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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Tout dans la crise accuse le capitalisme.

5 Février 2021, 08:54am

Publié par PCF Villepinte

Lucidité(s)

https://1.bp.blogspot.com/-hRYQVJeQtxA/YBwWp9GfPAI/AAAAAAAAGWs/LcgdU3c8yEsCSoFi-GBJumTlaqR5mSxbQCLcBGAsYHQ/s320/COVID-484x323.jpg

Utopie. 

Alors que nous sommes quelquefois trop passifs et/ou remplis de crainte, il arrive que des penchants obscurs nous livrent à des ennemis contre notre gré. «La seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même», disait Franklin Roosevelt, au cœur d’une guerre mondiale infiniment sanguinaire.

L’humain est l’être des lointains qui se projette à rebours, tantôt dans le passé, par la mémoire, tantôt dans l’avenir, par le dessein. Aucun horizon sans traces d’histoire et épaisseur du temps. Notre capacité à nous décentrer, à nous abstraire du présent, permet, par la rêverie, l’espérance ou l’utopie, de supporter l’époque quand celle-ci devient catastrophique.

À chaque crise majeure, un monde de certitudes s’effondre, dévoilant l’envers du décor et les failles de nos sociétés, et, avec elles, nous découvrons soit notre naïveté, notre cécité et notre cupidité, soit notre capacité à la déconstruction et à mener des combats. Comme le notait Régis Debray dans Du bon usage des catastrophes, «la» catastrophe est à ce titre un révélateur impitoyable. Mais elle a surtout valeur de pédagogie: «Elle nous enjoint de tirer des leçons qui s’imposent et de rectifier le tir à chaque fois que se découvre une négligence ou une faute de notre part.» 

Souvenons-nous, c’était il y a un peu moins d’un an. Tout occupés que nous étions alors collectivement à franchir tant bien que mal la période du premier confinement, les bonnes âmes, oublieuses de leurs pratiques libérales en capitalisme appliqué, évoquaient «l’après» avec des mots quasiment révolutionnaires, affirmant que «plus rien» ne serait «comme avant» et que la gestion des «catastrophes» en cours modifierait dans le temps long tous les paradigmes en vigueur.

Qui y croyait vraiment que «tout» allait changer, que nous reviendrions «aux fondamentaux» (lesquels?), que nous redéfinirions en termes de souveraineté «l’indépendance industrielle de la nation» (la bonne blague), que Mac Macron était sincère avec son «quoi qu’il en coûte» et qu’il requalifierait son supposé «progressisme» à l’aune de l’humanité?

Mutations.

 Le bloc-noteur, néanmoins, ne doute pas de l’importance historique du «moment» que nous traversons. Les conséquences et les mutations induites par la crise et les crises modifient nos fondations en tant que bouleversements: notre intimité, notre rapport aux autres, nos façons de travailler, et jusqu’à la géopolitique – laccès aux vaccins étant devenu le nouvel étalon de la puissance.

À quoi ressemblera le monde? Et la France, quil conviendra de reconstruire de fond en comble? Tandis que nous annonçons leffondrement-Covid du PIB, et quil faudra une génération au moins pour sen remettre, beaucoup oublient encore dexpliquer que, en capitalisme, ledit effondrement vaut effondrement de lemploi et que ce désastre va s’abattre sur une société rongée de précarité, d’angoisse matérielle et de doutes quasi anthropologiques.

 

Déclin.

 Quoi que nous en pensions, sachant que la tâche s’avère rude à tout dirigeant, la gestion globale de la crise épidémique et économique continue de révéler de si lourdes failles et faiblesses que notre nation n’en finit plus de tomber de son piédestal. Voilà la vérité morte de notre «présent»: le déclin français, sur tous les plans. La lucidité, comme forme supérieure de la critique, a semble-t-il gagné l’esprit de nos concitoyens, qui ont découvert peu à peu l’extrême vulnérabilité de notre système de fonctionnement collectif, dépourvu de toute anticipation stratégique.

La France est bel et bien atteinte d’une blessure narcissique profonde, durable, mortifère. «L’après» restera devant nous, loin, très loin, si nous n’admettons pas collectivement que tout dans la crise accuse le capitalisme, le néolibéralisme et toutes les politiques conduites depuis des décennies. 

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 5 février 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

 

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Les clubs sont à bout de souffle et se meurent à petit feu

5 Février 2021, 08:51am

Publié par PCF Villepinte

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Exclusif. Philippe Martinez (CGT) : « Les problèmes d’emploi, de pauvreté, c’est maintenant, pas demain »

4 Février 2021, 12:30pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Jeudi 4 Février 2021

Marion d'Allard

Stéphane Guérard

Ce jeudi est le point d’orgue des mobilisations lancées depuis mi-janvier à l’appel de la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unef et d’organisations de jeunesse. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, défend ce «printemps social» des revendications.

L’heure du «printemps social». C’est en ces termes que Philippe Martinez a présenté cette journée nationale interprofessionnelle de mobilisations et de grèves. Ce jeudi, des manifestations sont prévues partout dans le pays. « La réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse (...) imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail », affirment les organisateurs (CGT, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, MNL, UNL) dans un communiqué commun.

Quel sens donnez-vous à cette journée de mobilisation sociale?

