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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Pas de profit sur la Pandémie ! Gratuité du vaccin contre le COVID-19

16 Janvier 2021, 10:30am

Publié par PCF Villepinte

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14 Janvier 2021, 09:28am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/01/2021 par PCF

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L’information nous avait échappé, il n’est pas inutile d’y revenir. Présentant son plan de relance, soit six milliards d’investissements publics dans les hôpitaux, l’école, le logement, le premier ministre britannique Boris Johnson, BoJo pour les intimes, a tout de suite ajouté : « Je ne suis pas un communiste » mais ce sera bon pour l’économie. Hier, dans le discours de ces gens-là, communisme égalait Staline, goulag, pénurie et compagnie. Et voici un dirigeant occidental qui identifie communisme et investissements dans l’hôpital ou l’école ou le logement. C’est ce qui s’appelle un spectaculaire redressement d’image.

Gérard Streiff

 

 

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Soirée des 100 ans du PCF dans le Gard : Ensemble malgré les écrans

14 Janvier 2021, 09:25am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/01/2021 par PCF

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Les communistes gardois avaient envisagé une série d’initiatives à l’occasion du centenaire du Parti communiste à l’instar du travail du collectif national. Des rencontres organisées avec la Librairie Diderot dans le département devaient permettre d’importants moments de fraternité et de débats. Dans le contexte de crise sanitaire, « partant de la réalité pour aller à l’idéal », la fédération du Gard a décidé d’initier une rencontre en visio-conférence pour partager un moment commun à l’occasion du centenaire du PCF, le 30 décembre 2020, exactement un siècle après la naissance du Parti.

Les festivités ne sont que repoussées. D’autres rencontres seront organisées dès que cela sera possible afin de porter notre regard sur le centenaire et de réfléchir à l’idée communiste, en ouvrant largement ces moments.

La visio-conférence a duré plus de trois heures et a permis de réunir plus de 200 personnes sur les réseaux sociaux. Le déroulé de la soirée était rythmé par l’arrivée d’invités surprises. Fabien Roussel, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, mais aussi Pierre Dharréville, député de Martigues aux origines gardoises, ont pu répondre aux questions des communistes gardois en quelques mots… Comment es-tu devenu communiste ? Quel combat « fondateur » ? Quel avenir pour le communisme ? Telles étaient les questions posées aux invités.

Guillaume Roubaud-Quashie a replacé notre initiative dans le contexte national. Des pauses musicales et artistiques, les vidéos produites par la fondation Gabriel-Péri permirent également de lier les différentes prises de parole, que nous vous invitons à découvrir en visionnant la vidéo de la soirée, en partie ou tout en entier.

Les premières minutes furent consacrées à la publication de l’ouvrage de Raymond Huard, professeur émérite de l’université Paul-Valéry de Montpellier, Naissance du communisme gardois, 1914-1926. Dans sa préface, Vincent Bouget dit à son propos qu’il s’agit « d’une des études les plus sérieuses sur la naissance du communisme en France », « conduisant à imaginer ce que peut et doit devenir aujourd’hui la perspective émancipatrice du ‘’communisme’’ ». Fondée sur la mise en perspective de nombreuses sources, cette publication esquisse des portraits de militants au cœur des bouleversements consécutifs la guerre.

Le Gard est un département où les communistes occupent depuis le début du XIXe siècle une place importante. C’est au Martinet, en 1921 que sera élu un des premiers maires communistes de France, à la faveur d’une élection partielle. Depuis, cette commune n’a toujours connu que des maires communistes. La place majeure du PCF dans la Résistance est illustrée par de multiples visages, comme ceux des jeunes résistants nîmois Jean Robert et Vincent Faïta exécutés par les nazis en 1943, ou le rôle de Roger Roucaute, futur maire d’Alès et commandant des FTP dans la zone Sud.

 Paul Planque proposa un regard sur une période allant de la guerre d’Espagne aux grandes grèves des mineurs de 1948, en passant par la Résistance, à travers l’histoire des familles Alvarez et Planque. D’autres témoignages permirent d’esquisser les contours de la riche histoire communiste dans le Gard, depuis le combat féministe jusqu’aux luttes anticoloniales, en passant par les grandes luttes sociales.

