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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Paix et justice sociale: des objectifs indissociables.

6 Mai 2022, 08:12am

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 6 MAI 2022

 

 

Le 26 avril 1937, en pleine guerre d’Espagne, la ville basque espagnole de Guernica était bombardée par les avions de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste. Le 1er septembre 1939, après avoir annexé l’Autriche puis les territoires pris à la Tchécoslovaquie, l’Allemagne agresse militairement la Pologne, provoquant l’entrée en guerre du Royaume-Uni et de la France.

Les exemples historiques le montrent bien : les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent sont toujours les travailleurs.

Alors que ce 8 mai nous célébrons le 77e anniversaire de la victoire des Alliés qui met fin à la seconde guerre mondiale, l’Ukraine se bat contre l’invasion russe depuis plus de deux mois : plusieurs villes bombardées, des morts innombrables, des populations déplacées par millions, et un pays détruit par la folie de la guerre. 

Dans un pays à feu et à sang, préoccupé par la défense de sa population et de ses frontières, l’économie s’écroule et le pays s’enfonce dans la misère.

Pour la CGT, le maintien durable de la paix est un impératif non négociable.

Paix et progrès social sont indissociables. Au-delà de l’absence de guerre, la paix c’est aussi des rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun.

Le droit à la paix, à la sécurité́ et à la liberté́ de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.

La lutte contre le capitalisme mondialisé participe du droit à la paix.

L’accès aux ressources naturelles, la souveraineté basée sur les besoins sociaux, l’égalité sont des éléments constitutifs de la recherche et du maintien de celle-ci.

À tous les niveaux de cette lutte l’intervention syndicale, nourrie d’un dialogue national et international entre toutes les organisations syndicales, est indispensable.

La CGT réitère son opposition aux armes de destruction massive, au commerce des armes et des munitions, qui participe à la déstabilisation de régions entières, au surarmement et à l’insécurité́.  

Elle rappelle l’importance du droit international, trop souvent bafoué.

L’ONU joue un rôle essentiel dans la prévention des conflits, et la CGT demande à la France de porter le projet d’une réforme du Conseil de sécurité, sans droit de veto, et élargi à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine.

Opposée à la logique des alliances militaires, elle demande à la France de se retirer de l’Otan, bras armé du capitalisme occidental, et de s’investir dans des coopérations internationales et des politiques de développement économique et social au service des populations. 

 

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Sujet d’inquiétude

5 Mai 2022, 07:01am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 04/05/2022 par PCF

Les élections passent, les soucis restent : selon le sondage CSA pour le JDD, réalisé le 27 avril, à la question : « Parmi les sujets suivants, quels sont ceux qui vous préoccupent le plus personnellement ? », 46 % répondent le pouvoir d’achat.

« C’est une préoccupation transversale, estime une directrice du CSA. Quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, il apparaît comme un sujet d’inquiétude majeur pour les Français. » Loin devant la guerre en Ukraine ou la santé, loin devant aussi l’insécurité.

À propos de ce dernier sujet, le JDD a ce curieux commentaire : « L’insécurité est pourtant une préoccupation qui est très sensible aux séquences électorales, mais la sauce n’a pas pris pendant la campagne. »

Gérard Streiff

 

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Les armes ne feront jamais cesser le feu !

5 Mai 2022, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 04/05/2022 par PCF

La guerre qui engage la Russie contre l’Ukraine depuis plus de 60 jours atteint un nouveau stade, faisant peser le risque de voir éclater un conflit mondial. A l’initiative des Etats-Unis, une quarantaine de pays, dont la France et l’Allemagne, se sont accordés le 26 avril dernier sur l'envoi d’armes lourdes à l’armée ukrainienne.

 

Cette action coordonnée vers l’armement montre une inscription dans la durée de la guerre et l’incapacité à trouver une issue pacifique au conflit. Pire, elle fait peser le risque d’une troisième guerre mondiale : pour la Russie cet envoi d'armes s’apparente à une déclaration de guerre des pays de l’OTAN.

La Russie a d’ailleurs confirmé ce vendredi l’envoie de deux missiles sur Kiev, la capitale ukrainienne, dans l’objectif de détruire des centrales électriques et les ateliers de l’entreprise spatiale Alstom. Ces faits ce sont produits pendant la visite du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Nous condamnons fermement la Russie et les frappes de missiles envoyées sur Kiev.

