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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

politique

Multimedia Bernard Thibault : la Fête, c’est une histoire personnelle, avant d’être militante

18 Septembre 2011, 18:16pm

Publié par PCF Villepinte

Présent sur la Fête, notamment pour animer débat sur l’actualité, les enjeux et les revendications sociales de la rentrée 2011, le secrétaire général de la CGT nous raconte son attachement à la Fête, et au journal.  

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Edgar Morin : « ce qui est important, c’est que les débats se situent au cœur d’une fête »

18 Septembre 2011, 18:13pm

Publié par PCF Villepinte

Le grand sociologue et philosophe Edgar Morin était à la Fête de l’Humanité dans le cadre des universités populaires. Il apprécie la Fête, et le fait que les valeurs de laïcité et d'émancipation soient en son cœur.

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La Fête de l'Humanité crée des "convergences" à gauche

17 Septembre 2011, 21:22pm

Publié par PCF Villepinte

P.Nusbaum/DR

Politique - le 17 Septembre 2011

  Mots clés : PS, Présidentielles 2012, PCF, Front, Elections 2011-2012,

 

 

"Convergences". C'est le leitmotiv de tous les visiteurs des partis de gauche en visite sur la Fête de l'Humanité ce samedi. Et ils sont nombreux à parcourir les allées du parc de la Courneuve.

En attendant Cécile Duflot (EELV), Benoît Hamon et Arnaud Montebourg (PS), tous trois acteurs de débats sur la Fête ce samedi soir, c'est Ségolène Royal qui a ouvert le défilé le matin. Accueillie par Pierre Laurent et jean-Luc Mélenchon, la candidate aux primaires socialistes a parlé de deux points de "convergence" avec le candidat du Front de gauche: sur "la réforme bancaire" - "les banques doivent obéir et cesser de commander" et "racketter les gens avec des tarifs bancaires exorbitants", ainsi que "l'interdiction des licenciements boursiers" qu'il faut "inscrire dans une loi" pour "remettre de l'ordre juste".

Martine Aubry a déclenché une autre cohue médiatique à son arrivée sur le stand du Conseil national du PCF. La candidate aux primaires PS a expliqué: "Pour un responsable de gauche, on doit être là où il y a la gauche. Et à la Fête de l’Humanité, il y a la gauche. Il faut une gauche avec toutes ses sensibilités, c'est la condition de la victoire." La maire de Lille a retrouvé les représentants des autres partis de gauche, comme le dirigeant d'Europe écologie Les Verts (EELV) Jean-Vincent Placé, et les partenaires du Front de gauche, Clémentine Autain (FASE), Christian Piquet (Gauche unitaire).

A tous ces dirigeants politiques, Pierre Laurent a fait "une offre publique de débat", partant du principe qu' "être uni ne veut pas dire être aligné". "Soyez de gauche", leur a t-il demandé, précisant: "L'Histoire jugera sévèrement ceux qui sont restés sur le quai à regarder leurs souliers." (à voir: Pierre Laurent: "Avant 2012, la Fête a une saveure particulière")

  • Vidéos:

Marie-George Buffet: "C'est la dernière Fête sous l'ère Sarkozy"

Clémentine Autain: "La politique doit être au service de l'humain"

Harlem Désir: "La Fête comme le prémice d'une bataille que la gauche devra gagner en 2012"

 

 

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Assemblée constituante de l’association citoyenne du FRONT DE GAUCHE

11 Septembre 2011, 21:54pm

Publié par PCF Villepinte

 Assemblée constituante de l’association citoyenne du FRONT DE GAUCHE

 

Meeting 31 aout 3

Mardi 13 septembre 2011 à 19 h aux Espaces V à Villepinte (avenue Jean Fourgeaud)

 

L’Assemblée générale du Front de gauche de Sevran-Tremblay-Villepinte est ouverte à celles et ceux qui luttent pour la transformation sociale et écologique de notre société; syndicalistes, membres d’organisations et de partis politiques, écologistes, militants associatifs ou contre les discriminations racistes et sexistes…

 

Le Front de gauche est composé de 6 organisations politiques (Parti communiste, Parti de gauche, FASE, Gauche unitaire, République et socialisme, Convergences et Alternative), de nombreuses associations et personnalités.

