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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

politique

Le Président a menti aux français

27 Octobre 2011, 21:56pm

Publié par PCF Villepinte

Le Président a menti aux français

Nicolas Sarkozy s'est livré à une heure d'autosatisfaction irréelle  pour justifier l'accord signé à Bruxelles. Que faut-il retenir de cette leçon présidentielle ? « Tout va bien, tout est sous contrôle, nous avons eu raison de faire la réforme des retraites car les retraités étaient responsables de la dette, il n'y a pas eu de baisse de salaires et de retraites en France. » Mais qui peut croire à une fable pareille ? Les souffrances des Français étaient absentes de tout le propos présidentiel. En fait , il s'agissait de répéter les mêmes slogans de campagne comme le « travailler plus... » auquel plus aucun Français ne peut croire, les mêmes promesses sur la fin des bonus des banquiers plusieurs fois annoncée mais jamais réalisée. Surtout il s'agissait pour le Président de justifier de nouvelles mesures d'austérité qu'il a d'ailleurs refusé d'annoncer clairement, sans écarter une hausse de la TVA. Enfin, en plaidant pour de nouveaux alignements sur l'Allemagne, il a décrété « obligatoire » la règle d'or sur laquelle les Français n'ont jamais été consultés. Le Président qui avait promis un exercice de vérité. Pendant une heure, il a menti aux Français.

 

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L'humain d'abord

26 Octobre 2011, 18:31pm

Publié par PCF Villepinte

Meeting 31 aout 2-copie-5

Une vingtaine de villepintois-e-s, encarté-e-s ou non, dont six élu-e-s ont répondu, ce mardi soir, à notre invitation au débat concernant la présentation du programme populaire partagé du Front de Gauche.Nous avons indiqué les grands chapitres et les idées fortes de ce programme. Il s’agit «d’un outil visant à rendre majoritaire deux convictions qui peuvent tout changer». La première, c’est de «rompre» avec toutes les politiques libérales suivies ces dernières décennies. La deuxième est de partir de «l’Humain d’abord», titre même de ce programme. Le Front de gauche avance des propositions constituant, dans leur cohérence, une véritable alternative de gauche pour 2012. Smic à 1700 euros brut pour 35 heures de travail hebdomadaire, salaire maximum dans les entreprises, retour à la retraite à 60ans, création d’un pôle public financier pour reprendre le pouvoir sur les marchés financiers et réforme de la fiscalité pour taxer les détenteurs des richesses, mise en place d’un plan de transition écologique et maîtrise publique des énergies, débat national et référendum sur le nucléaire, convocation d’une constituante pour une VI° République parlementaire, sociale et participative, volonté de s’affranchir du traité de Lisbonne, de remettre en cause le pacte pour l’euro plus, et de changer le statut de la Banque centrale européenne au service de l’investissement et de l’emploi, action de la France pour changer le cours de la mondialisation actuelle…

Sans attendre la fin de la présentation, les questions se multiplient : changer le cours de la mobilisation ? Mais comment ? Jean-Luc Mélenchon est-il toujours candidat, après les primaires socialistes ? Faut-il traiter d’abord la question de la dette ? Faire prendre en compte ce programme, oui mais comment ? Est-il crédible face au matraquage idéologique des libéraux de tous poils ? Ne faut-il pas porter partout ce débat pour que cela change vraiment et que la Gauche travaille à une vraie alternative ?

En tous cas, ce programme suscite l’intérêt, près de cinquante exemplaires diffusés. Ce n’est qu’un début !

Après s’être donné rendez-vous le 8 novembre pour la prochaine initiative de l’Association citoyenne du Front de Gauche qui organise un débat sur la dette,  la crise financière et les propositions alternatives, nous avons levé le verre pour l’espoir qui se lève.

 

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Sur le blog de Jean-Emmanuel Ducoin

26 Octobre 2011, 16:25pm

Publié par PCF Villepinte

Malentendu(s) : à propos de la victoire de François Hollande...
Le «rêve français» du futur candidat socialiste consiste-t-il à accompagner le pays dans son lent et progressif déclin?

Hollande. En cultivant avec bonhomie la lenteur dans l’ascension, un peu contre l’époque, François Hollande s’est-il déjà interrogé sur son propre rapport au temps ? Au royaume de maître lapin et du zapping informationnel généralisé où la prise de décision se doit d’être quasi instantanée, le futur candidat socialiste à la présidentielle apparaît comme une incongruité, une faute de casting, phénomène d’autant plus ressenti que lui-même entretient le doute, depuis toujours. En 1984, lorsqu’il cosigne une tribune dans le Monde intitulée «Pour être modernes, soyons démocrates», ce qui résume assez l’ambition de ce socialiste coincé entre Mitterrand, Rocard et Delors, le jeune Hollande ne comprend déjà pas que le tournant de la rigueur assumé par son parti vient d’anéantir, pour le «peuple de gauche», des années d’espérance et d’engagements. Jamais par la suite François Hollande ne dérogera à cette stratégie, maintenant sa ligne d’Européen social-démocrate, heureux dans l’unité, en permanence à la recherche d’un dénominateur commun – souvent le plus petit.