Nous dénonçons la participation de la France dans l’envoi d’armes : les armes ne font pas cesser le feu.

Plutôt que de participer à la course à l’armement, la France doit travailler à obtenir un cessez-le-feu immédiat, le retrait des troupes russes et l’ouverture des négociations pour la paix sous l’égide de l’ONU.

La France doit être extrêmement ferme sur ce plan et mettre tout en œuvre pour préparer la paix. Le pays doit travailler dans un cadre multilatéral avec les Nations-Unies à un nouveau traité de sécurité collective en Europe, incluant les Etats européens, dont la Russie. La France doit travailler à bloquer les actifs des oligarques russes et à stopper tout business dans les paradis fiscaux afin d’obtenir un cessez-le-feu.

Jeanne Péchon, secrétaire nationale de l’UEC.

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Accord entre la France Insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives

4 Mai 2022, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 03/05/2022 par PCF

Communiqué de presse du mardi 3 mai 2022

La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.

1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.

2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.

3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.

Nous défendrons notamment :

La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.

La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l'éducation avec la gratuité réelle de l'école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.

La renationalisation d'EDF, d'ENGIE, des autoroutes et des aéroports.

De nouveaux droits d'intervention et de décision des salariés dans les entreprises.

La justice fiscale : rétablissement de l'ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l'évasion fiscale.

La formation d'un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l'objectif d'assurer la transformation sociale et écologique de la France.

Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.

L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.

La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l'application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d'ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale

Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.

 

4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.

 

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LES ASSUREURS A L’ASSAUT DU « MARCHE » DE LA PERTE D’AUTONOMIE :

1 Mai 2022, 07:35am

Publié par PCF Villepinte

Ils veulent nous obliger à souscrire une assurance dépendance, l’exact opposé du « 100 % Sécu ».

C’est maintenant qu’il faut créer le rapport de force. Nous ne reviendrons pas sur les scandales Orpéa ou autres, d’une façon plus générale sur la maltraitance / non traitance généralisée.

C’est la conséquence des politiques menées : Economies budgétaires en personnel soignant, d’accompagnement, des personnes en perte d’autonomie.

Economies sur l’hébergement, y compris dans le privé lucratif en dépit de tarifs prohibitifs.

Lois permettant aux multinationales de se développer.

Les Orpéa, Korian, Domuns Vi, …se sont donc développés. Les tarifs et les « taux de remplissage » (c’est le vocabulaire du secteur) proches de 100 % en font un marché particulièrement juteux pour les multinationales et leurs actionnaires.

Mais il y a un autre « marché » de « l’or gris » à développer : l’assurance dépendance

Les assureurs surfent sur le scandale Orpéa. La population est sensibilisée, consciente qu’il faut prendre des mesures, d’autant que les baby-boomers arrivent aux âges de perte d’autonomie.

Il faut dégager des moyens, les financer. Les multinationales de l’assurance sont là. Pour elles il y a un fort potentiel. Avec le nouveau quinquennat – le dernier pour Macron – c’est le moment.

France Assureurs et la FNMF exigent d’obliger à souscrire une assurance dépendance « socle », complétée par « une gamme étendue de services « 

Qui sont France Assureurs et la FNMF ?

France assureurs :

Elle  réunit l’ensemble des entreprises d’assurance et de réassurance opérant en France, relevant du Code des assurances, soit 247 sociétés représentant plus de 99 % de ce marché. 2742 milliards de placement fin 2021 (plus que le PIB de la France)

Conseil exécutif : ACM Assurances - Aéma Groupe - AG2R La Mondiale - Allianz France - Aréas Dommages - Assurance Mutuelle des motards - Axa France - BNP Paribas Cardif - CNP Assurances – Covéa – Chubb - Crédit Agricole Assurances - Generali France – Groupama - Groupe PRÉVOIR – MAIF – MATMUT - Natixis Assurances - SCOR SE – SMABTP - Société Générale Assurances - Swiss Life France - Swiss Re

La Fédération Nationale de la Mutualité Française

Elle est le porte-parole de 488 mutuelles, qu’il s’agisse de mutuelles nationales, régionales ou locales, de membres d’organismes paritaires d’assurance santé, de prévoyance.

