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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Les élus communistes n'oublient pas Haïti !

21 Avril 2010, 15:51pm

Publié par PCF Villepinte

Intervention de Patrick Le Hyaric devant la Commission européenne :

 Patrick Le Hyaric, Député communiste européen est intervenu auprès de la Commission européenne, pour appeler les instances internationales dont l’UE, à intensifier leurs efforts en faveur d’Haïti dont les communistes n’entendent pas que le sort tombe dans l’oubli, quelques mois après le terrible séisme.

 

Le Député européen a notamment souligné que si les montants des dons annoncés pouvaient apparaître conséquents, ils étaient loin de répondre aux enjeux de reconstruction, mais aussi de développement de ce pays trop longtemps pillé par les Etats riches.

« Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires,

Je veux vous remercier pour vos exposés sur l’état de la situation en Haïti.

Nous devons veiller à ce que les promesses de dons de la conférence des donateurs se transforment maintenant en sommes réelles et quelles arrivent bien aux destinataires.

Je pense que même si les sommes sont importantes, 10 milliards de dollars, dont 1 milliard 600 millions de dons de l’Union européenne, cela ne suffira pas pour reconstruire de manière durable Haïti et sécuriser ce peuple à qui nous sommes si redevables. Les citoyens européens auront été eux-mêmes très généreux et nous devons nous en féliciter.

Mais malheureusement le risque existe que l’on oublie ou que l’on fasse oublier la tragédie que vivent nos frères et nos sœurs haïtiens. 


21 avril 2010

Or il y a urgence !

- Urgence parce que d’autres cyclones peuvent intervenir et aggraveraient encore les conditions de vie des populations ;

- Urgence à reconstruire des maisons et des infrastructures, des bâtiments publics, notamment les écoles et les hôpitaux, au moment où le gouvernement haïtien commence à évacuer certains campements ;

- Urgence à mieux coordonner et répartir l’aide alimentaire, l’eau potable et les soins et aussi l’urgence à développer un nouveau projet agricole et rural durable pour la sécurité alimentaire du peuple haïtien.

Toute l’aide et la coordination de l’aide internationale doivent viser à l’accès des populations haïtiennes aux droits fondamentaux. Par exemple pourquoi ne pas demander que tous les marchés publics de reconstruction soient conditionnés à ces droits et contenir des clauses pour l’emploi, le logement, l’éducation, la culture ?

Il n’y aura pas de bonne coordination de l’aide et de la reconstruction sans s’appuyer sur le peuple lui-même, ses organisations syndicales, son mouvement associatif et culturel, les organisations non gouvernementales, les organisations paysannes.

Nous devrions inciter à l’élaboration d’un projet nouveau pour Haïti visant à exclure l’exclusion, la pauvreté, la dépendance, ainsi que la domination économique et politique.

Contribuons de toutes nos forces à aider toutes les composantes de la société haïtienne à définir son avenir commun.

N’oublions jamais que le terrible dénuement des Haïtiens n’est pas dû qu’à ce terrible tremblement de terre. Il est le résultat du pillage de nombreux pays sur ce peuple. Nous avons donc un devoir de solidarité efficace en respectant la souveraineté économique et politique du peuple haïtien. »


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SARKOZIE ORDINAIRE

21 Avril 2010, 15:45pm

Publié par PCF Villepinte

Incapable de répondre aux exigences populaires, Sarkozy profite de sa venue en Seine-Saint-Denis pour bomber le torse !

 

Personne ne se faisait d’illusions... La venue du Chef de l’Etat en Seine-Saint-Denis s’annonçait comme un vague remake de ses plus mauvaises sorties sécuritaires.

On fut servi ! A défaut de pouvoir proposer de vraies réponses aux attentes populaires, Nicolas Sarkozy a surtout tenté de redevenir crédible sur un terrain où il avait fait ses "choux gras" en d’autres temps, à savoir la sécurité. Peine perdue, son bilan en la matière est catastrophique et démontre que le chemin qu’il aime à se frayer dans ce domaine ne débouche que sur une succession d’échecs.

