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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le GIEC met les énergies fossiles au ban de nos économies

5 Avril 2022, 06:08am

Publié par PCF Villepinte

Le troisième et dernier volet du sixième rapport du groupe intergouvernemental d’experts sur le climat plaide pour une réduction drastique de l’usage du charbon, du pétrole et du gaz. Énergie décarbonée et sobriété sont à l’avant poste des alternatives.

Marie-Noëlle Bertrand L'Humanité

Publié le Lundi 4 Avril 2022

© Nick Oxford / Reuters

Comme les deux premiers, publié en aout et février dernier, le troisième volet du sixième rapport du Giec sonne le tocsin climatique. « Sans réductions immédiates et profondes des émissions dans tous les secteurs, limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C est hors de portée », souligne le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat.

L’effort est conséquent : il faut, affirme le GIEC, réussir à les baisser de 43% avant la fin de la décennie et par rapport à leur niveau de 2019 (d’avant crise sanitaire, donc). Surtout, cette troisième et dernière publication avant longtemps s’attelle à mesurer les transitions à opérer dans tous les grands secteurs économiques. Agriculture, transport, industrie mais aussi finances : pas un n’échappe à la nécessité de se transformer.

Le bouleversement, pour être efficace, doit être profond, insiste le GIEC. Ceci explique peut-être cela : rarement, et peut être même jamais, évaluation du GIEC n’aura pris tant de temps à être discutée, remodelée et finalement validée par les Etats rassemblés à Genève, finalisée avec trois jours de retard sur le calendrier annoncé.

Réduction drastique des énergies fossiles

L’énergie, évidemment, est en ligne de front. Tous les chemins permettant de limiter le réchauffement en deçà de 2 °C passent par une réduction drastique des énergies fossiles. Si tous les gisements de pétrole, de gaz et de charbon actuellement en service devaient être exploités jusqu’à leur terme sans l’usage de technologie de capture carbone, encore immature à ce jour, les deux objectifs deviendront impossibles à tenir. D’ailleurs, rappelle le GIEC, les politiques actuelles ouvrent la voie à un réchauffement de 3,2°C d’ici à la fin du siècle.

Pour s’en tenir à un réchauffement de +1,5°C, l’usage du charbon devra avoir été réduit de 95% à l’horizon 2050, celui du pétrole de 60% et celui du gaz de 45%. En se contentant de limiter le réchauffement à +2 °C, ces baisses sont à peine moins fortes (-85% pour le charbon, -30% pour le pétrole et -15% pour le gaz).

Déjà, tenir ce dernier objectif s’annonce compliqué: de 2030 à 2050, il faudrait réduire chaque année les émissions au niveau de celles enregistrées en 2020, au plein cœur de la pandémie, alors qu’une large partie de l’économie mondiale était stoppée net. Dès 2021, elles étaient reparties à la hausse, retrouvant leur niveaux records d’avant le coronavirus. 

Les jeux ne sont pas faits : tout peut encore changer, assure le GIEC

Mais les jeux ne sont pas faits : tout peut encore changer, assure le GIEC. C’est là même tout l’objet de ce troisième volet. Éliminer les subventions aux énergies fossiles pourrait faire baisser les émissions de 10%, donne-t-il pour exemple. Plus largement, les scientifiques plaident pour un très lourd transfert vers le nucléaire, l’hydraulique et les énergies renouvelables, afin de répondre aux besoins énergétiques. Il table aussi sur des politiques publiques structurelles aptes à nous diriger vers des sociétés plus sobres.

Généraliser les mobilités douces, les véhicules électriques, le télétravail, l’isolation des bâtiments ou encore limiter les déplacements en avion pourrait permettre de réduire les émissions de 40% à 70% d’ici à 2050.  « Des modifications profondes et rapides de la demande faciliteront la réduction à court et moyen terme des émissions dans tous les secteurs», souligne le rapport, qui rappelle au passage que les 10% des ménages les plus riches représentent jusqu’à 45% des émissions totales.

Tout cela, bien sûr, nécessitera des moyens : près de 2.300 milliards de dollars par an entre 2023 et 2052, rien que pour le secteur de l’électricité, si l’on souhaite tenir l’objectif des 1,5°C ; 1.700 milliards s’il s’agit de limiter le réchauffement à +2°C. Là encore, il va falloir changer la donne : selon le Giec, les pays riches dépensent aujourd’hui deux à cinq fois moins que ce qui serait nécessaire.

Mais si la facture parait lourde, les sociétés humaines pourraient être payées en retour. «Les avantages des scénarios permettant de limiter le réchauffement à 2°C dépassent les coûts des mesures (nécessaires) sur la totalité du XXIe siècle,» souligne le rapport.

