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crise

Le PCF salue la résolution du Conseil de l’Europe et appelle à dépasser le système de brevets pour sortir de la pandémie

29 Janvier 2021, 08:09am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 28/01/2021 par PCF

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Vaccins/Brevets : 

Alors que, sur les recommandations des ARS, les centres de vaccination ferment et déprogramment les rendez-vous, et que la France et l’Europe sont en train de gérer une pénurie de vaccin tout en envisageant des reconfinements, les gouvernements doivent taper du poing sur la table et obtenir des laboratoires la possibilité de produire les vaccins notamment en France.

Le PCF salue d’ailleurs la résolution sur les vaccins du Conseil de l'Europe et appelle à rejoindre l'initiative citoyenne européenne pour en faire des biens communs de l'humanité.

Dans sa résolution adoptée, le 27 janvier 2021 sur les vaccins contre la Covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques le Conseil de l'Europe appelle à faire des vaccins contre la Covid 19 un bien public mondial, rejoignant en cela les recommandations de l'OMS.

L'Assemblée a également adoptée à une large majorité (72 voix en faveur 16 contre) un amendement porté par la groupe de la Gauche Unitaire Européenne (auquel le PCF est associé) demandant « de surmonter les obstacles et les restrictions découlant des brevets et des droits de propriété intellectuelle, afin d'assurer la production et la distribution à grande échelle de vaccins dans tous les pays et pour tous les citoyens ».

Il est grand temps de dépasser le système de brevets pour sortir de la pandémie.

Aujourd'hui, nous devons offrir des perspectives aux citoyens. Cela passe par la mise en commun des connaissances et de la production de vaccin, notamment en réquisitionnant les entreprises telles que Sanofi. Seule une réponse collective et globale nous permettra de sortir de cette crise. C'est tout le sens de l'initiative citoyenne européenne #PasdeProfitsurlaPandemie #Right2Cure lancée en novembre dernier par le PCF avec des organisations syndicales, associatives et des partis politique de toute l'Europe.


Nous appelons donc chacun et chacune à s'engager dans cette campagne en signant et en diffusant la pétition : https://noprofitonpandemic.eu/fr/

 

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Ce ne sont pas des procureurs. Ce sont surtout des victimes.  ”

28 Janvier 2021, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

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Niels Arestrup - Comédien, interrogé par Laurent Delahousse sur France 2

NVO 25 janvier 2021 | Mise à jour le 25 janvier 2021

Par Frédéric Dayan | Rédacteur en chef adjoint

Qu'est-ce qui du virus ou des hommes politiques vous met le plus en colère a demandé en substance Laurent Delahousse au comédien Niels Arestrup, dimanche soir 24 janvier sur France 2.

Question posée à ce talentueux interprète de quelques rôles d'hommes politiques alors que la polémique faisait rage après les propos d'Emmanuel Macron jeudi 21 janvier dénonçant une «nation de 66 millions de procureurs».

Déprimé et attristé par la situation faite non seulement aux artistes du spectacle vivant mais aussi à l'ensemble des citoyens soumis aux injonctions de l'état d'urgence sanitaire, Niels Arestrup a eu ces mots prononcés sans colère, la voix navrée :

«J'ai pas les moyens d'être en colère contre le virus. Je suis peut-être un petit peu plus déçu ou choqué par la façon dont on nous parle. Je crois que les Français sont drôlement gentils depuis un bon moment. Ils font tout ce qu'on leur demande. (…) On vit beaucoup dans cette relation à l'ordre brutal. Ça y est on est reconfinés, on va retourner à l'étable…

on va manger du foin et on va dormir. Et peut-être dans 15 jours ou trois semaines on va nous dire “vous pouvez aller manger un peu d'herbe dans le pré”. Il faut être gentil avec les gens qui vivent ça et qui acceptent ça. Ce ne sont pas des procureurs. Ce sont surtout des victimes.»

