Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

crise

Apl. En pleine crise, de jeunes actifs privés d’allocation

22 Février 2021, 13:30pm

Publié par PCF Villepinte

 

L'Humanité Lundi 22 Février 2021

Paul Ricaud

Au début de son mandat, Emmanuel Macron supprimait l’ISF et réduisait de 5 euros les aides personnalisées au logement. Depuis janvier, un nouveau calcul de cette allocation frappe les jeunes travailleurs au porte-monnaie.

Du jour au lendemain, des pertes de plusieurs centaines d’euros par mois. C’est ce qu’ont pu constater, aux alentours du 5 février, une large part des allocataires, habitués à percevoir leur aide personnalisée au logement (APL). Les jeunes travailleurs sont les premiers à souffrir de cette réforme, quand ils comptent aussi parmi les plus touchés par la crise économique.

Jusqu’ici, le montant de l’allocation la plus répandue de France était calculé à partir des revenus du ménage. Depuis le début de l’année 2021, elle est «contemporanéisée»: les revenus des douze derniers mois sont pris en compte et actualisés tous les trimestres. Derrière cette «aide ajustée en temps réel», qui a pu augmenter le montant de l’allocation auprès de certains, se cache un nouveau coup porté au budget de nombreux jeunes allocataires.

À lire aussi : Le soutien aux moins de 25 ans tarde à se faire sentir

Cloé a 20 ans. En janvier, cette étudiante en contrat d’alternance touchait 220 euros d’APL. Un mois plus tard, le nouveau calcul lui a fait perdre 200 euros par mois. Brutalement, elle a dû continuer de s’affranchir de frais de logement de 500 euros toutes charges comprises, avec 29 euros pour seule aide au logement. En ajoutant au loyer le remboursement de la voiture, qui lui sert à travailler, et le coût de la vie quotidienne, les dépenses de Cloé dépassent très vite le cadre de son budget. 

«  J’ai travaillé pendant mes vacances d’été, puis quelques fois, en plus de mon alternance, donc j’ai gagné trop d’argent pour continuer à toucher l’APL», explique-t-elle. Apprentie éducatrice spécialisée en Charente-Maritime, la jeune femme en est aux prémices de sa vie d’adulte, indépendante de ses parents. Elle comptait sur l’APL pour lui permettre de vivre de son salaire de 700 euros par mois. Le fruit de quelques semaines de CDD accumulées en 2020 aurait dû lui servir à assurer ses arrières et à financer des projets de vacances ou de stages à l’étranger.

Maintenant qu’elle doit puiser dans ses économies tous les mois et compter chaque euro, la perte d’un cinquième de ses revenus a changé sa manière de vivre: «  J’évite de sortir me balader pour ne pas être tentée par les achats et je surveille tout le temps mon compte en banque, c’est beaucoup de stress. Heureusement, il n’y a pas beaucoup de loisirs en ce moment.»

 

Voir les commentaires

Aide alimentaire : les Restos du Cœur au secours des étudiants

19 Février 2021, 07:56am

Publié par PCF Villepinte

Aide alimentaire : les Restos du Cœur au secours des étudiants

Jeudi 18 Février 2021

Les étudiants sont frappés de plein fouet par la crise sanitaire, beaucoup basculent dans la précarité et doivent désormais recourir à l’aide alimentaire pour se nourrir.

À la Cité universitaire internationale, située dans le 14ème arrondissement de Paris, le besoin est tel que les Restos du Cœur y tiennent une épicerie chaque mercredi, depuis le mois de septembre, réservée aux étudiants du campus. Les bénéficiaires peuvent s’y approvisionner gratuitement : pâtes, riz, conserves, fromages, des œufs, quelques légumes…

Mais aussi des produits de “ramasse”, frais, en provenance des supermarchés, fournis en date limite. De 120 bénéficiaires au lancement, l’affluence d’étudiants en difficulté vient de dépasser les 400 personnes.

Pour faire face à la demande, l’association vient d’instaurer une deuxième date hebdomadaire pour la distribution. Avec un campus de 6 000 étudiants, regroupant 150 nationalités, nombre des étudiants présents dans la file sont étrangers.

Comme leurs camarades français, les étudiants étrangers accusent le coup des pertes d’emploi liées au Covid-19, mais aussi d’une plus grande difficulté à trouver un petit boulot en raison de la barrière de la langue.

