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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Faire baisser la facture de l’énergie

22 Octobre 2021, 13:42pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 20/10/2021 par PCF

La question du prix de l’énergie - celui de l’électricité, du gaz comme celui à la pompe - est aujourd’hui au cœur des préoccupations des Françaises et des Français.

 

Alors que nous sommes au milieu du mois seulement, des millions de familles, de salariés, de jeunes ou de retraités doivent déjà se serrer la ceinture et faire face à des arbitrages financiers terribles : choisir entre remplir convenablement son frigo ce week-end ou commencer à chauffer son logement, s’autoriser une dépense pour les enfants ou faire le plein d’essence.

Alors même que le gouvernement encaisse plusieurs milliards d’euros supplémentaires avec les taxes qu’il perçoit sur l’énergie, Emmanuel Macron n’a pris aucune mesure pour faire baisser les factures des Françaises et des Français, aucune mesure pour augmenter les salaires, aucune mesure pour augmenter les pensions de nos retraites.

Mes 7 propositions pour faire baisser la facture d’énergie etredonner du pouvoir d’achat

Je propose aux Françaises et aux Français trois mesures, immédiates et concrètes, pour leur permettre de faire face à cette crise et leur redonner du pouvoir d’achat :

Une baisse immédiate de 30 % des taxes sur le prix du gaz et de l’électricité.

La mise en place d’une taxe flottante sur l’essence financée sur les dividendes des compagnies pétrolières. Aujourd’hui, 61 % de taxes pèsent sur le prix du litre d’essence (TVA et TICPE). Mettons en place une taxe flottante sur l’essence pour faire baisser le montant des taxes quand les prix du baril montent.

Ces actions pour le pouvoir d’achat doivent s’accompagner de mesures visant à diminuer l’usage de véhicules polluants. Alors que 10 millions de véhicules anciens seront interdits de circuler d’ici à 2025 dans les zones à faibles émissions, pénalisant les ménages les plus modestes, il est indispensable d’augmenter les primes pour l’achat de véhicules neufs et d’occasion non polluants, avec des aides d’au moins 5 000 euros pour l’achat de véhicules d’occasion Crit’Air 1 ou 2, qui doivent s’ajouter aux primes existantes (à la casse, reprise par le constructeur…) pour des véhicules non concernés par le malus automobile.

À ces trois mesures de court terme, je souhaite proposer aux Français un changement de cap sur le long terme à l’occasion du prochain mandat, à travers 4 mesures pour aider à développer les mobilités les moins polluantes :

  • La réduction de la tva à 5,5 % sur l’achat de vélos dès 2022.
  • L’accompagnement des collectivités vers la gratuité des transports en commun à horizon 2025. C’est une mesure à la fois sociale et écologique.
  • La création de 100 000 kilomètres de pistes cyclables à l’échelle du pays à horizon 2027.
  • Le maintien et le développement des lignes et des gares ferroviaires du quotidien.

 

Fabien Roussel

député du Nord

candidat à la Présidence de la République

Paris, le 14 octobre 2021

 

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38 millions de français-e-s vivent avec moins de 2000 € net

22 Octobre 2021, 13:34pm

Publié par PCF Villepinte

Pouvoir d’achat. Un simple chèque de 100 euros face à la hausse continue des prix

Vendredi 22 Octobre 2021

Julia Hamlaoui Diego Chauvet

Devant la flambée des tarifs des carburants, le premier ministre a annoncé, jeudi soir, une aide pour les Français gagnant moins de 2000 euros net par mois. Lexécutif exclut de jouer sur le levier fiscal.

Son tour de passe-passe fin septembre sur le prix du gaz a laissé un goût amer à tous ceux qui voient arriver l’hiver avec angoisse. Le premier ministre était donc attendu au tournant sur la flambée des tarifs des carburants. Car, après les 12,6 % supplémentaires du 1er octobre sur les factures de gaz (57 % depuis janvier), l’augmentation attendue de 4 % de l’électricité dans la foulée du bond de 21,4 % entre 2010 et 2020, les prix à la pompe s’envolent eux aussi. Les niveaux sont historiquement hauts, à 1,56 euro le litre de gazole en moyenne, et 1,62 euro pour l’essence sans plomb, soit 12 % de plus en six mois. Avec cette note des plus salée pour l’énergie, nombre de ménages ne s’en sortent pas. Au point que la préoccupation du pouvoir d’achat est plus que jamais au premier plan (+ 12 points par rapport à juin, selon une enquête Elabe) et que le spectre des gilets jaunes hante un gouvernement qui temporise sur des annonces «imminentes» depuis plus d’une semaine.

