Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

SOCIAL

12 Avril 2010, 06:32am

Publié par PCF Villepinte

La justice s’empare des suicides à France Télécom
jpg_affiche_gagnons_des_droits-ab4b9.jpgLe parquet de Paris a ouvert, jeudi, une information judiciaire pour harcèlement moral, suite à la série de suicides de salariés de l’opérateur téléphonique, déstabilisés par le plan de suppression de 22 000 postes.

Après avoir forcé les portes de l’entreprise pour émerger sur la place publique, la question des suicides à France Télécom, et de l’organisation du travail qui en est à l’origine, arrive sur le terrain judiciaire. Jeudi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X pour « harcèlement moral » et « insuffisance du document d’évaluation des risques dans l’entreprise », suite à la plainte déposée en décembre par le syndicat SUD-PTT, et au rapport remis en février par l’inspectrice du travail Sylvie Catala, portant sur la politique managériale de l’ex-opérateur public.

« mise en danger d’autrui »

Le parquet n’a toutefois suivi qu’une partie de l’analyse de la fonctionnaire, qui, outre le harcèlement moral, signalait à la justice une « mise en danger d’autrui du fait de la mise en œuvre d’organisations du travail de nature à porter des atteintes graves à la santé des travailleurs », qualification non retenue par le parquet. Dans son texte de 82 pages portant sur quatorze cas de suicides, l’inspectrice explique que ces événements ne doivent rien à la fatalité, mais découlent d’une « politique mise en œuvre sur tout le territoire national au cours de la période 2006-2009 ». Dès 2005, en effet, la direction du groupe décide avec son plan Next de faire changer 10 000 agents de métier, et de supprimer 22 000 postes, en trois ans. Mais comme les effectifs sont constitués en majorité de fonctionnaires qu’elle ne peut licencier, elle choisit d’utiliser la pression, le managament par le stress, les mobilités forcées, pour inciter les agents à partir de manière « volontaire ».

Le rapport montre que la direction est parfaitement consciente des risques que ces méthodes font peser sur la santé des salariés, puisque des formations dispensées aux cadres exposent les dépressions pouvant découler de la « phase de deuil » vécue par les salariés subissant la restructuration. Par la suite, les nombreuses alertes des délégués syndicaux, des CHSCT, des CRAM, des médecins et inspecteurs du travail, ont été ignorés par la direction, souligne le rapport, qui met en cause les trois dirigeants du groupe de l’époque  : Didier Lombard (ex-PDG remplacé par Stéphane Richard), Louis-Pierre Wenes, ex-directeur général délégué, et Olivier Barberot, directeur des ressources humaines du groupe.

« harcèlement moral »

L’enquête sera confiée à un juge d’instruction du pôle de santé publique de Paris, où pourraient également être centralisées sept ou huit autres enquêtes préliminaires en cours en France, sur des cas individuels de salariés faisant état de « harcèlement moral » par France Télécom. À Besançon par exemple, une information judiciaire pour « homicide involontaire » a été ouverte en mars sur le cas d’un salarié de vingt-huit ans qui s’est suicidé en août dernier. « Des suicides ont déjà été reconnus comme liés au travail, des fautes inexcusables de l’employeur ont déjà été reconnues après des suicides, mais c’est la première fois qu’une plainte en nom collectif portant sur l’organisation du travail arrive au pénal », se félicitait hier Jean-Michel Bénichou, du syndicat SUD-PTT, tandis que le syndicat CFE-CGC-UNSA de France Télécom annonçait qu’il se constituait partie civile.

La direction de France Télécom a répliqué, façon fier-à-bras  : « Le groupe n’a pas de politique de harcèlement qui pourrait générer des suicides » et « n’a rien à redouter dès l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour harcèlement moral », a déclaré son avocate Me Claudia Chemarin.

Fanny Doumayrou

Voir les commentaires

Pologne

12 Avril 2010, 06:28am

Publié par PCF Villepinte

 

Le président polonais Lech Kaczynski tué dans un crash

Le drame est survenu lors de la phase d’atterrissage. Une erreur du pilote pourrait en être à l’origine, a rapporté l’agence RIA Novosti, citant une source dans les forces de l’ordre russes.
Il y avait 96 personnes à bord, dont de nombreuses personnalités polonaises.

Il n’y a pas de survivants, mais le bilan définitif de la catastrophe reste pour l’instant encore incertain. Le gouverneur de la région, Sergueï Antoufiev, a précisé au téléphone à la chaîne de télévision Vesti-24 que « selon les informations préliminaires, il y avait 85 membres de la délégation et l’équipage à bord ». En s’approchant de la piste d’atterrissage, « l’avion s’est accroché à des arbres, est tombé et s’est décomposé », a-t-il dit.

