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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Les propositions du PCF pour l'Ecole

1 Mai 2011, 16:27pm

Publié par PCF Villepinte

 

Par Stéphane Bonnery, Benoît Hooge, Wilfried Lunel, Marine Roussillon

Dans plus d’une cinquantaine de débats sur le programme partagé, parmi lesquels figure notamment le forum national de Rennes, le réseau-école du PCF a fait part de ses analyses et propositions, et nous avons pris en compte des arguments formulés par les nombreux citoyens qui y ont participé.

Sans entrer dans les détails de nos multiples propositions, voici l’essentiel de ce que nous en retenons, qui a trouvé un large écho.

LE BESOIN DE PROJET

La droite casse le service public d’Éducation nationale. Dans le même temps, elle construit une autre école, au service des intérêts du capitalisme. Pour construire cette école inégalitaire, elle s’appuie sur l’insatisfaction provoquée par l’école de la République.

Celle-ci était fondée sur un compromis entre l’élévation générale du niveau des savoirs et la reproduction des inégalités sociales.

Aujourd’hui, la démocratisation est bloquée, l’école est ressentie comme productrice d’échec.

Télécharger la lettre du réseau école - Avril 2011

 

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Robert Guédiguian : "Marseille ? On est obligé d’oser 
la comparaison avec New York"

1 Mai 2011, 16:24pm

Publié par PCF Villepinte

Culture - le 29 Avril 2011

L'Humanité des débats. L'entretien

 

Entretien. Depuis Dernier été, son premier film sorti en 1980, aux Neiges du Kilimandjaro, sélectionné au prochain Festival de Cannes dans la section Un certain regard, ce sont près de quinze films de Robert Guédiguian qui dépeignent Marseille, ses quartiers populaires, son industrie au crépuscule, sa solidarité… et desquels transpire encore et toujours de l’humanité.

Règlements de comptes dans les cités, soupçons d’«affaires», vote FN. Quand vous ouvrez votre journal, 
votre radio ou votre télé, 
comment réagissez-vous à l’actualité marseillaise de ces six derniers mois ?

Robert Guédiguian. J’ai toujours envie de défendre Marseille. C’est irrationnel, je sais, mais je suis toujours pour Marseille. Alors, je me dis que c’est toujours la mauvaise réputation. C’est toujours l’air de la Calomnie. On disait ça de Marseille il y a deux siècles ou trois ou dix. Parce que c’était une ville frontière et presque hors la frontière. Si on la pousse à la mer, en Méditerranée, cette ville n’est pas en France. Il y a quelque chose qui sent mauvais, toujours, dans cette ville. Il y a quelque chose de la cour des miracles, de populaire, de voyou, de canaille, d’étranger, bien sûr. Donc, cette mauvaise réputation se poursuit. Pourquoi je dis « défendre » ? On parle de l’« affaire » Guérini. Et Tiberi et Chirac à la mairie de Paris ? Comme disait Montesquieu, « tout pouvoir conduit à l’excès de pouvoir ». On parle du vote FN. Mais les quartiers populaires de Paris ou Lille sont aussi ceux où le vote FN est le plus fort. J’ai certes envie d’engueuler ma ville mais je sais pourquoi elle fait ça.

Les clichés sur Marseille, vous devez les affronter régulièrement dans votre quotidien ?

Robert Guédiguian. La calomnie, c’est un air qui ne s’arrête jamais. Les clichés, je me suis toujours battu contre. Comme ces clichés de la trilogie de Pagnol. J’ai toujours dit : « Excusez-moi mais Marseille, c’est pas quatre boutiquiers qui ne foutent rien toute la journée, qui boivent des coups. Ce n’est pas une place de village, c’est une grande ville, immense, ouverte sur le monde entier. Mon père ne va pas pêcher tous les jours, ne boit pas des pastis comme un trou au bistrot. Par contre, il travaille dans la réparation navale, il a eu 33 opérations, il a eu des accidents du travail, il travaille jour comme nuit et week-end. » Donc, déjà je m’élevais contre les clichés « boutiquier », « fainéantise », « on se prélasse au soleil ». Arrêtez vos conneries : à Marseille, les gens travaillent comme des dingues. D’ailleurs, les gens y sont nerveux, énervés, « speed ». Marseille, c’est plus proche de New York que de Paris. Arrêtez de nous raconter qu’on a un petit bout de lavande au bord des lèvres… Mais on continue à renvoyer ça, à dire qu’on est accueillants et rigolos. Pff… Les Marseillais ne sont pas accueillants du tout, je trouve, et pas si rigolos que ça.

