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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le billet de Gérard Streiff

23 Novembre 2022, 10:09am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 23/11/2022 par PCF

Sinécure -

Après le préfet Lallement nommé secrétaire général à la mer, Emmanuelle Wargon à la Commission de régulation de l’énergie, Jean Castex à la RATP, Brigitte Bourguignon à l’Inspection générale des affaires sociales, Bérangère Abba au Comité national de la biodiversité, voici l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner promu en même temps, comme dirait le Président, président du Grand Port de Marseille et de la Société du tunnel du Mont Blanc. (Ce dernier job est une parfaite sinécure.)

L’Élysée recase à tout-va, l’État Macron se déploie, la liste est longue des obligés du pouvoir. On parle même de Blanquer pour la présidence du château de Versailles. Info ou intox ?

Gérard Streiff

 

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Soumettre

22 Novembre 2022, 08:38am

Publié par PCF Villepinte

Réforme de l’assurance-chômage

 

Maurice Ulrich L'Humanité

Mardi 22 Novembre 2022

 

Derrière le terme trompeur de «réforme» de lassurance-chômage, il y a une philosophie honteuse et une logique destructrice. Une philosophie honteuse parce quelle se garde bien de savouer quelle consiste à faire des salariées et salariés des variables d’ajustement des politiques économiques dominantes. Une logique destructrice parce qu’il s’agit de s’attaquer, concrètement et idéologiquement, aux bases de ce qui a été une conquête sociale majeure face à l’emprise du capital.

«Le travailleur libre qui se rend sur le marché libre pour y vendre sa peau, écrivait Marx, doit s’attendre à être tanné.» Tanné, exploité, licencié, au gré des choix d’investissement, des promesses de rentabilité pour les actionnaires, des licenciements boursiers…

L’économie capitaliste ignore le bien public. Face à cela, l’assurance-chômage n’est pas une grâce que fait l’État aux travailleurs sans emploi. Elle est un partage, une mise en commun. Comme la Sécurité sociale, elle est une conquête de la solidarité dans le monde du travail. C’est aussi cela que le gouvernement veut saper.

Le message est clair. Il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver du travail au lieu de s’installer dans le confort que procurent les indemnités. C’est un procès, une stigmatisation et un chantage. Et peu importe si les emplois non pourvus dont on nous rebat les oreilles ne sont que 300000 au regard des 3,2 millions de chômeurs de catégorie A. À eux, quand on nous dit que la situation économique est favorable, de la traverser, cette rue, aux conditions des employeurs, et de s’en dire bien heureux. Comme s’il s’agissait, en économie, de la pluie et du beau temps.

La régression qui est en jeu est une ­violence contre les précaires, les plus modestes, elle vise à soumettre le monde du travail et la façon dont elle a été validée et ­anticipée vise à soumettre la ­représentation nationale et la démo­cratie.

La ­réforme a été votée avec, pour le coup, l’appui sans surprise des «Républicains», avant même que son contenu soit présenté au patronat, qui ne saurait s’en fâcher, et aux syndicats appelés au mieux à discuter des modalités de sa mise en œuvre. C’est un coup de force, du moins une tentative.

 

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Violences sexuelles sur les enfants : il reste tant à faire

22 Novembre 2022, 08:33am

Publié par PCF Villepinte

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Football

22 Novembre 2022, 08:28am

Publié par PCF Villepinte

 Dans les filets de la finance débridée

Économie Le sport le plus populaire de la planète est devenu l’aire de jeu du capitalisme mondialisé. Certains montants de transferts de joueurs sont convertis en titres de Bourse et font l’objet de toutes les spéculations.

Bruno Odent L'Humanité.

Mardi 22 Novembre 2022

Belga via AFP

Rien n’est resté à l’écart de la monstrueuse tumeur financière de la mondialisation ­capitaliste. Surtout pas le football. Le scandale de la Coupe du monde au Qatar est le symptôme d’une terrible ­affection qui mine la santé de la planète comme de ce sport le plus populaire, livré à la financiarisation. Il en résulte, comme dans la gazo-monarchie, les pires crimes sociaux et ­environnementaux contre l’humanité.

