Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

L’inégalité salariale sur le gril

18 Août 2010, 07:11am

Publié par PCF Villepinte

 

Politique - le 17 Août 2010

événement

L’écart de salaire, de 30 %, entre hommes et femmes ne diminue plus. Une étude de l’OFCE pointe le comportement des employeurs qui pénalisent les femmes pour le « risque d’interruption de carrière ». La Cour de cassation donne raison à une salariée victime de discrimination salariale en raison de son sexe.

Coup sur coup, l’actualité vient d’apporter deux bonnes nouvelles pour la cause de l’égalité salariale hommes-femmes. En dépit des discours, et de nombreuses lois, les rémunérations des salariées accusent toujours un retard de 30 % sur celles des hommes. Après un mouvement de réduction des écarts, lié à l’entrée massive des femmes sur marché du travail et au rattrapage du niveau d’éducation des hommes, force est de constater que le progrès vers l’égalité patine. Pourquoi ce blocage ? Publiée en juillet dans la revue de l’OFCE, une étude fait notablement progresser l’analyse sur le sujet. Les auteurs se sont penchés sur l’impact des enfants sur la vie professionnelle et ses implications sur les salaires, chez les femmes de 39-49 ans. On sait que, dans le contexte d’un partage des tâches domestiques et des soins aux enfants demeurant très inégal, nombre de mères se retirent de l’emploi, ou recourent au temps partiel. L’étude montre d’abord, sans surprise, que cela a de sévères répercussions sur le niveau des rémunérations : les femmes qui ont connu des ruptures de carrière perçoivent 23 % de moins que celles qui ont pu rester dans l’emploi. Une différence qui s’explique, logiquement, pour l’essentiel, par l’expérience, l’ancienneté, que ces dernières ont pu accumuler, à la différence des autres.

Mais pourquoi ces femmes qui, mères ou non, n’ont pas interrompu leur carrière, gagnent-elles en moyenne 17 % de moins que leurs collègues masculins de la même classe d’âge ? Écart d’autant plus étonnant que cette catégorie de femmes est plutôt davantage diplômée que les hommes (19 % ont au moins le niveau bac + 3, contre 17 % d’hommes). L’explication tient dans le poids des normes, des représentations, qui façonnent le comportement des employeurs. « Tout se passe, indique l’étude, comme si les femmes qui n’ont jamais eu l’intention d’interrompre leur carrière n’ont pas pu envoyer un signal crédible aux employeurs sur leur engagement à long terme et qu’elles ont été considérées susceptibles de sortir du marché du travail pour raisons familiales ». Pèse sur elle le « soupçon d’être avant tout des mères (ou futures mères) désireuses de quitter le marché du travail, temporairement ou définitivement ». D’où, entre autres, le fait que, lors des promotions, les patrons « privilégient a priori les hommes ».

Le deuxième événement est l’arrêté rendu le 6 juillet par la Cour de cassation. Le jugement donne raison à une salariée qui s’estimait victime de discrimination salariale en raison de son sexe, après avoir comparé sa situation avec celle de collègues masculins. Avec une ancienneté plus importante et un niveau d’études similaire, cette femme, une DRH, était moins bien payée que ces hommes, directeurs chargés de la politique commerciale et des finances de la même entreprise, membres comme elle du comité de direction. La Cour a retenu, par-delà les différences de fonctions, « une identité de niveau hiérarchique, de classification, de responsabilité, une importance comparable dans le fonctionnement de l’entreprise, chacune exigeant en outre des capacités comparables ». Ce verdict pourrait donner un coup de fouet au combat pour l’égalité salariale. En validant la méthode de la comparaison des postes, il devrait encourager les femmes, qui occupent le plus souvent des emplois sous-évalués, à réclamer le même salaire pour des emplois « de valeur comparable. »

Yves Housson

Voir les commentaires

Joseph Sanguedolce, une belle figure d'humanité

17 Août 2010, 07:04am

Publié par PCF Villepinte

Photo Vincent Bony

Politique - le 16 Août 2010

 "Parti pris pour la vie". C'est le titre qu'avait choisi Joseph Sanguedolce, l'ancien maire communiste de Saint-Etienne (1977 - 1983) pour son livre autobiographique.

