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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Hommage à Jack Ralite

4 Mai 2024, 08:27am

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Publié depuis Overblog

3 Mai 2024, 11:44am

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santé

3 Mai 2024, 07:32am

Publié par PCF Villepinte

Alerte, déserts médicaux - Notre santé bradée, nos vies sont en danger ! Le gouvernement est responsable

Publié le 02 mai 2024

Monsieur Attal veut taxer les patients qui manquent leur rendez-vous d’une pénalité de cinq euros afin, dit-il, de permettre aux Français de trouver plus facilement un rendez-vous.

Du côté des médecins, cette pénalité ne fait pas l’unanimité, car dans la plupart des cas, connaissant ces patients, l’explication directe est suffisante et c’est sans grande conséquence sur leur activité…

Montrer du doigt les assurés sociaux alors que de plus en plus de patients sont sans médecin traitant, que l’hôpital est dans une situation catastrophique, que l’accès aux soins est de plus en plus difficile, est-ce bien raisonnable ?

Dans le même discours le Premier ministre annonce plus sérieusement vouloir former à l’horizon 2027 16 000 médecins au lieu de moins de 10 000 actuellement. Tant mieux, c’est ce que nous demandons depuis longtemps !

On remarquera que cela engage peu le pouvoir actuel, la rentrée universitaire 2027 c’est loin et... c’est après la prochaine présidentielle... Mais surtout, si cette annonce n’est pas accompagnée d’un plan ambitieux pour mettre en place rapidement des moyens pour l’université et les lieux de stage, cela risque de n’être qu’un effet d’annonce.

Gabriel Attal affirme vouloir former 12 000 médecins/an à partir de 2025, mais on peut se demander pourquoi ne pas commencer par une augmentation significative en 2024 ? Car il y a vraiment urgence…

Or, rien n’indique que le gouvernement ait pris la mesure de la tâche, alors même qu’aucune disposition concrète (hormis quelques vulgaires raccommodages) et surtout pas de moyens financiers supplémentaires n’ont été ne serait-ce qu’évoqués dans les documents prospectifs officiels, la Stratégie nationale de santé 2023/2033 ou les Plans régionaux de santé 2023/2028…

Impéritie ou volonté assumée de laisser aller, en se désintéressant de la réalité vécue par le commun de nos concitoyens, peu importe, dans tous les cas c’est irresponsable, car depuis longtemps on sait que la question de la pénurie de professionnels de santé est le point clé de la politique sanitaire du pays.

Quarante ans de numerus clausus ont détruit l’équilibre de notre système de santé. On a formé en moyenne 20 % de médecins en moins chaque année, soit un déficit sur l’ensemble de la période de 70 000 médecins, ce qui a asséché la démographie médicale.

Aujourd’hui, pour 50 000 médecins de plus de 60 ans il n’y a que 16 000 médecins de moins de 34 ans ! Et ce déficit de professionnels est 2,5 fois plus élevé si on intègre la hausse de la population et son vieillissement. Depuis le début des années 80 la population a augmenté de 20 %, et le nombre de plus de 60 ans a doublé, comme celui des plus de 75 ans.

Malgré cela, les gouvernements successifs depuis plus de vingt ans ont décidé... de ne rien faire. Il en a été de même depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, alors que nul ne pouvait ignorer que la pénurie allait s’aggraver mécaniquement d’ici 2030 et perdurer au-delà si aucune mesure d’anticipation n’était prise.

Au bout de cette logique mortifère, la décennie actuelle est bien celle de tous les dangers pour les malades ; et la décennie suivante, avec un quota de formation rehaussé mais encore tout juste équivalent à celui de 1972 (où il y avait 30 % de population en moins) ne permettra pas de rattraper cet énorme retard...

La situation est encore plus critique s’agissant des dentistes dont le quota de formation est resté inférieur à 1972. C’est d’autant plus dommageable que l’on connaît les effets de la santé bucco-dentaire sur la santé tout court. C’est un signe fort que de constater que les effectifs sont déjà insuffisants pour couvrir un recours aux soins dentaires très faible en France (41 %), nettement inférieurs à la moyenne européenne (71 % en Allemagne et au RoyaumeUni)...