Le phénomène de la ­financiarisation du foot a démarré doucement «il y a quarante ans», expliquent deux éminents spécialistes du sujet, les économistes Jérémie Bastien (Reims) et Pau Lopez Gaitan (Barcelone). Puis s’est accéléré, «jusqu’à devenir aujourdhui une des marques essentielles du foot professionnel». Le poids du Qatar sur le foot et lindustrie du spectacle qui lui est associée sont proportionnels à la suraccumulation financière réalisée par l’émirat grâce aux gains tirés des hydrocarbures.

Obéissant aux mêmes réflexes que leurs collègues de la petite confrérie mondiale des gros détenteurs de capitaux, champions de Wall Street ou du CAC 40, les féodaux du petit pays du golfe ont placé leurs mégaprofits pour servir le court terme, la spéculation, le retour rapide sur investissement.

Comment en est-il arrivé là? En Europe, berceau de ce sport, lengrenage est enclenché par la libéralisation des transferts de joueurs au milieu des années 1990. Un arrêt de la Cour européenne de justice en faveur du joueur belge Jean-Marc Bosman, au nom de la liberté de circulation des travailleurs dans l’UE, va permettre de lâcher la bride au foot business. Toute régulation est abandonnée, notamment celle limitant à 3 le nombre de joueurs étrangers évoluant dans une équipe de club d’un des États membres.

Le «mercato» des transferts européen voit rapidement le montant de ses transactions évoluer selon une courbe exponentielle. Les clubs s’endettent lourdement pour attirer les meilleurs talents. Les marchés financiers entrent alors sur le terrain en leur offrant leurs services avec les moyens de conclure de somptueux recrutements. 

« Ils vont débloquer les fonds. Mais, bien entendu, ce n’est jamais sans contrepartie », relève le jeune économiste catalan Pau Lopez Gaitan. Des acteurs, jusqu’aux plus spéculatifs, vont accéder toujours davantage au poste de pilotage des clubs professionnels. «Avec un seul critère, celui de la rentabilité financière», précise Lopez Gaitan.

Des agents gestionnaires et juristes de haut vol

Tout un réseau de plus en plus dense d’agents, tout à la fois marchands de joueurs, de leur image, gestionnaires de leurs intérêts et souvent juristes de haut vol, s’est ainsi installé dans le monde du foot. Ils agissent individuellement ou, de plus en plus souvent sous forme de sociétés spécialisées, issues elles-mêmes directement du monde de la finance.

En parallèle, surfant sur l’immense popularité de ce sport, toute une industrie du spectacle sportif investit les lieux. Les retransmissions sont partiellement privatisées. Les droits télé flambent. Principale source de revenus des clubs, ils deviennent la cible de toutes les convoitises et la clé de voûte d’un système. Les plus grands clubs européens se transforment en multinationales avec les logiques prédatrices afférentes.

Manchester City, le géant britannique aujourd’hui détenu par les Émirats arabes unis via Abu Dhabi United Group, au top de cette banalisation actionnariale, possède ainsi au moins un club sur chaque continent (dont Troyes en France). Ce qui lui permet de monopoliser les talents en devenir. La valeur des joueurs se mesure aussi selon les règles d’une Bourse des valeurs. Fondé en Allemagne, le site Transfermarkt (marché des transferts) est devenu une référence internationale incontournable pour mesurer l’évolution de la cote des footballeurs et des clubs. Les traders appelés à négocier la valeur des transactions sur le mercato européen ont l’œil fixé sur lui en permanence.

Les gros emprunts portant sur l’acquisition d’un joueur sont titrisés. «Cest lune des principales marques de la financiarisation du football», relève Pau Lopez Gaitan. Cette mécanique permet de partager le plus largement possible une levée de fonds qui peut être considérable quand elle vise des étoiles mondiales de la discipline. 

«Les joueurs deviennent des petites parts dun gros gâteau boursier», précise l’universitaire catalan. La titrisation est créée pour répondre aux besoins d’une valorisation financière dont on attend qu’elle enfle considérablement et très vite. «La flambée des droits télé est une aubaine de ce point de vue. Car elle permet de satisfaire la promesse dun marché en ascendance perpétuelle», explique Pau Lopez Gaitan.

