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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

À l’état de résistance collective…

23 Avril 2021, 06:23am

Publié par PCF Villepinte

Une sorte de « leçon » politique appliquée au sport le plus populaire du monde.

Quarante-huit heures et ci-gît la Super Ligue de football. Du moins, pour l’instant. Par un retournement de ­situation aussi spectaculaire que l’avait été son irruption dans le paysage, cette compétition privée, imaginée par quelques clubs les plus puissants afin de supplanter la Ligue des champions, l’historique trophée européen depuis 1955, se retrouve vidée de sa substance.

Voilà la mise en échec de l’avidité ­cynique des grands patrons, à la suite d’une révolte surgie d’Angleterre qui a vu les supporters, les entraîneurs, les joueurs et les pouvoirs publics se dresser solidairement contre la trahison des propriétaires de leurs équipes chéries.

Les six en question, d’abord ­Manchester City, puis Arsenal, Liverpool, Tottenham et Manchester United, et pour finir Chelsea, ont donc renoncé, certains dirigeants avouant même leur péché capital: « Nous avons fait une erreur et nous nous excusons pour cela », déclarent les responsables d’Arsenal…

Une banderole, brandie par les fans près du stade de Manchester United, Old Trafford, résumait le dépit général ressenti bien au-delà de la Grande-Bretagne: « Créé par les pauvres, volé par les riches. » En vérité, les promoteurs de ce barnum du foot business poussé à l’extrême avaient mal mesuré l’ampleur de la tempête qu’ils venaient de déclencher.

Même au stade suprême du capitalisme, le football reste une puissance à part entière. La sécession d’une douzaine de clubs n’était, à première vue, qu’une affaire de droit privé. Elle a pourtant provoqué, en un rien de temps, et au plus haut niveau, une avalanche de communiqués. Downing Street, l’Élysée, Bruxelles… les chancelleries n’auraient pas réagi plus promptement s’il s’était agi d’une tentative de coup d’État.

S’il n’y a sans doute pas de « morale » à cette histoire, puisque les compétitions actuelles, déjà inégalitaires, réservent les places de choix aux plus riches, au moins trouverons-nous la trace d’une sorte de « leçon » politique appliquée au sport le plus populaire du monde.

À l’état de résistance collective, quand s’entrechoquent l’humain et le pognon, ce qui est ainsi possible pour le football ne le serait pas pour d’autres domaines, que beaucoup jugeront bien plus fondamentaux? Les combats universels ne manquent pas: levée des brevets sur les vaccins; progrès social; diplomatie; évasion fiscale; droits des migrants

Parions que le football européen va saisir loccasion pour tenter de se refaire une virginité face à une dérive à laquelle il a activement contribué. Il n’a évidemment pas montré la voie en tant qu’exemple. Parmi ce cénacle, certains ont juste marqué un but. Sous la forme d’une belle passe aux autres.

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 22 avril 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

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Qui est riche ?

23 Avril 2021, 06:20am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 21/04/2021 par PCF

“Je ne veux pas de ces débats typiquement français sur qui est riche et qui ne l’est pas », a déclaré le ministre de l’Économie, le 14 avril, devant la commission des Finances de l’Assemblée.

Ce n’est pourtant pas bien difficile de savoir qui est riche, mais les dominants ont toujours su brouiller les pistes sur cet enjeu, insinuant en somme que le riche, ben c’est le voisin, et puis que tout est relatif, etc.

Alors conseillons à Bruno Le Maire de jeter un œil sur le magazine Forbes qui publie son nouveau classement mondial des grandes fortunes. On y apprend non seulement que ce club compte quatre nouveaux clients français (venus de la pharmacie pour trois d’entre eux) mais aussi que « tous les milliardaires français ont vu leur fortune s’accroître l’an dernier ».

Probablement que Bercy n’est pas abonné à Forbes. 

Gérard Streiff

 

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Vivre, travailler, produire au pays !

23 Avril 2021, 06:16am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 21/04/2021 par PCF

Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF, a été accueilli à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques).

Chaleureuse, fraternelle, dynamique et constructive : ainsi pourrait-on qualifier la rencontre, à la mairie de Mauléon, entre Fabien Roussel et Louis Labadot, maire, entouré des élus de sa majorité, de représentants de l’hôpital de Mauléon et des fabricants d’espadrilles. Une visite évoquée à la Fête de l’Humanité 2019 : « Si tu es élu maire, je viendrai te féliciter à Mauléon. » Chose promise, chose faite !