Pire, en voulant une fois de plus faire des banlieues - et de la Seine-Saint-Denis en particulier - son terrain de jeu sécuritaire, il a pris une nouvelle fois la responsabilité de la stigmatisation des familles populaires et de la jeunesse, en étoffant un arsenal répressif pourtant déjà très large.

Quant on lui parle "éducation", le Chef de l’Etat ne sait répondre que "suspension des allocations familiales", "présence policière dans les établissements scolaires"...

Quand on exige l’égalité républicaine pour nos collectivités locales, Nicolas Sarkozy évoque le "désordre" provoqué par les élus...

Les souffrances des demandeurs de logement, des jeunes sans qualifications, des salariés jetés à la rue par des multinationales avides de profits toujours plus juteux, ne trouvent pas place dans les discours du Président de la République. Et encore moins de réponses...

Les élus communistes de Seine-Saint-Denis - à l’image des Conseillers généraux ou d’Eliane Assassi, Sénatrice - en appellent au rassemblement et à la mobilisation pour que ce département soit traité avec respect et entendu quand il exige l’égalité républicaine.

PDF - 36.8 ko

Déclaration du groupe communiste du Conseil général

PDF - 23.8 ko

Déclaration d’Eliane Assassi

 


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Luttes à la SNCF

21 Avril 2010, 06:29am

Publié par PCF Villepinte

« Une négociation en rapport avec le conflit »

couv mois-copie-1Le secrétaire général de la CGT cheminots, Didier Le Reste, demande que les revendications des cheminots soient au cœur de la négociation qui doit s’ouvrir aujourd’hui à la SNCF. Il tire un premier bilan de la grève.

Où en est le conflit social ?

 

DIDIER LE RESTE. Tout d’abord, il aurait pu être évité, si la SNCF n’avait pas retiré sa proposition de négociation transverse faite le 31 mars et que nous avions acceptée. De la même manière, ce conflit aurait pu être écourté si la direction avait accepté de négocier dès le début.

À la SNCF, on discute et on bavarde mais on ne négocie plus. Cette stratégie est préjudiciable à tous. Il est regrettable que certaines organisations se complaisent dans ce simulacre de dialogue social.

Elles prennent une lourde responsabilité en accompagnant les choix patronaux et gouvernementaux qui consistent à faire éclater l’entreprise publique et les garanties sociales des cheminots. Le mouvement a permis de faire sauter un verrou puisque, contrairement à la fermeté affichée, les directions ont été contraintes de s’asseoir autour de la table.

Dans tous les cas, les cheminots avec leurs délégués et leurs syndicats décident des suites à donner à l’action en fonction de l’avancée des discussions.

Dans ce processus et depuis le début de cette grève que nous conduisons quasiment seuls, la CGT est et demeure aux côtés des cheminots.

Qu’est-ce que la grève a permis d’obtenir ?

DIDIER LE RESTE. Dans un contexte difficile, mais avec un rapport de forces certain, le processus de discussions et de négociations a commencé le 15 avril. Il n’est pas terminé mais a d’ores et déjà permis d’obtenir des recrutements supplémentaires, le maintien de postes, en particulier à la traction, qui devaient être supprimés, le gel de la fermeture d’unités de production et opérationnelles, la réinternalisation de certaines tâches… Malheureusement, nous n’avons pas obtenu suffisamment de décisions probantes sur la situation du fret en proie à une stratégie de casse et d’abandon. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

La CGT ne lâchera rien de ce point de vue. Des tables rondes doivent se tenir dans un certain nombre de régions où les directions disent vouloir faire « des propositions notables ». Nous y veillerons sous le contrôle des cheminots. Enfin, il n’est pas inintéressant de souligner que, depuis le début du conflit, 107 cheminots ont rejoint la CGT.

 Pourquoi la CGT participe-telle à cette table ronde ?

DIDIER LE RESTE. Partout où les intérêts des cheminots sont en jeu, la CGT se doit d’être présente pour porter leurs revendications, leurs préoccupations et des propositions alternatives aux stratégies contestées.

Quels sont les points que vous souhaitez inscrire à l’ordre du jour ?

