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politique

Dans l'Humanité lundi : tout sur les universités d'été de la gauche

28 Août 2011, 21:53pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 28 Août 2011

 

Mots clés : L'Humanité, PCF,

 

 

Comment la gauche peut-elle gagner les élections ? Quelles solutions à la crise propose-t-elle ? Le  lundi 29 août, retrouvez dans l’Humanité informations et analyses pour se faire son opinion sur ce que propose la gauche en cette rentrée 2011.

Les envoyés spéciaux de l’Humanité ont interrogé les militants du PS, du PG et du PCF réunis ce week-end et rendent compte de leurs réflexions et de leur état d’esprit.
L’Humanité reviens sur les temps forts des universités d’été 2011 et en particulier sur la table ronde Mélenchon/ Laurent et sur le meeting des dirigeants du Front de Gauche avec le discours de leur candidat commun à l’élection présidentielle : Jean-Luc Mélenchon.

L’Humanité reviendra également sur les débats entre les candidats à la primaire du PS et sur les premières heures de l'université du NPA qui débute, elle, ce dimanche.

Achetez ce numéro exceptionnel de l’Humanité daté du lundi 29 août chez votre marchand de journaux afin d’avoir les cartes en main pour comprendre les enjeux de cette rentrée politique et l’importance du rendez-vous déterminant que sera la fête de l’Humanité.

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Universités d’été : les problématiques de la gauche

24 Août 2011, 06:47am

Publié par PCF Villepinte

     

    Le PCF et le Parti socialiste tiendront chacun leur Université d’été ce week-end. Ce sont les dernières avant les élections et en ce sens, ce sont des indicateurs pertinents des priorités de ces partis.

    Et on sent que les perspectives électorales pèsent sur ces deux partis. Dans tous les thèmes qui seront abordés au sein de l’Université du PCF, celui qui revient le plus souvent étant certainement la redéfinition et l'élargissement de son assise électorale. Des ateliers de travail et des débats seront organisés autour de la classe ouvrière d’aujourd’hui comme des jeunes indignés. Le PCF souhaite également rebondir sur la récente étude de Terra Nova pour proposer sa propre vision de l'assise sociale de l’électorat de gauche. Enfin et surtout, des formations, en premier lieu à destination des élus et candidats, seront organisées pour lutter contre l’abstention et la crise de la représentation, principalement dans les quartiers populaires.
    Les autres sujets abordés sont nombreux. Les Révolutions arabes seront longuement évoquées, mais aussi l’écologie, la crise économique, la fiscalité, les services publics, sans oublier la culture.
    Le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, sera présent pour une table ronde le vendredi soir. Le Parti de gauche n'organise pas d'Université d'été, mais il tiendra, au nom du Front de Gauche, le rassemblement militant "remue-méninges" à Grenoble le dimanche 28, auquel Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, se rendra également.

    Au PS, le programme de l’Université d’été s’annonce également très divers. Il est articulé selon les propositions votées, pour les expliciter et les mettre en débat. Les ateliers et conférences sont présentés dans leur ensemble selon l’angle : ce que l’on va faire quand on arrivera au pouvoir. Avec notamment un optimiste : « 2012 : les premières réformes de la mandature ». Outre les thématiques des réformes proposées, le PS travaillera sur l’héritage de Mitterrand et du congrès d’Epinay. Notons enfin une étonnante conférence intitulée « Société précaire, société indignée », présidée par Ségolène Royale, qui ressemble a priori à une séance de promotion du dernier livre de la candidate.

    Voir le programme complet de l’Université du PS

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Contre le coup d’Etat de la finance, Mobilisation !

21 Août 2011, 06:42am

Publié par PCF Villepinte

¨Par Patrick Le Hyaric


Contrairement aux images que tente de nous renvoyer le complexe médiatico-politique, M. Sarkozy n’est pas en train de juguler la crise. Il l’aggrave et l’utilise pour déployer sa stratégie politique. Il compte faire d’une pierre deux coups dans une campagne électorale où il serait le sauveur suprême, avalisant ainsi l’idée de la nécessaire austérité pour les peuples. Une telle victoire idéologique dégagerait pour longtemps la voie aux rapaces de la finance.

