Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

art et cuture

Des images pour le mouvement social

1 Octobre 2010, 21:15pm

Publié par PCF Villepinte

2010 L'Humanité

Illustration Sébastien Marchal

L’Humanité a lancé cette invitation à 25 artistes. La société commence à bouillonner, mue par la réaction à l’injustice de la rafale des projets réactionnaires en cours, de la casse du droit à la retraite à 60 ans à la chasse aux Roms, en passant par les « affaires » de l’été, sans oublier la loi d’airain des « marchés financiers ».
Graphistes, illustrateurs ou dessinateurs de presse, chacun offre dans ce cahier spécial à la fois sa sensibilité et son point de vue, en un geste qui se veut partie prenante des mobilisations en cours.

En les rassemblant également sur son site Internet, le journal entend aider à leur circulation dans les rues, sur les murs des villes, dans les bureaux, les ateliers ou les foyers. 

Pour afficher les illustrations en grand format, cliquez simplement dessus.

 

Adrien Zammit et Nicolas Filloque. Site internet : http://www.formes-vives.org/atelier/

Thierry Sarfis

Olivier Cauquil, la Bourse ou la vie

Philippe Bissières

Jérôme Gosselin, Aya

Jean-Pierre Jouffroy

Jean-Denys Philippe

Jérôme Oudin

Guillaume Lanneau

Michel Quarez

Anne Desrivières. Site internet : http://www.duseldansmapiscine.fr/

Gérard Paris-Clavel

Boris Séméniako. Site internet : http://www.borissemeniako.fr

Pierre Vauconsant

Isabelle Jégo

Alexandre Coutelis

Sébastien Marchal

Alain Le Quernec

Sébastien Marchal

Michaël Gaumnitz, Visages

Michel Coudeyre

Jul

Charb

François Miehe

Adele

Luz

 

Voir les commentaires

Présentation de la saison culturelle aux Espaces V Roger Lefort.

20 Septembre 2010, 17:02pm

Publié par PCF Villepinte

Vendredi dernier, autour de trois cents personnes, dont des artistes, comédiens, chanteurs, des élus des villes voisines,  responsables des activités culturelles,  ont participé à une présentation très réussie, des évènements culturels 2010/2011 à Villepinte.

 

Avec beaucoup de talent et de gentillesse, Gérard Mendy a « slamé » un  programme qui devrait répondre aux attentes très diversifiées des habitants. Fabienne Thibeault et une partie de sa troupe ont chanté des extraits de Starmania. Didier Heurteux, en trois chansons a donné envie d’écouter son récital Vous…Nous…Garo. Les cinq filles de la compagnie quartet Buccal nous ont présenté un Gang bien drôle et fort mélodique.

Pour terminer cette agréable  initiative, madame le Maire Nelly Roland, nous a invités à boire le verre de l’amitié

Voir les commentaires

Vendredi, Fluide glacial enflamme l'Humanité

4 Septembre 2010, 06:27am

Publié par PCF Villepinte

 

Médias - le 3 Septembre 2010

Numéro collector pour l'ouverture de la Fête de l'Humanité vendredi 10 septembre : votre journal sera entièrement illustré par les dessinateurs de Fluide glacial.

Un "cartoon attack"  du "journal d'umour et bandessinées". On a déjà les noms des responsables : Margerin, Binet, de Pins, Lindingre, Coutelis, Isa, Dutreix, Le Borgne, Lefred-Thouron, Pluttark, Solé, Léandri, Krassinsky, Chauzy, Libon, Berberian, Julien/CDM, Mo/CDM, Fioretto, Frémion, Gaudelette, Deup, Thiriet, Tronchet et Hugot !

Dans le dernier journal national à accueillir encore chaque jour de la BD avec Pif, ça promet. Toute la journée de jeudi, les gens de Fluide vont coller aux journalistes de l'Huma, et prendre la place dévolue à la photo. Même le programme télé y passera. 

Et tout ce joli monde se retrouvera à la Fête le lendemain, samedi, pour une séance dédicace.