PHILIPPE MARTINEZ C’est la fin d’un premier cycle de mobilisations, ponctué de journées d’action comme dans la santé, l’éducation nationale ou l’énergie. Ce jeudi, nous affirmons, aux niveaux national et interprofessionnel, qu’il est impossible de mettre de côté les luttes actuelles pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail au nom d’une pseudo-unité nationale contre le Covid-19. Bruno Le Maire nous dit que ce n’est pas le moment de faire un printemps social. Au contraire. On entend souvent que le pire est à venir, mais les licenciements, l’explosion de la pauvreté, la question des salaires, c’est maintenant, pas demain !

L’emploi est-il la mère des batailles?

PHILIPPE MARTINEZ C’est une porte d’entrée. La question de l’emploi touche à celle des salaires, des conditions de travail, mais aussi de la Sécurité sociale, donc des cotisations sociales. C’est le sens de la campagne «10%», menée par la CGT des secteurs publics: 10% demploi en plus, 10 % daugmentation des salaires et 10% de réduction du temps de travail. Dailleurs, quand on interroge le gouvernement sur la revalorisation des première et deuxième lignes, il ne sait pas quoi répondre. Sa seule décision, c’est l’augmentation du Smic de 0,99 % pour 2021.

Comment décririez-vous la situation économique et sociale?

PHILIPPE MARTINEZ On connaît les très nombreux plans de licenciement dans les grandes entreprises, de Sanofi à Renault, ADP, Airbus… Mais il est compliqué de totaliser tous les emplois supprimés ailleurs. Les milliers de ruptures conventionnelles sont souvent des licenciements déguisés, sans oublier les 700000 fins de CDD ou de contrats d’intérim en 2020.

Les mesures de restriction sanitaire prises dans d’autres pays ont provoqué des manifestations parfois violentes. Une telle colère pourrait-elle s’exprimer en France?

PHILIPPE MARTINEZ Remarquons d’abord que les «Gaulois réfractaires» sont très conscients du contexte sanitaire. La colère survient quand les gens constatent qu’on ne les entend pas. D’autant plus quand les décisions prises sont incompréhensibles. Pourquoi fermer les lieux de culture alors qu’on s’entasse dans des supermarchés? Pourquoi ne pas aménager des halls d’exposition, titulariser les trop nombreux professeurs vacataires et embaucher des étudiants pour aider les universités à faire cours? Pourquoi les géants du tourisme, Accor, Club Med et autres, perçoivent-ils autant dargent public quand pas un centime n’est alloué au tourisme social? Sur tous ces sujets, on fait face à un mur idéologique.

Quelles mesures prendre?

PHILIPPE MARTINEZ On annonce 30 milliards d’euros pour l’emploi dans le plan de relance. Mais ce sont d’abord les entreprises qui les toucheront. Et le chômage partiel ne leur coûte rien. Nous avons des propositions fortes et immédiates: le paiement du chômage partiel à 100 % pour les salariés, mais aussi la conditionnalité des aides aux entreprises. Réformons l’assurance-chômage en y intégrant tous les privés d’emploi et tous les jeunes qui sortent de leurs études sans travail. Nous avons aussi proposé que, à l’occasion du couvre-feu, soit testée la réduction du temps de travail. Permettre, plutôt que se masser dans les magasins, aux salariés de partir une heure plus tôt ou de disposer d’une demi-journée par semaine.

Comment jugez-vous la gestion des crises au sein même des entreprises?

PHILIPPE MARTINEZ D’abord, rappelons que l’accord sur le télétravail n’en est pas un. Il s’agit juste de préconisations adressées aux employeurs et contraignantes pour les salariés. Cette crise est gérée à coups d’annonces faites à la va-vite, du jour pour le lendemain. Derrière, c’est «débrouillez-vous». Plus globalement, on ne peut pas se contenter dune vision à la semaine ou à la quinzaine, avec des déclarations contradictoires entre ministres.

N’êtes-vous pas consulté?

PHILIPPE MARTINEZ. On a des réunions. On parle. Ils parlent. Et ils font ce qu’ils veulent.

Comme pour les masques l’an passé, la stratégie vaccinale française est un échec. Comment l’analysez-vous?

PHILIPPE MARTINEZ Les États-Unis ont leur vaccin, les Chinois, les Russes, les Allemands, les Anglais, les Indiens, les Cubains aussi… Sanofi est l’une des plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde, et la France n’a pas de vaccin. Malgré tous les discours, l’État a accepté des successions de restructurations, tout en versant des centaines de millions d’euros en crédit d’impôt recherche, en Cice, en exonérations. On a sacrifié la recherche, notamment fondamentale.

Les brevets des vaccins contre le Covid devraient-ils être publics?

PHILIPPE MARTINEZ S’il s’agit d’une cause mondiale, il ne peut pas être question de propriété privée, d’autant plus que ces vaccins ont été développés à l’aide de fonds publics.

Des aides qui doivent être conditionnées…

PHILIPPE MARTINEZ Il est impensable de continuer à donner de l’argent public à des patrons qui licencient. On met à mal l’avenir de l’industrie. Chez Sanofi, PSA, Airbus, Renault, on vire les chercheurs, les ingénieurs. Comment va-t-on relocaliser la production ou en développer de nouvelles? À Grandpuits, Total dit préparer lavenir en licenciant.

