Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

crise

Un énième sommet européen de crise

21 Juillet 2011, 07:02am

Publié par PCF Villepinte

 

Politique - le 19 Juillet 2011

Crise

 

Les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro se retrouvent jeudi à Bruxelles pour chercher un accord sur un deuxième plan de sauvetage de la Grèce.

Comment sauver le navire grec ? Les dirigeants de la zone euro se réunissent jeudi à Bruxelles pour tenter d’approuver un deuxième plan de «sauvetage» de la Grèce, dont le montant pourrait avoisiner les 110 milliards d’euros, selon Athènes.

Car malgré des plans d’austérité à répétition, Fitch a placé la semaine dernière la dette grecque (lire : Crise de la dette : Face au mur, l’UE décide d’accélérer) au niveau des investissements spéculatifs. De plus, l’environnement inquiète les dirigeants européens. Premièrement, même la note des États-Unis est placée sous surveillance. Deuxièmement, la peur de contagion à d’autres États de la zone euro est bien réelle. Malgré l’adoption, sous la pression des marchés d’un plan d’austérité de 48 milliards d’euros par le Parlement italien, les taux d’intérêt de la dette de la Péninsule ont augmenté la semaine dernière. Conclusion cinglante du futur président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi : « La solvabilité des États souverains n’est plus un fait acquis. »

En juin, le Conseil européen (lire : La tentation d’une dérive autoritaire) avait échoué à trouver une solution de long terme pour la Grèce. Berlin refusait une participation du secteur privé, proposée par Paris, mais qui risquerait d’être assimilée à un défaut de paiement. Les assurances sur le défaut de la dette grecque pourraient alors être déclenchées sans qu’on puisse en prédire les conséquences.

Les dirigeants de la zone euro pourraient se mettre d’accord pour que la Grèce rachète elle-même sa dette sur le marché secondaire, grâce à un prêt du fonds européen de stabilisation financière. En effet, les investisseurs pourraient se défaire à vil prix des titres de dette grecque. Et la Grèce verrait mécaniquement diminuer son ratio dette par rapport au PIB, aujourd’hui de 142 %.

Il reste que le meilleur moyen de faire diminuer ce ratio, c’est de faire repartir la croissance du PIB. Ce dernier a baissé de 6,4 % en Grèce entre 2007 et 2010, et de 3,1 % dans la zone euro. Une tendance alimentée par les coupes dans les budgets publics et la modération salariale, qui réduisent la demande.

A lire sur le même sujet :
L’Europe a besoin d’un plan B
L'Italie s'apprête à basculer dans l'austérité
Avis de tempête sur la zone euro
Le Parlement grec vote une nouvelle cure d’austérité
Règle d'or : Les peuples ne doivent pas payer leur crise (PCF)

Un PS qui soutient Georges Papandréou. Douze dirigeants socialistes européens se sont réunis samedi par téléphone pour préparer le sommet et, selon Martine Aubry, « montrer [leur] solidarité avec Georges Papandréou, qui affronte les difficultés avec un immense courage ». Le premier ministre grec applique avec zèle une politique d’austérité. Martine Aubry souhaite que « la politique reprenne le pas sur la finance » et reprend la proposition de création d’eurobonds : l’achat sur les marchés de titres de dette européens. Dans une tribune publiée lundi dans Libération, elle appelle à un renforcement de la gouvernance économique et à la création d’un poste de ministre de l’Économie européen.                                                                                      Gaël De Santis

Voir les commentaires

L'Italie s'apprête à basculer dans l'austérité

12 Juillet 2011, 22:14pm

Publié par PCF Villepinte

 

Monde - le 12 Juillet 2011

 

Dans les kiosques: spécial crise de l'euro dans l'Humanité de ce mercredi 13 juillet. A lire: Bruxelles, sauve qui peut la zone euro; L'Europe a besoin d'un plan B, notre éditorial; "Le peuple grec est dans une impasse", entretien avec le cinéaste grec Théo Angelopoulos; Italie, la démocratie sous anesthésie

Après la Grèce, l'Irlande et le Portugal, l'Italie avance à grands pas vers un plan d'austérité sans précédent. Ce plan qui devrait être soumis à l'approbation des députés italiens dimanche, est censé éviter une contagion de la crise de la dette à la péninsule. Avec toujours le même chantage entendu dans les précédents pays touchés: une saignée dans les dépenses publiques ou le chaos économique.