 

Riches de leur diversité, elles font cause commune pour résister à la dictature des marchés financiers et promouvoir un véritable changement de société. Avec un but : faire gagner la gauche de transformation sociale, comme lors du Traité constitutionnel européen de 2005.

Le Front de gauche est une dynamique ouverte. Pour être au plus près des préoccupations et des besoins de la population, sa dynamique se construit localement, avec vous.

 

Agir ensemble pour Sevran, Tremblay et Villepinte

meeting 31 aoutL’assemblée citoyenne du Front de gauche se crée dans nos villes pour être force d’action et de proposition.

Au programme : se mobiliser pour les droits des salariés et pour l’emploi, lutter pour l’accès à un logement digne, défendre le cadre de vie et le patrimoine naturel, promouvoir les services publics et la cohésion sociale,...

 

 

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UMP: l'unité à marche très très forcée derrière Nicolas Sarkozy

4 Septembre 2011, 06:33am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 2 Septembre 2011

 

 

"Je ne veux voir qu'une tête". C'est en substance le mot d'ordre que ne cesse de rabâcher les caciques de l'UMP depuis l'ouverture de leur campus à Marseille ce vendredi après-midi. Mais ce leitmotiv a bien du mal à prendre tant les tiraillements sous forme de petites phrases se multiplient dans les rangs de la majorité, à huit mois des Présidentielles.

Vendredi, coup sur coup, Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian ont rué dans les brancards de l'écurie pas si bien ordonnée du pas encore candidat Sarkozy. Le premier a piqué un coup de colère en annonçant sur son blog sa "mise en congé" du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité dans l'attente d'une "clarification" sur les attaques "brutales" du chef de l'Etat. La veille, en son absence, M. Sarkozy l'avait accusé "d'irresponsabilité" dans ses critiques sur le relèvement de la TVA sur les billets d'entrée des parcs à thème.

Dans le Monde, le second a déploré ne voir "encore nulle part" le grand projet de société qu'exige la situation et critique la stratégie du parti tout en prédisant une présidentielle "difficile".

Difficile après cela de faire croire à une UMP en ordre de marche vers 2012. Faire une démonstration de force, c'était pourtant bien ce que Jean-François Copé avait demandé aux Jeunes populaires, organisateurs de ce Campus à Marseille. Officiellement, 6000 personnes sont attendues dimanche pour la venue de François Fillon. Ils étaient aux alentours de 1000 ce vendredi. Plus de deux cents députés de la majorité et autant de sénateurs, sans compter tous les membres du gouvernement, devraient être du voyage ce week-end. 

Pour masquer les tiraillements internes de l'UMP, l'heure est à minimiser les critiques. Pas un mot non plus sur le possible candidat Jean-Louis Borloo. En revanche, haro sur le PS. Une grosse ficelle tirée jusqu'à la corde par Jean-François Copé:"L'esprit de Marseille, c'est l'unité et le rassemblement", en "contrepoint" à la "violence démentielle", à ses yeux, du PS à La Rochelle.

L'autre axe est le martèlement des axes de campagnes pour 2012: vanter un Nicolas Sarkozy seul rempart contre la crise et le capitalisme débridé, un Sarkozy forcément héros de la démocratie au vu de sa campagne en Libye. Ironie de la première journée, Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la défense qui avait proposé du matériel de maintien de l'ordre à Ben Ali un mois avant sa chute, est apparue sur le Campus, juste à la fin du débat consacré au printemps arabe! A Marseille, le rouleau compresseur de l'UMP tente de se mettre en route pour 2012. Le marketing politique bat son plein.

