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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

politique

Pologne

12 Avril 2010, 06:28am

Publié par PCF Villepinte

 

Le président polonais Lech Kaczynski tué dans un crash

Le drame est survenu lors de la phase d’atterrissage. Une erreur du pilote pourrait en être à l’origine, a rapporté l’agence RIA Novosti, citant une source dans les forces de l’ordre russes.
Il y avait 96 personnes à bord, dont de nombreuses personnalités polonaises.

Il n’y a pas de survivants, mais le bilan définitif de la catastrophe reste pour l’instant encore incertain. Le gouverneur de la région, Sergueï Antoufiev, a précisé au téléphone à la chaîne de télévision Vesti-24 que « selon les informations préliminaires, il y avait 85 membres de la délégation et l’équipage à bord ». En s’approchant de la piste d’atterrissage, « l’avion s’est accroché à des arbres, est tombé et s’est décomposé », a-t-il dit.

Peu avant, le ministère des Situations d’urgence a indiqué que 87 personnes avaient péri dans la catastrophe, selon l’agence Itar-Tass. Le parquet russe, cité par les agences russes, a pour sa part fait état de 132 personnes à bord, sans préciser le nombre de morts.

Fort brouillard

L’accident s’est produit à l’extrémité de la ville de Petchorsk de la région de Smolensk « dans la situation d’un fort brouillard », a précisé un responsable du département d’enquête du parquet, Vladimir Markin, cité par l’agence RIA Novosti.

Le président polonais devait se rendre à Smolensk pour marquer les commémorations du 70ème anniversaire du massacre de Katyn. Il avait accédé à la présidence de la Pologne en 2005.

Le président russe Dmitri Medvedev, « immédiatement informé » du crash, a dépêché le ministre des Situations d’urgence Sergueï Choïgou sur les lieux du drame, a indiqué le service de presse du Kremlin cité par les agences russes.

Intérim du président de la Diète

Le président de la Diète, chambre basse du parlement polonais, Bronislaw Komorowski, assurera les fonctions de chef de l’Etat conformément à la constitution polonaise, après la mort du président Lech Kaczynski.

Bronislaw Komorowski, candidat officiel du parti libéral Plate-forme civique (PO) pour l’élection présidentielle prévue cet automne, devait affronter Lech Kaczynski, candidat virtuel de la droite conservatrice.

Une réunion d’urgence du Conseil des ministres polonais doit se tenir à Varsovie dès que possible, a annoncé par ailleurs le porte-parole du gouvernement, Pawel Gras. Le Premier ministre Donald Tusk et les ministres de son gouvernement sont en route vers la capitale, a-t-il ajouté

(Avec AFP)

Les premières réactions :

Le président Nicolas Sarkozy a exprimé samedi sa "très grande émotion" et sa "profonde tristesse". "En ce moment si douloureux", le chef de l’Etat "transmet toute sa sympathie à la famille du président Kaczynski ainsi qu’à l’ensemble des familles des victimes de cet accident et tient à exprimer, en son nom personnel et au nom du peuple français, ses condoléances les plus attristées", peut-on lire dans un communiqué publié par l’Elysée.

"Dans cette tragique épreuve qui endeuille la Pologne toute entière", Nicolas Sarkozy "tient à rappeler les sentiments exceptionnels d’amitié qui unissent la France et la Pologne ainsi que le peuple français et le peuple polonais".

Le président "salue la mémoire" de son homologue polonais, "animé par un patriotisme ardent" et qui "a consacré sa vie à son pays".

"Inlassable défenseur des idées auxquelles il croyait, il s’est toujours battu avec conviction pour les valeurs qui ont fondé son entrée en politique : la démocratie, la liberté et la lutte contre le totalitarisme", ajoute-t-il.

"Son élection à la présidence de la République en 2005 a couronné une carrière tout entière vouée à la cause de la Pologne. Avec sa disparition, la France perd un ami profondément attaché au développement des relations entre nos deux pays", souligne-t-il encore.

Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a aussi fait part de son "immense tristesse".

C’était "un homme d’Etat (…) aux grandes qualités morales" et qui avait mis "son engagement politique au service du peuple polonais". "Au-delà du dirigeant politique éminent d’un grand pays ami, je souhaite saluer aussi la mémoire d’une personnalité chaleureuse pour qui je conserve une grande affection et avec qui nous avons surmonté de nombreuses épreuves", précise-t-il.

"Il a toujours veillé à ce que le travail en commun entre la France et la Pologne se développe dans un esprit de dialogue et de confiance", souligne enfin Bernard Kouchner.

Le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a exprimé samedi ses "profondes condoléances" au peuple polonais après "la tragédie" nationale consécutive à la mort du président Lech Kaczynski dans un accident d’avion.

"Au nom de l’Otan, et à titre personnel, je transmets mes plus profondes condoléances au peuple polonais, ainsi qu’aux familles du président et de Mme Kaczynski, et à celles de toutes les personnes mortes dans ce terrible accident", a-t-il commenté dans un communiqué.

"C’est une tragédie pour elles et pour la Pologne. Mes pensées sont avec elles ce jour", a ajouté M. Rasmussen.