DIDIER LE RESTE. La table ronde d’aujourd’hui ne sera pas suffisante. La CGT n’entend pas se laisser corseter par le calendrier et le programme du président de la SNCF. Si on veut une véritable négociation en rapport avec les raisons du conflit, alors il faut traiter autrement de la question de l’emploi, des restructurations, de la situation du fret, de la politique salariale et de la revalorisation des primes de travail et des revendications spécifiques à chaque métier. Il faudra donc plusieurs rendez-vous placés au cœur d’un environnement revendicatif.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR

PIERRE-HENRI LAB

 

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Sécurité

20 Avril 2010, 15:45pm

Publié par PCF Villepinte

La Seine-Saint Denis n’a pas besoin de discours sécuritaire mais de nouveaux moyens

 

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 16 avril
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Le chef de l’État a fait une nouvelle déclaration sur la sécurité lors d’un déplacement à Bobigny en préfecture de Seine Saint Denis. Un seul mot résume son propos : affligeant !

Face à la montée de l’insécurité et aux protestations d’une population subissant de plein fouet la crise économique, il n’y a rien à attendre des propos présidentiels. Pas de moyens nouveaux, mis à part 800 caméras de vidéo-surveillance ! Le président annonce aussi la systématisation de l’intervention de police dans tous les halls d’immeuble. Une loi de Nicolas Sarkozy devait pourtant y remédier. Force est de constater que faute de moyens, elle est inappliquée.



Dans un discours confus où étaient successivement accusés les jeunes, les immigrés et les parents démissionnaires, le Président a annoncé un nouveau dispositif législatif pour conditionner les allocations familiales à l’absentéisme scolaire. Mesure totalement inefficace et qui aggrave plutôt qu’elle ne résout la situation des familles.

La Seine-Saint-Denis n’a pas besoin de discours sécuritaire. Elle a le droit à la sécurité. Cela passe par de nouveaux moyens pour qu’elle cesse d’être une zone de non-droit, abandonnée par l’État et qui oblige ainsi le Conseil général de Seine-Saint-Denis de voter un budget en déficit cette année. Mobilisée aux cotés des habitant(e)s et élu(e)s de mon département, je continuerai d’agir contre toutes les discriminations subies par les habitant(e)s de ce territoire.

Marie-George Buffet
- Secrétaire nationale du PCF

Mardi 20 avril 2010

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COMMUNIQUE

19 Avril 2010, 20:33pm

Publié par PCF Villepinte

Au 13ème jour de grève…

RESPONSABILITE, DEMOCRATIE, LUCIDITE OU ATTENTION AUX PROVOCATIONS ET AUX MANIPULATIONS

chee.jpgCela fait désormais 13 jours que les agents de conduite, les contrôleurs et les agents de l’activité Fret sont dans une grève reconductible à l’appel de la CGT. Hasard ou coalition de fortune, c’est le moment qu’ont choisi le Gouvernement, le Président de la SNCF et SUD-Rail pour réapparaître et tenter de faire pression, chacun à leur façon, sur les Assemblées Générales de Cheminots. ALERTE VIGILANCE !

Depuis ce week-end, LES MINISTRES DU GOUVERNEMENT étonnamment muets depuis le début du conflit à la SNCF, ont appelé sans scrupules les cheminots à la reprise du travail. La paralysie de l’espace aérien national a été l’occasion de fustiger les cheminots et de leur faire porter la responsabilité de l’enlisement de la grève à la SNCF. En soutenant la posture politique de Guillaume PEPY, de ne pas négocier pendant la grève, le Gouvernement est coresponsable de cette situation. Il est coupable du retard pris pour se mettre autour de la table.

Dans le même temps, LE PRESIDENT DE LA SNCF a fait une réapparition ce matin sur Europe 1, pour endosser un costume de défenseur de l’intérêt général et de la solidarité, en fustigeant les cheminots en grève malgré le blocage aérien. Cette provocation cache mal sa responsabilité dans la grève et sa durée. Il semblerait que le Président de la SNCF ait du mal à avaler les discussions/négociations et les engagements qu’il a dû concéder aux grévistes dans les régions !