À partir de 1945, les municipalités de gauche à direction communiste mènent d’importantes politiques de développement des services publics et de modernisations des villes. En 1978, l’ensemble des députés du département sont communistes. Les luttes sociales sont intenses, comme le montre la création d’une cellule communiste dans la centrale nucléaire de Marcoule ou la lutte des mineurs de Ladrecht en 1979. Aujourd’hui, le poids électoral du PCF observe un recul conjoncturel, mais il demeure une force motrice à gauche dans ce département.

Mais le Parti communiste dans le Gard, c’est aussi de nombreux lieux de sociabilité militante, à l’image des Prolés de Nîmes et d’Alès, ou d’autres espaces, qui forment de véritables institutions dans le paysage gardois. La présence communiste dépasse celle du Parti dans le Gard comme ailleurs. Elle est incarnée par des figures et des lieux, mais elle se retrouve aussi dans la mémoire de nombreux habitants et dans les regards projetés vers l’avenir d’une partie d’entre eux. 

Hugo Carlos

Liste des intervenants dans la visio-conférence : V. Bouget, G. Roubaud-Quashie, F. Roussel, H. Carlos, R. Huard, P. Laurent, F. Suguier, P. Planque, M.-G. Buffet, D. Lanoy, B. Deschamps, P. Dharréville, M. Gayraud, F. Deschamps, S. André, P. Malavieille, A. Clary, C. Mazauric, M. Mercier, J.-M. Suau, E. Guizard, C. Bastid, E. Cellier, B. Coste, J. Labourayre, A. Genot, G. Di Francesco, Ch. et G. Fabre.

 

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Les États-Unis fracturés et traumatisés par la présidence D. Trump

14 Janvier 2021, 09:23am

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL Publié le 13/01/2021 par PCF

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Deux mois après l’élection de Joe Biden, les représentants et les sénateurs des États-Unis ont validé les résultats le 6 janvier. Le président D. Trump, qui refusait toujours de reconnaître sa défaite, avait depuis longtemps donné rendez-vous à ses partisans à Washington et, avec sa horde d’affidés, il a déclenché la sédition aux cris de « Be wild » (« lâchez-vous »).

Près de 20 000 personnes ont participé à ce rassemblement qui a abouti à la prise d’assaut du Capitole par 300 d’entre eux. Ces émeutiers souvent armés, organisés en milices et groupuscules suprémacistes, racistes et fascistes, s’ils comptent très peu d’adhérents dans le pays, n’en bénéficient pas moins d’une large audience dans la masse trumpiste fanatisée et persuadée que le scrutin a été « truqué ».

Même si la sédition ne fut que temporaire, la profanation de ce lieu central est perçue comme une humiliation, un traumatisme comparable à celui consécutif du 11 septembre. L’incompréhension est d’autant plus profonde et durable que cette fois-ci l’« ennemi » vient de l’intérieur.

Ces événements donnent la mesure de la fracture qui divise la société américaine. Des décennies de néolibéralisme, d’inégalités, de ségrégation, de racisme et de violence structurels, de volonté hégémonique, de guerres impérialistes, accentuées par le projet de rupture avec la démocratie de D. Trump, laissent un champ de ruine.

Le bilan économique de la présidence de D. Trump est un désastre, le chômage est reparti à la hausse, la pauvreté flambe, tandis que la pandémie de Covid-19 fait des ravages. En dépit du fait que J. Biden ait rassemblé 81 millions d’électeurs et qu’il bénéficiera d’une majorité dans les deux Chambres, après le vote en Géorgie, D. Trump a capitalisé sur son nom 74 millions d’entre eux tandis que 80 millions de citoyens ne se sont pas rendus aux urnes. Si nul ne peut prévoir ce que sera l’avenir de celui qui assène avoir réalisé le plus magnifique premier mandat, ses annonces (« the game just begun ») laissent planer de lourdes menaces. De plus, les partis républicain et démocrate sortent fragilisés et divisés de cette séquence.

L’arrivée de J. Biden au pouvoir, soutenu par les milliards de grandes entreprises et de groupes financiers, constitue un soulagement pour Wall Street. Les représentants des milieux d’affaires dominent le nouveau gouvernement, même si la diversité ethnique et de genre apparaît plus visible. Il n’y aura pas de rupture fondamentale en matière de politique intérieure, même si le nouveau président dit vouloir agir pour la transition écologique, avec un retour aux accords de Paris, qu’il entend moderniser les infrastructures et a promis d’élever le salaire minimum fédéral.