Comme le rappelle Florence Labadot - maire adjointe aux Affaires sociales -, Mauléon, ville solidaire et d’accueil, s’honore d’avoir, en dix mois, accueilli 4 familles de réfugiés ou en grande difficulté, dans cet esprit de solidarité qui fait honneur à la France républicaine.

L’occasion pour le secrétaire national de notre parti de rappeler avec émotion l’histoire de son grand-père, réfugié républicain espagnol, mort en fuyant le fascisme, dans un camp de concentration français des Hautes-Pyrénées.

Une heure et demie d’échanges et de débats où ont été abordées les problématiques de l’hôpital de Mauléon et du devenir de l’industrie de l’espadrille.

Jérôme Etchémaité, adhérent de la CGT de l’hôpital, rendit ainsi un vibrant hommage à l’ensemble des personnels, aux avant-postes depuis plus d’un an, en soulignant par ailleurs leur désarroi face à la situation extrêmement dégradée de cette structure et leur volonté intacte de développer un établissement de proximité. Comme il témoigna de leur fierté d’exercer un métier entièrement dévoué au service des autres, et leur souhait de pouvoir pratiquer celui-ci au plus près des patients de notre territoire.

Des propos confirmés par le docteur Degay, ancien médecin coordinateur de l’hôpital. Il rappela l’importance d’un hôpital de proximité dans le bassin de vie, et son refus du regroupement des centres de santé qui ne répondent qu’à des contraintes financières et concurrentielles entre établissements.

Le docteur Degay n’a pas de mots assez durs contre l’Agence régionale de Santé et propose sa substitution par une Assemblée régionale de Santé regroupant l’ensemble des acteurs et disposant des moyens opérationnels et financiers pour répondre aux besoins et aux attentes de la population de La Soule.

Quant aux fabricants d’espadrilles, ils rappellent leur satisfaction de l’arrêt du projet - sous l’impulsion de la nouvelle municipalité - de la « Maison de l’espadrille » qui serait venue concurrencer directement leurs activités. Pour autant, les sandaliers rappellent que leur activité, à très faible marge, ne leur permet pas d’investir dans la modernisation de l’outil ou de se développer à l’export.

Se gardant de conclure ces échanges qui devront encore s’enrichir et trouver des réponses collectives, Fabien Roussel souligne que les deux sujets abordés, la santé et l’emploi, se trouvent bien au cœur de notre société et concernent des millions de nos concitoyens.

La pression financière sur les hôpitaux et les choix des différents gouvernements qui se sont succédé ont affaibli et fragilisé le système de santé en ville comme dans les territoires ruraux. Votre combat est juste, souligne-t-il. « C’est à ceux qui y travaillent et y vivent de décider ce que doit être l’offre de santé sur leur territoire. Il s’agit là d’une grande bataille à mener partout en France. »

Soutenant les sandaliers, Fabien Roussel précise que des interlocuteurs existent dans le cadre du plan de relance du gouvernement : des préfets spécifiques, chargés de coordonner et attribuer des aides (prêts et subventions) destinées à moderniser l’outil de production.

Non sans rappeler que sur les 10 milliards annuels d’aide aux entreprises, 70 % vont directement aux multinationales (sans contrepartie), alors que 520 000 PME n’en reçoivent que 30 %. Il insiste sur les contrats de développement État-Région-Agglo, destinés à soutenir les investissements d’un projet global pour les espadrilleurs.

Enfin, pour clore cette rencontre, il lance un vibrant plaidoyer pour les communes « sentinelles de la République », rappelant qu’elles sont « le lieu du plus bel exercice démocratique qui soit, et qu’il convient de leur redonner tout leur poids et tout leur rôle. »

Jean-Patrice Bassano

secrétaire de section

 

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Oligopole(s)

22 Avril 2021, 15:44pm

Publié par PCF Villepinte

Oligopole(s)

 

Ultradroitisation et hégémonie politique et culturelle…

Spectre. Cédant à l’irrépressible attrait du trou de serrure – propre au «voyeuriste» de la vie publique parfois comblé, le bloc-noteur aimerait se détacher de l’air du temps, chinant çà et là des petits riens d’interstices susceptibles de nourrir une forme d’optimisme afin d’atténuer cette douloureuse impression de découronnement de l’à-venir.

Difficile, n’est-ce pas, par les temps qui courent de retourner le «cercle de la raison». Ce que nous appelons par routine les leviers de commande semble télécommandé de partout et offre aux heureux élus un peu de poudre d’or à distribuer, comme autant de poudre aux yeux. Vous avez compris ce qui nous inquiète: les urnes sont des boîtes à double fond, électoral et funéraire. Elles recueillent, souvent avec décalage, nos rêves et nos cendres.