Peu avant, le ministère des Situations d’urgence a indiqué que 87 personnes avaient péri dans la catastrophe, selon l’agence Itar-Tass. Le parquet russe, cité par les agences russes, a pour sa part fait état de 132 personnes à bord, sans préciser le nombre de morts.

Fort brouillard

L’accident s’est produit à l’extrémité de la ville de Petchorsk de la région de Smolensk « dans la situation d’un fort brouillard », a précisé un responsable du département d’enquête du parquet, Vladimir Markin, cité par l’agence RIA Novosti.

Le président polonais devait se rendre à Smolensk pour marquer les commémorations du 70ème anniversaire du massacre de Katyn. Il avait accédé à la présidence de la Pologne en 2005.

Le président russe Dmitri Medvedev, « immédiatement informé » du crash, a dépêché le ministre des Situations d’urgence Sergueï Choïgou sur les lieux du drame, a indiqué le service de presse du Kremlin cité par les agences russes.

Intérim du président de la Diète

Le président de la Diète, chambre basse du parlement polonais, Bronislaw Komorowski, assurera les fonctions de chef de l’Etat conformément à la constitution polonaise, après la mort du président Lech Kaczynski.

Bronislaw Komorowski, candidat officiel du parti libéral Plate-forme civique (PO) pour l’élection présidentielle prévue cet automne, devait affronter Lech Kaczynski, candidat virtuel de la droite conservatrice.

Une réunion d’urgence du Conseil des ministres polonais doit se tenir à Varsovie dès que possible, a annoncé par ailleurs le porte-parole du gouvernement, Pawel Gras. Le Premier ministre Donald Tusk et les ministres de son gouvernement sont en route vers la capitale, a-t-il ajouté

(Avec AFP)

Les premières réactions :

Le président Nicolas Sarkozy a exprimé samedi sa "très grande émotion" et sa "profonde tristesse". "En ce moment si douloureux", le chef de l’Etat "transmet toute sa sympathie à la famille du président Kaczynski ainsi qu’à l’ensemble des familles des victimes de cet accident et tient à exprimer, en son nom personnel et au nom du peuple français, ses condoléances les plus attristées", peut-on lire dans un communiqué publié par l’Elysée.

"Dans cette tragique épreuve qui endeuille la Pologne toute entière", Nicolas Sarkozy "tient à rappeler les sentiments exceptionnels d’amitié qui unissent la France et la Pologne ainsi que le peuple français et le peuple polonais".

Le président "salue la mémoire" de son homologue polonais, "animé par un patriotisme ardent" et qui "a consacré sa vie à son pays".

"Inlassable défenseur des idées auxquelles il croyait, il s’est toujours battu avec conviction pour les valeurs qui ont fondé son entrée en politique : la démocratie, la liberté et la lutte contre le totalitarisme", ajoute-t-il.

"Son élection à la présidence de la République en 2005 a couronné une carrière tout entière vouée à la cause de la Pologne. Avec sa disparition, la France perd un ami profondément attaché au développement des relations entre nos deux pays", souligne-t-il encore.

Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a aussi fait part de son "immense tristesse".

C’était "un homme d’Etat (…) aux grandes qualités morales" et qui avait mis "son engagement politique au service du peuple polonais". "Au-delà du dirigeant politique éminent d’un grand pays ami, je souhaite saluer aussi la mémoire d’une personnalité chaleureuse pour qui je conserve une grande affection et avec qui nous avons surmonté de nombreuses épreuves", précise-t-il.

"Il a toujours veillé à ce que le travail en commun entre la France et la Pologne se développe dans un esprit de dialogue et de confiance", souligne enfin Bernard Kouchner.

Le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a exprimé samedi ses "profondes condoléances" au peuple polonais après "la tragédie" nationale consécutive à la mort du président Lech Kaczynski dans un accident d’avion.

"Au nom de l’Otan, et à titre personnel, je transmets mes plus profondes condoléances au peuple polonais, ainsi qu’aux familles du président et de Mme Kaczynski, et à celles de toutes les personnes mortes dans ce terrible accident", a-t-il commenté dans un communiqué.

"C’est une tragédie pour elles et pour la Pologne. Mes pensées sont avec elles ce jour", a ajouté M. Rasmussen.

