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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Non à la privatisation des barrages !

15 Avril 2019, 06:29am

Publié par PCF Villepinte

Non à la privatisation des barrages !

Une chaîne humaine a rassemblé plus de 300 personnes à l'Isle Jourdain (86) à l'initiative du collectif citoyen « Contre la privatisation des barrages hydroélectriques et pour un grand service public de l'énergie », initié par les militants communistes, du Front de gauche du Sud Vienne et de la CGT Énergie.

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Des prises de parole se sont succédé : maires, représentants du collectif, responsable de la CGT Énergie, ainsi que notre camarade Dominique Pani, retraité de l'énergie et candidat sur la liste PCF conduite par Ian Brossat qui s'est exprimé au nom du PCF.

Une pétition est en ligne : « Barrages de la Vienne pétition »

D'autres photos sont disponibles sur notre page facebook : PCF - Front de gauche Sud-Vienne

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Smic européen : stop à la régression sociale ! (Ian Brossat)

14 Avril 2019, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

Une tribune de Ian Brossat à propos du SMIC européen et des propos tenus par Nathalie Loiseau, publiée samedi 13 avril dans Midi Libre.

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Peu de gens le savent, mais Jean-Claude Juncker touche un salaire de 32 000 euros mensuels. En un mois, le président de la commission européenne gagne tout simplement deux fois plus que le salaire moyen annuel d’un travailleur européen ! Quant à un commissaire européen, il émarge à presque 20 000 euros nets par mois. Comment demander à ces gens de comprendre les problèmes de Monsieur et Madame Tout-le-monde ? 

Ces salaires exorbitants ne sont pas qu’un symbole particulièrement révélateur de la déconnexion de l’Union européenne. C’est plus grave que cela. Car les instances européennes passent leur temps à faire la leçon aux gouvernements, et à la France en particulier, sur le niveau des salaires qui seraient trop élevés.

S’agissant du Smic, l’Union européenne s’est ainsi permis de faire quelques "recommandations". On y lit par exemple qu’il faudrait tenir compte de la "conjoncture" au moment de fixer le montant du salaire minimal. Autrement dit, lorsque la croissance est faible, finie la réévaluation du Smic. Le message est clair : pendant que les actionnaires se gavent de dividendes, baissons le pouvoir d’achat des salariés les plus modestes.
Aucun des responsables et fonctionnaires européens qui formulent ces propositions ne se rendent compte de ce que c’est de vivre avec 1 170 euros par mois. 
Pas plus que Nathalie Loiseau, la candidate LREM aux prochaines élections européennes, qui s’est encore illustrée par une proposition dangereuse pour les travailleurs. Que demande-t-elle ? Un Smic européen fixé à 50 % du salaire médian.
En France, cela représenterait un Smic à 900 € par mois, soit le seuil de pauvreté. Ce nivellement par le bas est une folie, et il n’est souhaitable ni en France ni ailleurs en Europe. Et pourtant, une fois de plus, les libéraux souhaitent faire de l’Europe une gigantesque machine à fabriquer de la régression sociale. Il faut sortir de cette logique infernale, et c’est ce combat que porte le PCF. 

Pour permettre à chacune et à chacun de vivre décemment de son travail, je fais la proposition suivante : oui à un SMIC européen, dans chaque pays, correspondant à au moins 60 % du salaire moyen.

En France, le Smic serait ainsi augmenté à 1 400 € nets. Et pour aider les petites et moyennes entreprises qui auraient des difficultés à financer ces hausses de salaires, réorientons vers les TPE et PME les milliards d’euros du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), versés aux grandes entreprises sans aucune contrepartie ni effet sur l’emploi. 

À cette mesure, j’ajoute également une clause de non-régression sociale : un État-membre pourra s’opposer à toute décision de l’Union Européenne qui dégraderait les conditions de vie et de travail.

