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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Vaccins covid : on s'est trompé ?

31 Octobre 2022, 15:33pm

Publié par PCF Villepinte

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Présidentielle au Brésil.

31 Octobre 2022, 13:46pm

Publié par PCF Villepinte

 Lula l'emporte de justesse avec 50,9%

Le second tour de la présidentielle s'est tenu ce dimanche entre Lula et Jair Bolsonaro le président sortant.

Comme annoncé le duel s’est avère serré. Au final, Lula, ancien chef de l'Etat a remporté le second tour de l'élection présidentielle au Brésil avec 50,9% des suffrages face au président sortant d'extrême droite, Jair Bolsonaro (49,1%), selon des résultats officiels définitifs publiés dimanche 30 octobre par la commission électorale.

"Le Brésil a besoin de paix et d'unité", a déclaré Lula peu après l'annonce des résultats, lors d'un discours devant des supporters. Le président élu a affirmé que le Brésil était "de retour" sur la scène internationale et ne voulait plus être un "paria" et que "le Brésil et la planète ont besoin d'une Amazonie en vie". 

Le président sortant, Jair Bolsonaro, n'a pas encore validé les résultats. Durant la campagne, il avait à plusieurs reprises suggéré qu'il pourrait ne pas concéder une défaite. Mais de nombreux chefs d’États comme Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Joe Biden, Pedro Sanchez ou Miguel Díaz-Canel Bermúdez ont félicité le nouveau président élu. 

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Mégabassines :

31 Octobre 2022, 13:41pm

Publié par PCF Villepinte

 la répression s’abat sur les opposants

Écologie Samedi, près de 7000 personnes ont réaffirmé, dans les Deux-Sèvres, leur opposition à ce type de projet dirrigation, malgré linterdiction de manifester. Face à elles, les gendarmes ont répliqué de façon disproportionnée sans distinguer les violents, les pacifistes et les élus.

Emilio Meslet l'Humanité

Lundi 31 Octobre 2022

AFP

L’écharpe tricolore de députée ne protège pas de la répression policière. Samedi, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), Lisa Belluco, parlementaire de la Vienne, portait la sienne en bandoulière quand elle s’est fait bousculer et frapper par les gendarmes en face d’elle. «Jai reçu des coups de matraque dans les jambes. Jai des bleus. Ensuite, ils ont lâché des gaz lacrymogènes à nos pieds», raconte l’écologiste.

Les insoumis Loïc Prud’homme et Manon Meunier disent avoir subi un sort similaire. De même, une «cinquantaine» de personnes ont été blessées, d’après les organisateurs, lors de cette manifestation contre les «mégabassines», ces immenses bassins deau pompée, en hiver, dans les nappes phréatiques, censés servir à irriguer, en période de sécheresse, des cultures souvent liées à l’agro-industrie.

À l’appel de 141 associations, syndicats et partis politiques dont la CGT, Attac, la Confédération paysanne, EELV ou le PCF 79, près de 7000 militants ont bravé la préfecture qui avait interdit la protestation. Ils voient dans les «mégabassines», dont celle de 16 hectares en construction à Sainte-Soline, le «symbole de laccaparement de leau au profit dune minorité et du maintien dun modèle agricole aussi toxique quanachronique».

En face, la répression des 1500 gendarmes mobiles fut donc sévère dans cette zone où la circulation était aussi prohibée, alors que les trois cortèges étaient surtout peuplés de familles, de personnes âgées et de militants pacifistes. «Ils ont utilisé des lacrymogènes à foison, des grenades de désencerclement et fait usage de LBD», rapporte Léna Lazare, militante à l’ONG Les Soulèvements de la Terre.

«La préfète a choisi son camp: elle protège des intérêts privés avec de largent public», dénonce quant à elle Adeline Grippon, membre du collectif Bassines non merci. L’objectif des organisateurs? «Réussir à atteindre la bassine, à enlever toutes les grilles qui protègent le chantier, à reboucher le début du trou, empêcher la reprise des travaux», selon un tract diffusé sur place que l’AFP a consulté.