- Martine Aubry, première secrétaire du PS, et Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS aux relations internationales adressent "leurs condoléances aux familles et au peuple polonais". "Parmi les nombreuses victimes, le PS déplore la perte de plusieurs parlementaires du SLD (Alliance de la gauche démocratique, parti frère du PS) et de Jerzy Szmajdzinski, le vice-président de la Diète et qui était aussi candidat à l’élection présidentielle de novembre" (communiqué)

- Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP : "notre mouvement exprime sa tristesse et sa solidarité avec le peuple polonais après le terrible accident qui a fait perdre la vie au président de ce pays, grand ami de France"

Voir les commentaires

Lutte des Cheminots

11 Avril 2010, 19:18pm

Publié par PCF Villepinte

Au sixième jour
Salaires en miettes, casse du fret, suppressions de postes par milliers, conditions de travail dégradées.

Par Michel Guilloux

couv moisAujourd’hui, le mouvement de grève à la SNCF en est à son sixième jour. Tout ce temps, au lieu d’être mis à profit pour négocier sérieusement, a été utilisé pour jouer l’épreuve de force sur le ton martial du «  on obtient tout avant la grève en négociant mais plus rien une fois que le conflit a démarré  ». À trop vouloir être «  droit dans ses bottes  », on peut parfois vendre la mèche. Ainsi du directeur des ressources humaines feignant de déplorer en milieu de semaine déjà que «  tout le monde constate qu’il y a trop de grèves à la SNCF  » avant d’ajouter que «  celles-ci sont mal comprises par l’opinion publique du fait de la diversité des motifs  ». «  Diversité des motifs  » : quelle joliesse d’expression pour avouer, à l’insu de son plein gré, l’état de colère qui règne parmi les cheminots et les raisons qu’ils ont d’être en grève. Salaires en miettes, casse du fret, suppressions de postes par milliers, conditions de travail dégradées, en un mot un service et une entreprise publics mis à l’heure du libéralisme et de la concurrence libre et non faussée.

Oui, il y a de quoi discuter. Mais pour cela il faut être deux. Il ne sert à rien de passer des heures en réunion, si ce n’est pour ne jamais aboutir. On peut se voiler la face en se livrant à un déferlement d’attaques antisyndicales ciblées sur la seule CGT, qui, avec le temps, vire à l’hommage du vice à la vertu… Ainsi d’un secrétaire d’État aux Transports parlant d’une «  grève inutile  » en même temps qu’il doit recevoir des élus inquiets des risques de fermetures de dessertes transrégionales. Ou bien d’un secrétaire général de l’UMP, ancien ministre du Travail, qui ne trouve rien d’autre à dire que «  c’est un changement sans nom (si des trains circulent), seulement aujourd’hui plus personne ne reconnaît que c’est grâce au service minimum que ça fonctionne, eh bien moi je le dis  », puisque c’est lui qui l’a fait. À ce sixième jour, parlera-t-on encore d’un mouvement circonscrit à une seule région, lors que toutes sont touchées et que l’Île-de-France va l’être encore plus fortement que les jours précédents ? Va-t-on encore se satisfaire de pourcentages de trains «  oubliant  » de mentionner la mise en place de bus de substitution ou les liaisons supprimées au dernier moment et les voyageurs obligés de s’entasser dans des wagons, comme ce week-end ? Ou bien va-t-on prendre en compte les revendications avancées par les cheminots en grève et négocier ?

Les cheminots portent l’intérêt de l’entreprise lorsqu’ils dénoncent la stratégie de démantèlement du fret, responsable à elle seule de plus de la moitié du déficit annoncé pour cette année. La direction elle-même, dans une note interne que l’Humanité a révélée mercredi dernier, est bien obligée de constater que, si sa concurrente allemande s’en sort bien mieux qu’elle sur ce point, c’est parce que cette dernière valorise de nouveau le remplissage de ses trains là où la SNCF abandonne des milliers de clients dits «  en wagons isolés  ». Il en va de même pour les lignes autres que les TGV : le gouvernement ne peut se laver les mains des effets dévastateurs de la concurrence européenne qu’il avalise, sans même y être contraint ! Certains voudraient ériger un mur du silence et du mensonge sur le conflit en cours. Les cheminots ne s’en laisseront pas conter. Les élus non plus qui, comme les vice-présidents communistes délégués aux transports de onze régions de France, ont lancé un appel «  aux usagers du transport, aux citoyens attachés à la défense et à la promotion des services publics à se mobiliser  ». Les uns et les autres ne manquent pas de souffle.