Un an tout juste avant l’échéance que vous connaissez, une douloureuse impression simpose en forme de question cruelle: et si la bataille pour l’Élysée se livrait désormais entre trois droites, spectre incluant, cela va sans dire, le prince-président sortant Mac Macron?

À l’étape actuelle, le constat savère douloureux. Une part croissante des débats est désormais captée par lesdites droites RN, LR et LaREM, et plus des deux tiers de l’électorat – ici-et-maintenant, à l’instant T – souhaiteraient s’exprimer en leur faveur. Pendant ce temps, la gauche, les gauches paraissent en voie d’éviction non seulement du second tour mais également de l’agenda du débat public, impulsé par toute la sphère politico-médiatique.

Peur. Nommons les choses: le climat est à loligopole, dans la droite ligne dune tendance inquiétante constatée sur le continent. De quoi s’agit-il? Selon la définition, une condition doligopole se rencontre lorsque nous trouvons, «sur un marché, un nombre faible d’offreurs disposant d’un certain pouvoir de marché et un nombre important de demandeurs», traduit autrement par «situation de marché oligopolistique».

Ces trois droites, en position de quasi-hégémonie politique et culturelle du fait de leurs relais dans toute la société française, sont à la fois agressives (entre elles, contre la gauche) et menaçantes (toujours plus droitières), sachant que le pays, nous le savons dorénavant, est à la merci d’un «accident électoral» qui permettrait à Fifille-la-voilà de sinstaller au Palais.

À force davoir peur, la peur devient leur force. Existe-t-il dailleurs un point commun à cet oligopole? Probablement celui d’emprunter tous les ressorts du Gulf Stream idéologique de l’ultradroitisation, par des approches légèrement différentes bien sûr, mais en couvrant tout l’éventail et en profitant de ces vents dominants pour gonfler les voiles.

Espoir. Cet état de marasme idéologique et politique puise ses racines loin en arrière. Pour le dire clairement: ceux qui pensent que les shows quotidiens de lodieux Éric Zemmour constituent une sorte de «nouveauté», ce serait oublier quarante années dun processus de droitisation et de libéralisme infernal, plus ou moins lent d’abord, puis vécu en accéléré ces toutes dernières années.

C'est le «fruit d’une dialectique subtile, entre offre venue d’en haut et demande venue d’en bas, en raison des crises sociales, du terrorisme et de tant d’autres facteurs provoqués par toutes les propagandes démagogiques, ce qui, après autant de coups de boutoir dans la durée, a peu à peu marginalisé la vraie gauche dans différents secteurs sociaux», comme le résumait la semaine dernière un analyste.

Le constat est posé, reste l’essentiel: la réponse. Peut-être viendra-t-elle, aussi, den bas, depuis les tréfonds de ces colères dues aux crises successives qui saccumulent et ressortiront tôt ou tard. Pour le pire, ou le meilleur. Les peurs nourrissent l’effroi. L’espoir, lui, ouvre un autre processus… 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 23 avril 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

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Les communistes mobilisés pour des régions et des départements solidaires dans une France en commun

22 Avril 2021, 06:41am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 21/04/2021 par PCF

Le gouvernement a décidé de tenir les élections départementales et régionales les 20 et 27 juin. Nos groupes parlementaires, nos responsables sont intervenus pour que les conditions de la campagne électorale et le vote se déroulent sans risques sanitaires pour les populations. La première urgence pour nous c’est de vaincre la pandémie, le gouvernement doit créer les conditions d’une vaccination massive et dégager des moyens pour nos hôpitaux et nos soignants. Le scandale de la spéculation sur les vaccins doit cesser.

La crise sanitaire souligne les failles des choix gouvernementaux récents ou des choix politiques de ces dernières années contre l’égalité des territoires, les services publics, les collectivités régionales, départementales ou les communes. Nous sommes opposés à la suppression des départements dans les zones urbaines ou rurales et attachés au couple département-commune pour des politiques de proximité. Nous souhaitons des régions qui n’accompagnent pas les choix d’austérité et de privatisation de l’Europe, du chef de l’État et du gouvernement.

Faire face à la crise économique et sociale

On assiste à la suppression d’un million d’emplois à l’échelle du pays et à la poursuite de la casse de notre industrie. La demande d’aide alimentaire explose (+ 30 %). Les inscriptions au RSA affluent, 15 à 25 % d’augmentation par département. La crise et les besoins de solidarité démontrent le rôle majeur des régions et des départements dans la vie de tous les jours, de la naissance à la prise en charge du vieillissement, dans les transports, l’éducation, la santé, l’économie, l’écologie, la culture, l’agriculture, la pêche, le sport, le tourisme, et dans les politiques d’aménagement du territoire.

