Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes !

16 Octobre 2023, 06:51am

Publié par PCF Villepinte

Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.

La Nupes, telle qu'elle a été constituée pour les élections législatives sous la volonté hégémonique de LFI, est devenue une impasse. Elle ne reflète pas l’immense travail que peuvent fournir les militant·es de toutes nos forces politiques pour construire un projet à la hauteur des défis de la crise du capitalisme, un projet de transformation sociale, écologique et démocratique majoritaire dans le pays.

Dans la dernière période, les insultes de dirigeants de LFI, comparant la direction du PCF à des collaborationnistes nazis sont à ce titre inadmissibles et ont indigné largement, car elles banalisent l’extrême droite et cherchent à diviser la gauche. Et le refus récent de qualifier d’actes terroristes les atrocités commises par le Hamas, délibérément à l’encontre de civils, affaiblit les rassemblements nécessaires pour la paix au Proche-Orient et la lutte contre les crimes de guerre de l’armée israélienne.

Nous voulons rassembler le peuple, le monde du travail, la gauche. Il est temps de construire un rassemblement qui soit utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société, un nouveau front populaire qui porte les exigences du monde du travail pour battre la coalition présidentielle, les autres forces de droite et l’extrême droite et relever les défis de notre siècle. L’heure est à une riposte inédite contre les intégrismes et les fascismes.

C'est possible ! Soyons à la hauteur de notre histoire et des grandes conquêtes sociales auxquelles notre camp a contribué, prenons appui sur les rassemblements qui réussissent, comme c'est le cas dans de nombreuses majorités locales ou oppositions de gauche, où l’ensemble des forces travaillent ensemble.

Il est temps d’ouvrir une nouvelle étape pour la gauche avec un nouveau type d’union, permettant le débat entre nous comme avec les citoyen·nes et les organisations syndicales, avec un projet de transformation sociale, ambitieux, utile, à vocation majoritaire.

Nous voulons construire un rassemblement à l’image de l'intersyndicale qui a porté le mouvement contre la réforme des retraites et se poursuit aujourd'hui sur la base de principes simples : respect mutuel, pleine souveraineté de chacune des organisations, luttes et initiatives sur la base de combats et de projets partagés.

C’est pourquoi la direction du PCF, réunie ce jour en conseil national, lance un appel à toutes les forces disponibles, aux citoyen·nes, aux associatifs, aux syndicalistes, aux socialistes, écologistes et insoumis, aux radicaux et aux républicains de gauche qui partagent cette ambition pour le progrès social, pour la justice et pour la paix.

Avec notre secrétaire national Fabien Roussel, nous souhaitons rencontrer dans les prochains jours toutes les forces de gauche et écologistes et débattre publiquement des conditions et des contenus pour construire ce rassemblement dont le pays a besoin.

Ensemble, ouvrons une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes !

 

Voir les commentaires

Publié depuis Overblog

14 Octobre 2023, 08:23am

Publié par PCF Villepinte

 

Voir les commentaires

SENAT

14 Octobre 2023, 06:43am

Publié par PCF Villepinte

Le groupe CRCE renforce ses positions et accroît son assise territoriale et devient le groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste - Kanaky -

 7 octobre 2023

Le renouvellement par moitié du Sénat de cette année 2023 représentait un grand défi pour le groupe CRCE qui soumettait onze de ses quinze sièges au suffrage. Il en ressort renforcé et élargit.

Le défi a été relevé et gagné puisque le groupe, non seulement se renforce avec au final 18 sénatrices et sénateurs, mais aussi étend son assise territoriale en gagnant des élus à La Réunion, en Meurthe-et-Moselle, en Seine-et-Marne, dans le Val d’Oise et en Nouvelle-Calédonie avec un sénateur indépendantiste. Avec ce dernier renfort, le groupe CRCE se dénomme désormais officiellement le groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste - Kanaky (CRCE-K)

Les sénatrices et sénateurs sortants suivants sont réélus : Cathy Apourceau-Poly, Eric Bocquet, Cécile Cukierman, Fabien Gay, Michelle Gréaume, Pierre Ouzoulias et Pascal Savoldelli.