«Nous voulons un débat national»

De son côté, la préfecture se félicite de voir «la manœuvre des opposants () déjouée», après plusieurs heurts . «Les gendarmes ont dû faire face à des individus violents, qui les ont agressés au moyen de tirs de mortiers, de cocktails molotov et de jets de projectiles ­divers. 61 gendarmes ont été blessés», fait-elle valoir dans un communiqué.

Ancienne directrice adjointe au cabinet de Gérald Darmanin, la préfète Emmanuelle Dubée comptabilise «400 profils Black Blocs et activistes très violents» pour justifier l’emploi de la force à un tel niveau. Décision soutenue par le gouvernement, à l’instar du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau: «Quand vous maintenez une manifestation alors qu’elle est interdite, vous donnez l’occasion aux violents de s’infiltrer.» En somme, ils seraient l’ordre quand les opposants aux mégabassines seraient le chaos. Plus simple, alors, de les empêcher de manifester.

«Dans lexécutif, il y a une volonté de criminaliser le mouvement écologiste parce qu’il gêne des intérêts. Sauf que ceux-là gênent la survie de l’humanité. Ce projet se fait au détriment des citoyens et des agriculteurs qui respectent l’environnement», attaque Marine Tondelier, membre de la direction d’EELV présente dans les Deux-Sèvres. Et Adeline Grippon de surenchérir: «Cest une honte. Quand on veut abattre son chien, on dit quil a la rage. Quand on ne veut pas écouter les arguments de fond, on dit que les opposants sont violents. Mais je ne crois pas que les personnes de 70 ans puissent être des Black Blocs…»

Arguant que la justice a autorisé la «mégabassine» de Sainte-Soline, qui sera aussi grande que le Stade de France, le ministre de lAgriculture dit aussi que «les décisions de justice s’imposent à tous». Comme si le feu vert juridique empêchait le débat de société. «Nous voulons un débat national, une décision politique sur un sujet qui touche les lobbies, le business», rétorque Adeline Grippon. Pour Lisa Belluco, «le gouvernement a signifié samedi quil ne voulait pas reprendre le dialogue. Il a déclaré la guerre de leau».

Alors que même dans le camp progressiste le rejet de ces bassins d’eau n’est pas franc et massif (le Modef se questionne, les communistes et les socialistes sont partagés), certains imaginent Sainte-Soline devenir une nouvelle zone à défendre (ZAD). Comme Sivens ou Notre-Dame-des-Landes. «Pour linstant, on ne part pas dans cette direction, tempère Léna Lazare. Mais on viendra autant de fois que nécessaire pour stopper le chantier.» Seront-ils à nouveau accueillis par des lacrymogènes? Cest fort probable.

 

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Des frites

31 Octobre 2022, 13:31pm

Publié par PCF Villepinte

Maurice Ulrich L'Humanité

Lundi 31 Octobre 2022

Mais qu’a donc fait François Bayrou pour que Paris Match lui consacre un portrait en quatre pages? On apprend dès la première phrase quil sait tout, «sur tout, toujours». On se demande si c’est ironique, mais non.

La preuve, il parle de géothermie avec des ingénieurs, puis d’un concours d’équitation, puis des palombes fumées au miel, puis d’Henri IV au point qu’il semble l’avoir connu… En plus de ça, il relit Nietzsche, la classe, et déteste Annie Ernaux, «dont il connaît peu l’œuvre». C’est plus sûr. Il mange avec les doigts des frites à la graisse de canard.

(Avec des protèges-doigts) 

Tout ça. Ah oui, on allait oublier. Président du Modem, il est aussi haut-commissaire au plan depuis 2020 et vient d’être nommé au poste prestigieux de secrétaire général du Conseil national de la refondation… Mais, surtout, on apprend à quel point Emmanuel Macron l’épate. Qu’il a pour lui un «immense respect» en raison de «sa capacité de lecture et danticipation, de ses intuitions formidables». Il est «hors normes». Quatre pages, c’est peu.