Certains font également face à une baisse conséquente de l’aide familiale dans leur pays d’origine. Axel, étudiant argentin a perdu son travail lors du deuxième confinement: “Pour moi, ces distributions sont vitales. Sans elles, je ne pourrais pas m’alimenter” raconte-t-il.

Zaira vient du Mexique : “Je n’aurais jamais pensé que ça m’arriverait un jour!” reconnaît l’étudiante de la Cité universitaire internationale, contrainte de se rendre ici alors que l’aide de sa famille -elle-même en difficulté- a diminué avec la pandémie.

Une situation qui pousse les Restos du Cœur à opérer à la Cité U chaque mercredi, comme en atteste Kévin, bénévole. “Ce n’est pas normal de devoir venir aux restos du cœur pour pouvoir manger.

On devrait pouvoir les aider, pour qu’ils puissent étudier tranquillement, sans avoir à se soucier de ce qu’ils vont manger le soir”.

La distribution se tient les mercredis et jeudis, de 18h à 21h, uniquement pour les étudiants de la Cité internationale universitaire de Paris.

 

Voir les commentaires

La pauvreté, c'est pas une fatalité! Campagne PCF 93

18 Février 2021, 10:17am

Publié par PCF Villepinte

Vous trouverez ➡️ lCI ⬅️ l'actualité du PCF 93 et de la campagne "La Pauvreté c'est pas une fatalité"
Pour exiger de M Macron des mesures d'urgences face à la crise sociale
⬇️ ⬇️ Je signe ⬇️ ⬇️ 

Cliquez

Pauvreté_1.jpeg

Voir les commentaires

Vaccins. Quand les grands labos dictent leurs exigences à l’Union européenne

17 Février 2021, 07:29am

Publié par PCF Villepinte

 

L'Humanité Mercredi 17 Février 2021

Thomas Lemahieu

Les contrats signés par la Commission européenne, que nous publions, montrent comment cette dernière s’est pliée aux desiderata et à la censure des firmes pharmaceutiques, soucieuses avant tout de mutualiser les risques potentiels et de maximiser leurs profits.

Dans toute sa carrière, lui, il en a vu des vertes et des pas mûres. Cette fois, pourtant, il n’en revient pas. «Plus javance dans ma lecture des contrats entre les industries pharmaceutiques et la Commission européenne, plus je comprends pourquoi les entreprises se sont senties très à laise au moment de les signer  », confie ce bon connaisseur du secteur à Bruxelles, bien introduit également à l’Agence européenne du médicament (AEM).

À l’examen, c’est évident, et le caviardage vient souligner encore le parfum global, entremêlant la privatisation des profits, camouflée sous les traits noirs, et la socialisation des pertes qui, elle, apparaît en clair (voir en fac-similé ci-dessus).

À ce jour, après avoir renâclé pendant des mois, campées sur l’argument du «secret des affaires», puis permis aux eurodéputés den consulter des versions tronquées dans une pièce surveillée, avec interdiction d’enregistrer, photographier ou prendre des notes, les institutions européennes ont fini par se résoudre, ces dernières semaines, à publier officiellement quelques-uns des contrats, avec l’aval des groupes pharmaceutiques eux-mêmes.

Pour l’heure, seuls trois contrats de préachat de vaccins, sur huit au total, signés par l’UE avec des multinationales engagées dans la course aux vaccins, sont officiellement accessibles au grand public: CureVac, AstraZeneca et Sanofi-GSK. Un quatrième, celui conclu avec le groupe américain Johnson & Johnson, ne circule pas encore, mais ça ne devrait pas tarder, promet-on à Bruxelles.

En revanche, Moderna et Pfizer-BioNTech, les deux producteurs des premiers vaccins arrivés sur le marché – largement plus chers que les autres – refusent toujours de lever le moindre coin du voile sur leurs arrangements avec l’UE.

Voir les commentaires

CGT Le télétravail n'est pas assez appliqué

15 Février 2021, 08:07am

Publié par PCF Villepinte

 

Dans la foulée des annonces du Premier ministre vendredi 29 janvier, la ministre du Travail Élisabeth Borne et le secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail ont réuni les syndicats le 1er février pour faire le point sur le protocole sanitaire en entreprise et l’application des règles du télétravail.

Une réunion avec la ministre du travail Élisabeth Borne s'est tenue début février, suite aux annonces de Jean Castex concernant la gestion de l’épidémie.

Il a été notamment question des règles relatives au télétravail, dont le respect paraît central dans la lutte contre le Covid-19.

À l'heure actuelle, 36 % des salariés travaillent en présentiel.