Se sont des élections très importantes pour les communistes car elles permettront de faire face aux difficultés, de protéger, d’être utiles dans des relations de proximité. Il n’y pas de petites élections non essentielles. La vie de nos régions, de nos départements, la vie de nos concitoyens, voilà ce qui est important.

Les communistes depuis des mois sont pleinement investis dans ces élections en proposant des projets de solidarité et d’égalité pour tous nos territoires, urbains, ruraux, de montagne ou du littoral. Les élu·e·s communistes sont un atout pour les populations et les luttes. Depuis des mois nous avons travaillé au rassemblement.

Dans la quasi-totalité des régions il n’a pas été possible, notamment par le positionnement d’EELV ; dans les départements on y arrive mieux. Nous sommes dans un moment de choix, de finalisation des accords et de dépôt des listes ou des candidats, mais nous souhaitons comme aux municipales et aux sénatoriales une progression de notre parti en nombre d’élus et en responsabilité.

Nous voulons faire face aux urgences, notamment sur l’emploi, l’éducation, l’énergie, l’industrie, la transition écologique, la lutte contre la précarité et la pauvreté, le renouveau de la démocratie. Défendre nos valeurs de tolérance, de laïcité, de lutte contre les intégrismes, les discriminations et les racismes.

Nous avons des candidat·e·s communistes ou apparenté·e·s représentatifs du mouvement social et des exigences qui montent pour une autre société, plus respectueuse de l’humain et de la planète, plus juste. Une société garantissant la sécurité de toutes et tous, sécurité physique, sécurité sanitaire et sociale, ou encore sécurité d’emploi et de formation. Nous voulons rassembler le plus grand nombre pour des projets de gauche s’opposant aux choix pour les plus riches et de casse des services publics des droites, ou au projet de haine de l’extrême droite.

Nous voulons plus d’élus communistes dans le plus grand nombre de régions et de départements et participer aux exécutifs de gauche. Nous appelons à la mobilisation pour le maintien de départements de gauche comme le Val-de-Marne ou le Pas-de-Calais ou le gain de départements sur la droite comme dans l’Allier ou les Bouches-du-Rhône.

Partout où nous sommes engagés nous souhaitons le meilleur résultat à nos listes aux régionales et à nos candidats aux départementales. En Normandie, Auvergne Rhône-Alpes et en Corse nous appelons à la mobilisation du plus grand nombre avec nos têtes de liste. Le résultat de toutes ces femmes et tous ces hommes investi·e·s dans des candidatures porteuses d’espoir et au service d’une France en commun, d’une union populaire agissante, aura une valeur nationale. 

Pierre Lacaze

membre de l’exécutif, responsable aux élections

 

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Une tonne de nourriture distribuée aux étudiant-e-s

22 Avril 2021, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 21/04/2021 par PCF

Face à l’inaction du gouvernement pour lutter contre la précarité étudiante qui explose, l’UEC, le Comité des activités sociales interentreprises (CASI) des cheminots de la Gare du Nord et l’association solidarités étudiantes (COP1) organisent la solidarité.

 Ce lundi matin, l’UEC, en lien avec le CASI de la Gare du Nord, a reversé une tonne de denrées alimentaires à l’association COP1 - solidarités étudiantes -, qui organise des distributions alimentaires sur Paris.

Cela représente l’équivalent de quinze jours de distributions alimentaires pour les étudiants et les étudiantes. Cheminots et organisations étudiantes main dans la main pour faire vivre la solidarité. Une bien belle illustration de la solidarité dans ce contexte aussi difficile.

Cela fait plusieurs mois que les étudiant·e·s sont confronté·e·s à une précarité importante. En plus de l’isolement dû à la fermeture des établissements d’enseignement supérieur, nombre d’entre eux ont également des difficultés à se nourrir.

En effet, de nombreux étudiants et étudiantes se sont vus privés d’un revenu, par absence de job étudiant en ces temps de pandémie. En conséquence, un nombre important de ces jeunes se trouvent dans l’obligation de se tourner vers l’aide alimentaire. Cette situation, bien que déjà présente, s’empire à mesure que les semaines avancent.

Suite aux mobilisations étudiantes des derniers mois, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures pour tenter d’endiguer cette précarité. Au premier rang desquelles se trouve la réduction du prix des repas dans les restaurants universitaires pour l’ensemble des étudiant·e·s.

