Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

1er mai : la fête internationale des travailleurs

21 Avril 2019, 07:04am

Publié par PCF Villepinte

Dans la plupart des pays du monde, le 1er Mai est célébrée la fête internationale des travailleurs. Dans toute la France, les communistes préparent cette journée qui n’est pas qu’un symbole pour celles et ceux qui portent une liste aux prochaines élections européennes composées pour moitié de travailleuses et travailleurs et souhaitent faire élire la première ouvrière députée européenne. Les communistes seront dans toutes les manifestations et présent·e·s dans des milliers de points de vente du célèbre muguet des travailleurs, et porte-bonheur assuré !

Les communistes de Villepinte vous donnent rendez-vous : Place de la mairie, Avenue de la gare et auprès du parc de la Noue.

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/10153/attachments/original/1555487144/visuel-1ermai.jpg?1555487144

Mais pourquoi le 1er mai ?

En 1886, un 1er mai, à Chicago, les syndicats appellent à une grande manifestation pour réclamer la journée de huit heures de travail. Le 1er mai était traditionnellement, dans le pays, le “moving day”, jour où les entreprises américaines faisaient la clôture de leurs comptes. Plus de 300 000 travailleurs descendent dans la rue. La manifestation se prolonge les jours suivants et reste dans les mémoires.

L’affaire marque les esprits au point qu’en 1889, la IIe Internationale socialiste - réunie à Paris à l’occasion du centenaire de la Révolution française - choisit cette date du 1er mai pour en faire une journée de manifestation pour réduire la journée de travail à 8 heures. Dès le 1er mai 1890, la fête du travail est célébrée dans de nombreux pays. Lors des défilés, les manifestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs.

 

Voir les commentaires

Catastrophe(s)

20 Avril 2019, 06:40am

Publié par PCF Villepinte

                            https://4.bp.blogspot.com/-gBYmTH3dxlc/XLm62QkOceI/AAAAAAAAFxs/N1G5OqYdPR8lXHe0T9vHUZQdVZr4cXDmwCLcBGAs/s1600/notre%2Bdame.png 

Même avec Notre-Dame, la mémoire n’appartient qu’au peuple… 

Pierres. Par leur caractère irraisonné, les catastrophes disent toujours quelque chose des époques où elles surviennent et témoignent, au hasard des vies ébranlées à la hauteur des mécomptes et des actifs de l’Histoire, de ce que les hommes maçonnent par un double orgueil: beauté, éternité. Notre-Dame de Paris ne serait qu’un tas de pierres – certes consacré par religion – si l’imaginaire commun ne l’avait assemblée par l’esprit et l’écrit dans une sorte de création humaine universelle non réductible à sa seule fonction, comme marquée «d’une telle griffe de lion, que personne désormais ne se hasardera d’y toucher», pour reprendre les mots de Michelet. Une vieille cathédrale huit fois centenaires, dont nous savons tout ou presque, adossée néanmoins à un autre édifice tout aussi sacré, une cathédrale de poésie, aussi ferme que les fonds baptismaux de l’autre, aussi puissante et symbolique que ses tours, sa flèche et ses rites ancestraux. Que de chemin parcouru. Que de drames et d’évidences, depuis le chef d’œuvre de Victor Hugo, en 1831: «Notre-Dame est aujourd’hui déserte, inanimée, morte. On sent qu’il y a quelque chose de disparu. Ce corps immense est vide ; c’est un squelette ; l’esprit l’a quitté, on en voit la place, et voilà tout.» Devant le terrible spectacle de flammes rutilantes qui rongèrent le cœur de Paris, nous repensions, comme beaucoup, à ce monument de papier et à ces phrases prophétiques sur le monument de pierre. Quelquefois, l’insensibilité n’est pas de mise devant ce qui nous dépasse et nous réunit: appelons-cela une culture populaire, en tant que formulation définitive. Les strophes, les fureurs, les joies, les illuminations aussi, le monde entier en a eues et en aura encore en admirant les tympans de la Dame, ses ogives et ses arcs-boutants, pas loin de la place Louis-Aragon, lui qui hanta et exalta les lieux en les immortalisant dans Aurélien, en 1944: «Ô les longues rues amères autrefois et le temps où j’étais seul et un ! La marche dans Paris, cette longue rue qui descend vers Notre-Dame !», ou dans Le Paysan de Paris, en 1926: «Qui n’a pas vu le jour se lever sur la Seine, Ignore ce que c’est que ce déchirement, Quand prise sur le fait la nuit qui se dément, Se défend se défait les yeux rouges obscène, Et Notre-Dame sort des eaux comme un aimant.»

