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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le Mecreant

15 Octobre 2021, 12:17pm

Publié par PCF Villepinte

 Georges Brassens

Est-il en notre temps rien de plus odieux
De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ?

J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier
Qui est heureux comme un pape et con comme un panier

Mon voisin du dessus, un certain Blais' Pascal
M'a gentiment donné ce conseil amical

" Mettez-vous à genoux, priez et implorez
Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez "

J'me mis à débiter, les rotules à terr'

Tous les Ave Maria, tous les Pater Noster

Dans les rues, les cafés, les trains, les autobus
Tous les de profundis, tous les morpionibus

Sur ces entrefait's-là, trouvant dans les orties
Un' soutane à ma taill', je m'en suis travesti

Et, tonsuré de frais, ma guitare à la main
Vers la foi salvatric' je me mis en chemin

J'tombai sur un boisseau d'punais's de sacristie
Me prenant pour un autre, en chœur , elles m'ont dit

" Mon pèr', chantez-nous donc quelque refrain sacré
Quelque sainte chanson dont vous avez l'secret "


Grattant avec ferveur les cordes sous mes doigts
J'entonnai "le Gorille" avec "Putain de toi"

Criant à l'imposteur, au traître, au papelard
Ell's veul'nt me fair' subir le supplic' d'Abélard

Je vais grossir les rangs des muets du sérail
Les bell's ne viendront plus se pendre à mon poitrail

Grâce à ma voix coupée j'aurai la plac' de choix
Au milieu des petits chanteurs à la croix d'bois

Attirée par le bruit, un' dam' de Charité
Leur dit : " Que faites-vous ? Malheureus's arrêtez


Y a tant d'homm's aujourd'hui qui ont un penchant pervers
A prendre obstinément Cupidon à l'envers

Tant d'hommes dépourvus de leurs virils appas
A ceux qu'en ont encor' ne les enlevons pas "

Ces arguments massue firent un' grosse impression
On me laissa partir avec des ovations

Mais, su'l'chemin du ciel, je n'ferai plus un pas
La foi viendra d'ell'-même ou ell' ne viendra pas

Je n'ai jamais tué, jamais violé non plus
Y a déjà quelque temps que je ne vole plus

Si l'Eternel existe, en fin de compte, il voit

Qu'je m'conduis guèr' plus mal que si j'avais la foi

 

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Confession(s)

15 Octobre 2021, 11:26am

Publié par PCF Villepinte

Le secret de la confession et la République…

Leurre. Les lois de la République ont-elles quelque chose à voir avec celles du droit canon ? En somme, doit-on mélanger le spirituel et le temporel pour mesurer – dans toutes ses acceptions – l’ampleur de la polémique après les propos surréalistes d’Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, selon lequel le secret de la confession est « plus fort que les lois de la République »? Beaucoup ont cru, au moment de cette déclaration, à un « dérapage » sinon à une « maladresse » langagière. Ne soyons pas naïfs. Le présupposé ainsi énoncé par l’homme d’Église ressemble, en vérité, à un leurre jeté à la conscience de toute la société dans un moment où l’épiscopat se trouve débordé et directement menacé par les terrifiantes révélations du rapport Sauvé, qui a constitué un véritable choc. Le nombre de mineurs victimes d’agressions sexuelles par des prêtres, des diacres et des religieux depuis 1950 s’élève à 216000. Un « phénomène massif », un « caractère systémique ». D’autant que la macabre statistique grimpe à 330000, un chiffre probablement en deçà de la réalité, si nous ajoutons les personnes agressées par des laïcs travaillant dans des institutions de l’Église (enseignants, surveillants, cadres de mouvements de jeunesse, etc.). Vertigineux…