On y retrouve AESIO, Harmonie mutuelle, Klesiamut, Malakoff Humanis,…

  • La quasi-totalité des assureurs privés (lucratifs et non lucratifs) sont dans France assureurs.
  • Ce n’est pas le cas de la mutualité : la FNMF ne représente qu’une partie de la mutualité. Par exemple la FMF, Fédération des Mutuelles de France – 80 groupements mutualistes-, n’en fait pas partie et ne s’associe pas à l’exigence d’assurance dépendance obligatoire.

L’argumentation du livre blanc France assureurs –FNMF :

Les motivations sont claires : « Le marché de l’assurance peine à se développer depuis plusieurs années » (on avait plutôt l’impression que les tarifs des assurances diverses ne cessaient d’augmenter)

En tout cas ils veulent développer leur « marché » en augmentant sans cesse nos cotisations, c’est l’exigence de leurs actionnaires.

Leur « argument » : il est impossible de dégager de l’argent « public « 

Et de citer un rapport sénatorial qui comme beaucoup d’autres demande la réduction des « dépenses publiques », Sécurité sociale et services publics, donc leur privatisation

C’est clair : plus il y aura d’assurances privées et plus les gouvernements pourront diminuer les budgets de la protection sociale. C’est l’exact opposé « du 100 % Sécu ».

La création de la branche perte d’autonomie, fiscalisée, a délibérément préparé l’offensive :

La branche autonomie, créée par la loi du 7 août 2020, a été confiée à une caisse extérieure à la Sécurité sociale, la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie)

Fiscalisée, elle a été créée en déficit. Simultanément une autre loi du 7 aout 2020 a obligé à rembourser la dette sociale jusqu’en 2033, pure provocation contre la Sécu.

Macron a donc préparé l’offensive des assureurs privés, notamment des multinationales, et de la FNMF. La fiscalisation mène à la privatisation

France assureurs et la FNMF » proposent la prise en charge de la dépendance totale (GIR 1 et 2) en partenariat avec les pouvoirs publics »

Les pouvoirs publics participeraient donc à la « mutualisation du risque »

En plus de l’assurance « socle », développer les surcomplémentaires : « Au-delà du socle de base, tous les organismes pourraient proposer des garanties dépendances complémentaires plus larges (montants de rente supérieurs, couverture dépendance partielle, assistance…) ».

En outre ils demandent à l’Etat, dont ils nous disent par ailleurs qu’il est exsangue, de supprimer la TSA, la taxe de solidarité additionnelle, diminuant donc ses ressources.

Ils comptent profiter de l’été : pour eux « il y a urgence à agir »

Certes il y a urgence de créer une grande loi autonomie, répondant aux besoins, mais pas pour une assurance obligatoire « socle », doublée d’assurances surcomplémentaires. Les annonces de fin de campagne du candidat- président Macron

Douché par ses 20,07 % des inscrits au 1er tour, le candidat-président Macron a promis un » service public de la perte d’autonomie ». Malheureusement le terme « service public » est maintenant utilisé en France au sens européen de SIEG, pouvant être mis en œuvre par le privé comme par le public, ou des PPP. Ce que E Macron appelle « service public » sera confié au privé, en tout cas tout ce qui est rentabilisable.

Sentant que la retraite à 65 ans, ça ne passe pas, il a tenté de la justifier par le financement de la perte d’autonomie, l’augmentation du minimum contributif à 1100 €, …

Nous rejetons le piège de la guerre des générations. Actifs et retraités nous refusons la retraite à 65 ans et plus. Nous sommes au contraire pour le retour à la retraite à 60 ans.

Le financement ne pose aucun problème, sinon de choix politique, à commencer par la remise en cause des gigantesques exonérations de cotisations sociales dite « patronales » qui sont une part du salaire qui est socialisée, ainsi que d’aides sans fin qui n’ont nullement empêché la désindustrialisation de la France

Les assureurs, notamment lucratifs, non seulement bénéficient des gigantesques exonérations de cotisations sociales – remplacées par la CSG… -, d’aides qui augmentent sans cesse – payées par nos impôts, taxes, TVA -, mais osent en plus nous demander qu’on leur verse davantage de cotisations.