Mémoire. Par elle, avec elle et en elle, ressurgit ce que d’aucuns nomment le «patrimoine», mais qui pourtant se dresse au ciel par des noms, Jeanne d’Arc, Henri IV, Bossuet, Jean-Jacques Rousseau, Bonaparte, Sainte-Beuve, Claudel, Gautier, Zola, Péguy, De Nerval, Matisse, Mauriac, Prévert, De Gaulle, etc., sans oublier Quasimodo, Frollo et Esmeralda, et tant de passants inconnus qui l’honorèrent de leurs savoirs, de leurs présences et de ce qui nous constitue collectivement: la mémoire, qui n’appartient qu’au peuple. Raison pour laquelle nous regarderons avec amusement et colère la main tendue de ces «généreux donateurs» à centaines de millions défiscalisés, ces «riches» dont a parlé Mac Macron, lui qui se rêve sans doute un destin national et pourquoi pas une messe ici-même, après trépas, comme De Gaulle et Mitterrand, comme si la République n’avait pas d’autres moyens d’idolâtrer ses grands morts que de les confier à l’Eglise. Si le mythe est plus grand que la catastrophe, si les grands événements de l’histoire de Notre Dame à travers les siècles, jusqu’au XXIe, sonnent telle une permanence voire un renforcement de sa symbolique nationale, nous le devons aux forces des âmes conjuguées, «où sur chaque pierre on voit saillir en cent façons la fantaisie de l’ouvrier disciplinée par le génie de l’artiste», écrivait Victor Hugo, que nous ne nous lasserons pas de revisiter: «Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre deux clochers avec des tourbillons d’étincelle, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée.»

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 19 avril 2019.]

 

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

Voir les commentaires

3 raisons de refuser la privatisation d'ADP (Ian Brossat)

20 Avril 2019, 06:34am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Défense européenne ou sécurité collective

19 Avril 2019, 07:35am

Publié par PCF Villepinte

 

L’Europe de la défense n’est qu’une apparence, la seule réalité qui existe est l’OTAN avec sa stratégie belliciste de guerre préventive et sa soumission aux choix politiques et industriels des USA. La suspension du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (1) conduit à une reprise de la course aux armements sur le continent, alors que sa signature avait permis un important mouvement de désarmement (2).

L’Union européenne ne conçoit aujourd’hui sa politique de défense qu’intégrée et subordonnée à l’OTAN. La « Politique européenne de sécurité et de défense commune » et les projets d’armée européenne ne sont que des mythes. L’UE n’a aucune capacité de défense autonome. Seul le Fonds européen de la défense a une réalité avec ses 13 milliards investis dans quelques niches technologiques.

L’UE concourt avec L’OTAN, à aggraver les tensions avec la Russie. L’installation de bases antimissiles états-uniennes en Europe participe de la reprise de la course aux armements nucléaires.

Aujourd’hui la géolocalisation joue un rôle stratégique déterminant. Avec le GPS, les USA sont en situation de monopole, ce qui leur donne le contrôle des armées de l’OTAN, France comprise. L’arrivée du système européen Galileo offre une alternative. L’UE et la France doivent s’en saisir et s’émanciper du GPS.

Emmanuel Macron entend utiliser le militaire pour assouvir ses ambitions européennes. Son objectif est de faire d’une Europe de la défense « en complémentarité de l’OTAN », l’un des principaux piliers de la relance politique de l’UE vers une Europe fédérale.