Décédé à quatre-vingt-onze ans, Joseph Sanguedolce, maire de Saint-Etienne de 1977 à 1983, résistant, déporté, dirigeant syndical et ancien mineur laisse le souvenir d'un homme de conviction et de courage.

1977. Les élections municipales sont un tournant pour la gauche, dopée par le programme commun. Socialistes et communistes balaient la droite dans nombre de ses bastions. Giscard d'Estaing est président. Les communistes, contre toute attente, sont élus à la tête de villes comme Reims, Chalons, Saint-Etienne. Mais cette dernière victoire à un goût particulier, elle va devenir symbolique. Le battu c'est Michel  Durafour, ministre du Travail et ministre du Budget, maire de la ville depuis deux mandats. Le vainqueur c'est Joseph Sanguedolce. Syndicaliste, secrétaire de l'UD CGT, Ancien mineur. Le mineur contre le ministre. Belle affiche.

Á la tête de la plus grande ville de France dirigée par les communistes, ville ouvrière, avec des milliers de mineurs dans le bassin houiller, avec Manufrance, la célèbre manufacture d'armes et cycles et aussi des milliers d'emplois, le nouveau maire n'est pas une de ces tribuns à la voix de stentor qui rameutent les foules. De taille modeste, d'un abord plutôt discret et réservé, toujours respectueux de l'interlocuteur, c'est pourtant un résistant, un militant, un homme de courage et de conviction. Ses parents ont quitté la Sicile après la guerre de 14 et la fermeture des mines de soufre ; à la maison on parle sicilien. Le gamin passe cependant son certificat d'études et à douze ans, c'est la mine, au triage. Il a quinze ans quand son père lui achète un vélo. C'est un passionné. Toute sa vie il aura un vélo près de lui. Bien sûr il aurait voulu être champion, mais une chute et une fracture s'en mêlent. Á la mine, le jeune homme découvre l'action militante avec son frère aîné qui dirige un mouvement de jeunesse et il s'oublie jusqu'à chanter l'Internationale. Viré.

Le Front populaire, les premières vacances, sans un sou mais lumineuses :« On couchait dans des meules de paille », et puis la guerre qui arrive comme l'orage. Mobilisé et prisonnier, Joseph Sanguedolce n'a de cesse de préparer une évasion qui échoue. Libéré en vertu d'accords sur les soutiens de famille, il va aussitôt entrer en résistance. Il faut organiser à la fois les luttes des travailleurs, désorganiser et saboter la production, échapper au STO, créer les premier maquis en Haute-Loire. Á la mine où il travaille de nouveau il anime des groupes de la jeunesse communiste qui ne reculent pas devant les coups de main les plus audacieux et l'action armée.

Joseph Sanguedolce a gardé longtemps un vélo de ces années. Celui avec lequel il est arrêté, le 21 juin 1943. Les prisons, puis en Allemagne le camp de Dachau. Il n'est pas de ceux qui se flattent d'être des héros. Á la Libération, il reprend la bataille syndicale. Il loge dans un HLM du quartier Beaulieu. Il est de toutes les luttes, jusqu'à celle-ci, pour la mairie, face au ministre.