Centriste. Curieux moment. Et curieux socialistes. L’expérience sondagiaire de 2007 (et autres) n’aura donc servi à rien. Souvenons-nous de la théorie ânonnée sur tous les tons durant des mois : «Ségolène Royal est la seule à pouvoir battre Nicolas Sarkozy.» L’impression de revivre le même film ? Crédité depuis quelques jours d’intentions de vote au premier tour qui atteignent le zénith (jusqu’à 38% !), François Hollande singe l’Édouard Balladur de 1995. Et si la comparaison ne s’arrêtait pas là ? Strauss-kahnisé dès le retrait de qui vous savez (il avait suffi de cinq jours après la sidération provoquée par l’affaire du Sofitel pour qu’un premier sondage permette au vide d’être comblé), le président du conseil général de Corrèze peut-il se balladuriser, comme certains socialistes, en coulisses, l’annoncent déjà ? Pour étayer leur théorie de «l’effondrement programmé», ces amis de trente ans évoquent un «professionnel du consensus» certes «habile à produire de la synthèse» mais surtout «attentif à ne pas brutaliser le système», bref, un «candidat centriste». L’un d’eux nous avouant : «François a d’ailleurs fondé avec quelques amis les “transcourants”, dont on sait qu’ils vont toujours quelque part sans jamais savoir où… Sa capacité à être d’accord avec tout 
le monde est un atout, seulement quand tout va bien.»

Rêve. Avec le promoteur de la «présidence normale», alias «Flanby» ou «gauche molle», il y aurait donc comme un malentendu ? Comme il y aurait un malentendu avec la gauche dite «de gauche»? Enfant d’HEC et de l’ENA, dont il a gardé l’aisance intellectuelle et l’art démonstratif de la rhétorique, emphatique et léger, sérieux et drolatique, le Normand l’avoue : «Les défauts qu’on me prête sont autant de qualités et d’atouts.» Il parle évidemment de l’époque qui est la nôtre. Celle dont on dit qu’elle aurait besoin de «tranquillité»… Arrêtons-nous un instant sur cette idée. Quels étaient jadis les modèles qui sublimaient l’universelle voracité des rêveurs ? Le saint, le sage, le chevalier, le gentilhomme, l’artiste, le savant, le chercheur d’or, le missionnaire, le révolutionnaire, etc.? Tous reposeraient désormais au musée des souvenirs ? À la rigueur pourrions-nous encore les admirer, mais surtout plus nous en inspirer. Miser sa vie au capital de nos idéaux, dire banco à chaque levée, renverser les tables n’auraient plus cours à l’heure du grand casino mondial et de l’austérité hygiéniste ? Depuis des années, on nous sert comme modèle le financier, le golden boy, le publicitaire et le pitre télévisuel pour lesquels «la réussite» s’autolégitime. Quand le pauvre ne croit qu’à la loi des riches, le mimétisme n’a-t-il pas trop fabriqué de fauves ?

Temps. Les Français ont-ils besoin d’être «rassurés»? Osons le dire autrement. Le «n’importe qui sauf Sarkozy» peut-il constituer sinon un programme du moins une feuille de route pour le printemps 2012? Le peuple de gauche peut-il s’entendre dire pour tout argument que, cette fois, «les socialistes veulent vraiment le pouvoir»? Ce peuple en souffrance se contentera-t-il passivement d’un débat entre partisans de l’austérité et de la superaustérité : «Je suis le plus crédible pour gérer la dette»? Si le «rêve français» de Hollande consiste à accompagner le pays dans son lent et progressif déclin, attendons-nous à quelques jacqueries… Les socialistes semblent heureux. Ils ont un candidat, qui, de son propre aveu, n’a jamais pris qu’«une seule décision d’autorité». C’était en 2004, quand il décida d’appeler à voter «oui» au référendum sur la constitution, avant de poser en une de Paris Match à côté de Nicoléon. On sait ce qu’il advint. En peu de temps.

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 21 octobre 2011.]

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Jean-Luc Mélenchon invité de "Parole directe" sur TF1

22 Octobre 2011, 06:49am

Publié par PCF Villepinte

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Ils et elles votent Front de gauche

19 Octobre 2011, 11:35am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 18 Octobre 2011

Élections 2012

 

 

Elles sont vingt-trois. Elles auraient pu être mille et plus. Vingt-trois personnalités parmi des syndiqués, des chercheurs, des artistes, des politiques, des militants associatifs que le Front de gauche intéresse d’une façon ou d’une autre. Certains de ces hommes et de ces femmes annoncent leur intention de voter, en 2012, en faveur de cette alliance formée de sept forces, unies pour donner de la voix à la gauche alternative, allergique à tout système capitaliste. Comme le psychanalyste Gérard Miller ou l’écrivain Jean Vautrin.