Sa volonté d’inscrire l’interdiction des déficits publics dans la Constitution, ce qu’ils appellent « la règle d’or », est significative des objectifs poursuivis par le Chef de l’Etat. Elle vise aussi à déconsidérer les forces de gauche présentées comme irresponsables et s’accommodant de « trous » dans les budgets. Un comble quand on sait que ce sont  M. Sarkozy et la droite qui ont considérablement creusé les déficits en réduisant les contributions des plus fortunés et du capital à la vie de la société, en attaquant  les services publics, en laminant sans cesse les droits sociaux. Ainsi, il y a un an, ils ont, au mépris de l’opinion majoritaire du pays, fait passer l’âge ouvrant droit à la retraite – à 67 ans en réalité-, pour que notre pays garde sa note triple A.

Aujourd’hui, sous l’injonction d’obscures agences de notation, qui agissent au seul service des marchés financiers contre les peuples, M. Sarkozy prépare, comme le font les dirigeants Italiens, Espagnols, Portugais ou Irlandais, un nouveau tour de vis. Pour le faire accepter, lui et ses ministres organisent des mises en scène comme cette réunion d’urgence à l’Elysée la semaine dernière, l’occupation des studios par le ministre de l’économie et cette nouvelle rencontre avec la chancelière allemande pour « rassurer les marchés ». Voilà le nouveau mot d’ordre !

On ne peut à la fois « rassurer les marchés financiers » et répondre aux aspirations populaires. A vouloir rassurer les marchés, l’Europe est devenu synonyme de chômage de masse, de précarité et de super austérité.

Constitutionnellement, un Président de la République français se doit d’assurer pour le peuple le droit à l’égalité, au travail, à l’éducation, à la liberté… Or, voilà qu’il est devenu le mandataire des « marchés financiers », ces voraces de la finance qui, précisément, détruisent le travail, les systèmes de retraite et de protection sociale, l’éducation, l’accès au logement et à la santé. L’heure n’est pas à rassurer les marchés financiers, mais à les… désarmer.

Depuis quelques jours, on fait croire en haut lieu et précisément au sein des conseils d’administration des ogres de la finance que la crise appelle plus d’intégration européenne et une  avancée vers le fédéralisme européen. Les souffrances populaires et la crise ne sont pas dues à une insuffisance d’intégration européenne. Elles doivent tout à des gouvernements et des institutions européennes qui ont fait partout le choix de servir l’argent roi. Si dans sa conception initiale la Banque centrale européenne avait eu le droit et le pouvoir d’aider les Etats et avait eu pour mission l’emploi et le développement humain, de racheter directement la dette des Etats, de procéder par création monétaire, si elle était sous contrôle démocratique, nous n’en serions pas là. M. Sarkozy savait tout ceci quand il a bafoué le « Non » au traité constitutionnel pour imposer son frère jumeau, le traité de Lisbonne. Et l’on voit la Banque centrale européenne de Francfort s’ériger en bras armé dictatorial de la finance internationale. Le 8 août dernier, elle a donné l’ordre à l’Italie de procéder à un nouveau plan d’austérité.

Aujourd’hui, il est créé, à côté et en dehors de la Banque centrale, ce fonds européen de stabilité financier qui n’est qu’un moyen de garantir la situation des institutions financières par l’argent public. Celui qui devrait servir à l’éducation, à l’accès au logement, au travail, à la retraite ou à une bonne sécurité sociale. Les banques s’enrichissent sur les dettes. Elles empruntent de l’argent quasi gratuitement auprès de la Banque centrale européenne, le prêtent aux Etats endettés à des taux allant  jusqu’à 16% et en cas de difficulté, le fonds de stabilité garantit les pertes avec… l’argent public. On comprend pourquoi les milieux bancaires demandent avec insistance aux Etats d’augmenter ce fonds pour le passer de 440 milliards d’euros à 2000 milliards d’euros. Les banques veulent gagner à tout coup en transférant tous leurs risques vers la sphère publique. C’est pour cela qu’il est demandé aux populations de se serrer la ceinture à double tour !