Ces interventions méprisantes et provocatrices déferlent au moment où la FEDERATION SUD-RAIL aux abois essaie par tous les moyens d’apparaître dans un conflit qu’elle a déserté dans la quasi-totalité des régions depuis le 06 avril 2010, notamment dans ses bastions comme Paris St Lazare, Thionville ou encore Paris Est où SUD a même appelé à reprendre le travail. Et pourtant, dans beaucoup d’Assemblées Générales, souvent par la voix de cheminots non grévistes jusqu’à ce jour, SUD-Rail tente de persuader d’un renforcement de l’action, jusqu’à fabriquer de faux appels communs CGT-SUD à poursuivre la grève.

Cette éruption de provocations, surenchères, désinformations, manipulations coïncide avec l’avancée de discussions régionales obtenues par le rapport de forces construit par la seule CGT. Les uns comme les autres intriguent pour que n’aboutissent pas les discussions/négociations en cours ou tentent de les minorer.

Les discussions/négociations, obtenues sous la pression de la mobilisation et en cours depuis jeudi dernier dans les régions, se sont poursuivies tout le week-end.

Le produit de ces rencontres a été, est et sera soumis partout à l’analyse et à l’appréciation des Assemblées Générales représentatives des cheminots en grève. Les cheminots, avec l’extrême lucidité et la sérieuse responsabilité dont ils font preuve depuis le début de l’action, ont d’ores et déjà pu prendre la mesure des engagements sur l’emploi, les restructurations, les conditions de travail arrachés dans certaines régions et ont décidé de suspendre le mouvement.

LA FEDERATION CGT DES CHEMINOTS a pris acte des décisions prises démocratiquement en Assemblées Générales. Au-delà des suspensions déjà votées à Marseille et à Clermont Ferrand, d’autres sites ont apprécié le résultat des négociations et suspendu le mouvement. C’est le cas sur la région de Montpellier, de Rennes, au Havre, à Caen, à Amiens et à Paris Est, aux ADC à Vierzon, Les Aubrais, Perrigny ou encore aux ASCT à Metz, Paris Austerlitz et Limoges. D’autres décisions devraient suivre dans ce sens dans les heures à venir.

Dans d’autres régions où les Assemblées Générales ont pour le moment reconduit l’action, les discussions se poursuivent dans l’objectif d’obtenir des engagements plus précis à soumettre aux Assemblées Générales qui se tiendront demain dans la journée. En responsabilité, la CGT prolonge son engagement dans les discussions avec les Directions pour faire avancer les revendications des cheminots.

C’est cette démarche responsable qui a déjà conduit, selon les premiers éléments en notre possession, 97 cheminots dont plusieurs cadres de l’entreprise à rejoindre la CGT ces derniers jours comme à Marseille, Montpellier, Paris Est, Clermont-Ferrand, Reims, Paris Sud-Est, Lyon… pour renforcer le syndicalisme de propositions, d’actions et de négociations.

 Montreuil, le 19 avril 2010 – 20h30

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Volcan Islande et mondialisation

19 Avril 2010, 17:13pm

Publié par PCF Villepinte

Entretien avec le philosophe Paul Virilio


« Nous assistons à un accident systémique ou plutôt un accident de l’écosystème de la mondialisation »
Pour le philosophe, les conséquences de l’éruption volcanique en Islande révèlent les limites de notre modèle de développement basé sur l’instantanéité.
Mardi, dans l’Humanité, les conséquences du nuage de cendres volcaniques sur l’économie, la santé et la responsabilité dans la gestion de la crise par l’Europe.

Que vous inspire le nuage de cendres qui paralyse l’Europe depuis plusieurs jours ?
PAUL VIRILIO. Nous ne pouvons pas traiter cet événement en lui-même. Le XXIe siècle, lui-même, est éruptif. « Nous sommes entrés dans l’âge des conséquences », disait Winston Churchill. Que ce soit le tsunami, l’irruption en Islande, le krach financier ou les attentats, nous assistons à un accident systémique ou plutôt un accident de l’écosystème de la mondialisation. Ce qui est important, c’est le caractère sériel pour ne pas dire cyclique des catastrophes naturelles, industrielles, informationnelles.