Quant à la politique étrangère, elle sera sans doute moins fantasque, mais l’objectif de « mener le monde » demeure inchangé. Le projet d’un « sommet des démocraties » est à cet égard inquiétant car il exclut la Chine et la Russie considérées comme des puissances à combattre. J. Biden a exprimé le vœu de renouer les discussions autour du nucléaire iranien mais il entérine la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et conforte son alliance offensive et agressive avec les monarchies du Golfe. Dans l’immédiat et face à l’ampleur des catastrophes que le pays doit affronter, J. Biden pourrait toutefois être amené à prendre rapidement des mesures actives.

Pour autant, des forces nouvelles se sont levées aux États-Unis. Des centaines de milliers d’adolescents ont manifesté contre les armes à feu, des millions de femmes et LGBT ont dénoncé le sexisme de D. Trump. Après la mort de G. Floyd, le formidable mouvement Black Lives Matter s’attaque au racisme, aux violences policières, aux injustices et à l’exploitation dans une « mixité » nouvelle. La campagne de B. Sanders a redonné l’espoir d’une société nouvelle, plus juste, égalitaire, fraternelle et libre. Dans son sillage, ils seront une dizaine de représentants et de sénateurs à siéger pour porter, d’une voix forte, ces nouvelles aspirations.

Michel Muller membre du secteur International du PCF

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La concurrence ne peut émanciper l’Europe des GAFAM

13 Janvier 2021, 09:05am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/01/2021 par PCF

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En 2000, les institutions européennes avaient adopté la stratégie de Lisbonne dont l’objectif visait à faire de l’Union européenne (UE) « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable, accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » (sic) qui déboucha sur l’adoption la même année d’une directive sur l’économie numérique. À l’époque les GAFAM n’existaient pas ou étaient balbutiants.

Depuis lors l’UE, confiante dans les vertus intrinsèques de la concurrence libre et non faussée, n’a rien fait pour réaliser son objectif et est donc devenue une colonie numérique des GAFAM et un terminal des routes de la soie chinoises.

Aujourd’hui, après vingt ans de laisser-faire, deux commissaires européens, Margrethe Vestager (1) et Thierry Breton (2) prétendent rectifier le tir avec deux nouveaux règlements : le « Digital services act » (DSA) et le « Digital Markets act » (DMA).

Ces deux règlements prétendent comme les lois étatsuniennes à un caractère d’extra territorialité. À partir du moment où une entreprise, quel que soit son pays d’origine, déploierait des services numériques sur le territoire de l’UE, elle serait astreinte à respecter ces textes européens. Jusqu’à maintenant pour la législation européenne, il y avait une stricte distinction qu’entre deux catégories d’acteurs sur Internet : les éditeurs qui sont responsables de tous les contenus publiés et les hébergeurs qui ne sont contraints qu’à retirer promptement les contenus explicitement illicites.

Avec le DSA on distingue quatre types d’intermédiaires en plus des éditeurs : les fournisseurs d’accès (Orange, Free par exemple), les hébergeurs (Wordpress par exemple), les plateformes de plus de 45 millions d’utilisateurs en Europe (Facebook, Youtube, Twitter par exemple). Cette dernière catégorie qui vise spécifiquement les GAFAM sera tenue d’évaluer annuellement les risques qu’elle pose pour les droits fondamentaux et la sécurité de ses utilisateurs et d’informer les autorités compétentes sur les mesures prises pour les atténuer.

Si le DSA a intérêt de distinguer les grosses plateformes tels Facebook, Youtube et Twitter des autres et de rappeler l’interdiction de toute surveillance généralisée des contenus en ligne, il ne remet pas en cause le pouvoir exorbitant de censure qu’elles se sont arrogées avec souvent la complicité ou la démission des États membre de l’UE.

Le DSA et le DMA sont très faibles sur les obligations d’interopérabilité des plateformes. Or justement une interopérabilité forte permettrait aux internautes de ne plus être prisonniers d’une plateforme. En effet, aujourd’hui, lorsque que l’on a tout son réseau social sur une plateforme, la quitter pour une autre signifie se couper de ses relations en ne pouvant plus communiquer avec elles. Ainsi la Commission européenne se prive de ce qui pourrait être une arme fatale à la domination des GAFAM. Cependant, avec le DMA la Commission européenne se donner des pouvoirs d’enquête pour limiter les pratiques des grandes plateformes visant à rendre captifs de leurs services leurs utilisateurs.