Ce système peut-il durer longtemps ? Je ne le pense pas. Les pays déjà trop endettés et déjà attaqués par les spéculateurs ne pourront plus longtemps mettre de l’argent dans ce fonds. Tout peut donc tourner au désastre.

Nombreux sont les signes, en Europe et au-delà, qui laissent entrevoir  qu’approche le moment où les peuples refuseront en masse que les finances publiques, leurs impôts, leurs retraites, leur sécurité sociale, les richesses qu’ils créent leur soient volés, pour être joués à l’infernale roulette de la spéculation.

Voyant ce danger, les dirigeants européens tentent de mettre en place un pouvoir supranational non élu, autoritaire, au service des rapaces de la finance. C’était le sens du sommet franco-allemand. C’est le sens du «Pacte euro plus ». C’est le sens de la proposition d’un ministre européen des finances ayant les pleins pouvoirs. C’est le sens de la déclaration de l’ancien directeur du trésor français, ancien ministre des affaires européennes de M. Sarkozy et actuel patron de l’autorité des marchés financiers, M. JP Jouyet, il y a quelques jours à France-Inter : « Nous allons devoir nous habituer à des règles dictées par la Banque centrale européenne ». Et bien non, non et non ! Les banques ne feront pas la loi ! Le monde du travail et de la création  saura se rassembler contre cette dictature de la finance qui pointe. En créant les conditions d’une super Fête de l’Humanité dans un mois, tous ensemble, nous contribuerons à ouvrir d’autres voies

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Propos du député Carayon : une abomination de plus de « la droite populaire »

27 Juillet 2011, 06:10am

Publié par PCF Villepinte

Propos du député Carayon : une abomination de plus de « la droite populaire »
Alors que le monde entier est encore sous le coup de l'effroyable tragédie qui a frappé la Norvège, le député UMP Bernard Carayon, qui cherche assurément à se faire remarquer, a demandé lundi à l'État de ne plus subventionner le MRAP qui a mis en cause "les partis populistes et les extrêmes droites" d'Europe. Une  abomination de plus de la part du groupe de députés UMP « droite populaire ». Voilà maintenant que l'État est sommé de cesser de subventionner la lutte contre le racisme.Le racisme et la xénophobie sont des maux à combattre avec la plus grande fermeté. Et les différents responsables de l'UMP qui font de la surenchère avec le Front national doivent se ressaisir au plus tôt en balayant devant leur porte. Hurler au loup en faisant le plus de bruit possible ne détournera pas l'attention sur les vrais responsables du climat nauséabond qui gagne l'Europe. Ces adeptes du "choc des civilisations" et des "guerres justes" ne trouvent le monde vivable que dans le chaos, les inégalités sociales et l'injustice.On aurait aimé que cet élu UMP, farouche républicain à la tête du client, fasse preuve d'un peu plus de cohérence et sache réagir en son temps aux propos racistes de certains de ses amis ministres.
 

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Faut-il participer au vote de la primaire organisée à l’automne par le parti socialiste ?

21 Juillet 2011, 17:55pm

Publié par PCF Villepinte

Je ne veux pas cautionner ce complot contre la démocratie

Par Alain Ruscio, historien.

 

 

 

Meeting de Jean Jaurès au Pré Saint Gervais

Je voterais Jean Jaurès… si j’en avais la possibilité. Les bons manieurs de la langue française savent que le conditionnel s’accompagne d’un « s » final à la première personne du singulier des verbes du premier groupe… et que cedit conditionnel implique un choix, une éventualité.

Donc, je voterais Jaurès… si je me déplaçais, comme m’y invite, avec une insistance quelque peu racoleuse, la direction du PS, afin de choisir entre l’un des siens, moi qui ne suis pas l’un des leurs. Mais, non, décidément, définitivement, non, je n’irai pas dans un local du PS. Comme beaucoup, beaucoup, la ficelle me paraît un peu grosse. Je n’ai jamais, au grand jamais, envie de cautionner ce véritable complot contre la démocratie, cet insupportable hold-up sur les valeurs de gauche qui se prépare sous nos yeux.