 

 

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Malaise étudiant: "Je ne peux pas passer une année comme ça"

26 Janvier 2021, 08:07am

Publié par PCF Villepinte

Malaise étudiant: "Je ne peux pas passer une année comme ça"

Lundi 25 Janvier 2021

Étudiante en licence de psychologie à l’université, Ludivine fait partie de ceux contraints à suivre leur scolarité à distance, en raison de l’épidémie de Covid-19.  Comme nombre de ses camarades, elle souffre de cette situation. « Je l’ai dit à mon professeur principal, je pense que je vais redoubler » redoute-t-elle, après avoir constaté une baisse dans ses résultats au cours du premier semestre. 

Enfermée devant un écran

Difficile de se concentrer lorsqu’on est du matin au soir devant son ordinateur, sans contact humain dans l’apprentissage, avec pour seule interface un professeur sur un écran et un tchat de conversation entre camarades. Et ce n’est pas le jour de présence par semaine promis aux étudiants le 21 janvier qui changera la donne.  Ludivine accuse une lourde démotivation, en comparaison avec le début de ses études.

« En première année, j’étais motivée, j'allais beaucoup sur Internet, regarder des vidéos complémentaires par moi même après les cours ». Aujourd’hui, l’étudiante ne « voit plus le bout ». Autour d’elle, le malaise des étudiants est palpable. « Il y a de plus en plus d’étudiants qui développent des pathologies, alors qu’ils n’en avaient pas avant, ou bien qui sombrent dans la dépression ».

Inquiétudes sur la santé mentale des étudiants

Ludivine partage également son histoire personnelle : « Cette année, j’étais tellement seule que je suis allée consulter. J’ai été diagnostiquée bordeline. Et avec des pathologies comme ça, rester enfermé avec nous-mêmes, ça rend les crises encore plus violentes » témoigne-t-elle. 

Face au désarroi grandissant des étudiants et de l’inquiétante émergence de problèmes de santé mentale chez les jeunes, Ludivine regrette le désintérêt du gouvernement, tout en relayant un sentiment d’abandon largement partagé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux, avec pour dernière expression le hashtag #étudiantsfantômes qui recense les témoignages de ces étudiants. 

 

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En plein boom de la pauvreté, les ultrariches empochent 479 milliards d'euros, selon Oxfam

25 Janvier 2021, 16:31pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité lundi 25 janvier 2021                             © Vincenzo Pinto/AFP
Loan Nguyen

114,3 milliards pour Elon Musk, 69,3 pour Jeff Bezos... Dans un rapport publié ce lundi, l'ONG révèle que la pandémie a largement profité aux grosses fortunes mondiales. Alors que des centaines de millions de personnes vivent avec moins de 4,90 euros par jour, l'association avance des propositions pour tenter d'enrayer cette dynamique inégalitaire.

Plusieurs études, cet automne, l’avaient déjà souligné, Oxfam enfonce le clou avec son dernier rapport: la crise sanitaire du Covid-19 a bel et bien profité aux multimilliardaires. «Les dix hommes les plus riches du monde dont fait partie le Français Bernard Arnault – ont vu leur fortune totale augmenter de 540 milliards de dollars (479 milliards d’euros) depuis le début de la pandémie», pointe l’organisation internationale, qui lutte pour la réduction des inégalités.

Dans le même temps, «entre 200 millions et 500 millions de personnes supplémentaires pourraient avoir basculé dans la pauvreté en 2020», estime l’étude, précisant qu’il faudra «plus dune décennie avant que le taux de pauvreté ne retrouve son niveau davant la crise».

«Le soutien des banques centrales ont eu un effet de levier»

Un décalage d’autant plus impressionnant que les 1000 plus grandes fortunes avaient, dans un premier temps, subi 30 % de pertes entre février et mars 2020. Un décrochage de courte durée puisque, neuf mois après, ces milliardaires avaient déjà reconstitué leur patrimoine d’avant la crise, avant de voir leur magot s’étoffer ces derniers mois. Pour Oxfam, ce phénomène s’explique notamment par le «soutien sans précédent des gouvernements pour leur économie». «Mais cest principalement le soutien des banques centrales avec leur politique de rachats dactions massifs pour éviter que les cours ne dévissent qui ont eu un effet de levier», précise Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France.