Bien que cette mesure soit à saluer, elle demeure insuffisante.    Les étudiants et étudiantes se retrouvent à devoir faire la queue durant plusieurs heures pour obtenir des denrées alimentaires en quantité insuffisante, le nombre de demandes ayant explosé. La situation reste quasiment inchangée pour beaucoup et la précarité étudiante ne cesse de croître.

Face à cette situation et à l’inaction du gouvernement, l’UEC organise la solidarité. De nombreuses actions de solidarité comme des distributions alimentaires ont lieu partout sur le territoire en lien avec les associations et les syndicats.

Il y a urgence à réagir pour mettre fin à la dégradation des conditions de vie des étudiants et étudiantes.

Pour permettre à toutes et tous de vivre et d’étudier dignement, il y a nécessité à instaurer un plan de lutte contre la précarité étudiante. L’UEC revendique :

La mise en place d’un revenu étudiant, fixé au-dessus du seuil de pauvreté et financé par les cotisations sociales. Cela permettra à chaque étudiant et étudiante de pouvoir étudier dans des conditions dignes, tout en leur permettant d’avoir accès à une réelle autonomie. La mise en place d’un revenu étudiant permettra également de mettre fin au salariat étudiant, première cause d’échec dans l’enseignement supérieur.

Un investissement massif dans le CROUS. Pour offrir aux étudiant·e·s un cadre de vie nécessaire à la réussite de leur parcours au sein de l’enseignement supérieur, tout en permettant de financer la construction et la rénovation de logements étudiants et la restauration universitaire

La revalorisation immédiate des APL.

L’annulation des loyers CROUS. 

Quentin Pénichon

 

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Un verdict historique

22 Avril 2021, 06:25am

Publié par PCF Villepinte

Après trois semaines de procès, les jurés ont reconnu l’ancien officier de police de Minneapolis coupable du meurtre de Georges Floyd.

Le puissant mouvement populaire provoqué par la mort de Georges Floyd obtient là une victoire qui fera date. Il s’inscrivait dans le prolongement du combat contre le racisme structurel aux USA.

Le verdict prononcé ce 20 avril constitue un tournant dans l’histoire des États-Unis, comme l’a indiqué l’avocat Ben Crump, l’avocat de la famille. La justice a cette fois rompu avec l’impunité dont bénéficiaient traditionnellement les policiers impliqués dans des crimes racistes. Le combat ne saurait cependant s’arrêter au seul verdict d'un unique procès.

La mobilisation de la jeunesse et des antiracistes aux États-Unis a eu des répercussions importantes en France. Les comportements discriminatoires et les violences policières y ont soulevé un important mouvement en faveur de l’égalité des droits, du respect de chacune et chacun, de la justice.

Le Parti communiste français se félicite de l’importante victoire qui vient d’être remportée contre le racisme et les violences policières aux USA. En France, il continuera à œuvrer pour une République respectant toutes ses citoyennes et tous ses citoyens, quels qu'en soient leurs origine, couleur de peau, religion, genre ou orientation sexuelle.

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Energie. Taxonomie européenne : décryptage d'un texte fondamental pour l'environnement

21 Avril 2021, 09:31am

Publié par PCF Villepinte

L’atome devra patienter pour savoir s’il peut être qualifié d’investissement durable. Des doutes subsistent sur la gestion à long terme des déchets radioactifs. J. Isenmann/Only France via AFP

L'Humanité Mercredi 21 Avril 2021

Lucas Martin-Brodzicki

La Commission européenne doit présenter, ce mercredi, une «taxonomie», liste dactivités pouvant être qualifiées dinvestissements durables. Ce projet technique, mais crucial pourrait faire office de standard à l’échelle mondiale. Sources de divisions entre États membres, le gaz fossile et l’énergie nucléaire seront traités à part.

Le vert, c’est loin d’être clair. Voilà comment résumer les discussions en cours au sujet de la «taxonomie» européenne, un texte crucial pour les années à venir. Il sagit, ni plus ni moins, de définir, sur des bases scientifiques, ce qui est durable au regard du climat comme de lenvironnement.

Une fois ce cadre commun à toute l’Union européenne (UE) établi, les investisseurs n’auront plus qu’à orienter leurs financements vers les activités les plus vertueuses. Avec, en ligne de mire, l’objectif défini dans le pacte vert (Green Deal) pour l’Europe d’atteindre la neutralité carbone en 2050, soit l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et leur retrait de l’atmosphère via des puits naturels ou artificiels.