Idem à Chapelle-Darblay ou à Luxfer, où des activités indispensables sont liquidées. On marche à l’envers. Ça fait, par exemple, dix ans qu’on se bat pour une filière d’imagerie médicale autour de Thales. Rien ne bouge. Le gouvernement veut relancer l’industrie ferroviaire et les trains de nuit? On a tout pour: la SNCF, Alstom-Bombardier. Mais derrière les annonces, on ne voit rien venir.

Dans ce contexte, comment les syndicats peuvent-ils influer?

PHILIPPE MARTINEZ Ce n’est pas facile. Le syndicalisme, c’est l’opposé du confinement et du couvre-feu. Notre démarche est d’aller vers les gens. Et puis, il y a les lois sur la « sécurité globale » ou sur le « séparatisme » qui remettent en cause nos libertés individuelles et collectives. Faudra-t-il dissoudre la CGT car une de nos militantes porte le voile? Plus ils parlent de démocratie, moins il y en a.

Les syndicats affichent pourtant un front uni sur des sujets aussi importants que les réformes de l’assurance-chômage ou des retraites…

PHILIPPE MARTINEZ C’est une bonne chose. Même si on n’est pas d’accord sur tout, on est capables, comme pour l’assurance-chômage, de dégager des pistes qui nous rassemblent. Idem sur le projet Hercule et la casse d’EDF. Mais nous faisons face à des postures dogmatiques. Ce gouvernement n’a tiré aucune leçon de l’année passée.

 

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Le 4 février, le PCF appelle à la mobilisation

4 Février 2021, 08:51am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 03/02/2021 par PCF

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Le PCF appelle à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle du 4 février initiée par plusieurs organisations syndicales.

Notre pays est confronté à une situation très grave. Depuis des années, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse de réduire les dépenses publiques utiles, de privatiser des pans entiers d'activités stratégiques, d'affaiblir la protection sociale, d'encourager la baisse de ce qu'ils nomment « le coût du travail », au nom de la compétitivité, avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur l'emploi, les salaires, la formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique. L'hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni pour faire face aux vagues de contamination. Le pays est incapable de relever le défi de la recherche et ne dispose pas du potentiel industriel nécessaire pour répondre à ses besoins. La pauvreté explose avec l'extension du chômage, la jeunesse, qu'elle soit étudiante, salariée ou sans emploi, est précarisée et massivement confrontée à la détresse. La culture, les activités sportives et de loisirs sont renvoyées au rang d'activité « non essentielles ».

Quant au traitement des défis climatiques, environnementaux, ils sont renvoyés.

 « Ne les laissons pas nous faire payer les crises »

 Les dizaines de milliards du « plan de relance », ne brisent aucunement la crise économique et sociale. Les plans de suppressions d'emplois, les délocalisations et suppressions d'activités se multiplient. Et les services publics, les collectivités territoriales sont étranglés.

Dans le même temps, les grandes fortunes explosent et les distributions de dividendes exorbitants dans les grands groupes accompagnent de nombreux plans de suppressions d'emplois.

Le gouvernement et le Président de la République veut maintenant faire payer le monde du travail et accélerer ses politiques de casse sociale.

Il poursuit ainsi ses coupes sombres dans les services publics, accélère le démantèlement de fleurons économiques (EDF avec Hercule), prépare l'opinion à la reprise des contre-réforme des retraites  et de l'assurance-chômage, pourtant largement rejetées. Il renonce également à investir massivement dans la nécessaire révolution écologique, dans la recherche publique et dans l'Education.

 « La période appelle à changer radicalement de système économique et à engager une vraie révolution démocratique »

 Plutôt que la course aux profits, le PCF propose de s'attaquer à la domination de la finance et d'orienter les richesses vers l'emploi, la formation, les salaires, pour sécuriser la vie des salarié.e.s et l'avenir de la jeunesse.

Il faut de suite :

  • stopper les licenciements, favoriser la mise en formation des salariés
  • embaucher massivement dans les services publics (hôpitaux, Education nationale, recherche,...), comme dans le privé, avec des pr-recrutement de jeunes;
  • augmenter les salaires, le SMIC, les minima sociaux, les pensions de retraite et revenir sur la réforme de l'UNEDIC
  • investir massivement dans la transition écologique, les transports collectifs, dans la modernisation de notre industrie;
  • empêcher les délocalisations et rebâtir un outil industriel adapté aux besoins du pays

 Il faut enfin stopper la dérive autoritaire du pouvoir et, au contraire, impulser une révolution démocratique, avec un pouvoir renforcé au Parlement, des pouvoirs nouveaux pour les salariés dans les entreprises et un contrôle citoyen de l'utilisation de l'argent public.

 Les communistes seront présents devant le Bataclan

demain jeudi 4 février 2021 à 13h30.

50, boulevard Voltaire à Paris.

 

 

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Les organisations de jeunesse appellent à se mobiliser le 4 février aux côtés des syndicats

4 Février 2021, 08:46am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 03/02/2021 par PCF

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La mobilisation du 20 janvier, à l’initiative de l’UEC, puis celle du 26 ont vu défiler des milliers de jeunes afflués dans le cortège de l’inter-organisation jeune. Depuis le début de la pandémie et surtout depuis le début de la crise économique, les jeunes n’ont pas été épargnés. Les étudiants, les lycéens, les jeunes apprentis, en recherche d’emploi..., une grande partie de la jeunesse subit de plein fouet les choix du gouvernement. Mais aujourd’hui, les jeunes disent qu’il y en a assez. Assez des politiques ! Mais aujourd’hui, nous disons qu’il y en a assez. Assez du chômage et de la précarité ! Assez de la casse de nos formations et de la sélection !