Ces catastrophes seraient une remise en cause de notre modèle de développement…
PAUL VIRILIO. Tout à fait. Nous habitons le désastre de la globalisation. Tant économique qu’écologique. Aujourd’hui, les deux sont fondés l’un dans l’autre. L’empreinte écologique n’est pas simplement un phénomène de pollution des substances mais aussi une pollution des distances, c’est-àdire l’instantanéité dont nous sommes les contemporains. La Terre est non seulement trop petite pour le progrès et le profit instantanés, mais l’est peut-être aussi, et cela est redoutable, pour la démocratie, la paix et la paix de l’esprit. Nous sommes sans arrêt bousculés, choqués par cette synchronisation des émotions qui remplace la standardisation des opinions. C’est ce que j’ai appelé le communisme des affects. Après la communauté d’intérêt des classes sociales, du communisme, nous sommes entrés dans une communauté d’émotion et cela est tout à fait redoutable.

Nos sociétés peuvent-elles faire face à ce type d’événement aussi imprévisible soit-il ?
PAUL VIRILIO. Évidemment. D’abord en prenant en compte la question de l’accélération, non seulement de la production mais aussi de l’histoire. Nous sommes dans une accélération du réel. L’immédiateté, l’ubiquité sont des phénomènes qui ne sont pas gérables plus longtemps. Les sociétés anciennes vivaient de l’accumulation de la matière, du foncier, de la quantité, c’était la géopolitique, la géostratégie, c’étaient les sociétés territorialisées. Désormais, avec le cybermonde, nous vivons dans l’ère du flux. Les flux dominent désormais les stocks. Ce qui a d’ailleurs fait sauter récemment la Bourse. Nous passons de la géopolitique, c’est-à-dire pour faire simple la Terre, à la dynamique des fluides qui l’emporte sur la mécanique des sols.

Ce nuage ne réintroduit-il pas un rapport un peu oublié entre la nature et l’homme, celui de l’homme devant nécessairement dominer son environnement ?
PAUL VIRILIO. Tout à fait, Lénine affirmait d’ailleurs que la Terre, la nature, n’est pas un temple mais un chantier. Il se trouve que nous avons foutu en l’air le chantier, que les dégâts du progrès sont très importants. Je ne sais pas s’il s’agit d’un temple mais le chantier est dans un sale état.

Pensez-vous qu’aujourd’hui les politiques en tiennent compte ?
PAUL VIRILIO. Absolument pas. Or, il y a urgence d’une université du désastre, c’est-àdire d’une science qui s’interrogerait sur les désastres dus au progrès fondée par une attitude profondément rationnelle. Prenons comme image le crash test. Là où on fabrique des voitures, on fabrique également des accidents pour éviter les dégâts. Il serait temps que la science et la philosophie s’entendent au lieu de s’exclure, non pas pour régresser aux chèvres et à la voiture à cheval, mais pour aller plus loin et de l’avant.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR LIONEL DECOTTIGNIES

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l'Europe prise en otage ? Burki met le doigt sur la question

18 Avril 2010, 15:37pm

Publié par PCF Villepinte

Sur le blog de Canaille le Rouge

Conflits locaux, désorganisation des transports, prise des usagers en otage, ça suffit.Encombrements dans les aérogares et aéroports, usagers pris en otages.

D'autres bloqués des heures dans des salles d'attente non prévues à cet effet.

Ca suffit !

Depuis plusieurs jours un conflit aux conséquences telluriques perturbe l'organisation européenne des transports.

Tous nous savons que notre planètes est soumises à des pressions qui se manifestent essentiellement  là où les capacités de résistances sont les plus vulnérables. Cela a des conséquences couteuses et intolérables pour les compagnies aériennes.

Chacun a le droit au respect de ses conditions de vie et de travail, l'expression des tensions et conflits de toutes natures est un droit dans les pays démocratiques  mais les usagers ne doivent pas  pâtir de ces antagonismes.

