocation. D’autant que la direction du journal le Monde n’a pas tardé à s’excuser, sans pour autant supprimer ledit dessin. Son directeur, Jérôme Fenoglio, expliquait dans une mise au point: «Nous persisterons à défendre ce genre particulier de liberté d’expression, y compris quand il nous dérange et nous bouscule, tout en restant vigilants sur notre liberté de publier en demeurant fidèles à nos valeurs.» En toute responsabilité, comment le dire mieux?

Prudence.

 Ne tournons pas autour du pot. Un journal diffuse un dessin qui choque. Et quelles que soient les explications, ce dessin offusque pour de bonnes raisons! Est-ce «drôle» ou «comique» de définir linceste dans les familles recomposées par une évocation gratuite et scandaleuse de l’homo­parentalité et des transgenres? Dailleurs, nous, à l’Humanité, aurions-nous publié ce dessin? Certainement pas, bien que la tâche soit difficile, pour la direction dune rédaction, dadmettre quun dessin puisse révulser et qu’une forme de «prudence» simpose dès lors.

Doù une autre question compliquée: qui est la «victime», dans cette histoire, puisque le dessinateur incriminé, et on le comprend, sest immédiatement paré dune posture victimaire? Lui? Ou ceux qui osent prétendre polémiquer contre les polémistes, partant du principe assez élémentaire que ces derniers n’ont pas le monopole de la liberté d’expression? Vaste controverse

Boussole. 

«Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire», nous assignait Jean Jaurès. Le bloc-noteur, qui n’en est pas moins chronicœur sur les routes du Tour de France, sait de quoi il parle. En septembre 2020, lors de l’épreuve, nous avions été contraints de cesser notre collaboration avec Espé, après la publication par erreur, sur notre site, d’un dessin dégradant et sexiste de l’auteur, à l’opposé de l’orientation éditoriale et des combats qui sont nôtres.

Répétons-le tranquillement: ce dessin, incompatible avec nos valeurs, notre éthique et nos principes fondamentaux, ne pouvait avoir sa place dans l’Humanité. Devrions-nous accepter pour autant la place peu envieuse de «censeurs», nous qui comptions parmi nos collaborateurs la plupart des martyrs de Charlie Hebdo? Absurde référence, admettons-le, sauf à verser dans la culture de l’irresponsabilité qu’aucun journal, oui, aucun journal, n’est tenu d’embrasser. Encore une fois, la bonne boussole reste très proche de celle de Camus: «Un journal libre se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas.»

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 29 janvier 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

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Le PCF salue la résolution du Conseil de l’Europe et appelle à dépasser le système de brevets pour sortir de la pandémie

29 Janvier 2021, 08:09am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/01/2021 par PCF

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Vaccins/Brevets : 

Alors que, sur les recommandations des ARS, les centres de vaccination ferment et déprogramment les rendez-vous, et que la France et l’Europe sont en train de gérer une pénurie de vaccin tout en envisageant des reconfinements, les gouvernements doivent taper du poing sur la table et obtenir des laboratoires la possibilité de produire les vaccins notamment en France.

Le PCF salue d’ailleurs la résolution sur les vaccins du Conseil de l'Europe et appelle à rejoindre l'initiative citoyenne européenne pour en faire des biens communs de l'humanité.

Dans sa résolution adoptée, le 27 janvier 2021 sur les vaccins contre la Covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques le Conseil de l'Europe appelle à faire des vaccins contre la Covid 19 un bien public mondial, rejoignant en cela les recommandations de l'OMS.

L'Assemblée a également adoptée à une large majorité (72 voix en faveur 16 contre) un amendement porté par la groupe de la Gauche Unitaire Européenne (auquel le PCF est associé) demandant « de surmonter les obstacles et les restrictions découlant des brevets et des droits de propriété intellectuelle, afin d'assurer la production et la distribution à grande échelle de vaccins dans tous les pays et pour tous les citoyens ».

Il est grand temps de dépasser le système de brevets pour sortir de la pandémie.