 

 

Aujourd’hui, les jeunes relèvent la tête et reprennent leur avenir en main. Le gouvernement ne fait rien pour nous ? Eh bien nous allons lui imposer nos revendications. 


Fort des deux dernières mobilisations, le MJCF et les autres organisations de jeunesse appellent à une nouvelle mobilisation le 4 février aux côtés des syndicats. Avec un mot d’ordre : nous refusons d’être la génération sacrifiée ! 


L’appel des organisations de jeunesse 

 
Les jeunes sont parmi les premières victimes de la crise. La pandémie et les mesures prises par l’exécutif ont amplifié les phénomènes de paupérisation des jeunes. La précarité est devenue notre quotidien : précarité de nos revenus, précarité face à l’emploi, précarité des études et de nos formations. Si notre génération est sacrifiée, ce n’est pas à cause de la pandémie mais bien des choix faits par le gouvernement pour répondre à la crise.


Après la réussite des mobilisations du 20 janvier, les étudiants se sont à nouveau mobilisés dans les rues partout en France le mardi 26 janvier. Cette mobilisation a été, une fois de plus, une réussite avec des cortèges jeunes, massifs, partout en France, aux côtés des lycéens et de l’ensemble des syndicats professionnels de l’éducation et de l’enseignement supérieur. 


Au lendemain de la mobilisation du 20 janvier qui a rassemblé des milliers d’étudiants partout en France, Emmanuel Macron et Frédérique Vidal ont été dans l’obligation de faire des annonces concernant la précarité étudiante et le retour en présentiel. À savoir l’extension du ticket RU du CROUS à 1 € à l’ensemble des étudiants et un retour en présentiel à 20 % du temps. 


Ces annonces sont une première victoire et montrent l’intérêt de se mobiliser mais restent insuffisantes. Concernant les repas à 1 €, la moitié des restaurants universitaires sont aujourd’hui fermés et nombre d’étudiants ne vivent pas à proximité d’un de ces restaurants. Concernant le retour en présentiel un jour par semaine, nous ne savons pas comment les universités pourront le mettre en place, aucune directive claire ni de moyens supplémentaires n’ayant été donnés aux universités. La mise en œuvre de cette annonce, qui ne répond pas aux demandes formulées, ne suffit pas pour permettre un véritable encadrement pédagogique et, sans moyens, les établissements mettront cela en place tardivement et difficilement.


Les actions d’ampleur se font attendre


C’est bel et bien la nécessité d’un plan d’urgence pour lutter contre la précarité, avec une augmentation immédiate des bourses et des APL, ainsi qu’une réforme structurelle du système de bourses qu’il faut enclencher rapidement. Sur le sujet de la santé mentale, l’annonce du chèque santé mentale, bien qu’elle soit encore floue, est une bonne nouvelle. Seulement, si celle-ci ne s’accompagne pas de l’embauche massive de psychologues elle est inefficace. 
C’est bien un retour en présentiel ambitieux et planifié dans les universités dont nous avons besoin. Le gouvernement dit que c’est impossible, nous répondons qu’il faut investir dans l’université, assurer un protocole sanitaire strict et rattraper le retard accumulé. 
Pour lutter contre le chômage et la précarité des jeunes, les mesures gouvernementales ne sont pas non plus à la hauteur. Six mois après son lancement, force est de constater que le plan “1 jeune, 1 solution” du gouvernement n’est pas à la hauteur. Et pour cause, il n’offre comme seule perspective aux jeunes des contrats précaires rémunérés une misère.
Face à la précarité de nos situations, nous demandons la sécurisation de nos parcours de formation à l’emploi. Nous refusons d’être une génération sacrifiée ! Alors que des sommes gigantesques sont versées aux entreprises, rien de conséquent n’est alloué pour les jeunes.


Nous demandons : 


Un retour en présentiel avec une jauge de 50 % par groupe, via l’embauche de personnels éducatifs et la titularisation de contractuels. 
Un plan de lutte contre la précarité étudiante en permettant à chaque étudiant d’avoir une protection sociale fixée au-dessus du seuil de pauvreté, en assurant un filet de sécurité. Cela permettra d’assurer notre autonomie, de vivre dignement et de pouvoir  se consacrer à nos études sans être dans l’obligation de se salarier à côté pour les financer. 


Une embauche massive de psychologues via un renforcement des services de médecine universitaire. Le doublement que promet le gouvernement est loin d’être suffisant face à la détresse toujours plus grandissante de la jeunesse
Pour lutter contre la précarité dans l’emploi, nous demandons notamment la fin des contrats précaires (CDD, intérims, etc.). Le CDI et la titularisation doivent redevenir les normes.


Le recrutement de jeunes dans le service public, en commençant par l’hôpital et l’enseignement pour pallier au manque de personnel.


Les mesures du gouvernement ne sont pas à la hauteur et ne mettront pas un terme à notre mobilisation. Nous appelons les jeunes à amplifier la mobilisation jeudi 4 février partout en France, lors de la journée de grève interprofessionnelle organisée, afin de réclamer de réels moyens pour nos universités et améliorer nos conditions de vie et d’études.