Ne pas figurer sur la liste, c’est la menace de dire adieu à certains financements. Sur le plan symbolique, cela revient à atterrir du mauvais côté de l’histoire de la transition écologique. Alors, depuis des mois, dans les coulisses ou via des déclarations publiques interposées, États, industriels et ONG défendent leurs intérêts et leurs positions.

Gaz fossile et énergie nucléaire font l’objet d’âpres débats, à tel point que le document que doit présenter la Commission européenne, ce mercredi 21 avril, pourtant très attendu, devrait repousser à plus tard ces questions, cruciales mais clivantes. Décryptage.

1. La «taxonomie» européenne, une première mondiale

Alors que plusieurs États membres, dont la France, demandent un report, la Commission européenne doit dévoiler, ce mercredi, son projet d’acte délégué – l’équivalent français d’un décret d’application – sur la taxonomie verte. «Cest un document très technique mais fondamental», prévient Neil Makaroff, responsable des politiques européennes au sein du Réseau Action Climat.

La liste des critères et autres seuils s’étale sur plusieurs dizaines de pages et permet de déterminer si une activité économique contribue à l’adaptation au changement climatique ou à son atténuation. Ce sont les deux premiers des six objectifs environnementaux fixés dans le cadre de l’élaboration de cette taxonomie.

Les quatre autres, relatifs à la biodiversité, l’économie circulaire, la protection des océans et les pollutions, feront l’objet d’un autre acte délégué. Grâce à ces critères, il suffit de vérifier si tel projet de rénovation thermique ou de recyclage coche toutes les cases. Les transports et l’industrie sont aussi concernés.

«Les investisseurs attendent avec impatience cette classification, pour savoir ce qui est vert ou pas dans leurs portefeuilles. Cest une première pierre pour construire une finance durable.»

 Experts et scientifiques ont travaillé pendant deux ans à l’abri des pressions, avec l’opportunité de créer un cadre «véritablement robuste et crédible, qui peut faire office de standard à l’échelle mondiale», se réjouit encore Neil Makaroff, avant de temporiser: «Depuis quelques mois, la rationalité scientifique laisse place à une politisation des débats. Cela menace la crédibilité de l’ensemble de la taxonomie.»

2. La délicate question du gaz fossile

Écarté de la liste des énergies durables dans un premier temps pour ses émissions de CO2 trop élevées, le gaz naturel – un combustible fossile – s’est frayé une place in extremis dans le dernier avant-projet de la Commission européenne, révélé fin mars.

En réaction, plus de 200 scientifiques et membres d’ONG ont signé une lettre ouverte pour demander à l’institution de faire marche arrière: «La taxonomie de lUE a été conçue comme un étalon-or basé sur la science pour éviter le greenwashing. Avec une telle proposition, la taxonomie elle-même deviendrait un outil de greenwashing. (…) Nous n’avons plus le temps pour de fausses solutions», écrivent-ils.

Concrètement, dans cet avant-projet, le gaz bénéficiait d’exception dès lors qu’il permettait de remplacer des centrales à charbon, même si la nouvelle installation dépassait 100 g de CO2 par kWh produit, le seuil fixé par défaut dans la taxonomie. Dans ce cas, l’investissement pouvait être qualifié de vert en tant qu’ «activité de transition». La tolérance grimpait alors à 270 g de CO2 par kWh produit.

Un tour de passe-passe qui ne passe pas. «Ces centrales seront là pour quarante ans, cela contredit nos objectifs climatiques. On pourrait dire adieu à la neutralité carbone en 2050», met par exemple en garde l’eurodéputé vert néerlandais Bas Eickhout, rapporteur du règlement sur la taxonomie européenne.

Coincée entre les anti-gaz et des pays qui disent en avoir besoin pour réussir leur transition, Pologne en tête, la Commission européenne aurait décidé de refiler la patate chaude au Parlement, ainsi qu’au Conseil européen, selon un document provisoire publié par le média en ligne Contexte. La question du gaz sera traitée à part, via une procédure législative ordinaire. Elle doit démarrer avant la fin de l’année.

3. Le nucléaire devra attendre, au grand dam de la France

Car «il suscite un intérêt et un débat publics dun niveau similaire» à celui du gaz fossile, écrit la Commission européenne, l’atome devra également patienter pour savoir s’il peut être qualifié d’investissement durable. Bruxelles avait d’emblée décidé d’examiner l’énergie nucléaire à part, en raison du principe d’innocuité.

Celui-ci signifie qu’une activité ne doit porter préjudice à aucun des six objectifs de la taxonomie. Or, des doutes subsistent sur la gestion à long terme de certains déchets radioactifs.