De nouveaux élus vont rejoindre le groupe : Pierre Barros (Val-d’Oise), Ian Brossat (Paris), Jean-Pierre Corbisez (Pas-de-Calais), Marianne Margaté (Seine-et-Marne), Silvana Silvani (Meurthe-et-Moselle) ainsi qu’Evelyne Corbière-Naminzo à la Réunion et Roberty Xowie pour la Nouvelle-Calédonie.

Le retour d’élu·e·s des territoires d’Outre-mer est un fait important pour le groupe.

Ce résultat solide est un point important pour l’année parlementaire qui s’ouvre et plus globalement pour le mouvement social qui pourra continuer à compter sur le groupe CRCE si actif depuis des années pour faire barrage à la poussée libérale et défendre les libertés publiques.

Le groupe CRCE remercie les élu-e-s et grands électeurs qui ont choisi de le renforcer, confiants dans son action pour la démocratie et la promotion du service public.

 

Voir les commentaires

12 000 pétitions collectées

13 Octobre 2023, 06:22am

Publié par PCF Villepinte

On ne veut pas l’aumône - 

Jean-Marc Tellier, député communiste du Pas-de-Calais, incarne avec ses camarades la volonté de faire bouger les choses. En juin 2022, il a réalisé un exploit politique en devenant le seul candidat à remporter une circonscription qui était aux mains de l’extrême droite. Ce succès a été rendu possible grâce au soutien des 13 maires de sa circonscription, issus des rangs communistes, socialistes et écologistes, et d’un fort travail sur le terrain des militants de toute la gauche.

Jean-Marc Tellier a fait de la question du pouvoir d’achat, des salaires et des retraites, l’une de ses principales priorités. Il a pris la parole à plusieurs reprises durant la première année de son mandat, en commission des Finances et dans l’hémicycle à l’Assemblée nationale, pour alerter le gouvernement sur la situation économique préoccupante de nos concitoyens, provoquée par l’inflation record que nous subissons depuis plusieurs mois.

Mais face à l’inaction du gouvernement, il a décidé avec les maires de sa circonscription de lancer une campagne de pétitions intitulée « On ne veut pas l’aumône ». Cette campagne vise un objectif clair : Exiger du gouvernement une augmentation générale des salaires et des pensions de retraite, répondant ainsi aux besoins des travailleurs, des travailleurs privés d’emploi, des familles, des étudiants et des retraités qui subissent les effets de l’inflation ; les mesures sporadiques et les aides financières proposées par le gouvernement n’étant pas à la hauteur des enjeux.

Jean-Marc Tellier, son équipe, les élus de sa circonscription, les militants communistes et de nombreux citoyens engagés se sont donc mobilisés de nouveau sur le terrain. Ils ont entrepris une vaste opération de porte à porte, tenu des stands sur les marchés locaux et se sont positionnés devant les supermarchés pour recueillir des signatures. Cette campagne a été un succès, avec près de 12 000 pétitions signées, dépassant largement l’objectif initial.

Ces pétitions ont également été mises à disposition dans toutes les mairies de la circonscription. Une « Caravane contre la vie chère » a été organisée en juillet, parcourant toutes les communes de la circonscription pendant une semaine, à la rencontre des habitants.

La campagne a reçu un très large soutien de la population locale, ainsi que d’autres régions, et a obtenu l’appui de nombreux élus. Elle a été relayée à plusieurs reprises par la presse régionale et nationale.

Après avoir collecté les 12 000 pétitions, un grand rassemblement a été organisé devant la sous-préfecture de Lens. Plus de 300 personnes se sont réunies, en présence de Cathy Apourceau-Poly, sénatrice, Jean-Pierre Corbisez, sénateur, Fabien Roussel, député, et de l’ensemble des maires de la circonscription.

Ce rassemblement était emblématique de l’unité et de la détermination de la population locale à faire entendre sa voix. Les pétitions ont été symboliquement remises à la sous-préfète, marquant ainsi l’aboutissement de la campagne.