Secret. Faut-il comprendre que, pour l’épiscopat, un prêtre catholique pourrait être exempté du suivi des lois de l’État au nom du respect des lois de sa religion ? Le bloc-noteur ne le sait que trop : pour un croyant, il existe bel et bien une « autorité » divine ou transcendante qui dépasse de loin toutes les institutions humaines, même en République. D’ailleurs, le législateur et la justice ont depuis longtemps examiné cette question épineuse, assez inextricable, celle du secret de la confession impossible à transgresser – du moins pour les intercesseurs de Dieu. Ils le tiennent même pour un secret professionnel, au même titre que celui des médecins, avocats, etc., lui donnant un cadre et des limites dont les nombreuses lois et jurisprudences se perdent dans l’histoire tant elles restent sujettes à interprétation. Car le signalement, autrement dit la dénonciation, est toujours possible quoique soumis aux aléas des époques: parfois le secret impose le silence; dautres fois, il permet le signalement. Soyons précis. La loi française (article 434-3 du Code pénal) punit la non-dénonciation aux autorités judiciaires de certains crimes et délits. Mais, dans larticle en question, il est toutefois précisé que des exemptions potentielles existent, en particulier pour les personnes… astreintes au secret. D’où la question fondamentale : peut-on, doit-on accepter une autorité suprême au-dessus de nos lois républicaines, à savoir Dieu ? Grotesque suggestion, dès que la raison l’emporte. Comment croire (sic), en effet, que les catholiques et leurs représentants parviennent à nous convaincre que la règle du secret de la confession est le résultat d’une autorité divine – non contestable – qui doit mécaniquement s’imposer à la loi commune ?

Victimes. Si Éric de Moulins-Beaufort avait voulu rassembler autour de l’épiscopat les catholiques les plus traditionnels, c’est-à-dire ne pas perdre les plus « classiques » d’entre eux en pleine tourmente, il ne s’y serait pas pris autrement, quitte à opposer un bloc anti-religions à un autre bloc pro-religions prêt à affronter l’État. Pari risqué : opposer lois de Dieu et lois de la République relève ni plus ni moins d’une conception archaïque du christianisme. Oublions donc l’idée d’une divinité législatrice, puisque l’enjeu se trouve ailleurs. Il concerne l’Église de France et son attitude, désormais, face aux centaines de milliers de victimes de violences sexuelles passées et peut-être à venir. Même les croyants admettront que ce sont les autorités religieuses – et non Dieu ! – qui n’ont pas réussi à prévenir la pédocriminalité au sein de leur institution. Dès lors, jusqu’à quel point tolérer une pratique, le secret de la confession, dont l’un des effets nous a été clairement révélé ? « J’ai vu le mal le plus absolu », a déclaré Jean-Marc Sauvé, responsable de la commission indépendante sur la pédocriminalité dans l’Église catholique, en rendant son rapport. Le voilà, le vrai sujet…

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 15 octobre 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

 

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Si les jeunes avaient été une banque, vous les auriez aidés et vous auriez tenu vos engagements !

15 Octobre 2021, 11:17am

Publié par PCF Villepinte

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Nos plus belles années

14 Octobre 2021, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

 

Même si c'est tentant de fuir le présent
S'il te plaît, ouvre les yeux
Regarde devant : Va où va le vent
Et après, fais de ton mieux

 

Prisonnier du doute, pas vraiment du passé
Trop d'ombres sur la route, je vois plus les tracés
Et j'me rappelle en folie mon panel de prolos
J'ai la mélancolie du bordel en colo
Rire de tous nos sens, et des heures à vanner
Insolente innocence de mes plus belles années

Par où sont passées nos plus belles années ?
Elles s'éloignent lentement.
Où sont passées nos plus belles années ?
L'avenir nous les rend

Un passé composé d'évènements imparfaits
Un passé pas si simple, des sourires en trophées
Bue la mélancolie, je la mêle au présent
C'est la belle embellie des souvenirs apaisants

Et les belles années même en point de suture
Je vais les amener visiter mon futur

Courir droit devant,
Y croire sans faire semblant,
Dessiner l'après autrement.

Je rêve de nos étreintes
De la lumière sur ces sourires éteints,
Se retrouver plus forts, ne faire qu'un

Par où sont passées nos plus belles années ?
Elles s'éloignent lentement.
Où sont passées nos plus belles années ?
L'avenir nous les rend

J'ai peaufiné l'histoire, déconfinée l'espoir
Pour continuer d'y croire, je t'envoie un faire-part

Le faire-part du mariage entre nostalgie et destin
Quand l'un nourrit l'autre, faire du futur un festin.

Je veux retrouver l'attrait de notre vie d'après
Il est temps d'entamer…

Oh, où sont passées nos plus belles années ?
Elles s'éloignent lentement.
Où sont passées nos plus belles années ?
L'avenir… oh

Où sont passées nos plus belles années ?
Elles s'éloignent lentement.
Où sont passées nos plus belles années ?
L'avenir nous les rend.

 

Où sont passées
Où sont passées

Bue la mélancolie, je la mêle au présent
C'est la belle embellie des souvenirs apaisants
Et les belles années même en point de suture
Je vais les amener visiter mon futur.