Ainsi, dans sa première déclaration publique depuis que les marchés ont commencé à prendre le pays pour cible en fin de semaine dernière, le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, a appelé à l'unité dans une période "pas facile" exigeant des "sacrifices". "La crise nous pousse à accélérer le processus de correction (budgétaire) en des temps très rapides", a déclaré le Cavaliere, appelant à "éliminer tout doute sur l'efficacité et sur la crédibilité" de l'assainissement budgétaire. Pas de place pour un débat contradictoire donc.

 

  • 40 milliards d'euros d'économies

Le plan de rigueur italien de 40 milliards d'euros, adopté par le gouvernement le 30 juin, doit permettre au pays d'atteindre un quasi équilibre budgétaire en 2014, avec un déficit de 0,2% du PIB contre 4,6% en 2010, et de réduire mécaniquement son énorme dette de près de 1.900 milliards d'euros (environ 120% du PIB). Il intervient après un premier plan de 25 milliards d'euros adopté l'an dernier. Les économies toucheront les fonctionnaires, les collectivités locales, la santé...

Certains analystes émettent toutefois des doutes sur la mise en oeuvre de ce plan dont la quasi totalité des mesures porte sur 2013 et 2014 alors que les prochaines élections législatives auront lieu au printemps 2013.

 

  • Adoption à marche forcée

Répondant à l'appel à l'unité, majorité et opposition sociale démocrate sont tombés d'accord ce mardi pour accélérer l'adoption du plan par le parlement. Le Sénat l'entérinera d'ici jeudi midi, soit avec une semaine d'avance par rapport au calendrier initial, afin que la Chambre des députés puisse donner son feu vert définitif d'ici dimanche avant la réouverture des marchés lundi.

"Après, nous demanderons que le gouvernement s'en aille. Les problèmes du pays sont liés à la faiblesse de ce gouvernement", a lancé Anna Finocchiaro, chef de file des sénateurs du Parti Démocrate (gauche).

 

  • Sur les plans d'austérité à répétition en Europe:

Zone euro, le changement ou l'éclatement

La tentative d'une dérive autoritaire

  • A lire aussi:

Le pacte des rapaces, de Patrick Le Hyaric

Voir les commentaires

La Bourse de Paris chute, effrayée par la dette américaine

18 Avril 2011, 18:58pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 18 Avril 2011

 

La Bourse de Paris a aggravé ses pertes, ce lundi après-midi, avec l'ensemble des marchés européens, à la suite de l'annonce par l'agence de notation Standard & Poor's de la révision à la baisse, de stable à négative, de sa perspective sur la dette des Etats-Unis. Les spéculateurs semblent s'être fait peur avec cette "annonce assez inattendue. D'après nous, on est très loin de dégrader la dette des Etats-Unis, mais c'est un petit avertissement qui fait très très peur au marché", dit un trader.

L'indice CAC 40 affiche une perte de 2,7% vers 16h, alors qu'il reculait de 1,53% juste avant l'annonce. Les valeurs financières ont également creusé leurs pertes après cette annonce, notamment Axa qui perd 6,7%, plus forte baisse du CAC, et Crédit agricole qui cède 4,75%.

Les autres grandes places européennes ont également décroché à cette annonce: Londres recule de 2,2%, Francfort de 2,4%, Lisbonne de 2,4% et Madrid de 2,2%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 abandonne 2,75% et l'EuroFirst 300 perd 1,95%. L'euro a bondi de 1,4297 dollar avant l'annonce à 1,4343 dix minutes après, avant de retomber à 1,4271. L'or, valeur refuge, a touché un record de 1.496,09 dollars l'once.

Voir les commentaires

LES RAPACES :

8 Mars 2011, 22:40pm

Publié par PCF Villepinte

 La hausse du prix de l'essence est la faute aux multinationales, pas aux révolutions !

 


8 mars 2011

Prix de l’essence : la Libye a le « dos large »

Après les hausses successives du prix du gaz (+ 20 %) et de l’électricité (+ 6 %) sur les 12 derniers mois, le litre d’essence sans plomb atteint aujourd’hui plus de 1,50€.

Les médias en imputent la cause aux évènements en Libye. Or, celle-ci ne couvre que 2 % des approvisionnements mondiaux. Surtout, les hausses du prix du pétrole ont commencé bien avant, en liaison avec la baisse du dollar, une formidable spéculation encouragée par la politique monétaire des États-Unis, la déréglementation des marchés soumis à la soif de rentabilité financière des majors et des banques.

A cela s’ajoute la fiscalité pétrolière, punitive pour les familles, que les États européens ne veulent pas alléger, afin de capter une partie de la rente pétrolière pour limiter les déficits que creuse leur soutien gigantesque aux grands capitaux.