- Martine Aubry, première secrétaire du PS, et Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS aux relations internationales adressent "leurs condoléances aux familles et au peuple polonais". "Parmi les nombreuses victimes, le PS déplore la perte de plusieurs parlementaires du SLD (Alliance de la gauche démocratique, parti frère du PS) et de Jerzy Szmajdzinski, le vice-président de la Diète et qui était aussi candidat à l’élection présidentielle de novembre" (communiqué)

- Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP : "notre mouvement exprime sa tristesse et sa solidarité avec le peuple polonais après le terrible accident qui a fait perdre la vie au président de ce pays, grand ami de France"

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Combativité, unité, audace !

6 Avril 2010, 18:09pm

Publié par PCF Villepinte

 

Après le cycle des élections régionales, les forces politiques entament depuis la semaine dernière une nouvelle étape, les yeux fixés sur l’horizon de la présidentielle de 2012. Le Président de la République et le premier ministre aggravent encore le déni de démocratie. « Pas question de changer de cap » ont-ils martelé en réaffirmant qu’ils feront voter contre vents et marées la dislocation de l’agencement des collectivités locales et régionales, le maintien de l’injuste bouclier fiscal, l’amplification de la suppression des emplois publics, le blocage des salaires et surtout la contre-réforme réactionnaire des retraites. Pour faire bonne mesure, le prix du gaz augmente une nouvelle fois alors que tant de familles populaires ne parviennent déjà pas à régler leur facture d’énergie.


Cette surdité aggravée du pouvoir n’est pas un problème médical, c’est une grande question politique. Ceux qui gouvernent ont décidé de passer en force parce que cela correspond aux intérêts de l’infime minorité des rentiers, des spéculateurs, de l’internationale des requins de la finance.

Ainsi, ils ont choisi d’engager un bras de fer contre le peuple, dans le prolongement de leur pratique de ces dernières années : refus d’entendre la protestation des jeunes des quartiers populaires, le non au référendum sur le traité européen, et aujourd’hui, refus d’écouter le message de ces élections régionales. Difficile de faire pire en matière de mépris à l’égard de celles et ceux qui contribuent à créer les richesses de notre pays ! Ceci peut avoir de redoutables conséquences, au moment où une crise générale atteint chaque individu, chaque famille, dans sa vie, dans son être, son utilité, dans ses repères, son regard sur la politique et les partis, son désir de progrès individuel et collectif.

Mais la situation n’est pas figée. Cette offensive de la droite contre les classes travailleuses, les retraités, les privés d’emploi, les précaires, les jeunes jusqu’aux cadres, professions intellectuelles, de la culture, de l’enseignement, de la recherche, de la justice, peut contribuer à les fédérer dans un immense mouvement pour renverser les tables de la loi de l’argent qui écrase tout. Tel devrait être l’objectif fondamental des forces de gauche, écologistes et de progrès qui se sont toutes réunies le week-end dernier.

De leur message on entend souvent : tactique, positionnement et stratégie. Ce n’est pas à négliger. Mais franchement, qu’est ce que cela peut bien faire à celle ou à celui qui est au chômage ou à ceux dont le travail est menacé, ceux qui s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants, ou aux quinze millions de personnes qui désormais dans notre pays ne savent pas s’ils auront les cinquante euros nécessaires pour finir le mois, sinon les détourner d’une conception de la politique qui n’en fait pas les principaux acteurs et voudrait les cantonner au rôle de simples consommateurs ou spectateurs. Toutes celles et ceux là, c’est-à-dire la majorité de nos concitoyens, attendent de la gauche, ni des cris de victoire, ni des tactiques incompréhensibles sur d’improbables primaires ou autres postures présidentiables. Ils attendent qu’on les défende, tout de suite. Et ils attendent des propositions pour vivre mieux, pour redevenir maîtres de leur vie, pour pouvoir se projeter dans un avenir commun de progrès social et écologique. Ils veulent disposer de moyens, d’arguments clairs pour se défendre et maîtriser la construction inédite d’une perspective commune victorieuse, une perspective de la réussite pour le plus grand nombre.

Les salaires ? Mais si on répartissait les 48 milliards de profits réalisés par les entreprises cotées en Bourse, on pourrait donner immédiatement 237 euros de plus chaque mois à tous les salariés. La sécurité sociale, les retraites ? Si les grandes entreprises payaient leur dette à la sécurité sociale et si les revenus financiers étaient prélevés au même niveau que les salaires, il n’y aurait plus de déficit et on pourrait améliorer la couverture sociale et les retraites. Les services publics ? Ils ne sont pas une charge mais un atout. Ils sont facteurs d’égalité. Et sans les entreprises publiques, on n’aurait jamais eu l’autonomie en matière d’électricité, le TGV ou l’Airbus. L’emploi ? Bloquons immédiatement tous les plans de licenciements. Aidons les PME et les entreprises en difficulté avec un nouveau système de crédit. Expérimentons un projet de sécurité sociale professionnelle.

La crise ? Elle est le résultat de l’accaparement des richesses par quelques uns. Elle met en cause le capitalisme lui-même. Elle risque de s’approfondir encore. Il y a danger car le Conseil européen vient de décider d’accentuer encore le pacte dit de « stabilité » qui devient un outil pour la super austérité et le chômage. Pour la première fois dans l’histoire européenne, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de faire entrer le Fonds monétaire international dans les finances de l’Europe, avec comme condition la mise sous tutelle des budgets des Etats et des sécurités sociales, de nouvelles pressions sur les salaires, l’emploi, la privatisation des secteurs publics, l’allongement du temps de travail et le recul de l’âge de la retraite.

