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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Stigmatisation(s)

6 Avril 2019, 16:24pm

Publié par PCF Villepinte

Stigmatisation(s)

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Dire que le chômage paye mieux que le travail est un mensonge!

«Confort». À en croire certains – de plus en plus nombreux –, le chômage serait donc un bienfait, une situation enviable en quelque sorte, presque un «statut» privilégié que les citoyens, massivement bien sûr, aspireraient à conquérir, tel un graal… Vous en doutez? Mais que voulait signifier l’ineffable Muriel Pénicaud, alias ministre du Travail, en déclarant qu’«un chômeur sur cinq perçoit plus au chômage qu’avant», ce qui, sans surprise, a depuis déclenché une bien belle polémique? À la décharge de la susnommée, rappelons que, fin février, lors du début de la reprise en main de l’assurance-chômage par le gouvernement, le premier ministre en personne, Édouard Philippe, avait déjà expliqué qu’il fallait que «le travail paye toujours plus que le chômage». Même allusion; identique méthode; semblable phraséologie. Résumons. Pour la ministre, le taux de remplacement supérieur à 100% d’un salaire antérieur serait une sorte de «norme» inacceptable. Pour l’hôte de Matignon, ce système aurait – cela va sans dire – pour conséquence de maintenir les sans-emploi dans le «confort» du chômage. Nous connaissons l’histoire par cœur: chassez le naturel, il revient toujours en marche! Mac Macron avait prévenu, en débitant ses vœux pour 2019, que l’exécutif renforcerait les sanctions encourues par les chômeurs qui ne «recherchent pas suffisamment un emploi». Les idées pourrissent toujours par la tête: encore et toujours la stigmatisation des sans-emploi, tous accusés d’être des fraudeurs ou des profiteurs. Résultat, la chasse est ouverte, les radiations s’enchaînent, entraînant des précarisations rampantes. D’autant que, et ne l’oublions jamais, affirmer que le chômage paye mieux que le travail est un mensonge éhonté!

 

Précaires. Depuis quelques jours, nous assistons même à une guerre des statistiques. Tenez-vous bien. Après les propos de Mme Pénicaud, l’Unédic a réagi illico, rectifiant le chiffre de l’ex-directrice des ressources humaines (sic) du groupe Danone. Selon l’organisme, seuls 4% des chômeurs peuvent percevoir une indemnité supérieure à leurs anciens salaires. 

 

Pris à rebours, les services gouvernementaux ont activé leurs réseaux, jusqu’à ce que Pôle emploi vienne confirmer les chiffres «officiellement» délivrés par l’armada macroniste. Ne soyons pas naïfs. Pôle emploi est certes un opérateur public, mais sous contrôle et assez peu indépendant. L’Unédic, elle, est un organisme géré par les syndicats et le patronat. En vérité, cette bataille chiffrée est éminemment politique. Sauf que nos bonnes âmes donneuses de leçons de l’appareil d’État oublient une donnée fondamentale. En ne tenant compte que des données de Pôle emploi (contestables, mais passons), une question se pose: qui sont les 21% de chômeurs percevant censément plus de 100% d’allocation par rapport à leur dernier salaire? Réponse: les précaires. Les personnes concernées sont celles, en effet, ayant eu une activité professionnelle «très morcelée». «En moyenne, leur nombre total de jours de travail correspond, mis bout à bout, à environ sept mois», explique Pôle emploi. Vous l’avez compris, nous parlons là de l’explosion du nombre de contrats très courts. Outre que se référer à un chiffre de «un chômeur sur cinq» reste invérifiable et sujet à controverse, le raisonnement globalisant relève de la démagogie et, encore une fois, de la stigmatisation des sans-emploi. Partant de la logique que l’assurance-chômage indemnise les salariés lorsqu’ils ne travaillent plus sur la base de ce qu’il gagnait avant, à quoi joue le gouvernement? À nous préparer à sortir progressivement de cet indicateur pour aller «vers une logique de complément résiduel aux revenus salariaux, en faisant au passage des économies sur les salariés les plus flexibles et les plus précaires», comme le dénonçait cette semaine le sociologue Mathieu Grégoire dans le Monde. Le bloc-noteur ne saurait mieux l’exprimer. Alors, une fois n’est pas coutume, citons Camus: «Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti.»