Voir les commentaires

Sans papiers

11 Avril 2010, 19:15pm

Publié par PCF Villepinte

Salariés sans-papiers : « Il faut trouver une solution »

La vice-présidente de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Geneviève Roy soutient la régularisation, au cas par cas, de certains travailleurs. Entretien.

Le 8 mars, patronat et syndicat signaient un texte commun pour permettre aux salariés sans papiers d’obtenir un titre de séjour. Restée sans réponse depuis, cette démarche est suffisamment rare pour être soulignée. Outre Ethic, le syndicat national des activités du déchet, et Veolia Propreté, figurait la CGPME.

Pourquoi ce texte commun avec les syndicats ?
Geneviève Roy. Nous condamnons fermement le travail clandestin. Ce qui nous préoccupe, ce sont les chefs d’entreprise qui ont embauché, de bonne foi, des salariés avec des faux papiers, avant juillet 2007 (date de la loi obligeant les employeurs à vérifier les papiers de leurs salariés NDLR). Ces salariés sont souvent une brique importante de l’activité de l’entreprise. Ils ont été déclarés, paient leurs impôts. La plupart du temps, l’employeur est satisfait de leur travail. Certes, il s’est fait berner, mais les relations humaines et la situation économique comptent aussi. Je suis conseillère aux prud’hommes, j’ai vu un employeur qui avait fait appel à un cabinet de recrutement et qui avait devant lui un sans-papiers !

Que préconisez-vous ?
Geneviève Roy. Nous disons au ministère du Travail : il faut se mettre autour d’une table et regarder ensemble comment trouver une solution pour ces employeurs-là et uniquement ceux-là. Sans doute il faudra leur donner des papiers, au cas par cas. Ce serait gagnant-gagnant pour tout le monde, pour l’entreprise et le salarié.

Le gouvernement n’est pas très réceptif à votre démarche ?
Geneviève Roy. On a été reçus la semaine dernière par Éric Woerth (nouveau ministre du travail NDLR), pour une rencontre de contact, et c’est un point que nous avons évoqué. Mais ça n’est pas la priorité, la vraie difficulté en ce moment pour les chefs d’entreprise est de remplir leurs carnets de commandes.

Entretien réalisé par Marie Barbier

À lire également :
Le portait de Siabou Diaberra, expulsé vers le Mali en février, notre envoyée spéciale l’a retrouvé à Bamako.

Voir les commentaires

Réforme territoriale

10 Avril 2010, 07:01am

Publié par PCF Villepinte

Non à la réforme des collectivités territoriales - Pour le respect de la parité

 Féministes : militantes politiques, associatives, syndicalistes, élues, nous sommes inquiètes des atteintes grandissantes contre les droits des femmes.

Ainsi, de réformes gouvernementales en réformes gouvernementales, précarité, chômage, et pauvreté se conjuguent de plus en plus au féminin.

Le système de santé et de protection sociale vole en éclat, entraînant de nombreuses fermetures d’établissements hospitaliers publics, de maternités, de centres IVG, sans compter toutes les menaces contre les services publics en général ayant des conséquences lourdes sur la vie des femmes.

A cela s’ajoute un déni démocratique : la réforme des collectivités territoriales qui remet en cause les fondements mêmes de la République.

Pour parfaire le tout, la proposition du mode de scrutin des conseillers territoriaux, contraire à la constitution sur bien des aspects, est une véritable provocation contre l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités électives, condition indispensable à l’exercice de la démocratie.

Une grande démocratie comme la France, va-t-elle continuer à se distinguer en renonçant aux moyens à mettre en œuvre pour l’application d’une réelle parité après avoir mis des décennies à accorder le droit de vote aux femmes ?

En effet, ces conseillers seraient élus au scrutin majoritaire à un tour pour 80% d’entre eux et par une représentation proportionnelle tronquée pour les 20% restants.

Ce serait un coup terrible contre le pluralisme politique et une régression sans précédent de la parité entre les femmes et les hommes remettant en cause l’article 1 de la constitution française qui stipule « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ».

Ce projet, s’il devait aboutir, aurait pour conséquence d’exclure les femmes des responsabilités départementales et régionales et remettrait en question la parité des exécutifs régionaux pourtant garantie par la loi de janvier 2007.

Nous refusons qu’il n’y ait que 19,3% de femmes pour 80,7% d’hommes parmi les conseillers territoriaux en 2014, selon des projections réalisées par l’observatoire de la parité entre les hommes et les femmes.

Avec de nombreuses militantes pour le droit à l’égalité des femmes et des hommes, nous nous sommes rassemblées le 12 novembre dernier à la Courneuve en tenant un atelier intitulé « L’égalité, ce n’est pas sorcier ».