«Indemnité classe moyenne»

Cette fois, c’est chose faite. Comme le 30 septembre dernier, le premier ministre s’est invité jeudi soir sur le plateau de TF1 pour présenter les arbitrages retenus par l’exécutif. «Nous sommes revenus à des montants très élevés, légèrement au-dessus des prix à lautomne 2018 (au lancement du mouvement des gilets jaunes – NDLR)», a-t-il reconnu au 20 Heures avant d’annoncer une «indemnité classe moyenne»«Nous avons décidé dune sorte dindemnité inflation de 100 euros qui sera versée aux Français qui gagnent moins de 2000 euros net par mois», a détaillé Jean Castex, estimant à «80 euros en moyenne» le supplément sur la facture d’essence. Devraient être concernés 38 millions de Français, «dabord ceux qui travaillent» mais aussi les «chômeurs en recherche active demploi» ou encore les retraités. L’aide ne sera pas réservée aux automobilistes: une façon, selon lhôte de Matignon, d’éviter «une usine à gaz» et de répondre à «la question de linflation (qui) ne concerne pas que les produits pétroliers». Et ce sont d’abord les salariés du privé qui devraient en bénéficier en décembre directement sur leur fiche de paie. Les fonctionnaires devront attendre janvier et les retraités «peut-être un peu plus tard».

Face aux gilets jaunes, le gouvernement avait consenti des aides à hauteur de 17 milliards, quand cette mesure de 100 euros se monte au total à 3,8 milliards, dont une partie proviendra du surcroît de TVA. Pour le reste, «il nous appartient de (le) financer», a laconiquement lâché le premier ministre, tout en précisant que «lobjectif» de déficit sera tenu.

Pas de baisse des taxes

Sur le principe, un chèque de ce type a reçu le soutien des écologistes. «Trop peu, trop tard, dans la plus grande des improvisations», a cependant réagi le secrétaire national d’EELV, Julien Bayou. Le montant aurait dû être, selon Yannick Jadot, de 400 euros pour les foyers les plus modestes et de 100 euros pour les classes moyennes. Loin des annonces de Matignon.

À l’instar de la stratégie du «bouclier tarifaire» sur les prix du gaz pour lequel avait été retenu un lissage des prix, dont la facture sera in fine payée par les consommateurs, pas question en revanche de baisser les taxes. Une «solution de facilité» qui «coûte très cher», avait déjà estimé Bruno Le Maire. «Quand on a utilisé la baisse des taxes, de lavis général ça na pas marché», a renchéri Jean Castex, qui a au passage annoncé que le blocage des prix du gaz serait prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Depuis des jours, les idées ne manquent pourtant pas. «Je propose une taxe flottante sur lessence financée sur les dividendes des compagnies pétrolières», a défendu le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, qui appelle à des mobilisations devant les préfectures contre la vie chère. L’insoumis Jean-Luc Mélenchon veut, de son côté, bloquer les prix comme cela a été fait «sur les masques et le gel» au moment du Covid, quand Anne Hidalgo souhaite une baisse des taxes sur les carburants «pour raccrocher les catégories populaires à la transition écologique».

Quant à l’augmentation des prix, le ministre de l’Économie a d’ores et déjà indiqué qu’il ne voyait «pas damélioration avant la fin de lannée 2022, au mieux». La bataille du pouvoir d’achat est loin d’être finie.