Car enfin, il faut tout de même que des voix de simples citoyens viennent dire à ces « messieurs dames qu’on nomme grands » que, finalement, leur valse des ego commence sérieusement à leur taper sur le système, que l’organisation de ces primaires est peut-être un coup de génie de marketing, mais qu’elle n’a pas grand-chose à voir avec l’expression du peuple de gauche.

Oui, mesdames et messieurs les dirigeants du PS, votre principe de démocratie directe s’est transformé en une mise en scène, au sens théâtral du terme, des nuances entre vous, des petites phrases, des postures et, ce week-end, des « avignoneries » qui ont dû irriter jusqu’aux cendres de Vilar et de Vitez. Ce n’est pas la valse des ego, ai-je écrit : ce n’est plus du socialisme, c’est de l’ego-ïsme… Ce principe était-il vicié depuis le début ? Je le crois. Fut-ce à votre corps défendant ? Permettez-moi d’en douter. Vous avez tout fait, vous faites tout – et les médias, ignominieusement, participent à l’opération – pour que le peuple de gauche finisse par croire que le choix est entre les ténors socialistes, et non entre vous et un autre gauche.

Mais Jaurès, là-dedans ? Voyons, réfléchissons. Ce que nous savons de lui – et nous en savons beaucoup – nous permet de dire sans hésiter qu’il n’aurait pu partager les options de ce parti-là.

Le Parti socialiste d’antan aurait-il pu, même un instant, imaginer que ses couleurs seraient défendues par le leader du FMI ? Faut-il donc qu’une partie de la gauche ait perdu tout réflexe « de classe » (quel gros mot !) pour croire un instant que la direction de cet état-major de l’impérialisme était compatible avec la défense des intérêts populaires ? Peut-on en même temps être de gauche et orchestrer les privatisations forcenées et leur pendant inévitable, les coupes claires dans les budgets sociaux, la misère imposée aux peuples ? Pourquoi diable a-t-il fallu que ce soit cette sordide affaire de Sofitel qui ait éliminé cet homme de droite ? N’auraient-ils jamais, ces dirigeants du PS, entendu, sans cela, les voix de millions de gens de gauche qui disaient : « Non, vraiment, cette fois-ci, je ne peux plus. Je ne voterai DSK ni au premier, ni au second tour ? » Jaurès, lui, s’il n’est pas venu du peuple, y a puisé son inspiration, y a enrichi sa doctrine, passant du républicanisme au socialisme. Jaurès, lui, était avec les mineurs de Carmaux, pas du côté du capital financier.

Le Parti socialiste d’antan aurait-il pu, même un instant, soutenir les interventions en Afghanistan, en Libye, ces agressions en totalité conformes aux intérêts de l’impérialisme qui se réfugient derrière d’hypocrites raisons humanitaires ? Jaurès, lui, a mené tous les combats contre l’impérialisme, le colonialisme. Faut-il rappeler que c’est pour cela qu’« ils » l’ont tué, comme le chantait Brel ?Jean-Luc Melenchon Front de Gauche 2009-03-08.jpg

Allons, pas de passéisme… Et aujourd’hui ? Le plus grand danger qui guette la société française est, à mon avis, cette bipolarisation de la vie politique qu’un lobby informel, mais bien actif, veut nous imposer. C’est une alternance à l’américaine, à l’allemande, à la britannique 
qu’il nous prépare, si nous laissons faire : un coup à droite – bien dure : qui met en place un libéralisme sauvage –, un coup à gauche – fort molle : qui se contente d’amortir les chocs, de mettre un peu de baume sur les cicatrices.

C’est, pour moi, à côté de bien des raisons positives de choisir l’autre gauche, une raison négative : déjouer ce piège, déranger un jeu dont la règle même est viciée. Donc, je voterai Mélenchon.