La dernière fois que vous êtes revenu à Marseille, qu’est-ce qui vous a le plus frappé ?

Robert Guédiguian. La restauration du centre-ville. Il y a quelque chose dans le fait d’avoir dégagé des vues et des perspectives qui me séduit du point de vue de l’architecture et de l’urbanisme. On fait apparaître un dessin du centre-ville. Je ne parle pas du point de vue économique ou sociologique où l’on fait comme dans toutes les grandes villes du monde : on enlève la mixité sociale et les populations pauvres des quartiers du centre-ville. Ce processus libéral est gravissime.

Dans La ville est tranquille, un personnage dit : « Cette ville changera de nature. » Pensez-vous possible de faire changer la nature même 
de Marseille ?

Robert Guédiguian. Je crois que c’est possible mais sur un temps très long. On rentre là dans l’histoire de la longue durée, comme disait Fernand Braudel. Mais c’est possible, oui, sur des siècles et des siècles. C’est à l’œuvre déjà. L’ancienne économie de Marseille, liée au port, a déjà disparu. Les quais sont désaffectés alors qu’ils étaient bondés. Une décision a été prise pour faire de Marseille une ville de loisirs, de tourisme. C’est en train de fonctionner. Imaginons cela dans trois, quatre, cinq générations. Bien évidemment que la ville sera très différente de ce qu’elle a été ces derniers siècles.

Votre réponse peut apparaître surprenante. De nombreux chercheurs soulignent au contraire que la politique de recomposition sociale est vouée à l’échec.

Robert Guédiguian. Je ne parle pas en tant que sociologue. Je formulais simplement une espérance… (Il s’arrête.) Pour tout dire, que cette ville change de nature, je m’en fous. Je ne serai pas là pour le voir et je ne suis pas un nostalgique. Je préfère une ville qui fonctionne à une ville morte. Je ne rêve pas que les raffineries Saint-Louis ouvrent de nouveau. Ce n’était pas le paradis. Ce n’est d’ailleurs jamais le paradis. Il n’y a pas de paradis perdu. Le paradis, par définition, reste à conquérir. J’ai une espérance, c’est que non seulement on ne la déloge pas, cette population marseillaise, mais qu’on la forme. Une anecdote personnelle. Quand je redescends à Marseille, il m’arrive d’aller dans des hôtels près du Vieux-Port. Il y a toujours un jeune homme ou une jeune fille, à l’évidence de seconde ou de troisième génération de l’immigration algérienne certainement, en tout cas du Maghreb, débutant dans le métier. Ils n’ont pas encore fait l’école hôtelière, ils ne sont pas encore bilingues. Mais ils sont jeunes, ils ont une vitalité d’enfer, ils ont envie de bosser. Ces jeunes, ils peuvent aussi être ingénieurs, informaticiens. La population peut s’adapter aux nouveaux types d’emploi. Il y a trente ans, ce jeune homme aurait peut-être travaillé dans une fonderie comme manœuvre à Saint-Antoine.

Une scène des "Neiges du Kilimandjaro", sélectionné eu prochain Festival de Cannes

Quand j’évoquais la « nature » de la ville, 
je renvoyais à la phrase du grand géographe marseillais, Marcel Roncayolo : « Le seul monument de Marseille, c’est son peuple. »

Robert Guédiguian. C’est marrant, parce que j’ai dit ça cent fois.