Le pouvoir d’achat est depuis des mois au cœur des préoccupations et des revendications, partout en France et en Europe. Il est temps d’en faire une priorité politique. Soyons à la hauteur de l’enjeu !


Ian Brossat, tête de liste PCF aux Européennes

 

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Silence ! le travail tue encore et toujours…

14 Avril 2019, 07:49am

Publié par PCF Villepinte

Accident(s)

 

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Silence! le travail tue encore et toujours…

 

Mortels. Il existe en France un mal silencieux, tapi dans les zones d’ombre de notre société que peu de spécialistes sondent vraiment, une calamité si durable et violente qu’elle devient gênante pour ceux qui constatent le massacre annuel, unis au courage des êtres violentés: les accidents du travail. Les chiffres officiels, eu égard à l’opacité du sujet dans beaucoup de cas, traduisent imparfaitement la réalité.

Mais puisqu’il convient de s’en tenir à un «cadre» de départ à partir duquel tout se «juge», nous savons que 500 à 600 personnes perdent la vie, chaque année. Terrifiant, non? Pour certains, pas tant que cela. Nous connaissons le laïus habituel, qui consiste à comparer les époques en se disant – dieu merci! – que «la situation s’améliore avec le temps»… Le nombre d’accidents du travail mortels était en effet de 2500 environ au début des années 1970 et de 1.400 au début du septennat de François Mitterrand.

Leur «fréquence» a donc baissé. Sans blague! Admettons que sont passées par là de meilleures réglementations (tout de même), françaises et même européennes, et que la tertiarisation des métiers a également modifié le paysage et la «dangerosité» d’anciennes tâches, en particulier dans l’industrie, dont des pans entiers ont été sacrifiés depuis. Seulement voilà, depuis deux décennies, le nombre de morts est relativement stable, autour de 600 à chaque passage du réveillon.

Question impertinente: y prête-t-on plus attention pour autant? En somme, doit-on s’en contenter, s’en satisfaire plus exactement, comme une vulgaire ligne «comptable» qui, à chaque exercice, vient solder des vies humaines, sans commentaires ni bilans? En vérité, cette «stabilité» des statistiques, comme si elles étaient «acceptables», reste choquante en elle-même. Comme une acceptation. Comme une évidence. Comme un «prix à payer». Mais une vie n’a pas de prix…

 

Statistiques. Des études de l’Institut de veille sanitaire (InVS) sur les accidents mortels d’origine professionnelle nous inquiètent. La grande majorité des accidents (87%) touchent les hommes de plus de 40 ans. Les secteurs concernés: la construction, l’industrie et les transports.


Au prorata de la population en activité, rappelons néanmoins que les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la sylviculture présentent le plus fort taux d’accidents mortels. L’enjeu (humain, faut-il le rappeler?) est de taille. Bien que des progrès énormes aient été observés en la matière, comparés au mitan du siècle dernier où les travailleurs tombaient comme des mouches, la protection de la santé au travail en France ressemble à une raquette à trous.

Car il y a les morts d’un côté… et de l’autre, toujours ces maudites statistiques, froides et sans paroles, qui témoignent imparfaitement du «vécu» de la souffrance au travail: le pays enregistre toujours, selon les chiffres de la Caisse nationale d’assurance-maladie, 600 accidents du travail et maladies par heure travaillée. Vous rendez-vous compte? Sans parler des «atteintes physiques» liées directement aux conditions de travail, ces fameuses «maladies professionnelles», évaluées à plus de mille cas par an.

Pas moins de 58 millions de journées travaillées en raison d’arrêts de cette nature, alors que – contrairement à ce que les libéraux clament – les citoyens français comptent parmi les salariés les plus «productifs» du monde! Sans parler des cancers liés à des expositions sur le lieu de travail, hors amiante, en augmentation délirante. Ne prenons que l’exemple des troubles musculo-squelettiques, qui n’en finissent pas de handicaper durablement les salariés. Auxquels il convient d’ajouter le «coût» du stress au travail, estimé entre 1,9 et 3 milliards d’euros, incluant soins de santé, absentéisme, pertes d’activité et de productivité… une hécatombe.