Double bénéfice pour leurs actionnaires, double perte pour nous 

Au cœur la Sécurité sociale…absente des professions de foi de la présidentielle !

La perte d’autonomie devrait appartenir à la branche maladie de la Sécurité sociale.

Qu’à droite et à l’extrême droite on détruise la Sécurité sociale aussi discrètement que possible, c’est une stratégie logique : les français sont attachés à la Sécu qu’ils considèrent comme définitivement conquise dans leur immense majorité. Les détromper pourrait mettre beaucoup de monde dans la rue.

Malheureusement à gauche si des professions de foi ont parlé hôpital public, parfois de sortir les EHPAD du privé lucratif (à juste titre),…aucune profession de foi n’a jugé utile de faire un paragraphe sur la nécessaire défense et reconquête de la Sécurité sociale.  

Il est encore temps dans les législatives, les mobilisations, de mettre la défense et la reconquête de la Sécurité sociale au premier plan !

NOS REVENDICATIONS

La perte d’autonomie est la pointe avancée des réformes contre la Sécurité sociale

NON à l’instauration d’une assurance dépendance obligatoire. Unité pour s’y opposer.

Lorsque la proposition France assureurs – FNMF est venue au programme du Haut conseil de l’âge (qui dépend du Premier ministre) CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, FGR, UNRPA, ont fait une déclaration commune pour s’y opposer.

Intégration de la perte d’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité sociale.

Création d’un grand service public de la perte d’autonomie en établissement comme à domicile, avec le personnel nécessaire, bien formé, correctement rémunéré, avec de bonnes conditions de travail.

Défense et reconquête de la Sécurité sociale d’Ambroise Croizat, de toutes ses branches, de son unité.

Jean Claude Chailley, 24 avril 2022

 

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Pour une union populaire de la gauche et des écologistes rassemblés !

1 Mai 2022, 05:34am

Publié par PCF Villepinte

Déclaration du Comité exécutif national du PCF

A l’issue du second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron s’apprête à engager la politique de régression sociale la plus grave de ces dernières décennies en portant notamment à 65 ans l’âge de départ en retraite ou en conditionnant le RSA à une obligation de travail. Quant à l’extrême- droite, son poids renforcé pourrait conduire à l’entrée au Parlement de dizaines de députés portant des projets racistes, xénophobes et antisociaux menaçant les principes fondamentaux de la République.

Les Français et les Françaises, le monde du travail et de la création, la jeunesse, les millions dabstentionnistes, ont besoin dune perspective despoir. Ils attendent dès le mois de juillet des avancées concrètes, immédiates, pour leur vie quotidienne. Ils attendent qu’on mette enfin les formidables richesses du pays au service de l’emploi, de l’augmentation des salaires, des pensions et de meilleures conditions de travail. Ils veulent des réformes heureuses, positives, de progrès et de justice sociale.

Ces changements sont possibles si toutes les forces de gauche s’unissent pour présenter des candidatures communes dans toutes les circonscriptions du pays. C’est pourquoi les communistes veulent construire cette union et sont plus que jamais déterminés à un accord de toutes les forces de gauche, La France insoumise, le Parti communiste Français, Europe Écologie Les Verts, le Parti socialiste.

Après plusieurs jours d’échange avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement n’ont pas permis à cette heure, d’atteindre notre objectif partagé d’une nouvelle majorité de gauche.

C’est la raison pour laquelle, nous rendons publiques aujourd’hui les propositions suivantes susceptibles de permettre la conclusion d’un accord. Celui-ci nécessite la tenue dans les meilleurs délais d’une réunion commune de nos quatre formations politiques qui n’a pas encore eu lieu à cette heure plutôt que dans des réunions bilatérales distinctes.

Nous proposons une coalition de forces sans hégémonie et un label commun qui reflète l’expression de notre diversité, par exemple l’union populaire de la gauche et des écologistes rassemblés.

