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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

humour

Bref, je suis un étudiant précaire

3 Janvier 2012, 16:04pm

Publié par PCF Villepinte

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AVIS DE RECHERCHE

27 Décembre 2011, 08:13am

Publié par PCF Villepinte

Christophe Borgel, à la recherche de sa circonscription, révise la philosophie picarde.

 

Diogenes-by-Demetrio-Belenky.jpg

Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fîra:
tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.
Un juge, l'an passé, me prit à son service;
il m'avoit fait venir d'Amiens pour être suisse.
Tous ces Normands vouloient se divertir de nous:
on apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups.
Tout Picard que j'étois, j'étois un bon apôtre,
et je faisois claquer mon fouet tout comme un autre.
Tous les plus gros monsieurs me parloient chapeau bas:
“Monsieur de Petit Jean,” ah! Gros comme le bras!
Mais sans argent l'honneur n'est qu'une maladie.
Ma foi, j'étois un franc portier de comédie:
on avoit beau heurter et m'ôter son chapeau,
on n'entroit point chez nous sans graisser le marteau.   Point d'argent, point de suisse, et ma porte étoit close.
 

                                             

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Le judoka n'était pas une vraie prise

24 Décembre 2011, 08:20am

Publié par PCF Villepinte

 En décembre, ce n'est un poisson, seulement un rebond capricieux d'un ballon de rugby.

 

Article publié par:

Le Point - Publié le 23/12/2011 à 01:29

 
  •  
  • Candidate (malheureuse) à l'accueil du futur grand stade de la Fédération française de rugby, la ville de Sevran avait constitué un comité de soutien formé de grands noms du sport français, tous peu ou prou liés au département de la Seine-Saint-Denis. Figurait en bonne place le judoka Teddy Riner annoncé en guest star de la présentation officielle du projet. Il n'est pourtant pas venu. Et pour cause : il n'était même pas au courant que son nom était associé à la candidature de Sevran !

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Etrangers : l’invasion des démagos !

9 Décembre 2011, 05:44am

Publié par PCF Villepinte

Etrangers : l’invasion des démagos !

La France a un ministre des Affaires étrangères. Les Libyens l’ont appris à coups de bombes, et les Syriens se préparent à les recevoir. Mais la République a pire que ça : elle a un ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. Ce Monsieur nous dit : chaque année la France accueille 200 000 étrangers, et c’est trop. Il paraît qu’on est « envahis » (moi, je suis surtout envahi par les courriers d’un huissier de justice qui me demande des ronds, mais c’est une autre affaire). Chaque année, dit-il en reprenant la formule de Le Pen fille, c’est « une ville comme Rennes » qui entre dans l’hexagone.

Tout ça c’est censé nous foutre les jetons : vous avez du mal avec votre loyer, avec les factures, avec les courses, avec l’essence, avec les frais médicaux ? C’est que vous vous gourez : en fait, vous avez un problème avec les étrangers. Ne votez donc pas communiste, votez fasciste, c’est ça votre priorité! Le message est clair, il suffit d’allumer la télé pour l’entendre.

200 000 étrangers, dit Guéant. En même temps, quand on regarde de près les études des démographes sérieux, on découvre que les étrangers ne font pas augmenter la population : la France aurait un « bilan migratoire avoisinant zéro » (de l’ordre de 6 000 immigrés par an, tout au plus, c’est-à-dire trois fois rien sur une population de plus de 60 millions de personnes). L’INSEE, de son côté, évalue à environ 100 000 étrangers par an le rythme des entrées en France dans les années qui viennent. 200 000 selon Guéant, 100 000 selon l’INSEE, zéro selon les démographes. Vous y comprenez quelque chose, vous ? Pas de panique, Papa Lerouge vous explique.

Quand Guéant dit, à la louche, 200 000 étrangers accueillis par an, il oublie juste un tout petit truc : chaque année, 100 000 étrangers quittent la France pour rentrer chez eux, ou partir ailleurs. Du coup, 200 000 moins 100 000, ça fait les 100 000 entrées estimées par l’INSEE. En réalité, la projection de l’INSEE ne tient pas parfaitement compte des facteurs « politiques », et notamment des 30 000 éloignements forcés annuels d’étrangers (tous les trois ans, une ville comme Poitiers est rayée de la carte de France…), et son estimation est donc probablement exagérée. Il reste qu’on se demande comment ça se fait que le bilan migratoire soit proche de zéro. Là réside le coup de maître des xénophobes : toute personne, même d’origine étrangère, du moment où elle a « aussi » la nationalité française, est considérée comme étant française, et c’est normal. Or, tenez-vous bien, si un Français quitte le territoire national pour aller vivre ailleurs, l’Etat français considère qu’il ne « migre » pas, il « s’expatrie », et du coup, il ne figure pas dans les statistiques relatives aux migrations !