Si pour les autres professionnels de santé c’est plus contrasté, c’est tout aussi préoccupant, et pour certains, infirmier·es, aides soignant·es, se posent aussi les questions de niveaux de rémunération peu attractifs et des conditions de travail qui épuisent et découragent… En santé comme ailleurs, ce sont les travailleurs qui créent les richesses, et la formation de professionnels en nombre et en qualité permet seule de répondre aux besoins sociaux.

Certes, il faut aussi réformer, démocratiser les études médicales, mieux répartir les spécialités et les effectifs, permettre l’évolution des pratiques des paramédicaux, réorganiser les soins primaires, etc. Mais sans volonté ferme, réelle et concrétisée de former beaucoup, beaucoup plus, tout cela restera lettre morte.

 Mettre en place un grand plan de formation est urgent et primordial, notamment en commençant à former avec les moyens nécessaires tout de suite 15 000 médecins et 1 900 chirurgiens-dentistes/an. Pour cela il faut aussi rendre à l’hôpital les moyens d’assurer le rôle formateur qui est le sien et cesser cette casse du service public qui renvoie les assurés sociaux vers le secteur privé lucratif et ses dépassements d’honoraires. Cette sélection par l’argent en matière de santé est injustifiable, sauf pour enrichir les actionnaires.

Il faut revenir sur les reculs de prise en charge de la Sécurité sociale - le seul système apte à assurer un accès universel et égalitaire aux soins - au profit des assurances privées inégalitaires et, pour certaines, de leurs dividendes. Il faut également revenir sur les exonérations de cotisations sociales qui assèchent les ressources de l’ensemble du système de protection sociale qui est notre bien commun…

Notre système de santé est passé en vingt ans de la 1re à la 20e place mondiale. Il serre la vis à l’hôpital, réduit les remboursements, et la question de la désertification médicale génère des angoisses existentielles, alors qu’il se révèle incapable de maîtriser les dépenses considérables que l’industrie pharmaceutique impose à la Sécurité sociale.

Les Français ne peuvent plus se permettre cette politique qui fait reculer la santé publique, tant il est vrai qu’en la matière, l’égalité est une condition de la qualité, que le soin apporté à chacun, du plus pauvre au plus riche, conditionne l’état de santé de tous.

La responsabilité du gouvernement et de tous ceux qui mettent en place cette politique est engagée ; il s’agit de non-assistance à une population dont la santé, la vie sont en danger !

 

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PAIX

3 Mai 2024, 07:27am

Publié par PCF Villepinte

La paix, notre combat commun ! Conférence internationale organisée par le PCF

Publié le 02 mai 2024

Le 4 mai prochain, le PCF organise une conférence internationale pour la paix.

À quelques jours des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et de la victoire contre le nazisme, à un mois des 80 ans du Débarquement en Normandie, alors que 22 conflits ensanglantent la planète, il est urgent de développer la solidarité internationale pour une politique de paix, de sécurité collective et humaine.

La gravité de la situation est extrême. Nous nous trouvons dans une séquence historique de recomposition armée des rapports de forces entre puissances grandes et moyennes et de redéfinition des aires d’influence, marquée par une montée des nationalismes agressifs et un aiguisement des concurrences capitalistes.

Pour les classes dirigeantes, pour les bourgeoisies, la guerre signifie asservissement, pillages, économie de guerre, afin de masquer les fragilités insignes des États engagés dans les conflits.

L’objectif de cette conférence est d’échanger sur notre analyse des causes politiques, sociales, économiques, climatiques des conflits et sur les moyens politiques et économiques pour rompre avec l’engrenage de la guerre et avec les politiques d’hégémonie, de forces et de blocs qui l’exacerbe.

L’ambition est de réfléchir sur les moyens d’action pour faire émerger un nouvel ordre global, un autre ordre du monde respectueux de la souveraineté et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, par le respect du droit international, par de nouvelles coopérations économiques et financières et par la constitution d’un nouvel espace de sécurité collective en Europe.