Aujourd'hui, nous devons offrir des perspectives aux citoyens. Cela passe par la mise en commun des connaissances et de la production de vaccin, notamment en réquisitionnant les entreprises telles que Sanofi. Seule une réponse collective et globale nous permettra de sortir de cette crise. C'est tout le sens de l'initiative citoyenne européenne #PasdeProfitsurlaPandemie #Right2Cure lancée en novembre dernier par le PCF avec des organisations syndicales, associatives et des partis politique de toute l'Europe.


Nous appelons donc chacun et chacune à s'engager dans cette campagne en signant et en diffusant la pétition : https://noprofitonpandemic.eu/fr/

 

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États-Unis: Vers une nouvelle politique migratoire

28 Janvier 2021, 08:15am

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 26/01/2021 par PCF

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Dans les décrets considérés comme urgents par la nouvelle administration américaine, il y a la politique migratoire. Des annonces intéressantes qui prennent le contrepied de l’idéologie xénophobe et raciste de Donald Trump.

 

Est-ce que les démocrates américains pensent que pour battre durablement l’extrême droite, il faut considérer les politiques migratoires comme un sujet important, rationnel et prioritaire ?

On ne pourra le dire que plus tard. Mais prenons le temps de voir les annonces et les décrets signés par Joe Biden. Ces annonces permettent un nouvel espoir pour les personnes migrantes et un nouveau dialogue avec le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador qui a fait des déclarations dans ce sens il y a quelques jours.

Gel de la construction du mur à la frontière mexicaine, projet de loi envoyé au congrès pour la régularisation par étapes de 11 millions de travailleurs sans-papiers qui vivent aux États-Unis (3 % de la population du pays), décret permettant aux « dreamers » de rester légalement aux États-Unis et envisager la citoyenneté américaine, voici quelques annonces qui marquent une volonté d’une nouvelle politique migratoire.0

« Les questions migratoires sont au cœur de notre époque et elles représentent un défi mondial »

Cette annonce au sujet des « dreamers », environ 700 000 personnes arrivées aux États-Unis avant l’âge de 16 ans que Trump a essayé d’expulser, est particulièrement symbolique de la volonté de Biden de rompre avec les délires de l’ancienne administration américaine. Seule la cour suprême avait bloqué les mesures d’expulsion demandées par Trump en juin 2020.

Le projet de loi permettra aussi de rétablir le statut de résident aux personnes accueillies temporairement pour raison humanitaire, ce qui concerne notamment une importante communauté haïtienne.

Évidemment ces décrets ne résoudront pas tous les problèmes des demandeurs d’asile bloqués au Mexique, il faudra bien faire en sorte que les tribunaux examinent leur dossier. Ces décrets ne règleront pas non plus les caravanes de migrants venant du Honduras ; mais ouvrir un nouveau dialogue avec le Mexique pour coopérer et éviter la mise en danger des migrants qui traversent les pays d’Amérique centrale pour chercher une nouvelle vie représente aussi un espoir.

Personne n’est dupe sur le côté « annonce » des décrets des premiers jours du nouveau président américain. Mais imaginons un président de la République française annoncer la régularisation des sans-papiers qui vivent sur notre territoire, imaginons un président de la République française annoncer une coopération avec les pays méditerranéens pour le sauvetage, l’accueil digne des réfugiés en péril sur les embarcations de fortune des « passeurs » mafieux. Cela représenterait une véritable avancée et là aussi un véritable espoir !

Beaucoup le disent, les questions migratoires sont au cœur de notre époque et elles représentent un défi mondial qui est manipulé, utilisé par l’extrême droite. Ni mur, ni pandémie, ni agitation de militants de « génération identitaire » n’arrêtent les mouvements de population mais ils les rendent dangereux et génèrent des drames humains effroyables. Ce sont bien ces drames qu’il faut arrêter et pas les migrations, et cela ne pourra se faire qu’en ouvrant des voies légales et sécurisées de migrations et de nouvelles politiques d’accueil dignes des réfugiés.