Qu'un département islandais décisif pour l'organisation des transports aériens demande à pouvoir librement casser la croute est une chose. Mais que le conflit conduise à ce qu'à l'instar de quelconques cheminots français enfumant de rouge leurs débordements revendicatifs, les failles énergétiques de Reykjavík paralysent tout le trafic aérien de la partie la plus riche du monde est une prise d'otage intolérable et la Présidence de la République a décidé d'y mettre un terme.
Pour ce faire,  J-Louis Borloo ministre chargé des transports, de l'environnement et de l'élevage des lapins, est chargé d'une mission exploratoire pour solutionner le conflit. Il sera accompagné de D. Bussereau secrétaire d'état au renforcement des digues et au transport, expert en comptage des cabillauds du nord ouest.
La mission interministérielle, au vu de sa compétence reconnue en la matière, a sollicité Claude Allègre spécialiste de la tectonique des claques pour contacter les parties en conflit pour explorer sur place les pistes d'une issue raisonnée.


 

Celui-ci sera héliporté sur zone le plus rapidement possible. Arrivé à Hadèstination il sera accompagné de M. Charon, conseiller spécial de la présidence, chargé de logistique pour le guider aux portes des enfers. Un collectif de correspondant du CNRS cherchera à ne pas perdre le contact avec l'expédition jusqu'à son arrivée sur site.

 

 

 
Par canaille le rouge - Publié dans : Rire et sourire

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EMPLOI

18 Avril 2010, 15:29pm

Publié par PCF Villepinte

Chômeurs en fin de droits : le "plan rebond" fait flop
 Le gouvernement et les signataires du « plan rebond » se vantent d’avoir trouvé une solution pour chaque chômeur en fin de droits. Mais les mesures du plan se révèlent floues, soumises à conditions, voire hypothétiques.
Décryptage dans l’Humanité de lundi. Faites-vous votre opinion en lisant en ligne le document de l’accord.

Ces prochains mois, la déception risque d’être énorme parmi les chômeurs qui arriveront au bout de leurs allocations Assedic. Depuis jeudi, les signataires de l’accord intitulé « plan rebond pour l’emploi » gouvernement, patronat, syndicats sauf la CGT se relaient pour marteler qu’enfin leur travail acharné de négociateurs a débouché sur un compromis miracle. A les en croire, ils ont trouvé une « solution » pour chaque chômeur qui arrivera en fin de droits courant 2010. Pour un coût total de 705 millions d’euros pris en charge par l’État et l’Unedic, voire 838 millions si les régions non consultées mettent la main à la poche, chacune de ces personnes se verra proposer un contrat aidé, une formation rémunérée, ou à défaut, jusqu’à six mois d’une allocation exceptionnelle présentée comme un « filet de sécurité ». De sorte que le vœu exprimé par le président Sarkozy lors de son intervention télévisée fin janvier, de ne « laisser personne sur le bord de la route » semble exaucé. « L’aide exceptionnelle qui sera versée sur plusieurs mois « est une mesure de solidarité exemplaire » a salué l’UMP, tandis que le secrétaire d’État à l’emploi, Laurent Wauquiez, se félicitait d’un plan « très généreux pour ceux qui cherchent vraiment un emploi » et le Medef de « mesures exceptionnelles et temporaires sans précédent ». Côté syndical, la CFDT, en pointe dans la négociation, se vante d’avoir « obtenu une solution pour tous » et affirme qu’« aucun chômeur en fin de droits ne sera laissé pour compte ». « Quand 705 millions d’euros sont débloqués, il ne faut pas cracher dans la soupe », lance son secrétaire national, Laurent Berger.

Mais à regarder de plus près ce « plan rebond », derrière l’écran de fumée de l’effet d’annonce, nombre de mesures sont floues, soumises à conditions, dépendant de critères encore à déterminer, écrites au conditionnel, ou reprises de dispositifs déjà actés ! Décryptage dans l’Humanité de lundi.

 

Fanny Doumayrou

Faites-vous votre opinion en lisant en ligne le document de l’accord.

Document PDF - 194.5 ko

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DEBAT au PCF

18 Avril 2010, 06:39am

Publié par PCF Villepinte

Intervention de Pierre Laurent

 

 A l'occasion du Conseil national du PCF tenu le vendredi 16 avril à Paris, à deux mois du congrès d'étape convoqué pour les 18,19 et 20 juin, Pierre LAURENT, coordinateur a lancé un appel aux membres du Conseil national démissionnaires et aux camarades tentés par le départ pour les inviter à revenir sur leur décision et à prendre toute leur place dans le chantier des transformations du PCF.