La victoire fait grand bruit et la popularité à Saint-Etienne du nouveau maire est considérable. Une fierté pour une population largement ouvrière. Mais la ville, le charbon et les mines, Manufrance, entrent dans une période de profondes mutations. On va entrer, après la victoire de François Mitterrand en 81, dans la décennie des « gagneurs ». Manufrance est en sursis. La bataille va durer des années, rassembler jusqu'à cent mille personnes dans les rues de la ville. Joseph Sanguedolce va se battre avec les banques, avec le pouvoir, avec les affairistes comme Bernard Tapie. Il se bat, aussi, pour le charbon, alors que les importations de charbon étranger ne cessent de mettre en difficulté la production nationale. Le gouvernement de François Mitterrand prend le tournant de la rigueur. Les combats de Saint-Etienne et de son maire ne trouvent guère de relais dans les sphères du pouvoir et au niveau local les ambitions s'aiguisant à gauche. D'importantes mutations sociologiques accompagnent les reculs industriels et l'image comme la politique du PCF apparaissent brouillées. En 1983, la droite reprend la mairie. Joseph Sanguedolce va continuer ses combats. Il sera l'un des créateurs du mémorial de la Résistance et de la déportation de la Loire, président de l'amicale des vétérans du PCF. Il est mort dans la nuit de jeudi à vendredi. Il avait quatre-vingt-onze ans et il laisse le souvenir d'une belle et grande figure d'humanité.

Voir les commentaires

Roms

17 Août 2010, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

 Patrick Braouezec inquiet d'une "escalade"

 

 

 
Patrick Braouezec, député (ex-PCF) de Seine-Saint-Denis, interrogé lundi par France Info sur les expulsions de camps de Roms, s'est inquiété d'une "escalade de propos et d'actes qui relèvent presque de la guerre civile". "Il y a un durcissement qui, à la fois, vise les populations roms, mais on a entendu aussi des propos soit du président de la République, soit des ministres, vis-à-vis des personnes étrangères, des jeunes, des banlieues", a déclaré l'ex-maire de Saint-Denis. Il a évoqué aussi "des squatteurs expulsés manu militari". Selon l'élu, "ces expulsions sont indignes et se sont déroulées dans des conditions problématiques pour l'avenir de notre démocratie".

"On est au seuil de quelque chose qui remet en cause des valeurs républicaines", cette "tradition républicaine française qui est en train d'être bafouée",a ajouté le député. Interrogé sur des critiques émanant de la droite - le villepiniste Jean-Pierre Grand notamment - il les a jugées "honorables et légitimes". Il a par ailleurs fait état d'une réunion prévue le 7 septembre sur la question de l'accueil des Roms, avec les ministères concernés et une vingtaine d'élus de toutes étiquettes. Selon lui, il y a 5000 Roms seulement en Ile-de-France et il suffirait "qu'une quarantaine ou une cinquantaine de villes de la région acceptent de les accueillir". "Il faut sortir de l'égoïsme local", préconise-t-il.

Voir les commentaires

« La Bêtise au front de taureau »

17 Août 2010, 06:53am

Publié par PCF Villepinte

 

 

«Vite soufflons la lampe, afin de nous cacher dans les ténèbres ! » Il est plus que douteux que la lecture de Baudelaire inspire un tant soit peu le cours actuel de la stratégie choisie à droite. Pour autant, le poète qui, au XIXe siècle, dénonçait « la Bêtise au front de taureau » aurait de quoi écrire. Après tout, d’hier à aujourd’hui, la mentalité qui anime les puissants n’a guère évolué : « Guerre aux pauvres, vivent les riches. » L’imagination n’est pas au pouvoir. Le la ayant été donné de l’Élysée, chacun y va désormais de son couplet sécuritaire. Dernier en date : Christian Estrosi. Après l’insécurité, c’est la faute aux Roms – qu’il faut expulser –, aux gens du voyage – qu’il faudrait sans doute enfermer –, aux citoyens français « d’origine étrangère » – qu’il faudrait déchoir de leur nationalité –, aux parents d’enfants déscolarisés – qu’il faudrait mettre en prison –, désormais, ce serait la faute aux maires « laxistes » – qu’il faudrait mettre à l’amende.