Les organisations syndicales CFDT, CGC, FO, CFTC ont déploré que, malgré l'accord national interprofessionnel, « les employeurs ne jouent pas le jeu de la concertation et du dialogue social ».

Des employeurs refusent sa mise en place ou n’en permettent pas des conditions optimales. Ceci contribue à ce que le nombre de salariés en télétravail régresse. Pour renforcer le caractère effectif du télétravail, la ministre a annoncé un durcissement du contrôle des entreprises par l'inspection du travail (accompagnent dans un premier temps et sanctions au besoin).

Notre organisation a tenu à rappeler que l’accord national interprofessionnel sur le télétravail du 26 novembre n’est ni propice à encourager le télétravail, ni un frein à son érosion dans la période, et ce malgré la « prise en compte » des circonstances exceptionnelles.

Il convient désormais d'éviter que le télétravail conduise à un travail dégradé.

Pour ce faire, plutôt que de demander aux organisations de porter la « bonne parole » gouvernementale, l’État devrait être plus directif en poussant à ce que les entreprises et les branches concluent des accords assurant :

la santé des salariés en télétravail ;

 l’effectivité du droit à la déconnexion ;

 la fourniture des équipements ;

 la prise en charge des frais professionnels ;

 ainsi que les conditions de bon exercice du droit syndical et des IRP (instances représentatives du personnel).

Pour rendre effectif le télétravail, il est nécessaire d’aller au-delà des métiers éligibles pour identifier quelles activités peuvent être télétravaillées pour chacun des métiers.

Pour lutter contre l’intensification du travail, qu’il soit induit par le télétravail ou le couvre-feu, notre organisation propose de mettre en place sa proposition de réduction du temps de travail à 32 heures qui serait ainsi testée grandeur nature.

Alors que les vacances scolaires se profilent, notre organisation a aussi alerté sur la question spécifique des femmes, sur qui repose particulièrement le travail domestique. Le premier confinement au printemps dernier avait conduit à cumuler pour ces salariées le travail à domicile et la garde d’enfants.

S'inscrire à la newsletter

 

Voir les commentaires

VACCINATION...OÙ EST LE PROBLÈME ? 

15 Février 2021, 08:02am

Publié par PCF Villepinte

 

Il est nécessaire de rappeler que la vaccination est à l’origine de progrès majeurs dans la lutte contre les maladies infectieuses qui ont, pendant longtemps, été la première cause de mortalité dans le monde. Cependant ces dernières années, la confiance de la population dans les vaccins s’est érodée, plus particulièrement en France.

Les causes sont à rechercher dans la conjonction entre une communication Gouvernementale inadaptée et une opacité de la part des laboratoires concernant la fiabilité de leurs produits. Cela a commencé avec le vaccin contre l’hépatite B, puis est venu le problème de l’aluminium et enfin les fameux « vaccinodromes » de Roselyne Bachelot lors de l’épisode de la grippe H1-N1.

Course à la rentabilité

Face au coronavirus, la mobilisation mondiale pour mettre au point des vaccins a été très rapide et, on peut le dire aujourd’hui, efficace, puisque nous disposons en un temps record de produits qui paraissent fiables. Cependant, là encore, notre Gouvernement ainsi que la Commission européenne n’ont pas été à la hauteur face à une industrie pharmaceutique très organisée et dont l’objectif principal reste financier, à savoir le meilleur retour sur investissement pour ses actionnaires.

Nous avons donc assisté à une course indécente pour savoir quel serait le pays qui précommanderait le plus rapidement le plus grand nombre de vaccins, avec le versement de sommes considérables dans le cadre de contrats opaques, visiblement très favorables aux industriels. Se sont greffés, par ailleurs, des enjeux géopolitiques, avec des déclarations de dirigeants politiques souhaitant imposer leur pays comme la puissance impérialiste dominante dans ce qui a pris le nom d’une « guerre contre le virus ».

Ce contexte s’est avéré peu favorable à un débat serein pour répondre aux interrogations légitimes des populations les plus sceptiques vis-à-vis des vaccins, ouvrant la porte à la diffusion, notamment via les réseaux sociaux, de fausses informations, jetant encore plus le doute chez des personnes qui souhaitaient uniquement disposer de données fiables dans un contexte de crise très anxiogène.

