Elles sont vingt-trois. Elles auraient pu être mille et plus. Vingt-trois personnalités parmi des syndiqués, des
chercheurs, des artistes, des politiques, des militants associatifs que le Front de gauche intéresse d’une façon ou d’une autre. Certains de ces hommes et de ces femmes annoncent leur intention
de voter, en 2012, en faveur de cette alliance formée de sept forces, unies pour donner de la voix à la gauche alternative, allergique à tout système capitaliste. Comme le psychanalyste Gérard
Miller ou l’écrivain Jean Vautrin.
D’autres veulent s’engager davantage, enrichir la réflexion, partager le pouvoir au sein du Front de gauche, en faire un
outil d’impulsion d’une société justement de partage du pouvoir, des richesses produites et des savoirs. D’ailleurs ceux-là estiment le mot « soutien » bien impropre, s’agissant du travail
militant qu’ils veulent y fournir. Pour certains, notamment, au sein du conseil de campagne, présenté aujourd’hui, lors de l’inauguration du local du Front de gauche, aux Lilas, en
Seine-Saint-Denis.
Parmi eux, les syndicalistes Pierre Khalfa, Gérard Aschieri, Didier Le Reste et Évelyne Sire-Marin, la comédienne Sophie de
la Rochefoucauld, le cinéaste Robert Guédiguian, l’écrivain Gérard Mordillat ou encore Leïla Chaibi, la porte-parole de l’Appel et la pioche, un collectif de précaires.
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GÉRARD ASCHIERI Syndicaliste
enseignant
«Au-delà de la nécessaire alternance, nous avons besoin d’une alternative. La crise profonde que nous traversons et ses
dramatiques conséquences nécessitent des changements profonds de politique. C’est une aspiration qui grandit en France comme dans le monde, à laquelle il importe de répondre par des choix qui
marquent de véritables ruptures et par des propositions qui apparaissent capables d’apporter sans attendre des améliorations effectives. La dynamique de rassemblement créée par le Front de
gauche est dans cette perspective porteuse d’espoir, à la fois parce qu’elle a réussi à dépasser les patriotismes partisans et parce qu’elle entend enclencher un véritable mouvement citoyen. Il
est essentiel pour l’avenir qu’elle sorte renforcée des échéances électorales. »
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ÉVELYNE SIRE-MARIN, Magistrate, militante associative
«À mes yeux, le programme du Front de gauche est le plus abouti et le mieux travaillé. Au regard de la comparaison que j’ai
pu faire avec les autres formations politiques, celui-ci est le plus cohérent. Il articule parfaitement toutes les questions de société avec la dimension sociale. Dans mes domaines de
prédilection que sont la justice et les libertés, je constate une véritable volonté de reconsidérer la place de la sécurité dans notre pays. Il est le seul à proposer l’abrogation des lois
sécuritaires. Il réaffirme la place centrale que devrait occuper la justice avec davantage de démocratie. Il est à la fois favorable aux libertés tout en offrant la garantie d’une police et
d’une justice républicaine. L’État pénal ne doit pas remplacer l’État social. »
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LEÏLA CHAÏBI, Porte-parole de l’Appel et la pioche, un collectif de
précaires
«Nous sommes des millions.