 

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Publié depuis Overblog

21 Octobre 2021, 11:23am

Publié par PCF Villepinte

 

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Les trains

21 Octobre 2021, 09:12am

Publié par PCF Villepinte

Henry BATAILLE

Recueil : "Le Beau Voyage"

Les trains rêvent dans la rosée, au fond des gares…
Ils rêvent des heures, puis grincent et démarrent…
J’aime les trains mouillés qui passent dans les champs,
Ces longs convois de marchandises bruissant,
Qui pour la pluie ont mis leurs lourds manteaux de bâches,
Ou qui dorment la nuit entière dans les garages…
Et les trains de bestiaux où beuglent mornement
Des bêtes qui se plaignent au village natal…
Tous ces grands wagons gris, hermétiques et clos,
Dont le silence luit sous l’averse automnale,
Avec leurs inscriptions effacées, leurs repos
Infinis, leurs nuits abandonnées, leurs vitres pâles…
Oh ! le balancement des falots dans l’aurore !…
Une machine est là qui susurre et somnole…

Une face se montre et relaisse le store…
Et la petite gare où tinte une carriole…
Belloy, Sours, Clarigny, Gagnac et la banlieue…
Oh ! les wagons éteints où l’on entend des souffles !
La palpitation des lampes au voile bleu…
Le train qu’on croise et qui nous dit qu’il souffre,
Tandis que nous fronçons le sourcil dans nos coins,
Et nous laisse étonnés de son prolongement…
Oh ! dans la halte verte où l’on entend les cailles,
Le son du timbre triste et solitaire ! Et puis
Les voies bloquées avec au loin un sifflet qui tressaille,
Les signaux réguliers dans le dortoir des nuits…
Des appels mystérieux que l’on ne comprend pas…
Et, — oh ! surtout ! — après des bercements sans fin,
Où l’âme s’est donnée comme en une brisure,
L’entrée retentissante, avec un bruit d’airain,
De tout l’effort joyeux et bondissant du train,
Dans les grandes villes pleines de murmures !…
C’est là que vient se casser net le pur rayon
Qui m’a conduit d’un rêve à l’autre par le monde,
Rails infinis, sous le beau clair de lune et les fourgons,
A qui j’ai confié l’amertume profonde
De tous mes chers départs et tant d’enchantements…

J’aime les trains mouillés qui passent dans les champs.

 

 

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Perpignan – Rungis : une première victoire après 3 années perdues ! (PCF)

21 Octobre 2021, 09:05am

Publié par PCF Villepinte

COMMUNIQUE DE PRESSE - Perpignan – Rungis : une première victoire après 3 années perdues ! (PCF)

 

Le PCF se félicite de la réouverture de la ligne Perpignan-Rungis. Cette décision vient à la suite d’une mobilisation large des cheminots, des élu.e.s des deux bouts de la ligne, de la SEMMARIS pour poursuivre une ligne de fret évitant l’équivalent de 25.000 poids-lourds sur les routes d’Ile-de-France. Le gouvernement d’Edouard Philippe avait acté sa fermeture en 2019 malgré la vive opposition des collectivités comme la région Occitanie, les conseils départementaux du Val-de-Marne et des Pyrénées orientales.

Le gouvernement a donc perdu trois ans en s’obstinant dans une logique d’appels d’offres et de mise en concurrence pour finalement donner le marché à la société Rail Logistics Europe (RLE), c’est à dire Fret SNCF et ses filiales européennes.

Pour Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat à l’élection présidentielle de 2022 : « Cette réouverture est une victoire mais elle révèle surtout l’inaptitude de la logique du marché à répondre aux grands enjeux sociaux et écologiques de notre temps. Nous avons perdu trois ans, versé 75.000 camions en direction de Paris. La nouvelle bataille qui s’ouvre c’est celle d’un choc de l’investissement dans notre pays pour le mode ferré. C’est la capacité de la France à disposer d’une entreprise unifiée pour organiser le transport de marchandises de façon massive. Le refus du statut quo est indispensable. Dans les mois qui viennent, je formulerai des propositions fortes en la matière. »

Derrière le train des primeurs, il y a surtout l’abandon de la filière FRET dans notre pays au bénéfice du tout camion. Les tonnes de marchandises toujours plus nombreuses dans nos pays sont massivement transportées par des camions extrêmement polluants et dangereux.