 

"Chers camarades,

Comme vous le savez, 14 camarades nous ont adressé un texte collectif de démission du Conseil national. Je ne banalise pas cette décision. Je regrette profondément ces départs et ne m’y résigne pas. Je souhaite donc m’adresser à ces camarades, ainsi qu’à tous les communistes que cette situation inquiète.

La lettre de démission qu’ils nous ont adressée s’en tient pour l’essentiel à une critique du travail et de la vie démocratique de la direction  nationale, qu’ils estiment être dominées par « des logiques d’exclusion.» Le problème posé par ces camarades, nous le savons,  va au delà et s’inscrit, pour une part de ces camarades, dans une démarche de départ collectif du Parti.

Je voudrais commencer par là, c'est-à-dire par l'essentiel. Les raisons du départ annoncé par plusieurs camarades portent sur les questions de fond de l’avenir du Parti communiste. Elles sont diverses. Certains d’entre eux estiment  la forme parti épuisée, d’autres doutent du communisme, d’autres, les plus nombreux probablement, ne croient plus comme viennent de l’écrire Roger Martelli et Lucien Sève que le parti possède encore « la force propulsive qui lui permettrait de se refonder et, ce faisant, de ressourcer son utilité. »

C’est d’abord sur cette raison précise et essentielle que je veux m’adresser à celles et ceux qui sont tentés par le départ. Nous sommes précisément en train de nous attaquer à ces enjeux de transformation, comme peut-être nous ne l’avons jamais fait avec une telle ampleur. Nous en avons fait une décision de congrès. Et avec le congrès d’étape de juin, nous allons en faire l’affaire de tous les communistes. C'est totalement inédit.

Les défis sont immenses et le fait que nous réussissions à les relever n’est pas écrit d’avance. Mais nous sommes, je suis, plus déterminés que jamais à relever le défi de ces transformations. Nous savons qu'il nous faut à la fois refonder le projet pour un engagement communiste du XXIème siècle, nos pratiques politiques, nos ambitions de rassemblement, nos formes politiques d’organisation.

Nous devons mener ce travail dans une période de bouleversements intenses de toute la société, et du monde, dans une période d’affrontements de classe intenses. Nous devons tenir notre place dans ce combat. Mener tout cela de front est stimulant et à l'évidence très exigeant.

Ce que nous venons de réaliser avec le Front de gauche est prometteur et nous transforme déjà. Mais l’essentiel de cette démarche, de son ambition, reste devant nous. Le Front de gauche n'est qu'une première étape vers notre objectif d'un Front populaire majoritaire. Nous savons tout cela.

Tout le monde peut avoir des doutes sur notre capacité à relever le défi historique d’une relance du pari communiste dans le siècle qui s’ouvre. Qui n’en aurait pas ? La crise de civilisation nous invite à ne pas renoncer, et je dirais qu'elle nous donnes des opportunités nouvelles. La question est aujourd'hui de saisir ces opportunités. 

Roger Martelli et Lucien Sève, avec lesquels je souhaite que nous poursuivions un dialogue fécond, estiment que notre ressort interne est épuisé, tout en reconnaissant que leur combat refondateur « n’a rendu possible à ce jour aucune réussite organisationnelle alternative probante ».

Dans ces conditions, je crois pour ma part, avec l'immense majorité des communistes qui l'ont décidé  lors de notre 34ème congrès, que le choix de parier sur le parti communiste et ses profondes transformations est le plus prometteur et le plus fécond.

A tous mes camarades, je je redis: oui, ce n’est pas le moment de partir, au moment où nous réussissons les premiers pas d’une nouvelle ambition de rassemblement, où nous allons déployer nos propres transformations. Je leur lance un appel: votre place est avec nous dans la construction de ces avancées, et si ce n’est dans le parti lui-même, dans le travail et le dialogue que devrons continuer à entretenir ensemble. Cet appel je l'adresse à toutes celles et ceux, au-delà de ces camardes, qui pensent que c'est le moment de réunir toutes nos forces pour relever les défis majeurs de la période.