À cette fin, le DMA veut interdire la mutualisation des données entre différentes applications d’une entreprise sans le consentement explicite de l’internaute. C’est-à-dire tout le contraire de ce qui se passe entre aujourd’hui sur Facebook et Wahtsapp, où les utilisateurs de ces services sont mis devant le fait accompli de devoir partager leurs données. Il entend interdire le blocage de l’accès à une plateforme à une entreprise qui ne serait pas inscrite sur cette plateforme ou qui offrirait des services concurrents à celle-ci. De même, le DMA exigerait une transparence sur les tarifs et les prestations publicitaires.

Le DMA vise essentiellement à limiter les abus de positions dominantes et de pratiques anticoncurrentiels des GAFAM par une amende pouvant théoriquement aller jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires. Par contre, le DMA comme le DSA sont presque muets sur le droit à auditer les algorithmes, probablement pour protéger le sacrosaint secret des affaires.

En étant accrochée, comme une moule sur son rocher, à son mantra de la concurrence libre et non faussée, la Commission européenne croit contenir le pouvoir des GAFAM en agitant très mollement le spectre de l’arme du démantèlement des monopoles.

Mais même cette faible ambition de régulation reste intolérable pour les GAFAM qui entendent tout faire pour torpiller le DMA et le DSA, y compris en faisant intervenir les États-Unis, comme le montre le document interne à Google intitulé « plan de sabotage du DSA en 60 jours ».

Tout ceci montre que la réponse au problème n’est pas de réguler à la marge par la concurrence les GAFAM ou même de démanteler leur position monopolistique alors qu’ils ont acquis un pouvoir supérieur à l’Union européenne et ses États membres. On ne peut non plus se limiter à construire des « Airbus » du numérique qui iraient faire concurrence aux GAFAM étatsuniens et aux BATX (3) chinois. Il ne s’agit pas non plus de copier ce qu’ont fait les États-Unis dans les années 70-90 et dont les startups n’ont été qu’un élément qui ne doit pas cacher le rôle décisif de l’industrie, des universités et le soutien massif de l’État.

La question doit être de bâtir en Europe et en France une société de l’information et de la connaissance répondant aux besoins de développement humain du continent et qui soit une alternative civilisationnelle à la vision du monde portée par les GAFAM. Une telle ambition politique et culturelle ne peut se réaliser que par la mobilisation, la participation et l’intervention citoyenne dans tous les secteurs de la société : éducation, recherche, culture, médias, services publics, industries, banques. Ce qui demande d’investir des moyens humains, matériels et financiers à la hauteur à ce qu’ont fait les États-Unis et la Chine, et de s’appuyer sur des outils comme les communautés de développement de logiciels et matériels libres, les réseaux de tiers lieux et bien sûr les structures de services publics, afin de construire un nouveau modèle de production. Pour cela, l’Europe et la France ont besoin de filières industrielles intégrées autour du numérique, des télécoms, des données et des contenus.

Réaliser cela serait un beau projet unificateur et collectif pour l’ensemble des peuples d’Europe. 

Yann Le Pollotec Membre du CN, responsable de la Commission révolution numérique

 1. Commissaire à la Concurrence.

2. Commissaire au marché intérieur, à l’industrie et au numérique.

3. Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi.

 

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L’université sous perfusion ! Les étudiantes et étudiants se mobilisent pour leur avenir !

13 Janvier 2021, 09:03am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/01/2021 par PCF

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À l’initiative de l’Union des étudiantes et étudiants communistes, les organisations étudiantes et de jeunesse appellent à une réouverture des universités. Dans une tribune parue dans l’Humanité, les organisations appellent l’ensemble des étudiantes et étudiants à se mobiliser le 20 janvier prochain pour défendre leur formation.

Un manque d’anticipation et d’ambition

En décembre dernier, le Président de la République avait annoncé l’objectif d’une reprise des travaux dirigés en présentiel et d’un retour pour les étudiant·e·s en demi-amphi pour début janvier. Force est de constater que nous sommes aujourd’hui bien loin des objectifs fixés par le Président de la République. Encore une fois, l’impréparation générale de l’exécutif vient impactée les jeunes. Un retour par groupe de 10 pour les étudiant·e·s les plus fragiles, c’est la consigne qui a été donnée par le ministère à la veille des vacances de fin d’année et sans moyens supplémentaires.