  • A lire aussi:

Dominique Paillé débarqué par l'Elysée

Sénatoriales: l'UMp fébrile

SG avec CD

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Le nouveau pari communiste

4 Septembre 2011, 06:24am

Publié par PCF Villepinte

Le nouveau pari communiste
 Juin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence. Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.

Par La rédaction "pcf.fr", le 24 août 2011

 

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Pierre Laurent « La gauche n’est pas là pour gérer la crise »

3 Septembre 2011, 17:02pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 1 Septembre 2011

Parti communiste

Mots clés : Communisme, Pierre Laurent, PCF,
 

Á l’occasion de la sortie de son livre, le Nouveau Pari communiste, écrit cet été, le secrétaire national du PCF s’explique sur les enjeux de la rentrée et le rôle qu’il entend faire jouer à son parti et au Front de gauche pour hisser l’ensemble de la gauche à la hauteur des réponses qu’on attend d’elle.

La rentrée est marquée par l’aggravation de la crise et la réponse qu’y apporte le gouvernement : 12 milliards d’économies budgétaires supplémentaires. La réduction de la dette est-elle la priorité, selon vous ?

Pierre Laurent. Nous sommes dans une situation exceptionnelle de crise et toutes les réponses du gouvernement sont en échec. Les chiffres du chômage sont les plus graves depuis 2009, la pauvreté s’accroît de façon dramatique, et François Fillon a lui-même pronostiqué le recul de la croissance en 2011 et 2012. L’approche qui prétend réduire les déficits en renforçant l’austérité, en écrasant les dépenses publiques et les salaires, et en privilégiant le remboursement de la dette aux spéculateurs et aux banquiers, va conduire à des catastrophes. Nous connaîtrons un nouvel accroissement des déficits, la récession et une augmentation du chômage et de la pauvreté. La priorité des priorités, c’est d’inverser la vapeur, fermer le robinet de la finance spéculative et réinvestir dans la relance sociale, en brisant notamment le tabou sur l’augmentation des salaires. Nous appelons à la mobilisation sociale contre l’austérité, pour empêcher l’adoption de la « règle d’or » budgétaire qui va appauvrir l’État et les collectivités locales, et amplifier notre campagne contre la vie chère, pour l’augmentation des salaires et la création d’emplois.

Un rapport de l’Inspection générale des finances préconise de s’attaquer à certaines « niches » comme l’exonération d’impôt sur les prestations familiales ou l’abattement sur les salaires et les pensions. Qu’en pensez-vous ?

Pierre Laurent. C’est une logique folle ! Bien sûr qu’il faut cibler les niches fiscales et sociales, mais à l’inverse de ce que préconise ce rapport ! Au deuxième trimestre 2010, le recours jamais vu aux heures supplémentaires détaxées a atteint 186 millions d’heures, ce qui équivaut à 
400 000 emplois à temps plein. Autrement dit, les niches fiscales qui encouragent le capital détruisent l’emploi et la croissance. Les dividendes versés aux actionnaires atteignent maintenant 210 milliards d’euros, cela représente le tiers de la masse salariale versée par les entreprises. Ce sont ces prélèvements financiers sur le travail qui étouffent la croissance. C’est à cela qu’il faut s’attaquer : taxer les revenus financiers de la spéculation, faire contribuer les profits, encourager le pouvoir d’achat, investir dans l’industrie et les services publics en promouvant un nouveau type de croissance.

Le PS dit refuser la rigueur et, en même temps, par souci d’apparaître crédible, propose de concilier priorité au désendettement et investissement dans les dépenses d’avenir…

Pierre Laurent. Qu’est-ce qui est responsable ? Continuer d’accompagner la logique des politiques actuelles, même avec des corrections, sans 
aucun espoir de déboucher sur une réelle sortie de crise ? Ou, au contraire, engager une rupture avec ces logiques ? La responsabilité de la gauche face au coup d’État de la finance est d’organiser la sortie de la crise. Le Front de gauche ne se présente pas aux élections pour concourir au titre de meilleur gestionnaire de la crise. Le devoir de la gauche est de dire la vérité sur l’échec des recettes actuelles et d’engager un débat national sur les solutions à mettre en œuvre. C’est le sens de l’offre publique de débat lancée par Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche, le week-end dernier. La règle d’or, nous allons la refuser au Parlement, mais il faut la refuser aussi dans les faits.