Nous proposons un programme partagé de gouvernement à partir du texte l’Avenir en commun enrichi des propositions de toutes les forces dont celles du programme « La France des Jours heureux »

Nous proposons un accord national de présentation de candidat.es communs, à parité, qui permettront à notre coalition d’obtenir une majorité à l’Assemblée pour répondre aux exigences qui s’expriment ; qui donne la garantie à chacune des forces de cette coalition de pouvoir constituer un groupe, ce que vient de réaffirmer Jean-Luc Mélenchon et alors que ce n’est pas le cas dans l’état actuel des propositions ; qui assure une représentation nationale à chacune des forces. Cet accord doit leur permettre de contribuer, grâce à des personnalités reconnues pour leurs engagements de terrain, aux nécessaires conquêtes de circonscriptions.

En ce sens, aux côtés de nos députés sortants, nous avons proposé de nouvelles candidatures en capacité de l’emporter face à la République en Marche ou au Rassemblement national dans plusieurs circonscriptions, à l’image de Nicolas Sansu dans la 2e circonscription du Cher, de Michèle Picard dans la 14e circonscription du Rhône, de Pierre Labriet dans la 2e circonscription de l’Isère, de Jean-Marc Lespade dans la 2e circonscription des Landes, de Christophe Faverjon dans la 4e circonscription de la Loire, de Marianne Margaté dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne, de Paul Planque dans la 4e circonscription du Gard, Patrick Soloch dans la 19e circonscription du Nord, de Jean- Marc Tellier dans la 3e circonscription du Pas-de-Calais, de Sébastien Laborde dans la 11e circonscription de Gironde, de Yasmine Boudjenah dans la 11e circonscription des Hauts-de-Seine, de Didier Lekiefs dans la 2e circonscription de la Haute-Vienne, de Sébastien Rehibi dans la 3e circonscription de Meurthe-et- Moselle, de Carine Delahaie dans la 11e circonscription du Val-de-Marne.

Ces victoires seront essentielles pour obtenir une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale.

Nous appelons les millions de nos concitoyennes et concitoyens qui veulent le changement à appuyer la construction de cette coalition de forces dans toutes les circonscriptions du pays et à se saisir de la campagne des élections législatives des 12 et 19 juin prochains pour la concrétiser.

Paris le 30 avril 2022,
Comité exécutif national du PCF

 

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Un 1er mai offensif

30 Avril 2022, 11:28am

Publié par PCF Villepinte

Face à Macron, un 1er mai offensif

Emmanuel Macron ne doit sa victoire qu'au seul rejet de l'extrême droite. Son projet politique ne bénéficie pas du soutien de la population. Il doit entendre la colère que sa politique génère et doit commencer par retirer sa réforme instaurant la retraite à 65 ans. 

Nous défilerons partout en France ce 1er mai, aux côtés des forces syndicales, pour faire entendre cette exigence.

A Paris, le cortège s'élancera à partir de 14h30 de la place de la République. Le point du PCF se situera au métro Oberkampf. 

Dans tout le pays, les militants communistes vendront le muguet de l'espoir. A Villepinte Les points de vente sont : Place de la Mairie, Nelson MANDELA (Fontaine Mallet) et Parc de la Noue.

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La gauche en mesure de viser la majorité

29 Avril 2022, 16:30pm

Publié par PCF Villepinte

Sur la base des rapports de forces de la présidentielle, le «bloc de gauche» apparaît en capacité de briguer les sièges de députés dans près de 300 circonscriptions.

Sébastien Crépel L'Humanité

Publié leVendredi 29 Avril 2022

 

C’est l’un des grands enseignements de l’élection présidentielle: le «bloc» des voix de gauche a pesé presque autant au premier tour (31,95 %) que les deux autres «blocs» de droite (35,76 %) et dextrême droite (32,29 %). Nous avons rapporté les scores obtenus par chacun de ces grands ensembles aux 577 circonscriptions du pays, de façon à dessiner la carte des rapports de forces politiques et idéologiques à la veille des législatives, en additionnant les résultats obtenus par les douze candidats à l’élection présidentielle: le «bloc de gauche», constitué du total des voix des six candidats de gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud); le «bloc de droite» (Macron, Pécresse, Lassalle); et le «bloc dextrême droite» (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan).