D’autres veulent s’engager davantage, enrichir la réflexion, partager le pouvoir au sein du Front de gauche, en faire un outil d’impulsion d’une société justement de partage du pouvoir, des richesses produites et des savoirs. D’ailleurs ceux-là estiment le mot « soutien » bien impropre, s’agissant du travail militant qu’ils veulent y fournir. Pour certains, notamment, au sein du conseil de campagne, présenté aujourd’hui, lors de l’inauguration du local du Front de gauche, aux Lilas, en Seine-Saint-Denis.

Parmi eux, les syndicalistes Pierre Khalfa, Gérard Aschieri, Didier Le Reste et Évelyne Sire-Marin, la comédienne Sophie de la Rochefoucauld, le cinéaste Robert Guédiguian, l’écrivain Gérard Mordillat ou encore Leïla Chaibi, la porte-parole de l’Appel et la pioche, un collectif de précaires.

  •  GÉRARD ASCHIERI Syndicaliste enseignant  

«Au-delà de la nécessaire alternance, nous avons besoin d’une alternative. La crise profonde que nous traversons et ses dramatiques conséquences nécessitent des changements profonds de politique. C’est une aspiration qui grandit en France comme dans le monde, à laquelle il importe de répondre par des choix qui marquent de véritables ruptures et par des propositions qui apparaissent capables d’apporter sans attendre des améliorations effectives. La dynamique de rassemblement créée par le Front de gauche est dans cette perspective porteuse d’espoir, à la fois parce qu’elle a réussi à dépasser les patriotismes partisans et parce qu’elle entend enclencher un véritable mouvement citoyen. Il est essentiel pour l’avenir qu’elle sorte renforcée des échéances électorales. »

  • ÉVELYNE SIRE-MARIN, Magistrate, militante associative  

«À mes yeux, le programme du Front de gauche est le plus abouti et le mieux travaillé. Au regard de la comparaison que j’ai pu faire avec les autres formations politiques, celui-ci est le plus cohérent. Il articule parfaitement toutes les questions de société avec la dimension sociale. Dans mes domaines de prédilection que sont la justice et les libertés, je constate une véritable volonté de reconsidérer la place de la sécurité dans notre pays. Il est le seul à proposer l’abrogation des lois sécuritaires. Il réaffirme la place centrale que devrait occuper la justice avec davantage de démocratie. Il est à la fois favorable aux libertés tout en offrant la garantie d’une police et d’une justice républicaine. L’État pénal ne doit pas remplacer l’État social. »

  • LEÏLA CHAÏBI, Porte-parole de l’Appel et la pioche, un collectif de précaires  

«Nous sommes des millions. On se croise dans les manifs, dans les files d’attente de Pôle emploi, dans le métro ou à la terrasse des cafés. Chômeurs, salariés ou autoentrepreneurs, on galère chaque fin de mois pour payer nos loyers, le compte en banque dans le rouge dès le 15 du mois. En face, ils sont une poignée, mais ils ont des millions. En France et partout en Europe, tous les prétextes sont bons pour qu’ils s’enrichissent sur notre dos. Ils voudraient soumettre tous les compartiments de nos vies aux lois de la finance et des agences de notation. Alors que la droite se frotte les mains de ce système qui profite à quelques puissants, le Parti socialiste ne propose que des pansements sur une jambe de bois. Le Front de gauche est aujourd’hui la seule force politique qui assume un projet alternatif à la dictature du capitalisme. »

  • PIERRE KHALFA, Syndicaliste, responsable associatif  

«L’élection présidentielle joue en France un rôle structurant dans la vie politique. Mais, tout le monde le sent, il se jouera cette fois-ci quelque chose de plus. D’abord parce que la présidence de Nicolas Sarkozy va laisser des traces profondes qu’il faudra effacer. Mais aussi parce que nous sommes au coeur d’une crise systémique qui met la gauche devant un choix crucial : soit imposer une régression sociale sans précédent, soit prendre des mesures qui déchirent le filet que le capitalisme néolibéral a tissé. L’enjeu est donc de modifier les rapports de forces à gauche pour que cette dernière voie l’emporte. Le Front de gauche est en train de créer une dynamique de rassemblement pour une gauche vraiment de gauche, qui appuie les nécessaires mobilisations sociales et citoyennes. C’est pour que cette dynamique fasse boule de neige qu’il faut voter pour Jean-Luc Mélenchon. »