Vous comprenez mieux là : l’algérien qui a bossé en France, qui a été naturalisé français, et qui repart en Algérie avec ses enfants français, sera considéré comme un « français expatrié » et ne sera pas comptabilisé, ni lui ni ses enfants. Or, précisément, si on comptabilise nos « expatriés » (« de souche » et « d’origine étrangère », pour parler comme cette bande de tarés fascistoïdes qui arnaquent les gens avec leurs chiffres bidon), le solde migratoire français réel est d’environ 6 000 personnes par an, en majorité européennes. La voilà l’invasion.

Et voici les vraies questions : pourquoi la France est devenue si peu attractive ? Pourquoi de plus en plus de jeunes diplômés la quittent ? Je vais poser la question à l’huissier de justice, bien de chez nous, qui me harcèle. Il a intérêt à trouver une réponse accommodante, je vous le dis.

Glop Lerouge

Secrétaire de Sect 

 

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CAPTAIN PEDALO CONTRE MERCKELTECKEL EN FINALE ???

28 Novembre 2011, 17:59pm

Publié par PCF Villepinte

 Dans le  numéro 106 (novembre), de Réchauffer la Banquise, la gazette pour tropicaliser la gauche:

sur http://www.la-gauche-cactus.fr/SPIP

dimanche 20 novembre 2011 par Loulou

Historique ? Le mot est galvaudé, mais quand même : c’est la première fois qu’une nana, comme ils disent, est en charge de l’édito de la Banquise. Coup de flemme (assumé) de João Silveirinho, notre rédac’ chef ? Prudence de sioux (non assumée) de Jean-Luc Gonneau, notre dirlo de la publication ? Tout ça a dû jouer mais qu’importe, on s’y colle. Et on en profite pour lancer un vibrant appel : le Cactus et la Banquise ne manquent ni d’adhérentes ni de lectrices, parfois pointilleuses, mais les contributrices sont trop rares : donc, chères sœurs, à vos claviers ou vos stylos. Mais trêve de lamentations et venons-en au fait.

Les « penseurs uniques » libéraux ont gagné une première manche, en installant « la dette » au cœur de ce début de campagne présidentielle, avec l’aimable complicité des amis de François Hollande. Nous avons trouvé une métaphore très parlante dans un texte de l’économiste Joël Halpern reproduit par le blogueur associé à Marianne Jean-Paul Brighelli : « Dans la célèbre parabole de la « main invisible » d’Adam Smith, présentant les vertus du marché, le boucher vend de la bonne viande à ses clients et réalise du même coup le bonheur de ces derniers et le sien propre, puisqu’il gagne d’autant mieux sa vie qu’il aura satisfait les autres. Si le marché de la viande fonctionnait comme un marché financier, le boucher vendrait de la viande pourrie que ses clients achèteraient avidement pour la revendre plus cher (et toujours plus pourrie) à d’autres opérateurs eux-mêmes à la recherche d’une plus-value future, et non de quelque consommation. La viande parviendrait-elle finalement à un véritable consommateur, ce dernier n’en serait que promis à l’intoxication. Mais il est probable que le boucher n’aurait même pas vendu de la véritable viande, tout au plus la promesse d’en fournir sur les bovins de l’avenir… ». Et c’est ce système dont il serait impossible de s’échapper ? Les prêcheurs de l’austérité, même déguisée en « équitable » sont en réalité les ambassadeurs de l’impuissance politique. Peut-il en être autrement ? Cela fut, et cela reviendra. Encore faut-il ouvrir les yeux, et éviter l’intoxication sémantique des laudateurs de l’inexorabilité de la suprématie du marché, malgré leur omniprésente médiatique. Récemment, exemple entre cent, un débat dans l’émission « Mots croisés » animée par Yves Calvi à propos de « la dette » : quelques « experts » formidablement « modérés » et deux « politiques », Bruno Lemaire pour l’UMP, Pierre Moscovici pour le PS. D’accord sur l’essentiel, en désaccord sur la façon de traiter l’essentiel. Pas d’écolo, pas de Front de gauche. Pas d’alternative de nature systémique. On reste en « bonne compagnie », dans la ouate et le tiède.