On se croise dans les manifs, dans les files d’attente de Pôle emploi, dans le métro ou à la terrasse des cafés. Chômeurs, salariés ou autoentrepreneurs, on galère chaque fin de mois pour payer
nos loyers, le compte en banque dans le rouge dès le 15 du mois. En face, ils sont une poignée, mais ils ont des millions. En France et partout en Europe, tous les prétextes sont bons pour
qu’ils s’enrichissent sur notre dos. Ils voudraient soumettre tous les compartiments de nos vies aux lois de la finance et des agences de notation. Alors que la droite se frotte les mains de ce
système qui profite à quelques puissants, le Parti socialiste ne propose que des pansements sur une jambe de bois. Le Front de gauche est aujourd’hui la seule force politique qui assume un
projet alternatif à la dictature du capitalisme. »
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PIERRE KHALFA, Syndicaliste, responsable associatif
«L’élection présidentielle joue en France un rôle structurant dans la vie politique. Mais, tout le monde le sent, il se
jouera cette fois-ci quelque chose de plus. D’abord parce que la présidence de Nicolas Sarkozy va laisser des traces profondes qu’il faudra effacer. Mais aussi parce que nous sommes au coeur
d’une crise systémique qui met la gauche devant un choix crucial : soit imposer une régression sociale sans précédent, soit prendre des mesures qui déchirent le filet que le capitalisme
néolibéral a tissé. L’enjeu est donc de modifier les rapports de forces à gauche pour que cette dernière voie l’emporte. Le Front de gauche est en train de créer une dynamique de rassemblement
pour une gauche vraiment de gauche, qui appuie les nécessaires mobilisations sociales et citoyennes. C’est pour que cette dynamique fasse boule de neige qu’il faut voter pour Jean-Luc
Mélenchon. »
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SOPHIE DE LA ROCHEFOUCAULD, Comédienne
«À la dernière présidentielle, en 2007, je m’étais contentée d’appeler à voter Marie-George Buffet. Cette fois-ci, j’ai voulu aller plus loin dans mon engagement, vivre une
campagne présidentielle de l’intérieur, y compris pour peser sur la réflexion, les décisions. Il se trouve que le Parti de gauche et le Parti communiste m’ont simultanément demandé d’être au
conseil de campagne. Quitte à s’impliquer, autant le faire complètement ! Ce qui me passionne, c’est le terrain, les rencontres, les échanges avec les personnes que l’on croise lors des
initiatives dans le métro, sur les marchés, à la sortie des écoles, dans les halls d’immeuble, aux pieds des boîtes aux lettres. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que les gens pensent, ce
qu’ils ont à dire, ce qu’ils entendent par changement. Je suis persuadée que le Front de gauche est le plus à même de répondre aux interrogations du peuple de gauche. »
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DIDIER LE RESTE, Syndicaliste cheminot
« Que font les politiques ? Existe-t-il une alternative politique ? J’ai souvent entendu ces questions, parfois émises sur
le ton de la critique, au sein du mouvement social. Mon engagement en faveur du Front de gauche vise à contribuer à recréer une interaction entre le mouvement social et le mouvement politique.
Ces dernières années, ceux-ci se sont beaucoup éloignés l’un de l’autre au détriment du rapport de forces en faveur des salariés. Dans le respect de l’indépendance et de l’autonomie de chacun,
il s’agit à mon sens de permettre aux questions sociales de faire irruption sur le devant de la scène et dans la campagne électorale qui s’engage. S’engager en faveur du Front de gauche, c’est
aussi peser en faveur d’une alternative radicale à gauche à la politique actuelle. »
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MICHEL PINÇON ET MONIQUE PINÇONCHARLOT, Sociologues
«Le Front de gauche devrait faire un bon score car il rassemble les voix des personnes qui se rendent compte que le
capitalisme court à la faillite. Il y a en ce moment des prises de conscience qui s’opèrent sur la nature du système. Aux États- Unis, le mouvement des Indignés exprime le sentiment d’avoir été
filouté par les banques… En France, le score obtenu par Arnaud Montebourg à la primaire socialiste est aussi un signe positif. Il faut d’urgence obliger la finance à retrouver la raison. Le
Front de gauche représente la seule force dont le programme ne se contente pas de réparer les dégâts. Il s’attaque vraiment au système. C’est lui qui rassemble les forces les plus populaires.