 

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Les idées reçues sur les 32 heures : "les 35h, ça n'a pas marché"

14 Octobre 2021, 09:07am

Publié par PCF Villepinte

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Redonnons espoir en la politique aux jeunes

14 Octobre 2021, 08:58am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/10/2021 par PCF

I. Éducation & Emploi

Depuis septembre, les jeunes communistes sont mobilisés, en particulier sur les lycées où les problèmes posés par Parcoursup sont dans toutes les têtes. La lutte contre la sélection doit être notre combat premier sur les questions d’éducation. C’est un problème concret qui se pose aux lycéennes et lycéens, à partir duquel nous pouvons leur parler de ce qu’elles et ils vivent, et expliquer la logique de sélection pour répondre aux besoins du capital en termes de main d’œuvre formée.

 

Les lycéens non sélectionnés par Parcoursup se sont vu proposer des services civiques. Après avoir causé leur échec à l’entrée des universités et détruit le caractère national du bac, le gouvernement provoque leur échec professionnel et leurs débuts dans le monde du travail.

Cette rentrée a aussi été marquée par la question des salaires et du pouvoir d’achat. Ce sujet reste la première revendication dans les grèves et le premier thème de négociation. Plusieurs candidats ont emboîté le pas de Fabien Roussel à ce sujet et se sont prononcés à une quasi-unanimité pour augmenter les salaires. Les perspectives de croissance et le taux de marge des entreprises de 35 % au premier semestre 2021 indiquent que cela est non seulement possible, mais nécessaire.

C’est donc le moment d’attaquer sur cette question, les jeunes étant particulièrement touchés par les bas salaires. Ce sujet fait irruption alors que le patronat est confronté à une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs comme la restauration. Les jeunes veulent travailler, mais pas à n’importe quel prix. Ils ont déjà payé le prix fort. Un jeune sur dix a perdu son emploi pendant le premier confinement, 28 % des jeunes travailleurs ont été placés en chômage partiel. Tout ceci a accru les inégalités au sein de la jeunesse, au détriment des jeunes des couches populaires.

C’est pourquoi nous devons mener la bataille sur la question de la hausse des salaires, qui semble faire consensus, fusse un consensus de circonstance de la part de prétendants à l’Élysée. Mais nous devons également porter la bataille d’un emploi pour chaque jeune en activité et nous attaquer au marché du travail qui nécessite le chômage et provoque les bas salaires.

Ce n’est bien sûr pas la voie empruntée par le gouvernement. Celui-ci a préféré soutenir la rentabilité du capital par son plan de relance. Le résultat de cette politique a été la précarisation de la jeunesse. Plus soumis aux pertes d’emploi du fait du non-renouvellement de CDD et d’intérim, le gouvernement n’a répondu à la jeunesse que par le subventionnement de ce type d’emplois précaires. En voulant limiter les pertes d’emploi précaires, il a enfermé la jeunesse dedans, alors qu’elle aspire à des emplois stables, bien payés et épanouissants.

Sans emploi, sans licence, sans master : de cette situation, les jeunes n’en peuvent plus et n’en veulent plus. C’est plus d’un million et demi de jeunes qui y sont confronté. Mais cette situation, c’est le produit d’un système : le capitalisme. C’est pour répondre à ses exigences de rentabilité immédiate que l’on sacrifie une génération. Cela appelle les jeunes communistes à intensifier la lutte.

II. Élections présidentielle et législatives

Les sondages annoncent près de 36 % d’abstention au premier tour de l’élection présidentielle. Ce taux élevé peut s’expliquer par le décalage entre les aspirations populaires et l’offre médiatico-politique proposée. Ce décalage est particulièrement frappant depuis le début du mois de septembre où les préoccupations des Françaises et des Français sont celles du pouvoir d’achat, de la santé et de l’éducation, et où le débat politique est pollué par des polémiques stériles lancées par l’extrême droite.

Dans ce sens, les choix de certaines personnalités politiques y compris à gauche de légitimer certains candidats de l’extrême droite est particulièrement irresponsable. Nous sommes pourtant dans un contexte où l’extrême droite bénéficie déjà d’un vaste espace permis par le développement des émissions de débat où l’on recherche la polémique pour prendre des parts d’audience. Les sujets de prédilection de l’extrême droite sont, par ailleurs, un terrain privilégié à ce genre de débats où les dérapages assurent une montée de l’audimat. Au-delà des profits que cela peut rapporter, c’est aussi un choix idéologique assumé, notamment par Vincent Bolloré, patron de Cnews. Pendant que celui-ci attend le prochain dérapage qui assurera le buzz à sa chaîne, les problèmes qui concernent réellement la jeunesse sont délaissés.