Mais cette belle mécanique possède déjà un terrible passif. Au tournant des années 2000, des prêts hypothécaires ont ainsi été titrisés aux États-Unis. Le marché de l’immobilier, promis à une hausse continue et substantielle, devait garantir l’équilibre de l’édifice. Jusqu’au jour où les ventes de logements se sont affaissées aux États-Unis. La brusque dévalorisation des titres provoqua un krach mondial en 2008. Terrible envers du décor: des millions daccédants à la propriété aux revenus modestes ont été condamnés à la misère du jour au lendemain, jetés à la rue au sens propre du terme par les gros détenteurs de titres, généralement de grandes banques.

l’enthousiasme et les rêves des plus jeunes minés par une éthique corrompue

Pour se prémunir d’une nouvelle crise, on se jura, au tournant des années 2010, de s’interdire de toucher aux outils qui avaient conduit à l’exubérance, puis à la dégringolade financière. Rien n’y fit. Tout a continué comme avant. La preuve par… le football.

La pandémie de Covid a réuni les conditions d’un écroulement de ce bel édifice spéculatif sur le monde du ballon rond. Avec les annulations de matchs pendant plusieurs mois, suivis de stricts huis clos, la cote des meilleurs joueurs comme celle des droits télé s’effondrent.

Les banques centrales et les pouvoirs publics dans les capitales européennes vont réagir, mais pas pour se saisir de l’occasion d’assainir les mœurs du foot professionnel. À l’inverse, ils vont s’appliquer à renflouer les agioteurs du système et à leur donner les moyens de repartir de plus belle. Jérémie Bastien, spécialiste de l’économie du sport, démontre combien «la pandémie, loin davoir interrompu la financiarisation en cours, la au contraire accélérée» (1). Il s’appuie sur les évolutions très concrètes observées en Europe ces deux dernières années. Comme cette récente prise de contrôle partiel des ligues de foot française et espagnole par le fonds luxembourgeois CVC (lire page 4).

La fuite en avant pratiquée pour le foot professionnel rejoint ce qui fut la règle à l’égard de l’économie réelle pour affronter la crise née du Covid. Les soutiens des États et le crédit gratuit déversé par les banques centrales sur les marchés financiers – sans aucune condition, sans sélectivité sur la qualité des investissements à mettre en œuvre – ont boosté encore davantage le court terme et les opérations les plus immédiatement rentables ­financièrement, les plus étroitement mercantiles pour le foot, les plus éloignées des besoins de l’humanité pour l’économie en général.

Ils ont porté à incandescence le foot business jusqu’à lui faire courir un risque d’embolie. Comme ils ont perfusé les milliardaires du Dow Jones ou du CAC 40, faisant émerger, en quelques mois, un monde où les oligarques du capital n’ont jamais été aussi riches et aussi nombreux, relève un rapport de l’ONG Oxfam (lire notre édition du 24 mai).

En favorisant les placements les plus spéculatifs, ils ont miné l’éthique du sport et gravement entamé son meilleur atout, sa capacité à mobiliser l’enthousiasme et les rêves des plus jeunes. Ils ont aussi créé un terrible décalage entre les investissements utiles et ceux réservés à des opérations dévouées à shooter les performances de la finance. Résultat: il sest creusé un déficit dinvestissements abyssal dans ces biens communs en services publics et sportifs, en emplois, en formations et en grandes initiatives nationales et internationales pour le climat.

La monnaie nouvelle et les flots de crédits gratuits déversés font pschitt aujourd’hui comme l’air des ballons de baudruche financiers surgonflés, qui se vident à grande vitesse les uns après les autres. Tel, par exemple, celui des cryptomonnaies qui éclate sous l’effet de la faillite de FTX, plateforme géante de monnaie virtuelle, paradis des faussaires du Web et des virtuoses du blanchiment d’argent.

Cette spectaculaire contraction de l’enflure spéculative est l’une des principales causes de l’inflation. Elle nourrit le ralentissement général de l’activité bien davantage encore que la guerre en Ukraine et menace très sérieusement de se traduire dans les mois qui viennent par une récession planétaire. Les millions de pratiquants du foot et de passionnés du spectacle sportif ont besoin de ­reprendre les rênes de leur discipline à la dérive. Comme les salariés de conquérir des pouvoirs sur les féodalités du capital. Le ballon rond comme l’humanité méritent un autre Mondial et un autre monde.

(1) Jérémie Bastien: «Effets mésoéconomiques de la crise de la Covid-19» (In Revue de la régulation Capitalisme, institutions, pouvoirs).