Alain Ruscio

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Maryse Tripier .« La question de l’émancipation humaine reste plus que jamais d’actualité »

17 Juillet 2011, 09:06am

Publié par PCF Villepinte

 

FdG 23102010 006Le choix par les communistes de J.-L. Mélenchon, ex-trotskiste, pour représenter le Front de gauche aux élections présidentielles a inspiré à G. Konopnicki, ex-communiste, le titre ironique de sa chronique dans Marianne (no 740) : « Mélenchon, le pied des stals ». D’autres commentateurs se sont gaussés de ce choix, compte tenu des rapports historiques tumultueux entre les communistes « orthodoxes » et les trotskistes. Le roman-fleuve de Leonardo Padura sur l’exil de Trotski et son assassinat par Ramon Mercader, communiste espagnol (L’homme qui aimait les chiens, Éd. Métailié, 2011) nous ramène à des questions cruciales. Le stalinisme est-il une dérive du soviétisme ou bien contenu en germe dans le léninisme (parti d’avant-garde, de révolutionnaires professionnels, dictature du prolétariat, défense prioritaire de l’URSS) ? Auquel cas Trotski a péri par où il a péché. Tous les partis communistes d’Europe ont pris de plein fouet l’échec du « socialisme réel » (échec qui doit aussi aux pressions extérieures, comme l’embargo sur Cuba et l’assassinat d’Allende). Les quelques pays se nommant « communistes » paraissent bien loin du rêve des bolcheviks (Chine, Vietnam, Corée, Cuba). Le sacrifice de nos camarades espagnols n’a pas empêché leur déclin, ni les prises de distance de nos camarades italiens. Alors que nos concitoyens acceptent en bloc la Révolution française 
(y compris la terreur), beaucoup ont désormais peur de l’idée même de révolution ou de communisme, au vu des crimes commis. On peut toutefois attendre, comme à d’autres époques, que le maintien des privilèges, ici des bénéficiaires du capitalisme, s’obtienne par le mensonge, la réduction des libertés, la division du peuple, la criminalisation des mouvements sociaux. Surtout quand manque l’adhésion des citoyens à leur servitude (voir la Grèce). La question de l’émancipation humaine reste cependant plus actuelle que jamais, même si l’utopie doit revêtir des habits neufs.

Maryse Tripier. Professeure émérite de sociologie à l’université Paris-Diderot.

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Eva Joly refuse monter dans le «drakkar » de François Fillon

17 Juillet 2011, 08:56am

Publié par PCF Villepinte

 

Politique - le 16 Juillet 2011

 

 

 

Le premier ministre  en attaquant Eva Joly sur sa naturalisation, a déclenché un tollé chez les  personnalités de gauche et le monde associatif en réaction à ses propos discriminatoires. Née Norvégienne, la candidate à la prochaine élection présidentielle d’Europe Ecologie – Les Verts s'est placée sous le feu des critiques en proposant d’organiser un « défilé citoyen » en lieu et place du défilé militaire du 14 juillet.   

François Fillon  avait estimé vendredi dans une conférence de presse à Abidjan que «cette dame  n'a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l'histoire française ». Avant d'ajouter que sa proposition suscitait chez lui de la « tristesse ». « Ce défilé du 14 Juillet est d'abord le symbole d'une armée qui défend la République », selon lui.

La candidate écologiste a répondu sèchement à l’attaque de François Fillon sur sa bi-nationalité. « Moi je ne descends pas de mon drakkar ! Ca fait cinquante ans que je vis en France et donc je suis Française », ajoutant avoir, vu son âge (67 ans), « vécu en France sûrement plus longtemps » que François Fillon.

« Je trouve assez indigne de la part du premier ministre, notamment, de s'être exprimé ainsi sur le sujet », déclare-t-elle. Dans une interview accordée à Libération elle affirme  que sa « binationalité n’est en rien un handicap. C’est une richesse culturelle que je partage avec un grand nombre de nos concitoyens. Les électeurs savent très bien que je suis Française. J’ai travaillé pendant de nombreuses années au service de la nation en étant magistrate ».