Nous les invitons aussi à tenir, là où c’est possible, des Assemblées générales afin d’organiser au mieux la mobilisation !

 

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CGT Hérault : les militants à l'offensive pour mobiliser le 4 février

4 Février 2021, 08:43am

Publié par PCF Villepinte

1 février 2021 | Mise à jour le 2 février 2021

Par Bénédicte Valicourt |

Face à la dégradation de la situation sociale dans l'Hérault, les syndicats CGT du département, réunis en comité général, appellent à une mobilisation forte pour la journée d'action interprofessionnelle du 4 février prochain.

 «Face à la crise sociale et sanitaire, pas question de se mettre des freins». Tel est le message qu'a voulu faire passer Sébastien Boudesoque, cheminot, secrétaire à l'organisation de l'Union départementale de l'Hérault. Un cri largement partagé par la centaine de délégués des syndicats CGT du département, qui participaient le 29 janvier dernier au Cap d'Agde, au comité général, organisé par l'union départementale locale.

Au menu de cette journée placée sous le signe du bonheur de se retrouver, après des mois de réunions virtuelles : la préparation du congrès et de la journée de mobilisation nationale du 4 février. «La crise creuse les inégalités comme jamais. Mais la période n'a jamais n'a jamais été aussi favorable pour donner des perspectives», a lancé dans un discours offensif et très applaudi Serge Ragazzacci, secrétaire départemental de l'UD.

«2020, c'est champagne et petits fours pour la France d'en haut, qui a fait des profits records comme l'a montré le rapport d'Oxfam, alors qu'il y a désormais dans notre pays 8 millions de pauvres contre 5 millions en 2008 . Un monde d'après qui ressemble furieusement au monde d'avant-hier. Avec son lot de délocalisations, de ruptures conventionnelles, de fermetures et de licenciements».

Suppressions massives d'emplois

En Occitanie, 4500 emplois dans l'aéronautique et 10000 CDD et contrats intérimaires n'ont pas été renouvelés dans la métallurgie. «Partout les conventions collectives sont attaquées. Et le pire est à venir avec de nombreux emplois industriels qui risquent à terme de disparaître», a expliqué Simon Singla, membre national de la Fédération travailleurs de la métallurgie et secrétaire de l'Union syndicale CGT des travailleurs de la métallurgie (USTM).

Dans le seul département de l'Hérault, à Lattes, 80 emplois vont être perdus d'ici cet été chez Schneider Electric. Chez IBM à Montpellier, où le géant américain est historiquement implanté, 200 postes sont menacés, tandis que l'entreprise a annoncé la suppression de 1251 postes en France d'ici 2022. Leur point commun? La délocalisation en Inde où le droit du travail a été suspendu par le gouvernement Modi.

Chez Orchestra Prémaman, une enseigne de vêtements pour bébé, dont l'effectif est déjà passé dans le département de 130 à 98 emplois, une assemblée générale s'est tenue lundi dernier dans le dépôt. L'entreprise, en redressement judiciaire, a été reprise par son patron Pierre Mestre, après l'apurement du passif à hauteur de 500 millions d'euros. «Il veut nous mettre en filiales», a dénoncé Stéphane Crampon, délégué syndical.

Dans la recherche, l'année 2020 restera également comme celle des rendez-vous avec des vérités qui dérangent. «Le grand patronat profite largement de la Covid pour que rien ne change, a expliqué Patricia Sourouille, du syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique à Montpellier. Le gouvernement joue sur les effets d'annonce, mais les budgets de la recherche baissent d'année en année. Ainsi au CNRS on ne recrutera plus que 560 chercheurs en 2021, contre 1000 il y a dix ans. Les autres sont en CDD de projet ou en CDI de mission».

De quoi faire décrocher la recherche française dans tous les domaines, comme l'a souligné la récente note du Conseil d'analyse économique (CAE), publiée le 26 janvier. Et pas seulement dans la filière pharmaceutique française, dont les deux fers de lance, l'Institut Pasteur et Sanofi — qui licencie au passage 400 personnes —, n'ont pas pu développer à temps un vaccin, alors que les deux seuls vaccins disponibles en Europe, sont issus d'entreprises fondées par des universitaires.

Une université également au bord de la rupture. «Les étudiants, qui manifestent régulièrement dans la rue à Montpellier contre la loi sécurité, sont en pleine détresse», a ajouté Patricia Sourouille.

À l'hôpital rien ne change

À l'hôpital aussi on continue à fermer des lits au niveau national, tout «en faisant travailler du personnel positif au Covid», a dénoncé Véronique Mauroy, syndicaliste et adjointe administrative hospitalière à l'hôpital de Thau. Un sombre tableau, qui «nécessite plus que jamais de résister», a expliqué Yvan Vialettes, secrétaire du syndicat des territoriaux CGT de la mairie de Béziers, qui a perdue plus de 200 emplois alors que Béziers abrite la 4e population la plus pauvre de France.

«Il faut une campagne offensive comme nous le faisons avec trois Fédérations de la fonction publique depuis décembre. Le mécontentement est général et les revendications justes. Notre responsabilité c'est d'aller au contact des salariés et d'être à l'offensive», a-t-il ajouté.