Voir les commentaires

Fête de l'humanité 2010

11 Août 2010, 06:53am

Publié par PCF Villepinte

 

Dee Nasty, le top du hip-hop
 

Le précurseur du hip-hop en France, Dee Nasty, clôturera la soirée du samedi sur la scène Zebrock par un set exceptionnel. Ambiance de folie garantie.

(J-32) Dee Nasty, Daniel Bigeault de son vrai nom, est indissociable de la naissance du mouvement hip-hop en France, et il en est, à ce jour, une référence incontournable. C’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’il découvre, à la fin des années 1970, la breakdance, les graffitis et la musique du Sugar Hill Gang. Dès lors, il laisse tomber sa passion pour la guitare et trafique désormais les bandes magnétiques. Une vieille beat box et deux tourne-disques dans les mains, il se met à la recherche de nouveaux groove, tout droit venus de New York.

Pour se faire connaître, chaque dimanche, il organise des après-midi hip-hop dans des terrains vagues, au nord de Paris. Un concept simple : avec peu de matériel – une estrade, un groupe électrogène, deux phonos amplifiés –, Dee Nasty fait vibrer ses platines. Pour seulement cinq francs, les danseurs se lancent des défis et les rappeurs viennent s’exprimer.

Après ce succès, Dee Nasty autoproduit son premier 33 tours, intitulé Paname City Rappin, en 1984. Tout se fait dans la confidence, la sortie comme les ventes restent un secret. Mais Dee Nasty est un homme qui a du flair. Pressentant l’âge d’or des DJ, il démontre une façon de s’affirmer derrière ses platines pour en ressortir un maximum de groove et d’énergie. Il devient alors, dès les années 1980, la « crème » des disc-jockeys et méduse le public des championnats du milieu.

Il passionne son auditoire grâce à son émission Journal actuel, sur Radio Nova, et invite ses fans les plus fidèles et virulents à se tester derrière un micro. Ce sont les débuts live de NTM, MC Solaar, Assassin, Ministère Amer et des Marseillais IAM. Le rap français trouve naissance dans le Deenastyle, sur Radio Nova, et nombreux sont les groupes à faire tourner le mixtape de leurs débuts. Aujourd’hui, le nom de Dee Nasty revient régulièrement associé à « déclencheur de vocation, référence ou précurseur » dans les revues spécialisées en hip-hop.

Depuis toutes ces années, le DJ n’a jamais quitté la scène. Il continue à jouer dans des soirées house, à la Techno Parade ou dans les clubs parisiens. Mais outre cela, sa carrière internationale va bon train. Il tourne au côté de Cachaito Lopez, contrebassiste du Buena Vista Social Club, qui l’a fait venir à Cuba pour enregistrer Laboratory, figurant sur son premier album solo.

En 2001, après la sortie de Nastyness, son quatrième album, il accumule les projets. Elephant System lui demande de réaliser leur prochain album et il compose avec Manu le Malin un morceau futuriste, Mutation, pour l’album de celui-ci, sorti au printemps dernier. Enfin, montrant qu’il est le père des DJ en France, il a l’opportunité de réaliser un cours de DJ en DVD. Bien plus qu’un simple DJ, les spectateurs de la scène Zebrock auront le plaisir de redécouvrir, le 11 septembre prochain, la première musique française du hip-hop. Rien que ça !

Camille Boulate

Voir les commentaires

Festival Musicalarue

9 Août 2010, 16:13pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Du 13 au 15 août Luxey (Landes) 74 groupes, artistes et compagnies (dont 13 compagnies de spectacle vivant), 15 lieux, de l’animation de 18h à 6h30 pendant trois jours, une 21ème édition à l’affiche prometteuse et au-delà des nombres, une volonté inchangée d’investir le village des Landes par la musique, le théâtre, le spectacle vivant et l’art. C’est ce que propose une nouvelle fois en 2010 l’association Musicalarue, organisatrice du festival du même nom basé à Luxey. L\

Voir les commentaires

La fête de l'Humanité 2010

6 Août 2010, 17:55pm

Publié par PCF Villepinte

-« 80 ans de Fête où chacun compte pour un »

  

La Fête de l'Humanité de Valère Staraselski. 176 pages, 32euros. La Fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité. Éditions du Cherche-Midi. 