Parmi ces ultrariches, certains ont directement profité de la crise sanitaire. C’est le cas de Jeff Bezos, PDG d’Amazon, qui a vu sa fortune augmenter de 69,3 milliards d’euros au cours de l’année 2020 à la faveur des confinements et des fermetures de commerces. L’extravagant milliardaire de la tech et dirigeant de Tesla, Elon Musk, a engrangé une hausse de 114,3 miliards d’euros.

Moins connu que son compatriote Jack Ma mais plus riche que celui-ci, le milliardaire chinois Zhong Shanshan a connu une ascension fulgurante parmi les plus riches de la planète (+ 67,9 milliards d’euros). Pour cause: lune de ses entreprises, Beijing Wantai, produit des tests Covid et développe un vaccin contre le Covid-19. À l’autre extrémité, les centaines de millions de personnes qui auraient basculé dans la pauvreté (moins de 4,90 euros par jour) se situeraient pour plus des deux tiers en Asie du Sud, en Asie de l’Est et dans la région Pacifique. «La majorité travaillent dans les secteurs informels (activités hors de la législation). Elles sont exclues du régime de protection sociale, des programmes d’aide sociale et de l’accès au crédit», explique Oxfam.

À lire sur le sujet : Les pays les plus pauvres toujours à la peine

Même à l’intérieur des nations les plus riches, les inégalités se sont accrues. «Alors que les milliardaires français ont connu la troisième progression la plus forte – 175 milliards d’euros, soit deux fois le budget de l’hôpital public –, on est passé de 5,5 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire à plus de 8 millions en septembre en France», affirme Quentin ­Parrinello. Notre champion national en la matière, le patron de LVMH, incarne parfaitement ce phénomène.

La fortune de Bernard Arnault a bondi de 41 %

«Sur lensemble de lannée 2020, malgré la crise, la fortune de Bernard Arnault a augmenté de 44 milliards deuros, soit un bond de 41 %. Après le pic de la crise, sa fortune a doublé entre mars et décembre», souligne Oxfam dans une note consacrée à la situation française. Dans le même temps, «le nombre dallocataires du revenu de solidarité active a fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire (+ 150000), pour atteindre 2,1 millions en octobre 2020, soit une augmentation de 8,5 % par rapport à octobre 2019», rappelle ce document.

Cet article pourrait aussi vous intéresser : Finance. Ces milliardaires qui ont profité de l’épidémie

L’association avance une série de propositions pour tenter d’enrayer cette dynamique: «Investir massivement dans les services publics pour assurer les besoins de base; revaloriser les minima sociaux et les bas salaires, à commencer par le secteur du soin; faire en sorte que les plus riches et les grandes entreprises payent leur juste part d’impôts; mettre en place des contreparties sociales et écologiques contraignantes pour les grandes entreprises.»

 

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Reconfinement. Jean-Daniel Lelièvre : « Cela peut être pertinent de ne pas confiner le pays en entier »

24 Janvier 2021, 10:03am

Publié par PCF Villepinte

L’Humanité Vendredi 22 Janvier 2021

Alexandre Fache

Jean-Daniel Lelièvre, expert vaccins à la Haute Autorité de santé et auprès de l’OMS, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor à Créteil (AP-HP).

Expert vaccins à la Haute Autorité de santé et auprès de l’OMS, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor à Créteil (AP-HP), Jean-Daniel Lelièvre fait le point sur la menace des variants et les retards dans la campagne de vaccination. ENTRETIEN.

A-t-on les moyens de suivre la diffusion des variants en France?

 

JEAN-DANIEL LELIÈVRE Ça dépend lesquels. Le variant anglais est plus facile à suivre, car on peut le débusquer grâce à certains tests PCR. Pour les autres, c’est plus compliqué, car on est obligé de séquencer le virus. Cela demande du temps, les résultats ne sont pas disponibles en quelques heures, et tous les laboratoires ne sont pas équipés des machines nécessaires.

Accédez ici à toute l'actualité sur l'évolution de l'épidémie et ses conséquences.