Ne rien lâcher donc. Un engagement fort des militants du département que n'a pas manqué de saluer Philippe Martinez, qui avait fait le déplacement. «Tout ce qui se passe aujourd'hui, c'est tout ce que l'on dénonce depuis des années», a-t-il souligné. Le plan de relance? C'est tout sauf un plan de rupture avec les politiques de casse de l'emploi et de pression sur les salaires. Mais bien plutôt «un robinet à milliards sans contreparties de l'État ouvert pour le grand patronat», souligne L'UD.

Les gagnants sont toujours les mêmes et les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d'impôts. Un constat qui impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques dans le département. «Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires», explique Serge Ragazzacci. Pas facile quand on sait que l'Union départementale n'arrive pas à obtenir des chiffres sur les entreprises qui bénéficient du plan de relance.

Sans parler du préfet de l'Hérault, aux abonnés absents depuis la dernière visioconférence à la fin d'octobre dernier. Compliqué, dans ces conditions, de pointer ce qui se passe dans les entreprises du département. Ce qui n'empêche pas les cent délégués d'appeler, face à la crise sociale galopante, à une mobilisation de tous les syndicats du département pour la journée d'action interprofessionnelle avec l'intersyndicale CGT, FSU et Solidaire du 4 février à Béziers, Montpellier et Sète.

Toutes les formes de lutte sont aussi les bienvenues, a expliqué Philippe Martinez. Des pétitions, aux actions plus musclées, pourvues qu'elles rassemblent. «Personne ne peut nous reprocher de mobiliser et de manifester. C'est bien ça le sens du 4 février. Et je suis convaincu que comme on a raison, on va gagner», a conclu le secrétaire général de la CGT 34.

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L’État français déclaré coupable d’inaction climatique : une décision historique

3 Février 2021, 12:43pm

Publié par PCF Villepinte

 

L'Humanité .Mercredi 3 Février 2021

  • Après deux ans d’instruction dans le cadre de l’Affaire du siècle, le tribunal administratif de Paris a déclaré l’État coupable de ne pas avoir mis en œuvre les mesures lui permettant de tenir ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
  • Un jugement inédit qui, au-delà de sa portée symbolique, pourrait ouvrir la voie à de nouveaux recours juridiques pour les victimes du changement climatique.
  • L’État est également reconnu responsable de "préjudice écologique". 

Cela a beau ne pas être complètement une surprise, ce n’en est pas moins un saisissement. Dans le cadre de l’Affaire du siècle, le tribunal administratif de Paris a déclaré l’État coupable de carence fautive en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Après deux ans d’instruction, les juges ont abouti à la conclusion que la France n’avait pas mis en œuvre les politiques sectorielles suffisantes pour tenir les engagements qu’elle a pris en termes de réduction des gaz à effet de serre. Cette inertie est désormais déclarée comme illégale. Inédite en France, la décision marque un tournant historique quant à la considération juridique de l’urgence climatique.

Un combat mené par quatre  ONG

Faire reconnaître la responsabilité singulière de l’État dans la crise climatique: c’était là lenjeu principal porté par les quatre ONG qui, en décembre 2018, avaient engagé la procédure de lAffaire du siècle. Oxfam, Notre affaire à tous, la fondation Nicolas Hulot et Greenpeace partaient dun constat: après s’être engagée dans le cadre de l’Accord de Paris à lutter contre le réchauffement et avoir adopté, à travers plusieurs lois, des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la France ne les avait jamais respectés.

Retrouvez ici tous nos articles sur l'Affaire du siècle.

Les quatre organisations demandaient au tribunal de reconnaître ce non-respect comme une faute engageant sa responsabilité. Le 14 janvier, lors de l’audience, la rapporteure publique était allée dans leur sens, estimant que l’État «na pas pris les mesures contraignantes» lui permettant de « respecter la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-40 % d’ici 2030, NDLR) qu’il a lui-même établie comme étant de nature à remplir tant ses objectifs nationaux que ses engagements internationaux ”, avait estimé la magistrate. Comme c’est souvent le cas, le tribunal administratif de Paris a suivi son avis.

Une différenciation essentielle

«Une reconnaissance de la faute de l’État nest pas uniquement symbolique», relève Cécilia Rinaudo, juriste et porte-parole de Notre affaire à tous. «Le tribunal établit pour la première fois un lien de causalité directe entre linaction de la France et limpact du changement climatique sur nos sociétés et les écosystèmes», poursuit l’experte. «Il reconnaît ainsi une différence entre les responsabilités individuelles et celle de l’État.» Inédite, cette différenciation est aussi essentielle en droit, poursuit la juriste. «Elle peut permettre à des victimes du changement climatique douvrir de nouveaux contentieux vis-à-vis de l’État, quand elles estiment que le réchauffement leur fait perdre des revenus, par exemple, ou nuit à leur droit de vivre dans un environnement serein.»

Cela peut effectivement créer un électrochoc juridique, abonde Laurent Fonbaustier, juriste spécialisé dans le droit de l’environnement. À condition toutefois que la justice puisse s’appuyer sur le bon rapport de force politique. «Cette décision sappuie sur le non-respect de normes que l’État sest lui-même fixées», relève le spécialiste. «Plus on aura de lois programmatiques et plus les engagements en matière de climat seront objectivables, plus cette jurisprudence aura d’effet boule de neige et permettra d’aller de l’avant», note-t-il. Encore faut-il que tous ces objectifs soient adoptés par le parlement.