Chantage douteux

Nous avons donc assisté lors du dernier trimestre 2020 à une nouvelle incurie de nos dirigeants qui n’ont pas été capables d’exiger des laboratoires l’accès immédiat et sans restriction aux données des essais menés. Nous avons subi un déferlement d’informations commerciales des laboratoires les plus en avance sur la production de leur vaccin ayant comme objectif d’accélérer les décisions des autorités pour une commercialisation la plus rapide possible, sous la pression d’une partie de l’opinion.

Les données, finalement rassurantes sur l’efficacité des produits et leurs effets secondaires, n’ont ainsi été diffusées qu’après avoir obtenu gain de cause au niveau commercial. Il est évident qu’un tel comportement de ces entreprises ne peut que susciter des doutes sur l’honnêteté de leurs publications.

Sortir du secteur marchand

Tout cela démontre qu’il est urgent d’imposer les vaccins, et plus largement les médicaments, comme des biens mondiaux essentiels qui doivent échapper au secteur marchand. C’est ainsi que la Cgt demande de lever la propriété privée sur les brevets qui empêche la diffusion des vaccins tout en étant le support de profits indécents.

Elle revendique une obligation légale pour tous les laboratoires pharmaceutiques de partager leurs connaissances, la propriété intellectuelle et les données relatives, mais aussi d’être transparents à la fois sur les contributions publiques, les coûts de production et les clauses d'accessibilité ainsi que sur les protocoles de contrôles sanitaires.

La Sécurité sociale ne doit pas financer la course aux profits et les actionnaires de laboratoires privés. Comme elle a déjà financé la recherche et les investissements, elle ne doit payer que les coûts de production des vaccins.

Restaurer la confiance

La situation actuelle est aggravée par la stratégie vaccinale très complexe choisie par le Gouvernement, avec des choix de priorisation de population contestables en matière de santé publique. Nous assistons de nouveau à une incapacité de la technostructure administrative - la Direction générale de la santé et les Agences régionales de santé - pour mettre en place une organisation simple permettant de restaurer la confiance de la population.

La France est en effet un des pays où la proportion de la population réticente à la vaccination est la plus forte, ce qui doit être mis en rapport avec le fait qu’il s’agit aussi du pays dont le Gouvernement recueille la plus faible confiance de ses citoyens vis-à-vis de son action politique. Il n’est pas concevable qu’après la gestion catastrophique des masques, puis des tests, nous nous retrouvions face à un nouveau scandale avec la vaccination.

Donner des moyens

Le rôle de l’État est de mettre à disposition des professionnels de santé de terrain les moyens matériels, logistiques et financiers permettant de vacciner rapidement et efficacement la population dans les meilleures conditions de sécurité. Il s’agit de la condition du rétablissement de la confiance absolument nécessaire aujourd’hui.

Qui mieux que le médecin, l’infirmière ou le pharmacien, qui connaît son patient, peut répondre à ses interrogations en lui fournissant les réponses adaptées. Ce n’est sûrement pas dans un gymnase transformé en centre de vaccination avec des personnels réquisitionnés, inconnus et interchangeables, que cela peut s’organiser !

Il y a urgence à changer radicalement d’approche concernant la santé publique dans notre pays afin de pouvoir sortir rapidement de la crise actuelle et de gérer plus sereinement celles qui surviendront inéluctablement dans les années et les décennies à venir.

Dr Christophe Prudhomme

 

 

Voir les commentaires

Levée des brevets/vaccins : Fabien Roussel écrit à Emmanuel Macron

9 Février 2021, 13:57pm

Publié par PCF Villepinte

LETTRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/12715/attachments/original/1612869249/visuel_piq12.10.43.jpg?1612869249

Monsieur le Président de la République,

La situation sanitaire actuelle est critique et risque de perdurer, si nous ne trouvons pas une solution collective à cette crise.

Il devient de plus en plus difficile de contrôler la pandémie depuis l’arrivée de variants, qu’ils viennent de Grande-Bretagne, de Californie, d’Afrique du Sud ou du Brésil. Outre le maintien des gestes barrières, la politique de tests et d’accompagnement des personnes contaminées et cas contacts, tout le monde s’accorde à dire qu’une campagne de vaccination massive à l’échelle mondiale nous permettra d’entrevoir la sortie de cette crise sanitaire.

Aujourd’hui, plusieurs vaccins existent contre ce virus. C’est la bonne nouvelle de cette année. Il s’agit d’une prouesse scientifique, largement soutenue par les plus de 8 milliards d’euros investissements publics des États et, au sein de l’Union européenne, par la Commission européenne qui a investi 2,3 milliards d’euros pour le développement des capacités de production de l’industrie pharmaceutique. La découverte de ces vaccins a été aussi facilitée par le partage de la séquence complète du génome du coronavirus par les autorités chinoises, dès le 11 janvier 2020.