Il a été reproché, au sein de la gauche, à Jean-Luc Mélenchon, de traiter François Hollande de « capitaine de pédalo ». J’avoue que dans un premier temps, je me suis interrogée : lard ou cochon ? Et puis j’ai lu l’entretien du Journal du Dimanche dans lequel la phrase figurait, où Mélenchon argumentait, sérieusement, sur les insuffisances des propositions socialistes, et sur la pertinence des propositions du Front de Gauche. De tout cela, ce n’est pas une surprise, les commentateurs médiatiques n’ont retenu que le « capitaine de pédalo ». Et quelques bonnes âmes de jouer la contrition : quel dommage, il se flingue lui-même, la presse ne parle que du pédalo. Elles oublient, les bonnes âmes, que sans le pédalo, cette presse n’aurait parlé de rien du tout. Elle agit avec le Front de Gauche comme elle avait agi avec les « nonistes » du référendum européen : une indifférence teintée de mépris. Et puis, n’est-ce pas, tant que François Hollande manquera d’audace, il n’est pas forcément malvenu de lui piquer un peu les fesses.

Pendant ce temps, l’hyperprésident français faisait semblant de jouer les pompiers (quoique son passé soit davantage pyromaniaque que soldat du feu) de l’Europe, collant aux basques de Madame Merckel, aboyant avec abondance pour créer l’illusion que toutes les initiatives, d’ailleurs malingres, venaient de lui, donnant des leçons aux « mauvais élèves européens », ce qui est tout de même gonflé de la part d’un type qui n’a même pas la moyenne dans sa discipline. Et toute cette esbroufe pour masquer une réalité moins glorieuse : Sarkozy, dans cette période agitée, est devenu le petit toutou de l’Allemagne, le teckel de Merckel (merci à João Silveirinho, maître ès-allitérations d’avoir trouvé celle-là en émergeant, brièvement, de sa sieste).

Chacune et chacun d’entre nous ont sans doute entendu ce refrain, dans les conversations de bistro ou de machines à café : tout de même, Hollande, ce sera, comme disent les québécois, moins pire que Sarkozy. Oui, d’accord. Mais nous, on voudrait plus. Et on ne voudrait pas qu’au bout de cinq ans, nos concitoyens, déçus, se tourne vers, par exemple Jean-François Copé. Car dans la droite dite (de moins en moins) « républicaine », nous pouvions penser qu’il serait difficile de trouve pire que Nicolas Sarkozy. Eh bien, non, ça existe, et ça s’appelle Copé.


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On va leur faire un dessin(Feuilleton marxien)

23 Novembre 2011, 18:42pm

Publié par PCF Villepinte

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Rendez-nous Berlusconi !

20 Novembre 2011, 19:44pm

Publié par PCF Villepinte

Rendez-nous Berlusconi !

Il a foutu en l’air le droit italien du travail, Berlusconi, et tout le monde a dit Amen ! Il a achevé de mettre par terre l’hôpital public italien, Berlusconi, et il a été réélu ! Il a gavé les riches, pillé les pauvres, moqué la justice, privatisé les services publics, étalé sa pas-bien-jeune-lubricité sous les projecteurs, et il est resté aux manettes. Puis tout à coup, à l’automne 2011, au crépuscule de sa vie politique, alors qu’il voguait peinard vers sa prochaine réélection et que l’opposition italienne avait perdu tout espoir, le Cavaliere a enfin dérapé pour de bon.

A son âge, avec son expérience des palais et sa maîtrise du bunga-bunga, il a eu comme un caprice d’enfant, un envoûtement, une loufoquerie. Il a déclaré, lui qui s’y connaît en entourloupes, que la « monnaie unique », l’Euro, avait appauvri les Italiens ! Il a laissé comprendre que toutes ces mesures d’austérité, il voulait bien faire semblant, mais c’était quand même de la connerie pure en climat de récession et de grogne sociale, et qu’il fallait donc pas trop y compter… Et là, ça n’a pas pardonné. Le patronat et les banques ont sifflé la fin de la recréation.

