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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Les services publics remontent au front

24 Janvier 2021, 09:43am

Publié par PCF Villepinte

 

L’Humanité Samedi 23 Janvier 2021

Stéphane Guérard

La santé le 21 janvier, l’éducation le 26, l’énergie le 28... Après 9 mois de crise sanitaire et face aux coups de l’exécutif, reprendre la lutte frontale est une nécessité. En point d’orgue: la Journée nationale du 4 février. NOTRE DOSSIER

Ils furent en première ligne lors de chaque confinement, les petites mains des activités à ne surtout pas fermer, même en temps de couvre-feu avancé. Les agents hospitaliers, médecins, infirmières, aides-soignants et personnels de service; les professeurs d’école, de collège, de lycée, du supérieur, en visioconférence ou en présentiel; les énergéticiens, électriciens ou gaziers… Tous devraient être au centre de nos attentions. Ces agents du service public sont pourtant absents des mesures censées préparer le «monde daprès».

Lire aussi : Services publics, un moyen de lutter contre le chômage

Dans ce dossier :
Santé. Grosse piqûre de rappel de la part des blouses blanches 
Éducation. Les «choyés» prennent le pavé contre maître Blanquer
Énergie. Bataille épique contre le projet Hercule

Sur les 100 milliards d’euros du plan de relance, seuls 6 sont réservés à la santé pour rehausser un peu les salaires des hospitaliers, 1,8 milliard pour la modernisation numérique des services de l’État et des collectivités. L’action des régions, départements et municipalités est certes soutenue, à hauteur de 10 milliards, mais pour conforter leur rôle de chef d’orchestre de l’activité sur les territoires. Doit-on compter les 800 millions de l’armée pour gonfler ces mécomptes?

Lire aussi : De nouvelles économies imposées aux hôpitaux en 2021 hors Covid-19

En revanche, les services publics continuent de pointer dans la colonne des moins des lois de finances de l’État et de la Sécurité sociale. Les fermetures de lits se poursuivent dans les hôpitaux au gré des regroupements d’établissements et de services. L’éducation nationale est sommée de faire plus sans recevoir plus. Quant aux agents des entreprises publiques de l’énergie, EDF en tête, ils luttent avec force contre le projet Hercule, qui parachève la stratégie de privatisation du secteur en cours depuis vingt ans.

Lire aussi : Scandale Avenir lycéen : Blanquer veut maintenant la peau de la démocratie au lycée

 

Il n’est pas surprenant de voir tous ces agents, salariés ou contractuels des services publics, répondre les premiers à l’appel à mobilisation lancé à l’unisson par la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unef et les organisations de jeunesse (MNL, Fidl, UNL). La santé a ouvert le bal ce jeudi, l’éducation se mobilise le 26 janvier et l’énergie le 28, avant une Journée nationale interprofessionnelle le 4 février. Voire plus si le Covid le permet. «Nous voulons tirer les leçons des neuf derniers mois, pour que les jours daprès soient vraiment différents. Il faut créer de l’emploi, notamment dans les services publics, pour répondre aux si nombreux besoins non pourvus», explique Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT.

Lire aussi : Énergie. Hercule, ce danger taille XXL qui menace EDF

Reprendre le chemin des grèves et des mobilisations est une évidence pour ces syndicats. «Dans les programmations budgétaires, les mesures de long terme, le gouvernement est resté sur ses a priori idéologiques», déplore Benoit Teste, secrétaire général de la FSU. Or, relève Murielle Guilbert, déléguée générale de Solidaires, «penser bien commun, cest forcément renforcer les trois fonctions publiques».Fer de lance de cette rentrée sociale 2021, les services publics donnent envie à dautres secteurs du privé de les rejoindre. Dans l’agroalimentaire, la métallurgie, la chimie, les transports, les revendications ne manquent pas. Elles ne resteront pas confinées bien longtemps.