Il est désormais urgent que ces vaccins puissent être produits massivement et soient accessibles à tous les peuples du monde, le plus rapidement possible. Malheureusement, ce n’est pas ce chemin qui est emprunté. Déjà aujourd’hui, plusieurs grands laboratoires sont incapables de respecter les engagements pris pour la livraison de leurs doses.


De plus, des inégalités apparaissent entre les pays à faibles revenus et les pays riches : ces derniers ont acheté suffisamment de doses pour vacciner deux à trois fois leur population quand les pays pauvres n’ont, à ce jour, qu’une dose pour trois habitants. La plateforme Covax est loin de répondre à cette situation.


Il y a donc urgence à ce que les États prennent le contrôle de cette campagne vaccinale et organisent la production et la diffusion de ces vaccins, comme le demandent l’Inde et l’Afrique du Sud. Pour gagner cette guerre contre le virus, nous vous appelons à saisir l’Organisation mondiale de la santé afin de coordonner les efforts des États et faire du vaccin un bien public mondial. Ne laissons pas la campagne vaccinale dans les mains du secteur privé !


En France, de nombreuses voix s’élèvent ainsi pour appeler à une plus grande coopération à l’échelle de la planète. Les Académies des sciences, de médecine et de pharmacie relaient cet appel. Des scientifiques de plusieurs pays appellent à faire du vaccin un bien public permettant aux pays qui en font la demande de pouvoir le produire rapidement.

Comme vous le savez, l’OMC, l’Union européenne ou des États, comme la France, disposent des moyens juridiques pour suspendre les brevets en temps d’urgence sanitaire et obtenir les licences nécessaires permettant les transferts de technologie vers tous les laboratoires industriels compétents. Cela peut se mettre en place rapidement, sans spolier les industriels.


En effet, l’article 311 de l’Organisation mondiale du commerce stipule que l’on peut procéder à une levée des brevets « dans des situations d'urgence nationale ou d'autres circonstances d'extrême urgence ou en cas d'utilisation publique à des fins non commerciales ». Nous y sommes !

En France, la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 du 23 mars dernier a prévu « de prendre toute mesure permettant la mise à la disposition des patients, de médicaments appropriés pour l'éradication de la catastrophe sanitaire
 ».

Le 30 novembre dernier, une initiative europ
éenne citoyenne a été lancée2 demandant un changement législatif notamment pour « veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la Covid-19 ».


Cette revendication recueille aujourd’hui l’adhésion d’un large panel d’organisations3 et bénéficie du soutien de nombreux experts de la santé. Il y a urgence. C’est pourquoi, nous souhaiterions être reçus afin de vous faire part de nos propositions pour augmenter la capacité de production des vaccins à l’échelle européenne et à l’échelle mondiale.


Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de notre haute considération. »


Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Paris, le 9 février 2021.

 

Télécharger la lettre

 

Voir les commentaires

Covid-19. « En mobilisant tout le monde, on pourrait aller plus vite », soutient Christan Favier

2 Février 2021, 07:05am

Publié par PCF Villepinte

Lundi 1 Février 2021

L'Humanité Emilio Meslet

Alors que le virus circule encore beaucoup, le président communiste du Val-de-Marne constate une campagne de vaccination «chaotique» à laquelle les élus locaux ne sont que peu associés. Entretien.

Masques, tests et désormais vaccins: en première ligne, les élus locaux subissent les décisions souvent hasardeuses de l’exécutif. Parmi eux, Christian Favier, président du conseil départemental du Val-de-Marne. Alors que Sanofi, fleuron industriel de son territoire, est à la peine, le communiste déplore une campagne vaccinale trop lente et s’inquiète d’une reprise épidémique aux fortes conséquences sanitaires mais aussi sociales.

Icon GPSVaccination anti-Covid : le point sur la situation

Très en retard sur la découverte d’un vaccin, Sanofi a annoncé la suppression de 400 postes dans la recherche. De quoi cette situation est-elle le signe, selon vous?

CHRISTIAN FAVIER C’est le résultat de décisions stratégiques de sacrifier l’investissement sur la recherche. On paye aujourd’hui les conséquences de ces choix financiers. L’État doit reprendre la main sur la situation, d’autant plus au regard des aides publiques dont Sanofi a bénéficié depuis des années. Il faut mettre fin à cette gabegie en allant vers un grand pôle public du médicament. On parle d’état d’urgence mais il n’y a pas de mesures d’urgence prises à l’égard de ces industries pharmaceutiques qui se sont moquées du monde en versant des dividendes aux actionnaires tout en ayant failli à leur mission.