Le préjudice écologique reconnu, sa réparation exigée

Dans leur recours, les organisations demandaient également la reconnaissance et la réparation du préjudice écologique induit par le réchauffement. Là encore, le tribunal administratif est allé dans leur sens… ce qui était loin d’être acquis. Vastes, les impacts des bouleversements climatiques sont aussi diffus dans le temps que dans l’espace. Le contour de leur réparation est d’autant plus difficile à définir que le droit français prévoit qu’elle se fasse en priorité en nature, c’est-à-dire en réparant le dommage physiquement. « Vis-à-vis des changements climatiques, la question de la réparation du préjudice écologique “résultant de l’atteinte à l’environnement, aggravée par les surplus d’émissions de gaz à effet de serre” est pour le moins complexe, reconnaissaient les acteurs de notre affaire à tous. «  Elle divisait les juristes, et beaucoup d’avocats estimaient que ce n’était pas jouable », précise Cécilia Rinaudo.  Les ONG ont toutefois tenté le coup… et ont semble-t-il bien fait.

L’incapacité de l’Etat à tenir ses objectifs conduit à le considérer comme responsable d’un préjudice écologique, estime le tribunal. Il devra à ce titre d’abord réparer celui-ci en nature. Si le préjudice dure toujours, le juge pourra l’enjoindre de respecter ses engagements afin de le faire cesser. Le juge donne deux mois aux ministres pour apporter la preuve de leur action.

Forcer l’État à agir : on y est presque

C’était là l’autre point fort de l’Affaire du siècle : obtenir de la justice qu’elle contraigne l’État à agir. C’était également l’un des plus délicats. « L’action climatique passe par la mise en œuvre d’une diversité de politiques sectorielles », rappelle Laurent Faubaustier. Les transports, l’agriculture ou encore l’habitat sont en cause, sans compter tous les secteurs de la production énergétique. En bref, imposer à l’Etat d’apporter des preuves de son action est une chose. Lui imposer les actions à prendre en est une autre. « De la part du juge, cela équivaudrait à se substituer au parlement et au gouvernement », poursuit le spécialiste du droit environnemental.  Or, sur les politiques fondamentales, seul le conseil d’État est susceptible de le faire, en censurant, par exemple, telle loi de financement favorable aux énergies fossiles.

En novembre 2020, ce dernier, justement, a commencé à montrer les dents. En conclusion d’une saisie opérée par Damien Carême, ancien maire EELV de Grande-Synthe, il avait laissé à l’État trois mois pour apporter les preuves que ses politiques climatiques lui permettront de tenir ses engagements à moyens termes. Faute d’arguments convaincants, une adjonction pourrait lui être faite afin de le contraindre à prendre de nouvelles mesures.

En laissant deux mois aux ministres pour apporter la preuve qu’ils peuvent mettre fin au préjudice écologique induit par le réchauffement, le tribunal administratif a pris le même chemin. Rendez-vous le 3 avril, donc, pour connaitre les mesures que compte engager le gouvernement.

 

 

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Salvador : le PCF condamne l'attaque meurtrière contre des militants du FMLN

3 Février 2021, 12:38pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 02/02/2021 par PCF

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Dimanche 31 janvier au soir, alors qu'ils revenaient du lancement de la campagne pour les élections municipales à San Salvador, des militants du Front Farabundo Martí pour la libération nationale (FMLN) ont été pris à partie par un groupe d'hommes à bord d'un véhicule. Après avoir poursuivi et bloqué la fourgonnette arborant les drapeaux et affiches du parti de gauche, l'un des assaillants a ouvert le feu sur celle-ci.

Le bilan actuel fait état de deux morts – Gloria Rogel et Juan de Dios Tejada - et cinq blessés. Cette lâche attaque contre des militants pacifiques, parmi lesquels des enfants, est l'acte de violence politique le plus grave depuis les accords de paix signés en 1992 entre la guérilla du FMLN et le gouvernement, qui mirent fin à la dictature au Salvador. L'un des auteurs présumés a été identifié comme étant un policier de l'unité de protection des personnalités importantes.

Comme l'a dénoncé le FMLN, le président Nayib Bukele porte une lourde responsabilité dans l'exacerbation du climat de haine politique dans lequel ces meurtres ont eu lieu. En effet, ce dernier affirme mener une « nouvelle guerre » contre les « partis du passé ». Au lieu de condamner immédiatement l'attaque, Bukele et plusieurs personnalités haut placées de son gouvernement ont d'abord insinué qu'elle n'était qu'un coup monté du FMLN lui-même, montrant ainsi leur absence d'éthique la plus élémentaire et leur volonté d'attiser les tensions.

Le Parti communiste français exprime ses plus sincères condoléances à la famille, aux proches et aux camarades des militants assassinés. Le PCF assure le FMLN de son entière solidarité en ces moments difficiles et appelle le gouvernement salvadorien à mettre immédiatement fin à sa campagne d'incitation à la haine, et à garantir le libre exercice de l'action politique, dans la paix et la sécurité.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Travaux  du CDG Express

3 Février 2021, 12:28pm

Publié par PCF Villepinte

       

     

SNCF et GOUVERNEMENT,  de nouveau CONDAMNES !!

                                     Après la décision du Tribunal Administratif (TA) de MONTREUIL(93)du 09/11/2020 , annulant partiellement l’ arrêté inter-préfectoral du 11/02/2019 autorisant  les travaux du CDG EXPRESS , ce même tribunal, de nouveau saisi par la Municipalité de MITRY-MORY( 77) , vient de condamner SNCF-Réseau à suspendre les travaux liés au CDG Express .