Ce n’est pas « il Cavaliere » qui a été abattu, c’est « Che Berlusca », comme l’appellent maintenant les copains de Bologne pince-sans-rire. Et oui, Berlusconi a perdu la majorité à la Chambre des députés car les éléments les plus ultra-libéraux de son propre parti (8 députés en pratique) ont obéi au patronat et aux banques qui leur demandaient de lâcher le dangereux bolchévique ! C’est « Berlusconi le gauchiste » qui a été mis en minorité…

Bilan des courses. Papandréou est tombé en Grèce pour avoir proposé un référendum. A la gueule des électeurs, la Grèce est maintenant gouvernée par Papadimos, un ancien de la Banque Goldman Sachs soutenu par une coalition qui va de l’extrême-droite aux socialos. Berlusconi est tombé pour avoir songé, une fois dans sa vie, à l’intérêt du pays en retardant les mesures d’austérité, et l’Italie est maintenant sous les fers d’un autre ancien de Goldman Sachs, Mario Monti. La Banque centrale européenne, elle, est « gouvernée » par Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs…

Voyons voir : les banques, Goldman Sachs la première, mettent le feu à la planète en provoquant la crise financière. Les Etats, au lieu de les laisser crever, sauvent les banques et foutent en l’air les finances publiques avec leurs plans d’aide. Les banques reprochent aux Etats leur endettement (qu’elles ont causé), et mettent leurs pions, pour faire leur politique, à la tête des Etats. En somme, on choisit l’incendiaire pour éteindre le feu…

Les masques sont tombés. Ce qu’on appelle la « démocratie », c’est le pouvoir des banques et des patrons au-dessus de la volonté des peuples. Ce qu’on nomme « rigueur » et « austérité », c’est enlever aux pauvres pour alimenter les riches. Ce qu’on désigne par débat public, c’est « cause toujours, c’est le pognon qui commande ». Combien de temps allons-nous laisser ces pyromanes faire joujou avec des lance-flammes ?

 

Glop Lerouge

Secrétaire de Section

 
 

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A LA CORBEILLE !

10 Novembre 2011, 20:01pm

Publié par PCF Villepinte

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TOO FAT FRANÇOIS !

10 Novembre 2011, 19:56pm

Publié par PCF Villepinte

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Front national, arnaque radicale !

2 Novembre 2011, 12:41pm

Publié par PCF Villepinte

 
 Front national, arnaque radicale !

Je ne peux plus allumer la télé sans me mordre les roubignolles jusqu’à l’omoplate. J’allume d’un côté et j’entends que le FN est le plus grand ennemi du patronat, sans déconner ! Je zappe de l’autre, et je vois un député UMP qui demande de sucrer le minimum vieillesse aux étrangers, comme le demande le FN… Pour éviter le pire, les copains de la section ont planqué la téloche derrière le tableau du Che. Résultat ? J’ai allumé l’ordinateur, et j’ai lu sur les blogs que le FN était seul à défendre les libyens contre l’agression de l’OTAN…

Bon, tout le monde sait que depuis vingt ans, la stratégie des capitalistes consiste à utiliser les médias pour éradiquer la culture communiste dans les milieux populaires, et foutre à sa place la bouillie nationaliste. Mais là, franchement, les journaleux font du zèle. Déjà qu’ils pêchaient en eaux troubles, maintenant ils y vont à la grenade !

Voyons voir... L’entreprise a commencé avec le choix du nom. Avant il y avait « ordre nouveau », qui « sentait bon » la contre-résistance et le fascisme éternel. Pour tromper le peuple et dévoyer l’héritage communiste, les membres d’ordre nouveau choisissent en 1972 de participer aux législatives sous le nom « Front national » ! Aujourd’hui, plus personne ne se souvient que le vrai « Front national » (de son nom complet « Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France ») était à l’origine une organisation résistante (antinazie, antiraciste et anti-collabos) créée par le Parti Communiste Français et affiliée au Conseil National de la Résistance. Dans le nom, déjà, la première imposture.