nt de teaureauSi l’exemple vient de haut, cette dangereuse surenchère ne saurait faire oublier le bilan que l’on peut tirer en maints domaines de l’action de la droite au pouvoir. En matière de « sécurité » depuis 2002, les Français peuvent constater les résultats de l’ancien ministre de l’Intérieur devenu chef de l’État. Pas moins de dix-sept lois votées en huit ans ! Mais des tribunaux et des gendarmeries que l’on ferme, des milliers de postes de gendarmes et de policiers supprimés, une progression ininterrompue des actes de violence. Et il n’y aurait aucune relation entre les premiers et la dernière ? À son échelle, le maire de Nice – dont le bilan n’est pas plus « flatteur » en la matière – emboîtant le pas à son mentor, agite un nouveau chiffon rouge devant l’exaspération populaire. Compte-t-il ainsi faire oublier ses propres responsabilités en tant que ministre de l’Industrie avec le triste record de 250 000 emplois sacrifiés en 2009 ? Rendons grâce à la ministre de l’économie qui, en éternelle sœur Sourire du CAC 40, éclaire le fond de la politique gouvernementale. Peu importe que les nouveaux chiffres de la croissance traduisent plus qu’une fragilité, ils ont pu être obtenus grâce « à la suppression de la taxe professionnelle », déclare-t-elle dans un communiqué, qui étrangle ces mêmes collectivités locales, sommées par le gouvernement de se mettre comme lui à la suppression massive d’emplois publics...

Les contre-feux de la droite aux affaires de l’été ressemblent de plus en plus à une stratégie de pompiers pyromanes. Ils sont aussi allumés face à la montée dans l’opinion de l’opposition à la réforme des retraites, qui commencera à se cristalliser le 7 septembre prochain. Le succès des initiatives menées durant cette période de congés autour de la pétition des députés communistes et du PG en est un indicateur, singulièrement parmi les jeunes générations de salariés à qui elle peut être proposée. De « sacrifiée » par les politiques menées depuis des années, ils risquent de constituer « une génération perdue », alerte l’Organisation internationale du travail, avec toutes les conséquences en chaîne pour une société dont ils sont pourtant les garants de l’avenir. Que la rentrée sociale à venir travaille à une convergence des générations bousculera bien des calculs.

Par Michel Guilloux

Voir les commentaires

Politique Le n’importe-quoi et l’à-peu-près

16 Août 2010, 10:04am

Publié par PCF Villepinte

  Contre-vérités et amalgames abondent dans les interventions du président de la République, qu’il s’agisse de banlieues, d’immigration ou plus récemment des gens du voyage. S'agit-il d'une stratégie politicienne ou d'un simple laisser-aller ? Mercredi 21 juillet, le président réagit à deux faits divers survenus la nuit du 16 juillet : la mort d’un homme dans un échange de tirs avec la police suite au braquage d’un casino près de Grenoble, et celle d’un jeune de la communauté des gens du voyage, visé par un gendarme alors qu’il tentait de forcer un barrage dans le Loir-et-Cher. Dans un communiqué, le chef de l'Etat dénonce « une escalade de la violence », et ajoute « que les évènements survenus dans le Loir-et-Cher soulignent les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms. »
Il annonce ensuite la tenue d’une réunion, qui « fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière. » Problème : les gens du voyage et les Roms sont des communautés aux origines, cultures et modes de vies parfaitement distincts. La confusion serait excusable au café du commerce. Elle l’est sans doute moins pour un président qu’on imagine conseillé par une armée de spécialistes issus des meilleurs écoles.

Glissements sémantiques

« Vous en avez assez, hein ? Vous en avez assez de cette bande de racaille ? » avait-il lâché lors d’une visite de la cité d’Argenteuil en octobre 2005. Alors ministre de l'Intérieur, lancé dans une lutte contre l'insécurité de certaines banlieues, il avait, quelques mois plus tôt, frappé les esprits en annonçant à plusieurs reprises sous l'oeil des caméras son intention de « nettoyer au Kärcher » la cité des 4 000 de la Courneuve.

Et en décembre de la même année, c'est au quotidien israélien Haaretz qu'il déclare : « En France, on voudrait bien réduire les émeutes à leur niveau social. [...] Le problème est que la plupart de ces jeunes sont noirs ou arabes et s’identifient à l’islam. Il y a en effet en France d’autres immigrants en situation difficile, Chinois, Vietnamiens, Portugais, et ils ne participent pas aux émeutes. Il est donc clair qu’il s’agit d’une révolte à caractère ethnico-religieux. ».