Et en plus, il est une construction unitaire. Or présenter, à gauche, un front commun est une avancée décisive. »
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GÉRARD MILLER, Psychanalyste, professeur à l’université
Paris-VIII
« J’avoue ne pas me casser la tête quand je dois voter, surtout pour une élection présidentielle. Depuis toujours, je vote
à gauche, et depuis 2002 communiste au premier tour et socialiste au second. Mon parti pris est simple : il faut que la gauche soit vraiment la gauche, et pour cela il ne faut jamais laisser
aux socialistes, que j’aime bien et donc châtie bien, les coudées trop franches. Du coup, la candidature de Jean-Luc Mélenchon me va comme un gant. Ses analyses comme ses propositions me
semblent frappées au coin du bon sens et, en plus, avec un peu de chance, on va même s’amuser grâce à lui pendant la campagne ! Un candidat qui a de bonnes idées et qui ne vous endort pas quand
il en parle, franchement, ça ne se refuse pas... »
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YVAN LE BOLLOC’H, Artiste
Je vais vous faire
une partie de mon spectacle. Je suis sur scène, et quelqu’un derrière moi arrive avec un portrait de Sarko. Je me retourne et je découvre “l’Horrible”. Je dis à un gars de mon équipe, un
musicien : “Dis donc, t’es toujours éboueur toi ? C’est bien toi qui conduis le camion-benne à Béziers ? Allez, perds pas la main, mets-moi ça dehors. Pas de prosélytisme ici !” Après,
j’explique : “Alors prosélytisme, c’est tenter de ramener quelqu’un à sa cause exemple : moi, Yvan le Bolloc’h, comédien, mon choix est fait, je voterai Jean-Luc Mélenchon. On a été jusqu’à lui
offrir un caban breton pour lui porter chance ! Avec ça, il est équipé pour serrer les louches sur les marchés, et puis s’il fait moins de 2 % il pourra toujours s’exiler à Guernesey, il aura
moins froid pour lire l’Huma sur les rochers.”. » Extrait du spectacle Tous les chemins mènent aux Roms.
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ROBERT GUÉDIGUIAN, Cinéaste
«Je vais appeler à voter Mélenchon, et je voterai Front de gauche moi-même, car je suis communiste. Ce qui a une
signification précise : je continue à penser qu’il faut réinventer quelque chose qui s’apparente à l’idée communiste. Et que cette chose se trouvera d’autant plus facilement qu’il y aura une
organisation assez puissante pour l’accueillir. Le Front de gauche peut être l’espace où l’on réinvente l’idée communiste de demain, dont il faudra redéfinir les formes : il ne pourra pas être
le communisme d’il y a un siècle. Je crois qu’au fond, ces idées sont dans l’air. Et que ce qui manque, ce sont des gens pour les formuler. Il faudrait réécrire un manifeste du Parti
communiste, comme l’ont fait Marx et Engels, pour les Indignés du XIXe siècle. Je rêve que le Front de gauche fasse plus de 6 %, qu’il puisse fédérer, y compris des gens qui ont voté Montebourg
aux primaires du PS. »
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BERNARD LAVILLIERS, Artiste
« Je voterai pour Mélenchon, pour le PC. J’ai lu le programme de Mélenchon, les
revendications, c’est raide, mais si on veut vraiment... Il faut être appuyé sur une base sociale avec de gros syndicats. Je trouve que les syndicats perdent de la puissance. C’est pour cette
raison qu’à chaque fois qu’ils ont besoin de moi, je vais chanter pour eux, pour attirer l’attention des gens. Il y a un manque de rapport de forces. Mon message, je le fais passer :
“Serrez-vous les coudes et n’ayez pas peur de vos rêves fous !” Ne commencez pas à être raisonnables, c’est trop tard, parce que les autres ne l’ont pas été, raisonnables. Les causes perdues ne
sont jamais perdues. Elles ne sont pas très visibles, il faut les remettre en perspective. » Entretien publié dans l’Humanité le 8 septembre 2011.