Le bloc-noteur, vous vous en doutez, n’oubliera pas les suicides au travail, oui, le suicide, qui, comme l’écrivait Victor Hugo, est une «mystérieuse voie de fait sur l’inconnu». Qu’on puisse se donner la mort comme acte ultime de renoncement face à la détresse extrême d’une posture de salariat, voilà une idée insupportable. Travailler, pour qui, pour quoi? Est-ce seulement produire de la richesse pour des actionnaires invisibles, sans horizon d’épanouissement ni possibilité de se transformer soi-même, au service des autres?

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 12 avril 2019.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

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Le ministre de l'Economie nous accuse de "faire le jeu des populismes" sur la privatisation de ADP

12 Avril 2019, 07:18am

Publié par PCF Villepinte

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11 AVRIL, ENCORE UNE FOIS LES RETRAITÉS ÉTAIENT MOBILISÉS.

12 Avril 2019, 06:09am

Publié par PCF Villepinte

Communiqué du groupe des neufs organisations de retraité-e-s.
 

On peut déjà recenser plus de 160 rassemblements et manifestations dans toute la France. Par exemple ils étaient 25 000 à manifester à Paris ou 3 000 à Marseille, plus d’un d’un millier à Bordeaux. Toutes ces initiatives expriment la colère des retraités.

Le gouvernement, mais surtout Monsieur MACRON vont-ils rester sourds … dingues face à la colère de centaines de milliers de retraités ?

Pour eux, 2 mois de pension en moins en 3 ans, et pour les riches des centaines de milliards d’aides diverses, cela est insupportable. Salariés et retraités ne supportent pas le dédain du président de la République.

Selon les études du ministère du travail, entre décembre 1999 et septembre 2018, le salaire moyen a augmenté de 47,2 % et les pensions de retraite seulement de 26,7 %. Cette situation s’est aggravée depuis avril 2013, elle s’est accentuée avec le blocage des pensions et les dispositions fiscales prises ces dernières années.

Le 0,3 % de revalorisation des retraites en janvier 2019, bien en-deçà de l'inflation qui s'est établie à 1,8 % en 2018 reste au travers de la gorge des retraités, eux qui sont déjà échaudés par la hausse de la CSG et un quasi-gel des pensions depuis 2013.

Le gouvernement en difficulté promet une revalorisation des petites retraites. Mme la ministre des Solidarités Agnès Buzyn a même déclaré : « Le gouvernement a entendu aujourd'hui les demandes des retraités modestes ». Elle a même redit qu’une ré-indexation des petites pensions sur l'inflation était sur la table. Ces déclarations n’ont pas calmé la colère. « En plus on sait ce que les promesses valent ».

Les retraités veulent pouvoir vivre décemment.

Ce que veulent les retraités, c’est une réelle revalorisation de toutes les pensions. Le gouvernement veut-il opposer les petites pensions à l’ensemble des autres retraités. Avec 1 200 € on n’est pas un riche !

Il faut augmenter toutes les retraites. La retraite n’est pas une allocation que l’on donne un jour aux plus pauvres ou que l’on augmente au bon vouloir du Président. Nous refusons de voir mettre en cause le principe de nos systèmes de retraite solidaires par répartition, dans lequel le fait de cotiser donne droit à une pension et une revalorisation.

Pouvoir d’achat, Santé, Sécurité Sociale, Services publics, nous sommes tous confrontés aux mêmes reculs de société mis en œuvre par ce gouvernement.

Le 11 avril, les retraités étaient massivement dans la rue. Ils poursuivront leurs actions en portant les cartes pétitions unitaires au Président de la République à la mi-juin, en continuant de se rassembler sur les marchés et les lieux de vie, en allant à la rencontre des maires de nos cités pour proposer aux conseils municipaux des motions de soutiens.