C’est peut-être de vous, alors…

Robert Guédiguian. Peut-être aussi que je l’ai emprunté sans le savoir. Ça m’est arrivé sur certains de mes films. Quelques années plus tard, je revois un film que j’avais vu à dix-sept ans et je me dis : « Tiens, je me suis inspiré de ça. » Donc, je suis tout à fait d’accord avec cette phrase. C’est pour cela que j’ai espoir. C’est assez inexplicable, cette façon dont se transmettent des choses depuis dix ou cinquante générations qui font que les Marseillais s’adaptent. Ils s’adaptent parce qu’ils viennent d’ailleurs. Et lorsque l’on vient d’ailleurs, on n’est pas fainéant, on a envie de s’en sortir. Il y a une espèce de rage dans cette ville. C’est pour cela que j’ai espoir dans la capacité des Marseillais à rebondir. Je suis moins pessimiste que les statistiques. Mon espérance c’est que, tout en changeant totalement d’activités, Marseille resterait Marseille.

Marseille sera capitale européenne de la culture en 2013. C’est un peu votre enfant naturel ce label, à vous, à Jean-Claude Izzo, 
à Massilia Sound System, à IAM. À «Marseille 2013», a-t-on simplement eu l’idée de venir voir Robert Guédiguian pour dire : 
« Que pourrait-on faire ensemble ? »

Robert Guédiguian. C’est moi qui suis allé les voir.

Pas eux…

Robert Guédiguian. Je ne veux citer personne ni mettre en cause quiconque. (Silence.) Il y a une chose de certaine, c’est que la bourgeoisie marseillaise ne m’aime pas et je le lui rends bien. L’exemple le plus récent est un ouvrage sur le cinéma où il y a trois lignes sur moi, qui ait fait quinze films à Marseille. C’est comme si j’avais fait quinze films à l’Estaque et pas à Marseille : je suis toujours des quartiers nord. Comme je suis bravache et matamore, marseillais quoi, j’emmerde ces gens-là. Je parle bien de la bourgeoisie marseillaise. J’en ai souvent parlé avec Edmonde Charles-Roux, qui la connaît mieux que moi, de l’intérieur, et qui la déteste aussi, disant que ce sont tous des rentiers. Dans les années 1960, ils ont tous mis du pognon dans l’avenue Foch à Paris, dit-elle, au lieu d’être des capitaines d’industrie. Là, pour le coup, on pourrait parler de cette bourgeoisie fainéante.

Dans le cadre de ce « Marseille 2013 », l’accent sera mis sur la Méditerranée. 
N’est-ce pas un peu réducteur, finalement ? 
Les Arméniens ne sont pas méditerranéens. 
Les Comoriens, non plus…

Robert Guédiguian. Les Asiatiques, non plus. Il n’y a pas que des Méditerranéens qui se sont échoués à Marseille. Oui, c’est réducteur. Marseille, c’est une ville-monde. On est obligé d’oser la comparaison avec New York, même si ce sont les États-Unis…

Non, New York, ce ne sont pas les États-Unis, comme peut-être Marseille, ce n’est pas 
la France…

Robert Guédiguian. On peut également la comparer à Tel-Aviv, qui n’est pas Israël.

Et dans cette ville-monde, le FN arrive en tête…

Robert Guédiguian. Là, j’ai honte. Quand je marche dans les rues de Marseille, je me dis un type sur quatre que je croise a voté FN. Mais, au-delà de la honte, je crois qu’il faut parler aux gens qui votent Front national. C’est surtout même à eux qu’il faut parler. C’est parce qu’on ne leur parle plus qu’ils votent FN. Je dis « on » de manière indéfinie, mais ce sont les partis, les syndicats mais aussi les individus. Et je dois m’inclure dedans. Au plus on ostracise, au plus ils voteront FN, surtout à Marseille. C’est ce côté marseillais bravache pour dire : « Je t’emmerde. » Il faut leur parler un peu comme avec Dédé dans Marius et Jeannette. Il a voté FN une fois dans sa vie et tout son entourage lui reproche de l’avoir fait et lui prouve qu’il ne fallait pas le faire en donnant des arguments.

La gauche ne « parle » plus à ces gens-là ?

Robert Guédiguian. La gauche est inexistante. J’ai déjà dit plusieurs fois que ce que je trouve le plus grave dans le déclin du PCF, ce n’est pas la disparition de la possibilité de prendre le pouvoir mais de la façon dont il structurait les « pauvres gens », pour reprendre les mots du poème de Victor Hugo, de la façon dont ça fabriquait de la conscience de classe, donc de la fierté, de l’identité. Et puis, ça cultivait, au sens strict du terme.