La pression exercée sur le gouvernement ne faiblit pas, les Français ne veulent pas l’aumône, mais des vrais salaires, des vraies retraites, pour enfin vivre dignement.

Benoit Roger

 

Voir les commentaires

Colloque CGT sur la lutte contre les idées d'extrême droite

13 Octobre 2023, 06:17am

Publié par PCF Villepinte

« Il y a le feu ». C'est en ces termes que la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet concluait le colloque organisé « contre les idées d'extrême droite, non au racisme et à l'antisémitisme », dans le patio de la centrale jeudi 5 octobre 2023.

Voir les commentaires

GAZA

12 Octobre 2023, 10:13am

Publié par PCF Villepinte

Des mots pour le dire

 

« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde », affirmait Camus. Quand ceux-ci se déchaînent, il arrive que les mots manquent. Ou qu’ils soient utilisés comme une arme de destruction massive du débat public. Dans des moments si éprouvants, si dangereux, la parole politique doit remettre du sens et de la raison, aux antipodes du spectacle affligeant donné par nombre de responsables en France, macronistes en tête, qui refusent de voir la complexité du monde, se pensant confortablement protégés derrière leurs lunettes manichéennes.

La première des responsabilités commandait de ne pas tortiller sur la condamnation des massacres abjects commis samedi dernier par le Hamas. Et de rappeler que rien, absolument rien ne peut justifier une telle cruauté et de telles exactions sur des civils. Comme rien, absolument rien ne peut justifier les mots du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, qui déclarait, lundi, au sujet du siège complet de la bande de Gaza : « Nous combattons des animaux. »

Les tueries commises par le Hamas ravivent un débat extrêmement malsain où la nuance n’est pas permise. Le refrain vallsiste ravageur et bas du front du « comprendre, c’est excuser » a repris du service. La moindre critique du gouvernement d’extrême droite israélien, le moindre rappel de la colonisation illégale, des résolutions de l’ONU bafouées sont susceptibles d’être balayés d’un revers de main par un procès en antisémitisme. Ces tartuffes réalisent-ils qu’ils sont ainsi en train de nourrir dangereusement l’antisémitisme, justement ?

La gravité de la situation, le risque d’une escalade mondiale appellent à un peu plus de sérieux et de dignité. Quand les familles israéliennes comptent encore leurs morts ; quand les 2 millions d’habitants de la bande de Gaza, eux aussi endeuillés, subissent un déluge de feu, n’ont plus ni eau ni nourriture, ne parviennent pas à s’enfuir, il est grand temps que les armes se taisent.

Le silence coupable et la lâcheté de nombreux pays occidentaux ne sont pas pour rien dans ce bain de sang. Les diplomates négocient les mots qui serviront à éviter les guerres. Ceux d‘« une paix durable » ont disparu de ce conflit, qui n’a pourtant rien d’inéluctable. « Nous avons réussi des choses impossibles, avait confié Yitzhak Rabin à François Mitterrand. Nous avons moins bien réussi les choses possibles. »

Maud Vergnol

L'Humanité

 

Voir les commentaires

Austérité pour le budget 2024 de la Sécurité sociale au détriment des besoins de la population

12 Octobre 2023, 10:04am

Publié par PCF Villepinte

Les dépenses de santé

sont dans le viseur du gouvernement.

Dans son projet de budget 2024 de la Sécurité sociale, le gouvernement gère les pénuries plutôt que de s’attaquer aux causes; chasse aux arrêts-maladies, recul de la prise en charge,… La CGT dénonce « les fautes inexcusables du gouvernement »⬇️.

 

Créée en 1996, dans le cadre du plan Juppé, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS), qui est débattue à l’Assemblée nationale chaque automne, détermine les conditions générales de son équilibre financier ;c’est-à-dire qu’elle définit les dépenses dans les différentes branches :maladie, retraite, accidents du travail, famille et autonomie (personnes âgées et handicapées).

Dans son projet présenté au Conseil des ministres du 27 septembre, le gouvernement vise une économie de 3,5 milliards d’euros sur les dépenses de l’Assurance maladie.