Mais cela est ignoré et l’on préfère rendre le pétrole responsable de toutes les difficultés, alors que la hausse de ses cours ne fait qu’accentuer la phase d’exacerbation de la crise avec les politiques mises en œuvre depuis au service de la domination des marchés financiers.

On préfère mettre au seul compte des événements en Libye les hausses qui, pourtant, sont engendrées surtout par la spéculation et le refus des dirigeants de l’OCDE d’engager une révolution énergétique.

Les usagers et les peuples = pompes à fric

En réalité, ces événements sont une opportunité :

* Pour le gouvernement dont chaque hausse constitue des recettes supplémentaires de TVA, et qui ne veut pas toucher à la manne de la TIPP (58 % du prix de l’essence) * Pour les spéculateurs dont chaque variation ample des prix constitue une opportunité de faire de l’argent * Pour les compagnies pétrolières comme Total qui vient d’annoncer qu’il versera 5 milliards de dividendes sur ses profits réalisés en 2010.Des propositions pour changer de logique.

Racket des ménages en France, misère des peuples dans les pays du Sud, accaparement de la rente pétrolière par les groupes, les spéculateurs et les dynasties familiales dans les pays producteurs : c’est cet ordre économique capitaliste que font trembler les mouvements populaires actuels.

Une conférence mondiale sur l’énergie, qui devrait être considérée comme un bien commun public, serait nécessaire.

Dans l’immédiat, le gouvernement doit prendre des mesures urgentes qui s’imposent :

  • en instaurant un prix maximum à pompe ;
  • en décidant la diminution de 5 % de la TIPP sur les produits pétroliers,
  • en adoptant un plan d’urgence pour développer les transports publics ;
  • en finançant ces mesures par une taxe sur les profits des compagnies pétrolières.
  • 

Les ménages subissent un racket sans précédent avec une hausse massive des prix de l’essence et plus généralement des produits énergétiques.

Alors que les peuples arabes luttent, au prix de leur vie, pour la démocratie et la justice sociale, l’Europe exploite la situation libyenne pour poursuivre la libéralisation du marché de l’Energie, voulu par ses promoteurs de Droite et socialistes, et justifier l’augmentation du prix de l’essence.

Un de ses "expert" es bourrage de crâne déclare : « Les factures reflètent l’évolution des prix mondiaux et la tendance est à la hausse en raison de la forte instabilité dans le monde arabe ».

C’est honteux et faux : la Libye ne couvre que 2% des approvisionnements mondiaux !

Et la spéculation et les supers profits, ça n’existe pas ? Les profits de Total ont progressé de 25% l’an passé et se montent à 10 milliards d’euros dont 5 milliards seront versés aux actionnaires.

Merci, pour eux !

* Dans ces pays, les peuples se sont vu confisquer leurs richesses nationales à la fois par les dictateurs et les multinationales. * La hausse des prix de l’énergie est due à la spéculation et aux profits préemptés par les majors. * La fiscalité pétrolière en France comme en Europe est punitive pour les familles alors que les cadeaux fiscaux aux entreprises et aux grandes fortunes se multiplient.

Une raison de plus pour sanctionner, le 20 mars prochain, ce pouvoir plus soucieux des privilèges de la bande du Fouquet’s que de l’intérêt général en votant pour les candidats du PCF ( Front de Gauche).

Voir les commentaires

G8 et G20 : Nicolas Sarkozy brade l'intérêt des peuples pour s'aligner sur Washington

25 Janvier 2011, 23:38pm

Publié par PCF Villepinte

Stigmatisant hier le poids du dollar, Nicolas Sarkozy promettait de tout changer avec un "nouveau Bretton Woods". Aujourd'hui, changement de pied ! Devenu président du G8 et du G20, il présente l'esquisse d'un projet de collaboration avec les États-Unis pour tenter de pérenniser la domination de leur monnaie.

Lui qui se dit "favorable à une taxation sur les transactions financières " à l'échelle de la planète reste prudemment dans le domaine du vœu pieux en s'opposant à tout contrôle des flux de capitaux... A bon entendeur ! Le chef de l'État prétend vouloir réformer le Fonds monétaire international mais sans toucher au droit de veto dont bénéficient les États-Unis. C'est un peu court et surtout très éloigné de l'intérêt des peuples. La création monétaire doit servir le développement de toutes les capacités humaines au lieu de l' "ajustement structurel" imposé aux pays déficitaires au profit de leurs créanciers-spéculateurs et des marchés financiers. Le président français propose d'élargir le panier de droits de tirages spéciaux (DTS) au yuan, la monnaie chinoise, mais sans du tout remettre en cause les privilèges exorbitants du dollar, ce qui revient à proposer d'élargir à la monnaie chinoise le soutien à la domination de la devise américaine.