En mars 2020, le groupe d’experts techniques sur la finance durable (TEG), chargé de mettre sur pied la liste des activités considérées comme vertes, n’avait pas voulu se prononcer sur le cas de l’atome, tout en reconnaissant son impact quasi nul en termes d’émissions de CO2: «Il na pas été possible au TEG de conclure que la chaîne de valeur de l’énergie nucléaire ne cause pas de préjudices significatifs à dautres objectifs environnementaux.»

Autre rapport, autres conclusions. Il y a quelques semaines, le Joint Research Centre (JRC) de la Commission affirme, dans un document de près de 400 pages, que l’impact des déchets radioactifs sur l’environnement ou la santé humaine n’est pas de nature à exclure le nucléaire de la taxonomie. Il existe «un large consensus scientifique et technique» autour du stockage en couches géologiques profondes, dont le projet Cigéo, en France, est un exemple, avancent les auteurs.

S’il a provoqué la colère des antinucléaires – Greenpeace dénonçant les liens structurels entre le JRC et l’industrie de l’atome –, l’épisode donne un peu d’air frais à l’État français, qui veut à tout prix éviter que l’énergie nucléaire ne soit traitée à part. Emmanuel Macron en personne a pris la plume, le 19 mars, aux côtés de six autres leaders européens, dont le Hongrois Viktor Orban ou le Tchèque Andrej Babis.

 «Nous sommes convaincus que toutes les technologies neutres ou à faible teneur en carbone () devraient non seulement être reconnues par lUE, mais également soutenues activement», écrivent-ils à la Commission.

Les travailleurs de l’atome sont aussi montés au créneau. Dans un communiqué, toutes les fédérations syndicales de l’énergie ont tenu à rappeler que «se priver dune technologie qui fournit actuellement près de la moitié de l’électricité bas carbone de l’Europe et emploie plus d’un million de salariés européens serait incompréhensible et irresponsable». 

Pas de quoi faire changer d’avis la Commission européenne, qui, en bon équilibriste, laisse aux États quelques mois de plus pour de nouvelles passes d’armes sur le devenir énergétique, donc climatique, de l’Union.

 

 

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L'Humanité

21 Avril 2021, 09:27am

Publié par PCF Villepinte

 
 
 
 
 
 
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20 avril 1871, ce qui manque à la Commune, c’est que nous ne sommes pas tous responsables – et autres nouvelles

20 Avril 2021, 07:14am

Publié par PCF Villepinte

Mardi 20 Avril 2021

IL Y A 150 ANS. 

Avant d’arriver à la belle phrase d’Auguste Vermorel qui fait le titre de cet article, quelques nouvelles dans le Journal officiel d’aujourd’hui.

D’abord, la déclaration « Au peuple français », dite « Programme de la Commune », à laquelle j’ai déjà consacré un article, je vous y renvoie. Vous pouvez la lire entièrement dans le journal, c’est aussi le texte de l’affiche utilisée en couverture (et que j’ai trouvée sur le beau site ficedl). Suit le résultat des élections dont j’ai parlé dans l’article d’hier.

Et quelques nouvelles que voici (en italique):

Les matériaux qui composent la colonne de la place Vendôme sont mis en vente [anticipée!].
Ils sont divisés en 4 lots:
2 lots, matériaux de construction.
2 lots, métaux.
Ils seront adjugés par lots séparés, par voie de soumissions cachetées adressées à la direction du génie, 84 rue Saint-Dominique-Saint-Germain.

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On vient de découvrir, enfouies à la Monnaie, pour près de deux cent mille francs de pièces de vingt centimes.
On a commencé à en émettre avant-hier, ce qui explique comment on en voit foisonner dans toutes les poches aujourd’hui.
Ces pièces, entièrement neuves, sont à l’effigie de Napoléon III, et datées de 1866 et 1867.
Si l’effigie est mauvaise, la découverte ne l’est pas.

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Plusieurs journaux ont parlé, il y a quelques jours, de traces sanglantes découvertes dans les souterrains de l’Hôtel de Ville.
L’expertise chimique a montré que ce sang était tout simplement du sang de porc et de veau; mais ce qu’il y a de particulièrement curieux, c’est que, d’après les constatations légales, ces traces ne remonteraient pas au-delà du mois de janvier. D’où il résulte qu’à l’époque où la canaille de Belleville mourait de faim, on tuait le veau gras pour ces messieurs du 4 septembre.