A travers ces déclarations médiatiques, égrenées au fil des mois, les glissements sémantiques de Nicolas Sarkozy en disent long sur sa vision de l'insécurité : banlieues, racailles, immigration, noirs et arabes, islam. Des associations d'idées politiciennes qui créent des amalgames, y compris au sein de l'opinion publique qui n'a pas oublié ces propos musclés.

Fin avril 2008, c'est sur un autre de ses terrains de prédilection que le chef de l'Etat s'illustre par une apparente incompétence. Lors d'une intervention télévisée en plateau depuis l'Elysée, il répond aux questions de journalistes de TF1, France 2 et 3, France 5, LCI.

Abordant le sujet de sans-papiers employés officieusement dans des entreprises françaises et lancés dans un mouvement de grève pour l’obtention d’un titre de séjour, le journaliste Yves Calvi lui demande si, au bout de quelques années de travail en France, « une fiche de paie ne vaut pas titre de séjour ». La réponse présidentielle fuse : « Non. Ou alors il faut que le Parlement vote une loi qui consiste à dire que toute personne qui a un contrat de travail en France a vocation à être Français. » Trois fois de suite, le Président confond de la sorte régularisation et naturalisation. Aucun des cinq journalistes présents ne relève et le « débat » se poursuit.

Surenchère

Ces amalgames traduisent-ils une simple incompétence sur des sujets parfois complexes ? L’assertion répétée d’assimilations abusives et de formules à l’emporte-pièce permet en tout cas au président d’entraîner les médias et ses opposants politiques dans le commentaire perma­nent et la surenchère. L’excitation ainsi produite recouvre les voix moins toni­truantes, par exemple, celle des acteurs de terrain.

La stratégie de communication « d’hyperprésidence », qui part du principe que la présence duprésident et sa réactivité médiatique ont valeur d’action et d’efficacité, joue donc ici un rôle crucial pour délayer ces insuffisances. Prendre l’actualité à la volée permet au chef de l’État d’avoir une longueur d’avance sur les médias, les cantonnant au suivisme.                        

Fanny Stolpner paru dans Témoignage Chrétien
28 juillet 2010

Voir les commentaires

Enquête : ces territoires confisqués par les riches

15 Août 2010, 18:27pm

Publié par PCF Villepinte

 

Une série de reportages dans l’Humanité du Lundi 16 août au vendredi 20 août

A partir de lundi une série de reportages dans l’Humanité :

Lundi 16 août : Le Cap-Nègre, dans le Var, est le lieu discret où, derrière de hauts murs, les grandes fortunes du monde aiment à se retrouver. Nicolas Sarkozy, y est hébergé, l’été, par la famille de sa femme.

Mardi 17 août : Le 16ème arrondissement de Paris, c’est un ghetto de riches où l’on utilise tous les artifices pour rester entre soi, bien protégé, et refuser la construction de logement sociaux.

Mercredi 18 Août : Croix, à deux kilomètre de Roubaix dans le Nord, est la ville de France où le montant moyen de l’impôt sur les grandes fortunes est le plus élevé. Pas d’ostentation, on fait dans la discrétion.

Jeudi 19 août: Le Cap d’Antibes, sur la Côte d’Azur, est maintenant le lieu de villégiature préféré des oligarques russes et des fortunes rapides qui rivalisent pour acheter des villas somptueuses où s’y offrir des séjours hors de prix dans les hôtels de luxe.

Vendredi 20 août : Chantilly ( Oise ) est célèbre pour son château, son maire Eric Woerth, son champs de course où l’aristocratie se mesure à la bourgeoisie dans des parures coûteuses et excentriques, lors de la saison hippique.