 

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COP 27 :

21 Novembre 2022, 11:23am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 21/11/2022 par PCF

 Ne laissons plus le capitalisme

dicter ses lois !

La 27ème conférence sur les changements climatiques vient de se terminer à Charm el-Cheikh (COP 27). Elle aurait dû être au rendez-vous de l'histoire et l'occasion d'un grand pacte de solidarité climatique mondial. C'est finalement un tout autre scénario qui est imposé aux peuples du monde, à la biodiversité, à la planète.

*

Alors que cette COP devait enregistrer des engagements très ambitieux de baisse d'émissions de CO2, compatible avec l'accord de Paris, et limiter ainsi le réchauffement climatique à 1,5 degré, nous nous retrouvons au même point qu'à l'issue de la COP26, et le monde se dirige tout droit vers un réchauffement de plus de 2,5 degrés.

La planète connaît déjà un réchauffement global de 1,2 degré, conséquence d'un usage encore massif des énergies fossiles. Les négociations n'ont même pas abouti à la mention explicite de la sortie du pétrole et du gaz dans l'accord final, et le charbon est quant à lui à peine mentionné. Les grands pays producteurs de gaz et de pétrole en tête, ainsi que la présence de nombreux lobbies représentant des multinationales américaines et européennes ont eu raison de cette mention.

Nous avons assisté à un exercice de procrastination climatique, avec de grands pays émetteurs renvoyant leurs objectifs de neutralité carbone à l'horizon de 2050-2070 et refusant obstinément de s'engager à court terme. Ainsi, l'engagement d'une baisse des émissions mondiales de CO2 avant 2025, pour suivre les conclusions du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), n'a pas été pris. Le capitalisme et sa logique à court terme consistant à sécuriser les rentes et les installations en place liées aux énergies fossiles, ont encore joué à plein ! Pire, cette COP, par la présence de nombreux lobbies, a été l'occasion, en coulisses du sommet, de signatures de nombreux contrats gaziers !

C'est un tout autre chemin que l'Humanité doit prendre : comme le souligne l'AIE (Agence internationale de l'énergie), l'objectif de limitation à 1,5 degré nécessite de renoncer à 60% des réserves de pétrole et de gaz déjà connues et à ne plus investir dans de nouvelles exploitations. Il s'agit aussi de décroître nos émissions de 40% d'ici 2030 par rapport au niveau d'aujourd'hui. C'est un effort colossal, effort que le capitalisme n'est pas prêt à engager, soucieux de sécuriser les profits des activités fortement émettrices. Le seul agenda du capitalisme n'est pas celui du climat mais celui des actionnaires!

Le PCF salue malgré tout la mention explicite d'un fonds destiné aux réparations et dommages pour les pays directement victimes du changement climatique, qui sont parmi les plus faibles émetteurs de CO2. Les modalités de financement de ce fonds restent encore à préciser pour la prochaine COP28. Si la taxation des profits des grands groupes pétroliers et gaziers doit contribuer à cette solidarité, les besoins en investissements pour l'atténuation, l'adaptation et les réparations, sont immenses et nécessitent de changer profondément le rôle des institutions financières internationales, en premier lieu le FMI, la banque mondiale, la BCE, et des banques. Ces institutions doivent résolument oeuvrer au développement et à la lutte pour le climat, plutôt que de satisfaire les logiques financières du capitalisme financier.

 Le temps presse, cette décennie sera déterminante : chaque dixième de degré de réchauffement évité compte. Le PCF appelle toutes les forces progressistes et la société civile à se mobiliser pour faire respecter l'accord de Paris et tenir sur l'objectif d'un réchauffement limité à 1,5 degré.

 

 

 

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Retraites :

19 Novembre 2022, 08:35am

Publié par PCF Villepinte

 la mère des batailles

L'Humanité

Samedi 19 Novembre 2022

Fabien Gay

Fabien Gay, directeur du journal l'Humanité

Connaissez-vous le plan d’épargne retraite (PER)? Cest le placement financier à la mode, à la pointe de la modernité vantée par les banques qui promettent une retraite heureuse. Derrière les slogans publicitaires creux, cest un matraquage idéologique qui vise à faire de la retraite une affaire de responsabilité individuelle.

Après avoir été sorti par la porte grâce à la mobilisation en 2019-2020, voici le système de capitalisation qui revient par la fenêtre. Le plus grand nombre n’est pas dupe et a compris qu’en cassant la retraite par répartition, la majorité d’entre eux serait perdante.