La gauche dans sa grande majorité a rejeté sa proposition mais a unanimement critiqué les propos de François Fillon.

Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche pour 2012, a qualifié les propos du chef du gouvernement d' « insupportables » et de « xénophobes », tandis que le PCF a déploré une « polémique » qui fait passer « au second plan les six nouveaux décès de soldats » français en Afghanistan, dans « une guerre qu'on n'aurait jamais dû faire».

Martine Aubry a critiqué le premier ministre qui, par ses propos, « bafoue les fondements et les valeurs de la République » et « rejoint les thèses du Front national».

C'est « François Fillon qui a manqué de culture sur ce qu'est l'esprit de la République », a également réagi François Hollande.

Seule réaction discordante de la gauche : celle du président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement qui a jugé que « la nature de la France échappe sans doute » à Eva Joly dans une interview au Parisien daté de samedi. « Peut-être lui faut-il encore un peu d'accoutumance », a-t-il ajouté, tout en assurant être « formellement opposé » à la proposition de la candidate d'EELV à la présidentielle.

Ne figurant pourtant pas parmi les soutiens d’Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit est venu à son secours en déclarant : François Fillon « déraille », Eva « a raison ».

Eva Joly, née à Oslo en 1943,  a vécu les trois quart de sa vie en France. Avant de rejoindre les Verts, son soutien se portait sur le Modem de François Bayrou. Elle  a récemment remporté la primaire organisée par Europe Ecologie-Les Verts et sera la première personnalité française naturalisée à se présenter à une élection présidentielle française. Durant sa carrière de juge d’instruction (12 ans) au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, elle a été amenée à mettre en examen des personnalités… de droite comme de gauche.

A.S.

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Les agences de punitions

16 Juillet 2011, 07:19am

Publié par PCF Villepinte

Photomontage l'Humanité.fr

Monde -

 

Par Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité

 

Elles ne sont que trois. Elles agissent dans l’ombre. Elles ont un pouvoir tentaculaire.

 

 

 

Elles répondent aux noms de Moody’ s,  Standard & Poor’s et Fitch Ratings. On les appelle les agences de notation. Mais, à l’opposé du professeur Tournesol, elles ne distribuent pas les notes avec générosité, elles ne donnent que des punitions. La semaine dernière, les autorités européennes et quelques chancelleries se sont inquiétées à haute voix sur les agissements de ces venimeux serpents. Mieux vaut tard que jamais. Ces agences sont des structures privées opaques, créées par les systèmes bancaires et les fonds financiers pour noter les budgets des Etats et la situation des… banques, celles-là mêmes qui prêtent de l’agent aux Etats. Bonjour le conflit d’intérêts.

Ces structures que personne ne rencontre jamais font la pluie et le beau temps, en lien avec les intérêts supérieurs des seuls marchés financiers qui les rémunèrent. Lorsqu’elles abaissent comme on dit la note d’un Etat, celui-ci doit payer plus cher l’argent qu’il emprunte sur ces mêmes marchés financiers. C’est d’ailleurs pour conserver une bonne note que M. Sarkozy avait défendu et fait voter la contre-réforme des retraites, qu’il aggrave encore en augmentant comme il l’a fait la semaine dernière le nombre de trimestres de cotisation. Et ce n’est pas fini puisque le 10 juin dernier l’une de ces sorcières, Standard & Poor’s, a rendu publique une note dans laquelle on peut lire ceci : « si les autorités françaises ne poursuivent pas la réforme des retraites, ne continuent pas à modifier la sécurité sociale… il est incertain que [nous] maintenions la note AAA de la France ».