Je ne parle pas d’une perte politique mais d’une perte de civilisation. Aujourd’hui, c’est le vide. Les gens sont livrés à eux-mêmes. Des destins individuels continuent d’exister mais de façon collective, plus rien.

On vous sent nostalgique…

Robert Guédiguian. De ce point-là précis, oui, je suis nostalgique. Si j’avais une idée pour recréer cela, je la crierai vite et fort. C’est pour cela que je ne jette la pierre à personne. Je ne comprends d’ailleurs toujours pas bien comment ce parti s’est dissous. Il s’est peut-être dissous au sens où on le dit d’une aspirine effervescente qu’on ne voit pas et qui est toujours dans l’eau. Alors, quelque chose pourrait se reconstituer, un parti d’extrême gauche – j’ai longtemps combattu cette expression mais aujourd’hui, j’appelle cela comme ça – qui défend les pauvres gens quotidiennement en leur faisant prendre conscience de ce qu’ils sont mais qu’ils ignorent, en les élevant, en leur disant : « Vous êtes un moment d’humanité. »

Dans vingt ans, quel serait ce personnage populaire qui deviendrait un héros de l’un de vos films ?

Robert Guédiguian. Je crois que ce serait la jeune fille ou le jeune homme que j’évoquais tout à l’heure. Il ou elle se serait totalement adapté(e) à son nouveau métier et connaîtrait par cœur tous les vins de France.

Entretien réalisé par 
Christophe Deroubaix

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Affaire des quotas : "un scandale" selon Thuram

1 Mai 2011, 16:19pm

Publié par PCF Villepinte

Sports - le 1 Mai 2011

 

Lilian Thuram, ex-défenseur et recordman de sélections en équipe de France, a estimé que l'affaire du quota révélée par le site Mediapart représentait "un vrai scandale", et que le cas des binationaux soulevé par Laurent Blanc était "un faux problème", dimanche sur TF1.

"J'ai été d'abord un peu déstabilisé, a dit l'ancien joueur. Je me suis dit que c'était faux. J'ai passé des coups de fil, à Noël Le Graët (vice-président de la Fédération française de football) et à des membres de la DTN. Nous n'avons pas encore des preuves, mais il est clair que nous sommes au coeur d'un scandale". Concernant la question des binationaux, considérée comme un "problème" par le sélectionneur Laurent Blanc et le directeur technique national (DTN) François Blaquart, Thuram y voit "un faux problème, parce que les meilleurs joueurs seront retenus par la France. Ceux qui partiront seront ceux qui n'ont pas été retenus". "Ils jouent pour quel pays Karim Benzema, Samir Nasri et Yann Mvila ?, a-t-il poursuivi. Quand vous partez avec la mauvaise analyse, à la fin vous avez forcément les mauvaises propositions". "Quand est-ce qu'on va sortir de ces préjugés sur les couleurs de peau ?, s'est-il encore interrogé. Quand est-ce qu'on va arrêter de dire que lorsque vous êtes Noir, vous courez plus vite ? Que lorsque vous êtes Noir, vous êtes moins intelligent ?"

François Blaquart, qui avait prôné la limitation du nombre de joueurs binationaux dans les filières de formation fédérales, a été suspendu de sa fonction de DTN samedi.

Laurent Blanc, qui s'y était dit "favorable", selon le verbatim publié par Mediapart, a "admis" samedi que certains de ses propos tenus lors de cette réunion du 8 novembre 2010 "puissent prêter à équivoque" et a déclaré que s'il a "heurté certaines sensibilités", il s'en "excuse".

 

  • A lire :

 

Les troubles révélations de Mediapart font leur chemin. Les "quotas discriminatoires" qu'auraient mis en place officieusement la direction technique nationale de la Fédération française de football pour la formation des jeunes joueurs, avec l'assentiment de Laurent Blanc, ont été démenties vendredi par le sélectionneur lui-même. Néanmoins, François Blaquart, le Directeur technique national (DTN) est le premier à faire les frais de ses révélations. Il a été suspendu de ses fonctions par la Fédération française de football (FFF) et la Ministre de la Jeunesse et des Sports. --> Lire la suite de notre dossier

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Du travail pour le 1er Mai !