La crise sanitaire et les évolutions du travail ont amené beaucoup de salariés ou travailleurs indépendants à redéfinir le sens et la finalité de leur activité. Parce que le travail est de plus en plus associé à la souffrance, à l’exploitation et la précarisation, la retraite prend d’autant plus d’importance auprès des salariés.

La raison en est simple: les moments au travail, sils sont structurants, ne doivent pas être exclusifs. Après une dure vie de labeur, la retraite est un temps pour soi, pour les autres et pour la société. Parce qu’il est symbolique des grands moments de conquêtes sociales, le droit à la retraite fait partie du patrimoine national, conquis de hautes luttes durant le XXe siècle par la classe ouvrière.

C’est pour cela que le gouvernement rencontre quelques difficultés à fourbir ses arguments, au point d’user de plusieurs registres afin de créer de la résignation auprès des salariés. Tantôt au nom de l’allongement de la durée de vie ou de la justification pseudo-sociale de justice, tantôt pour équilibrer les comptes, voire financer des projets de transition écologique ou d’éducation!

Pourtant, lespérance de vie, notamment en bonne santé, recule avec près de dix ans d’écart entre un ouvrier et un cadre. Alors que le XXe siècle a vu l’espérance de vie s’allonger grâce aux progrès de la science, des technologies et des conquêtes sociales, le XXIe siècle est pour l’instant celui des reculs sociaux sous les coups de boutoir des libéraux. La stagnation, voire la dégradation de l’espérance de vie est la conséquence des précédentes réformes qui ont prolongé la durée de cotisation et reporté l’âge de départ à la retraite.

Contre-réforme la plus impopulaire du programme présidentiel, ce nouveau report est un élément symbolique de la casse antisociale. Le slogan de la majorité présidentielle est simple: travailler plus longtemps pour toucher moins de retraite!

Cest une exigence du capital, qui veut briser le symbole le plus avancé et rassembleur du progrès social, avec en ligne de mire plusieurs milliards de cotisations, éléments partagés de la valeur ajoutée qui échappent au profit, pour les jeter dans les projets vautours des fonds de pension et d’une économie de casino spéculative. Il n’a jamais été question que la retraite finance d’autres programmes comme l’assurance-chômage, c’est au contraire par le fruit du travail qu’est financé ce système de solidarité, quasi unique dans le monde.

Il appartient désormais aux forces de progrès social, démocratiques, républicaines de s’allier et de se mobiliser pour rejeter le projet macronien et ouvrir la porte à de futures victoires sociales.

 

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Cop27 : cause toujours....ça n'intéresse pas les médias

19 Novembre 2022, 08:31am

Publié par PCF Villepinte

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Les syndicats interpellent Élisabeth Borne

19 Novembre 2022, 08:28am

Publié par PCF Villepinte

Violences sexuelles et sexistes au travail. 

Dans un communiqué commun adressé à la première ministre, la CGT, FO, la CFTC, la FSU, Solidaires, la CFDT, l’UNSA et la CFE-CGC demandent de nouvelles mesures à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre et à la veille de la manifestation nationale du collectif #NousToutes réunissant syndicats, partis politiques et associations ce samedi 19 novembre.

Nadège Dubessay L'Humanité

Vendredi 18 Novembre 2022

Le collectif #NousToutes appelle à manifester partout en France samedi 19 novembre. Le cortège parisien s'élancera à 14 heures de la place de la République. © Simon LAMBERT/HAYTHAM-REA

Il faut «avancer concrètement». Les syndicats signataires d’un courrier adressé jeudi 17 novembre à Élisabeth Borne tapent les poings sur la table. Ils rappellent qu’en 2018, des référents harcèlement sexuel et agissements sexistes ont été mis en place par le Gouvernement, ainsi qu’une obligation de négociations sur les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans les branches. «Nous accompagnons de plus en plus les victimes de violences sexistes et sexuelles, même si nous avons toujours bien sûr à progresser», assurent-ils. Mais cinq ans après #MeToo, ils constatent que «la majorité des situations restent toujours aussi difficiles à régler».