Face à cela il faut faire front. Construire un front large, progressiste, citoyen, de gauche pour empêcher le pire à venir si, on laisse faire les tenants du pouvoir et du capital international. Un front large contre les marchés financiers. Un front pour un nouveau projet humaniste et authentiquement de gauche. Le Front de gauche a esquissé une telle voie. Il faut maintenant qu’il devienne une propriété populaire des électrices et des électeurs de gauche, des forces politiques, associatives, syndicales, culturelles, citoyennes, de personnalités, qui, sans être adhérents des partis fondateurs du Front de gauche et qui ne souhaitent pas le devenir, sont engagés dans des mouvements sociaux, syndicaux, intellectuels, tiers-mondistes, antiracistes, féministes ou écologistes. Tout ceux là peuvent maintenant constituer ce Front de gauche d’une force et d’une qualité nouvelle. Un espace commun où chacun compte pour un et apporte à l’édifice la richesse de sa diversité. Toutes celles et ceux là, avec les citoyens, peuvent travailler à un programme de résistance au pouvoir et au système et à un projet de sortie de crise, de changement, social, solidaire, démocratique, écologique.

Un tel Front de gauche se mettrait au service de tous les citoyens, progressistes, écologistes et de gauche. Il se placerait au cœur de la gauche et non à sa périphérie, pour animer un mouvement populaire à vocation majoritaire, au bénéfice de toute la gauche qui, dès lors, incarnerait plus et mieux ses valeurs et des engagements au service du peuple. Un nouvel élan pour le Front de gauche, débarrassé de tout ce qui écarte de la politique ces citoyens dont il a absolument besoin pour défricher les chemins inédits d’un post-capitalisme porteur d’espoir.


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Actualité

27 Mars 2010, 19:31pm

Publié par PCF Villepinte

  Extrait du rapport de Pierre Laurent au Conseil national 27 mars 2010

"Dans un contexte de crise aggravée du capitalisme, avec la droite au pouvoir, il nous faut construire un Front de gauche d’une nouvelle dimension, un Front social et intellectuel d’actions et de projets, un Front populaire pour une alternative à gauche, qui permette de riposter aux projets sarkozystes de la deuxième moitié du quinquennat, de construire un projet politique alternatif en rupture avec ces politiques, de porter le plus loin possible ce projet dans les échéances électorales qui s’annoncent"




 

Cher-e-s camarades,

Mes premiers mots iront à l’ensemble des communistes pour les féliciter de la campagne que nous venons de réaliser dans l’ensemble des régions. Ce n’était pas une bataille facile. Une incroyable énergie militante a été déployée et c’est un gage de confiance pour l’avenir. Je voulais le souligner d’emblée.

Je voudrais également féliciter en votre nom à tous notre camarade Dominique Bucchini, élu jeudi à la présidence de l’Assemblée de Corse, et à travers lui tous les communistes de l’île, pour ce résultat magnifique, dont la portée est évidemment nationale. Je crois que nous pouvons l’applaudir. Je vous en remercie.

Le rapport abordera successivement trois questions :


1) Les résultats des élections régionales et la nouvelle situation politique qui en découle.

2) Les initiatives à prendre pour ouvrir, dans cette situation, une nouvelle phase de la mise en œuvre de nos choix de Congrès.

3) Le sens de notre congrès d’étape de juin 2010 et les conditions de sa préparation.

À télécharger

·         Rapport de Pierre Laurent au Conseil national 27 mars 2010
PDF - 146.6 ko

 

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Sarkozy-Fillon : après la débâcle, fièvres de crise à droite