 

 

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Musique. Les Pogues, ou l’histoire d’une ballade irlandaise énervée

23 Janvier 2021, 07:53am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité

Vendredi 22 Janvier 2021

Éric Serres

Leurs BBC Sessions 1984-1986 nous font revivre, en 23 titres, l’aventure d’un groupe qui fit de la folk celtique un tourbillon aux allures punk.

Écouter les Pogues, nos poseurs préférés, c’est un peu comme se balader sur les berges de la Liffey à Dublin, direction le quartier de Temple Bar. Une fois arrivé, de pub en pub – mais ils sont fermés en ce moment –, il faut laisser la musique s’échapper et s’écraser bruyamment sur les pavés humides de la petite rue toujours bondée. Une pinte de Smithwick’s ou de Guinness à la main, c’est au choix? Et pourquoi pas un Black Bushmills?

C’est aussi débarquer à Cork et regarder s’étaler ces langues d’herbe vertes comme l’Irlande doucement vers l’océan. Les Pogues sont tout cela sur ce The BBC Sessions 1984-1986. Cet album, sorti tout droit de Maida Vale, les studios londoniens de la radio de service public, est sans aucun doute une page d’histoire à ne pas manquer.

Le CD de 23 titres, dont sept inédits, capture le groupe aux meilleurs moments de sa carrière, passant du chahut «pubesque» initial de la période Red Roses For Me au développement dun son plus travaillé de Rum, Sodomy and the Lash et annonçant la transition électrique plus affirmée de If I Should Fall from Grace with God.

Mais revenons à ce qui a fait que tout cela a été possible pour les Pogues avec ces sessions BBC ou Peel. Bien avant que nos trublions anglo-­irlandais n’y passent, dans les années 1960, les maisons de disques, craignant que la diffusion des disques sur les ondes ne fasse chuter leurs ventes, avaient fait voter une loi imposant aux radios un quota maximal d’heures de diffusion. Face à ce diktat, les radios le contournent et enregistrent des séances en direct dans leurs studios.

C’est ainsi qu’en 1967 la première BBC Session est diffusée sur Radio 1. De 1967 à sa mort en 2004, c’est le DJ anglais John Peel qui animera, sans interruption, les John Peel Sessions. Le principe est simple: il invite un des artistes du moment à jouer quinze à vingt minutes en studio. Avec un flair légendaire, il révélera ainsi David Bowie, Joy Division, les Smiths ou encore Nirvana au début de leur carrière… Peel était l’incontournable pour les groupes émergents, dont les Pogues.

Alcool, sueur et mélancolie

Revenons cette fois-ci à nos moutons, loin d’être des anges, mais bien irlandais pour la plupart. N’est-ce pas, sir Shane MacGowan? Ce disque est un témoignage exceptionnel de lavènement de ce groupe folk punk. Et même si les versions proposées ne diffèrent pas vraiment de celles déjà connues, elles offrent la spontanéité et la fraîcheur du live. C’est plein de classiques. On y trouve des ballades émouvantes, sorties tout droit de la bouche édentée de Shane MacGowan (A Pair of Brown Eyes, The Auld Triangle). On y danse sur la sautillante Sally MacLennane. 

Mais on y retrouve aussi des chansons imprégnées d’alcool et de pubs, comme  Streams of Whiskey. D’autres penchent encore vers cette mélancolie toute celtique, lorsqu’il faut finalement rentrer chez soi, Dirty Old Town. Enfin, n’oublions pas cette odeur de sueur d’une journée de m… au boulot qui poursuit ce Poor Paddy on the Railway. Toute la première partie des enregistrements date de 1984, alors que le groupe s’appelle encore Pogue Mahone.