 

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La feuille de route était connue

29 Octobre 2022, 06:45am

Publié par PCF Villepinte

Morgue, coups de force

et sens de la raison

 

Cathy Dos Santos L'Humanité 

Vendredi 28 Octobre 2022

 

La feuille de route était connue. Et c’est parce qu’elle ne leur convenait pas que les Françaises et les Français ont fait le choix de priver Emmanuel Macron d’une majorité toute-puissante. Son précédent mandat, marqué du sceau de la destruction des fondements de la République sociale de l’après-guerre, avait déjà laissé un goût de cendres.

Mais l’Élysée, qui ne retient aucune leçon, s’entête et opte pour le passage en force de ses réformes. Moins de trois semaines après la reprise des travaux de l’Assemblée nationale, le gouvernement dégaine à tout-va le fameux couperet qu’est le 49.3. Ce coup de force constitutionnel est parfaitement légal; mais son recours est symptomatique dun pouvoir qui, se sachant minoritaire, cherche à montrer ses muscles.

Les porte-flingues de son exécutif sont chargés des basses besognes au nom de la doxa thatchérienne mensongère: il ny a pas dalternative à la fuite en avant néolibérale. Quimporte si elle fait couler le sang et les larmes et vient conforter une extrême droite qui n’en demandait pas tant.

Le paysage institutionnel ressemble à une vaste tragédie, où des technocrates hors-sol croient pouvoir diriger un pays comme on gérerait une entreprise où le droit n’aurait plus cours. Les débats, et surtout les amendements présentés par l’opposition qui auraient pu contribuer à stopper la saignée de la Sécurité sociale, dont le budget est aujourd’hui amputé de la dette du Covid, ont été balayés d’un revers de manche.

L’exécutif réduit le Parlement à une sorte de ring où se succèdent les matchs à coups de 49.3 et de motions de censure. La gauche a beau expliquer qu’on ne sert pas un pays en gouvernant envers et contre tout, et surtout contre tous, le pouvoir s’obstine. Les salariés, qui payent déjà la facture des aides publiques et des cadeaux fiscaux octroyés aux entreprises sans aucune contrepartie, sont les premiers à souffrir de l’inconséquence de cette politique de la terre brûlée, chère à Élisabeth Borne.

La première ministre se comporte d’ailleurs à la tête du gouvernement en nettoyeuse, comme par le passé, lorsque, à la SNCF et à la RATP, elle s’est chargée de détruire les statuts des travailleurs dans une marche forcée vers la privatisation des transports. Elle a beau déclarer vouloir «un débat constructif et de bonne foi», ses actes trahissent sa parole. À ce jeu-là, encore une fois, le Rassemblement national risque de ramasser les fruits de la désolation sociale.

Le mépris et l’insolence ne peuvent être une réponse aux problèmes nationaux. À mesure que la crise économique s’aggrave, le sentiment d’impuissance d’hier se transforme peu à peu en une colère palpable. Les journées d’action syndicale de la rentrée, les grèves qui essaiment ou encore le mouvement dans les raffineries, qui s’est soldé positivement malgré une hostilité de classe insupportable, sont autant de signaux que le gouvernement devrait prendre au sérieux.

L’impopulaire réforme des retraites est déjà brandie comme l’autre grand chantier de la présidence, alors que gonflent les mobilisations du 27 octobre et du 10 novembre pour réclamer des augmentations salariales afin de pouvoir vivre. Le choix de la rue comme lieu d’expression d’un mal-être généralisé est un désaveu du pouvoir.

Ce gouvernement isolé, pétri de certitudes qui ne correspondent en aucun cas avec les réalités, manœuvre encore sous les ors de la République. La question est de savoir pour combien de temps encore, avant que les horloges ne se détraquent totalement.