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MICHÈLE RIOT-SARCEY, Historienne
«Si j’ai accepté
de m’engager dans le conseil de campagne du Front de gauche c’est, je dois le dire, avec nombre de réticences. Le dispositif électoral actuel incite à réduire le contenu des messages, à ne
parler que par slogans. Or, aujourd’hui, il nous faut penser à une alternative politique à l’échelle mondiale. Des événements suffisamment importants se déroulent au Maghreb pour nous
permettre, à nous, Occidentaux, de repenser la fondation de la démocratie dans nos pays, en dépassant le système actuel, lequel est fondé sur le simple gouvernement représentatif. Or, en
démocratie, la citoyenneté suppose d’avoir le pouvoir de l’exercer. Je voterai au premier tour Jean-Luc Mélenchon et au second tour socialiste. Mais ce n’est pas un choix véritable, plutôt un
moyen d’éviter le pire. J’ai accepté de m’engager en espérant pouvoir développer mes réflexions sur la République sociale. Mais cette parole critique sera-t-elle entendue ? »
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MARIE-GEORGE BUFFET, Députée (PCF) de Seine-Saint-Denis
«Mon soutien à Jean- Luc Mélenchon vise à faire gagner la gauche. Avec cette candidature et les propositions du Front de
gauche, nous voulons que se lève un débat sur les véritables réformes à mettre en oeuvre pour changer vraiment les choses. Nos propositions sont une chance pour la gauche. Elles permettent de
nous sortir de la crise, de mettre à bas les logiques libérales. Le Front de gauche peu mobiliser toutes celles et tous ceux qui sont déçus, notamment par le PS, en montrant qu’une autre voie
existe à gauche. Avec le Front de gauche, nous avons été capables de nous unir sur un programme fort pour le changement. C’est ce qu’attendent les gens. Quand on est de gauche on vote Front de
gauche. Alors oui, autour de notre candidat, de sa force de conviction, de son engagement collectif, de nos propositions, une dynamique de rassemblement est possible. »
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NAWEL BAB-HAMED, Élue municipale (PCF) à Lyon
« Se rassembler, c’est important, mais est-ce une fin en soi ? Non. Pour cela, le Front de gauche est une convergence de
forces politiques, associatives et citoyennes où le dénominateur commun n’est pas qu’un simple slogan, mais bien une vision partagée (but et moyens) d’un projet de société. Pour quoi faire ?
Pour dépasser la simple indignation, pour ne laisser aucune place à la résignation. Comment ? Une VIe Réplique : nouvelle Constitution pour de nouvelles lois, nouvelle démocratie du quotidien
jusque dans les entreprises, nouveaux progrès sociaux et sociétaux pour un monde équitable et solidaire. Culture, éthique, féminisme et laïcité sont mes premiers outils de pensée.
»
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CLÉMENTINE AUTAIN, Animatrice de la Fédération pour une alternative sociale et
écologique (Fase)
« La désignation de François Hollande clarifie le choix pour 2012. Nous devons battre Sarkozy et mettre en oeuvre une
alternative. Qui le peut ? Une gauche à l’eau de rose incarnant l’austérité à visage humain ou une gauche de transformation sociale et écologique affrontant le pouvoir des marchés ? Jean-Luc
Mélenchon est le candidat qui rassemble la gauche radicale pour s’attaquer à la racine des choses. Nous sommes les réalistes. Il n’y aura pas de changement des conditions de vie sans remise en
cause des règles capitalistes, sans modification des institutions, sans mobilisation populaire. Avec le Front de gauche, il est possible de reconstruire une espérance. Il faut bâtir des
passerelles entre le social et le politique, entre la pensée critique et l’action, rassembler toutes les sensibilités de la gauche digne de ce nom. »
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JEAN-LOUIS SAGOT DUVAUROUX, Dramaturge et philosophe
«La
France est aujourd’hui traversée par une conviction très majoritairement partagée : les puissances d’argent ont pris trop d’importance, trop de pouvoir, fait trop de dégâts, abîmé trop
d’existences. Même chez ceux qui habituellement votent à droite, cette idée fait son chemin. C’est la base d’un possible rassemblement, plus large et plus conscient que dans les précédentes
occasions. Les maîtres du système résisteront. Ils voudront intimider la société, la décourager en présentant leur règne comme un enclos définitif. Si les voies alternatives de l’émancipation
humaine ne fragilisaient pas ce mur, un succès électoral de la gauche ajouterait au désespoir. En votant Front de gauche, j’espère contribuer à faire vivre le désir et la force d’ouvrir à