Je veux également dire un mot sur notre vie démocratique, sévèrement mise en cause dans la lettre des quatorze membres du Conseil national.  Beaucoup de choses sont évidement à améliorer. Là encore, notre congrès d’étape en ait saisi. Je réfute toutefois les caricatures. Comment affirmer par exemple qu’au dernier congrès, la direction sortante avait décidé de présenter une liste du CN dont étaient éliminés la plupart des camardes en désaccord politique? C’est tout simplement totalement faux.

Mais parlons de cette question majeure  au fond  puisqu’elle est aussi à l’ordre du jour de nos transformations. Depuis notre abandon du centralisme démocratique, la question de la diversité, du pluralisme, et de son dialogue, fécond ou pas, avec l’efficacité de nos élaborations et de nos décisions collectives, reste un chantier que nous n’avons pas clos. L’innovation demeure absolument nécessaire.

Tout en continuant à progresser, sachons reconnaître que le respect de la diversité repose sur deux piliers : le respect des décisions majoritaires et le respect des opinions minoritaires. Nos débats lors des élections régionales ont parfois montré ici ou là l'incapacité à respecter l’un et l’autre de ces deux versants du problème, comme si finalement certains d’entre nous, quelle que soit leur opinion d'ailleurs, persistaient  à penser qu’il ne peut y avoir dans la vie qu’une seule bonne opinion. Non, il y a une décision majoritaire à un moment donné et elle doit être respectée, elle est notre loi pour l’action, mais elle ne devient pas une vérité intangible. La confrontation demeure source d’enrichissement. Elle doit être conduite dans le respect mutuel, et en même temps ne pas entraver l’action collective qui est notre raison d’être.

Cela suppose aussi de récuser tout catalogage de tel ou tel camarade, toute tentative de figer une fois pour toutes nos débats. J’y invite particulièrement après les élections régionales qui ont parfois provoqué des affrontements inadmissibles et des dérapages, venus de tous bords, scandaleux. Chacun a eu son opinion dans ces débats. D'autres débats, d'autres décisions nous attendent où chacun compte à nouveau pour un, quelle qu'ait été son opinion dans les débats précédents. Retrouvons la voie de du débat collectif et de l’unité par le débat collectif constructif et respectueux.

Je veux terminer en renouvelant mon appel à tous à poursuivre le dialogue, mon appel au débat à tous les membres du CN qui disent vouloir démissionner de cette instance, et mon appel à tous ceux qui parmi eux ne quittent pas le parti à revenir sur leur démission du CN pour être reconduit dans cette instance lors du congrès d'étape. Je propose que nous engagions à cet effet avec chacune et chacun  de ces camarades le dialogue et les rencontres nécessaires. Merci à vous."

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Réforme des retraites

18 Avril 2010, 06:28am

Publié par PCF Villepinte

 

Pas de bonne réforme des retraites avec le pistolet sur la tempe !

Le conseil d’orientation des retraites a dévoilé ses prévisions à l’horizon 2050. Des chiffres reposant sur divers scénarios circulent avec un même point commun : les déficits seront gigantesques. Il s’agit de frapper l’opinion publique à coups de centaines de milliards d’euros en répétant à satiété que le plus dur est à venir !

Toute cette opération de conditionnement de masse n’a qu’un but : faire entrer aux forceps une réforme qui s’apparente à un saccage systématique des retraites au profit de la mise en place d’une retraite par capitalisation. Pour les assureurs privés, elle s’annonce déjà comme un futur Eldorado capitaliste. Le gouvernement croyant profiter des inquiétantes prévisions nous explique avec la complicité du MEDEF qu’il est urgent d’arrêter de réfléchir et qu’il faut de toute urgence en finir avec la retraite à 60 ans. Les Français ne sont pas dupes de cette manipulation. L’urgence est de trouver de nouvelles formes de financement. Créons des emplois sécurisés pour les jeunes, taxons les revenus financiers et abandonnons les exonérations de cotisations patronales.

Le débat doit être public, non bâclé. Pas de bonne réforme des retraites avec le pistolet sur la tempe !

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

Mercredi 14 avril 2010.

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