Vous dites dans votre livre qu’un second mandat de Nicolas Sarkozy serait un cauchemar. Comment susciter l’élan nécessaire pour le vaincre ?

Pierre Laurent. D’abord, je confirme : un second mandat de Nicolas Sarkozy serait une catastrophe pour la France. Nous ne sommes pas sûrs de pouvoir reconnaître notre pays et ses valeurs après dix ans de sarkozysme. Il nous faut donc chasser Sarkozy du pouvoir et sa politique, en construisant un rassemblement sur des choix alternatifs centrés sur la réponse aux besoins sociaux et la réduction des inégalités. Nous appelons dans tout le pays à la création d’assemblées citoyennes pour construire ces solutions et les porter tous ensemble. Beaucoup de jeunes, d’ouvriers, d’employés qui ne supportent plus la politique gouvernementale doutent de la capacité de la gauche à mettre en œuvre d’autres choix. Cette campagne électorale doit être le moyen pour eux de reprendre du pouvoir sur les choix politiques à venir, donc sur leur vie.

Mais comment, pour le Front de gauche, peser dans une élection aussi difficile que la présidentielle ?

Pierre Laurent. Nous connaissons cet obstacle. Mais je le répète, nous sommes dans une situation exceptionnelle. La droite fait l’objet d’un rejet profond dans le pays. Et l’échec des solutions prônées par le pouvoir ou de ses variantes rend plus ouvert que jamais le débat sur d’autres voies. Donc la possibilité de rassembler autour de choix politiques différents est plus grande que jamais. Rien ne dit que l’élection présidentielle se jouera dans les rails tracés d’avance. Le Front de gauche peut être un espace de rassemblement inédit qui déjoue les pronostics.

Vous dites, dans votre livre, que la décision de désigner Jean-Luc Mélenchon comme candidat du Front de gauche à la présidentielle n’allait pas de soi pour les communistes. Sont-ils aujourd’hui rassemblés et en campagne ?

Pierre Laurent. L’ambiance des universités d’été confirme que nous sommes déjà à pied d’œuvre. La Fête de l’Humanité qui se prépare de manière très active, la mobilisation très forte dans toutes les fêtes et initiatives du PCF cet été, tout cela indique que nous allons franchir, avec la Fête de l’Humanité, une étape spectaculaire dans l’adhésion populaire à l’espoir créé avec le Front de gauche. Ceux qui spéculent sur des dissensions ou des divisions au sein du Front de gauche vont en être pour leurs frais. Le débat du printemps dernier était nécessaire, mais il est aujourd’hui derrière nous, la dynamique enclenchée par le choix des communistes en juin est désormais en marche.

Où en est-on de l’accord aux législatives et de la composition du conseil national de campagne ?

Pierre Laurent. Nous avons travaillé activement depuis la désignation du candidat à la présidentielle et nous serons prêts à la Fête de l’Humanité. Je présiderai le conseil national de campagne du Front de gauche pour lequel nous allons solliciter de très nombreuses personnalités de nos partis, des élus, des acteurs du mouvement social, syndical et associatif. Marie-George Buffet prendra en charge la constitution d’un front des luttes avec les syndicalistes, Clémentine Autain sera chargée du développement de fronts thématiques, Christian Picquet animera le comité de coordination de la campagne… Nous sommes maintenant assurés que cette exigence d’un front et d’une campagne collective où tout le monde trouve sa place va voir le jour, comme l’a dit Jean-Luc Mélenchon ce week-end, lors de notre université d’été, en revendiquant une parole qui l’engage au nom du nous collectif du Front de gauche. À la Fête de l’Humanité, le lancement du programme partagé du Front de gauche intitulé « l’Humain d’abord » donnera chair à cet engagement collectif.