C’est donc poser la question des ruptures nécessaires avec les politiques impérialistes et capitalistes qui provoquent et nourrissent la militarisation des rapports de force internationaux. Cela implique également d’évoquer la recomposition des rapports de force internationaux et les voies qui se cherchent pour un autre ordre international débarrassé des politiques hégémoniques, du dollar par exemple.

C’est combattre l’essor des nationalismes et de l’extrême droite qui, de Moscou à Tel Aviv, attisent les haines et les paniques identitaires. C’est enfin analyser l’hégémonie de l’OTAN en Europe et avancer les alternatives possibles, et nécessaires, pour une véritable autonomie stratégique.

La conférence a également pour but de dessiner notre conception de la paix, qui n’est pas uniquement l’absence de guerre, mais qui implique de développer une politique pour des solutions négociées aux crises qui sont à l’origine des guerres.

La paix est bien au cœur d’un projet politique émancipateur global car elle se situe au croisement des luttes pour l’émancipation des peuples contre l’impérialisme et les politiques de force, des questions sociales, car les guerres produisent et sont le produit des inégalités, des questions écologiques, car les concurrences dues à la raréfaction des ressources naturelles aggravent les tensions.

De nombreuses organisations communistes et progressistes ont répondu à notre invitation. Nous pouvons citer à titre d’exemple : des forces d’Asie (parti communiste Japonais, parti Toudeh d’Iran, parti Dem – ex HDP-, parti communiste d’Israël), d’Afrique (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire), d’Amérique latine (Parti des travailleurs du Brésil), et d’Europe (PGE, PCE, PCP, PTB).

Des économistes apporteront également leur contribution, à l’image de Martial Ze Belinga, spécialiste du franc CFA, arme de domination néocoloniale de la France. Enfin, nous pourrons également compter sur des représentations diplomatiques, avec notamment la participation des ambassadeurs de la République de Cuba et du Vietnam.

 

 

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Palestine :

3 Mai 2024, 07:21am

Publié par PCF Villepinte

Stop à la répression sur les universités

Publié le 02 mai 2024

Depuis quelques jours, des mobilisations en faveur de la paix en Palestine sont engagées dans les universités. Celles-ci ont très rapidement été réprimées par les forces de l’ordre. Valérie Pécresse a même annoncé couper les subventions régionales pour l’institut Science po Paris. Le chantage aux financements pour exercer une censure politique sur un lieu d’enseignement supérieur est extrêmement grave.

Ces réactions sont injustifiables et l’Union des Étudiants Communistes apporte tout son soutien aux étudiants et étudiantes mobilisés en faveur de la paix et de la reconnaissance d’un État palestinien, selon les frontières reconnues par l’ONU.

Ce mouvement étudiant est victime d’une volonté d’uniformisation du discours politique sur les universités. Les propos de Gabriel Attal et le traitement médiatique décrivent la mobilisation étudiante comme exclusivement négative. S’il peut y avoir un débat entre étudiants sur la pertinence d’occuper à long terme une université, la mobilisation, les déploiements de banderoles ou encore les blocages ponctuels sont indispensables pour permettre la visibilisation du génocide en cours à Gaza.

Cette répression s’inscrit dans une dynamique plus générale d’un contrôle politique de plus en plus important sur les lieux de l’enseignement supérieur. Dans beaucoup d’universités, le simple geste de donner un tract est interdit par les directions. La généralisation et la systématisation de l’envoi de forces de l’ordre lors de mobilisations étudiantes est grave pour l’état des libertés publiques à l’université.

Nous dénonçons avec force cette volonté de reprise en main politique de la vie universitaire. Les lieux de l’enseignement supérieur ont toujours été des lieux de politisation et de débats. Élever l’esprit critique des étudiants devrait être vu comme synonyme d’émancipation.

Nous le constatons à l’international, lorsqu’un gouvernement souhaite reprendre la main sur la pensée critique, uniformiser le discours et faire adhérer à des idées réactionnaires, ce sont les universités qui sont attaquées en première.

L’UEC revendique :

  • un cessez-le-feu immédiat
  • la fin de la colonisation en Cisjordanie
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et la libération des otages détenus par le Hamas
  • la création d’un État palestinien aux côtés de l’État israélien sur les frontières de 1967, conformément aux résolutions de l’ONU.