Voir les commentaires

Covid-19 et monde professionnel. Quelles sont les conséquences de la crise sanitaire sur le travail ?

1 Février 2021, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

épidémie

https://www.humanite.fr/sites/default/files/styles/1048x350/public/images/82181.HR.jpg?itok=gUhte27o

L'Humanité

Lundi 1 Février 2021

Anna Musso

Depuis plus d’un an, la gestion de l’épidémie de Covid-19 menace et abîme les conditions de travail, nous obligeant à repenser notre rapport au monde professionnel.

Des nouvelles formes de domination du travail

DUARTE ROLOPsychologue clinicien. Enseignant à l’université Paris-Descartes

La pandémie de Covid-19 a provoqué des changements importants du point de vue de l’organisation du travail d’une grande partie de la population, contrainte d’adopter des modalités de travail à distance. Ces changements, que l’on crut d’abord temporaires, sont en voie de devenir pérennes.

Ils risquent de modifier le paysage du travail pour les années à venir. La pandémie a en réalité offert aux dirigeants une occasion privilégiée d’expérimenter de nouvelles techniques de gestion et d’organisation. Avec la crise économique, présentée comme un rejeton de la pandémie, nous assisterons vraisemblablement à une restructuration productive d’ampleur, qui servira à implémenter de nouvelles formes de domination du travail.

Bien que les avantages du travail à distance soient aujourd’hui vantés par certains, celui-ci perturbe des dimensions fondamentales du rapport subjectif au travail. Premièrement, car les modalités de travail à distance modifient les possibilités d’interaction et par conséquent les relations sociales au travail. Deuxièmement, car le rapport au réel du travail se fait désormais par l’intermédiaire d’un objet technique (téléphone, ordinateur ou autre), qui altère les modalités de contact avec la matière du travail.

Voyons en quoi ces changements viennent grever les possibilités d’établir un rapport positif au travail. Les études en clinique du travail ont permis de montrer que la coopération au travail est indispensable à la fois du point de vue de la qualité du travail que de la préservation de la santé mentale...

 

Voir les commentaires

 L'exécutif doit passer un pacte de vérité et de transparence avec les français (Fabien Roussel - PCF)

30 Janvier 2021, 13:51pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/01/2021 par PCF

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/12672/attachments/original/1611855745/visuel_reconfinement.jpg?1611855745

La France fait face à une augmentation importante de personnes contaminées. La circulation du virus s’emballe. La situation est préoccupante, notamment à cause de plusieurs souches de virus mutants présentes dans le pays.

Pourtant l’incertitude, l’angoisse d’un reconfinement, l’absence de perspective, la crise sociale qui s'aggrave pèsent sur tous les français-es, qu’ils soient étudiant-es, salarié-es, retraité-es, ou chefs d’entreprise. Ce dont le pays a le plus besoin aujourd’hui, ce qui doit être au cœur des prochaines décisions, c’est une trajectoire, une véritable stratégie pour les prochains, une gestion de la crise pour enfin voir le bout du tunnel.

L’exécutif doit passer un pacte de vérité et de transparence avec le peuple de France. Il n’y a pas 66 millions de procureurs, il y a 66 millions de gens qui ont déjà beaucoup donné, qui ont accepté les consignes sanitaires, qui ont tenu le pays à bout de bras, notamment les personnels de santé et les salariés de la seconde ligne, qui éprouvent une grande lassitude face à un horizon sanitaire et social toujours plus menaçant.

Si nous devons passer par une nouvelle période de confinement, un vrai débat démocratique doit permettre d’en décider les modalités. Pour le Parti communiste français, les prochaines semaines doivent d’abord être celles d’une vaccination massive, car le vaccin est la seule solution contre ce virus. Seule la vaccination nous permettra de sortir des confinements qui brisent un nombre considérable de vies.

Je demande un débat régulier, hebdomadaire au parlement pour que les décisions soient prises collectivement et non à 15 dans un bunker avec un Président coupé du monde et de la réalité.

Je demande à ce que l’on donne une trajectoire à nos concitoyens : confinement, vaccination, déconfinement, ouverture progressive des lieux culturels, sportifs et des restaurants… jusqu’à l’été 2021.

 Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

 

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>