« Et le Parti communiste dans tout ça ? », écrivez-vous au début d’un chapitre de votre livre. Justement, quelle place et quel rôle peut-il occuper dans la période actuelle ?

Pierre Laurent. Le Parti communiste a une très grande responsabilité et il dispose de moyens pour y faire face. Notre attention aux problèmes populaires, nos analyses solides sur les causes de la crise et les réponses à lui apporter, et notre force militante, notre réseau d’élus, peuvent contribuer à donner l’ampleur nécessaire au déploiement du Front de gauche. Les semaines à venir seront décisives.

Au chapitre des transformations du PCF, vous parlez d’approfondir la démocratie interne dans votre livre. Mais le PCF n’a-t-il pas déjà mené ces transformations depuis 
la mutation des années 1990 ?

Pierre Laurent. Le PCF n’a pas cessé de se transformer depuis quinze ans, souvent davantage qu’on ne peut l’imaginer. 50 000 adhérents ont participé au débat sur le choix pour l’élection présidentielle. Si, à l’issue de ce choix, le rassemblement des communistes a pu s’opérer, c’est parce que la démocratie militante est devenue une réalité incontournable. Notre objectif est, maintenant, de refaire du PCF, non pas une force nationale qui compte, il l’est déjà, mais une force politique de premier plan. Un des atouts du PCF est l’afflux, depuis 2005, de nouvelles générations qui constituent une force militante extrêmement active mais qui a encore insuffisamment les commandes.

A lire également :
Pierre Laurent : « Il y a un grand mensonge sur les responsabilités de cette crise »
Résister, riposter, changer : La Fête de l’Humanité
Pierre Laurent parie sur le renouveau du Parti communiste

Entretien réalisé par Sébastien Crépel

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Plus de 250 participants au meeting du Front de Gauche avec jean Luc Mélenchon, à Tremblay-en-France.

3 Septembre 2011, 07:16am

Publié par PCF Villepinte

meeting-31-aout.JPG

« Quelque chose est en train de lever » résume Clémentine Autain (Fase). « On a commencé quelque chose de plus grand que chacun d’entre nous », répond en écho Jean-Luc Mélenchon. La conclusion, mercredi soir de l’université d’été de la Fédération pour une alternative sociale et écologique s’est faite dans des bouffées de « bonheur d’être ensemble »dans un climat de « retour de la grande histoire des hommes » pour Patrice Bessac(PCF).

Après avoir débattu de questions comme la sixième république ou de pouvoirs de décisions socialisés, l’université s’est achevée par une rencontre entre forces membres de Front de Gauche ou en discussion pour en être. Pour Clémentine Autain, la crise a fait qu’ « un doute s’est levé dans les têtes » et qu’avec le Front de Gauche, « nous avons l’outil » pour allier « esprit de critique radical et goût pour l’action». Le candidat à la présidentielle acquiesce. «  Notre manière d’être, assure-t-il, inspire confiance. Ce qui aujourd’hui met à distance la classe moyenne supérieure qui nous regarde avec dédain- Comment, les communistes, ils sont encore là ?- tout ce qui écœure ce petit monde –là, rassure les autres ».Meeting-31-aout-3.JPG

  François Asensi bornait les enjeux » entre une gauche de transformation et une gauche dans la posture d’accompagnement social du capitalisme » ajoutant »leur synthèse n’est ni possible, ni souhaitable ». Les points de clivage, cependant n’ont pas été tus. Roland Mérieux, des alternatifs, a souligné le point nodal de la «  fermeture des 21 réacteurs nucléaires français qui ont dépassé les trente ans de fonctionnement.», Patrice Hemet du M’PEP, a soulevé la question de sortir de l’Union européenne. Jean-Luc Mélenchon objecte que »l’on ne détricote pas à l’aveuglette les engagements pris par notre pays ». »Notre but, c’est bien une révolution citoyenne, où ce dernier adjectif n’adoucit pas le premier mot, mais lui donne son sens profond ; exercer pleinement la souveraineté populaire.» La soirée s’est achevée dans l’enthousiasme des participants qui ont entonné l’Internationale.