Autrement dit, après les retraites, demain on passe à la sécurité sociale. C’est l’abaissement brutal de la note du Portugal qui a mis le feu aux poudres. Voila un pays dans lequel le parti de M. Barroso, président de la Commission européenne, vient de gagner les élections, à qui, comme pour la Grèce et l’Irlande, le triumvirat totalitaire – composé de cette même Commission de Bruxelles ; du Fonds monétaire international ; de la Banque centrale européenne – est en train d’imposer une insupportable austérité et qui doit emprunter de l’argent aux banques privées à 12 % parce que sa note a été dégradée. Ce même argent que ces mêmes banques auront emprunté à 1% auprès de la BCE.

Ainsi les rapaces des institutions financières se gavent de l’existence et de l’aggravation de la dette, grâce aux charges financières qui constituent pour elles une rente facile que payent les travailleurs, les retraités, les jeunes, en réduction de salaires, de niveaux de retraite, en destruction de services publics et d’emplois. Les dirigeants européens peuvent bien protester. Ce sont eux, en osmose totale avec le grand capital international, qui ont donné carte blanche aux marchés financiers et à leurs fameuses agences. Dans une incroyable logique, celles-ci sont l’exact contraire des publicités pour les tombolas. A tous les coups  l’on perd. Un Etat qui n’applique pas l’austérité et la destruction de ses systèmes sociaux est suspect, donc sa note est dégradée. Quelques mois plus tard, le même Etat, qui applique une purge sociale sans nom, se voit aussi dégrader sa note parce que l’agence considère que la récession dans laquelle il est plongé empêche toute croissance donc tout redressement. A cela va s’ajouter la dîme que prélèvent les secteurs financiers sur les Etats via les taux d’intérêt. Où va- t-on ainsi ? Vers une catastrophe sociale et économique inconnue jusque-là.

Voilà pourquoi il faut en finir avec ce système. Mettre fin à ces agences de notation privées et créer des instruments publics de mesure à partir d’autres critères, notamment ceux du développement humain ; du travail et de sa qualité ; des investissements sociaux et publics d’avenir ; de la transition écologique et économique des systèmes productifs et de consommation ; des progrès de l’éducation, de la santé, de la protection sociale, de la retraite. L’exigence doit grandir d’un audit public sur les dettes, avec la participation des syndicats, des élus, des citoyens, pour décider rapidement d’en annuler les parties illégitimes parce qu’elles résultent des taux d’intérêts exorbitants. L’expérience montre de plus en plus clairement que les cures d’austérité appliquées notamment à la Grèce, à l’Irlande, au Portugal et dans toute l’Europe, ne font qu’aggraver la crise. Une question essentielle doit désormais être posée,  quelle que soit l’appartenance politique de ceux qui gouvernent : l’action publique doit-elle servir les financiers ou l’intérêt général ? Aujourd’hui, ceux qui sont au pouvoir dans tous les pays européens préfèrent le premier terme du choix, et ce indépendamment des étiquettes politiques qu’ils portent. Rien à voir donc avec une gestion démocratique des sociétés. Rien à voir avec les intérêts populaires. Dans ces conditions, à quoi servirait-il  de changer de pouvoir si c’est pour le soumettre à la dictature de la haute finance ? N’est-ce pas là  l’un des débats fondamentaux en vue des élections présidentielles et législatives ? Toute la question est de savoir si nos concitoyens réussiront à l’imposer en lieu et place du sordide feuilleton newyorkais qui  occupe depuis des mois lucarnes et unes de magazines.

Les forces du Front de Gauche vont se mobiliser pour y contribuer, dans une démarche ouverte et unitaire. Elles ne sont pas isolées en France et en Europe quand elles préconisent  d’avoir le courage de subvertir les traités européens ; de changer le statut et le rôle de la BCE pour restructurer les dettes ; d’en annuler tout ou partie ; de soustraire l’économie des griffes des voraces puissances financières en inventant un nouveau crédit public, combiné avec la création monétaire par la BCE pour innover en Europe, avec l’instauration d’un Fonds européen pour le développement humain social et écologique. Bref, c’est aux dogmes de la concurrence et du libre échangisme intégral qu’il convient de s’attaquer dans des processus qui leur substituent les valeurs de la solidarité entre individus et la coopération entre tous les peuples du monde. Tel est aujourd’hui le niveau de l’affrontement nécessaire pour changer. Les rapaces de la finance, armés de ces trois agences de la punition servis par les pouvoirs en apparence démocratiques, doivent reculer et être mis hors d’état de nuire. Ne nous trompons pas. Le fait que des autorités gouvernementales et européennes aient été contraintes de faire part de leurs critiques n’est pas le signe de leur force. Elles révèlent leur niveau d’inquiétude et peut-être même commencent-elles à redouter de ne plus maîtriser la situation. Une possibilité s’ouvre pour les peuples de  s’unir et se rassembler afin de modifier le rapport de forces en faveur du progrès humain et écologique. Plusieurs manifestations syndicales européennes dans les prochaines semaines vont favoriser les confrontations d’idées  indispensables pour ancrer majoritairement la gauche du côté gauche.