1 Mai 2011, 16:13pm

Publié par PCF Villepinte

 «L’argent ne fait pas
 le bonheur 
de celui qui n’en a pas »,

 

 écrivait Boris Vian. Les dernières statistiques officielles attestent 
un creusement des inégalités depuis 2004. Résumons 
à gros traits : les pauvres sont toujours aussi nombreux et aussi pauvres mais les riches sont de plus en plus riches. Les revenus du patrimoine ont ainsi augmenté de 11 % chaque année en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008. À peu près dans la même période, les revenus d’activité ont progressé de 39 % pour 
les 0,01 % de Français 
les plus riches. L’avènement de Nicolas Sarkozy et la mise en place du bouclier fiscal n’ont évidement pas inversé une tendance que va accélérer la prochaine réforme de l’ISF. C’est de cet écart que naît le 
ras-le-bol français. 
La question sociale doit être au cœur de l’année qui vient et donc des choix électoraux de 2012. Échaudés par les mots creux et les promesses évanouies, les électeurs attendent des transformations profondes.

Les suicides en série chez France Télécom mettent l’accent sur 
des conditions de travail rendues inhumaines, 
une obsession de la baisse du coût du travail qui broie des vies, des techniques de management qui culpabilisent les salariés jusqu’à les faire désespérer d’être. Au cœur 
de l’entreprise, les droits 
de l’homme sont violemment affectés. La précarité qui est la marque de la majorité des emplois créés contamine les rapports au travail lui-même. Alors qu’il devrait être 
le terreau de la construction des destinées individuelles 
et collectives, il devient 
un parcours du combattant. Cette préoccupation est au premier rang des manifestations du 1er Mai. Mais aussi des articles 
que signent les syndicalistes devenus nos rédacteurs en chef d’un jour. L’Humanité entend leur être toujours plus utile. Une singularité dans 
le panorama médiatique…

Patrick Apel-Muller

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PCF expression directe

1 Mai 2011, 16:06pm

Publié par PCF Villepinte

Bonjour,

Je vous signale la dernière campagne d'expression directe du Parti communiste français, diffusée sur les chaines publiques dimanche et ce jour.

La vidéo de 5' : http://www.dailymotion.com/video/xif1np_expression-direct-avril-2011-5-minutes_news
La vidéo de 2' : http://www.dailymotion.com/video/xif295_expression-directe-avril-2011-2-minutes_news
La page de la campagne : http://www.pcf.fr/realites

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« Se battre »

24 Avril 2011, 16:03pm

Publié par PCF Villepinte

« Se battre »

 

 

23 septembre manif 009Lorsqu’on est retraité et que l’on voit tripler sa quittance par l’application d’un surloyer sur son logement social, que faire ? « Se battre », a répondu cet homme de Saint-Ouen, en région parisienne. Son cas est exemplaire des effets de la politique gouvernementale en général, ceux de la loi Boutin en particulier. Il éclaire la portée du projet de société à l’œuvre dans la région capitale, sous couvert de « Grand Paris », voulu par le chef de l’État. L’ex-maire de Neuilly, ville qui, on le sait, brille par son audace en la matière, vantait avant son élection « la France de propriétaires ». Sa mesure-phare en était la mise en vente des logements sociaux, soit donc l’exclusion de ce parc de leurs locataires les plus pauvres pour racheter leur logement et assumer ensuite tous 
les frais afférents à son entretien ! Trois ans plus tard, 
le roi de la division et sa princesse de la droite dite « sociale » alourdissent la matraque du surloyer pour 
les nantis qui y demeurent en nombre. Il est bien connu que lorsqu’on en a les moyens, on préfère abuser du privilège exorbitant de vivre en HLM dans un quartier populaire, plutôt que résider dans la ville chère au cœur du président…