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 5 avril 2019.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin à 18:00

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Une attaque sans précédent contre l'école

5 Avril 2019, 09:42am

Publié par PCF Villepinte

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Éducation : la colère des enseignants gonfle contre le projet de loi Blanquer

5 Avril 2019, 08:19am

Publié par PCF Villepinte

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Loi Blanquer: Danger pour nos enfants

5 Avril 2019, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

 

Les militants communistes de Villepinte très bien accueillis par les parents d'élèves lors de la diffusion d'un tract du PCF dénonçant les discriminations contenues dans le projet de loi Blanquer. L'école Vert-Galant était décorée de nombreuses affiches de l'association de parents d'élèves FCPE attirant l'attention sur les menaces que fait peser ce projet de loi sur l'éducation de nos enfants, particulièrement en Seine Saint Denis où sont prévues 15 expérimentations sur les 60 mises en place dans tout le pays.

 

 

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CGT Pas de hasard pour ma retraite !

3 Avril 2019, 06:54am

Publié par PCF Villepinte

Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté cet été au Parlement et que la cacophonie gouvernementale règne, la CGT, face au nouveau système de calcul qui glisse rapidement et sûrement vers la contribution propose d’améliorer les droits de tous les régimes.

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CGT Loi Blanquer : appel à la grève nationale le 4 avril !

3 Avril 2019, 06:46am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 29 mar 2019

Face à la politique éducative rétrograde et libérale, promue par le gouvernement à travers la loi « pour une école de la confiance », les enseignant·e·s se mobilisent afin d’obtenir l’abandon du projet de loi. L’intersyndicale SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation ont appellé à des manifestations sur tout le territoire samedi 30 mars et à une journée de grève nationale jeudi 4 avril.

Les enseignant·e·s ne sont pas dupe. Mobilisé·e·s pour obtenir l’abandon du projet de loi Blanquer, ou « École de la confiance », ces derniers dénoncent la politique éducative rétrograde et libérale du gouvernement.

Une dérive autoritaire annoncée

L’article 1 du projet de loi Blanquer, ou loi « pour une école de la confiance » annonce l’avènement d’une dérive autoritaire. À travers le principe «  du devoir d’exemplarité », le ministère souhaite restreindre la liberté d’expression des personnels, dont la parole commençait à se libérer, comme en témoigne le mouvement des « stylos rouges » ou du hashtag #PasDeVague qui ont émergé fin 2018. Ainsi, toute critique portée par un·e enseignant·e sur l’institution pourrait être légalement sanctionnée par une révocation. Le but est de généraliser le devoir de réserve qui concerne aujourd’hui les seuls cadres du système éducatif ou des cas bien particuliers.

Des cadeaux au privé

Ce devoir d’obéissance proscrivant toute voix dissonante, s’accompagne également, bizarrement, de cadeaux au privé. En l’espèce, les articles 2 à 4, qui prévoient l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans, est un énorme cadeau fait à l’enseignement privé. Dorénavant, les collectivités locales (donc les mairies) devront également financer les maternelles privées, pour un montant évalué à 150 millions d’euros : autant d’argent en moins pour le service public.

De la mutualisation aux suppressions de postes

Dans son article 6, la loi Blanquer ouvre désormais la possibilité de créer des établissements publics locaux d’enseignements des savoirs fondamentaux (EPSF). Regroupant écoles et collège dans un même bassin de vie, cet article sonnera le glas de l’école primaire et son rattachement direct à la scolarité du second degré. Pour la CGT, les EPSF vont permettre d’atteindre rapidement 3 objectifs : réaliser de grosses économies d’échelle à travers la mutualisation des moyens matériels et humains, territorialiser complètement l’Ecole et la quasi-totalité de la scolarité obligatoire (en transférant les prérogatives aux collectivités), mais aussi la mise au pas complète des personnels enseignants en les soumettant à une autorité renforcée des personnels de direction.