Notre nouvelle réunion unitaire du Groupe de 9, le 18 avril, précisera ces prolongements utiles à l’action des retraités.

Fait le 11 avril 2019

 

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93 contre Blanquer : l’intelligence découragée en temps de crise ?

11 Avril 2019, 08:45am

Publié par PCF Villepinte

Il faut regarder les choses en face et reconnaître non seulement qu’une éducation publique solide est essentielle pour construire une France solidaire et talentueuse, mais aussi que la population ainsi que la grande majorité des enseignant·e·s n’accepteront jamais les coupes punitives et une loi dite de la confiance qui consacre de l’apartheid social.

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Il est évident qu’en France l’offre d’enseignement est devenue inégale. Il est question ici de la formation des enseignant·e·s et des ressources mises à la disposition des élèves : pédagogiques, informatiques, sans oublier les activités scolaires et parascolaires comme les voyages à l’étranger qui ont tellement d’importance.

Le ministre n’a pas pris la mesure du contexte prégnant lié à la réforme du baccalauréat qui génère de réelles angoisses des parents qui se trouvent en incapacité d’épauler leur enfant dans des choix d’orientation à 14 ans vers un métier et un avenir dont ils n’ont pas la maîtrise. Avec des options différentes selon les lycées, ils redoutent les jugements et la puissance des orientations recommandées ou forcées.

Alors, pour leurs enfants plus jeunes, vouloir de plus cantonner l’enseignement aux simples fondamentaux pour réduire encore les coûts suscite la colère des parents. Ces derniers ont déjà manifesté samedi et jeudi pour protester contre l’annonce de changer le contenu des enseignements et d’augmenter le nombre d’élèves par classe. Ils construisent de nombreuses actions et débattent en réunion de la loi Blanquer. « Nous avons aussi des cerveaux ! D’un côté la fabrique de basses qualifications pour les familles populaires et primo-arrivantes et, de l’autre, l’élite qui aurait des ouvertures européennes », disent-ils.

Pour accompagner des publics fragilisés de manière plus efficace, les écoles comme les collectivités ont besoin de directeurs·trices qui restent et soient déchargé·e·s. Leur rôle est fondamental dans l’inclusion des familles, dans la lutte contre l’obscurantisme, le sexisme, la transmission des valeurs républicaines, la sécurité, l’évaluation du climat scolaire.

Les familles sont mobilisées, car à La Courneuve, sur les écoles élémentaires et au lycée dès la rentrée 2019/2020, le DASEN (Directeur académique des services de l’Education nationale) a prévu l’abandon du financement des heures d’études du soir dites d’accompagnement éducatif (cela représente 330 000 €, auxquels s’ajouteront le financement des écoles maternelles privées) ; ce dispositif essentiel en réseau prioritaire contribue pourtant à réduire les inégalités depuis plus d’une vingtaine d’années. Après les Nouvelles activités périscolaires, les Toutes Petites Sections, les 52 classes dédoublées, encore une fois ce serait à la collectivité de se débattre seule pour lever les obstacles pour les élèves qui démontrent la moindre difficulté d’apprentissage.

La plainte pour discrimination territoriale portée par Gilles Poux et soutenue par la Halde avait révélé, il y a 10 ans, les inégalités, notamment en matière d’éducation, par comparaison avec la ville de Paris.* La Seine-Saint-Denis n’est malheureusement pas une exception. Il faut un plan de rattrapage pour consolider les développements sur le long terme afin de mesurer l’impact social généré. Faire de toute urgence les investissements requis pour que toutes les écoles aient des installations équivalentes et des ressources matérielles suffisantes, favoriser la stabilité des équipes-écoles. Des ambitions pour sortir de l’école défavorisée et réduire les inégalités dès la petite enfance.