«C’est dimanche, jour de repos avec personne sur le dos. » Nous sommes le dimanche 7septembre 1930, et la première Fête de l’Humanité sort de terre. Déjà, le « quotidien des prolétaires français », selon l’expression de son directeur Marcel Cachin, a besoin d’être soutenu financièrement. Au-delà de la joie d’être ensemble et de la conscientisation civique et politique, qui sera déjà la marque de fabrique de ce rendez-vous, Valère Staraselski, auteur de la Fête de l’Humanité, 80 ans de solidarité, l’album publié spécialement à l’occasion de l’anniversaire de la Fête, décrit l’état d’esprit d’une classe ouvrière qui, travaillant dix heures par jour, sans vacances, découvre la Fête dans un état d’esprit particulier : « On peut être déconsidéré au sein de la société, la Fête de l’Humanité est alors un temps où chacun compte pour un. Il existe une permanence de la solidarité. » L’intérêt de l’ouvrage, qui se lit presque comme un roman, réside notamment dans la richesse des illustrations et documents d’époque, ainsi que dans la perspective qu’il donne sur la perception de la Fête dans et à l’extérieur des sphères militantes.

On découvre donc un lieu où les codes changent et où des pans invisibles de la société ont l’occasion de s’affirmer. « Autre fait marquant : lorsqu’on passe les frontières de la Fête de l’Humanité, on est dans un rapport d’immédiateté avec l’autre. » L’écrivain militant fréquente la Fête depuis plus de trente-cinq ans, il a ainsi vu la Fête changer avec la société, tout en conservant sa capacité à être « un lieu d’échanges sans frontières d’âge ou de milieu social. Il existe une volonté d’être ensemble autrement ».

D’autres tendances politiques ont elles-mêmes tenté de construire leur fête. Ce fut le cas avec la Kermesse aux étoiles, organisée par les anciens de la 2e DB ou de l’extrême gauche, « mais toutes ces tentatives échoueront ». En 1954, la solidarité internationale s’incarne avec la création de la Cité internationale, au moment où les luttes d’indépendance, soutenues par le PCF, prennent forme.

Dans les années 1960, tandis que les annonceurs commencent à arriver, l’historien raconte avec amusement qu’un marchand de pianos parvient à vendre huit de ses instruments pendant la Fête. « On a beaucoup parlé de la récupération de la Fête par le capital. On constate au contraire que si les marchands viennent, ce ne sont pas eux qui commandent. Ils viennent car le peuple est là. » Si l’on devait chercher l’autre fil rouge de ces huit décennies de Fête, il résiderait incontestablement dans cette volonté de réaliser l’union des forces de gauche. Du Front populaire au Front de gauche, en passant par l’Union de la gauche des années 1970. « Quelle que soit la situation, explique Valère Staraselski, il y a toujours cette volonté de surmonter les différences. »

Pour imprimer  le bon de commande cliquez ici

Lina Sankari

Voir les commentaires

Francofolies : la fête à Alain Souchon

17 Juillet 2010, 06:12am

Publié par PCF Villepinte

Culture - le 16 Juillet 2010

La « Foule sentimentale » a fait la fête à Alain Souchon au cours d’un spectacle plein de tendresse auquel ont participé ses fils Pierre et Charles, Jeanne Cherhal, Maxime Le Forestier et Laurent Voulzy.

Poète lunaire, chroniqueur plein de tendresse d’un monde qui ne tourne pas rond, Alain Souchon était aux anges hier soir sur la  scène du Saint-Jean d’Acre. Pour sa « Fête à », il a invité son public à « sauter en l’air » afin de sentir plus léger et mieux résister aux pesanteurs du quotidien. Un lâcher-prise bienvenu pour un spectacle tout en douceur auquel a participé son pote Maxime Le Forestier, avec lequel il a repris du Brassens et interprété « En bas là-bas ». Son  fils Pierre ainsi que Charles, alias  «Ours »  sont venus également chanter avec leur père quelques-unes de ses plus belles chansons, dont « Parachutes dorés ». Alain Souchon avait aussi invité Jeanne Cherhal qui a interprété « Pays d’Amour ». Un concert où il a interprété en duo avec Laurent Voulzy « J’ai dix ans ». Les rêves des deux complices sont restés les mêmes depuis leurs débuts. Leur rêve ? « Changer le monde avec des bouquets de fleurs ». Joli programme auquel le public a fait échos en reprenant « Foule Sentimentale » dont les paroles défilaient sur écran, tel un karaoké géant : « Foule sentimentale avec soif d’idéal/Attirée par les étoiles, les voiles/Que des choses pas commerciales/ ». Un instant de communion où l’on se sentait bien d’être là tous ensemble rêvant d’un monde meilleurs, en compagnie du plus tendre de nos chanteurs.                                  La Rochelle, envoyé spécial Victor Hache