Les ambitions de Macron se heurtent à de fortes oppositions au sein de l’UE. Macron n’a pas les moyens de se prévaloir d’une hégémonie militaire sur le continent. L’état de l’armée française est fortement dégradé voire clochardisé. Elle est enlisée au Mali dans une sanglante guerre d’usure. Ses capacités réelles face aux nouvelles menaces comme la cyber guerre interrogent. Malgré 50 milliards de dépenses pour sa modernisation sur vingt ans, la crédibilité de sa force nucléaire peut être remise en cause par les nouvelles technologies de détection sous-marine.

À une défense européenne pilier de l’OTAN il faut opposer une Europe de la sécurité collective émancipée de l’OTAN. Une sécurité collective s’appuyant sur la recherche d’une convergence à géométrie librement choisie des politiques de défense nationale des différents États de l’UE implique que notre pays prenne la décision de quitter l’OTAN. Cet acte produirait un choc salvateur qui permettrait d’ouvrir la voie à la dissolution de l’OTAN et à la fondation d’une sécurité collective européenne et méditerranéenne, de l’Atlantique à l’Oural, libérée des armes nucléaires, fondée sur la paix, la coopération et l’indépendance de chaque peuple.

Au XXIe siècle, au temps de la mondialisation, de la révolution du mariage des bits et atomes, de la raréfaction des matières premières, des crises climatiques, de la transition énergétique, une politique de défense assurant la paix et la souveraineté des peuples d’Europe n’est pas uniquement une question militaire, c’est avant tout une affaire de stratégie géopolitique globale. On ne peut mettre en œuvre une politique de défense sans penser éducation, recherche et développement, politique industrielle et technologique, santé, démographie, agriculture, maîtrise des ressources naturelles…

Les réseaux de télécom, les centres de stockage de données, les logiciels sont devenus les champs de bataille de véritables cyber-guerres : espionnage industriel et économique, hacking, destruction de données et de nœuds de communication… Ces cyber-guerres peuvent mettre à genoux un pays, aussi sûrement qu’une campagne de bombardement massif, comme l’a montré le black-out électrique du Venezuela. Les USA pratiquent un espionnage industriel et commercial massif. La défense de l’UE se joue plus dans le cyberespace avec des hackers qu’avec des divisions blindées. Cela doit impliquer la renaissance d’une industrie européenne des NTIC (3), et de n’utiliser dans les armées, les institutions, les infrastructures stratégiques que des logiciels libres ou européens et de bannir les systèmes propriétaires made in USA.

L’Union européenne doit élaborer sa doctrine de sécurité collective à partir de cette volonté politique et en lien avec le contexte géopolitique et stratégique réel, et avec l’objectif de protéger les intérêts vitaux des peuples d’Europe, leur souveraineté démocratique et leur indépendance. Cette élaboration permettra d’évaluer les menaces et de définir les moyens nécessaires pour y parer, y compris en terme d’industrie de défense.

L’UE et la France doivent mener une politique extérieure visant à la résolution des conflits dans le respect des droits humains, du droit de chaque peuple à disposer de lui-même, mais aussi en promouvant les notions de Communs mondiaux. Cette politique doit conduire à la sécurité collective, à un processus de désarmement multilatéral y compris nucléaire, et à la paix. 

Yann Le Pollotec, membre du Conseil national du PCF.

 

 

1. Signé par les États-Unis et l’URSS en 1987.

2. Démantèlement des missiles Pershing SS20 et Pershing 2. Bien que non signataire de ce traité, la France avait été contrainte à la suppression de la composante terrestre de sa force nucléaire et de sa composante aérienne tactique, ainsi qu’au démantèlement de son usine de production de matière fissile.

3. Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 

Voir les commentaires

La solidarité internationale, l'indéfectible espoir des Palestiniens

19 Avril 2019, 07:20am

Publié par PCF Villepinte

La solidarité internationale, l'indéfectible espoir des Palestiniens

Le 9 avril avaient lieu les élections législatives israéliennes. Le résultat est sans appel, la droite et l’extrême droite ont raflé 80 % des suffrages et Netanyahou va organiser un gouvernement en s’alliant avec les plus extrêmes. Il a d’ailleurs annoncé la couleur: l’annexion pure et simple de toutes les colonies en Cisjordanie occupée et l’accaparement de la zone C. C’est un État d’apartheid qu’il entend institutionnaliser avec le vote de la loi État-nation et comme c’est déjà le cas en Cisjordanie occupée.

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/10156/attachments/original/1555489687/visuel_rencontrecaucampdeBalata.jpg?1555489687

Pierre Laurent, sénateur et président du Conseil national du PCF, et Mathilde Caroly, responsable du collectif Pour une paix juste et durable du PCF, ont participé quelques jours plus tôt à une délégation d’une quarantaine d’élus organisée par l'AJPF (Association pour le jumelage des camps palestiniens avec des villes françaises).

En Israël, ils ont rencontré Dov Khenin, encore député communiste de la Joint List, qui fait partie de ceux qui en Israël se battent encore pour « un État de tous ses citoyens ».

visuel_rencontrecaucampdeBalata.jpgEn Palestine, leurs différentes rencontres leur ont permis de constater la dégradation de la situation des Palestiniens, la violence à laquelle ils sont continuellement confrontés. A Deisheih, ils ont rendu hommage à la mémoire d’un jeune secouriste assassiné quelques jours plus tôt par l’armée israélienne. Le jour de leur départ, ils apprenaient qu’un nouvel assassinat avait été commis au camp de Qalandia où ils avaient été reçus.

BassamSahli-PierreLaurent.jpgBassem Sahli, secrétaire général du Parti du peuple palestinien (PPP), Nabil Chaat, ancien ministre, Walid Assaf, ministre, Mustapha Barghouti, tous nous ont alertés sur les dangers qui peuvent conduire au désespoir.

Les Palestiniens, qui se sentent chaque jour un peu plus abandonnés par les gouvernements, mettent tous leurs espoirs dans la solidarité internationale de la société civile.

Le PCF poursuit son engagement dans la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) initiée par la société civile palestinienne en insistant sur le volet sanctions qui pourrait se concrétiser par une large campagne sur l’embargo des armes pour que la France cesse d’être complice de l’armement du colonialisme.

Netanyahou, soutenu par Trump, manifeste clairement, en bafouant le droit international, son refus de la justice et de la paix. Le PCF appelle donc Emmanuel Macron et son gouvernement à ne plus se contenter de mots et à affirmer enfin leur volonté de soutenir une paix juste et durable respectant les droits nationaux du peuple palestinien en reconnaissant l’État de Palestine maintenant.

L'Europe a aussi son rôle à jouer. Le PCF continue à exiger que l’accord d’association Union européenne-Israël soit suspendu tant que la politique israélienne ne sera pas conforme au droit international.

Mathilde Caroly
membre de la commission des relations internationales du PCF
responsable du Collectif pour une paix juste et durable
entre Palestiniens et Israéliens du PCF

Voir les commentaires

CE QU’EMMANUEL MACRON VOULAIT ANNONCER LUNDI SOIR

17 Avril 2019, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Mardi, 16 Avril, 2019

Maud Vergnol

Alors que Notre-Dame s’embrasait, le président de la République a annulé au dernier moment lundi soir la diffusion de son allocution télévisée, censée relancer son quinquennat et apporter des réponses aux revendications des gilets jaunes. Mais son discours a fuité dans la presse, au grand dam de l’Élysée.