Les seuls bénéfices en matière de santé publique d’une réduction de la pollution de l’air -cause de 7 millions de décès prématurés par an dans le monde - seraient, par exemple, du même ordre que les investissements pour atteindre cet objectif.

Marie-Noëlle Bertrand avec AFP

 

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Le 5 avril, l’Humanité aux côtés du Secours populaire français... Découvrez le programme

5 Avril 2022, 06:02am

Publié par PCF Villepinte

Fidèle à sa longue tradition de solidarité et aux valeurs pacifistes et humanistes qui l’animent depuis sa création, le journal l’Humanité remettra, mardi 5 avril prochain, au Secours populaire français (SPF) le fruit de la collecte de dons, engagée, le 9 mars, auprès de ses lectrices et lecteurs, afin de contribuer à l’action conduite sur le terrain par le SPF pour venir en aide aux réfugié.es dans les pays proches de l’Ukraine.

La remise de ces dons, d’un montant conséquent, se fera à l’occasion d’une soirée exceptionnelle ouverte au public sur réservation, à laquelle participeront de nombreuses personnalités du monde politique, associatif, culturel et syndical. Découvrez le programme.

L'Humanité Publié le Vendredi 1 Avril 2022

 

 AU PROGRAMME  DE LA SOIREE

TABLE-RONDE « COMPRENDRE LE CONFLIT. FAIRE TAIRE LES ARMES »

Avec :

Anna COLIN LEBEDEV, enseignante-chercheuse, spécialiste des sociétés postsoviétiques,

Francis WURTZ, député européen honoraire,

Vadim KAMENKA, journaliste à l’Humanité envoyé spécial en Ukraine

Iryna DMYTRYCHYN, historienne, traductrice et maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, spécialiste de l'Ukraine (sous réserve)

DES TÉMOIGNAGES

Une famille ukrainienne réfugiée en France et Marie-Christine VERGIAT, ancienne députée européenne, Vice-Présidente de la Ligue des droits de l’Homme

CULTURE ET SOLIDARITÉ

Laurent GAUDÉ, écrivain, Prix Goncourt 2004,

Olivier RABOURDIN, comédien

Philippe MARTINEZ, secrétaire général de la CGT,

 et un tour de chant de GARANCE

REMISE DES DONS DE L’HUMANITÉ AU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS

Henriette STEINBERG, secrétaire générale du Secours populaire français, et Fabien GAY, directeur de l’Humanité

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Évasion Fiscale. Fabien Roussel déclare ouverte la pêche aux « gros poissons »

4 Avril 2022, 06:52am

Publié par PCF Villepinte

Le candidat communiste à la présidentielle et les militants du PCF se sont lancés ce vendredi dans une opération «Casa de Roussel» pour dénoncer l’évasion fiscale avec un happening reprenant en plein Paris les codes de la célèbre série.

 Julia Hamlaoui L'Humanité

Publié le Vendredi 1 Avril 2022

« La Casa de Roussel » le 1er avril@ afp.com - Thomas SAMSON

#Grospoissons, c’est un mystérieux hashtag lancé par le PCF sur les réseaux sociaux à la veille du 1 eravril. La presse, elle, est convoquée le lendemain pour une «pêche au gros» du côté du métro Grands boulevards. Le cigare et les billets de banque qu’arbore le poisson accompagnant l’invitation donnent certes un indice sur ce que prépare le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, mais le secret demeure bien gardé.

Jour J, H-90 minutes: cest leffervescence place du Colonel Fabien où on joue à fond la carte de lopération clandestine. Et pour cause les militants sapprêtent à dérouler le scénario de «La casa de Roussel», comme le proclame l’affiche inspirée de la célèbre série mise en ligne un peu plus tard. Au troisième sous-sol du siège de la formation, c’est Olivier Marchais qui endosse le rôle du professeur. En attendant son entrée en scène, les participants continuent de s’interroger, ils ne sont pas plus au parfum: «alors qu’est-ce qu’on va faire?», lance l’un, «il est question de déguisement, on ma dit de prendre un sac à dos», répond l’autre.

Le rideau (un vrai, rouge et accroché au mur de béton, duquel dépassent la tête de Bernard Arnault et le logo de la BNP – un autre indice) ne tarde pas à se lever: le plan du casse est littéralement dévoilé. «Notre cible cest lAutorité des marchés financiers au métro Bourse, commence le coordinateur de la campagne. À 19 heures vous recevrez un SMS, commencez à converger vers le carrefour et au coup de sifflet enfilez votre combinaison rouge et… votre masque Fabien Roussel.» Applaudissement dans l’assistance.  «Ça correspond bien aux Jours heureux (le nom du programme du PCF, N.D.L.R.), on va porter un message des plus sérieux tout en se marrant», glisse Luce une communiste du 20e arrondissement parisien.