La deuxième imposture est dans la prétendue « dimension sociale » d’ordre nouveau, devenu FN. Ils invoquent les « métallos », ils disent qu’ils sont « économiquement de droite et socialement de gauche » (va comprendre…) ; et, maintenant, on veut nous faire croire que le patronat est contre le FN, parce que la fille Le Pen et la mère Parisot font leur petit numéro de duettistes… Mais de qui se fout-on ? Qui finançait Occident, Ordre Nouveau, le GUD, etc. ? Les ouvriers, peut-être ? Ces gens vous disent : nous sommes contre le patronat car il a fait venir les immigrés pour payer moins cher les salaires. Il faut donc renvoyer les immigrés… Tu parles ! Virer les immigrés, c’est virer une majorité de gens en âge de travailler. C’est donc déstabiliser la production, couper d’un coup les rentrées fiscales et les cotisations payées par eux, réduire brutalement la consommation… C’est en somme foutre encore plus en l’air l’économie, pour augmenter encore un peu le chômage et gagner quoi ? Juste la honte et l’opprobre de s’être conduits comme des voyous ! Et c’est ça, être du côté des ouvriers ? Il n’y a que des gens qui n’ont jamais trimé pour traiter comme ça les travailleurs.

Avec le minimum vieillesse, c’est le pompon. 67 députés UMP, Ph. Meunier en tête de gondole, veulent enlever le minimum vieillesse aux étrangers non-européens, en s’alignant sur le FN. Ils disent que ce n’est pas juste que quelqu’un qui n’a pas cotisé en France touche ces allocs et que, avec ce système, les étrangers peuvent venir « chez nous » pour toucher ce « jackpot ». Et ces gens sont censés être du côté du peuple ! Ils ne vous disent pas que le minimum vieillesse c’est que dalle, et que ceux qui le touchent sont des vieux travailleurs (plus de 65 ans) qui vivent dans la misère noire. Ils ne vous disent pas que pour la quasi-totalité, ce sont des gens qui ont bossé toute leur vie en France, passant du travail au noir (souvent à la journée, dans le bâtiment notamment), aux temps partiels, et aux boulots au smic pendant quelques temps pour les « plus chanceux » d’entre eux. Après une vie de trime, ils n’ont pas « assez » cotisé pour avoir droit à 600 euros par mois, et on leur assure alors ce minimum pour crever un peu moins la dalle ! Et ce serait quoi la solidarité populaire, la fierté ouvrière ? De les laisser mourir ? Ils ne vous disent pas, non plus (pourtant ils causent !), que si un vieil étranger fauché se pointe en France pour y toucher le minimum vieillesse, comme ils font croire, il n’aura jamais de carte de séjour. Or, en droit français, aujourd’hui, le minimum vieillesse est subordonné au séjour régulier : pas de carte de séjour, pas de minimum vieillesse (et même si on a bossé trente ans en France…) ! Ils ne vous disent pas, en somme, la vérité : les étrangers qui touchent le minimum vieillesse y ont tout simplement droit, en droit et en bonne morale.

Et maintenant, il y a la Libye… Apparemment, la lutte contre l’impérialisme, ce n’est plus le parti communiste, c’est le FN… A se les avaler carrément ! Le Pen fille va à Lampedusa alors que le bombardement de la Libye s’organise… Le FN s’inquiète (sic) de ce que le « printemps arabe » pourrait nous envoyer des arabes… Et on fait passer ces gens pour des défenseurs de l’indépendance de la Libye, profitant de quelques « bonnes blagues » de la « vieille garde », démentie à chaque fois que nécessaire par la nouvelle ! Et on ne dit pas que les députés et les sénateurs communistes, à peu près seuls contre tous, ont lutté vaillamment à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour arrêter les bombardements meurtriers des assassins de l’OTAN (qui a massacré des dizaines de milliers de personnes afin d’obtenir l’interdiction du divorce, l’instauration de la polygamie, et la lapidation de la femme adultère !!!). Oui, oui, vous n’avez qu’à vérifier : même les verts, qui se la jouent peace & love devant les caméras, se sont « divisés » sur la question (traduction : ils ont largement approuvé le massacre des libyens). Les seuls qui ont défendu en bloc devant le Parlement les libyens en tant qu’hommes et femmes (pas en tant que « danger » d’immigration potentielle…), en réclamant l’arrêt du massacre de l’OTAN, ce sont les nôtres !

Jusqu’où va-t-on continuer ce jeu de l’« extrême droite extra-parlementaire défenseure du peuple » ? Ceux qui se prêtent à cette propagande médiatique, bouffonne et anti-communiste, devraient méditer le proverbe africain du camarade Mamadou : « le feu qui te brûlera, c'est celui auquel tu te chauffes ».

Glop Lerouge

Secrétaire de Section

 

 

 

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