 

Refus de rétablir l’ISF, « suspension » des fermetures d’écoles et d’hôpitaux, baisses d'impôts pour les classes moyennes, ré-indexation des petites retraites, référendums locaux et suppression de l'ENA figurent parmi les principales annonces que s’apprêtait à faire lundi soir le président de la République, selon les documents que se sont procurés RTL et l’AFP. « L'Elysée ne confirme absolument pas le contenu des fuites diverses dans la presse. De nombreux documents ont circulé, notamment des versions retravaillées» a réagi l’Élysée auprès de l’Humanité. Il faut dire que ces fuites tombent au plus mal pour Emmanuel Macron. L’effet de ses annonces sera sérieusement amoindri, alors que cette allocution était considérée comme déterminante pour la suite du quinquennat. « Nous poursuivrons les réformes commencées », aurait assuré le chef de l'État, confirmant qu’il ne toucherait pas au fondement de sa politique, refusant toujours, par exemple, de rétablir l’ISF.

Rien qui ne permette une véritable redistribution des richesses

Sur le pouvoir d’achat, les annonces, si elles sont confirmées, sont bien faibles :

  • Seules les  retraites de moins de 2.000 euros seraient réindexées sur l’inflation. Une mesure déjà annoncée par Édouard Philippe à la fin de l’été. .
  • Le texte mentionne également que la prime exceptionnelle de 1 000 euros défiscalisée et sans cotisations sociales, décidée fin décembre 2018, sera "pérennisée" et ouverte aux employeurs "chaque année".

Face au besoin de services publics, prenant acte que "beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné", le chef de l'État souhaite "assurer la présence des services publics" et "ouvrir un nouvel acte de notre décentralisation", notamment avec "plus de fonctionnaires sur le terrain, avec davantage de responsabilités", "et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles". Ou comment déshabiller Pierre pour habiller Paul…

Il affirme également ne plus vouloir « aucune fermeture d'école et d'hôpital jusqu'à la fin du quinquennat », « sauf demande des maires ».

Sur la crise démocratique, un gros big- bang institutionnel et quelques symboles 

Emmanuel Macron devrait annoncer « un travail profond dans chaque région avec les élus et les forces vives, afin de simplifier le millefeuille de notre organisation selon le modèle adapté à chacun". Sur le RIC, revendication phare des gilets jaunes ; le président s’y dit « favorable », mais sur certains sujets d’intérêts locaux. Il se dit également « favorable » à ce qu'on puisse rendre plus accessible, en simplifiant les règles, le référendum d'initiative partagée (RIP), prévu par la Constitution mais extrêmement compliqué à mettre en œuvre.

Le président de la République se prononce enfin, selon ce projet d'allocution, pour la suppression de l'ENA, dont il est sorti diplômé en 2004.

Maud Vergnol

Voir les commentaires

Qu'on reverse moins de dividendes et qu'on paye mieux les salariés (Fabien Roussel)

17 Avril 2019, 07:09am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

RETRAITE ET SOLIDARITÉ

16 Avril 2019, 06:56am

Publié par PCF Villepinte

De nouveaux reculs en perspective

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites s'attaque aux dispositifs de solidarité en les sortant du système de retraite. Aujourd'hui, certaines  périodes  de maternité, d’arrêt pour maladie, chômage ou d’invalidité sont prises en compte pour valider des trimestres entrant dans le calcul de la retraite : on les appelle « des périodes assimilées »...

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites s'attaque aux dispositifs de solidarité en les sortant du système de retraite.

Aujourd'hui, certaines  périodes  de maternité, d’arrêt pour maladie, chômage ou d’invalidité sont prises en compte pour valider des trimestres entrant dans le calcul de la retraite : on les appelle « des périodes assimilées ».

Pour la CGT, ces dispositifs sont indispensables dans un système de retraite par répartition solidaire, afin de compenser les accidents ou événements de la vie. Ils doivent être confortés et chaque salarié, quel que soit son lieu de travail, doit en bénéficier. L’intégralité de ces droits de solidarité doit être pris en compte dans le cœur du système de retraite et non renvoyés à un hypothétique financement par l’impôt pouvant être remis en cause chaque année par la loi de finances. Or, c’est précisément ce que propose le Haut-commissariat pour les périodes dites assimilées. Leur financement reposerait sur un fonds de solidarité alimenté par des recettes fiscales ou par des transferts depuis les autres branches de la sécurité sociale.