26 Mars 2010, 10:30am

Publié par PCF Villepinte

Fièvres d’État
sar

Par Claude Cabanes

Le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, a déclaré hier que tout allait bien entre le président de la République et le premier ministre. C’est donc la preuve que, vraiment, tout va mal… Et décidément, l’onde de choc des élections régionales, qui ont dévasté le camp de la droite, continue de secouer le paysage politique, fort rudement. Oh, certes, il ne faut pas accorder aux fièvres malignes qui affectent les allées du pouvoir une importance inconsidérée. Mais enfin, on perçoit mieux dans l’épreuve d’une « rouste » électorale les forces et les faiblesses de l’adversaire, et surtout, quand César règne, les révolutionnaires auraient bien tort de se désintéresser de ce qui se passe à la cour et à la tête de l’État. On ne sait jamais… Il y a quelque temps déjà que les journalistes bien introduits, comme on dit, vous confient à voix basse en rasant les murs, que la guerre est larvée entre Nicolas Sarkozy et François Fillon. La défaite électorale aidant, la voilà donc ouverte. Le journal quotidien le Figaro, qui sait de quoi il parle comme avocat ardent de la cause de l’équipe au pouvoir, révélait hier que l’homme de Matignon, après avoir obtempéré à l’ordre présidentiel sans appel de ne pas se rendre à un rendezvous du journal télévisé de TF1 était « à cran ». Il n’a pas dit un mot, au cours du Conseil des ministres mercredi matin : il est vrai que les 22 ministres battus à plate couture par le suffrage universel (une sorte d’amicale historiquement inédite…) n’étaient guère plus loquaces. François Fillon aurait proposé sa démission : refusée ! Il aurait proposé un chambardement du gouvernement : refusé ! Il aurait proposé un vote de confiance à l’Assemblée nationale : refusé ! Et le chef de l’État, n’aurait guère apprécié l’enthousiasme bruyant que lui auraient réservé les 320 députés de l’UMP et le niveau que lui attribuent les sondages… Naturellement, le chef du gouvernement a démenti hier avec une mâle vigueur ces informations et ces spéculations malveillantes… Le voilà donc rendu à son rôle de porteur d’eau, qu’il accomplit docilement depuis 2007 ? En réalité, la débâcle dans les urnes a ouvert le chapitre d’une crise politique rampante au coeur du système de la droite. L’hebdomadaire le Point titre cette semaine à la une : « La tragédie de Sarkozy ». Diable ! Ce n’est tout de même pas Tchernobyl ou le tsunami… Mais on est vite rassuré de lire, en pages intérieures : « Nicolas Sarkozy n’est pas mort. Ces gens-là ne meurent jamais. » Diable encore ! C’est que la vérité qui est comme toujours peu emphatique est très cruelle : la France profonde, comme on dit, a fait savoir dans les urnes les 14 et 21 mars qu’elle divorçait de l’homme qui a inauguré son règne dans les salons du Fouquet’s et sur le yacht de M. Bolloré. C’est un divorce, certes, qui connaîtra encore des fortunes diverses, mais qui est irréparable, parce qu’il est né du sentiment profond que les actes de Nicolas Sarkozy sont fondamentalement injustes. Il gouverne pour le petit cercle de la richesse, de la puissance et de la gloire. Contre le grand cercle des hommes. On chercherait vainement du côté du premier ministre et de ses propos le moindre commencement de lucidité que ce soit au sujet de la ligne stratégique de cette politique. On la connaît : libérer les forces de l’argent des entraves qui peuvent contrarier sa domination sur toute la société. Nous n’avons pas non plus entendu quelque pensée que ce soit allant dans ce sens dans la bouche de M. Villepin. La droite sera toujours la droite.

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Sarkozy, à droite toute!

24 Mars 2010, 23:23pm

Publié par PCF Villepinte

Sarkozy donne des gages à l'UMP
 Trois jours après la déroute de la droite aux élections régionales, le président Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il entendait maintenir le cap des réformes tout en donnant des gages à sa majorité en proie au doute.

S’adressant solennellement aux Français à l’issue du conseil des ministres, il a admis, après l’avoir nié, que les résultats des régionales, marquées par une victoire écrasante de la gauche et une abstention massive, avaient une dimension nationale.

Il a estimé que la crise avait masqué les effets positifs des réformes accomplies depuis 2007 mais assuré qu’il comprenait "l’impatience" des Français et se devait d’y répondre.

"Mais rien ne serait pire que de changer de cap du tout au tout en cédant à l’agitation propre aux périodes électorales", a cependant averti Nicolas Sarkozy.

A ceux qui le pressent, jusque dans son camp, de ralentir le rythme des réformes, il a répondu que la situation actuelle exigeait du sang-froid, de la stabilité et de la continuité, afin d’éviter les à-coups.

"Il y a des choix sur lesquels nous devons faire preuve de constance. Nous devons continuer les réformes", a ajouté le président de la République. "La crise ne doit pas nous inciter à ralentir mais au contraire à aller plus loin afin de construire un nouveau modèle de croissance."

Il n’en a pas moins cédé aux pressions de sa majorité en confirmant son recul sur une de ses réformes emblématiques, un projet de taxe carbone qu’il subordonne désormais à la création d’un dispositif similaire aux frontières de l’Union européenne.

"Il serait absurde de taxer les entreprises françaises en donnant un avantage compétitif aux entreprises des pays pollueurs", a expliqué le chef de l’Etat.

Les analystes familiers de la scène européenne jugent aujourd’hui hautement improbable la création aux frontières de l’Union d’une taxe carbone dans un avenir proche.

"PLUS AUCUNE CONCESSION"

Fidèle à son style, Nicolas Sarkozy n’a pas été avare de coups de menton pour tenter de rassurer l’électorat de droite au sein duquel l’abstention a été massive lors des régionales.

Il a ainsi déclaré que la France était prête à assumer la responsabilité d’une crise au sein de l’Union européenne pour assurer la pérennité de la politique agricole commune (PAC).

Pas question de "laisser la spéculation fixer de façon erratique" les prix agricoles, a-t-il dit, au moment où l’agriculture française traverse une crise sans précédent.

Il s’est engagé "personnellement" à lutter contre la violence "intolérable" dans les stades, les transports et les établissements scolaires - "Ceux qui attendent une réaction ferme de ma part ne seront pas déçus", a-t-il promis.

Il a estimé que les sanctions en matière d’allocations familiales pour lutter contre l’absentéisme scolaire devaient être effectives et réaffirmé que le gouvernement déposerait un projet de loi d’interdiction du voile intégral - la "burqa" (voir [ID:nLDE62N1E3]).

"Pendant trop longtemps nous avons collectivement trop cédé sur nos valeurs et sur les principes qui fondent notre pacte civique et social", a résumé le président de la République. "Il n’y aura plus aucune concession."