 

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Projet de Loi de Financement de la Sécurité́ Sociale (PLFSS)

29 Octobre 2022, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

PLFSS : toujours plus d'austérité

 

PUBLIÉ LE 24 OCT. 2022

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité́ Sociale (PLFSS) 2023 nous concerne tous et toutes. Pourquoi ? parce quil définit les dépenses et les recettes de la sécurité sociale dans les différentes branches : maladie, retraite, accidents du travail, famille, recouvrement (des cotisations) et autonomie (personnes âgées et handicapées).

 

Récemment à l’Assemblée nationale, l’opposition a refusé de voter le premier volet du budget présenté par le gouvernement, conduisant celui-ci à utiliser le 49.3 pour faire passer le projet en force.

C'est maintenant au tour du PLFSS d'être débattu au parlement. Un projet de loi de financement de la Sécurité sociale que la CGT dénonce puisqu’il s’agit, comme d’habitude « d’améliorer l’efficacité́ et doptimiser la dépense », cest-à-dire, en traduisant le langage gouvernemental, de faire plus avec moins. 

Comme chaque année, un PLFSS sous le signe de la diminution

La loi de financement de la sécurité sociale définit :

les prestations, les cotisations, les contributions sociales, leur montant

et prend des mesures qui ont un effet sur l’emploi, le handicap, la retraite…  il en va de l’accès aux droits de l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, qu’ils soient actifs ou retraités (montant des remboursements de médicaments, évolution des retraites, prise en charge des besoins liés à  l’autonomie, etc.). Il y va aussi des conditions de travail et de rémunération de centaines de milliers de travailleurs dans les secteurs sanitaires, sociaux et dans les caisses de Sécurité sociale ! 

Les principales mesures de ce cru 2023 vont toutes dans le même sens : la diminution ! 

Santé, famille, petite enfance : aucune amélioration

En matière de santé, le gouvernement continue dans sa logique d’austérité, puisqu’il défend un objectif national de dépenses en matière d’assurance maladie (ONDAM) de seulement 3,7% alors qu’il faudrait au moins 4,4 % pour répondre à l’évolution normale des dépenses.

Et les quelques mesures en faveur de la santé et de la prévention n’arrivent pas à cacher les attaques contre le système et l’austérité qui les accompagne :

seulement 3 rendez-vous de prévention tout au long de la vie,

prolongation des mesures covid à un montant ridiculement bas,

des réponses face à la situation des urgences et des déserts médicaux qui ne sont que des caches misères.

Idem du côté de la famille et de la petite enfance, où sous la volonté de « nouveau service public de l’accueil du jeune enfant » se cache un service public sans aucun service public.

Il s’agit exclusivement de mesures de subvention par crédit d’impôt de l’emploi direct par les particuliers pour la garde des enfants, de soutien financier direct ou de secours minimal. 

Silence radio sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, comme sur la retraite, à l’heure où le gouvernement entame des concertations avec les organisations syndicales autour du projet de réforme. 

Les revendications de la CGT :

Le droit à un départ anticipé sans décote, avant 60 ans pour les salariés ayant exercé́ des travaux pénibles et astreignants 

La prise en compte des critères de pénibilité

La retraite à 60 ans pour tous 

Des pensions à 2000 euros brut

 

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Le 10 novembre pour les salaires et la retraite à 60 ans

29 Octobre 2022, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

Le 10 novembre

pour les salaires et la retraite à 60 ans

PUBLIÉ LE 26 OCT. 2022

Depuis des mois, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.

Depuis des mois, face à l'inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.

Le gouvernement ne répond aux urgences sociales et à la montée des inégalités que par des mesurettes inefficaces à l’image de la loi sur le pouvoir d’achat. Il poursuit même ses projets de régression sociale en matière de droit au chômage et de report de l’âge de départ à la retraite.

Dans le même temps, les entreprises touchent de plus en plus d’aides publiques – leur montant est estimé à plus de 157milliards d'euros cette année. Les grandes entreprises, à l’image de TotalEnergies, versent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires.