À y regarder de plus près, que ce soit en matière de logement, d’emploi industriel ou de salaires, 
la maxime du locataire de l’Élysée se résume encore 
et toujours à : laissez donc agir les forces du marché. 
Il faut « libérer la construction immobilière », déclare-t-il. 
Ne nous embarrassons plus avec la responsabilité publique : « Les pouvoirs publics doivent en revanche accompagner des mouvements et encourager des dynamiques qui sont largement spontanées. » Voilà une constante, si ce n’est une obsession, chez celui qui, voilà deux ans, en pleine crise 
de la « bulle » immobilière, lançait aux élus de Seine-et-Marne : « Vous voulez 
des bureaux ? Vous voulez 
des logements sociaux ? Vous voulez des logements ? C’est votre problème et ce n’est pas 
à l’État, ce n’est pas 
à l’administration de vous surajouter des problèmes. » Pourquoi se gêner : enrichissez-vous ou aidez les autres à le faire. 
Et pendant ce temps, des centaines de milliers de mètres carrés de bureaux construits sur ces bases restent vides, tandis que des millions de Français subissent le mal-logement, voire l’absence de tout logement décent 
ou abordable. Et ne parlons pas des jeunes sans travail, lorsqu’un secrétaire d’État au Logement envisage 
qu’il serait tolérable pour un étudiant de louer le mètre carré d’une chambre de bonne à 40 euros par mois, lorsque le niveau moyen des loyers est, à Paris, de 23 euros, 
et que ces taudis sont proposés à 60 euros par 
les propriétaires. Seraient-ils disposés, tous ces adeptes 
du bouclier fiscal, à ne vivre, ne serait-ce qu’un mois, dans les mêmes conditions que les victimes de leur politique ?

Il n’est pas seul, ce retraité. Il existe, fort heureusement, dans ce pays des élus qui ont 
une haute ambition. On les retrouve du côté 
de ces maires de Seine-Saint-Denis ou du Val-de-Marne, 
ou d’ailleurs, singulièrement communistes et rejoints 
par d’autres élus du Front de gauche, qui s’opposent aux expulsions locatives comme ils mènent la fronde contre les surloyers, dans des villes, majoritairement de gauche, où ce sont eux qui supportent l’essentiel de l’effort 
en matière de logements sociaux. Sénatrice, comme Odette Terrade, ou député, comme Pierre Gosnat, 
ils déposent des projets de loi porteurs d’une tout autre ambition de justice sociale et de société en matière de droit au logement pour tous. Voilà aussi des combats qui donnent une tout autre résonance à la chose publique et politique que le « tous pourris » et son lot de résignation et de division. Hâtons-nous de les rendre populaires...

Michel Guilloux

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Yémen : le parti au pouvoir accepte le départ de Saleh

24 Avril 2011, 15:59pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 24 Avril 2011

 

Le Congrès populaire général (CPG), le parti du président du Yémen Ali Abdallah Saleh, a accepté, samedi 23 avril, le plan de sortie de crise présenté par les monarchies du Golfe. Celui-ci prévoit un départ d'ici quelques semaines du président Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans.

L'opposition parlementaire, le Front commun, avait accepté, un peu plus tôt dans la journée de samedi, ce plan du Conseil de coopération du Golfe (CCG), à l'exception d'un point prévoyant la formation d'un gouvernement d'union nationale avec la participation de M. Saleh. Vendredi, M. Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, avait affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel.

Pour sortir de la crise, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations. Le président devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard. Le plan prévoit un transfert du pouvoir en trois mois. Les six Etats membres du CCG, alliance régionale militaire et politique, proposent au président Saleh de remettre les rênes du pays à son vice-président un mois après la signature d'un accord.Un responsable de l'opposition est censé prendre la tête d'un gouvernement intérimaire chargé de préparer une élection présidentielle deux mois plus tard.

Le projet accorde l'immunité à Saleh, à sa famille et à ses conseillers, qui ne pourraient pas faire l'objet de poursuites judiciaires comme le réclament leurs adversaires. Cette question posait problème jusqu'ici. Mais la coalition des partis d'opposition qui réclame le départ de Saleh semble s'y être pliée.

Mohammed Kahtan, porte-parole de l'opposition, a déclaré à la chaîne Al Jazira que la confiance nécessaire faisait défaut pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale. Mais il a clairement fait comprendre que l'opposition n'y voyait pas un obstacle majeur à la mise en oeuvre du plan. "Le vice-président prendra la relève pendant une certaine période, ensuite nous verrons ce qui se passe", a-t-il dit.