Pourtant, il y a urgence. Selon les conclusions d’un rapport parlementaire, présidé par Marie-George Buffet, un étudiant sur six aurait été dans l’obligation d’arrêter ses études depuis le début de la crise. Une situation qui risque fortement de s’aggraver si le gouvernement ne prend pas la mesure du phénomène de décrochage.

Le manque d’anticipation et d’ambition qui caractérise ce gouvernement pèse lourd sur l’avenir des étudiant·e·s du pays. Le constat d’un décrochage massif, d’une dégradation des formations et d’une précarité étudiante qui explose ne semble pas faire réagir le gouvernement.   

Il est urgent de préparer le retour des étudiant·e·s

Pourtant, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les classes préparatoires aux grandes écoles ont pu tenir leur cours de façon habituelle, des locaux ont pu être mis à disposition pour la tenue des examens dans les universités. Le maintien des cours en présentiel des classes préparatoires montre que si les moyens sont mis sur la table, une reprise des cours est tout à fait envisageable. En laissant la possibilité à la formation des jeunes en classe préparatoire et non à celles et ceux des universités, le gouvernement montre une fois de plus sa volonté d’effectuer un tri social au sein de l’enseignement supérieur.   

Au-delà de ça, la tenue des examens en présentiel dans de nombreuses universités a montré qu’il était possible de se retrouver par centaines pour être évalués, tout en gardant les distances nécessaires afin d’éviter la propagation du virus. Selon Frédérique Vidal, il semble plus urgent de noter les élèves que de les former. En quoi cela serait-il impossible lorsqu’il s’agit de la formation des étudiants et des étudiantes ?

Il est urgent de mettre en place les moyens humains et matériels afin de préparer le retour des étudiant·e·s sur les bancs des universités. Le renforcement du service public de l’enseignement supérieur, plutôt que sa destruction, est un élément essentiel pour permettre une reprise des cours en présentiel, rattraper le retard, mais également assurer la sécurité de l’ensemble de la communauté universitaire face à l’épidémie.

Léon Deffontaines

Secrétaire général du MJCF

 

Retrouvez la tribune complète sur le site de l’Humanité.

 

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Première victoire pour les opposants au grand hôpital

13 Janvier 2021, 08:06am

Publié par PCF Villepinte

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Saint-ouen Par Anthony Lieures

Le Parisien 13.01.2021

Première victoire pour les opposants au grand hôpital

 Une multitude de réunions visant à entériner un projet déjà choisi d’avance, C’est le sentiment que pouvaient avoir certains des participants aux débats concernant le futur campus hospitalo-universitaire de Saint-Ouen. La commission nationale du débat public a obtenu de l’AP-HP qu’elle accepte l’étude d’un contre-projet pour le campus hospitalo-universitaire. Un atelier aura lieu le 19 janvier.

Ce dernier doit naître de la fusion des hôpitaux Bichat (Paris, XVIII) et Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine) d’ici à 2028. Il accueillera aussi quelques 12 500 étudiants en médecine de l’université Paris-Diderot.

Mais un petit événement interviendra le 19 janvier. A la demande de la commission nationale du débat public (CNDP), qui veille au bon déroulé de cette concertation, un atelier sera organisé pour échanger autour d’un ou de plusieurs contre-projets, présentés par des opposants. La demande, ancienne, avait été renouvelée lors d’un débat animé début novembre. « Même si des participants ont eu l’occasion de faire connaître leurs positions alternatives lors de leurs interventions pendant la concertation […], celles-ci n’ont pas été formellement présentées au public », reconnaît aujourd’hui l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP), maître d’ouvrage du programme avec Université de Paris.

 « C’est une première victoire, apprécie Denis Vemclefs, conseiller municipal d’opposition (DVG). La garante du débat public (NDLR : la politologue Fatima Ouassak) a quand même obligé l’AP-HP à reconnaître qu’elle voulait imposer son idée par la force et qu’il fallait accepter d’ouvrir la porte à d’autres propositions. »

Moins d’un mois pour d’autres propositions

« Les maîtres d’ouvrage ont bien compris qu’il n’était pas possible, pour les personnes qui remettaient totalement en question l’opportunité du projet, de s’exprimer dans de bonnes conditions, confirme Fatima Ouassak. J’ai donc proposé cet échange, qu’ils ont fini par accepter, et c’est assez exceptionnel, note-t-elle. Car il faut bien comprendre que ce n’est pas facile, pour eux, d’organiser un temps complet dédié à la remise en cause totale de leur programme. »

Denis Vemclefs regrette toutefois que les délais aient été très contraints pour présenter ce contre-projet. « La garante nous a prévenus le 22 décembre que les maîtres d’ouvrage acceptaient ce débat, sachant que l’on devait rendre notre dossier mardi, précise Denis Vemclefs, déterminé à relever le défi. On a eu le sentiment qu’on nous tendait un piège pour que l’on refuse… » (NDLR : hier).