Léna Raud

 

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1er MAI

2 Mai 2024, 09:40am

Publié par PCF Villepinte

 

Mobilisation du 1er mai dans les rues de Paris.
REUTERS/Sarah Meyssonnier

UN 1er MAI Pour étendre les luttes

 

 

Après un 1er mai 2023 hors normes avec ses 2 millions de manifestants partout en France contre la réforme des retraites, l’édition 2024, avec ses « plus de 200 000 » participants revendiqués par la CGT, s’aligne sur des standards plus habituels, enregistrés par exemple en 2022. Retour à la normale ? Pas vraiment, selon Sophie Binet. « C’est le bon curseur », pour la secrétaire générale de la CGT, qui prouve que « la colère sociale, elle est bel et bien présente ».

Au départ de la place de la République, l’unité syndicale donne le ton. Car, contrairement aux habitudes prises lors de la précédente décennie, ce n’est pas deux cortèges distincts, mais un seul, regroupant les structures franciliennes de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de Solidaires et de l’Unsa, qui a défilé jusqu’à la place de la Nation.

 « Pour retrouver le goût de la justice sociale, nous essayons, en ce 1er mai, une cure de bien-être social », insiste Laurent Escure. Selon le secrétaire général de l’Unsa, « l’intersyndicale construite durant le mouvement des retraites a continué de converger sur les accidents du travail, sur la grève féministe du 8 mars ou dans son opposition à la loi immigration, sans pour autant nier nos différences ».

Parmi les 50 000 manifestants , Luc, militant CFDT depuis trente ans, entouré d’une cinquantaine de gilets orange, donne le mode d’emploi : « L’unité syndicale est toujours là. Dans l’entreprise, la CFDT sera toujours dans le dialogue. Mais, pour les grandes préoccupations nationales, nous sommes prêts à nous mobiliser, dans l’intérêt des salariés. »

Son organisation appelait à converger dans les rassemblements du 1er mai, avec un mot d’ordre axé sur une Europe « plus sociale et ambitieuse ». « L’Europe nous empêche d’améliorer notre pouvoir d’achat. Il y a une grande colère dans les entreprises.

Nous avons construit 14 journées de mobilisation sur les retraites qui se sont bien passées. Pour se faire entendre, faut-il une explosion sociale comme durant les gilets jaunes ? » s’interroge le militant cédétiste.

Les syndicats franciliens prennent position à l’unisson, à l’aube d’une triple réforme sur l’assurance-chômage, sur la fonction publique et sur une loi d’affaiblissement du droit du travail. « Les choses sont claires. L’unité syndicale est un acquis. C’est un trésor précieux que nous avons entre les mains. Cela nous permettra d’enclencher, le moment venu, une forte mobilisation », prévient Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.

 

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PCF

2 Mai 2024, 09:31am

Publié par PCF Villepinte

De l’utilité du retour aux cellules de quartiers ou d’entreprises !

Publié le 24 avril 2024

La section PCF de Béziers, comme beaucoup d’autres en France, est persuadée que l’avenir du Parti communiste passe par la création ou la recréation de cellules de quartiers et d’entreprises qui organisent dans la proximité les gens, les ouvriers et employés sur les maux et les souffrances qu’ils vivent au quotidien.

Ainsi, pour faire court, nous sommes persuadés qu’il ne peut y avoir de parti révolutionnaire sans occuper le terrain avec une dimension organisationnelle et émancipatrice. Sans cela, pas d’espoir d’enrayer l’abstention ni la progression de l’extrême droite qui, elle, n’a que très peu de militants locaux. Notre travail doit donc consister à reconstituer le maillage politique et de voisinage du PCF en faisant vivre des cellules avec un militantisme de proximité.

C’est aussi une des solutions pour ne pas abandonner des électeurs abusés par les médias dominants et les abstentionnistes. De toute manière, l’équation est simple, sur une ville comme Béziers de 80 000 habitants, gérée par un maire d’extrême droite, député de la circonscription et sa femme, avec trois quartiers prioritaires de la ville et 20 militants actifs pour 140 adhérents, chacun comprendra que le défi est impossible à relever.