En tous cas, ces sujets seront au cœur de la prochaine Fête de l’Humanité. Une Fête contre la crise, contre les rapaces de la finance, et pour défricher les chemins d’une perspective politique totalement neuve. Avec celles de Tunisie, d’Egypte, de Grèce, d’Espagne,   la grande place de La Courneuve permettra à des milliers d’indignés de se faire entendre.

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Creation de l’Assemblée citoyenne Sevran-Tremblay-Villepinte du Front de Gauche.

9 Juillet 2011, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

DSC0004Le mardi 28 juin, un rassemblement singulier animait les abords du restaurant  O Bella Ciao, route de Livry à Sevran.

Des personnalités et un certain nombre d’organisations avaient décidé de se réunir dans ce lieu ouvert au  public  pour annoncer la création d’une nouvelle association : l’Assemblée citoyenne Sevran-Tremblay-Villepinte du Front de Gauche.

 fdg.jpg

DSC0047 En présence de François  Asensi et de Nelly Roland, notamment, des représentants du Front de Gauche, du PCF, du PG, de la FASE ont exprimé la volonté des constituants de  l’association citoyenne de s’ouvrir largement aux formations politiques locales, mais aussi à toutes les citoyennes et les citoyens, en particulier les militantes et militants syndicaux et associatifs qui s’investissent dans la même recherche d’une société qui refuse la mise aux normes économiques de rentabilité de toute activité humaine, pour lui substituer des valeurs d’égalité, de solidarité et d’humanisme qui sont le véritable patrimoine de la gauche dans notre pays.

 

 

 

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Une nouvelle étape s’ouvre pour le Front de Gauche

5 Juillet 2011, 09:36am

Publié par PCF Villepinte

Accueil Place au peuple, la force du rassemblement

Les organisations fondatrices du Front de gauche ; Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, et les trois organisations qui sur la base d’un accord stratégique et programmatique ont décidé de participer à l’évolution du Front de Gauche, à son élargissement et à son enracinement populaire et citoyen ; La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique(FASE), Convergence et Alternative et République et Socialisme se sont rencontrées le Samedi 2 juillet à Paris.

Après s’être félicitées du succès du meeting du 29 juin Place Stalingrad à Paris, elles appellent tous ceux qui se battent aujourd’hui contre les régressions sociales, écologiques et démocratiques à les rejoindre et à construire partout des assemblées ouvertes à tous les citoyens et citoyennes qui veulent s’investir dans la démarche de construction d’un nouvel espoir à gauche.

Elles s’engagent dans l’élection présidentielle, autour du candidat commun du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon et dans les législatives pour battre la droite et proposer une réelle alternative. Ces campagnes seront à l’image de leur combat pour une VIème République démocratique, parlementaire et sociale, celle de l’implication citoyenne et de l’expression collective. Elles présenteront, lors de la fête de l’Humanité, un programme partagé dont le contenu sera enrichi par l’apport des citoyens et des associations.

Parce que le Front de Gauche ne sépare pas les urnes et les luttes, elles réaffirment qu’elles seront de toutes les mobilisations sociales, sociétales et écologistes porteuses, d’une nouvelle société. Finissons-en avec Nicolas Sarkozy et sa politique, place au Peuple !

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