Alors que la Cour Administrative d’APPEL de Paris n’a toujours pas statué sur la demande de sursis présentée par SNCF-Réseau, celle-ci sous pression des pouvoirs publics, a repris illégalement les travaux du CDG Express sur plusieurs parcelles de la zone F (commune de MITRY-MORY) concernées par le jugement du 09/11/2020. Cette situation inacceptable a été dénoncée par la Maire de Mitry-Mory et par l’association de défense des riverains du CDG Express, membres de l’ association « Non au CDG Express ».

Cela démontre , ce que nous n’ avons cessé  d’ indiquer , à savoir , le fait que le Gouvernement piétine depuis le début, toutes les recommandations , alertes, mises en garde, oppositions et maintenant il passe outre les décisions de justice !!

 Cela doit interpeller sur les véritables raisons de l’acharnement du Gouvernement à passer en force un projet élitiste, dispendieux, ségrégatif quoiqu’il en coûte pour les conditions de transport  des usagers du quotidien et pour les finances publiques !

Quels  sont les véritables intérêts poursuivis par le Gouvernement  pour imposer ce «  train des riches » qui va dégrader les conditions de transport du quotidien , ,au bas mot, de 2 millions d’ usagers qui subissent aujourd’hui comme nombre de riverains les nuisances de ce projet en phase travaux et demain en phase exploitation , sans pouvoir bénéficier de cette relation puisque sans arrêt de Paris à Roissy CDG , interdite à la tarification IDF/Mobilités ( Pass Navigo, carte Imagin’R… ) et réservée à une population aisée !!??

Rappelons que dans son jugement du 09/11/2020,  la Justice Administrative  a indiqué que l’infrastructure  ferroviaire liée au CDG Express n’était pas indispensable et par conséquent  ne répondait pas à des raisons impératives d’intérêt public majeur ! De plus, elle a remis en cause la plupart des arguments avancés par les partisans du CDG Express !

Suite à sa demande d’audience, l’association Non au CDG Express a été informée  par  le cabinet du Premier Ministre,   par courrier en date du 30/12/2020, que Jean CASTEX chargeait le Ministre des transports d’organiser une telle réunion.

La nouvelle décision du  Tribunal Administratif de MONTREUIL constitue une nouvelle étape pour imposer l’abandon du CDG Express et orienter l’argent public mobilisé (2,5 milliards d’euros)  vers l’amélioration concrète des conditions de transports des usagers du rail en Ile de France, qui en ont bien besoin !! Cela a toujours été  et est toujours notre fil rouge, le seul objectif de notre action, n’en déplaise à la Présidente de Région, Valérie PECRESSE, qui fait preuve de duplicité dans ce dossier !!

  Pour  améliorer les conditions de transport des Franciliens,  l’association Non au CDG Express porte depuis de longues années des propositions structurantes !  

Plus que jamais les mobilisations doivent se poursuivre et s’amplifier  afin que l’argent public serve l’intérêt général, ce que ne représente pas le CDG Express !!

Ensemble, rassemblés, soyons plus forts !! Rejoignez l’association Non au CDG Express.

P / Le Bureau de l’association Non au CDG Express

Didier LE RESTE Président

 Charlotte BLANDIOT-FARIDE Vice-Présidente

Christine  CHEVALIER  Secrétaire

Dominique LAUNAY Vice- Président

Contact : didier.lereste75012@gmail.com-  nonaucdgexpress@gmail.com

Paris, le 01 Février 2021

 

 

 

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Covid-19. « En mobilisant tout le monde, on pourrait aller plus vite », soutient Christan Favier

2 Février 2021, 07:05am

Publié par PCF Villepinte

Lundi 1 Février 2021

L'Humanité Emilio Meslet

Alors que le virus circule encore beaucoup, le président communiste du Val-de-Marne constate une campagne de vaccination «chaotique» à laquelle les élus locaux ne sont que peu associés. Entretien.

Masques, tests et désormais vaccins: en première ligne, les élus locaux subissent les décisions souvent hasardeuses de l’exécutif. Parmi eux, Christian Favier, président du conseil départemental du Val-de-Marne. Alors que Sanofi, fleuron industriel de son territoire, est à la peine, le communiste déplore une campagne vaccinale trop lente et s’inquiète d’une reprise épidémique aux fortes conséquences sanitaires mais aussi sociales.

Icon GPSVaccination anti-Covid : le point sur la situation

Très en retard sur la découverte d’un vaccin, Sanofi a annoncé la suppression de 400 postes dans la recherche. De quoi cette situation est-elle le signe, selon vous?

CHRISTIAN FAVIER C’est le résultat de décisions stratégiques de sacrifier l’investissement sur la recherche. On paye aujourd’hui les conséquences de ces choix financiers. L’État doit reprendre la main sur la situation, d’autant plus au regard des aides publiques dont Sanofi a bénéficié depuis des années. Il faut mettre fin à cette gabegie en allant vers un grand pôle public du médicament. On parle d’état d’urgence mais il n’y a pas de mesures d’urgence prises à l’égard de ces industries pharmaceutiques qui se sont moquées du monde en versant des dividendes aux actionnaires tout en ayant failli à leur mission.

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