Il a enfin promis une "grande concertation" pour trouver des solutions aux difficultés des médecins libéraux, autre clientèle traditionnelle de l’UMP.

Ce coup de barre à droite n’a été tempéré que par la promesse de ne pas "passer en force" pour la réforme des retraites, programmée pour la fin de l’année, et la défense de sa politique d’ouverture à gauche.

Réactions:

PIERRE LAURENT, coordinateur national du PCF (communiqué)

"Le président de la République, visiblement sonné par l’ampleur de sa défaite aux élections régionales, tente de reprendre la main mais la surdité est toujours au rendez-vous.

"Nicolas Sarkozy masque ses responsabilités dans la crise et s’enferre : ’on continue’ est le leitmotiv de sa déclaration solennelle. Face au rejet de sa politique exprimé dimanche dans les urnes, il louvoie sur quelques sujets comme l’agriculture et la taxe carbone, mais maintient plus que jamais le cap contre les retraites et pire, il accélère : ’A droite toute’, en témoignent ses mouvements de menton sécuritaires."

JEAN-LUC MÉLENCHON, président du Parti de Gauche (communiqué)

"Le président de la République oppose un puéril déni de réalité et une série d’agressions contre ses boucs émissaires favoris : ceux qui l’ont précédés dans sa fonction et les Français qui défendent leurs acquis sociaux.

Le mépris de la démocratie est à son comble : le président qualifie les élections de ’périodes d’agitation’ et la lepénisation de son projet saute dorénavant aux yeux."

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Mini-remaniement comme « réponse » au message des urnes

22 Mars 2010, 22:01pm

Publié par PCF Villepinte

 
• « Ô majestueux fourbes »… par Patrick Apel-Muller • Les réactions après le remaniement

La réaction au vote des Français de dimanche n’aura pas tardé. Lundi soir, après le bouclage de notre édition papier, l’Elysée a annoncé un mini-remaniement gouvernemental, censé faire la démonstration que la droite a écouté le message des urnes. Les nominations et annonces de changements de portefeuilles ministériels distillées en fin de journée par les services du chef de l’Etat devrait être suivies, mercredi, d’une déclaration de Nicolas Sarkozy, à la suite de la réunion du conseil des ministres.

Seuls changements notables dans l’équipe gouvernementale, le retour de l’aile la plus chiraquienne de la droite dans l’exécutif, avec la nomination de François Baroin au ministère du Budget, et le départ de Martin Hirsch, le Haut commissaire aux solidarités actives, qui était une prise de « l’ouverture à gauche » de Nicolas Sarkozy. Son départ du gouvernement pour la présidence de l’Agence du service civique est un signe donné à l’électorat et aux militants de droite, déboussolés par les nominations de personnalités issus de la gauche aux plus hautes responsabilités exécutives. Son éviction est le signe d’un aveu d’échec inédit de la part de Nicolas Sarkozy d’occuper tout l’espace politique, du centre-gauche jusqu’à l’extrême droite. Quant au député et maire UMP de Troyes, François Baroin, il remplace Eric Woerth, qui s’en va rejoindre le ministère du Travail, lui-même succédant à Xavier Darcos, qui quitte le gouvernement. Ce dernier fait partie des ministres sévèrement battus lors de l’élection régionale en Aquitaine, où il défendait les couleurs de la majorité présidentielle, avec seulement 28 % des voix, dimanche soir, contre 56 % à son adversaire de gauche, le socialiste Alain Rousset, reconduit à la présidence de région.

La nomination de François Baroin se voudrait le gage d’une droite plus « humaniste »

Xavier Darcos, qui devrait être « prochainement appelé à d’autres responsabilités », selon le communiqué de l’Elysée, quitte un ministère stratégique dans le calendrier des réformes de Nicolas Sarkozy, puisque chargé de conduire le chantier de la réforme es retraites, qui fait l’objet d’un bras de fer avec les syndicats. La nomination d’Eric Woerth à cette tâche n’est rien moins que rassurante, l’ex-ministre du Budget étant l’un des tenants d’une ligne libérale pure et dure, sous l’autorité de Christine Lagarde à Bercy. Partisan d’une orthodoxie budgétaire à base de réduction drastique des finances publiques pour faire rentrer à marche forcée la France dans les clous du pacte de stabilité budgétaire et monétaire, il est aussi l’un des plus chauds défenseurs de la révision générale des politiques publiques et de la mise au pas des collectivités, qui se paient par la casse des services publics. Au ministère de la rue de Grenelle, il devrait défendre la même ligne de rationnement des dépenses appliquée aux retraites, au nom de la nécessité de parvenir à « l’équilibre » du système, c’est-à-dire la priorité accordée à l’allongement de la durée de cotisation plutôt qu’à de nouvelles pistes de financement défendues par les syndicats.