Nous nous sommes élevées contre les dangers d’une telle loi qui a pour objectif de casser les lieux institutionnels et démocratiques dont le pays a besoin, et nous avons fait circuler un appel en ce sens dans les réseaux féministes.

Aujourd’hui, il faut amplifier cette mobilisation, car pour nous toutes, la parité politique est un droit chèrement acquis et non encore abouti que nous ne laisserons pas ainsi dépecé. Ensemble, nous avons obtenu le vote d’une loi contre les violences faites aux femmes.

Ensemble, rejetons la réforme des collectivités territoriales, refusons le nouveau mode de scrutin pour les futures régionales. Ensemble, faisons front pour empêcher une telle régression.

Premières signataires :

Marie George Buffet, députée, secrétaire nationale du PCF, Laurence Cohen Conseillère Régionale IDF Responsable nationale « Droits des femmes/féminismes », Nicole Borvo sénatrice, Brigitte Gonthier-Maurin sénatrice, Brigitte Dionnet responsable nationale du PCF, parité, Collette Mô, commission « Droits des femmes/féminisme », Christine Mendelsohn, responsable du Parti de la Gauche européenne et plusieurs responsables nationaux du PCF, conseillers et conseillères régionaux : Lilyane Annequin-Viard, Amandime Carrazoni, Isabelle de Almeida, Cécile Dumas, Martine Gayraud, Karine Jarry, Danielle Lebail, Béatrice Lejarre, Jérôme Marcuccini, Annie Mazet, Martine Perez, Véronique Sandoval Francine Valeyre, Patrice Voir. Christiane Martin, Claudette Breysse , Monique Dental Rupture, Martine Noël CADAC, Nicole Savy LDH,



Voir les commentaires

JUSTICE FISCALE

10 Avril 2010, 06:55am

Publié par PCF Villepinte

Bouclier fiscal : en finir avec une mesure injuste

 La droite et sa politique ont été lourdement sanctionnées lors des élections régionales.

Pourtant, elle est restée sourde aux revendications des urnes et de la rue. Nicolas Sarkozy n’en a tiré à ce jour aucun enseignement et a affirmé vouloir maintenir le cap de sa politique.

Il semble qu’aujourd’hui, au sein même de sa majorité, les doutes et les interrogations se multiplient notamment sur le bouclier fiscal.

Le PCF n’a cessé de demander la suppression de ce dispositif fiscal particulièrement injuste profitant aux plus riches. Chaque année, l’administration reverse une moyenne de 368 000 euros aux contribuables les plus riches soit l’équivalent de 30 années de SMIC.

Dans un contexte de crise économique qui entraine chômage, baisse des salaires et du pouvoir d’achat, il est impératif de mettre fin à cette mesure injuste.

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF

Paris, le 31 mars 2010.

Voir les commentaires

COMMUNIQUE DES COMMUNISTES DE TREMBLAY

10 Avril 2010, 06:46am

Publié par PCF Villepinte

NON A LA VIOLENCE
DROITS ET JUSTICE POUR TOUS

 

logo.gifSuite au reportage racoleur de TF1 sur Tremblay et à l’incendie criminel d’un bus par une poignée d’inconscients dont le geste criminel aurait pu avoir des conséquences tragiques pour les usagers présents dans le bus et leurs chauffeurs, les communistes de Tremblay expriment tout leur soutien avec la population tremblaysienne et les conducteurs de bus. Les difficultés sociales et économiques que vivent les habitants de notre ville et la stigmatisation de la banlieue par les médias ne justifient pas – bien au contraire – des actes criminels qui ont pour seule conséquence de dégrader plus encore la vie des Tremblaysiens.

 

Ensemble, mobilisons nous !

 

Dénonçons le culte de l’argent facile qu’il soit obtenu par le commerce illicite ou par des actionnaires voyous qui licencient ou délocalisent tout en faisant du profit. Dans les deux cas, c’est la même envie de s’enrichir sur le malheur des autres. Il faut partager les richesses pour que tout le monde aie de quoi vivre dignement.

 

Dénonçons la stigmatisation de nos quartiers par les médias. Non, les quartiers populaires et la banlieue ne sont pas que drogue et violence. Non, nos quartiers ne sont pas aux mains des dealers. Pourquoi ne montrer que les aspects négatifs de la banlieue ? Pourquoi ne pas montrer l’action de ceux qui chaque jour agissent pour la rendre meilleure ? Tous ceux qui travaillent, qui montent des projets, qui élèvent leurs enfants, qui s’engagent dans la vie associative de leur cité. Tous ceux qui font de la ville un lieu où l’on est heure p ux de vivre refusent cette stigmatisation !