Le PCF rappelle que les entreprises qui font le choix des camions ne payent presque pas les infrastructures qu’elles utilisent tandis que celles qui font le choix du fer payent ce coût.

Il faut donc rapidement inverser cette tendance pour favoriser les modes de transports non polluants et pénaliser ceux qui polluent. Le PCF réclame simultanément un grand plan pour coordonner les besoins de réindustrialisation et de production agricole de notre pays et les besoins d’infrastructures dédiés privilégiant le fer et le fluvial.
 

Parti communiste français,

Paris, le 20 octobre 2021.

 

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CRISE SANITAIRE ET SANTÉ PSYCHOLOGIQUE   

21 Octobre 2021, 08:58am

Publié par PCF Villepinte

Au plus fort de la première vague, l’urgence n’était pas à la prise en compte des conséquences psychologiques liées au confinement, malgré les alertes. Toutes les générations sont impactées. Le sujet ne peut pas être éludé.

Comme nous le rappelons souvent le bon état de santé d’une population relève de trois composantes : le physique, le psychologique et le social. Au cours du XXe siècle, du fait des progrès de la médecine, la technique autour de la réparation du corps humain a été largement privilégiée, tant au niveau des études de médecine que des choix politiques d’organisation du système de santé. Mais avec le vieillissement de la population, l’émergence des pathologies chroniques et, aujourd’hui, l’épidémie liée au coronavirus, ce mode de fonctionnement a montré ses limites. Du fait de la dégradation du système hospitalier, caractérisé notamment par la faiblesse du nombre de lits de réanimation, tous les moyens et toute l’attention s’est focalisée sur les besoins matériels et techniques.

Effets collatéraux

Dès la première vague, des voix se sont élevées pour signaler les effets collatéraux liées aux différentes mesures prises, plus particulièrement ceux en rapport avec le confinement. Or, les problèmes posés n’ont pas fait l’objet d’une prise en compte à la hauteur de l’importance de la population concernée. Car, sans minimiser le nombre de personnes touchées par le coronavirus, celui-ci reste heureusement minoritaire dans la population et il est même très peu élevé dans certaines tranches d’âge.

Nous pouvons citer les jeunes enfants qui se sont vus privés d’école, c’est-à-dire d’interactions sociales, indispensables à cet âge. De plus en plus de voix s’élèvent en ce qui concerne les plus petits qui ne voient quasiment plus que des personnes masquées, privés ainsi du sourire et de la mimique indispensables à l’expression quand on ne maîtrise pas encore la parole. Les adolescents se sont vus confinés devant des écrans à l’âge où se nouent les premières relations amoureuses et où s’ébauche les premières étapes de l’autonomie avant le passage à l’âge adulte.

Que dire des étudiants qui pour beaucoup n’ont pu effectuer les études qu’ils espéraient, y compris dans le domaine médical où ils ont été réquisitionnés pendant de nombreux mois pour pallier au manque de personnel. La plupart n’ont pu effectuer les stages prévus, indispensables pour valider les diplômes. Le travail de groupe a été réduit à sa plus simple expression. Et ce qui rend cette période de la vie aussi importante, ce qu’on appelle la vie étudiante, c’est-à-dire les sorties entre amis, les activités sportives et culturelles, a été quasiment supprimé. Le résultat est aujourd’hui catastrophique avec des échecs très importants, des abandons complets d’études et des dépressions aggravées par l’absence de perspectives d’avenir positives.

Toutes générations concernées

Chez les adultes en activité professionnelle, la situation est contrastée, mais également source d’inquiétude. Si le télétravail a semblé initialement être plébiscité, notamment pour ceux ayant une bonne insertion professionnelle et des conditions de vie satisfaisantes, cela n’a pas été le cas pour tout le monde. D’ailleurs, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui veulent reprendre une activité majoritairement en présentiel. C’est tout à fait compréhensible et de multiples témoignages font état des difficultés rencontrées. Il s’agit notamment de la frustration des personnes vivant seules face à la succession de réunions en visio-conférences, limitées strictement dans le temps, excluant tous les échanges souvent très fructueux de l’avant ou de l’après, ou encore devant la fameuse machine à café, très souvent source d’inspiration de décisions plus importantes que celles prises en séance. C’est aussi l’incapacité à pouvoir se concentrer en présence de ses jeunes enfants dans le logement, y compris quand on dispose de pièces dédiées, ce qui n’est pas toujours le cas, en particulier dans les grandes villes caractérisées de plus en plus par des logements exigus. Par ailleurs, l’absence d’activité physique associée au grignotage a entraîné une prise de poids chez de nombreuses personnes, ce qui au-delà du problème physique, a un retentissement psychologique important qui s’exprime par le « je me sens mal dans ma peau ».