François Baroin était membre du gouvernement Villepin sous la présidence de Jacques Chirac dont il est resté proche. Sa nomination se voudrait le gage d’une droite plus « humaniste » que celle de Nicolas Sarkozy, et donc un signe donné à l’électorat de droite qui s’est abstenu aux élections régionales. Dans la réalité, François Baroin risque de n’avoir que peu de marges de manœuvre sous la direction de Christine Lagarde à l’Economie qui, elle, reste en poste. La nomination du maire de Troyes est en outre plus symbolique que réellement représentative d’une droite plus modérée, comme le montrent ses états de service place Beauvau, au ministère de l’Intérieur, en remplacement de Nicolas Sarkozy, quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2007. A peine en poste, François Baroin y avait annoncé la reprise « des expulsions », suspendues l’année précédente, de parents sans papiers d’enfants scolarisés. Pas grand-chose à attendre de ce côté-là pour les électeurs de gauche qui ont sanctionné le pouvoir, dimanche dernier…

Sébastien Crépel

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régionales premier tour

15 Mars 2010, 07:04am

Publié par PCF Villepinte

Régionales : une claque pour la droite


La droite subit un recul plus fort que prévu. L’abstention atteint un niveau record. La gauche enregistre une large avance. Le Front de gauche s’installe dans le paysage politique.

Ce devait être un vote sanction ; ce fut un vote gifle que le gouvernement de Nicolas Sarkozy vient d’essuyer hier au soir du premier tour des élections régionales. Dimanche en début de soirée, les premières estimations sorties des urnes convergeaient sur un verdict sans appel : il semblait en effet que le score des listes UMP resterait au bord des 30 %. Ce qui signifie que moins d’un tiers des Français qui se sont rendus aux urnes régionales ont manifesté leur soutien à la politique actuelle. Fait aggravant, le taux record de l’abstention n’est pas le reflet d’un climat de confiance à l’égard du gouvernement.

Cette abstention, tout laisse à penser qu’au début de la campagne elle était intégrée dans la tactique de l’Élysée. Tout s’est déroulé comme si la droite redoutant la sanction populaire avait dans un premier temps tout entrepris pour décourager le citoyen. L’opinion publique ne peut retenir comme contribution du parti « majoritaire » que des ragots de basse police contre un candidat du PS ou des propos racistes tenus par Gérard Longuet, sénateur UMP conseiller de Nicolas Sarkozy. Ce n’est que dans les derniers jours de la campagne que l’Élysée a tenté de redresser la situation et entrepris de susciter un début de remobilisation de ses troupes. Nicolas Sarkozy allant même, dans le Figaro Magazine, à exhorter les électeurs de droite à se rendre dans les bureaux de vote. De son côté, François Fillon fut envoyé hors de la tranchée dans quelques meetings pour labourer les thèmes identitaires de la droite de droite : sécurité, immigration. Or les tout derniers sondages portant sur les motivations des électeurs plaçaient l’emploi au premier rang des préoccupations des Français, quelles que soient par ailleurs leurs préférences politiques.

La gauche, dans toutes ses composantes, enregistre une large avance sur le camp sarkozyste. Quelques points seulement séparaient hier soir les listes du PS et celle de l’UMP. Selon la SOFRES, le PS devançait l’UMP de 30 % contre 23 %. Si les listes d’Europe Écologie flirtaient avec les 12 ou 14 %, les équipes du Front de gauche étaient créditées selon les premières estimations d’une fourchette entre 6 % et 7 %. Cette alliance, qui a fait ses premières armes lors des européennes de juin 2009, s’implante dans le paysage politique, comme une composante qui va compter dans la recomposition politique. Localement, des résultats témoignent de cette évolution. Á Martigues la liste conduite par Jean-Marc Coppola atteint 23 % derrière 30 % à la liste Vauzelle. En Auvergne, la liste Chassaigne dans certaines localités doublait son résultat de 2004.

Á vouloir séduire l’électorat du Front national en multipliant les provocations et les campagnes idéologiques visant à diviser les habitants de notre pays, les stratèges du sarkozysme ont remis en selle le parti officiel de l’extrême droite française. Crédité de 10 % jusqu’à 12 % selon les instituts de sondages, le FN a donc capté une partie des électeurs de droite, dans les milieux populaires, déçus par la politique sociale de Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen a mené dans le Nord-Pas-de-Calais une campagne de démagogie sociale qui a rencontré un écho certain dans un contexte d’explosion du chômage et de précarité. Même limité à des zones géographiques bien définies (le Sud-Est et le Nord-Pas-de-Calais), le progrès du FN est à mettre au bilan de Nicolas Sarkozy qui prétendait le phagocyter en reprenant ses thèmes de campagne. Il est en autre grand perdant au lendemain de ce premier tour. Le Modem se trouve plus ou moins mis hors jeu des tractations qui avaient tenté certains dirigeants socialistes pour le second tour. Tout s’est passé comme si le corps électoral avait rejeté l’hypothèse d’alliance contre nature. Á moins de 5 %, le parti de François Bayrou se trouve exclu des négociations qui vont s’ouvrir à gauche. La situation politique s’en trouve quelque peu clarifiée.

Jean-Paul Piérot

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« Nous voulons transformer la sanction en action »

28 Janvier 2010, 14:36pm

Publié par PCF Villepinte

Entretien avec Marie-George Buffet
 
Pour la secrétaire nationale du PCF, qui sera demain à Montpellier pour un grand meeting, la campagne pour les élections régionales est bien partie. « Le Front de gauche est ouvert à tous ceux qui partagent ses ambitions ».