Pour rappel, nos trublions viennent tout juste de faire la première partie des Clash et de signer sur le label punk Stiff. Mais la fête ne dure qu’un temps. Dans les années 1990, Shane MacGowan fait dérailler le groupe.  Le documentaire Crock Of Gold, réalisé par Julien Temple, le montre plongeant dans la triste décadence implicite à cette fin d’histoire. En 1991, MacGowan quitte d’ailleurs le groupe et Joe Strummer le remplace un temps. Il y revient pourtant en 2001, et la famille reprend la route sans passer par la case studio: «Je suis retourné avec les Pogues et nous avons recommencé à nous détester», déclarait en 2015 l’édenté magnifique.

Reste que cette terre mouvementée d’Irlande sera toujours pleine de bonnes surprises. Qu’elles viennent du sud ou du nord de l’île, la musique y jaillit toujours. De Thin Lizzy aux Undertones, de Stiff Little Fingers aux Boomtown Rats en passant par U2, sans oublier Sinéad O’Connor, les Cranberries et aujourd’hui Fontaines DC, l’esprit du large fait de ce gros bout de rocher un vivier sans cesse renouvelé qui a la farouche envie de pousser la chanson jusqu’au bout de la nuit. 

musique

 

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Les vautours de chez Pfizer

23 Janvier 2021, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

Il y a urgence ! Le billet du Dr Christophe Prudhomme. 

Vendredi 22 Janvier 2021

 

Christophe Prudhomme est médecin au Samu 93.

Pfizer livre des flacons de vaccin multi-dose, ce qui facilite sa production. La préparation des doses incombe aux professionnels de santé. Par sécurité pour tous les médicaments avec cette présentation, les flacons contiennent un volume un peu plus important que nécessaire pour assurer la sécurité de la préparation.

Les professionnels, habitués à des pratiques très rigoureuses, se sont rendus compte qu’en étant très précis, il était possible de réaliser 6 doses par flacon. Cette pratique permet d’augmenter de 20 % le nombre de personnes qui peuvent être vaccinées, ce qui est un atout majeur face à la lenteur de la production qui ne permet pas actuellement de répondre à la demande.

Les vautours de chez Pfizer ont flairé la bonne affaire car ils ont signé des contrats de livraison sur un nombre de doses et non de flacons. Ils expliquent maintenant qu’ils vont calibrer leurs livraisons en comptant 6 doses par flacon. Ainsi grâce à la conscience professionnelle des soignants, ils vont pouvoir augmenter leurs bénéfices de 20%.Un scandale que les politiques européens et français acceptent sans réagir. Face à l’urgence de santé publique, ne laissons pas Pfizer dicter sa loi et exigeons le maintien du décompte initial de 5 doses par flacon.

 

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Simon Abkarian, rédacteur en chef d'un jour de la rédaction de l'Humanité

23 Janvier 2021, 07:41am

Publié par PCF Villepinte

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Pour la ratification du TIAN: Rendons hors la loi l’arme nucléaire

22 Janvier 2021, 10:44am

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL Publié le 19/01/2021 par PCF

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En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait, avec l’appui de 122 États, le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, le 22 janvier 2021, constituera un fantastique espoir pour prohiber les armes de destruction massive et les rendre illégales au regard du droit international.

Le TIAN fait l’objet d’une obstruction des pays possédant l’arme nucléaire (États-unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël). Pour autant, son entrée en vigueur est loin d’être symbolique. Le TIAN comporte des interdictions, constitue un instrument juridique contraignant et les États, soucieux de leur opinion publique, devront en tenir compte.

Trois dangers mortels guettent l’humanité : le réchauffement anthropique du climat, le capitalisme qui accroît partout l’insécurité humaine et l’apocalypse nucléaire. On assiste depuis quelques années à une relance de la course aux armements nucléaires et à une prolifération encouragée notamment par la décision des États-unis de sortir de la plupart des traités s’y afférant.