 

Mobilisons nous pour faire respecter nos droits et notre dignité. Actuellement, alors que la vie est difficile pour beaucoup d’entre nous, le gouvernement de Sarkozy s’attaque à chacun de nos droits. Car tous nos droits sont menacés. Droit à la santé, par le déremboursement des médicaments, par la fermeture de 5000 postes dans l’hôpital public. Droit à l’éducation, avec 50 000 postes supprimés en 5 ans. Droit aux services publics, avec la privatisation de la Poste. Droit à la sécurité : comment se fait-il que dans le 93 on compte autant d’agents de police que dans le 92, alors qu’il y a deux fois plus de victimes d’agressions ? Comment se fait-il qu’il n’existe toujours pas de commissariat de police à Tremblay ?

 

Aussi, Monsieur le Ministre, assez de déclarations tapageuses, la population de Tremblay attend des actes !

 

Voir les commentaires

Paris-Roubaix 2010

9 Avril 2010, 15:31pm

Publié par PCF Villepinte

Paris-Roubaix, le duel attendu Cancellara-Boonen


Le duel entre Fabian Cancellara et Tom Boonen devrait concentrer toutes les attentions dimanche dans Paris-Roubaix, dernière chance pour la Belgique d’éviter un zéro pointé cette année dans les classiques flandriennes.

Déjà sacré sur le vélodrome de Roubaix en 2006, le champion suisse part avec une longueur d’avance sur son rival belge. Il vient de le battre deux fois sur ses terres : au Grand Prix E3 le 27 mars puis dans le Tour des Flandres dimanche dernier.

Tom Boonen, triple vainqueur de l’"Enfer du Nord", aura toutefois une source de motivation supplémentaire : il pourrait égaler le record de son compatriote Roger de Vlaeminck, quatre fois sacré dans la Reine des classiques entre 1972 et 1977.

Une victoire de Boonen permettrait surtout à son équipe, Quick Step, jadis dominatrice sur les routes des Flandres, et à la Belgique de sauver l’honneur avant d’entamer les classiques ardennaises.

"C’est notre dernière chance pour la première partie des classiques. Je serai déçu si on ne gagne pas", a déclaré à Reuters le manager de l’équipe Quick Step, Patrick Lefévère, qui a mené 10 coureurs à la victoire lors des 15 dernières éditions.

Selon Lefévère, Tom Boonen est en "bonne condition" avant une course qu’il a remportée en 2005, 2008 et 2009. La puissance de Fabian Cancellara pourrait cependant faire davantage de dégâts sur les secteurs pavés plats que dans les monts des Flandres, où le Suisse a décroché le Belge pour filer vers la victoire.

Pour tenter d’imiter son compatriote Henri Suter, qui avait signé le doublé Tour des Flandres/Paris-Roubaix en 1923, le coureur de Saxo Bank sera épaulé par l’Australien Stuart O’Grady, vainqueur en 2007, et le Danois Matti Breschel, victorieux de la semi-classique À travers les Flandres fin mars.

Tom Boonen, lui, ne pourra pas compter sur le Français Sylvain Chavanel, jugé hors de forme, et se reposera sur le Belge Stijn Devolder, double vainqueur du Tour des Flandres mais passé à côté de sa course fétiche dimanche dernier.

"Au Grand Prix de l’Escaut (mercredi), j’ai vu Stijn mettre le peloton en file indienne sur une accélération. Peut-être est-il arrivé au top de sa condition physique avec une semaine de décalage", s’interroge Patrick Lefévère.

BONNET ET CHAINEL, ESPOIRS FRANÇAIS

De la Trouée d’Aremberg au Carrefour de l’Arbre, les 52,9 km de secteurs pavés pourraient sourire à un outsider, tels l’Espagnol de Sky Juan-Antonio Flecha ou le Norvégien Thor Hushovd, qui a chuté l’an dernier alors qu’il jouait la gagne face à Boonen.

Dans l’équipe BMC, l’Américain George Hincapie devrait une nouvelle fois tenter de briller entre Compiègne et Roubaix, s’il n’est pas trop affecté par la mise à pied de son coéquipier Alessandro Ballan, qui fait l’objet d’une enquête sur une affaire de dopage en Italie. (voir [ID:nLDE638103]) La formation Garmin-Transitions comptera, elle, sur deux hommes en forme : l’Américain Tyler Farrar, victorieux au sprint du Grand Prix de l’Escaut, et l’Ecossais David Millar, lauréat des Trois Jours de la Panne le 1er avril.