 

Une carte à jouer dans des triangulaires

Bien sûr, cette construction n’est pas le reflet d’une réalité électorale: chaque candidat est parti à la présidentielle sous sa bannière et non sous celle d’une union ou d’un «bloc». Le résultat livre néanmoins un éclairage sur les chances de la gauche à ces prochains scrutins. Dans une majorité de circonscriptions (291 sur 577), le «bloc de gauche» serait, sur le papier, à même de se qualifier au second tour. Dans les autres (286), la gauche, arrivée troisième, pourrait jouer sa carte dans des triangulaires, à condition d’atteindre les 12,5 % d’inscrits. Ce classement doit cependant être nuancé par le résultat réel des «blocs», parfois très proches entre eux. Ainsi, une union de la gauche et la dynamique quelle entraînerait la placeraient en situation de favorite dans un plus grand nombre de circonscriptions si ses adversaires sont divisés, comme cela pourrait être le cas à droite, voire à l’extrême droite.

Les élections présidentielle et législatives étant très différentes, cette carte ne doit pas être prise pour une «projection» du futur résultat des législatives. Outre les différences de mode de scrutin (une seule élection à deux tours dans un cas, 577 scrutins locaux dans l’autre), la configuration des alliances et le choix des électeurs peuvent varier beaucoup d’une élection à l’autre. Mais cette carte permet d’étayer un espoir raisonnable sur la base d’une union des forces de gauche, si elles y parviennent.

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Nous voulions faire un point ce matin pour vous donner quelques informations nouvelles sur ces élections législatives.

29 Avril 2022, 16:25pm

Publié par PCF Villepinte

Nous voulions faire un point ce matin pour vous donner quelques informations nouvelles sur ces élections législatives.

L’espoir que nous voulons susciter à l'occasion de ces élections est notamment celui de pouvoir rassembler une majorité de députés de gauche afin de pouvoir changer la vie des Français dès le 1er juillet 2022.

Nous disons que c’est possible et que c’est toujours à portée de mains. Nous avons toujours cette ambition de réussir ensemble à faire gagner au moins 289 députés de gauche : insoumis, socialistes, communistes, écologistes.

Nous le disons à ce jour et nous disons en même temps qu’il faudrait que les discussions aboutissent un peu plus rapidement.

Nous disons qu’il faudrait qu'il y ait la même ambition partagée par tout le monde, une ambition de pouvoir créer les conditions d'une dynamique sur l'ensemble du territoire en faisant en sorte que chacune des forces, que nous appelons de nos vœux, à se retrouver rassemblées au sein d'une grande coalition de gauche, que chacune de ses forces se sente écoutée et respectée tant dans le contenu que dans la forme de ce rassemblement et dans leur représentation.

C’est ce que nous pouvons dire aujourd'hui au niveau des discussions que nous avons avec La France insoumise et que nous avons avec les autres forces.

C’est en ce sens que nous nous adressons, la direction du parti communiste français et son exécutif - qui s’est réuni encore ce matin, à la France insoumise, à celles et ceux avec qui nous discutons depuis plusieurs jours, pour leur dire qu'il faut créer les conditions de dépasser ce qui aujourd'hui ne nous permet pas d'aller plus loin et aussi loin que ce que nous, nous souhaitons.

Nous voulons véritablement, pour créer une dynamique efficace, que tout le monde s'y retrouve. C’est pour cela que nous souhaitons sincèrement pouvoir nous retrouver sur une plate-forme commune, un contrat de législature. Co-élaborer ensemble, respectant nos sensibilités et dépassant nos divergences.

Et apporter suffisamment d'éléments concrets pour que les Français, en votant pour des candidats qui se réuniraient sous ce rassemblement, voient directement leur vie changer dès le 1er juillet.

Nous avons donc fait cette proposition à La France insoumise, nous en parlons avec Europe Écologie - les Verts et le Parti Socialiste.

Ce principe d’un cadre commun, d’un contrat de législature, nous tient à cœur mais il ne pourrait pas être celui d'une seule force politique.

Il doit être celui dans lequel tout le monde se rassemble. Créer les conditions du rassemblement, c’est créer les conditions que nous soyons tous dans ce rassemblement et qu’il ne soit pas exclusif à une ou l’autre force, c'est que nous puissions tous additionner nos voix.