En partant de ce constat, en deux ans, nous avons recréé une cellule d’entreprise, les cheminots, et dernièrement une cellule de quartier qui prend toute sa place dans la campagne électorale pour la liste Gauche unie conduite par Léon Desfontaines.

En deux mois, la cellule est passée de 4 à 10 membres avec deux adhésions ; elle s’est trouvé un nom, Élise Carbonne, une résistante de Béziers complètement invisibilisée par une histoire dominée par les hommes après la Libération.

Et pourtant, Élise Carbonne fut responsable pour Béziers du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme en 1936. Elle déploya à ce titre une grande activité en faveur de l’Espagne républicaine, fut torturée dans la journée du 15 août 1944 et découverte pendue à un fil de fer, sans doute par ses bourreaux qui lui avait porté tant de coups qu’elle avait perdu l’usage de ses bras et de ses jambes. Une rue de Béziers, rue des Époux-Pignol, du nom de son mari, lui aussi résistant, perpétue leur souvenir.

Ainsi, les camarades de la cellule ont lié la question mémorielle à celle du féminisme. En deux sorties, dans une campagne qui démarre, en lien avec le plan de travail de la section, plus de 1 500 tracts ont été distribués par la cellule, des panneaux d’affichages ont été tenus, et des contacts pris pour renforcer le Parti, au plus près des citoyens, avec la pétition vie chère du PCF signée notamment devant l’école du quartier !

Imaginons un instant le résultat de l’activité militante si nous disposions d’une dizaine de cellules du même acabit sur la section !

C’est en cela une des voies, sinon la seule, que nous devons prendre afin de reconstruire une action collective de classe pour porter des solutions transformatrices et révolutionnaires, passer d’une classe en soi à une classe pour soi et forger la conscience de classe du prolétariat et la mobilisation populaire contre le capitalisme.

 

Jean-Marc Biau

P/ La section PCF de Béziers et la cellule Elise Carbonne

 

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1er MAI

30 Avril 2024, 09:05am

Publié par PCF Villepinte

Bonjour

 

 Les communistes de Villepinte vous

proposeront le muguet de lutte et d’espoir,

de 8 h à 13 h, ce mercredi 1er mai 2024

 - Place de la mairie quartier vieux pays

- Avenue de la gare quartier Vert-Galant

- Boulangerie du quartier Pasteur.                            

 

ET..le bon d’entrée à la Fête de l’Huma 

         pour 3 jours.40.00 €

 

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Jeunesses

30 Avril 2024, 07:53am

Publié par PCF Villepinte

  Le plan des Jeunes communistes

contre la violence

 

Publié le 24 avril 2024

Alors que les faits de violence entre jeunes sont de véritables faits de société, le gouvernement a fait le choix d’apporter des réponses démagogiques et réactionnaires. Alors que le problème est complexe, Gabriel Attal fait le choix du populisme en prétendant qu’il suffirait de régler un problème “d’autorité”.

Face à cela, le Mouvement jeunes communistes de France a proposé son propre plan pour lutter réellement contre les violences entre jeunes.

Accompagner et protéger la jeunesse

- Garantir à chaque jeune qui en a besoin un accompagnement social de qualité.

- Renforcer les moyens des services de l’Aide sociale à l’enfance en recrutant plus de travailleurs sociaux.

En finir avec l’exclusion et la pauvreté

- Permettre à chaque jeune de construire son avenir et réussir ses projets de vie.

- L’augmentation des salaires et la fin de tous les contrats précaires.

- La suppression de la réforme du RSA et de l’assurance chômage qui plongent des milliers de personnes dans la pauvreté.

Un accompagnement éducatif à l’école

- Des moyens dans l’éducation pour permettre à tout le monde de réussir et la suppression de la sélection à l’entrée à l’enseignement supérieur.

- La création d’un véritable service public de l’orientation.

- Des recrutements massifs d’assistants d’éducation pour créer du lien avec les élèves et prévenir les situations de violences.

- Des recrutements massifs d’assistants sociaux et de psychologues pour accompagner chaque élève et lutter contre le harcèlement.