Voir les commentaires

Culture

16 Juillet 2010, 06:08am

Publié par PCF Villepinte

 Avignon : le monde du spectacle dans la rue

 

Manifestation des intermittents du spectacle en Avignon, le 18 juillet 2008. Photo : Patrice Leclerc, de la Photothèque du mouvement social.

En marge du festival d’Avignon, les professionnels du spectacle organisent jeudi 15 juillet une journée d’action pour protester contre la « régression » des financements culturels.

« Je voterai contre toutes les réductions qui amoindriraient l’éclat utile des lettres, des sciences et des arts, qui me paraîtraient tarir les sources mêmes de la vie publique et qui [constituraient] une faute politique certaine. Vous avez cru faire une économie d’argent, c’est une économie de gloire que vous faites. » Le 10 novembre 1848, Victor Hugo s’adressait en ces termes à l’Assemblée Constituante lors de la discussion du budget de l’Etat.

Alors que se déroule en ce moment le plus important festival de théâtre en Avignon, le monde du spectacle a décidé de cultiver cette « gloire » du spectacle vivant. En marge du festival, la CGT-Spectacle a appelé à une nouvelle journée d’action pour protester contre la « régression générale » des financements. Le secteur s'est mobilisé à trois reprises ces derniers mois (le 29 mars, le 6 mai et le 17 juin) pour exprimer son inquiétude sur l'avenir des aides versées par l'Etat et les collectivités territoriales.

 « On nous propose une réduction de 10 % sur trois ans (5 % pour 2011) du malheureux budget culturel, déjà l’un des plus minces de l’Etat. Avec une telle diminution, on va détruire en un an ce qu’on a mis quinze ans à construire », explique Jean-François Pujol, secrétaire général adjoint de la CGT-Spectacle. La journée d’action a débuté par une manifestation ce jeudi 15 juillet place du Palais des papes à 14h30, qui a rassemblé environ 2000 personnes.

Le ministère de la Culture a déjà connu plusieurs années de baisses successives car son budget « stabilisé » est chaque année grignoté par l’inflation. « Fillon décrète sur ordre une régression générale, peut-on lire dans le communiqué de la CGT. Moins 10 % de financement de la culture en trois ans, gels des dotations aux collectivités territoriales, économies exigées aux « opérateurs de l’Etat » : Théâtres Nationaux, CDN, CCN, Scènes nationales… »

La réforme des collectivités territoriales devrait quant à elle interdire aux départements et aux régions d’intervenir dans le budget culturel, et en laisser la responsabilité aux villes et aux communautés urbaines. « On voudrait nous faire disparaître qu’on ne s’y prendrait pas mieux », proteste Jean-François Pujol.

Selon la CGT, le montant des économies serait « dérisoire » et « sans effet sur le déficit ». La culture est pourtant un acteur majeur du « lien social et de l’émancipation des individus », rappelle Jean-François Pujol. « Il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, vers le désintéressé et le grand, clamait Victor Hugo à l'Assemblée de 1848. C'est là, et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même, et par conséquent la paix de l'homme avec la société. » Mais elle peut avoir aussi des retombées économiques, comme on a pu le voir lors de la grève de 2003, ajoute Jean-François Pujol : « les commerçants ont vu une baisse considérable de leur activité ».

 

Le 19 juillet, la CGT-Spectacle, Culture et Services publics organisent un débat à 15h dans la cour du Cloître St Louis sur « Les responsabilités publiques pour l’Art et la Culture : d’une promesse d’un plan de relance en 2009 à une régression générale programmée en 2010 ».