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Voici en quels termes, sur la terre sacrée du prestige monarchique, le journal Reynold’s Weekly annonce à ses lecteurs une fausse couche de la princesse de Galles.

Icon Quote C’est avec une joie sincère que nous annonçons que l’enfant nouveau-né du prince et de la princesse de Galles est mort quelques heures après sa naissance [ce n’est pas exactement une fausse couche], et qu’ainsi la classe ouvrière n’aura pas à entretenir un mendiant de plus.

Je vous laisse lire les autres informations, puisque vous avez accès au journal. J’attire votre attention sur un article de la chronique « Variétés » (en termes d’aujourd’hui, la partie magazine du journal), intitulé « Paris indépendant dans l’histoire » et signé de Charles Limousin. Charles Limousin était un des plus anciens de l’Association internationale des travailleurs, voir ici la photographie de la conférence de Londres. Son nom figurait encore sur l’affiche du 23 mars (voir notre article à cette date). Il y a une suite de son article dans le Journal officiel du 2 mai, mais elle n’est plus signée.

Il nous reste à aller à l’Hôtel de Ville pour la séance de la Commune, qui commence à trois heures dix.

Là, les élus s’ « empaillent », passez-moi l’expression, sur les commissions et leurs pouvoirs… dix jours avant d’en venir avec la question: Comité de salut public ou pas? Différentes propositions sont faites, par Andrieu, par Grousset, par Cluseret. Et, comme l’écrit le compte rendu que l’on peut lire dans le Journal officiel daté du 22 avril,

Icon Quote Le citoyen Vermorel formule une troisième proposition ainsi conçue: « Il y aura un délégué à chaque grand service ».

Ce qui est un résumé d’une intervention dont je trouve qu’elle vaut la peine d’être citée en entier. La voici:

VERMOREL. — Un mot fâcheux a été prononcé, c’est celui de « dictature ». Depuis un mois, il faut bien le dire, nous sommeillons, nous n’avons pas eu d’organisation. Ne votons pas sous la pression de la terreur, mais disons-nous que, si cette attaque n’a pas lieu demain, elle pourra se produire dans deux, quatre, six ou huit jours, et qu’il faut être prêts. Il faut le dire; jusqu’ici, nous n’avons pas compris que le danger était à nos portes, en n’imposant pas aux délégués la responsabilité de leurs actes. Eh bien! oui, c’est là le sommeil plein de danger! On a répété, citoyens, à la chute de tous les pouvoirs, un mot bien banal, mais que nous pouvons dire: « nous dormons sur un volcan ». Eh! bien, réveillons-nous, il en est encore temps; et, le moyen de se réveiller, c’est de donner une responsabilité à des délégués, car ce qui manque à la Commune, c’est que nous ne sommes pas tous responsables; nous ne sentons pas la responsabilité collective, car, si nous la sentions, nous serions tous ici. Dans toutes les Commissions, il y a un ou deux membres qui travaillent, et, quand il y a des absences, on ne prend pas de délibération. Oui, il faut le dire, nous avons perdu notre force. Eh! bien il y a un moyen, c’est la responsabilité. Votons donc sur ce principe, qu’il est indispensable qu’il faut un délégué responsable à chaque grand service : nous ne nous annihilerons pas en organisant le contrôle.

Un peu plus tard, il précise:

VERMOREL. — J’ai le sentiment très profond de la nécessité d’un contrôle sérieux et efficace. Il faut bien poser la question: où est le danger? Il n’est pas ici, il est à Versailles. Nous avons eu peur du Comité central, nous avons eu peur de toucher à la Sûreté générale. Aujourd’hui, il n’y a plus crainte de conflit à l’intérieur. D’une part, il faut, je crois, pour donner satisfaction à des sentiments légitimes, il faut effectivement une Commission de contrôle général, de contrôle suprême, qui représente l’unité de la Commune, qui est tribunal suprême, comme vous l’avez dit. Il faut qu’il y ait une unité, une âme, qui nous représente. Si vous nommez un délégué à la hauteur de sa situation, il ne craindra pas de contrôle.

On élit neuf délégués aux neuf commissions:

Guerre: Cluseret;
Finances: Jourde;
Subsistances: Viard;
Relations extérieures: Grousset;
Travail et Échange: Frankel;
Justice: Protot;
Services publics: Andrieu;
Enseignement: Vaillant;
Sûreté générale: Rigault.

Livre utilisé

Bourgin (Georges) et Henriot (Gabriel), Procès verbaux de la Commune de Paris de 1871, édition critique, E. Leroux (1924) et A. Lahure (1945).

Cet article a été préparé en novembre 2020

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