Une partie des économies visées sont liées à la «responsabilisation» des professionnels et des patients.C’est dans cette logique qu’en 2019, le gouvernement de l’époque avait mis en place le forfait urgences.Pour 2024, le budget de la sécurité sociale renforce le contrôle des arrêts-maladies et en limite les prescriptions.

Vers un recul de la prise en charge

Le tour de vis budgétaire dégradera un peu plus la prise en charge des malades avec la mise en place d’une «régulation» pour restreindre l’accès aux permanences des soins dentaires d’urgence ou le renforcement des «parcours coordonnés»pour limiter la prise en charge et le suivi à l’hôpital.

De même, la volonté de «simplification majeure des règles de financement» des EPHAD, «fait craindre une refonte et le recul des droits existants avec une gestion par la performance accrue et in fine un recul des moyens» a dénoncé la CGT devant la commission des affaires sociales. Un tel choix ne risque pas de mettre fin aux scandales des EHPAD, alors que des dizaines de familles viennent de porter plainte pour maltraitance chez Emera.

Accidents du travail :la faute inexcusable de l’employeur financée…par la sécurité sociale !

Les règles d’indemnisation de réparation des accidents du travail et maladie professionnelle (AT/PM) seront modifiées en faveur du patronat. Ainsi, en cas de faute inexcusable, la branche AT/MP de la Sécurité sociale supportera la charge financière de la perte fonctionnelle à la suite d’un AT/MP. De plus, le gouvernement prévoit une modification des barèmes et règles de calcul. Dans la logique austéritaire, celle-ci se fera à coup sûr au dépens des salariés.

Des mesures de prévention au rabais

En contrepartie de l’austérité, le ministre de la Santé vante les mesures de prévention « au service de la santé et des solidarités collectives ». Dans la réalité, il s’agit d’un saupoudrage de dispositifs au rabais sans ciblage des populations concernées et financer partiellement par les complémentaires.

Pire encore, la CGT dénonce l’absence d’ambition pour les politiques familiales qui se limitent au durcissement des conditions de résidence pour l’accès aux prestations sociales. Ainsi, la rigueur budgétaire aura eu raison de la réforme du congé parental et du déploiement nécessaire d’un service public de la petite enfance.

Les industries pharmaceutiques grandes gagnantes

Dans son projet de budget pour la Sécurité sociale, le gouvernement ne s’attaque pas aux pénuries de médicaments et aux tensions d’approvisionnement. Mais il accorde un nouveau cadeau aux laboratoires pharmaceutiques avec l’allègement de la clause de sauvegarde. Cette taxe des industries pharmaceutiques reversée à l’assurance-maladie ne reposera plus sur leur chiffre d’affaires, mais sur les montants remboursés par l’assurance-maladie. Soit une économie pour les laboratoires estimée à 35 %.

Lors de son audition devant la commission des affaires sociales, la CGT a rappelé que « la production de médicaments ne peut être une activité lucrative laissée au marché et doit relever d’un pôle public financier.»

Un pas de plus vers la libéralisation de la protection sociale

Alors que dans quelques mois, nous célébrerons le 80e anniversaire du Conseil National de la résistance, point d’appui à la création de la Sécurité Sociale (lire aussi : la sécurité sociale : connaitre son passé pour défendre son avenir), la rigueur du budget 2024 fait un pas de plus vers la privatisation du système de santé.

Dans un communiqué publié le 6 octobre, la CGT a rappelé qu’elle « s’oppose à ces logiques purement gestionnaires et revendique la restitution de la maîtrise de la Sécurité sociale aux travailleur·ses, la suppression des exonérations de cotisations sociales qui représentent plus de 80 milliards d’euros et une vraie réponse aux besoins en termes de santé, retraite, droit à l’autonomie, petite enfance… pour tendre vers une sécurité sociale intégrale ». 

Pour aller plus loin : livret sécurité sociale de la CGT

 

 

Voir les commentaires

RENFORCEMENT

7 Octobre 2023, 09:15am

Publié par PCF Villepinte

Un groupe communiste renforcé au Sénat

 

La veille des élections sénatoriales du dimanche 24 septembre, le journal Le Monde donnait dans son « scénario probable » 11 élus au groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste (CRCE), soit 4 de moins que dans la précédente    mandature et tout juste de quoi faire un groupe (10).