Il est de la responsabilité de chacun de réagir et, au Sénat, plutôt que de débattre des symboles comme les drapeaux, d’exiger une école ambitieuse où la culture, la science, l’environnement, le sport guident tous les apprentissages. L’accès démocratique à un enseignement de qualité est un bien collectif à promouvoir. En opposition avec la loi Blanquer, il est effectivement temps de faire de la justice sociale à l’école un enjeu explicite.

Muriel Tendron-Fayt

adjointe au maire de La Courneuve, aux Droits de l’Enfant, réussite éducative et au développement du service public et au personnel communal

 

* Ces inégalités territoriales saisissantes, un rapport parlementaire cosigné des députés François Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) les pointait à nouveau du doigt en mai dernier. Après analyse de trois missions régaliennes – éducation, police, justice –, le texte intitulé “La République en échec” concluait à des « défaillances » dans l’action de l’État en Seine-Saint-Denis, réclamant à la fois des moyens et une vision plus globale et ambitieuse dans chacun de ces trois domaines.

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De nouveaux points d’appui dans la mobilisation contre le CDG Express

8 Avril 2019, 09:02am

Publié par PCF Villepinte

 

Mardi 2 avril à la salle des Fêtes de Sevran, Clémentine Autain, députée, avait invité les habitants à une réunion publique portant sur le CDG Express. A la tribune, des représentants du mouvement contre le CDG Express : Comité d’usagers RER B Nord, SOS Usagers RER B (association du sud), et l’association NON au CDG Express.

 

Pendant plus de 2 heures de débat, les habitants du secteur ont pu s’informer, discuter, découvrir pour certains, affûter les arguments pour d’autres, afin d’amplifier la mobilisation.

 

Clémentine Autain a ouvert la discussion en rappelant que ce train des riches, qui traversera à grande vitesse la Seine-Saint-Denis sans s’arrêter, coûtera entre 24 et 29 euros le ticket et dégradera les conditions de transports de centaines de milliers d’habitants et usagers. Elle a enfin inscrit justement le CDG Express dans le cadre plus vaste des inégalités de territoires que connaît particulièrement la Seine-Saint-Denis, évoquant la longue liste des projets inutiles et démesurés sur le secteur : Europa City avec sa piste de ski, Sevran Terres d’O avec sa vague de surf, en rappelant aussi les combats gagnés, comme celui pour le Parc de la poudrerie.

 

Clémentine Autain a ensuite salué le combat local sur le CDG Express mené par la ville de Mitry-Mory et ses habitants, et a diffusé une vidéo pédagogique produite par la ville de Mitry-Mory afin d’expliquer le projet.

 

Rejoignant ce constat, Marianne Margaté, 1èere adjointe au maire de Mitry-Mory, Conseillère départementale 77 et membre du bureau de l’association NON au CDG Express, a ensuite pris la parole pour faire le point sur la lutte actuelle, sur le plan militant, politique et juridique. Elle a notamment mis en avant la nécessité de multiplier les actions locales, tout autant que le besoin de convergence et d’élargissement au plus grand nombre, citant pour exemple le remarquable travail mené par l’association NON au CDG Express pour produire un appel de 100 signataires élus, syndicaux, associatifs de tous bords politiques adressé au Préfet de Région.

 

L’échange avec la salle a ensuite été riche non seulement sur le plan du développement argumentaire, mais sur le plan des propositions d’action.

 

C’est donc une première étape réussie pour les Sevranais dans la lutte qui s’annonce encore longue contre ce projet socialement, économiquement et écologiquement irresponsable qu’est le CDG Express.

 

L’association Non au CDG Express va bien entendu intégrer les éléments saillants de l’initiative de SEVRAN dans le cadre de sa rencontre avec le Ministre des Transports du 11 avril 2019.

 

Paris, le 5 avril 2019

 

 

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Emmanuel Macron et la maltraitance des retraités

7 Avril 2019, 06:45am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité, Samedi, 6 Avril, 2019

 

Gérard Le Puill

Jamais, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le pouvoir d’achat des retraités et des retraitées n’avait été réduit comme depuis les deux ans que l’actuel chef de l’Etat a pris ses fonctions en mai 2017. Et il promet d’aller plus loin dans le grignotage des pensions par l’inflation, mais aussi dans la remise en cause des droits acquis par une vie de travail et de cotisations. 