Comment avez-vous réagi au discours très autosatisfait de Nicolas Sarkozy à la télévision, lundi ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Sur tous les problèmes les plus urgents et les plus graves, le président n’avait rien à dire sauf : « Je compatis, mais je continue. » Sur les retraites, il veut, à travers son « travailler plus », faire tomber les Français dans un piège : les contraindre à partir le plus tard possible sous peine de voir leur pension réduite. Quant aux chômeurs en fin de droits, il ment en disant que personne ne sera laissé sur le côté, alors que des centaines de milliers d’entre eux seront écartés du RSA et se retrouveront démunis de toute ressource personnelle. Sur les salaires, il nous ressort la théorie du mérite : les grands patrons auraient le droit à des revenus indécents car ils sont compétents, compétence qui ne serait donc pas reconnue aux chercheurs, aux profs ou à l’ouvrier qualifié… Pas un mot par contre sur le projet industriel d’EDF : quels rapports entre deux entreprises comme EDF et Veolia ? Que se passe-t-il entre GDF, Areva et Suez ? En résumé, quelles sont les conséquences des privatisations dont il a été l’artisan  ? Les Français n’ont pas besoin des conseils moralisateurs du chef de l’État : le chômage a explosé, le pouvoir d’achat est en berne. Ce qu’il faut, c’est changer de politique.

Plus de quinze jours après le meeting au Palais des congrès de Paris, le Front de gauche est-il en campagne ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Oui, une multitude d’initiatives sont programmées. J’étais avec Pierre Laurent en Île-de-France, à Toulouse avec Christian Picquet, je serai demain à Montpellier avec Jean-Luc Mélenchon. Cela bouge fort. Mais je le sens dans toutes les rencontres, beaucoup d’hommes et de femmes ne perçoivent pas encore le lien entre leurs difficultés, leurs luttes et l’utilité de voter le 14 mars. L’utilité de voter pour les listes du Front de gauche comme bulletin de vote « anti-sarkozyste » qui transforme la sanction en action. Nous avons donc besoin de faire connaître nos propositions, d’en débattre dans la proximité. Pour cela, il y a besoin d’un effort considérable des militants des forces qui composent ce front. Il est également indispensable que cet effort citoyen devienne le fait d’une multitude, de celles et ceux qui aujourd’hui relèvent la tête, sont dans la lutte. À nous de le permettre.

Le Front de gauche était présent lors de la journée d’action des fonctionnaires, le 21 janvier. Quel message a-t-il porté ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Après s’être attaqué aux grands services publics, après avoir réduit les missions de l’État, le gouvernement veut mettre en laisse les collectivités. Aux côtés des fonctionnaires, dans les luttes, nous serons demain des élus qui agiront pour que les régions résistent à la RGPP et soient des espaces de l’action publique déployée pour répondre aux besoins des habitants.

Ne trouvez-vous pas inquiétant le « consensus » qui pourrait se former avec la droite après les propos de Martine Aubry sur le recul de l’âge de la retraite ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Quand Sarkozy parle consensus, l’araignée tisse sa toile. En acceptant l’idée de reculer l’âge de départ à la retraite ou en admettant que la gauche ne doive pas revenir sur le changement de statut de La Poste, des dirigeants socialistes ne font preuve ni d’ouverture ni de modernité  : ils laissent au contraire les digues se briser sous l’effet de la tempête libérale. Pour résister à la tempête, il faut donner à voir d’autres choix que ces choix régressifs, oser une autre utilisation de l’argent, d’autres avancées de civilisation. C’est le chemin que doit prendre la gauche, c’est l’utilité des listes du Front de gauche. C’est ainsi que ceux qui ont intérêt au changement retrouveront espoir et dynamique.

Olivier Besancenot s’est finalement décommandé du meeting de la liste Front de gauche-NPA auquel vous participez demain, en Languedoc-Roussillon. Pourquoi s’allier dans cette région si vous n’êtes pas d’accord ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Le Front de gauche est ouvert à tous ceux qui partagent l’ambition politique que je viens de rappeler. Ce n’est pas l’orientation choisie par le NPA, j’en prends acte. Mais je me félicite que, dans cette région, des hommes et des femmes se référant à cette organisation se retrouvent sur les objectifs du Front de gauche. En Languedoc- Roussillon, c’est un appel à se rassembler qui est lancé à toute la gauche pour donner à cette région une majorité porteuse de valeurs et de propositions réellement à gauche. Je serai à Montpellier avec le même enthousiasme qu’hier à Toulouse et demain aux quatre coins de la France. Chaque fois, je ressens le bonheur des hommes et des femmes rassemblés avec le Front de gauche, partageant la même colère face à la « bande du Fouquet’s  ». Je ressens les mêmes exigences, la même attention sur les contenus concernant l’emploi, mais aussi les droits, les libertés. J’observe que si, sur l’estrade, nos discours ne sont pas tous identiques, nous sommes tous porteurs d’idées et d’audaces propres à chacun. Je sens une très grande convergence, une très grande détermination, comme je l’ai dit à Toulouse, à former le « pack », à entrer dans la mêlée, à coller un timbre au pouvoir et à donner à Sarkozy un bon caramel électoral. Avec l’équipe du Front de gauche, nous voulons mettre la droite hors jeu et transformer l’essai à gauche.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SÉBASTIEN CRÉPEL

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Assemblée publique à Villepinte

26 Janvier 2010, 12:22pm

Publié par Daniel JUNKER

Transformer la société.