 Le conseiller municipal rappelle l’immense différence de moyens entre les porteurs de projet et les citoyens qui s’y opposent : « L’AP-HP y travaille depuis 2013, avec des équipes permanentes, ce qui n’est pas du tout notre cas… » Les opposants proposeront donc un dossier qui « ne sera pas abouti », préviennent-ils, et demanderont surtout aux maîtres d’ouvrage de mettre au travail leurs équipes pour jauger de sa faisabilité. En 2019, l’AP-HP et Université de Paris avaient déjà été sévèrement épinglées par la CNDP.

Les deux garants nommés par la commission — la journaliste Laurence Madoui et le coach Jean-Pierre Tiffon — avaient démissionné, estimant que « les conditions d’une bonne information du public et de son dialogue avec les porteurs du programme n’étaient pas garanties ». De fortes critiques avaient notamment émergé lors de l’enquête préalable à la qualification de projet d’intérêt général. Au moment de leur démission, les ex-garants en témoignent dans leur rapport : « 91,6 % des 108 contributions reçues expriment une hostilité au dossier. C’est pourtant au vu de ces avis qu’un arrêté préfectoral qualifie d’intérêt général le projet, début juin 2019. ». Emplacement en plein centre-ville, sur le site actuel de PSA, fermeture de plusieurs centaines de lits liées à la fusion des deux hôpitaux… les griefs sont multiples.

Cent lits ajoutés après la crise sanitaire

 Début novembre, les maîtres d’ouvrage avaient pourtant annoncé l’augmentation de près de cent lits de plus que ce qui était prévu : 994, contre 898. Le tout après la douloureuse expérience de la crise sanitaire liée au Covid-19. « Mais cela fait toujours 400 lits de mois que Beaujon et Bichat », rappelle Denis Vemclefs.

Pour la nouvelle garante, Fatima Ouassak, cela démontre toutefois que l’AP-HP et Université de Paris ont « déjà remis en question leur projet ». Elle considère donc que le débat n’est pas encore clos. Est-ce qu’il est encore temps de bloquer ce projet ? » « Je me souviens que le député (LFI) Eric Coquerel avait répété plusieurs fois en réunion : « Oui, évidemment, puisqu’on est dans un temps de post-concertation, il est encore temps. »

 Défenseur de longue date du dossier, le maire (PS) de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, dit également qu’il faut « entendre ces craintes » concernant ces diminutions du nombre de lits. « On a toujours été pour car nous sommes favorables à une politique qui permet d’améliorer l’accès aux soins, rappelle-t-il. Et il y a deux critères sur lesquels on peut agir quand on construit un hôpital : les nombres de lits et de personnels. » Dans les prochains jours, la nouvelle municipalité rencontrera le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch. « Et nous lui tiendrons ce discours, poursuit l’élu. Si jamais le nombre de lits devait être incompressible, on demandera à l’AP-HP comment elle peut nous assurer que l’accès aux soins va progresser au regard du nombre de personnels dédiés aux malades ou concernant le type de maladies qui seront traitées. Il faut que cela ait du sens pour nos seniors, nos jeunes, nos populations précaires… »

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Réforme des aides au logement : 700 000 euros d’économie sur le dos des allocataires

12 Janvier 2021, 09:45am

Publié par PCF Villepinte

Accueil  PUBLIÉ LE 11 JAN 2021Nouveau calcul des APL : ce qui change en janvier 2021 | Dossier Familial

 À partir de janvier, les aides au logement (APL, ALS, ALF) sont réévaluées chaque trimestre en tenant compte des revenus des douze derniers mois. Cette réforme, qui concerne 6,6 millions de foyers, permettra au gouvernement de réaliser une économie de plus de 700 millions d’euros sur le dos des allocataires de la branche famille.

Après avoir été plusieurs fois reportée, la réforme du mode de calcul des aides au logement a finalement été mise en œuvre en janvier 2021 

Cette réforme prévoit de prendre en compte les ressources des allocataires sur les 12 derniers mois au lieu de l’année N-2 pour le calcul de leurs aides au logement avec une actualisation trimestrielle.