La Maison Blanche a aussitôt salué le plan proposé et pressé toutes les parties de mettre en oeuvre "rapidement" la transition politique. "Nous applaudissons les annonces par le gouvernement yéménite et l'opposition qu'ils acceptent l'initiative du CCG pour sortir de la crise politique pacifiquement et de manière ordonnée", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche  Jay Carney dans un communiqué.

Les Etats-Unis, qui ont été impliqués en même temps que des pays européens dans les tractations en vue d'un règlement de la crise, avait pressé M. Saleh, leur allié dans la lutte antiterroriste, d'entamer "immédiatement" la transition politique.

Des manifestations inspirées des soulèvements qui ont renversé les dirigeants de la Tunisie et de l'Egypte se poursuivent presque chaque jour depuis plus de deux mois au Yémen, mobilisant des dizaines de milliers de personnes qui dénoncent une pauvreté endémique et la corruption ambiante. Des dizaines de contestataires ont été tués depuis le début des troubles.

 

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Maroc : Le Mouvement du 20 février défie de nouveau le roi

24 Avril 2011, 15:57pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 22 Avril 2011

Maroc

 

 

Les acteurs de la révolte marocaine appellent à des manifestations dans tout le pays. Ils revendiquent une assemblée constituante, la dissolution du Parlement et de la commission de révision constitutionnelle installée par le monarque.

Dimanche, pour la troisième fois en deux mois, de nouvelles manifestations en faveur de changements politiques «profonds» auront lieu dans plusieurs villes du Maroc à l’appel du Mouvement du 20 février. Échaudé par la tournure prise par les débats sur la révision constitutionnelle depuis le discours du roi Mohammed VI du 9 mars, les jeunes de ce mouvement soutenus par l’AMDH (droits de l’homme), Attac-Maroc, de nombreuses associations et des personnalités de la société civile, des partis de la gauche radicale – PSU et Nahdj Addimocrati (Voie démocratique) – estiment que la Constitution actuelle n’est pas réformable et revendiquent une assemblée constituante. Ils exigent également la dissolution du Parlement, de la commission de révision constitutionnelle installée par le monarque et la démission du gouvernement.

Cet appel à de nouvelles manifestations intervient dans un contexte où la commission consultative, présidée par le socialiste Abdelatif Menouni, doit présenter au souverain un projet de révision constitutionnelle d’ici au mois de juin. Elle a déjà rencontré une trentaine de formations politiques, dont l’USFP (socialiste), le PPS (postcommuniste), l’Istiqlal (islamo-nationaliste), PJD (islamiste) et le PAM (Parti de l’administration, créé par des proches du souverain).

 La parole est libérée

Les propositions de ces partis ne visent rien de moins qu’à des aménagements à la marge. Aucune de ces formations ne s’est prononcée pour une monarchie parlementaire, ni pour une limitation des pouvoirs du monarque, ni pour la suppression de l’article 19, qui consacre la sacralité de la monarchie. « Alors qu’ils avaient tout pour oser, les partis politiques ont proposé des réformes timides, superficielles », écrit l’hebdomadaire TelQuel. Seuls deux partis – le PSU et la Voie démocratique – ainsi que l’AMDH, Attac-Maroc, ont décliné l’invitation de cette commission pour faire part de leurs propositions !

En attendant, que ce soit dans la rue, sur les sites Internet, la révision constitutionnelle est l’objet de vifs débats. La parole s’étant libérée, la personne du monarque n’est plus un sujet tabou : ils sont de plus en plus nombreux, ces marocains souhaitant que le roi règne et ne gouverne pas. En première ligne, les jeunes du Mouvement du 20 février. En plus de la Toile, des universités, ils animent des discussions quasi quotidiennes dans les quartiers populaires de Casablanca, organisent des marches de protestation pour dénoncer « la presse makhzénienne » ou les pressions exercées contre des journalistes des médias publics, voire des sit-in comme celui organisé le 8 avril à Rabat, à l’occasion de l’ouverture de la session de printemps du Parlement, pour appeler à sa dissolution et à la démission du gouvernement.