 

Faire société, combattre les communautarismes

- Des moyens pour tous les services publics pour que personne ne soit exclu de la République.

- Interdiction des écoles privées hors contrat.

- Refonte de la carte scolaire et fin des passe-droits.

- Créer des espaces de rencontres entre les jeunes pour faire société, malgré les différences (maison des jeunes, salles d’activités culturelles, infrastructures sportives…).

- Aider au développement des structures d’éducation populaire.

Lutter contre le retour du fait religieux et l’obscurantisme

- Interdiction des comptes de religieux sur les réseaux sociaux qui prônent des discours sexistes, homophobes et obscurantistes.

- Interdire le financement des cultes par des États étrangers.

- Des moyens dans l’Éducation nationale pour enseigner la laïcité.

En finir avec les trafics

- Des moyens à la hauteur pour démanteler les réseaux internationaux de drogue en s’attaquant aux têtes des réseaux.

- La mise en place d’une police nationale de proximité, dont le rôle doit être tourné vers la prévention, la dissuasion et non uniquement la répression.

- S’attaquer aux flux financiers de financement et de blanchiment des trafics, sanctionner les banques complices.

Lutter contre les violences sexistes et sexuelles

- 3 milliards d’euros par an pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

- Une véritable éducation à la vie sexuelle et affective.

Article publié dans CommunisteS, n°993, 24 avril 2024.

 

 

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SALAIRES

23 Avril 2024, 06:44am

Publié par PCF Villepinte

Rémunération au mérite ou

augmentation générale des salaires ?

En débat

Sous couvert de « désmicardiser les salaires », le gouvernement envisage de généraliser la substitution des hausses générales par des revalorisations individuelles dans le public comme le privé.

L'Humanité. Publié le 15 avril 2024

 

© AFP / PHILIPPE HUGUEN

Seul le travail est producteur de richesses. Remettre en cause un relèvement collectif salarial, c’est accroître leur accaparement par le capital.

Thomas Vacheron

Secrétaire confédéral de la CGT

Il a fallu des siècles de drames sociaux et de luttes pour que les travailleur·ses ne soient plus la propriété d’un maître, puis que l’on soit payé pour travailler. En économie capitaliste, les patrons payent les salarié·es pour une heure de travail, en dessous de la valeur de ce qu’elle permet de produire et de ce qu’elle rapporte. Les dirigeants d’entreprise s’approprient une partie du travail : la plus-value, que Marx appelle « surtravail », source de profits.

Seule une partie de la journée couvre le salaire, permettant au salarié de « reproduire sa force de travail », tout le reste de la journée il travaille gratuitement. Même, selon economie.gouv.fr, « la richesse produite lors du processus de production, la valeur ajoutée, traduit le supplément de valeur donné par l’entreprise par son activité (le travail) aux biens et aux services (…). Elle se répartit ensuite entre revenus du travail, revenus du capital (…) ». Il n’y a pas création de richesse sans travail… et il n’y a pas de travail sans travailleur·ses.

Or, la part du travail dans la « valeur ajoutée » ne cesse de diminuer au profit du capital. En quarante ans, ce sont 5 points passés des salarié·es vers les détenteurs de capitaux. Plus ils nous parlent de partage de la valeur, plus elle leur profite. Ce n’est pas le travail qui coûte cher mais le capital. En témoigne la « smicardisation » du pays, où près de 20 % des travailleur·ses sont au Smic, soit plus de 3 millions de salarié·es (près de 60 % de femmes).

Pour maintenir les salaires bas : plus les salaires sont faibles et proches du Smic, plus les aides publiques aux entreprises privées sont importantes (exonérations de cotisations qui affaiblissent notre protection sociale). La faiblesse historique de l’écart entre le Smic (seulement 6e d’Europe) et le salaire médian est dramatique. Le problème n’est pas que le Smic soit indexé sur les prix, c’est que les autres salaires ne le soient pas.

Pour stopper le tassement des salaires et « partager la valeur », augmentez les salaires ! La CGT combat aussi les rémunérations à l’objectif, à la productivité, à la présence ou au mérite par les primes occasionnelles non cotisées. Plutôt que ces « pourboires », des millions de salarié·es veulent vivre de leur travail.