Ainsi, les aides au logement de janvier, février et mars 2021 seront calculées sur les revenus de décembre 2019 à novembre 2020, et celles d'avril, mai et juin 2021 sur les revenus de mars 2020 à février 2021.

Avec cette réforme, le gouvernement espérait réaliser une économie de 1,2 milliards d’euros. Il a dû revoir sa copie en septembre, au vu des conséquences économiques de la crise sanitaire, tablant désormais sur une économie de 700 millions d’euros.

Preuve que cette réforme n’a pas pour objectif d’améliorer les droits des allocataires, mais bien de réaliser des économies sur leur dos

Cette réforme est à remettre dans un processus engagé depuis plusieurs années par différents gouvernements et accéléré lors du quinquennat Macron. Depuis plusieurs années, les dégradations de droit se multiplient.

De fait, cette réforme se rajoute aux 400 millions d’euros d’économies faites avec la baisse de 5 € des APL décidée en 2017, aux 90 millions d’euros du quasi-gel des indexations en 2019 et en 2020 et à l’instauration de la baisse de la réduction du Loyer de solidarité dès 2018. 

Si une partie des bénéficiaires actuels vont voir leurs prestations augmentées en raison de leurs baisses de revenus consécutives aux pertes d’emploi ou périodes de chômage partiel, le choix gouvernemental de non revalorisation fait sortir mathématiquement de nombreux bénéficiaires du fichier allocataire, en leur faisant perdre leur droit à l’allocation logement.

Pour tous les ménages et les salariés précaires, le système de la déclaration trimestrielle déclenchera une variabilité constante des droits ouverts, les plaçant ainsi dans une instabilité financière pour construire leurs budgets familiaux.

Cette réforme va aggraver la situation de nombreux foyers, dans un contexte où la crise actuelle risque de mettre entre 2,5 et 2,8 millions de ménages en difficulté pour payer leur loyer, selon une étude de l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires).

Au-delà de l’annulation de cette réforme des aides au logement, notre organisation revendique une revalorisation conséquente des plafonds de ressources et du barème de calcul des aides au logement, une revendication qui s’articule à celle de l'augmentation des salaires et de la baisse des loyers. De nombreux foyers ayant des loyers trop élevés au regard de leur salaire. 

 

 

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Une année américaine, un numéro spécial indispensable pour comprendre les États-Unis

12 Janvier 2021, 09:43am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Sébastien Crépel

https://www.humanite.fr/sites/default/files/styles/wysiwyg_portrait_petit/public/medias/2021/01/hs_usa_couv.jpg?itok=xCVXYJJg

À travers une sélection d’articles, d’entretiens et de reportages, l’Humanité retrace cette année 2020 de campagne présidentielle où rien ne s’est passé comme prévu. Un numéro spécial qui donne des clés pour comprendre les espoirs et les contradictions des États-Unis de ce début 2021.

UNE ANNÉE AMÉRICAINE
À quelques semaines de l'investiture de Joe Biden à la présidence des États-Unis, l'Humanité fait le bilan des élections présidentielles et dresse un état des lieux de l'Amérique dans un numéro spécial consacré à cette année à l'issue de laquelle Donald Trump a été défait.
Icon Education Un numéro spécial de 48 pages vendu 4,80 euros à commander ici.

 

Même sous la mandature Trump aux États-Unis, où rien ne se passe comme ailleurs depuis quatre ans, le nouveau président élu doit succéder au sortant. Quoi de plus banal dans un pays qui se prétend l’une des plus grandes démocraties du monde, au terme d’une présidence hors norme sur tous les plans. Et pourtant, ce passage de témoin n’a rien d’ordinaire. Si Donald Trump ne laissera assurément pas la trace d’un grand président, ses quatre années au pouvoir sont déjà gravées dans l’histoire des États-Unis comme celles de ruptures, de bouleversements et de reconfigurations tant idéologiques que politiques, avec une accélération sensible ces douze derniers mois.