  Meeting-31-aout-2.JPG

D'aprés Lionel Venturini, L'Humanité du 2 septembre. 

 

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La générosité malveillante du Medef

3 Septembre 2011, 07:09am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 2 Septembre 2011

 

 

 

Laurence Parisot a clôturé ce vendredi midi l’université d’été du Medef sur le thème de la générosité, après trois jours de discours anti-social et de chants sur l’air du « tout va très bien ».

« Le monde aujourd’hui évolue vers plus de générosité car la sphère publique aura moins d’argent »,  a lancé David de Rotchild, lors de la plénière de clôture, ce vendredi midi, à l’université d’été du Medef. Après avoir passé le message d’une réduction drastique de la dépense publique plutôt que d’augmenter les impôts, le Medef cherche,  à l’image de la taxe des super riches, à faire passer la pilule dans l’opinion publique.  « Oui, les chefs d’entreprises ont un cœur », a martelé Laurence Parisot, présidente de l’organisation patronale, qui animait la table ronde. Un cœur gros comme le compte en banque de David de Rotchild dont la générosité n’est pas moins rentable : «Etre généreux, c’est bon pour soi-même, parce que c’est gratifiant, a revendiqué le milliardaire, avant de lancer un appel à tous les entrepreneurs. »  Heureux aussi le patron de la Société Générale, qui prône l’esprit d’équipe pour modèle de générosité.  « Comme dans une mêlé, mon rôle est de motiver, de fédérer l’engagement de mes équipes. Il faut savoir perdre ensemble pour rebondir la prochaine fois ».  Celui qui a touché de 2,9 millions d’euros de rémunération  en 2010, ne limite pas la question de la générosité à une simple question d’argent.

Tout au long des trois jours de réflexions, les chefs d’entreprises ont préparé le terrain de la présidentielle et nié les réalités économiques.  Dans le cahier « revendicatif », outre la baisse des dépenses publiques, les patrons sortent la compétitivité et la course au podium avec l’Allemagne pour demander une  baisse des « charges » et du « coûts du travail ».  Elogieux envers le modèle de la protection sociale à la Française, ils ont, sous un verbiage bien à eux, expliqué que s’il fallait une harmonisation sociale pour éviter l’explosion, celle-ci ne pouvait pas se faire « au niveau du pays qui a la plus forte protection sociale ». « La France  va devoir faire des sacrifices », a asséné Jean-Pierre Letarte, PDG de Ernst&Young France. Un petit aperçu avant la sortie à la fin de l’année de «Besoin d'air 2», une sorte de « boîte à idée » pour l’UMP. Rappelons que Martine Billard, député du Parti de Gauche, a recensé dans son livre, qu’une bonne moitié des 44 mesures portées  par le Medef, dans un rapport daté de 2004, ont été adoptées par Nicolas Sarkozy. (à lire: Martine Billard, la Sainte-Alliance en guerre contre le droit du travail)

  • A lire sur le Medef:

Les patrons s'affichent euro-optimistes

Laurence Parisot veut tailler dans les dépenses publiques

Casse des retraites, le Medef insatiable

  • Sur les liens UMP-Medef, à lire:

L'UMP dans la ligne des patrons

L'UMP pour une dérégulation complète du temps de travail

Clotilde Mathieu

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L'université d'été du PCF vue par "Plus belles les luttes"

29 Août 2011, 18:14pm

Publié par PCF Villepinte

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