Enfin, Nicolas Sarkozy n'est pas à une incohérence près ; lui qui dynamite la protection sociale en France, ose proposer d'aller vers "un socle de protection sociale universelle" qui ne serait, en fait, constitué que de minima sociaux misérables et d'appels au secteur privé pour les salaires et le financement des retraites, de la santé, de l'éducation... Après avoir fait beaucoup d'esbroufe, le président Sarkozy débute sa présidence du G8 en s'alignant sur Washington, tout simplement. Or le G8 et le G20 ne sont des instances ni représentatives ni légitimes. C'est au sein de l'ONU, composée de 192 États, que les défis mondiaux doivent être prioritairement traités dans l'intérêt des populations. Les relations internationales, notamment financières, doivent être profondément transformées, et les règles anti-sociales du FMI mises en cause, pour faire face aux exigences du développement des pays du Sud.

Voir les commentaires

Crise européenne : signez l'appel de l'Humanité

28 Décembre 2010, 06:58am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

CRISE

28 Décembre 2010, 06:54am

Publié par PCF Villepinte

Les emprunts européens, est-ce la solution pour sortir des difficultés ?

euro.jpgLes prises de position se multiplient en faveur de mesures permettant de transférer au niveau européen une partie de la dette publique des différents pays et/ou de doter l’Union d’une capacité à emprunter directement sur les marchés financiers. Martine Aubry vient de se déclarer favorable à l’émission d’emprunts européens afin « de réduire les déficits » et de « relancer » l’économie. Jacques Delors a lui aussi repris l’idée et préconise en outre la création d’une « caisse européenne d’amortissement qui prendrait en charge une partie du déficit de chacun des Seize, une sorte de mutualisation partielle qui allégerait le poids de la dette pour chacun et dégagerait des marges pour le soutien de l’activité durant le processus d’assainissement des finances publiques et privées ». La Confédération européenne des syndicats s’est déjà prononcée en faveur d’un dispositif similaire.

Les euro-bonds ou euro-obligations seraient des titres d’emprunts émis collectivement par les États de la zone euro sur les marchés financiers et qui pourraient être achetés par des investisseurs. Certains, à gauche et dans le mouvement social, ont l’espoir que cela offrirait à la Grèce, l’Irlande, l’Espagne ou l’Italie l’opportunité de bénéficier du parapluie allemand et d’accéder ainsi à des financements meilleur marché.

Il y a là bien des illusions. Le transfert d’une partie des dettes et de la capacité d’endettement au niveau européen reviendrait à élargir et à renforcer la dépendance des politiques publiques à l’égard des marchés financiers. Par ailleurs, le mécanisme, loin de permettre une baisse des taux d’intérêt, risquerait au contraire de les pousser vers le haut.

En effet, alors que les États de la zone euro devraient lever pour environ 850 milliards d’euros en 2011, le besoin de refinancement des banques de la zone euro uniquement sur le marché obligataire devrait être supérieur à 1 300 milliards pour 2011 et 2012. Il risque d’y avoir une compétition entre les États et les grands groupes pour capter les financements avec pour conséquence une hausse des taux. Cela d’autant que la concurrence est mondiale et qu’elle est particulièrement vive entre la zone euro et les États-Unis qui ont eux-mêmes un grand besoin de capitaux.

Il n’y a pas de recette miracle : si l’on veut, comme l’indique la récente déclaration du Parti de la gauche européenne, « réduire l’omnipotence des marchés », il faut trouver d’autres sources de financement. Et le PGE de pointer la taxation des transactions financières, la réforme du rôle de la BCE et une nouvelle politique du crédit pour irriguer 
le développement social du continent.

 

Pierre Ivorra

Voir les commentaires

Politique

18 Décembre 2010, 19:03pm

Publié par PCF Villepinte

 Cinq dirigeants européens, dont le français Nicolas Sarkozy, l'allemande Angela Merkel et le britannique David Cameron, ont adressé, samedi, un courrier à la Commission européenne pour réclamer un gel du budget de l'UE au nom de l'austérité, a annoncé l'Élysée. Les Premiers ministres Mark Rutte (Pays-Bas) et Mario Kiviniemi (Finlande) signent également cette lettre, adressée au président de la Commission José Manuel Barroso.