Est-on sûr que le variant anglais va devenir dominant en France?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE Avec cette épidémie, on n’est sûr de rien! Mais daprès tous les épidémiologistes, nous nous trouvons dans la situation qui était celle du Royaume-Uni il y a quelques semaines. Outre-Manche, ce variant a pris le pas sur la souche classique, du fait de sa plus grande transmissibilité. Tout porte à croire qu’il en sera de même chez nous. Plus contagieux d’environ 50 %, sa progression est exponentielle.

Cet article devrait aussi vous intéresser : Ils prédisent les évolutions de l'épidémie dans les eaux usées. Notre reportage à Ivry

Ne faudrait-il pas reconfiner au plus vite, alors?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE C’est une question très délicate, qui est de la responsabilité des pouvoirs publics. Le confinement est-il l’outil le plus efficace? Il semble que oui. Mais il faut le mettre en place ni trop tard, pour éviter que la vague ne prenne trop dampleur, ni trop tôt, car ses conséquences sociales, économiques et psychologiques sont extrêmement lourdes, notamment chez les jeunes. Sanitaires aussi, avec des pathologies hors Covid moins bien diagnostiquées et traitées.

Des confinements régionaux, plus courts, pourraient-ils être un bon compromis?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE C’est en discussion. Le problème, c’est de faire respecter l’étanchéité entre une région confinée et une autre qui ne l’est pas. Mais cela peut être pertinent de ne pas confiner le pays en entier.

Est-on condamné à voir apparaître de nouveaux variants presque chaque semaine?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE Chaque semaine non, mais régulièrement oui. Plus le virus continue à diffuser dans la population, plus on verra apparaître des ­variants, sélectionnés naturellement parce que plus transmissibles. Une hypothèse est que ces variants naissent chez des sujets immunodéprimés. Les seules possibilités d’empêcher ça sont le confinement et une vaccination très large. Mais malheureusement, nous n’avons pas encore assez de vaccins pour le faire.

A lire aussi : Variant du Covid. Les recommandations du Haut Conseil de la santé publique

Justement, faut-il s’inquiéter des retards de livraison annoncés par Pfizer?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE Oui et non. On savait que ce processus prendrait du temps. Pour réduire la menace du virus, il faudrait vacciner 80 à 90 % de la population. Les retards de ces derniers jours ne joueront donc qu’à la marge. L’objectif reste de vacciner le maximum de personnes, en commençant par les populations à risques, et en élargissant ensuite. Cette vaccination doit par ailleurs être planétaire, car les frontières ne sont pas imperméables au virus. Or, il y a des inquiétudes sur ce plan-là qui ont conduit l’OMS à taper du poing sur la table, en appelant les pays riches à ne pas monopoliser les doses. Ce serait d’ailleurs un mauvais calcul de le faire, sur le plan économique comme sanitaire.

A lire sur le sujet : 0,00006 % des vaccins anti-covid pour les habitants des pays les plus pauvres

Les effets indésirables des vaccins sont aussi regardés de près: en France, on en a relevé 139 sur les premières semaines et 5 décès suspects font lobjet dinvestigations Que dites-vous de ces chiffres?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE Il y a des gens qui meurent tous les jours dans les Ehpad. Et ce n’est pas nécessairement lié aux vaccins. Il faut donc regarder de près chaque cas, pour comprendre ce qui s’est réellement passé. L’ANSM a promis un rapport hebdomadaire sur ce sujet. On devrait en savoir plus en cette fin de semaine.

Voir notre reportage : Vaccination à Paris : «Jai fini par me dire que jirai dans un centre en province»

Pour monter en puissance dans cette campagne, les autorités attendent le feu vert donné au vaccin AstraZeneca. Les doutes ont-ils été levés sur ce sérum?

JEAN-DANIEL LELIÈVRE Oui, il devrait être bientôt validé par l’Agence européenne. Le problème sera son positionnement dans la campagne vaccinale, car la stratégie qui donne pour lui les meilleurs résultats est un peu originale: linjection dune demi-dose, puis dune dose. Or, elle na pas été testée chez les plus de 55 ans. Cest un manque. Mais son homologation permettra quand même de nourrir la campagne de vaccination.

 

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Les vautours de chez Pfizer

23 Janvier 2021, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

Il y a urgence ! Le billet du Dr Christophe Prudhomme. 