Cécile Dumas
responsable-adjointe du secteur International du PCF
chargée des enjeux migratoires

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Licenciements, suppressions d’emplois, luttes, propositions

28 Janvier 2021, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 27/01/2021 par PCF

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Sanofi, Michelin, Thalès, Air France KLM, Les Fonderies du Poitou, Derichebourg Aeronautics, Mecafi, Jacob Delafon, Auchan, Comatelec, Sodexo… La litanie pourrait continuer encore, et elle fait froid dans le dos. Ces derniers mois, les annonces de si mal nommés « plans de sauvegarde de l’emploi » se sont succédé, trop souvent assorties d’une tentative de nous faire croire que ces suppressions d’emplois massives sont une conséquence de la pandémie de la Covid-19.

Pourtant, certains de ces plans étaient prévus bien avant la crise, tandis que d’autres ont été annoncés au sein d’entreprises dont les carnets de commandes sont pleins, comme par exemple dans le cas de l’équipementier aéronautique Lisi-Creuzet. Or, ces vagues de licenciements interviennent au sein de groupes ayant pour la plupart bénéficié d’aides publiques depuis des années, notamment du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ou du Crédit d’impôt recherche (CIR).

Surtout, nombre de ces groupes ont été aidés par l’État pendant la crise sanitaire, que ce soit sous la forme de Prêts garantis par l’État ou de chômage partiel. Les exemples sont nombreux, tel celui du voyagiste TUI France qui se débarrasse – il n’y a pas d’autres termes lorsqu’un directeur annonce un PSE par visioconférence sans concertation depuis sa résidence au Maroc – de 60 % de ses effectifs français alors que 100 millions d’euros de prêts garantis par l’État allemand ont été consacrés à la branche française.

Si encore ces groupes s’appliquaient à eux-mêmes leurs pratiques austéritaires d’économies de bouts de chandelles, sans doute la pilule passerait-elle mieux. Mais loin de mettre en pratique les vertus qu’ils prêchent – pour les autres –, les actionnaires n’ont de cesse de continuer à se verser leurs dividendes et à les augmenter toujours davantage. La tendance est au profit immédiat, même en période de crise, sans vision d’avenir pour les entreprises devenues les cibles de ces parasites voraces qui ponctionnent tant et plus de dividendes.

Dividendes par ailleurs chers payés, puisque ce faisant ils dépouillent la recherche et le développement, les investissements, la formation… et, bien évidemment, les salariés qui en paient le prix, sans compter les bassins d’emplois sinistrés et la perte d’attractivité des territoires concernés. Car les entreprises ne sont pas – ou plutôt, ne devraient pas être – des jouets aux mains des actionnaires : elles représentent la force productive de la France, elles fonctionnent grâce aux salariés, à leurs savoir-faire et leurs compétences, sont en lien direct avec leurs sous-traitants qui bien souvent dépendent d’elles. Plus grave, cette tendance traduit une modification profonde du rapport à la souveraineté de la France et de sa stratégie industrielle, à l’œuvre depuis des décennies.

Qu’on se penche un instant seulement sur le cas de Sanofi qui a annoncé 400 suppressions d’emplois cette année. Qu’est-ce qui se cache derrière ce plan, au-delà des pertes d’emplois – dramatiques – pour les salariés, et de la perte de compétences et de savoir-faire ? Ces 400 emplois concernent la recherche et développement, ce qui, pour un pharmaceutique en pleine pandémie, donne le frisson, d’autant que ce sont en tout quelque 1 000 emplois en France qui sont visés sur trois ans.

*Or, au cours des dix dernières années, Sanofi a touché autour d’un milliard d’euros de crédits d’impôts divers (CIR, CICE). Et n’oublions pas que l’entreprise bénéficie des remboursements de médicaments de la Sécurité sociale, ce qui représente 80 % de son chiffre d’affaires – chiffre d’affaires d’ailleurs en hausse du fait de la vente d’antidouleur en période de pandémie de la Covid-19. Ce serait risible si ce n’était pas si tragique.

Le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat porte la conditionnalité des aides publiques aux garanties d’emplois, ainsi que les enjeux de souveraineté et la nécessaire réindustrialisation de la France. µ

Fabien Gay

sénateur

 

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