Trouvons pour excuse au journal dit de référence que le groupe CRCE renouvelait 75 % de ses parlementaires, quand lensemble du Sénat en renouvelait la moitié. Quoi quil en soit, ils seront au final 18, cest-à-dire trois de plus.

Le groupe garde des élus dans tous les départements où il était présent (mais quand il en avait deux dans le 93 et le 94, il n’en a plus qu’un) et s’implante en Meurthe-et-Moselle, Val-d’Oise, Seine-et-Marne, La Réunion et la Nouvelle Calédonie où il était jusqu’à présent absent. Le deuxième groupe de gauche compte 8 femmes, soit quasiment la parité dans un hémicycle qui avance doucement sur cet enjeu avec 36 % de femmes.

Respectant une tradition qui a du bon, le président reste une présidente avec Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, qui prend la succession d’Éliane Assassi. Une présidence qui aura été notamment marquée par la commission d’enquête sur l’emprise des cabinets de conseil privé sur les politiques publiques et par la bataille contre la retraite à 64 ans.

Le Sénat, porte d’entrée du gouvernement

Les défis de manqueront pas pour le groupe CRCE renforcé. C’est bien dans la Chambre haute qu’arrivera en première lecture le 6 novembre prochain le projet de loi sur l’immigration, avec dans la foulée le projet de loi de finances.

Et même si Gérard Larcher, tout nouvellement réélu pour la cinquième fois président, aime à dire que le Sénat est un « contre-pouvoir », le gouvernement, faute de majorité claire à l’Assemblée nationale, sait combien il peut compter sur la majorité de droite au Sénat pour faire avancer ses projets.

Il sait aussi qu’il devra ferrailler avec un groupe communiste qui relaiera dans l’hémicycle du palais du Luxembourg les revendications et propositions de toutes celles et tous ceux qui refusent les rustines d’un système à bout de souffle.

 

Voir les commentaires

Crise de la démocratie

7 Octobre 2023, 08:57am

Publié par PCF Villepinte

Emmanuel Macron s’obstine

à ignorer la gravité de la crise

de la démocratie dans notre pays 

 

Le président de la République possède décidément l’art de ne jamais répondre aux attentes et priorités des Françaises et des Français.

Au fil des ans, la Constitution de la V° République s’est épuisée en se révélant une impitoyable machine à éloigner le peuple des décisions qui déterminent son avenir. La dérive ultraprésidentialiste du macronisme  aura, dans ce cadre, rendu littéralement explosive la crise de la démocratie dans notre pays.

Célébrant le 65° anniversaire des institutions en place, Emmanuel Macron, trop occupé à en célébrer la force et la pérennité, n’aura émis aucune proposition répondant à cette situation grave et dangereuse.

Il prétend ainsi que la V° République « offre à la nation ce qu’il faut pour répondre de son destin ». Mais, alors que nos compatriotes subissent la terrible détérioration de leurs conditions de vie du fait d’une inflation largement provoquée par la frénésie spéculative des grands groupes capitalistes, alors que simultanément les restructurations d’entreprises aggravent la désindustrialisation du pays, il n’existe pas de plus grande urgence que de donner une nouvelle impulsion à la démocratie sociale.

Celle que le pouvoir n’a précisément cessé de piétiner. Pour l’intérêt général, il est par exemple temps que les salarié.e.s disposent de nouveaux droits leur permettant de s’opposer à la démentielle course aux dividendes des gros actionnaires et d’influer sur les choix stratégiques de leurs entreprises.