Vendredi 22 Janvier 2021

 

Christophe Prudhomme est médecin au Samu 93.

Pfizer livre des flacons de vaccin multi-dose, ce qui facilite sa production. La préparation des doses incombe aux professionnels de santé. Par sécurité pour tous les médicaments avec cette présentation, les flacons contiennent un volume un peu plus important que nécessaire pour assurer la sécurité de la préparation.

Les professionnels, habitués à des pratiques très rigoureuses, se sont rendus compte qu’en étant très précis, il était possible de réaliser 6 doses par flacon. Cette pratique permet d’augmenter de 20 % le nombre de personnes qui peuvent être vaccinées, ce qui est un atout majeur face à la lenteur de la production qui ne permet pas actuellement de répondre à la demande.

Les vautours de chez Pfizer ont flairé la bonne affaire car ils ont signé des contrats de livraison sur un nombre de doses et non de flacons. Ils expliquent maintenant qu’ils vont calibrer leurs livraisons en comptant 6 doses par flacon. Ainsi grâce à la conscience professionnelle des soignants, ils vont pouvoir augmenter leurs bénéfices de 20%.Un scandale que les politiques européens et français acceptent sans réagir. Face à l’urgence de santé publique, ne laissons pas Pfizer dicter sa loi et exigeons le maintien du décompte initial de 5 doses par flacon.

 

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Que fait le gouvernement face aux choix désastreux de Sanofi ?

22 Janvier 2021, 10:39am

Publié par PCF Villepinte

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Vaccin/Pas de Profit sur la pandémie : "Ne laissons pas notre santé dans les mains de BigPharma !

17 Janvier 2021, 08:33am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 14/01/2021 par PCF

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Alors que la stratégie vaccinale du gouvernement est faite dans le flou le plus total, il est plus que jamais temps de construire une stratégie collective de sortie de la crise sanitaire.

Le PCF a lancé le 30 novembre dernier, avec des associations, ONG's, syndicats et une quinzaine de forces politiques au niveau européen l'initiative citoyenne européenne #PasdeProfitSurLaPandemie #Right2Cure.  Avec le comité de campagne national nous avons décidé de faire du weekend des 16 et 17 janvier des journées de déploiement de cette campagne autour de trois grands axes.

Nous demandons la transparence sur la stratégie de vaccination au niveau national, comme européen et en particulier la publication des contrats signés avec les entreprises multinationales pharmaceutiques. La confiance des Français et des Européens ne se construira qu'à cette condition.
 

Nous demandons que les brevets soit abandonnés pour que les vaccins tombent dans le domaine public et permettre que les chercheurs et les scientifiques des différents laboratoires travaillent ensemble et partagent les connaissances, les retours sur les premières vaccinations et les différents vaccins. Face à un virus, unissons toutes les forces, toutes les intelligences ! Dans les pays pauvres, 9 personnes sur 10 n'auront pas accès au vaccin contre la #COVID19 en 2021.  Selon l'OMS, le mécanisme COVAX a besoin d'urgence d'un peu plus de 4 milliards de dollars afin d'acheter des vaccins pour les pays à revenu faible et intermédiaire.


Nous voulons que les vaccins et traitements anti-pandémiques soient accessibles à tous et toutes indépendamment de la nationalité ou de la classe sociale. Pour cela, il faut en faire de biens communs de l'humanité soustraits de la logique des brevets. Le gouvernement français tout comme la Commission européenne s'étaient engagés en mai dernier sur ce sujet mais depuis ils refusent de soutenir les initiatives de l'Afrique du Sud et de l'Inde au sein de l'OMS et de l'OMC en la matière. Il faut que cette hypocrisie cesse si nous voulons trouver une issue à cette crise.

Après la pénurie des masques et des tests, allons-nous continuer sans rien faire vers une pénurie de vaccins ? Les alternatives existent pourtant comme mobiliser toutes les capacités productives pour permettre la production de vaccins au niveau national, européen et mondial. C'est ce qu'exigent aujourd'hui les salariés et la CGT Sanofi et nous les soutenons dans cette démarche.