nouveau l’histoire. »
ANDRÉ CHASSAIGNE, Député (PCF) du Puy-de-Dôme
« Mon engagement est d’autant plus déterminé que l’on empruntera, avec le Front de gauche,
un chemin démocratique nouveau. Celui d’une campagne portée collectivement pour ne pas assister à un one-man-show d’un candidat qui porterait seul les idées du Front de gauche. Ce travail
collectif est en train effectivement de se mettre en place. Plus les communistes et leurs élus seront partie prenante de cette campagne, plus elle sera collective, plus elle favorisera aussi la
participation de millions de citoyens à notre campagne liant l’élection présidentielle et les législatives. Cette campagne doit permettre de faire prendre conscience qu’il n’y aura pas de
changement durable du quotidien des Français si l’on ne s’en prend pas au coeur du système, le pouvoir de l’argent. »
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GÉRARD MORDILLAT, Écrivain
« Da ns son programme, le Front de gauche parle de révolution citoyenne. Je retiens le terme de révolution tant il
m’apparaît évident qu’une révolution sera nécessaire pour relever la démocratie ruinée par l’oligarchie au pouvoir. En premier pour rendre aux services publics la place qui leur revient. Et là
les chantiers sont immenses tant dans l’éducation nationale, la santé publique, la justice, les transports, la culture… Leur rétablissement ne saurait relever de quelques mesures
socialesdémocrates, le trop célèbre cautère sur une jambe de bois. Une des urgences est d’agir sur les salaires dont le niveau extrêmement faible allié à la destruction des services publics
conduit chaque jour un peu plus la population vers la paupérisation. Comme le disait Robespierre : “La première loi sociale est celle qui garantit à tous ses membres le droit d’exister.” Pour
moi, c’est cette loi que le Front de gauche pose comme principe fondamental, principe auquel j’adhère sans réserve.
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MARCEL TRILLAT, Journaliste
«Si le Front de gauche vivotait à ses débuts et ne savait que faire des électrons libres comme moi, il est à présent
bien vivant et s’élargit. Je fais partie d’un certain nombre de personnes qui ne sont organisées nulle part et qui veulent apporter leur contribution. J’aimerais m’investir dans mon secteur de
travail, la télévision, et aussi distribuer des tracts. En un mot : militer. L’Humain d’abord, titre du programme du Front de gauche, me plaît beaucoup. Moi, je me sens complètement
progressiste et humaniste. À quoi sert la politique si ce n’est pas pour le bien des hommes et des femmes, pour qu’ils se sentent mieux dans leur peau ? On est en train de maltraiter les
humains, particulièrement les précaires, les ouvriers, les sans-papiers, les femmes. C’est honteux. Si on peut inverser cette tendance, on respirera mieux. »
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HÉLÈNE FRANCO, ex-secrétaire générale du Syndicat de la
magistrature
«Le Front de gauche est le seul à proposer une rupture institutionnelle pour en finir avec la monarchie républicaine dont
le sarkozysme est la caricature. Il repense, notamment avec la VIe République, les relations entre les différents pouvoirs, avec une vraie démocratie à tous les niveaux. La justice ne doit plus
dépendre du fait du prince. Au quotidien, par ailleurs, on nous demande toujours plus de chiffres et de rentabilité alors que nous travaillons avec des êtres humains et dans des conditions de
travail dégradées. Le fossé se creuse entre les Français et la justice. Il faut reconstruire un vrai service public de la justice avec un budget à la hausse et rétablir une réelle égalité
d’accès à la justice pour tous comme le propose le Front de gauche. »
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DOMINIQUE NOGUÈRES, Militante des droits l’homme
Je ne suis encartée
dans aucun parti politique. Issue du monde associatif, je fais partie de ce que l’on appelle la “société civile”. Mais cela fait un moment que je chemine aux côtés du Front de gauche, parce que
sa démarche m’intéresse. Cette fois, j’ai décidé de m’engager davantage, parce qu’il est porteur d’une politique authentiquement de gauche et que je me retrouve au travers du programme qu’il
défend, il correspond aux idées pour lesquelles je me bats au quotidien. Je pense que le Front de gauche peut représenter une alternative au système en permettant aux citoyens de participer à
la mise en oeuvre du changement de politique attendu. C’est de cette démarche d’ouverture et de participation au plus grand nombre dont nous avons plus que jamais besoin. »
Mina Kaci