En ce qui concerne les retraités, la situation n’est guère brillante pour nombre d’entre eux. Étant la population la plus impactée par l’épidémie, la pression psychologique a été très forte avec pour un très grand nombre une réduction drastique des contacts avec les personnes les plus proches, notamment les enfants et les petits-enfants.

Nécessité de lien social

Dans les Ehpad, la suppression des visites a frisé la catastrophe. Heureusement que les représentants institutionnels de ces structures ont milité sans relâche pour pouvoir rétablir les visites le plus rapidement possible. Nous constatons aussi que c’est dans cette population que les trois critères de la santé sont intimement liés et que leur dégradation n’a pas qu’un effet additionnel, mais exponentiel. Quand votre état de santé n’est pas optimal, ce qui est souvent le cas en vieillissant, il est clair que l’environnement social joue un rôle important sur votre état psychologique. Tout cela sans compter le stress lié aux difficultés pour assurer un suivi médical du fait des disponibilités limitées des médecins de ville et des services hospitaliers. Comment ne pas être inquiet et parfois désespéré quand pour la deuxième fois, il vous est annoncé que votre intervention chirurgicale programmée est encore repoussée.

Nous voyons donc qu’il y a urgence à ce que nous retrouvions une vie plus normale qui garantisse à la fois une protection contre le coronavirus, mais qui assure le retour à des conditions nous permettant de recouvrer le meilleur état de santé possible, dans lequel le « moral » revêt une importance majeure.

Dr Christophe Prudhomme
Médecin urgentiste au Samu de Seine et Saint Denis,
porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF)

 

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LE VOL NOIR

20 Octobre 2021, 08:28am

Publié par PCF Villepinte

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Surenchère

20 Octobre 2021, 08:17am

Publié par PCF Villepinte

Quand la droite et son extrême, poussés par les nationalistes, ne nous parlent que d’immigration et d'ordo-libéralisme.

Les moments de surenchère, à ce point délirants, démagnétisent l’intérêt général et abîment la politique. La pente est à l’excès, aux débats détournés qui passent en boucle sur nos petits écrans bonapartistes – loin des principales préoccupations des Français.

Alors que nos concitoyens se disent inquiets par leur pouvoir d’achat, les bas salaires et l’avenir de leurs dépenses énergétiques, les représentants de la droite et de son extrême, poussés par les nationalistes, ne nous parlent que d’immigration comme cause de tous nos malheurs, de «grand remplacement», mettant à l’agenda de toutes leurs propositions l’ordo-libéralisme le plus agressif qu’on puisse imaginer, quitte à enfoncer toutes les barrières de la vérité. Une course folle, sur un océan de sondages démonté. Indigne d’un début de campagne.

Les idéologues décrispés n’hésitent plus à se livrer tels qu’ils sont. Ici, on réhabilite Pétain au nom d’une «civilisation» soi-disant en perdition, avec les bons prénoms qui vont avec, et le racisme ordinaire qui l’accompagne. Là, on propose de rouvrir un bagne dit «démocratique» aux îles Kerguelen. Ailleurs, on propose ni plus ni moins de supprimer 150.000 postes dans l’administration, de privatiser à outrance des pans entiers de ce qu’il reste de nos biens-communs et de repousser l’âge du départ à la retraite à 65, 67 ans. N’en jetez plus!