Les risques posés par ces armes ne cessent de croître dans le climat politique international actuel. Nous en connaissons les dangers et les conséquences humaines irrémédiables. Comment défendre l’idée que l’arme nucléaire pourrait jouer un rôle de garant de la sécurité mondiale ou de protecteur de l’humanité lorsque l’on sait que son usage aurait sur la santé, l’environnement, le climat, la production alimentaire et le développement socio-économique un impact catastrophique, durable sur plusieurs générations.

« La France doit rejoindre le cercle des nations contre les armes nucléaires »

Le monde, pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique, aux crises sanitaires et à l’explosion de la pauvreté, a besoin de moyens immenses sur le plan monétaire, industriel et scientifique. Une partie d’entre eux sont stérilisés dans des budgets consacrés à la course aux armements nucléaires et à la militarisation de l’espace. Ratifier le TIAN est un enjeu majeur qui permettrait de libérer des moyens importants, pour la recherche et les hôpitaux publics par exemple, pour la sauvegarde de l’humanité. Rien que pour la France, cela constitue près d’une centaine de milliards sur quinze ans.

Le rôle des opinions publiques sera déterminant pour sauver la planète, mobiliser les ressources en faveur du développement humain et de la paix.

L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France, jusqu’alors à contre-courant, à faire le choix de le signer et de le ratifier. Paris devrait être à l’initiative sur le plan international afin d’établir un processus de sortie. Un premier signe serait de geler la modernisation du parc des armes nucléaires. La France doit rejoindre le cercle des nations contre les armes nucléaires pour renforcer la sécurité internationale et libérer le monde d’armes inhumaines.

Cela correspond à une aspiration profonde puisque 76 % des Français sont favorables au désarmement nucléaire et 68 % souhaitent une ratification du traité par la France.

Le Parti communiste français, fidèle à son constant engagement en faveur de la paix, appelle à se joindre à l’initiative nationale de plusieurs organisations pacifistes, sociales, syndicales et politiques afin de rendre hors la loi les armes nucléaires.

 Les communistes, par leur forte mobilisation, auront à cœur de faire de ce rassemblement un succès.

 

Pascal Torre

responsable-adjoint du secteur international

chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

 

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Que fait le gouvernement face aux choix désastreux de Sanofi ?

22 Janvier 2021, 10:39am

Publié par PCF Villepinte

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Revalorisation des pensions, le compte n’y est pas.

21 Janvier 2021, 15:00pm

Publié par PCF Villepinte

 

Communiqué commun de 9 organisations de retraités ("Groupe des 9",  dont E&S-UNRPA)

Cela n'était pas acquis, mais les nombreuses mobilisations des retraités en 2018, 2019 et 2020 ont permis que la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2021 respecte la règle, que les pensions de retraites soient revalorisées en fonction de l'inflation.

Au 1er janvier 2021 les pensions de base du secteur privé et public augmentent de 0,4 %. Et cela de façon identique pour tous les retraités, contrairement à l'année 2019 où une indexation différente selon les revenus, avait été appliquée. Rappelons qu'en 2018, aucune revalorisation n'avait été retenue ... alors que la CSG augmentait pour beaucoup, ce qui diminuait la pension nette.

Devons-nous nous en contenter ? Non, car le compte n'y est pas, tant s'en faut. Depuis vingt-deux ans toutes les raisons sont bonnes pour justifier une réduction des pensions : le nombre « pléthorique » des retraités, l'endettement du pays, celui de la Sécurité Sociale et aujourd'hui la crise sanitaire et économique liée à la pandémie.

De fait, le pouvoir d'achat des retraités n'a cessé de baisser depuis. Ainsi, de 2008 à 2019, les prix, hors tabacs, ont augmenté selon l'Insee de 12,93 %, le SMIC de 20,3 %, mais les pensions de 8,60 % et les complémentaires de 6 à 8 %. L'augmentation de 25 % de la CSG a été le moyen de réduire le pouvoir d'achat des retraités en contournant l'impossibilité légale de réduire les pensions. Le résultat ? Un appauvrissement des retraité.e.s.