Jean-Luc Mélenchon a fait plus de 7 millions de voix. L'ensemble des autres candidats et moi-même en avons rassemblé plus de 3 millions. Et notre objectif est non seulement de les additionner mais même d’aller plus loin si nous voulons construire une majorité.

Aller plus loin veut dire susciter l'espoir, afficher notre détermination à être unis tous ensemble. Et si l’espoir est la condition de la victoire, il faut vraiment montrer que nous la voulons tous, cette victoire.

Et c’est pour cela que nous souhaitons aussi que l'ensemble des électeurs puissent se retrouver dans tous les départements de France, dans toutes les circonscriptions à travers ce rassemblement.

C’est donc de faire en sorte que nous soyons tous respectés et que ce rassemblement se construise dans le respect de nos différences.

Enfin, créer une dynamique partout sur l'ensemble du territoire, avec cet espoir, avec pour objectif de gagner 289 députés de gauche de toutes sensibilités, cela veut dire construire des candidatures au plus près du terrain et tenant compte des réalités locales, des personnalités locales et faire en sorte de construire ces candidatures les plus unitaires et les plus efficaces possibles.

C’est encore une fois le souhait que nous formulons. Si nous nous adressons aujourd'hui à La France insoumise en mettant par écrit nos ambitions pour notre pays, pour la France, et le plus rapidement possible, c’est parce que nous voulons afficher clairement notre volonté de surmonter tout ce qui peut aujourd'hui bloquer ou empêcher d’avancer plus vite.

Nous voulons véritablement surmonter toutes ces difficultés et faire en sorte que ces discussions avancent, progressent et surtout aboutissent.

 

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Une nouvelle séquence politique

27 Avril 2022, 11:41am

Publié par PCF Villepinte

Emmanuel Macron ne bénéficie d’aucun blanc-seing.

Du jamais-vu. Au lendemain de son élection, Emmanuel Macron cherche les moindres traces d’une adhésion populaire véritable. Il ne les trouvera pas. Non seulement il a perdu 2 millions de suffrages exprimés par rapport à 2017 – Marine Le Pen en récolte plus de 2,5 millions supplémentaires –, mais les enquêtes d’opinion indiquent de manière implacable qu’une large majorité des Français souhaitent une cohabitation lors de son second quinquennat.

En résumé, 63% des personnes interrogées espèrent que le chef de l’État réélu «ne dispose pas d’une majorité» à l’issue des légis­latives, sachant que 44% aimeraient le voir cohabiter avec Jean-Luc Mélenchon comme premier ministre. Enfin, 57% de nos concitoyens plaident pour que les partis de gauche (FI, PCF, EELV et PS) présentent des candidats communs. L’union des forces de progrès reste dans les têtes, telle une aspiration sinon une exigence…

Nous entrons dans une nouvelle séquence politique. Elle peut, de toute évidence, ne pas ressembler à celle de 2017 et fracasser l’absurdité du désespoir. Le gagnant ne bénéficie d’aucun blanc-seing, d’autant que sa propre campagne électorale, brève et assez évanescente, n’a pas servi de purge cathartique des monumentales colères qui traversent le pays. Sombre victoire en vérité.

Emmanuel Macron se voit élu dans un océan d’abstention, avec, en sus, 3 millions de votes blancs et nuls, et au moins la moitié des personnes ayant voté pour lui ont glissé son nom dans l’urne pour barrer la route à l’extrême droite et non par soutien à son projet libéral. Le voilà très affaibli, dans un contexte de possible explosion sociale. Pouvoir d’achat en berne, colère dans les hôpitaux et dans le monde éducatif, réforme des retraites pouvant être décidée par 49-3 (dixit Bruno Le Maire), urgence climatique, etc.: le président ne possède aucun état de grâce pour le début de son nouveau mandat. Parlons plutôt de défiance.

Rien n’est impossible désormais pour répondre aux attentes populaires, enclencher une vraie dynamique d’espoir, et s’adresser aux 11 millions d’électeurs de gauche du premier tour et aux 12 millions d’abstentionnistes. L’objectif: élire une majorité au Parlement et battre le bloc raciste de l’extrême droite, comme le bloc libéral de la droite représenté par Macron. 

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 26 avril 2022.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin à

 

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