Ainsi, le risque est grand que ces dispositifs de solidarité deviennent une variable d'ajustement budgétaire du futur système car tout le monde sait aujourd’hui que l’objectif pour le gouvernement est la baisse de la part du PIB consacrée aux retraites (de 14 à 11 %).

La CGT est totalement opposée à cette approche budgétaire qui tourne le dos à la réponse aux besoins des personnes. Cela entraînerait des baisses de pensions conséquentes et touchant particulièrement les femmes, les jeunes en contrats précaires, les salariés en fin de carrière jetés au chômage parce que jugés trop vieux ou trop chers par le patronat, les salarié malades, victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles invalides ou en situation de handicap.
Le  projet comporte également des risques pour  le minima de pension obtenu après une carrière complète qui pourrait être fixé à un pourcentage en dessous du Smic.
Pour la CGT, aucun retraité ne doit percevoir une pension inférieure au Smic sous peine de ne pouvoir vivre dignement.
Voilà donc les nouvelles fables du Haut-commissaire. La démonstration est faite qu'un euro cotisé ne pourra pas donner les mêmes droits pour tous.

Pour la CGT, il est urgent de dissiper l'écran de fumée dressé par le gouvernement. Elle appelle d'ores et déjà tous les salariés à s'inscrire dans les manifestations du 1er-mai pour la défense et l'amélioration de notre système de retraites solidaire.

Montreuil, le 15 avril 2019

Télécharger le communiqué

 

Voir les commentaires

Europe:Portrait de candidat : Emmanuel Trigo (Var)

16 Avril 2019, 06:48am

Publié par PCF Villepinte

Portrait de candidat : Emmanuel Trigo (Var)

Enseignant, syndicaliste et candidat aux européennes sur la liste conduite par Ian Brossat, Emmanuel Trigo fait partie des nombreux enseignants mobilisés contre la loi Blanquer.

En effet, depuis plusieurs semaines, la communauté éducative se mobilise contre le projet de Loi Blanquer qui s’inscrit dans la politique du gouvernement, rétrograde et libérale. Pétitions, audiences, courriers, occupations d’écoles, rassemblements : les actions se poursuivent.

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/10134/attachments/original/1554883143/visuel-trigo.jpg?1554883143

Refusant de prendre en compte l’expertise de celles et ceux qui « font l’École » chaque jour, ce projet prévoit de recruter des étudiants qui pourraient assurer des missions d’enseignement, tournant le dos à une revendication majeure des personnels : celle de la reconnaissance professionnelle. Enseigner est un métier exigeant qui nécessite une formation de qualité et des moyens adaptés. À l’opposé de ce qui est prévu avec la mise en concurrence des écoles maternelles et des jardins d’enfants par exemple, ou encore la mutualisation de la pénurie pour l’aide aux enfants en situation de handicap.

Par ailleurs, cette loi représenterait un véritable cadeau pour l’enseignement privé puisqu’en rendant obligatoire la scolarisation à 3 ans, alors que 98 % des enfants de cet âge sont déjà scolarisés, elle obligerait les mairies à financer ces écoles.

Le regroupement écoles-collège dans des Établissements publics des savoirs fondamentaux, mettant les directeurs d’école sur la sellette, a largement contribué à mettre le feu aux poudres. Ces fusions bouleverseraient le fonctionnement des écoles et seraient surtout l’occasion de fermer un nombre considérable de postes d’enseignants.

La mise en place d’un Conseil d’évaluation piloté par le ministère lui-même signerait la fin de l’évaluation indépendante de la politique éducative. Même mise au pas pour la formation avec la création des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’Éducation dont les directeurs seraient directement nommés par le ministre.

Les temps forts des 19 et 30 mars, puis du 4 avril ont montré le mécontentement et les attentes de la communauté éducative. Élever le niveau de qualification et construire l’École de la réussite de tous nécessitent d’investir et de démocratiser le service public d’éducation.