Côté français, en l’absence de Chavanel, les espoirs seront portés par les Bbox-Bouygues Telecom.

Très en vue depuis le début de la saison, Steve Chainel et William Bonnet se sont signalés dans le Tour des Flandres, le premier en animant la course avec les cadors, le second en jouant de sa pointe de vitesse pour terminer à la 10e place.

"On est dans une spirale positive, le groupe est homogène et tout le monde marche bien", note Steve Chainel.

"On vient pour faire une belle course, même si ce sera très dur face aux machines Boonen et Cancellara. L’idée, c’est d’être devant, à l’attaque, et de courir intelligemment."

Avec aussi le jeune Damien Gaudin, qui a remporté Paris-Roubaix en 2007 chez les Espoirs, la formation de Jean-René Bernaudeau semble la mieux à même de faire vibrer le public français, voire, dans une course toujours imprévisible, de briguer la succession de Frédéric Guesdon, dernier vainqueur français en 1997.

L’intéressé sera d’ailleurs au départ, à 38 ans, sous le maillot de la Française des Jeux.

De neuf ans son cadet, Tom Boonen a, lui, l’âge de Roger de Vlaeminck lors de sa quatrième et dernière victoire à Roubaix.

Peut-être un signe pour l’ancien champion du monde, qui en cas de succès rejoindrait au palmarès le Français Octave Lapize (1909-10-11) et l’Italien Francesco Moser (1978-79-80), seuls à avoir dompté les déroutants pavés trois années de suite.

Voir les commentaires

Délocalisation à fonds publics chez Trèves la preuve  !

9 Avril 2010, 15:26pm

Publié par PCF Villepinte

 
L’Humanité produit un document qui établit le transfert en Roumanie des productions de PTPM, malgré 55 millions d’euros d’aides publiques. Le gouvernement aura aidé le groupe Trèves à détruire son outil industriel en France.

Ay (Marne), envoyé spécial.

« L’État est prêt à tout faire pour sauver l’industrie automobile, promettait Nicolas Sarkozy le 4 décembre 2008. Mais je ne suis pas d’accord pour aider des entreprises qui continueraient de délocaliser leurs activités à l’étranger ou qui pousseraient leurs fournisseurs à se délocaliser. Il n’y aura pas de sauvetage ni dans l’automobile, ni ailleurs, sans contrepartie  ; il n’y aura pas d’aide sans engagement à ne plus délocaliser. Et ces engagements, je vous garantis que l’État les fera respecter. » Entre les discours et les actes, il y a souvent, un gouffre. Pour en sonder la profondeur, rien de tel qu’aller à Aÿ dans la Marne pour rencontrer les 130 salariés de PTPM, une filiale de l’équipementier automobile Trèves, dernier site en France spécialisé dans le « foamage », un procédé inventé sur place et breveté dans les années 1960 qui permet d’encoller la mousse et les tissus pour les sièges de voitures.

Ce qui leur arrive ne devait pas arriver. Fin 2008, le gouvernement Fillon vantait son « code de performance et de bonne conduite pour la filière automobile » prévoyant notamment la « renonciation à la fixation d’objectifs minimaux de délocalisation dans les pays à bas coût »  ; Nicolas Sarkozy lançait ce qu’il présentait comme son « arme anticrise », le fonds stratégique d’investissement (FSI) dont une branche sectorielle, le fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA), servirait à aider les groupes comme Trèves – « équipementier de rang 1 », considéré comme « stratégique » par les constructeurs français (PSA et Renault) et disposant d’un « outil industriel majoritairement situé en France » – à affronter sans casse cette mauvaise passe. C’est d’ailleurs à Trèves que, fin février 2009, le FMEA consacre son premier « investissement », une aide publique de 55 millions d’euros. Las  !