On ne nous parle pas de notre quotidien ni de nos problèmes, ce qui contribue à éloigner les jeunes des élections, qui ne traitent pas de leur vie, tout en donnant une image déplorable de la politique. Les sujets préoccupants pour la jeunesse ne peuvent faire irruption que si nous les imposons. C’est à nous de les mettre dans le débat et de montrer aux jeunes que la politique peut et doit se faire en partant de leurs aspirations. Dans ce sens, tout au long de l’année, nous organisons des assises de la jeunesse sur différentes thématiques (éducation, précarité étudiante, emploi des jeunes, loisirs, transports...) partout sur le territoire, afin d’amener la politique au plus proche de la réalité des jeunes et leur donner envie d’y participer.

À nous également de faire connaître nos propositions, notamment en nous appuyant sur la candidature de Fabien Roussel et de l’ensemble des candidats communistes aux élections législatives. Pour cela, nous devons faire connaître nos revendications et déployer notre action en continuant le ciblage de lieux de militantisme réguliers et en mettant l’accent sur la constitution de groupes d’action. Cela passe par une présence régulière devant les lycées, les CFA, les facs, les cités universitaires. Faisons connaître nos propositions et proposons l’adhésion à chaque jeune qui souhaite s’engager !

Résolution d’actualité du conseil national du MJCF

9-10 octobre 2021

 

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«Pour Michel Étiévent» de Patrick Chemin.

13 Octobre 2021, 15:49pm

Publié par PCF Villepinte

Tu es la vigie. Tu es la mémoire de l’enfance pauvre dans le quartier nègre. Tu es ce qui bouge. Ce qui lutte et résiste. Il fait froid ce matin au bord du rail. Et même si le gel engourdit les doigts, les hommes savent le chant des hommes. Et c’est ta voix parmi des milliers.

Parmi l’infinité qui ne soumet pas. Tu es la lutte. Les champs sont rouges du sang de ceux qui souffrent et sont morts. Les fusillés. Je te vois rouge comme le soleil de mai. Tu es la vigie. Tu es la mémoire. Le monde appartient à la cocaïne de la finance sur la cupidité des claviers. Le monde appartient à la banque de limmonde. Et les sacrifiés le long du chemin mangent leurs mains devenues inutiles.

Ces belles mains doù jaillissaient le travail et lamitié. Et tu te souviens de l’enfance. Tu te souviens des hommes devant les fours. De l’alcool et du chagrin. Il est temps depuis toujours que tu parles pour eux. Que tu sois la voix extraite du mâchefer des silences.

Quand j’étais encore un enfant, dans la maison de garde-barrière glaciale, le long de la voie fer- rée, les conducteurs de locomotive donnaient un peu de charbon aux pauvres que nous étions. Ce n’était pas charité, c’était dans le profond le cœur de la solidarité. Je te vois ainsi. Tu es la mémoire dans ce trou noir et frénétique de la modernité. Tu es la vigie. ».

 

 

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Disparition de Michel Etievent : Continuer le combat de ce « fils d’usine »

13 Octobre 2021, 15:09pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 13/10/2021 par PCF

C’est avec une grande émotion, un profond sentiment de tristesse et de perte que j’ai appris la disparition brutale de notre camarade Michel Etievent. Je pense d’abord à sa famille, à sa Lysiane, à son Aurélien, le «colporteur de rêves» dont il était si fier, à toutes «les petites gens» de sa vallée de la tarentaise dont lui, «le fils d’usine» était l’ami et pour l’amour desquels il était devenu et poète et conteur.

Ce journaliste communiste, qui disait avoir appris le métier à l’Humanité dont il fut le correspondant, alimentant dans les années 70, la rubrique «luttes» de reportages sur les conflits ouvriers, la rubrique sport au moment des Jeux d’Albertville, était devenu le biographe d’Ambroise Croizat. Sa biographie «Ambroise Croizat ou l’invention sociale» est un livre de référence pour le mouvement ouvrier. Conférencier, cet ardent défenseur de la sécurité sociale répétait inlassablement que «chaque Français possède une carte du parti communiste en poche. C’est la carte vitale qui donne la plus grande dignité à tous. Cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins». Michel avait également fait sienne l’affirmation d’Ambroise Croizat « Nous devons parler de conquis sociaux et non d’acquis car le patronat ne désarme jamais».