Sarah Masson

Voir les commentaires

Les Francofolies font la fête aux jeunes talents

14 Juillet 2010, 06:21am

Publié par PCF Villepinte

Le festival de La Rochelle qui s’ouvrira aujourd'hui est devenu un rendez-vous incontournable pour les artistes en développement

Gush et sa pop anglaise des sixties

Culture - le 9 Juillet 2010

Certes, les têtes d’affiche de la scène Saint-Jean-d’Acre seront présentes (Vanessa Paradis, Jacques Higelin, Alain Souchon, Charlotte Gainsbourg, Jacques Dutronc, Phoenix, BB Brunes…). Mais, plus ça va, plus les Francofolies de La Rochelle deviennent le lieu d’expérimentation des jeunes talents qui viennent ici se frotter à leur premier public. Au fil des années, la grande fête de la chanson francophone s’est transformée en véritable laboratoire des musiques actuelles. Une étape incontournable pour les artistes en développement auxquels le festival offre une belle visibilité grâce à une infrastructure de sept scènes, permettant à chacun de mettre en valeur son talent. Il en est ainsi de Not Ze Francos, une scène plutôt rock, où l’on attend notamment Gush, la sensation du moment, et sa pop anglaise des sixties. Il y aura également le groupe nantais Pony Run Run et ses mélodies pop accrocheuses, ou encore Arnaud Fleurent-Didier dont la french touch électro fera écho aux interrogations post-soixante-huitardes. Sur le plateau du théâtre Verdière, la chanson et la world seront à l’honneur. On sera particulièrement attentif à la prestation de Smod. Produit par Manu Chao, issu de la nouvelle scène africaine, le groupe évolue entre rap et musiques traditionnelles maliennes. Composé de quatre musiciens originaires du Mali, Smod invite à un voyage en terre afro, des plus intéressants. À suivre.

Découverte 2009 de l’émission la Nouvelle Star, Camélia Jordana, dix-huit ans, sera une des révélations de la scène Premières Francos parrainée par l’Adami. À découvrir également la chanteuse « L », qui devrait faire parler d’elle grâce à un registre mêlant chanson, trip-hop et rock-tango. L’excellent groupe de rap-funk Hocus Pocus fera monter la température au Théâtre de la Coursive. Une scène où l’on suivra Diving With Andy, Soan et Tété, lesquels se produiront dans le cadre d’une carte blanche lancée par la Sacem dont l’action culturelle soutient depuis des années les musiques actuelles. Quant au spectacle France ô Folies, au Saint-Jean-d’Acre, pour la deuxième année, il permettra de découvrir neuf groupes et artistes de la banlieue parisienne. À l’image du groupe d’Asnière-sur-Seine les Yeux d’la Tête qui ne manquera pas de faire danser La Rochelle sur fond de punk-jazz et textes néoréalistes.

 

Francofolies, La Rochelle 
du 13 au 17 juillet.

Voir les commentaires

Culture -

8 Juillet 2010, 05:38am

Publié par PCF Villepinte

  le 7 Juillet 2010

 

Coup d’envoi ce soir, en direct du palais des Papes

 

La Cour d'honneur du palais des Papes

Le metteur en scène Christoph Marthaler et l’écrivain Olivier Cadiot sont les deux artistes associés de cette nouvelle édition à dominante danse, performances et autres hybridations.

Avignon,

envoyée spéciale.