Vendredi, lors d'un sommet de l'Union européenne à Bruxelles, le Premier ministre britannique avait scellé une alliance avec les quatre autres dirigeants afin de "geler en termes réels" le budget de l'UE jusqu'en 2020, une mesure qui inquiète nombre de leurs partenaires. "La dépense publique européenne ne peut s'exonérer des efforts considérables des États membres visant à maîtriser leurs dépenses publiques", écrivent les cinq dirigeants européens dans leur courrier.

"La mise en oeuvre de politiques européennes ambitieuses au service des citoyens est possible avec un volume de dépenses stable. Elle exige une meilleure utilisation des fonds disponibles. L'enjeu des prochaines années ne sera pas pour l'Union européenne de dépenser plus, mais de mieux dépenser", estiment-ils encore. Concrètement, les cinq dirigeants préconisent que "les crédits de paiement" n'augmentent pas "davantage que l'inflation au cours de la période couverte par le prochain cadre financier pluriannuel".

"Une règle budgétaire devra être définie en ce qui concerne le niveau global des dépenses engagées" de telle manière que "le niveau des crédits d'engagement soit fixé à un niveau compatible avec la stabilisation nécessaire des contributions budgétaires des États membres", écrivent-ils encore. "Dans cette logique, les crédits d'engagement ne devraient pas excéder leur niveau de 2013 corrigé d'un taux de croissance inférieur à celui de l'inflation pendant la durée du prochain cadre financier pluriannuel", poursuit le texte.

Les négociations pour le prochain budget pluriannuel des Vingt-Sept doivent commencer l'an prochain. Le budget actuel de l'Union européenne représente environ 1 % du produit intérieur brut européen, soit 143 milliards d'euros environ par an et quelque 1.000 milliards d'euros sur sept ans.

Voir les commentaires

Pour sortir l’UE de la crise, construisons une monnaie européenne de coopération

10 Décembre 2010, 10:33am

Publié par PCF Villepinte

 
 

Les récentes déclarations de Jean-Claude Junker concernant le recours à des euro-obligations montrent que, face à la crise financière, les tabous des dirigeants néolibéraux européens sont peu à peu en train de tomber. Cela confirme la validité de la position du PCF qui n’a cessé d’affirmer ces derniers mois la nécessité d’une remise en cause de la dictature des marchés financiers.

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 9 décembre
Partager :
Thèmes :


Les prises de positions pour une sortie de certains pays de la zone euro sont irresponsables. L’attitude de Madame Merkel qui refuse le débat sur la monnaie européenne l’est tout autant et pourrait conduire à un éclatement de la zone euro qui aurait de très graves conséquences pour les peuples européens. Il est urgent d’ouvrir en grand le débat sur la monnaie européenne au sein de l’Union !

Pour sortir l’UE de la crise, le PCF propose de transformer l’euro en une monnaie européenne de coopération. Cela demande de réorienter radicalement le rôle de la BCE par une autre politique du crédit et par l’achat de titres de dette publique qui permettraient d’abonder un Fonds européen de développement social. Il s’agit ainsi de placer la création monétaire au service des besoins humains, de la promotion de l’emploi et de la formation et de l’extension des services publics.

Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF

Paris, jeudi 9 décembre 2010


Voir les commentaires

Crise irlandaise: un Français sur deux craint la contagion

5 Décembre 2010, 22:47pm

Publié par PCF Villepinte

 - le 4 Décembre 2010

 

Plus d'un Français sur deux craint que la France soit victime d'un effet domino de la crise de la dette qui affecte les pays les plus fragiles de la zone euro, Grèce et Irlande, selon un sondage Ifop pour l'hebdomadaire Sud Ouest Dimanche.

Une majorité des sondés (52%) estime que la crise pourrait concerner la France dans les prochains mois, d'après cette étude: 17% considèrent une telle issue "certaine" et 35% l'estiment "probable".

Les sympathisants de gauche sont le plus inquiets (56%), contre 33% des personnes se disant proches de la majorité UMP.

La gauche radicale et l'extrême droite sont encore plus sévères: 62% des sympathisants de Lutte ouvrière (LO) et du NPA d'Olivier Besancenot, et 69% de ceux du Front national (FN) estiment que cette crise de la dette souveraine touchera la France.

L'inquiétude est plus vive dans les classes moyennes et populaires, avec une forte majorité des employés (59%) et des ouvriers (56%) qui envisagent une propagation de la crise à l'Hexagone, contre seulement 39% des cadres supérieurs et professions libérales.

Enfin, les plus de 35 ans (54%) sont plus nombreux que les moins de 35 ans (48%) à croire en l'éventualité d'une menace pour la France.

Le sondage a été réalisé du 2 au 3 décembre par téléphone sur un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

Voir les commentaires

<< < 10 20 30 40 41 42 43 > >>