Voir les commentaires

Élections européennes. À gauche, un scénario pas écrit d’avance

15 Avril 2019, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Lundi, 15 Avril, 2019

Julia Hamlaoui

Un mois après la candidature de Raphaël Glucksmann ou l’entrée en campagne de Jean-Luc Mélenchon, le paysage n’est pas figé. Avec 3,5 %, Ian Brossat y marque des points.

À gauche, la donne en vue du scrutin européen de mai est plus mouvante que jamais. Une dizaine de jours après le débat des 12 candidats sur France 2, qui a sonné l’entrée médiatique en campagne, le paysage est loin d’être figé. Parmi ceux qui se sont fait remarquer à cette occasion, la tête de liste communiste, Ian Brossat, longtemps donné à 2 % des intentions de vote par l’Ifop, atteint désormais 3,5 % dans la dernière livraison de l’institut, ce vendredi. Un cap de passé, celui fixant le remboursement de la campagne, dont se félicite le secrétaire national du PCF. «On sent, à travers l’affluence dans nos meetings et le frémissement positif dans les sondages, qu’il se passe quelque chose, affirme Fabien Roussel. Les idées que nous mettons en avant depuis dix mois portent leurs fruits. Une dynamique se met en place tout doucement.» S’il devance pour l’heure Génération.s (3 %) – avec qui, malgré des «discussions» jusque ces derniers jours, une alliance a capoté –, la prochaine marche pour le PCF est celle des 5 %, soit le seuil qui permet d’envoyer des députés au Parlement européen. Pour la gravir, la formation compte se faire entendre sur la question sociale, en écho à la «colère populaire» contre la politique Macron.

«En votant pour nous, chaque voix comptera », estime le PCF

Ce week-end, Ian Brossat fustigeait dans une tribune, la proposition de «Smic à 900 €» de la candidate LaREM, défendant une version européenne «à au moins 60 % du salaire moyen», soit en France 1400 euros net. La liste mise aussi, outre des «meetings quasi quotidiens», sur des initiatives qui frappent les esprits. Étape suivante, après la présentation de son programme dans les prochains jours, à la frontière franco-belge, le 4 mai, avec le PTB pour dénoncer l’évasion fiscale. «Les prochaines semaines vont être déterminantes, il nous manque un peu plus d’un point pour aller chercher les 5 %. Il nous faut convaincre les abstentionnistes de gauche. En votant pour nous, chaque voix comptera, pas seulement pour gagner un député mais quatre», rappelle Fabien Roussel.

Le paysage n’en est pas moins morcelé et l’ordre d’arrivée n’est pas donné d’avance. En tête de la gauche, la France insoumise et Europe Écologie-les Verts sont au coude-à-coude. Après l’entrée dans l’arène de Jean-Luc Mélenchon à Caen – le député de Marseille assurant au moins un meeting par semaine depuis –, la FI a repris la première place avec 8,5 % des intentions de vote, selon le même sondage Ifop, devançant d’un point EELV, mais très loin de LaREM ou du RN à plus de 20 %. Pour progresser, les insoumis, dont la tête de liste, Manon Aubry, participait à un nouveau sommet du plan B à Stockholm ce week-end, ont enclenché une nouvelle opération. Après celle des «holovans», les personnalités du mouvement ont investi hier un site dédié et les réseaux sociaux sur le thème «#Sortirdestraités». De son côté, en revanche, Raphaël Glucksmann n’a pas observé le décollage espéré, avec une liste PS-Place publique donnée entre 5 % et 5,5 % depuis le 1er avril. «Je n’ai jamais pensé qu’il y aurait un effet Glucksmann en deux semaines», a tenté de tempérer l’intéressé ce week-end. La moitié des 22 membres fondateurs de PP l’auraient quitté, rapporte l’AFP, les uns dénonçant trop de verticalité, les autres l’alliance avec le PS. Chez ce dernier, l’ambiance n’est pas plus rose, les proches de Stéphane Le Foll dénonçant une «erreur stratégique». Au total, avec LO crédité de 1 %, les six listes de gauche atteignent les 29 % d’intentions de vote.

Julia Hamlaoui

 

 

Voir les commentaires

1 2 3 > >>