Ces primes accroissent le contrôle des travailleur·ses en les individualisant, cassant les collectifs de travail, poussant à la compétition plutôt qu’à la complémentarité, et faisant porter aux salarié.es le risque de l’activité économique (censé être supporté par l’employeur et justifiant, dans leur idéologie, la rémunération du capital).

S’ensuit une double peine : en plus de pertes de salaire en cas de maladie ou de grève, ces primes, souvent supprimées dès les premières heures, mettent une pression supplémentaire pour que les salariés ne s’arrêtent jamais… aberration conduisant jusqu’à contaminer ses collègues par des maladies pour ne pas perdre sa prime, bien méritée… Voici ce que subissent les salarié·es du privé et bientôt ceux du public ? Personne ne « mérite » cela…

 

Les gains de productivité doivent se traduire par des hausses générales. Le mérite ne doit pas être laissé à la seule appréciation des patrons.

Henri Sterdyniak

Co-animateur des Économistes atterrés

Naturellement, la direction des entreprises préfère les hausses de salaires au mérite, puisque cette pratique est censée inciter les travailleurs à travailler plus et, mieux, que cela renforce son contrôle du comportement des salariés, puisque cela culpabilise ceux qui n’ont pas eu d’augmentation, puisque cela diminue le rôle des syndicats, puisque cela peut se retrouver finalement moins coûteux qu’une augmentation générale des salaires.

En sens inverse, pour les syndicats, l’augmentation générale des salaires doit permettre aux salaires de suivre l’augmentation des prix et les gains de productivité du travail. Elle renforce la solidarité entre les salariésau lieu de les inciter à jouer « perso ».

Il est légitime que les salaires augmentent au minimum selon un indice reflétant la hausse du prix de la valeur ajoutée, les gains de productivité de l’ensemble de l’économie corrigés du glissement vieillesse technicité, c’est-à-dire de l’évolution moyenne des salaires induite par la hausse des qualifications et de l’âge des travailleurs.

Il serait soutenable que cet indice soit discuté par les partenaires sociaux et publié à titre indicatif pour servir de point de départ dans les négociations. A contrario, Il n’est pas acceptable que l’indice des traitements soit bloqué comme dans la fonction publique, de sorte que les éventuelles hausses de salaires ne se fassent pas par des primes ou des mesures catégorielles.

 Au-delà de cet indice, il est légitime que l’évolution des salaires tienne compte du mérite de chaque salarié. Reste à savoir comment ce mérite doit être évalué.

Dans une entreprise capitaliste, c’est exclusivement la hiérarchie qui évalue le mérite du salarié selon ce qu’il rapporte comme profit. Dans une entreprise républicaine, le mérite d’un travailleur doit être évalué par son supérieur, certes, mais aussi par ses collègues et par ses éventuels subordonnés. Par ailleurs, tous les salariés doivent avoir des possibilités d’évolution, par la promotion interne et par l’accès à la formation nécessaire.

Dans de nombreuses branches, il serait souhaitable de repenser la grille des rémunérations, de sorte qu’elle commence au Smic et que les augmentations de salaires à l’ancienneté soient réduites, cela en augmentant les salaires à l’entrée.

Par contre, l’évolution des salaires ne doit pas résulter d’un partage de la valeur ajoutée dans chaque entreprise. Les entreprises qui font des superprofits doivent les restituer à la collectivité soit sous forme d’impôt, soit sous forme de baisse des prix, soit par des investissements dans la transition écologique.

La question de fond reste celle de la hiérarchie des salaires dans les différentes activités. Les métiers de production, les métiers de services à la personne, à prédominance féminine, doivent être revalorisés, leurs contraintes et leurs « mérites » reconnus, tandis que certains métiers de faible utilité sociale, trop bien rémunérés (bureaucratie des entreprises, financiers, communicants, commerciaux, fiscalistes, certains cadres dirigeants) doivent être dévalorisés.

Penser l’alternative, d’Henri Sterdyniak, David Cayla, Christophe Rameaux et Jacques Rigaudiat, Fayard, 2024.

 

 

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