Dans son édition datée du mercredi 3 avril « Le Monde » affirme en titre de haut de page que « Macron veut reconquérir l’électorat senior ». Un anonyme proche du chef de l’Etat déclare au quotidien du soir que « dans l’optique du scrutin du 26 mai », le président « veut absolument se réconcilier avec les retraités, dont une immense majorité à l’impression d’être méprisée par la pouvoir ». Le même article rappelle que, le 29 mars, lors de sa rencontre avec les élus des Hauts de France, Emmanuel Macron s’est dit « favorable » à une revalorisation des petites retraites. Ce qui s’est traduit par ces propos en deux phrases du chef de l’Etat : « je veux apporter une réponse à ce sujet. Cela doit faire partie de nos réponses de sortie de crise».

Près de 4% de perte de pouvoir d’achat sur un an 

Mais que valent ces paroles en direction des retraités compte tenu de ce qui s’est passé depuis deux ans et qui doit se prolonger jusqu’en décembre 2020 sur décision du président Macron ? Dès le mois de janvier 2018, les pensions nettes de plus de 10 millions de retraités ont baissé de 1,83% via la hausse du prélèvement de 1,7% de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les pensions brutes. Compte tenu de l’inflation, cela se traduit par une perte de pouvoir d’achat de près de 4% sur la seule année 2018 et se prolonge sur les années suivantes. Cette spoliation des retraités a servi à compenser la suppression de la cotisation chômage et de la cotisation maladie des actifs. Cela s’est traduit par une petite augmentation du salaire net qui n’a rien coûté aux employeurs. Les retraités ont payé à la place des patrons auxquels Macron a offert, en même temps, de multiples avantages fiscaux, dont la suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune(ISF) et la transformation de CICE en baisse permanente des charges salariales.

Mais, s’agissant des retraités, Emmanuel Macron, ses ministres et les députés godillots du groupe LaREM sont encore allés plus loin. Ils ont décidé que les pensions de retraite n’augmenteraient que de 0,3% en 2019 et en 2020 alors que la hausse des prix est estimée à 1,5% par an sur ces deux années. La hausse des prix sera peut-être plus importante car celui de l’électricité va augmenter de 5,9% d’ici l’été et celui des carburants est reparti à la hausse. 

Macron s’est dit « favorable » à une revalorisation des petites retraites dans les Hauts de France. Mais il soumet, en même temps, beaucoup de ces mêmes retraités à une double peine en 2019 et en 2020. Ainsi, ceux qui vivent en HLM ne bénéficieront que d’une hausse de 0,3% de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en 2019 et en 2020. Cela se traduira par plus de dépenses consacrées au loyer à partir de pension désindexées de la hausse des prix.

Une promesse électoraliste à l’approche du 26 mai

Enfin, dire que l’on va revaloriser les seules petites pensions ce signifie pas que ces pensions vont évoluer de manière convergente avec l’évolution des prix. Même quand l’évolution des pensions est indexée sur les prix, la structure des dépenses d’un ménage modeste n’est pas la même que la structure des dépenses du ménage moyen retenu par l’INSEE pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat moyen des ménages de manière globale. Outre ceux qui perçoivent l’APL, ceux qui se chauffent au fioul seront également perdants, vu l’évolution actuelle de son prix. Même s’ils sont des propriétaires occupants de leur maison. 