  • SOPHIE DE LA ROCHEFOUCAULD, Comédienne  

«À la dernière présidentielle, en 2007, je m’étais contentée d’appeler à voter Marie-George Buffet. Cette fois-ci, j’ai voulu aller plus loin dans mon engagement, vivre une campagne présidentielle de l’intérieur, y compris pour peser sur la réflexion, les décisions. Il se trouve que le Parti de gauche et le Parti communiste m’ont simultanément demandé d’être au conseil de campagne. Quitte à s’impliquer, autant le faire complètement ! Ce qui me passionne, c’est le terrain, les rencontres, les échanges avec les personnes que l’on croise lors des initiatives dans le métro, sur les marchés, à la sortie des écoles, dans les halls d’immeuble, aux pieds des boîtes aux lettres. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que les gens pensent, ce qu’ils ont à dire, ce qu’ils entendent par changement. Je suis persuadée que le Front de gauche est le plus à même de répondre aux interrogations du peuple de gauche. »

  • DIDIER LE RESTE, Syndicaliste cheminot

« Que font les politiques ? Existe-t-il une alternative politique ? J’ai souvent entendu ces questions, parfois émises sur le ton de la critique, au sein du mouvement social. Mon engagement en faveur du Front de gauche vise à contribuer à recréer une interaction entre le mouvement social et le mouvement politique. Ces dernières années, ceux-ci se sont beaucoup éloignés l’un de l’autre au détriment du rapport de forces en faveur des salariés. Dans le respect de l’indépendance et de l’autonomie de chacun, il s’agit à mon sens de permettre aux questions sociales de faire irruption sur le devant de la scène et dans la campagne électorale qui s’engage. S’engager en faveur du Front de gauche, c’est aussi peser en faveur d’une alternative radicale à gauche à la politique actuelle. »

  • MICHEL PINÇON ET MONIQUE PINÇONCHARLOT, Sociologues

 «Le Front de gauche devrait faire un bon score car il rassemble les voix des personnes qui se rendent compte que le capitalisme court à la faillite. Il y a en ce moment des prises de conscience qui s’opèrent sur la nature du système. Aux États- Unis, le mouvement des Indignés exprime le sentiment d’avoir été filouté par les banques… En France, le score obtenu par Arnaud Montebourg à la primaire socialiste est aussi un signe positif. Il faut d’urgence obliger la finance à retrouver la raison. Le Front de gauche représente la seule force dont le programme ne se contente pas de réparer les dégâts. Il s’attaque vraiment au système. C’est lui qui rassemble les forces les plus populaires. Et en plus, il est une construction unitaire. Or présenter, à gauche, un front commun est une avancée décisive. »

  • GÉRARD MILLER, Psychanalyste, professeur à l’université Paris-VIII

« J’avoue ne pas me casser la tête quand je dois voter, surtout pour une élection présidentielle. Depuis toujours, je vote à gauche, et depuis 2002 communiste au premier tour et socialiste au second. Mon parti pris est simple : il faut que la gauche soit vraiment la gauche, et pour cela il ne faut jamais laisser aux socialistes, que j’aime bien et donc châtie bien, les coudées trop franches. Du coup, la candidature de Jean-Luc Mélenchon me va comme un gant. Ses analyses comme ses propositions me semblent frappées au coin du bon sens et, en plus, avec un peu de chance, on va même s’amuser grâce à lui pendant la campagne ! Un candidat qui a de bonnes idées et qui ne vous endort pas quand il en parle, franchement, ça ne se refuse pas... »

  • YVAN LE BOLLOC’H, Artiste

Je vais vous faire une partie de mon spectacle. Je suis sur scène, et quelqu’un derrière moi arrive avec un portrait de Sarko. Je me retourne et je découvre “l’Horrible”. Je dis à un gars de mon équipe, un musicien : “Dis donc, t’es toujours éboueur toi ? C’est bien toi qui conduis le camion-benne à Béziers ? Allez, perds pas la main, mets-moi ça dehors. Pas de prosélytisme ici !” Après, j’explique : “Alors prosélytisme, c’est tenter de ramener quelqu’un à sa cause exemple : moi, Yvan le Bolloc’h, comédien, mon choix est fait, je voterai Jean-Luc Mélenchon. On a été jusqu’à lui offrir un caban breton pour lui porter chance ! Avec ça, il est équipé pour serrer les louches sur les marchés, et puis s’il fait moins de 2 % il pourra toujours s’exiler à Guernesey, il aura moins froid pour lire l’Huma sur les rochers.”. » Extrait du spectacle Tous les chemins mènent aux Roms.