Et pour cause. «Au lieu de suspendre, puis de sanctionner le salarié mis en cause, on continue souvent de déplacer, discréditer, voire placardiser ou licencier la victime», constatent-ils. Le bilan n’est pas glorieux. Les syndicats dénoncent pèle mêle des politiques de prévention encore souvent inexistantes ou insuffisantes dans la majorité des entreprises, administrations, collectivités et établissements publics. «Il y a rarement des dispositifs formalisés de signalement et denquête, associant les représentants du personnel», déplorent-ils.

Si, dans la fonction publique, la mise en place d’une cellule d’écoute est un premier pas, «le manque de financement et de personnels dédiés a pour conséquences quelles ne sont pas assez opérationnelles». De même, les référents VSS du privé ou de la fonction publique, mis en place sans moyens dédiés ni prérogatives clairement définies, «cumulent cette charge avec celle d’élus au CSE ou au comité social et ne disposent pas de crédits dheures de formation spécifiques».

Un baromètre annuel sur les violences sexistes et sexuelles au travail

Face à ce constat, les syndicats réclament une table ronde multilatérale afin de réaliser un bilan et identifier les nouvelles dispositions à adopter. «Nous souhaitons que soit construit, par exemple par le Haut conseil à l’Égalité, un baromètre annuel pour évaluer le ressenti des salariés et des agents sur les violences sexistes et sexuelles au travail». Car aujourd’hui, les VSS au travail et au quotidien n’ont jamais cessé. La majeure partie des victimes ne voient aucune suite donnée à leur signalement.

Au travail, 80 % des femmes sont victimes de sexisme et 93 % déclarent des conséquences sur leur sentiment d’efficacité personnelle. 97 % des faits communiqués aux cellules de signalement de la fonction publique d’État sont classés sans suite. Hors de la sphère professionnelle, une femme meurt tous les trois jours des suites de violences et 65 % des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice.

À titre de rappel, l’organisation internationale du travail (OIT) a adopté en juin 2019 une norme mondiale contre la violence et le harcèlement à l’égard des femmes: la convention 190 et la recommandation 206. «Quand on sait que la France ne la toujours pas réellement ratifié, ça en dit long sur la volonté du gouvernement sur le sujet», commente Sophie Binet du collectif Femmes Mixité à la CGT.

Le syndicat, ainsi que d’autres, se joindra à la manifestation du collectif #NousToutes ce samedi 19 novembre à Paris (départ place de la République à 14 heures) et partout en France. Le collectif dénonce notamment l’inaction du président de la République et ses gouvernements qui «ne mènent pas de politiques publiques adaptées à lenjeu». Il manifestera aussi pour crier sa colère «face au fonctionnement défaillant des institutions, notamment de la justice et de la police». Et du 21 au 25 novembre, la CGT sera partie prenante à la semaine de mobilisation professionnelle dans le privé comme dans le public.

 

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Cinq ans après #MeToo,

18 Novembre 2022, 08:15am

Publié par PCF Villepinte

les femmes ne sont pas mieux protégées

PUBLIÉ LE 17 NOV. 2022

#MeToo, lancé le 15 octobre 2017 avec l’affaire Weinstein, a provoqué une onde de choc internationale, et libéré la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles. Mais le sujet n’est toujours pas pris au sérieux par le gouvernement et les employeurs. La CGT appelle à marcher partout en France ce samedi 19 novembre avec #Nous toutes. Et à une semaine de mobilisation dans les entreprises et la fonction publique du 21 au 25 novembre.

 

La vie des femmes ne sera plus classée sans suite. L’heure des comptes a sonné. Mobilisation du 21 au 25 novembre sur vos lieux de travail !

Avec les marches de ce samedi 19 novembre à Paris (départ place de la République à 14h) et partout en France avec le Collectif #NousToutes, auxquelles la CGT appelle l’ensemble des travailleurs.euses à participer, l’heure est à l’action dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Et du 21 au 25 novembre, la CGT appelle les salarié.e.s à se mobiliser sur leurs lieux de travail pour interpeller les employeurs en exigeant la mise en place immédiate de mesures contre les violences sexistes et sexuelles. 

À l’issue de cette semaine de mobilisation professionnelle dans le privé comme dans le public, la CGT, à l’appel de son Collectif Femmes Mixité, organise un webinaire vendredi 25 novembre pour échanger et répondre à cette question :

Metoo 5 ans après où en est-on en France sur les violences sexistes et sexuelles au travail ? 