L’aspiration à un socialisme à l’américaine

2020 aura été sans conteste «une année américaine», comme lexprime le titre de notre numéro spécial, par les crises multiples et les mouvements de fond qui ont affecté les États-Unis, avec des retentissements pour certains planétaires: le soulèvement pour l’égalité entre Noirs et Blancs qui a suivi la mort de George Floyd; la crise du Covid et sa gestion catastrophique par ladministration Trump démultipliant ses effets ravageurs; la montée de laspiration à un socialisme à laméricaine, portée par une large frange de jeunes et de nouvelles voix fortes et féminines, dans le sillage de Bernie Sanders. Sans oublier le solide ancrage électoral du trumpisme, qui fait bien plus que résister.

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C’est cette «année américaine», où rien ne sest passé comme prévu, que l’Humanité a décidé de retracer, et qui explique comment Joe Biden, candidat donné perdu d’avance le 11 février 2020 à la primaire démocrate, a remporté la présidence des États-Unis en décembre. Avant cette élection transformée en «référendum sur le trumpisme» (premier chapitre de notre numéro spécial), sont survenues la crise du coronavirus, ce «désastre qui accuse tout le système» (deuxième chapitre), et la mobilisation dans le sillage de Black Lives Matter (« Les vies des Noirs comptent»), «le plus important mouvement social de l’histoire des États-Unis» (troisième chapitre), pour aboutir à ce qui pourrait sapparenter, avec Joe Biden président, à «un dangereux retour à la normale» (quatrième chapitre).

Une campagne de tous les paradoxes

Réalisé à partir de reportages et articles de Christophe Deroubaix et Bruno Odent, spécialistes des États-Unis au sein de la rédaction de l’Humanité, de Pierre Barbancey, grand reporter au service monde, ou encore du journaliste américain Jacob Hamburger, qui a chroniqué chaque semaine depuis Chicago «sa» campagne américaine dans l’Humanité, mais aussi d’entretiens avec des personnalités et spécialistes des États-Unis (la sénatrice Julia Salazar, le syndicaliste Chris Townsend, les chercheurs Sarah Rozenblum, Charlotte Recoquillon et Nathan Stock, la romancière Siri Hustvedt, etc.), ce numéro permet de saisir, au travers de cette campagne présidentielle de tous les paradoxes, les clés pour comprendre les espoirs et les contradictions des États-Unis de ce début 2021.

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La débâcle de l’État

11 Janvier 2021, 07:55am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Lundi 11 Janvier 2021

Maud Vergnol

 

Apollon lui avait offert le don de prédire l’avenir. Mais, pour punir Cassandre de l’avoir abandonné, il décida que personne ne la croirait. Et lorsqu’elle comprit que le cheval de Troie annonçait la chute de sa ville, elle ne put empêcher les Troyens de l’y faire rentrer. Depuis les années 1990, combien d’avertissements ont-ils été lancés, et notamment dans nos colonnes, contre la privatisation rampante de l’action publique et les ravages inexorables qu’elle engendrerait? «Circulez, y a rien à voir», nous répondaient doctement les promoteurs zélés de la RGPP et autres «réformes» de la fonction publique, exhortant la gauche qui sy opposait d’ «arrêter de jouer les Cassandre». Oubliant au passage… que celle-ci avait toujours raison!

Le fiasco de la vaccination française n’est que l’aboutissement logique de l’impuissance organisée de l’État. Nulle fatalité. Juste des choix politiques, dont on a tendance à oublier qu’ils ont des conséquences concrètes sur les vies humaines. En pleine course contre la montre pour enrayer la pandémie, on apprend donc que l’un des postes stratégiques pour la distribution du vaccin en France est vacant. La cheffe de la «direction alerte et crise» de lagence nationale Santé publique France, chargée de distribuer les millions de doses de vaccin, n’a pas été remplacée depuis le 31 décembre. Mais, rassurez-vous, un cabinet de recrutement est sur le coup… Au même moment, la presse révèle aussi qu’un autre cabinet privé, McKinsey, a été sollicité par l’État, pour la modique somme de 20 millions d’euros depuis le début de la pandémie, afin de contribuer, cette fois, à mettre en œuvre une stratégie vaccinale.

Loin de simples anecdotes, ces faits disent tout de cette sous-traitance dispendieuse des missions de l’État, qui affaiblit toujours plus la puissance publique. D’autant que les membres de ces cabinets sont souvent d’ex-hauts fonctionnaires passés dans le privé pour doubler leurs salaires. «Déléguer notre capacité à soigner à dautres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle», affirmait gravement le président de la République le 12 mars 2020. «En même temps», il sollicite une multinationale du conseil pour organiser la vaccination.

Limposture macroniste dévoilée au grand jour.

 

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