Ce climat ne durera pas. Pour une raison simple: les Français souffrent pour de tout autres raisons. Et ils l’expriment massivement. Plus des trois quarts d’entre eux, selon une étude Opinionway pour les Échos, redoutent une flambée des prix des produits alimentaires, du logement et de l’énergie. Et seul un quart des sondés déclarent avoir «confiance» dans l’action du gouvernement pour en limiter les effets.

Impitoyable réalité. Tandis qu’on voudrait accaparer notre attention par un histrion néopétainiste, le monde capitaliste, lui, poursuit son chemin. N’oublions pas que le patrimoine des 500 plus grosses fortunes de notre pays est passé de 11% du PIB en 2010 à 43% en 2021…

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 20 octobre 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

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Dernier budget du quinquennat : le Président des riches fidèle à ses valeurs

20 Octobre 2021, 08:07am

Publié par PCF Villepinte

Le dernier budget du quinquennat porte, comme les précédents, la signature du Président des riches. En 2022, la baisse des impôts se poursuivra, pour le plus grand profit des premiers de cordée : 5 milliards avec le dégrèvement de la taxe d’habitation pour les plus aisés, 3 milliards pour les grandes entreprises avec la baisse à 25% du taux supérieur de l’impôt sur les sociétés. 

Pour les plus jeunes, pour les plus fragiles, pour les retraités ? Toujours rien. Aucune mesure de justice fiscale ou de solidarité, en dépit d’une crise qui a aggravé les inégalités. Notre pays, l’un des plus riches du monde, recense désormais une personne sur cinq en situation de pauvreté, selon une étude de l’Insee, publiée le 1er septembre 2021. 

Le pouvoir d’achat des Français s’effondre, laminé par les hausses successives des prix de l’énergie, des produits alimentaires, des carburants, des mutuelles et de tant d’autres biens de première nécessité. Et pendant ce temps-là, les actionnaires du CAC 40 engrangent sans vergogne des milliards de dividendes, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes s’envole de 30% en un an, tandis que le ruissellement tant promis fait figure de conte pour enfants, comme vient de le démontrer le récent rapport de France Stratégie.

Voilà le bilan accablant d’une politique budgétaire entièrement dédiée aux nantis et aux multinationales. D’un côté, la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, de l’exit tax, la mise en place de la flat tax, c’est-à-dire le plafonnement des impôts sur les revenus du capital, soit au moins 4 milliards d’euros de cadeaux annuels. De l’autre, la baisse de 5 euros des APL, la hausse de la CSG pour les retraités, le refus de l’extension du RSA pour les jeunes, la réforme de l’assurance-chômage…

Mais au-delà de la diminution des impôts pour les plus riches, la véritable obsession de ce gouvernement est de réduire la place de l’Etat dans l’économie. Pour parvenir à ses fins, il le prive méthodiquement de ses moyens. En cinq ans, ce ne sont pas moins de 50 milliards d’euros qui auront manqué chaque année au budget. 

Conjuguée au chantage sur la dette publique, cette perte intentionnelle de recettes fiscales ouvre grand la voie à une baisse drastique des dépenses sociales, présentée comme inévitable. Rien de plus facile, dans un système soi-disant déficitaire, que de faire passer de véritables régressions sociales, comme la réforme des retraites, heureusement avortée ou celle, hélas mise en œuvre, de l’assurance-chômage.

Dans ce contexte, inutile d’espérer des mesures à la hauteur des enjeux, pour assurer la transition écologique, redonner des moyens à notre système de santé, un nouveau souffle au logement, une ambition élevée pour l’éducation de nos enfants.

Des marges budgétaires conséquentes sont pourtant à portée de main pour construire un autre modèle de société. Le scandale des Pandora Papers, avec ses 11 300 milliards d’euros détournés dans les paradis fiscaux, soit un peu moins que le PIB de l’Union européenne, souligne l’ampleur du vol commis au détriment des Etats. 

Nous, communistes, portons une autre vision de la société, plus équilibrée, où chacun participe et paie sa juste part d’impôt, avec une progressivité réaffirmée, une imposition du capital et les moyens pour lutter contre la fraude fiscale. C’est cela que nous proposerons lors des prochains mois.

 

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Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

19 Octobre 2021, 11:43am

Publié par PCF Villepinte

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