Voir les commentaires

Sécurité : Estrosi contesté de toutes parts

15 Août 2010, 18:24pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

 

La proposition de Christian Estrosi, ministre et maire UMP de Nice, de sanctionner des municipalités "défaillantes" en matière de prévention de la délinquance, a suscité une vive protestation du PS et a aussi été critiquée au sein de son propre parti. Dans le Journal du dimanche, le ministre de l'Industrie a proposé de s'inspirer, en matière de sécurité, de l'emblématique loi SRU de 2000 contraignant les communes de plus de 3.500 habitants à un quota de logement social, sous peine de sanction. Christian Estrosi a épinglé au passage Michel Destot, maire PS de Grenoble, "qui n'a rien fait pour sécuriser sa commune", et a parlé de "renoncement" de la Première secrétaire socialiste et maire de Lille Martine Aubry. Michel Destot lui a vivement répliqué samedi, assurant dans un communiqué que depuis son élection de maire, "les effectifs de la police municipale ont augmenté de 41% quand, depuis 2002, ceux de la police nationale baissaient de 17%". "Les propos outranciers et mensongers de Christian Estrosi", a poursuivi le député-maire PS, "augurent mal du caractère réellement républicain et rassembleur dont il dit souhaiter se prévaloir".

Après s'être fait remarquer avec sa formule "Français ou voyou, il faut choisir", le maire de Nice, en service commandé de la Sarkozie pour occuper les estrades avec la question sécuritaire masquant les défaillances sociales, récidive en reprenant le refrain entonné par la droite depuis le début du mois. "S'il doit y avoir un pacte des maires, c'est un pacte pour exiger de l'Etat la remise à niveau des effectifs de police et de gendarmerie dans nos villes", écrit le PS dans un communiqué. A l'UMP aussi, une voix a pris la défense des élus locaux. Marc Laffineur, vice-président de l'Assemblée nationale, a regretté, auprès de l'AFP, que "des membres du gouvernement puissent stigmatiser les élus locaux ou les maires". "Il y a 500.000 élus locaux en France, tous soucieux de la sécurité. Je n'en connais pas qui ne le soient pas. Il faut arrêter de les stigmatiser", a dit le député-maire d'Avrillé (Maine-et-Loire), également en charge des élus à l'UMP.

Voir les commentaires

Sanctions pour l'officier qui avait menacé un journaliste togolais

13 Août 2010, 21:25pm

Publié par PCF Villepinte

 

Le Lieutenant-Colonel Romuald Letondot vient d’être rappelé du Togo et sanctionné de dix jours d’arrêt par son Ministère. Mardi, à l’issue d’une manifestation, il avait été filmé menaçant un journaliste togolais, Didier Ledoux, reporter au quotidien "Liberté".

(VIDEO)

Sanctionné par son état-major, le Lieutenant-Colonel Letondot devra aussi répondre de ses actes devant la justice, le photographe Didier Ledoux ayant annoncé qu’il portait plainte.

Mickaël Guiho

Voir les commentaires

Croissance : la France dans le peloton de queue

13 Août 2010, 21:23pm

Publié par PCF Villepinte

 

La ministre de l’Économie s'enflamme pour un chiffre partiel de la croissance au second trimestre, de 0,6%. A y regarder de près, la réalité est moins rose.

Pour Christine Lagarde la ministre de l'Economie, le chiffre de 0,6% de croissance au second trimestre 2010 est "magnifique". La France se situe pourtant avec ce chiffre dans le peloton de queue de la zone euro, juste devant le Portugal, l'Italie, le Luxembourg, Chypre et l'Espagne. La ministre de l'Economie s'enthousiasme devant les micros pour un chiffre "un peu meilleur que prévu", grâce à l'investissement des entreprises et à la consommation des ménages qui repartent à la hausse. La prévision 2010 de 1,4% sera tenue, assure encore Lagarde.