Au-delà, il est temps que l'argent public qui a déjà financé la recherche et l'aide à la production ne servent pas aujourd'hui à verser des dividendes exorbitants aux actionnaires de BigPharma en grèvant encore plus le budget de la Sécurité sociale. Nous demandons que le vaccin et les traitements anti-Covid soient vendus à prix coûtant. C'est d'ailleurs pour répondre aux besoins des populations que nous prônons depuis des années la mise en place d'un pôle public du médicament au niveau national, européen et mondial. Cette proposition est plus que jamais d'actualité.

Le PCF appelle aujourd'hui toutes les organisations de gauche, écologiques et les forces du mouvement social à s'investir dans cette campagne et à faire signer massivement l'initiative citoyenne européenne

 

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Pas de profit sur la Pandémie ! Gratuité du vaccin contre le COVID-19

16 Janvier 2021, 10:30am

Publié par PCF Villepinte

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L’université sous perfusion ! Les étudiantes et étudiants se mobilisent pour leur avenir !

13 Janvier 2021, 09:03am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/01/2021 par PCF

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À l’initiative de l’Union des étudiantes et étudiants communistes, les organisations étudiantes et de jeunesse appellent à une réouverture des universités. Dans une tribune parue dans l’Humanité, les organisations appellent l’ensemble des étudiantes et étudiants à se mobiliser le 20 janvier prochain pour défendre leur formation.

Un manque d’anticipation et d’ambition

En décembre dernier, le Président de la République avait annoncé l’objectif d’une reprise des travaux dirigés en présentiel et d’un retour pour les étudiant·e·s en demi-amphi pour début janvier. Force est de constater que nous sommes aujourd’hui bien loin des objectifs fixés par le Président de la République. Encore une fois, l’impréparation générale de l’exécutif vient impactée les jeunes. Un retour par groupe de 10 pour les étudiant·e·s les plus fragiles, c’est la consigne qui a été donnée par le ministère à la veille des vacances de fin d’année et sans moyens supplémentaires.

Pourtant, il y a urgence. Selon les conclusions d’un rapport parlementaire, présidé par Marie-George Buffet, un étudiant sur six aurait été dans l’obligation d’arrêter ses études depuis le début de la crise. Une situation qui risque fortement de s’aggraver si le gouvernement ne prend pas la mesure du phénomène de décrochage.

Le manque d’anticipation et d’ambition qui caractérise ce gouvernement pèse lourd sur l’avenir des étudiant·e·s du pays. Le constat d’un décrochage massif, d’une dégradation des formations et d’une précarité étudiante qui explose ne semble pas faire réagir le gouvernement.   

Il est urgent de préparer le retour des étudiant·e·s

Pourtant, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les classes préparatoires aux grandes écoles ont pu tenir leur cours de façon habituelle, des locaux ont pu être mis à disposition pour la tenue des examens dans les universités. Le maintien des cours en présentiel des classes préparatoires montre que si les moyens sont mis sur la table, une reprise des cours est tout à fait envisageable. En laissant la possibilité à la formation des jeunes en classe préparatoire et non à celles et ceux des universités, le gouvernement montre une fois de plus sa volonté d’effectuer un tri social au sein de l’enseignement supérieur.   

Au-delà de ça, la tenue des examens en présentiel dans de nombreuses universités a montré qu’il était possible de se retrouver par centaines pour être évalués, tout en gardant les distances nécessaires afin d’éviter la propagation du virus. Selon Frédérique Vidal, il semble plus urgent de noter les élèves que de les former. En quoi cela serait-il impossible lorsqu’il s’agit de la formation des étudiants et des étudiantes ?

Il est urgent de mettre en place les moyens humains et matériels afin de préparer le retour des étudiant·e·s sur les bancs des universités. Le renforcement du service public de l’enseignement supérieur, plutôt que sa destruction, est un élément essentiel pour permettre une reprise des cours en présentiel, rattraper le retard, mais également assurer la sécurité de l’ensemble de la communauté universitaire face à l’épidémie.

Léon Deffontaines

Secrétaire général du MJCF

 

Retrouvez la tribune complète sur le site de l’Humanité.

 

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