  • ROBERT GUÉDIGUIAN, Cinéaste 

 «Je vais appeler à voter Mélenchon, et je voterai Front de gauche moi-même, car je suis communiste. Ce qui a une signification précise : je continue à penser qu’il faut réinventer quelque chose qui s’apparente à l’idée communiste. Et que cette chose se trouvera d’autant plus facilement qu’il y aura une organisation assez puissante pour l’accueillir. Le Front de gauche peut être l’espace où l’on réinvente l’idée communiste de demain, dont il faudra redéfinir les formes : il ne pourra pas être le communisme d’il y a un siècle. Je crois qu’au fond, ces idées sont dans l’air. Et que ce qui manque, ce sont des gens pour les formuler. Il faudrait réécrire un manifeste du Parti communiste, comme l’ont fait Marx et Engels, pour les Indignés du XIXe siècle. Je rêve que le Front de gauche fasse plus de 6 %, qu’il puisse fédérer, y compris des gens qui ont voté Montebourg aux primaires du PS. »

  • BERNARD LAVILLIERS, Artiste

«  Je voterai pour Mélenchon, pour le PC. J’ai lu le programme de Mélenchon, les revendications, c’est raide, mais si on veut vraiment... Il faut être appuyé sur une base sociale avec de gros syndicats. Je trouve que les syndicats perdent de la puissance. C’est pour cette raison qu’à chaque fois qu’ils ont besoin de moi, je vais chanter pour eux, pour attirer l’attention des gens. Il y a un manque de rapport de forces. Mon message, je le fais passer : “Serrez-vous les coudes et n’ayez pas peur de vos rêves fous !” Ne commencez pas à être raisonnables, c’est trop tard, parce que les autres ne l’ont pas été, raisonnables. Les causes perdues ne sont jamais perdues. Elles ne sont pas très visibles, il faut les remettre en perspective. » Entretien publié dans l’Humanité le 8 septembre 2011.

  • MICHÈLE RIOT-SARCEY, Historienne  

«Si j’ai accepté de m’engager dans le conseil de campagne du Front de gauche c’est, je dois le dire, avec nombre de réticences. Le dispositif électoral actuel incite à réduire le contenu des messages, à ne parler que par slogans. Or, aujourd’hui, il nous faut penser à une alternative politique à l’échelle mondiale. Des événements suffisamment importants se déroulent au Maghreb pour nous permettre, à nous, Occidentaux, de repenser la fondation de la démocratie dans nos pays, en dépassant le système actuel, lequel est fondé sur le simple gouvernement représentatif. Or, en démocratie, la citoyenneté suppose d’avoir le pouvoir de l’exercer. Je voterai au premier tour Jean-Luc Mélenchon et au second tour socialiste. Mais ce n’est pas un choix véritable, plutôt un moyen d’éviter le pire. J’ai accepté de m’engager en espérant pouvoir développer mes réflexions sur la République sociale. Mais cette parole critique sera-t-elle entendue ? »

  • MARIE-GEORGE BUFFET, Députée (PCF) de Seine-Saint-Denis  

«Mon soutien à Jean- Luc Mélenchon vise à faire gagner la gauche. Avec cette candidature et les propositions du Front de gauche, nous voulons que se lève un débat sur les véritables réformes à mettre en oeuvre pour changer vraiment les choses. Nos propositions sont une chance pour la gauche. Elles permettent de nous sortir de la crise, de mettre à bas les logiques libérales. Le Front de gauche peu mobiliser toutes celles et tous ceux qui sont déçus, notamment par le PS, en montrant qu’une autre voie existe à gauche. Avec le Front de gauche, nous avons été capables de nous unir sur un programme fort pour le changement. C’est ce qu’attendent les gens. Quand on est de gauche on vote Front de gauche. Alors oui, autour de notre candidat, de sa force de conviction, de son engagement collectif, de nos propositions, une dynamique de rassemblement est possible. » 

  • NAWEL BAB-HAMED, Élue municipale (PCF) à Lyon  

« Se rassembler, c’est important, mais est-ce une fin en soi ? Non. Pour cela, le Front de gauche est une convergence de forces politiques, associatives et citoyennes où le dénominateur commun n’est pas qu’un simple slogan, mais bien une vision partagée (but et moyens) d’un projet de société. Pour quoi faire ? Pour dépasser la simple indignation, pour ne laisser aucune place à la résignation. Comment ? Une VIe Réplique : nouvelle Constitution pour de nouvelles lois, nouvelle démocratie du quotidien jusque dans les entreprises, nouveaux progrès sociaux et sociétaux pour un monde équitable et solidaire. Culture, éthique, féminisme et laïcité sont mes premiers outils de pensée. » 

  • CLÉMENTINE AUTAIN, Animatrice de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase)  

« La désignation de François Hollande clarifie le choix pour 2012. Nous devons battre Sarkozy et mettre en oeuvre une alternative. Qui le peut ? Une gauche à l’eau de rose incarnant l’austérité à visage humain ou une gauche de transformation sociale et écologique affrontant le pouvoir des marchés ? Jean-Luc Mélenchon est le candidat qui rassemble la gauche radicale pour s’attaquer à la racine des choses. Nous sommes les réalistes. Il n’y aura pas de changement des conditions de vie sans remise en cause des règles capitalistes, sans modification des institutions, sans mobilisation populaire. Avec le Front de gauche, il est possible de reconstruire une espérance. Il faut bâtir des passerelles entre le social et le politique, entre la pensée critique et l’action, rassembler toutes les sensibilités de la gauche digne de ce nom. » 