Et dans ce contexte, tous les coups sont permis, comme cette tentative de diviser le Mouvement du 20 février en adressant une invitation à 45 de ses membres à venir participer aux travaux de la commission de révision constitutionnelle, ou ces accusations récurrentes lancées en direct par leurs adversaires sur les plateaux de télévision, que le mouvement serait manipulé par les islamistes d’Al Adl ou Al Ihssane (Justice et bienfaisance) ou par… le Polisario ! Mais, signe que les temps ont changé, ce mouvement dit du 9 mars, créé au lendemain du discours de Mohammed VI pour contrer le mouvement du 20 février, a échoué à organiser le 10 avril une manifestation pour « l’amour du roi ». La manifestation a finalement été interdite sur instruction, dit-on, du palais ! Par crainte qu’elle ne mobilise pas ? Sans doute.

Hassane Zerrouky

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Pénibilité, retraite

23 Avril 2011, 21:41pm

Publié par PCF Villepinte

Le 28 avril, tous dans l’action

Ile de France: Rassemblement à l'appel de CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, devant le siège du patronat, de 12H à 14H.

RDV Place Ecole militaire, avenue Bosquet M° Ecole Militaire 

 

 

)

Télécharger l’argumentaire de 4 pages pour le 28 avril

 

 

PDF - 3.3 Mo Pour vivre et travailler autrement ;
 Pour réparer et prévenir la pénibilité ;
 Pour une retraite en bonne santé.
Les organisations syndicales, dont la CGT, appellent les salariés du privé comme du public à faire du 28 avril, journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail commémorant les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles, une grande journée unitaire de mobilisation pour la prévention et la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé.

 

Pour une vie meilleure au travail et en retraite, il faut changer le travail

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Edition spéciale: les syndicalistes font L'Humanité

22 Avril 2011, 21:41pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 22 Avril 2011

 

 

 

 

Edition exceptionnelle de L’Humanité du vendredi 29 avril. Une quinzaine de syndicalistes de tous bords, qui ont fait ou font l'actualité en défendant au quotidien les droits des salariés, prendront les commandes du journal pour décrypter l’actualité.

Ce numéro exceptionnel peut être commander en nombre chez les marchands de journaux jusqu’au jeudi 28 avril à 12h.

Valérie Pringuet (CGT) de PImkie à Tourcoing, Sylvette Uzan-Chômat (FSU) de Pôle Emploi en région parisienne, Christophe Galéa (CGT) de la Poste à Marseille, Vincent Drezet (Solidaires) des Impôts en région parisienne, un cadre d’IBM (CFDT) et Charles Foulard (CGT) de l’industrie pétrolière, Bernard Salengro (CGC), médecin du travail, Olivier Leberquier (CGT) de Fralib et un responsable du syndicat d’Eiffage (CFTC ) du Nord, donneront leurs points de vue sur les nouvelles du jour, de même que des délégués du secteur hospitalier, de Renault, Carrefour, Sanofi, de l’éducation nationale, des magistrats et des sans-papiers.

Cette édition spéciale datée du vendredi 29 avril et restant à la vente, le samedi 30 avril et le dimanche 1er Mai est un évènement rédactionnel original mené dans le cadre des multiples initiatives réalisées dans la préparation des Assises de l’Humanité et ayant pour but de montrer l’utilité de l’Humanité, de renforcer le lien entre le journal et ses lecteurs, avec les militants qui en ont l’usage dans l’exercice de leurs mandats et de leurs actions. Ces militants syndicaux, acteurs des luttes sociales du moment, hommes et femmes, du secteur public et privé, de région parisienne et de province, appartenant à différents syndicats, participeront toute la journée du jeudi 28 avril, à l’élaboration et à la rédaction du journal édité le lendemain.
Le parti pris est d’inviter des militants des entreprises en lutte ces dernières semaines et non pas des dirigeants nationaux de fédérations ou de confédérations. Ils
participeront ainsi à la conférence de rédaction puis rédigerons les articles de leur choix dans des espaces «  Carte blanche », pouvant rédiger un point de vue sur un sujet
particulier ou réagir et commenter un sujet par ailleurs traité. Et ce dans toutes les rubriques du journal.

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