De même, se gargarisant du bon équilibre prétendu des institutions, le chef de l’État aura soigneusement écarté les dispositions qui seraient immédiatement indispensables pour reconstruire la confiance des citoyens et des citoyennes en la politique:

- l’inversion du calendrier électoral pour rétablir la prééminence du Parlement sur l’exécutif

- l’abrogation des articles de la Constitution qui permettent aujourd’hui de réduire les Assemblées à l’impuissance, à commencer par l’article 49-3

- l’instauration de la proportionnelle, afin que l’Assemblée nationale reflète vraiment la réalité politique de la nation

- le remplacement pur et simple de la procédure pipée du « référendum d’initiative partagée » par la possibilité réellement donnée aux électeurs et électrices d’obtenir un référendum sur les grands choix politiques et économiques ou les traités internationaux. Et cela devrait commencer par une consultation populaire sur les dispositions des traités européens qui condamnent la France, comme ses partenaires, à l’austérité budgétaire perpétuelle.

Et s’il s’agit, comme l’évoque Emmanuel Macron, d’ouvrir le débat sur l’équilibre des pouvoirs et une nouvelle étape de décentralisation, il convient de commencer par la réaffirmation des principes essentiels grâce auxquels nos compatriotes pourront se rapprocher vraiment des lieux de décision.

- la réaffirmation de la primauté des communes et des départements, leurs dotations en moyens budgétaires suffisants pour assumer leurs missions au service des populations et la reconnaissance de leur libre administration

- l’adaptation du fonctionnement des collectivités à leurs spécificités particulières dans le respect strict des principes d’unité et d’indivisibilité de la République

- l’égalité d’accès de chacun et chacune aux mêmes droits sur l’ensemble du territoire national.  

Ce 4 octobre, le président de la République a dit vouloir ouvrir le débat sur notre cadre institutionnel. Celui-ci est indispensable. Mais il aura ignoré, ou même refermé, les pistes qui devraient conduire à une refondation globale de la République, afin de la rendre pleinement démocratique et sociale, laïque et universaliste. C’est maintenant aux forces de gauche et écologistes, aux forces syndicales et associatives, aux forces vives de la nation de faire entendre leurs exigences en ce sens.

 

Parti communiste français,

Paris, le 5 octobre 2023.

 

Voir les commentaires

Logement : pour un sursaut républicain

6 Octobre 2023, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

Lors du congrès des organismes HLM qui s'achève, tous les intervenants, dont la présidente de l'USH, ont demandé un sursaut républicain pour le logement par un engagement pluriannuel de l'Etat.

La réponse du gouvernement montre qu'il s'obstine à porter sur les élus locaux la responsabilité de la politique du logement pour laquelle l’État s’est défaussée !

Encore une fois, la politique macroniste vise à se désengager du financement du logement social pour faire de la politique du logement, un logement à deux vitesses.
Le premier laissé au bon vouloir du marché, le second réservé aux plus pauvres financés par les organismes HLM sans aide des pouvoirs publics.

Ces choix politiques ultralibéraux ignorent la réalité de la crise du logement que connaît notre pays. Avec 2,4 millions de demandeurs de logements, le mouvement HLM a estimé les besoins à 518 000 nouveaux logements par an dont 198 000 HLM jusqu’en 2040.

De même le mouvement HLM a rappelé le besoin de financements de l’Etat pour la réhabilitation et notamment la rénovation énergétique.

Le logement devrait être une priorité nationale pour répondre à la préoccupation des français·es.

Le gouvernement a fait un autre choix, celui de répondre aux critères de Bruxelles en économisant 16 milliards dans le budget de l'Etat, au détriment notamment du logement.

Le PCF propose un grand service public national du logement, de l’habitat et de la ville, avec :
- un plan de construction de 200 000 logements sociaux par an.
- un plan de rénovation énergétique du parc HLM traitant en priorité les logements les plus énergivores et les passoires thermiques, conformément aux objectifs de la trajectoire zéro carbone.
- une TVA à 5,5% pour les organismes HLM sur toutes leurs opérations d’investissements et d’entretien du patrimoine.
- la fin de la réduction du loyer de solidarité.
- l’augmentation des APL et du forfait charges.
- une refonte des aides à la pierre. pour permettre la baisse des loyers,
- l’arrêt des expulsions locatives pour les familles en difficultés économiques et sociales.

Le Parti communiste français
5.10.2023

 

Voir les commentaires

1 2 > >>