Malgré les répressions syndicales, les travailleur·ses engagé·es dans les mouvements sociaux restent déterminé·es.

Seules les mobilisations par la grève dans les entreprises ou les services obligent ces dernières à ouvrir des négociations.

Beaucoup de secteurs obtiennent d’ailleurs de belles avancées salariales grâce à ces rapports de force.

Augmenter les salaires est essentiel pour obtenir de bonnes retraites à 60 ans.

La hausse générale des salaires, c’est plus de cotisations pour la Sécurité sociale. C’est donc des moyens supplémentaires pour soigner, éduquer les enfants, être protégé·es en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de handicap. C’est aussi mieux vivre et vieillir à la retraite.

Face au projet de réforme des retraites injuste et rejetée par la très grande majorité de la population, la CGT porte des propositions alternatives finançables avec une autre répartition des richesses.

Défendre de bonnes retraites à 60 ans et plus tôt pour tous les métiers pénibles.

Obtenir des augmentations de salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie.

C’est urgent et c’est possible tout de suite!

 

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Le 6e forum européen:

28 Octobre 2022, 10:07am

Publié par PCF Villepinte

 La gauche européenne

face aux défis de civilisation

Le 6e forum européen des forces de gauche, vertes et progressistes s’est tenu à Athènes du 21 au 23 octobre. Ce rendez-vous a désormais sa place dans le calendrier des forces politiques, syndicales et associatives. Après une version intégralement en ligne en 2020 puis une forme hybride en 2021, le forum reprend une formule complète, incluant des séances plénières, des assemblées (assemblée des femmes, assemblée des syndicalistes, assemblée des jeunes, assemblée de la culture) et des ateliers.

Il faut également mentionner la participation du groupe parlementaire « La Gauche » du Parlement européen et celle des fondations, verte, sociale-démocrate et de la gauche européenne Transform ! C’est ainsi qu’ont pris part au Forum plus de 350 inscrits, sans compter les connexions en visioconférence, représentant 125 organisations politiques, syndicales et associatives issues de 35 pays.

La finalité du Forum est double : d’une part travailler à des réponses à la crise pour que ce ne soit pas aux peuples de la payer ; et d’autre part faire bouger les lignes à gauche, dans la perspective de la transformation sociale et de la rupture avec le libéralisme afin de travailler à l’émergence de convergences nouvelles dans l’optique de nouvelles majorités sociales et politiques répondant aux exigences portées par les mobilisations sociales et citoyennes.

Le Forum de cette année est bien évidemment marqué par le défi de civilisation auquel font face les peuples européens : l’horizon de la guerre, la crise énergétique, la crise climatique, la menace d’une nouvelle crise financière, l’utilisation de l’argent, les questions de santé et de logement, l’essor de l’extrême droite, les menaces sur les droits des femmes... Le PCF a activement participé à l’ensemble des débats grâce à une délégation importante (Pierre Laurent, Patrick Le Hyaric, Cécile Dumas, Vincent Boulet, Félix Atchadé, Pierre Lacaze, Hélène Bidard, Charlotte Balavoine, Shirley Wirden, Frédéric Boccara, Ian Brossat, Fabien Cohen).

Au-delà de la grande diversité politique et des différences de points de vue, les débats furent marqués par une grande gravité devant l’ampleur des menaces. Leur point de départ rejoint le fameux constat de Jaurès : « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », cité par plusieurs orateurs.

Les ateliers et les différentes séances ont été riches de propositions, dépassant d’ailleurs souvent le cadre européen, étant donné le caractère international des enjeux. Nous avons ainsi pu, par exemple, entendre un représentant du Congrès national du Kurdistan ainsi que Aida Sopi Niang, maire adjointe de Dakar.