  • JEAN-LOUIS SAGOT DUVAUROUX, Dramaturge et philosophe

«La France est aujourd’hui traversée par une conviction très majoritairement partagée : les puissances d’argent ont pris trop d’importance, trop de pouvoir, fait trop de dégâts, abîmé trop d’existences. Même chez ceux qui habituellement votent à droite, cette idée fait son chemin. C’est la base d’un possible rassemblement, plus large et plus conscient que dans les précédentes occasions. Les maîtres du système résisteront. Ils voudront intimider la société, la décourager en présentant leur règne comme un enclos définitif. Si les voies alternatives de l’émancipation humaine ne fragilisaient pas ce mur, un succès électoral de la gauche ajouterait au désespoir. En votant Front de gauche, j’espère contribuer à faire vivre le désir et la force d’ouvrir à nouveau l’histoire. »

ANDRÉ CHASSAIGNE, Député (PCF) du Puy-de-Dôme

« Mon engagement est d’autant plus déterminé que l’on empruntera, avec le Front de gauche, un chemin démocratique nouveau. Celui d’une campagne portée collectivement pour ne pas assister à un one-man-show d’un candidat qui porterait seul les idées du Front de gauche. Ce travail collectif est en train effectivement de se mettre en place. Plus les communistes et leurs élus seront partie prenante de cette campagne, plus elle sera collective, plus elle favorisera aussi la participation de millions de citoyens à notre campagne liant l’élection présidentielle et les législatives. Cette campagne doit permettre de faire prendre conscience qu’il n’y aura pas de changement durable du quotidien des Français si l’on ne s’en prend pas au coeur du système, le pouvoir de l’argent. » 

  • GÉRARD MORDILLAT, Écrivain  

« Da ns son programme, le Front de gauche parle de révolution citoyenne. Je retiens le terme de révolution tant il m’apparaît évident qu’une révolution sera nécessaire pour relever la démocratie ruinée par l’oligarchie au pouvoir. En premier pour rendre aux services publics la place qui leur revient. Et là les chantiers sont immenses tant dans l’éducation nationale, la santé publique, la justice, les transports, la culture… Leur rétablissement ne saurait relever de quelques mesures socialesdémocrates, le trop célèbre cautère sur une jambe de bois. Une des urgences est d’agir sur les salaires dont le niveau extrêmement faible allié à la destruction des services publics conduit chaque jour un peu plus la population vers la paupérisation. Comme le disait Robespierre : “La première loi sociale est celle qui garantit à tous ses membres le droit d’exister.” Pour moi, c’est cette loi que le Front de gauche pose comme principe fondamental, principe auquel j’adhère sans réserve.

  • MARCEL TRILLAT, Journaliste 

 «Si le Front de gauche vivotait à ses débuts et ne savait que faire des électrons libres comme moi, il est à présent bien vivant et s’élargit. Je fais partie d’un certain nombre de personnes qui ne sont organisées nulle part et qui veulent apporter leur contribution. J’aimerais m’investir dans mon secteur de travail, la télévision, et aussi distribuer des tracts. En un mot : militer. L’Humain d’abord, titre du programme du Front de gauche, me plaît beaucoup. Moi, je me sens complètement progressiste et humaniste. À quoi sert la politique si ce n’est pas pour le bien des hommes et des femmes, pour qu’ils se sentent mieux dans leur peau ? On est en train de maltraiter les humains, particulièrement les précaires, les ouvriers, les sans-papiers, les femmes. C’est honteux. Si on peut inverser cette tendance, on respirera mieux. » 

  •  HÉLÈNE FRANCO, ex-secrétaire générale du Syndicat de la magistrature

«Le Front de gauche est le seul à proposer une rupture institutionnelle pour en finir avec la monarchie républicaine dont le sarkozysme est la caricature. Il repense, notamment avec la VIe République, les relations entre les différents pouvoirs, avec une vraie démocratie à tous les niveaux. La justice ne doit plus dépendre du fait du prince. Au quotidien, par ailleurs, on nous demande toujours plus de chiffres et de rentabilité alors que nous travaillons avec des êtres humains et dans des conditions de travail dégradées. Le fossé se creuse entre les Français et la justice. Il faut reconstruire un vrai service public de la justice avec un budget à la hausse et rétablir une réelle égalité d’accès à la justice pour tous comme le propose le Front de gauche. »