En septembre 2020, une personne âgée de soixante-dix ans et plus sur deux déclarait avoir des difficultés financières, selon une enquête Opinion Way. La France, 6e puissance économique au monde, compte plus d'un million de retraités pauvres en 2019. La crise sanitaire a considérablement aggravé leur situation et de plus en plus de retraités ont recours aux aides alimentaires.

La pandémie ne peut justifier que l'on sacrifie les « anciens ». Au contraire. Principales victimes du virus, faut-il ajouter à leur peur du virus et aux effets de l'isolement, celle des fins de mois difficiles ? Faut-il les soumettre à des campagnes systématiques les opposant aux jeunes actifs pour leur faire accepter ces sacrifices ? Au risque de détruire la solidarité entre les générations indispensable en temps de crise. Alors que rien n'est demandé aux « premiers de cordée », dont certains se sont honteusement enrichis pendant la pandémie. A quoi auront-ils servi pendant cette crise ?

Ce dont nous sommes sûrs, c'est que l'économie et la vie sociale ont besoin des retraités. Ils sont des consommateurs essentiels à l'activité économique mais surtout des acteurs de nombreuses activités et associations à vocation sociale et humanitaire. Des activités précieuses pour faire face aujourd'hui et demain aux effets de la pandémie et à ses conséquences économiques.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres, 9 organisations de retraité.e.s, sont déterminées à réagir à toute tentative de réduire nos pensions et notre pouvoir d'achat. Nous comptons sur votre soutien et votre participation aux actions que nous engagerons, actifs et retraités ensembles!

Montreuil, le 12/01/2021

Marc Bastide (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)
Didier Hotte (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)
Jacqueline Valli (UNAR-CFTC, 45 rue de la Procession, 75015 Paris)
Daniel Delabarre (UNIR CFE-CGC, 59 rue du Rocher, 75008 Paris)
Marylène Cahouet (FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas)
Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)
Marc Le Disert (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)
Francisco Garcia (ENSEMBLE & SOLIDAIRES - UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)
Michel Denieault (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)

 

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Remboursez !

21 Janvier 2021, 09:01am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 20/01/2021 par PCF

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L’information est sortie dans la presse économique la semaine passée. Il serait demandé aux soignants retraités qui ont repris du service pour venir prêter main forte aux hôpitaux ou aux Ehpad débordés de rembourser une partie de leur pension !

Pas question en effet pour eux de cumuler emploi et retraite, leur dit-on. On reconnaît bien là la gestion rigoureuse de nos dirigeants. D’ailleurs n’ont-ils pas demandé aux grands patrons qui s’empiffraient de fonds publics, transformés illico en dividendes pour actionnaires, de rembourser ?

On plaisante, bien sûr, pour ce qui concerne les grands patrons, mais l’info concernant les soignants, elle, n’a pas été démentie.

Gérard Streiff

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Joe Biden doit sortir de la logique d’un capitalisme financier qui exploite les Hommes et la planète

21 Janvier 2021, 08:59am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 20/01/2021 par PCFhttps://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/12654/attachments/original/1611162699/visuel_Biden.jpg?1611162699

L’investiture de Joe Biden pourrait signifier la fin d’une séquence marquée par la violence et le chaos de la présidence de Donald Trump. Mais l’invasion récente du Capitole par les partisans de Trump, des suprémacistes blancs, des fascistes, racistes, sexistes, illustrent les menaces qui pèsent encore aujourd’hui sur la démocratie américaine.

Les Etats-Unis sont désunis. Le peuple américain est fracturé, divisé. Les aspirations portées par une nouvelle gauche progressiste avec Bernie Sanders et les socialistes démocrate d’Amérique (DSA) ou par le mouvement Black Lives Matters sucitent l’espoir d’une sortie par la haut de cette crise.