Quel est l’état du droit ?

Quelles avancées et quels blocages sur les lieux de travail ?

Des militant.es de la CGT répondront à toutes ces questions.

Pour s’inscrire au webinaire du 25 novembre, c’est ici

#Metoo 5 ans après où en est-on sur les violences sexistes et sexuelles au travail ?

Webinaire du 25 novembre de 14h à 16h.

Le programme : 

Animation (Gaëlle Maillard, membre du collectif confédéral femmes mixité et Frédérique Bartlett, conseillère confédérale doits des femmes et discriminations) 

5 ans après on en est où sur les violences sexistes et sexuelles au travail ? (Raphaëlle Manière, membre du collectif confédéral femmes mixité)

À l’internationale : Rapport de Confédération Syndicale Internationale (CSI) sur la ratification de la Convention 190 et de la recommandation 206 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) (Sabine Reynosa, membre du collectif confédéral femmes mixité)

Intervention d’une juriste 

Qu’en est-il dans la Fonction Publique ? (Sandra Gaudillère, animatrice femmes mixité de la Fédération de l’Enseignement de la Recherche et de la Culture (FERC)

Témoignages de 2 ou 3 minutes : avancées et blocages sur les lieux de travail 

L’expérience de la cellule dans la branche spectacle (Claire Serre Combe, membre du collectif confédéral femmes mixité)

Auchan ZDV Avignon (Sophie Serra)

La mise en place d’une Cellule avec l’accord de France TV Rafaële Bourgier 

ENS Lyon (Camille Borne Ferc sup )

Université Marne La Vallée (Maëva Ballon)

Métallurgie 

Douanes (Stephane Avit Fd Finances / Cgt Douanes)

aides à domicile ou hôtesses.

Qu’en est-il du dernier accord conclu à la SNCF ? (Maryse Thaëron-Chopin, membre du collectif confédéral femmes mixité)

Conclusion (Sophie Binet, membre de la commission exécutive confédérale et pilote du collectif femmes mixité)

S'inscrire au webinaire

Toujours autant de violences au travail 5 ans après #Metoo

Car cinq ans après le début du mouvement #Metoo, les violences sexistes et sexuelles au travail et au quotidien n’ont jamais cessé. Et si les consciences s’éveillent grâce à des femmes qui osent parler, la majeure partie des victimes ne voient aucune suite donnée à leur signalement. 

L’heure des comptes a sonné :

au travail, 80% de femmes sont victimes de sexisme,

93% déclarent des conséquences sur leur sentiment d’efficacité personnelle,

une femme sur 5 est victime de harcèlement sexuel,

90% des plaintes sont classés sans suite,

97% des faits communiqués aux cellules de signalement de la Fonction publique d’État sont sans classées suite. 

Hors de la sphère professionnelle, une femme meurt tous les trois jours des suites de violences, 65% des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice.

Toutes les six minutes, une femme est victime de viol ou tentative de viol, et seulement 0,6% des auteurs sont condamnés. 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales, 80% des plaintes sont classées sans suite. 

Le gouvernement doit respecter ses engagements internationaux

L’Organisation internationale du travail (OIT) a adopté en juin 2019 une norme mondiale contre la violence et le harcèlement à l’égard des femmes : la Convention 190 et la recommandation 206.

« Quand on sait que la France ne l’a toujours pas réellement ratifié, ça en dit long sur la volonté du gouvernement sur le sujet …», commente Sophie Binet, pilote du collectif "Femmes Mixité". 

La CGT demande que la France respecte ses engagements et que soient mises en place des sanctions pour toutes les entreprises et établissements qui n’ont pas de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement négocié avec les syndicats. 

Toutes les revendications de la CGT pour lutter contre le violences sexistes et sexuelles au travail : ici

 

 

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Découvrir le sixième Numéro d'Agir, à destination des entreprises et lieux de travail.  

18 Novembre 2022, 08:09am

Publié par PCF Villepinte

Agir n°6 -

Ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise 

Découvrir le sixième Numéro d'Agir, à destination des entreprises et lieux de travail.

 Généraliste sur la question du travail et des salaires, il est aussi utile au travail militant avec quelques repères chiffrés en page 4.


📁 Télécharger le numéro 6.

🔗 Voir les précédents numéros et tous les travaux de la commission.

 

 

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