Un métier précarisé

Également au programme, comme le prévoit les articles 10 à 13, le remplacement des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) par les instituts nationaux Supérieurs du Professorat et de l’Education (INSPE), dont les directions seront nommées par le ministère. Désormais, les étudiant·e·s assistant·e·s d’éducation pourront intervenir en classe et seront utilisé·e·s comme moyens d’enseignement à partir de la première année de master. Alors qu’il existe déjà un manque de formation des enseignant·e·s avant leur prise de poste, cette loi est un véritable outil de précarisation de l’emploi, où l’État s’assure une réserve de personnels à bas coût qu’il pourra utiliser en fonction des besoins.

Ainsi, les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation ont appelé à des manifestations sur tout le territoire samedi 30 mars et à une journée de grève nationale jeudi 4 avril afin d’obtenir l’abandon du projet de loi.

 

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Pour l'Europe des gens,contre l'Europe de l'argent

1 Avril 2019, 06:41am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Bonjour à chacune et chacun,

 

Avec la concomitance cette semaine de la présentation de la liste macroniste aux élections européennes et l’édition du livre de deux conseillers du président de la République, une nouvelle étape a été franchie dans le brouillage des concepts, des idées et des idéologies. Ce livre privatise de force le mot « progressiste » qui sert de drap pour cacher les pires régressions sociales. Faire conduire la liste européenne par une ministre des affaires européennes, c’est valider ce que l’on reproche à d’autres pays, « le parti unique », pour une politique unique au service des puissants. Ensuite cette liste de brouillage fait cohabiter un adversaire du glyphosate et un farouche partisan de cet herbicide sur lequel le Parlement européen devra à nouveau se prononcer dans la prochaine législature. On fait croire à une « refondation » de l’Europe mais y figure en bonne place un journaliste du service public qui a mené la campagne la plus acharnée pour faire accepter le projet de constitution européenne. On pourrait ainsi multiplier les exemples.


D’ailleurs durant cette campagne électorale, vingt ans après la création de l’euro, tout est embrouillé, tout se défait et une extrême droite « new-look » est promue comme jamais. Les deux vont de pair ! L’opération est rondement menée. Elle consiste à agiter un sale chiffon brun pour pousser à un vote unique anti-brun en camouflant soigneusement le fait que le vote porte sur une liste comportant 74 noms et est à la proportionnelle. Toutes les voix au-delà de 5% serviront donc à élire des députés européens. Toute voix qui se portera sur la liste de Ian Brossat contribuera à élire des députés de sa liste. Par contre, avec ce type de scrutin, une grosse abstention et une faible mobilisation peuvent aboutir à un incroyable rapport de force où les listes macroniste et d’extrême droite disposeraient d’une écrasante majorité de députés. Si la gauche ne franchissait pas le seuil des 5%, elle en aurait alors que très peu. C’est la mobilisation de cet électorat enclin à s’abstenir pour manifester leur rejet des politiques européennes qui sera efficace pour avoir des députés communistes utiles, au service des populations. Ce vote sera un vote pour changer en France et en Europe.


En effet, le pouvoir met en œuvre un budget conforme à ce que l’on appelle le traité budgétaire européen dit TSCG ou traité « Merkosy ». C’est au nom de ce traité que le pouvoir annonce la suppression de 120 000 emplois d’agents publics, veut reculer l’âge de départ en retraite, privatise Aéroports de Paris ou réduit les moyens des communes. Or, ce traité n’a plus d’existence juridique puisqu’il devait être voté par le Parlement européen avant le 31 décembre 2018. Mais, il n’y a pas de majorité au Parlement européen pour voter ce texte qui est donc en état de mort cérébrale. J’avais révélé ce fait dans un article de L’Humanité le 5 décembre 2018. 

Patrick Le Hyaric

 

 

 

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