Écrivain, auteur d’une quarantaine d’ouvrages, Michel dédicaçait son dernier livre à la fête de l’Humanité et il y a trois jours encore.

Sa disparition est un coup au cœur. Il nous laisse le souvenir de sa belle personne, ses livres, ses combats, ses rêves. Nous te continuerons, camarade.

 

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF

 

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Echos du conseil municipal

13 Octobre 2021, 15:04pm

Publié par PCF Villepinte

 

Lors du conseil municipal de ce 9 octobre, une délibération proposait diverses interventions concernant la situation du peuple tamoul.

Notre camarade Valérie Philippon a indiqué :  Nous sommes d’accord sur les propositions de cette délibération. Il y a effectivement bien besoin de Soutenir le rétablissement de la paix dans cette région en faisant respecter les droits de l’homme, le droit international par un accord mutuel de paix garantie par la communauté internationale.

 Il vous apparaîtra que cela est aussi justifié pour les peuples palestiniens, sahraouis, maliens, birmans, arméniens, syriens, tunisiens et combien d’autres ?

Mais pourquoi en sommes-nous là ? L'enjeu est simple, au fond, et s'avère une constante structurelle. Le niveau de colère populaire et d'aspiration au changement, les évolutions des rapports de force internationaux du fait des conflits, des crises sociales et de la pandémie sont tels qu'il est impératif de « changer pour que rien ne change ».

Ainsi, prenons quelques événements notamment les propos du nouveau président des États-Unis à l'égard de son homologue russe : « C'est un tueur, il devra le payer ». Vous souvenez-vous d'avoir entendu publiquement de tels propos, même au pire moment de la guerre froide.

Certes, il s'agit de désigner un ennemi pour mieux justifier sa politique extérieure mais, en ces termes, cela marque une aggravation des relations déjà très mauvaises entre les États-Unis et la Russie avec des conséquences qui les dépassent. Comme à l'égard de la Chine où en raison de la situation inacceptable vécue par les Ouïghours, les propos échangés, les expulsions de diplomates, le rappel d'ambassadeurs y compris avec l'Union européenne qui s'aligne sur l'attitude américaine, sont aussi le signe d'un pas de plus franchi dans le climat d'hostilité initié par les États-Unis envers la Chine.  Quand nous voyons les manœuvres et les concentrations militaires en Asie, particulièrement en mer de Chine, auxquelles participent des sous-marins français d'attaque à propulsion nucléaire, nous avons de quoi être légitimement inquiets de ce qui pourrait arriver.

De même, la Turquie d'Erdogan, un autre pays membre de l'OTAN, disposant d'une armée des plus puissantes au monde, s'attaque aux droits des femmes, emprisonne les élus du HDP (Parti démocratique des peuples), veut interdire ce parti, bombarde les kurdes dans le nord de la Syrie. Mais cela n'empêche pas le président de la République française d'autoriser, à la demande d'Erdogan, l'arrestation de militants kurdes vivants légalement sur le territoire français.

Notons aussi, une nouvelle course aux armements avec la sophistication de l'arme nucléaire, la militarisation de l'espace engloutissant des sommes pharaoniques alors que chaque jour 7000 enfants meurent de faim et que plus de 2 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable.

A cette vitesse, des millions d'êtres humains vivant dans les pays les plus pauvres de la planète pourraient ne pas avoir accès au vaccin de la covid-19. C'est non seulement une grave injustice mais c'est aussi une véritable bombe sociale et sanitaire.
Dans bien des cas, la parole de la France se cantonne malheureusement dans un certain suivisme voire, une réelle complicité. De ce fait, cela engendre une perte de l'écoute de son audience, de sa parole de par le monde. Récemment même tournée en dérision avec le marché du siècle des sous-marins « australiens »
Il y a bien besoin d’une autre politique internationale de la France, au service des peuples et de l'émancipation humaine. Nous trouvons intéressant que nous puissions en débattre, pour bâtir ensemble un monde respirable, un monde de coopération, de respect mutuel, de droits sociaux, humains et démocratiques, de solidarité, de sécurité humaine collective c'est-à-dire de paix. C'est ce que les mouvements populaires font entendre aujourd'hui des quatre « coins » du globe.

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DÉMOCRATIE

12 Octobre 2021, 11:25am

Publié par PCF Villepinte

 

Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.

Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.


Aux pays poivrés et détrempés ! - au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.

Au revoir ici, n’importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route !

 

Arthur Rimbaud

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