 

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Le travail de fourmi  avait bien fonctionné. Plus de trente personnes, sympathisants, membres d’associations ont participé à l’assemblée publique organisée par les communistes de Villepinte, dans leur local, ce 23 janvier.

En présence de madame le maire, Nelly Roland, le débat a été fourni, marqué par de fortes attentes concernant le développement unitaire des luttes sociales et la recherche d’alternatives.

La solidarité avec Haïti, les déceptions concernant l’échec de Copenhague, l’écoeurement   suscité par le débat sur l’identité nationale, la colère contre la politique de Nicolas Sarkozy : chômage, perte de pouvoir d’achat, remise en cause de la retraite à 60 ans, délocalisations, toutes ces questions ont été débattues.

Face à cette situation, la pensée communiste, véritable alternative à la financiarisation, à la marchandisation des rapports humains, retrouve une utilité, plus de 20 ans après que les idéologues du capitalisme aient annoncé la fin de l’histoire.

Les évolutions en cours, vers différentes formes de socialisme, en Amérique latine et de sud montrent que des voies nouvelles existent.

Les élections régionales constituent une occasion d’exprimer sa colère et de  montrer sa volonté d’une véritable transformation sociale. Dans ce sens, la liste du Front de Gauche est un outil pour porter ces exigences.

Cette assemblée a permis d’annoncer des initiatives communes proposées par les communistes de Tremblay en France, Sevran et Villepinte, pour cette campagne électorale.

Le 17 février est prévu un meeting à Sevran, les 8, 22 février et 9 mars se tiendront des rencontres /débats à Tremblay, le 28 février un banquet républicain nous réunira aux Espaces V à Villepinte. Des précisions seront apportées. Marie-George Buffet, tête de liste du Front de Gauche en Seine Saint Denis, participera à des initiatives le 28 janvier après midi à Sevran et le 30 janvier de 16H à 18 H,  devant « Simply-Market » à Villepinte.

Les débats se sont, ensuite,  prolongés autour d’un apéritif joyeux et chaleureux.

 

 

 

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Référendums en Martinique et Guyanne

11 Janvier 2010, 17:59pm

Publié par Daniel JUNKER

repu Le non l'emporte largement en Guyane et en Martinique
Les électeurs de Guyane et de Martinique ont dit nettement non dimanche à l’autonomie accrue de leurs départements qui leur était proposée lors de referendums organisés à la demande d’une majorité de leurs élus locaux.

La question du referendum était : "Approuvez-vous la transformation de la Martinique (ou de la Guyane) en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ?"

Dans les deux département d’outre-mer, le vote est sans appel. Ils ont dit non à 69,8% en Guyane, avec une participation limitée à 48,16%, et non à 78,9% en Martinique, avec une participation de 55,35%, selon les résultats annoncés lundi par le ministère de l’outre-mer.

Les électeurs étaient invités à dire s’ils souhaitaient un passage de leur département (et région) d’outre-mer, soumis aux mêmes règles juridiques que la métropole, à l’article 74 de la Constitution, qui en aurait fait une collectivité d’outre-mer pouvant bénéficier d’une autonomie accrue.Ces résultats traduisent un sentiment de défiance des populations à l’égard des élus locaux et vis-à-vis du système institutionnel.

Les craintes d’abandon

Les partisans d’une autonomie accrue ne sont manifestement pas parvenus à convaincre les électeurs des vertus d’une plus grande autonomie pour assurer plus efficacement le développement local et satisfaire leurs besoins quotidiens (transports, logement, emploi, coût de la vie…). En Guyane, les quatre parlementaires, dont Christiane Taubira, et les présidents du conseil régional et du conseil général, tous de gauche, avaient appelé à voter oui. Le résultat de dimanche aura des conséquences importantes sur les élections régionales de mars, notamment en Martinique, où le président du conseil régional Alfred Marie-Jeanne (Mouvement indépendantiste) avait aussi appelé à voter oui.

Une bonne partie de la campagne s’est faite sur la peur de perte d’acquis sociaux, notamment en Martinique, à la population vieillissante, alors que ce qui relève de la protection sociale devait continuer à demeurer de la compétence de l’Etat. Se sont exprimées aussi des craintes sur les importants fonds européens dont bénéficient aujourd’hui les deux DOM, "régions ultrapériphériques" de l’UE, et une peur de "largage" par la métropole, malgré les assurances données par Nicolas Sarkozy sur ce point.

Nicolas Sarkozy a pris acte d’une "réponse négative claire". "Ce choix traduit l’attachement des Guyanais et des Martiniquais à un statut qui soit proche de celui des collectivités de Métropole, réaffirmant ainsi le lien étroit qui les unit à la République", a-t-il estimé.

Brice Hortefeux (intérieur) et Marie-Luce Penchard (outremer) ont jugé qu’"avec ces résultats, les électeurs ont souhaité clore pour longtemps" le débat sur une autonomie accrue. Ils les ont appelés "à rester mobilisés pour exprimer leur choix définitif".

Le 24 janvier, Guyanais et Martiniquais auront à se prononcer sur la mise en place éventuelle d’une collectivité unique, à la place du conseil général et du conseil régional de leurs régions mono-départementales, demeurant régie par l’article 73 de la Constitution.

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