  • DOMINIQUE NOGUÈRES, Militante des droits l’homme

Je ne suis encartée dans aucun parti politique. Issue du monde associatif, je fais partie de ce que l’on appelle la “société civile”. Mais cela fait un moment que je chemine aux côtés du Front de gauche, parce que sa démarche m’intéresse. Cette fois, j’ai décidé de m’engager davantage, parce qu’il est porteur d’une politique authentiquement de gauche et que je me retrouve au travers du programme qu’il défend, il correspond aux idées pour lesquelles je me bats au quotidien. Je pense que le Front de gauche peut représenter une alternative au système en permettant aux citoyens de participer à la mise en oeuvre du changement de politique attendu. C’est de cette démarche d’ouverture et de participation au plus grand nombre dont nous avons plus que jamais besoin. »

Mina Kaci

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Front de Gauche : lancement du QG de campagne et nomination du conseil national

19 Octobre 2011, 11:31am

Publié par PCF Villepinte

Jean Luc Mélenchon mardi soir, l'ors de l'inauguration du siège de campagne du Front de Gauche

Politique - le 19 Octobre 2011

 

 

 

Mardi soir, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent ont inauguré le nouveau QG de campagne du Front de Gauche aux Lilas. Le conseil national de campagne, fort de 118 membres, a été présenté.

Le siège de campagne est une ancienne usine de chaussures aux Lilas (Seine-Saint-Denis). C’est là où s’installe le conseil national de campagne du Front de gauche. Ses 118 membres représentent la diversité du mouvement : autant d’hommes que de femmes, des syndicalistes, associatifs, artistes, élus…

Leila Chaibi, qui s’est occupée de l’aménagement du siège, explique que le lieu lui-même est le reflet de l’engagement militant au sein du Front de Gauche : "On n'a pas le budget du PS et de l'UMP, pas les moyens pour Solferino". Pendant un mois, ce sont les militants qui ont travaillé pour aménager le ce grand bâtiment. C’est eux qui ont amené une partie des meubles et des chaises. Lire à ce sujet : Une usine pour quartier général

 

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Jean-Luc Mélenchon se veut candidat des salariés en lutte

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"Il est hors de question de gouverner pour gouverner avec le PS"

18 Octobre 2011, 21:31pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 18 Octobre 2011

Front de Gauche

Mots clés : Jean-Luc Mélenchon, front de gauche, eric coquerel,

 

C’est ce qu’affirme aujourd’hui Eric Coquerel, du Parti de Gauche. Pour Jean-Luc Mélenchon, le Front de Gauche doit bel et bien bousculer Hollande et "empêcher le désastre" d'une alliance des socialistes avec François Bayrou.

Le Front de Gauche va inaugurer ce mardi soir son QG de campagne aux Lilas, Mélenchon sera également au JT de TF1 jeudi soir... Ca bouge du côté du Front, loin d’être éclipsé par les omniprésentes primaires socialistes, puisque le candidat taquine aujourd'hui les 10 % dans les sondages. D'ailleurs ce mardi, Jean-Luc Mélenchon prend plus clairement position par rapport au PS.
Dans un entretien à Mediapart, Jean-Luc Mélenchon ne s’avoue pas mécontent de l’élection de François Hollande comme candidat du PS. Cela permettra d’éclaircir les choses, "le débat sur la grande question de l'orientation à gauche, entre une ligne démocrate et une ligne de combat incarnée par le Front de gauche, va pouvoir avoir lieu". Son but : « secouer » Hollande. S’ancrer à gauche, récupérer l’aile gauche du PS et une partie de l’électorat du NPA déçu par la défection de Besancenot, tout en évitant "le désastre" pour la gauche que serait l’alliance entre le PS de Hollande et le MoDem de Bayrou. La tactique de Mélenchon est donc claire : "Si j'arrive à prouver que le vote utile est celui qui assume la confrontation avec le système financier, qui veut transformer les institutions et organiser le partage des richesses, j'ai gagné. Sinon, Hollande l'emportera".

Eric Coquerel, le secrétaire national du Parti de Gauche, précise à l'AFP : il est "hors de question de gouverner pour gouverner" avec le PS. L'ambition est de "gouverner sur le programme" du Front de Gauche après avoir "renversé le rapport de forces". Le Front se prépare à frapper fort : novembre sera "le mois où on va faire jouer les muscles", a insisté Jean-Luc Mélenchon. Il a prévu de lancer des "assemblées citoyennes" un peu partout en France. Avec en rendez-vous à venir important, un grand meeting à Marseille le 1er décembre.

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Après la désignation des candidats, place au débat d'idées

17 Octobre 2011, 11:44am

Publié par PCF Villepinte

Après la désignation des candidats, place au débat d'idées
François Hollande vient d'être désigné candidat du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, dans le cadre d'une primaire qui a montré combien était forte la volonté de nombre de français de se débarrasser de Nicolas Sarkozy. Je prend acte de cette investiture.

Maintenant que la désignation du candidat socialiste est dernière nous, il est plus que temps d'en finir avec le débat de personne, place au débat d'idées. Pour notre part, le Front de gauche, avec son candidat commun Jean-Luc Mélenchon, est décidé à le faire vivre avec la plus grande détermination.