L’impératif de sécurité collective et globale a été fortement souligné lors du Forum, et se retrouve dans sa déclaration finale. L’exigence de dissolution des alliances militaires, et par conséquent la nécessité de sortir de la logique de bloc, entretenu par l’OTAN, a été fortement portée lors des débats. De même que le fut l’enjeu de désarmement négocié, multilatéral et global, notamment en matière d’armes nucléaires.

Le co porte-parole de Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, Jean-Marie Collin, est ainsi intervenu dans ce sens. Par ailleurs, l’ampleur du défi de civilisation souligne l’importance de ne pas juxtaposer les enjeux, mais de les lier. Il n’y aura pas de progrès social sans paix. Il n’y aura pas de solution à la hauteur de l’urgence de la crise et du dérèglement climatiques sans paix.

Bien évidemment, la diversité des forces représentées ne doit pas occulter les débats tactiques et stratégiques qui reflètent ceux qui traversent la gauche en Europe. Ils sont nécessaires pour avancer et pour construire.

Ainsi en est-il, par exemple, des modalités de la prise du pouvoir sur l’argent, de l’utilisation des fonds de la BCE pour répondre aux impératifs de transformation sociale et de transition écologique, alors que le GIEC recommande de consacrer 6 % du PIB par an à de telles fins, ce qui représente 900 milliards d’euros à l’échelle de l’Union européenne.

Le prochain congrès du Parti de la gauche européenne, qui se tiendra à Vienne du 9 au 11 décembre, donnera l’opportunité de poursuivre de tels débats pour être au rendez-vous des urgences pacifistes, démocratiques, sociales et écologiques qui sont communes à l’ensemble des peuples européens.

Vincent Boulet
responsable des questions européennes

 

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10 novembre : les jeunes se mobilisent !

28 Octobre 2022, 10:03am

Publié par PCF Villepinte

10 novembre : les jeunes se mobilisent!

Après le succès des journées de grève du 29 septembre et du 18 octobre, les salariés sont mobilisés dans de nombreuses entreprises pour des augmentations de salaire. Les jeunes ont rejoint le mouvement dans la rue et devant leurs lieux d’études pour faire entendre leur droit à l’avenir. La colère est forte contre la sélection, contre Parcoursup, contre la réforme du bac professionnel et la dégradation de nos conditions d’études.

Le MJCF soutient les mobilisations collectives des salariés et des jeunes sur les entreprises et les lieux d’études. Le gouvernement souhaite faire passer en force ses politiques libérales et néfastes pour le pays en recourant au 49-3 ? Répondons par la force du nombre.

Nous n’avons jamais produit autant de richesses dans notre pays, mais celles-ci n’ont jamais été aussi peu réparties. Cette année, les grandes entreprises ont réalisé un bénéfice de plus de 73 milliards d’euros, un chiffre en augmentation de 53 % par rapport à 2019! Au lieu de tirer les salaires vers le bas et de subventionner les entreprises avec plus de 150 milliards deuros dargent public par an, il faut indexer l’ensemble des salaires sur l’inflation. Rien que l’augmentation du Smic profiterait immédiatement à plus d’1 jeune sur 4.

La mobilisation des lycéennes et lycéens contre la réforme du baccalauréat professionnel et contre Parcoursup raisonne avec ces revendications. La baisse des qualifications des bacs professionnels, la sélection, l’hyperspécialisation ont pour conséquence une insertion plus précaire sur le marché du travail.

Le MJCF appelle les jeunes à poursuivre la mobilisation devant leurs lieux d’étude et de travail, aux côtés des syndicats pour obtenir des hausses de salaires dans tous les secteurs et une hausse du Smic.

Le MJCF appelle les jeunes à se joindre aux mobilisations pour retirer la réforme du bac professionnel.

Le MJCF appelle les jeunes à manifester les 27 octobre et 10 novembre pour les salaires et notre avenir!

Léon Deffontaines

Secrétaire général du MJCF

 

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JA BASTA BOLSONARO !!

28 Octobre 2022, 10:00am

Publié par PCF Villepinte

 

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