Il faudra pour cela que le nouveau Président des Etats-Unis apporte une réponse aux dizaines de millions d’américains vivant dans la pauvreté, privé d’emploi, de retraite, de protection sociale, et de salaire digne.

Or, Joe Biden affiche sa volonté de rompre avec le trumpisme mais pas de sortir de la logique d’un capitalisme financier qui exploite les Hommes et la planète.

 Certes, la publication de décrets pour faire face à la crise sanitaire, à la pauvreté qui explose, pour réintégrer l’accord de Paris sur le climat ou prendre en compte l’exigence d’égalité entre tous les citoyens va dans le bon sens.

 Mais ne nous y trompons pas, ce sont bien les milieux d’affaires, au cœur de la nouvelle équipe gouvernementale, qui piloteront le plan de relance et d’investissement de 1900 milliards de dollars qui suscitent déjà l’euphorie de Wall Street. Sur le plan international, si la politique conduite pourra être plus cohérente, marquée par une éventuelle reprise des discussions sur le nucléaire iranien et un certain multilatéralisme, les fondamentaux demeureront les mêmes.

L’escalade des tensions avec la Russie mais surtout avec la Chine restera l’axe principal avec une dimension idéologique plus marquée comme en témoigne l’annonce de la tenue d’un « sommet des démocraties ». 

L’équipe de Joe Biden ne s’est pas prononcée sur le blocus illégal de Cuba, a été favorable à la guerre en Irak et ne reviendra pas sur le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Elle n’entend pas non plus remettre en cause l’inique législation d’extraterritorialité et réaffirme la volonté des Etats-Unis de diriger à nouveau le monde. La menace est grande de voir pérenniser les politiques antérieures ce qui aura, à n’en pas douter, des effets désastreux et amplifiera à terme les divisions, les brutalités et les souffrances des peuples.

 C’est pourquoi le Parti communiste français, conscient de l’ampleur des défis qu’ils ont à relever, exprime une nouvelle fois sa solidarité avec les militants et élus de Democratic Socialists of America, avec le Parti Communiste USA, avec tous ces mouvements pour l’égalité des droits, pour la paix et le désarmement. 

Nous serons disponibles pour travailler ensemble au développement de mouvements populaires, qui, aux Etats-Unis comme en Europe, permettront de rompre avec les politiques en faveur des milieux d’affaires, anti-sociales, anti-écologistes, racistes et autoritaires.

 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

 

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Défendre les intérêts de la jeu​​​​​​​nesse

21 Janvier 2021, 08:54am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 20/01/2021 par PCF

La crise sanitaire engendrée par la pandémie de la Covid-19 en France a contraint les pouvoirs publics à prendre des décisions inédites dont les conséquences psychiques et physiques sur les enfants et la jeunesse de notre pays apparaissent particulièrement inquiétantes. En mars dernier, le confinement et l’annonce de la fermeture des établissements scolaires et universitaires ont été un véritable bouleversement au milieu de l’année scolaire pour les élèves et les étudiants.

Aussi, j’ai souhaité qu’une commission d’enquête puisse se pencher sur les conséquences de la crise de la Covid-19 et plus particulièrement sur la situation des enfants et de la jeunesse. Ainsi, notre groupe parlementaire s’est appuyé sur son droit de tirage pour obtenir la création de cette commission d’enquête dont j’ai été nommée rapporteure.

Dès le début du confinement, de nombreux professeurs ont fait état des difficultés de suivi des cours à distance pour les élèves ne disposant pas d’un matériel informatique satisfaisant. Ainsi, de nombreux élèves ont suivi leurs cours sur leur téléphone portable, ne garantissant pas un suivi de qualité. Les conditions d’accès disparates à Internet ont aussi été un facteur d’inégalités entre les élèves.