Par la voix de Laurent Wauquiez et d’autres dirigeants du parti Les Républicains, la droite ne perd pas une occasion de dénoncer la spoliation des retraités à l’approche des élections européennes afin de gagner des voix. C’est seulement pour contrer cette stratégie que Macron et les siens parlent de réindexer les seules petites pensions sur l’inflation, ce qui revient à maintenir une perte de pourvoir d’achat pour une majorité de retraités. C’est aussi pour déjouer ce piège que les retraités sont appelés à manifester le jeudi 11 avril de neuf organisations et associations dont les Unions confédérales des retraités de la CGT, de FO, de la CFTC de la CFE-CGC, de la FSU et de Solidaires . Dans leur appel commun, ces organisations déclarent notamment : « Le gouvernement tente de nous diviser en ne traitant pas tout le monde de la même façon. Il remet en cause le principe de nos systèmes de retraite solidaires par répartition, dans lequel le fait de cotiser donne droit à une pension et une revalorisation ».

C’est aussi ce système solidaire que Macron veut casser pour en priver les futurs retraités avec son projet de réforme de retraite par points est la campagne menée autour pour retarder l’âge du départ à la retraite, sauf à n’avoir qu’une pension de misère plus tard.

Retraite

 

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OTAN : 70 ans au service des visées hégémoniques étatsuniennes

7 Avril 2019, 06:38am

Publié par PCF Villepinte

Ce 4 avril 2019, les ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN se sont réunis à Washington pour célébrer les 70 ans de l’organisation créée dans le contexte de la guerre froide sous la houlette des États-Unis. Dès son origine, cette alliance politico-militaire était contraire à la Charte des Nations unies, et elle a conduit en réaction à la création du Pacte de Varsovie en 1955 puis à la folie de course aux armements qui a marqué les années 1960-1970.

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Son existence perdant sa justification première après la dissolution du Pacte de Varsovie en 1992, l’OTAN s’est élargie et transformée mais pour rester un instrument au service de l’hégémonie et des intérêts stratégiques, économiques et politiques des États-Unis, et non pour se placer au service de la paix.

L’OTAN regroupe, aujourd’hui, 30 États-membres. Avec un budget 130 fois plus important que celui de l’ONU ! elle étend ses activités à l’ensemble du monde.

Suite au Traité de Lisbonne, l’Union européenne s’est placée dans la dépendance de l’OTAN et les pays membres de l'UE et de l'Alliance atlantiste se sont accordés pour consacrer 2% de leur PIB aux dépenses militaires.

La France a joué un rôle actif dans la transformation de l’OTAN en réintégrant les instances décisionnelles à partir de 1995 puis l’organisation militaire intégrée en 2009. Le projet du président Macron de créer une « armée européenne » avec un noyau franco-allemand est un renforcement des capacités de l’OTAN.

Instrument de domination politique, illégale au regard du droit international, facteur de tensions et conflits, l’OTAN constitue un danger pour la paix et la sécurité collective.

C'est pourquoi, le Parti communiste français (PCF) plaide pour que la France sorte de l’OTAN et agisse pour sa dissolution en favorisant un cadre commun de coopération et de sécurité collective large, incluant les pays d'Europe occidentale, centrale et orientale et développant des relations avec l'ensemble des régions du monde pour promouvoir, entre autres, l'éradication de l'arme nucléaire en application du Traité d'interdiction des armes nucléaires – que la France n'a toujours pas signé –, la lutte contre le commerce illicite des armes et contre le surarmement global à nouveau à l’œuvre. Un tel cadre nouveau fondé sur la construction de relations pacifiques entre les peuples et les nations, est la seule voie à même de contenir et mettre en échec toutes les velléités militaristes et expansionnistes.

Le PCF, ses militant-es, ses élu-e-s parlementaires continueront de porter haut ces exigences et d'apporter leur soutien aux initiatives des forces de paix qui manifestent à Washington et participeront aux mobilisations internationales prévues à Londres en décembre 2019 à l’occasion du prochain sommet des chefs d’état et de gouvernement des pays de l’OTAN.

Parti communiste français,
Paris, le 4 avril 2019

 

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Il vous manquera ce petit soupçon d'oxygène dans votre débat (Fabien Roussel)

6 Avril 2019, 16:30pm

Publié par PCF Villepinte

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