Elle n'a fourni en revanche aucune indication sur la prévision de croissance de 2,5% pour 2011, que les économistes (et le Fonds monétaire international) jugent excessivement optimiste. "On est en train d'entrer dans un cercle vertueux qui allie consommation, investissement et emplois", s'est félicitée Christine Lagarde sur Europe 1, allant jusqu'à parler d'un "magnifique 0,6%" pour la croissance. "La croissance économique en France a été relativement forte mais ce chiffre n'a rien de 'magnifique si l'on accepte de le regarder en détail", tempère Nicolas Bouzou, économiste au cabinet Asterès. Les variations de stocks ont en effet contribué à hauteur de 0,6 point à la hausse du produit intérieur brut, relève-t-il. "Autrement dit, si l'on enlève le PIB 'stocké' qui attend dans les entrepôts pour regarder l'évolution du PIB 'vendu', la croissance est de ... zéro !". "Et si elle est de zéro, c'est parce que la contribution du commerce extérieur a été négative de 0,4 point".

Les exportations françaises ont progressé de 2,7%, moins que la hausse de 4,2% des importations, alors que les économistes espéraient un coup de pouce de la reprise du commerce mondial et du taux de change euro/dollar plus favorable. "Finalement, l'économie française retrouve ses travers d'avant-crise", analyse Nicolas Bouzou. "Une demande intérieure dynamique, mais largement satisfaite par les importations et qui peine donc à entraîner la croissance".

Plus sensible aux exportations, l'économie allemande a enregistré en revanche une croissance historique depuis la réunification de 2,2% au second trimestre, un chiffre qui a amené le gouvernement allemand à porter sa prévision 2010 à plus de 2% au lieu de 1,4% jusqu'ici.

Voir les commentaires

Les Français jugent la politique sécuritaire inefficace

13 Août 2010, 21:20pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Une semaine après le très contesté sondage du Figaro tendant à démontrer une large adhésion de l'opinion, tous bords confondus, à la politique sécuritaire du gouvernement, une autre étude tempère largement la vision des Français. Près de sept Français sur dix jugent ainsi inefficace la politique menée depuis huit ans en matière de sécurité, selon un sondage CSA pour l'hebdomadaire Marianne. D'après l'enquête, 69% des sondés jugent cette politique inefficace, contre 27% qui pensent le contraire. Même les sympathisants de droite dénoncent son inefficacité, à hauteur de 53% contre 72% pour les sympathisants de gauche.

Dans le détail, les Français dans leur ensemble estiment qu'elle s'est montrée plutôt inefficace pour lutter contre les atteintes aux biens (58%), les atteintes aux personnes (69%), la délinquance financière (72%) et surtout les violences urbaines (78%).

Les Français déplorent la disparition de la police de proximité, voulue par Nicolas Sarkozy. Plus des deux-tiers (68%) estiment qu'elle a pu entraîner une augmentation de la délinquance.

Une proportion presque équivalente (66%) pense de même concernant la réduction du nombre de policiers.

Sur la question de la déchéance de la nationalité, récemment évoquée par le chef de l'Etat pour les Français d'origine étrangère coupables de certains crimes et délits, les sondés sont partagés, comme l'indiquait un sondage récent de l'Humanité.

Ainsi, 46% se déclarent selon CSA favorables à la mesure "car l'acquisition de la nationalité doit être remise en cause en cas d'acte grave" alors que 51% y sont plutôt défavorables "car tous les Français doivent être égaux devant la loi quelle que soit leur origine".

Pour les trois-quarts des personnes interrogées, "les Français d'origine étrangère sont des Français à part entière".

Dans le sondage Ifop paru le 6 août dans Le Figaro, 70% des personnes interrogées se disaient en faveur de la déchéance de nationalité pour les personnes d'origine étrangère coupables d'atteinte à la vie d'une personne dépositaire de l'autorité publique. Il n'en falllait pas plus pour que l'UMP pavoise. Même si ce sondage est depuis critiqué pour sa méthodologie (réponses recueillies par internet) et les questions posées. 

Enfin, les deux-tiers des personnes sondées par CSA (66%) estiment que les Français qui s'exilent pour ne pas payer d'impôts en France ne méritent pas la nationalité française. Comme quoi, il suffit simplement de poser les bonnes questions. 

Ce sondage a été réalisé par téléphone le 11 août 2010 auprès d'un échantillon national représentatif de 1.021 personnes âgées de 18 ans et plus.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>