Ces problématiques ont eu pour conséquence de creuser encore un peu plus les inégalités préexistantes entre eux. Limiter le décrochage scolaire et rattraper le retard pris sur les programmes est un enjeu majeur pour les équipes enseignantes aujourd’hui. Aussi, pour réduire les effets du confinement et faire face au décrochage scolaire, je propose la création d’un Observatoire national du décrochage scolaire auprès du ministre chargé de l’Éducation nationale.

Ces difficultés se sont aussi révélées chez les étudiants. La fermeture des universités de mars à septembre 2020 a obligé les professeurs à repenser la dispensation de leurs cours ainsi que des modalités d’examens. De nombreux étudiants ont fait part d’un manque de matériel pour suivre les cours à distance, imprimer des documents ou passer les examens en ligne.

L’arrêt des jobs étudiants a plongé nombre d’entre eux dans une précarité dramatique. De plus, l’arrivée des jeunes diplômés sur un marché du travail qui connaît une suppression massive des emplois dans plusieurs secteurs d’activités est démotivant et destructeur pour ces jeunes diplômés.

C’est pourquoi, je soutiens l’extension du revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans, afin qu’ils puissent bénéficier d’un filet de sécurité le temps de trouver un premier emploi et de bénéficier d’un revenu leur permettant de ne pas sombrer dans une grande précarité.

Par ailleurs, la fermeture des cantines et de la restauration universitaire a entrainé des problèmes de malnutrition et de surpoids au sein des familles les plus défavorisées. Les associations distribuant des denrées alimentaires ont vu arriver des bénéficiaires inconnus jusqu’alors dont les étudiants représentent une part importante.

Parallèlement, on estime que la pauvreté infantile atteint 21 % des jeunes. De plus, l’arrêt des activités physiques et sportives et la pratique dans les clubs ont favorisé une forte sédentarité chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. L’addiction aux écrans s’est également accrue avec toutes les conséquences néfastes que cela comporte.

Psychologiquement, les jeunes ont beaucoup souffert des messages anxiogènes délivrés par les campagnes contre le coronavirus. Celles-ci, pointant du doigt les comportements à risque des adolescents et des jeunes adultes présentés comme des agents de transmission de la Covid-19, ont contribué à culpabiliser la jeunesse.

Par ailleurs la restriction des déplacements, l’isolement, et le rétrécissement de la sphère sociale ont contribué à une fragilisation de la santé mentale des jeunes. Les travaux de la commission d’enquête ont mis en lumière des carences dans les dispositifs de soutien psychologique dans le supérieur.

Ainsi, un médecin de service de santé universitaire, en équivalent temps plein, a à sa charge en moyenne 15 813 étudiants. Plus inquiétant encore, un psychologue dans l’enseignement supérieur a en charge 30 000 étudiants ! Ces moyens ne sont pas suffisants pour répondre à la situation de détresse ressentie par les étudiants.

De manière générale, la voix des jeunes n’est pas suffisamment écoutée et entendue au sein de nos institutions. Pour remédier à cela, une section jeune pourrait être créée au sein du CESE afin de voir émerger leurs idées dont l’apport n’est plus à démontrer.

Enfin, les travaux de la commission d’enquête se sont attachés à analyser la situation de la protection de l’enfance. Les témoignages recueillis font état d’un fort engagement du personnel, notamment de la présence renforcée des éducateurs auprès des enfants pris en charge. Pour autant, le pilotage national et territorial de ces politiques doit être renforcé afin que la prise en charge des enfants soit équivalente sur tout le territoire.

Ainsi ce rapport, adopté à l’unanimité par les membres de la commission d’enquête, fait état de 80 préconisations pour répondre aux problématiques qui touchent les enfants et la jeunesse dans ce contexte de crise sanitaire, économique et sociale.

Vous pouvez compter sur mon engagement le plus total pour continuer à défendre les intérêts de notre jeunesse afin que cette génération ne devienne pas une « génération sacrifiée ».

Marie-George Buffet, députée de la Seine-St-Denis

 

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