Un an de lutte

Depuis un an jour pour jour, ce 10 avril, comme leurs cousins de Sodimatex à Crépy-en-Valois dans l’Oise (lire ci-contre), les salariés de PTPM se bagarrent contre le projet de fermeture de leur usine. Et ils vont de (mauvaise) surprise en (mauvaise) surprise. Pendant des mois, les hauts responsables de Trèves comme ceux de Bercy (lire nos éditions du 4 et du 6 novembre 2009) ont justifié la restructuration et le transfert hors de France des productions de PTPM avec des fonds publics, mais en arguant que les « délestages » d’activités se faisaient au Portugal et en Espagne, au sein de l’Europe occidentale donc, et qu’il était, dès lors, impropre de parler de délocalisation. Mais voilà qu’aujourd’hui les salariés d’Aÿ apprennent que, contrairement à toutes les « informations » contenues dans les documents officiels remis à leurs représentants au comité d’entreprise, leurs pièces n’ont pas du tout été transférées dans l’usine Trety, à Maçanet de la Selva, en Espagne (lire page 3), et presque pas dans l’usine portugaise Trecar, non loin de Porto, mais qu’une bonne partie d’entre elles est en fait fabriquée en Roumanie, à Curtici, une petite bourgade proche de la frontière avec la Hongrie, chez Trevertex, une filiale montée en décembre 2008 dont le rendement augmente de manière spectaculaire depuis l’annonce de la fermeture de PTPM.

Mensonge d’État

Un détail  ? Un scandale, oui, car la délocalisation vers un pays incontestablement low cost devait manifestement rester discrète. Devant les syndicalistes, la direction tente maintenant, contre l’évidence, de minimiser l’affaire et évoque des « essais » limités à un véhicule Logan construit sur place. Pour Stéphane Levasseur, secrétaire adjoint CGT du CE de PTPM, cet argument est intenable. « Ils ont peut-être fait des essais entre janvier et mars 2009, avec des quantités limitées de produits, mais, à partir d’avril 2009, la montée en puissance est visible et c’est une production en bonne et due forme avec, au total, près de 850 000 mètres linéaires de produits, quand nous chez PTPM, à plein régime, nous tournions autour des 6 millions de mètres linéaires… »

Le cas PTPM recèle deux mensonges au moins  : celui d’une direction qui promène les syndicalistes en leur racontant la fable de sa compétitivité et en refusant constamment tous les scénarios alternatifs à la fermeture pure et simple de son usine d’Aÿ, et celui du gouvernement qui se gargarise d’« industrie », se pique de « relocalisation » quand, en coulisses, il encourage les délocalisations des équipementiers pour répondre aux exigences des constructeurs… Thomas Lemahieu

Voir les commentaires

Cheminots en lutte

9 Avril 2010, 14:14pm

Publié par PCF Villepinte

Déclaration des vice-présidents communistes délégués aux transports des Régions

vendredi 9 avril 2010

 

Les cheminots en lutte pour le maintien et le développement du service public

che.jpgEn responsabilité dans les Conseils Régionaux pour l’organisation des transports régionaux de voyageurs, nous constatons quotidiennement la dégradation des conditions de transport des usagers (trains annulés, retards fréquents...), malgré les moyens financiers importants consacrés par les Régions dans ce domaine.

Comme nous le soulignons maintenant depuis plusieurs années, les causes de cette dégradation sont dues au manque de moyens humains et matériels de la SNCF.

Cette entreprise publique dont l’actionnaire unique est l’Etat a supprimé depuis 2002 près de 20 000 emplois de cheminots et envisage d’en supprimer plus de 7000 d’ici 2012. Ces réductions drastiques d’emploi, les réorganisations sans fin au sein de la SNCF se font au nom de la libéralisation du secteur des transports voulue et conduite à marche forcée par Le Président de la République et son gouvernement.

Cette politique a été sévèrement condamnée par nos concitoyens lors des élections régionales des 14 et 21 mars derniers, le message doit être entendu. Le secrétaire d’Etat aux transports D Bussereau doit prendre ses responsabilités afin que le Président de la SNCF sorte de son entêtement et ouvre sans tarder de véritables négociations avec les organisations syndicales de cheminots.

Les vice-présidents communistes invitent les usagers du transport, les citoyens qui sont attachés à la défense et à la promotion des services publics à se mobiliser pour exiger du gouvernement qu’il cesse cette politique conduisant à la casse du fret ferroviaire, à la dégradation du service public de transport de voyageurs, à la suppression massive d’emplois de cheminots.

- Luc Bourduge, Région Auvergne
- Jean-paul Pinaud, Région Bourgogne
- Gérard Lahellec, Région Bretagne
- Jean-Michel Bodin ,Région Centre
- Pierre Mathieu, Région Champagne-Ardenne
- Patrick Hatzig, Région Lorraine
- Charles Marziani, Région Midi-Pyrénées
- Pierre Mouraret, Région Basse-Normandie
- Noël Levillain, Région Haute-Normandie
- Gilles Bontemps, Région Pays de Loire
- Daniel Beurdeley, Région Picardie

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>