La tragédie aurait déserté le théâtre. Elle se jouerait ailleurs, désormais, sur des pelouses vert-gazon foulées par d’étranges silhouettes qui se disputent un ballon rond ; sur les routes de France où les coureurs rivalisent d’astuces pour déjouer les lois de la nature (et celles du sport). La tragédie serait ailleurs et les ingrédients seraient les mêmes : trahisons, retournements de situation, combats fratricides, dénouement fatal, bref amour, gloire et beauté. Il en manque un pourtant et il est de taille : le poétique. La poésie du monde qui s’empare du plateau et qui, soudain, s’échappe dans les travées et capte l’attention du spectateur dans une communion intime et collective à la fois. Ces expériences, nous les avons vécues et les vivons encore. À Avignon, bien sûr, avec ce frisson d’inquiétude et d’excitation qui vous parcourt avant même que le spectacle n’ait commencé. Ailleurs aussi, dans d’autres théâtres, à Paris, en région (on ne dit plus province, m’a-t-on fait remarquer dernièrement). Et tandis qu’une poignée de millionnaires se trémousse en short sur du gazon, au théâtre, on fait beaucoup avec peu. Mais c’est dans cet interstice du peu que l’humanité, même malmenée, inquiète et inquiétée se glisse. Avec des auteurs d’hier et d’aujourd’hui. Avec des acteurs. Et l’absence de certains d’entre eux – on pense à Terzieff, à Benedetto, à Georges Wilson – se rappelle à nos mémoires encore fraîches de leurs voix. Avec des subventions sans lesquelles les spectacles ne pourraient se monter.

Et quand ailleurs on parle prime et gros sous, ici, au théâtre, on les compte. Jamais les pouvoirs publics ne se sont autant débinés, se désengageant à plus d’un titre, faisant la sourde oreille, se désintéressant. On parle de gel ou de baisse budgétaire. On parle de rationaliser, d’économies, au nom de la RGPP. Les conséquences sont visibles. À Avignon, cette année, pas de Carrière de Boulbon, ce lieu dont la beauté naturelle provoque des moments d’émerveillement, comme ce fut le cas l’an passé avec le spectacle de danse d’Israel Galvan. Trop cher.

 

Pour faire communauté

Mais cette fuite en avant ne concerne pas que le spectacle vivant. Ainsi récemment les directeurs du Louvre, du musée d’Orsay et de Beaubourg se sont inquiétés auprès du ministre de la Culture de la baisse des subventions annoncées pour leurs établissements et craignent que cette « logique du court terme ne mette en péril des dynamiques construites dans la durée ». Au ministère, on parle d’une « lettre de cadrage de Bercy (qui) évoque une baisse de 10 % sur trois ans pour le fonctionnement et de 1,5 % pour l’emploi » (le Monde du 21 juin 2010). Les personnels des musées en grève en décembre dernier ne disaient-ils pas la même chose ? De telles orientations signifieraient moins d’expositions, moins de travaux de rénovation des bâtiments et, pour en revenir au spectacle vivant, moins de créations.

Le théâtre, c’est ce lieu partagé d’une expérience, l’endroit d’une aventure collective qui fait communauté entre acteurs et public, quand par ailleurs les politiques actuelles s’évertuent à séparer les hommes, à défaire le sens commun partagé. La lutte des hommes de théâtre, c’est la lutte des cheminots, la lutte des travailleurs de France Télécom, la lutte des professeurs de français, la lutte des puéricultrices de crèche, la lutte contre l’asservissement, la lutte contre la haine. La même lutte. Alors les coupes sombres sont la lumière qu’on éteint, les feux de la rampe qui ne brillent plus et les cœurs qui s’éloignent. À travailler plus pour gagner plus, les hommes de théâtre répondent travailler plus pour jouer plus pour faire communauté. Alors parfois la pièce est violente, les mots sont gros et partent en rafale mais l’insulte n’est jamais gratuite.

 

L’aventure des hommes

C’est cette expérience fragile et fragilisée que nous allons revivre et partager à Avignon cette année encore. Une expérience qui revient chaque été et fait appel à notre lucidité, à notre intelligence et à notre goût pour l’inattendu. Il s’y déroule là, à l’ombre des murailles, quelque chose qui raconte l’aventure des hommes et qui nous éclaire sur la marche du monde. Les yeux grands ouverts, c’est dans le noir que nous y voyons le plus clair.

Ce soir, dans la Cour d’honneur, nous assisterons à la création de Papperlapapp, de Christoph Marthaler. On pourrait traduire le titre par « Blablabla ». Comme un pied de nez au pathétique du monde des puissants.

 

Du 7 au 27 juillet. 
Renseignements : 04 90 14 14 60. 
Billetterie : 04 90 14 14 14.

Marie-José Sirach

Voir les commentaires

<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 > >>