La situation extrêmement préoccupante de notre pays impose des mesures d'une toute autre ambition que celle que les candidats socialistes ont égrainé les semaines passées. Les proposition du Front de gauche s'attaqueront au mur de l'argent pour remettre au coeur de la société « L'humain d'abord ».

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François Hollande remporte la primaire socialiste

16 Octobre 2011, 20:27pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 16 Octobre 2011

 

François Hollande arrive en tête de la primaire socialiste, avec 56,46% des voix, selon des premiers résultats partiels portant sur près d'un million et demi de bulletins. Martine Aubry salue la "victoire" du député de Corréze et appelle au"rassemblement".

Benoît Hamon, soutien d'Aubry, reconnaît sa défaite et éprouve de la "tristesse".  "C'est le jeu des primaires. Les électeurs ont toujours raison", a ajouté Anne Hidalgo, la porte-parole de Martine Aubry.

Les "tendances sont bonnes, elles ne s'inverseront pas", a déclaré dimanche soir Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande en arrivant au QG du candidat, une manière de juger la victoire acquise pour le député de Corrèze. Qualifiant François Hollande de candidat "qui a la force pour rassembler", "prêt" pour affronter Nicolas Sarkozy, le député du Doubs a vu dans ce résultat "une très bonne nouvelle pour la gauche et une très mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy".

Ségolène Royal a déclaré dimanche soir que l'avance du député de Corrèze au second tour était "incontestable", et qu'elle constituait une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. "L'heure est à l'union", à la force d'accompagnement de ce vaste rassemblement (...), avec cette avance qui est aujourd'hui incontestable", a-t-elle déclaré. "Le candidat recueille donc une marque de confiance très forte", a jugé la candidate PS de la présidentielle de 2007.

La participation à ce second tour apparaît plus importante qu'au premier, pour lequel près de 2,7 millions d'électeurs s'étaient déplacés. Le PS a parlé de 6% de votants en plus par rapport à dimanche.

Au premier tour, M. Hollande avait obtenu 39,17% contre 30,42% à Martine Aubry. Les quatre autres candidats, Arnaud Montebourg (17,19%), Ségolène Royal (6,95%), Manuel Valls (5,63%) et Jean-Michel Baylet (PRG, 0,64%) ont tous apporté leur soutien à M. Hollande, à des degrés divers.

A 17H00, la participation était "en hausse de 6%" par rapport au premier tour à la même heure, avec 1,745 million de votants sur 6.660 bureaux de vote, a indiqué Harlem Désir peu après la fermeture des quelque 9.000 bureaux métropolitains. Le premier secrétaire du PS par intérim a dit s'attendre à un total dépassant les 2,7 millions de participants (2.665.013 précisément, ndlr) de dimanche dernier, soit une mobilisation allant au-delà de "toutes nos espérances". Le résultat final estimé est attendu vers 21H30.

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Hollande, le choix de Montebourg, suspecté de double langage

15 Octobre 2011, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 14 Octobre 2011

 

 

 

Les derniers jours précédent le second tour de la primaire s’annoncent plus vifs. Alors que Montebourg vient d’annoncer son intention de voter Hollande, ce dernier se voit attaqué sur sa gauche par Martine Aubry et sérieusement embarrassé par son conseiller pour les retraites.

Arnaud Montebourg a déclaré au Monde ce vendredi son intention de voter pour François Hollande. C’est un choix personnel a-t-il bien précisé, qui n’engage que lui : "Les citoyens peuvent désormais faire leur choix en leur âme et conscience, et je me refuse à donner une consigne de vote".

Car en parallèle, François Hollande est quelque peu embarrassé. Son principal conseiller pour les retraites, Pascal Terrasse, membre du conseil d'orientation des retraites, dans une discussion avec des journalistes de Libération dans laquelle il ne pensait pas être enregistré, a déclaré : « Je vais vous dire ce que je pense. Compte tenu de la situation de la Cnav, et de ses déficits, je ne pense pas honnêtement qu’on reviendra sur la borne d’âge. La vérité c’est qu’il faut qu’on aille à 65 ans sur la borne d’âge, pour arriver à trouver un équilibre financier compte tenu des enjeux démographiques lourds que nous avons.»

Tollé. François Hollande avait clairement affirmé qu’il était pour le retour au départ à la retraite à 60 ans, avec le maintient de l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 années. Martine Aubry avait évoqué cette différence de position entre Hollande et son principal conseiller lors du dernier débat, laissant planer un lourd sous-entendu. Maintenant, tant qu’Hollande ne désavoue pas clairement Terasse, il restera suspect de double langage. Mais pour l’heure, le candidat préfère s’offusquer du fait que sa compétitrice l’ait traité de « candidat du système ».

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