Rejoints par une autre équipe briefée dans le Val-de-Marne, les braqueurs d’un jour sont à l’heure au rendez-vous. Des trois camions qui bloquent la circulation sont sortis 100 sacs griffés des noms du Crédits agricole, de la Société générale, et autre Natixis. Tout est prêt, des «Fabien président» commencent à être scandés. La star du happening présidentiel peut arriver. «Voilà notre premier avril: la chasse au gros poisson est ouverte. Ce tas de billets symbolise cet argent qui manque à la République. Il y a 100 sacs contenant chacun 1 milliard d’euros. C’est votre argent, c’est notre argent, on veut le retrouver dans le progrès social, dans les services publics, dans notre pouvoir d’achat», lance le prétendant à l’Élysée ceint de son écharpe de député, depuis une nacelle parée d’une banderole «Le vote contre l’évasion fiscale cest Roussel!».

Et le candidat d’enchaîner sa plaidoirie: «Jaccuse les fraudeurs fiscaux de piller la République», assène-t-il avant d’envoyer sur le même banc les «cabinets fiscalistes, cabinets de conseil, sociétés offshore qui font le jeu de la fraude», « les traités européens responsables de la concurrence fiscale déloyale», ou encore «les multinationales du CAC 40 qui font le choix dinstaller leur siège social dans ces paradis fiscaux».

 «Jaccuse aussi, poursuit-il, ce gouvernement comme le précédent de complicité. Sur 100 milliards d’évasion il n’en récupère que 10, à peine 10 %. Moi président de la République, je nommerai un ministre chargé de la lutte contre la fraude fiscale», promet-il déroulant ses propositions, de l’établissement d’une «vraie liste» des pays concernés, à la tenue d’une «conférence européenne» dédiée, en passant par le prélèvement à la source des bénéfices des multinationales.

Et en pleine affaire Mckinsey, révélée par la commission d’enquête du Sénat sur les cabinets de conseil dont la sénatrice PCF Éliane Assassi est la rapporteure, Fabien Roussel l’assure: «Voilà à quoi sert le vote communiste. Cest un vote utile pour lutter contre l’évasion fiscale.»

 

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A VOTÉ #7 - La guerre des clips

4 Avril 2022, 06:47am

Publié par PCF Villepinte

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7 Avril 2022, Pour faire de « La Journée Mondiale de la Santé » « Notre Journée Mondiale Citoyenne de la Santé »

4 Avril 2022, 06:34am

Publié par PCF Villepinte

Les politiques publiques menées dans toute l’Europe dans le domaine de la santé et de la protection sociale, au nom d’une dette qui n’est pas la nôtre, ont conduit à une dégradation continue et désormais dramatique :

- Suppressions massives de lits dans les hôpitaux, fermetures de services, de maternités, hôpitaux de proximité vidés de la plupart de leurs activités, désertification médicale, concentration des établissements sanitaires et sociaux, privatisation accrue, protocolisation de toutes les activités sanitaires et sociales dans le cadre d’une marchandisation du soin et du social, s’accompagnant d’une déshumanisation des relations usager-e-s-intervenant-e-s, dégradation majeure des conditions de travail des travailleuses et travailleurs de la Santé, du Social et du Médico-social menant à des départs massifs…

- Pratiques inadmissibles et dégradantes d'isolement et de contention qui se multiplient en psychiatrie mais aussi dans les EHPAD et dans d'autres secteurs de soins.

- Multiplication des franchises médicales, forfaits et depuis le 1er janvier 2022, forfait urgences qui pose de nouvelles barrières fi[1]nancières dans l’accès aux soins.

- Fragilisation extrême de l’hôpital public, de la santé et de l’action sociale révélée par la pandémie

- Affaiblissement de la sécurité sociale, menacée alors qu’elle a financé à des prix exorbitants les multinationales pharmaceutiques, sanitaires ou l’E-santé.

Nous, organisations signataires, refusons ces politiques contraires au bien-être de chacune et chacun, considérons la santé et l’action sociale comme une richesse, un investissement au service du bien commun et devant être une priorité des politiques publiques.

Nous exigeons

- Un égal accès pour tou-te-s à la Santé, sans limitation de quelque sorte que ce soit, financière, géographique, culturelle, de genre, d’origine - Un système de santé, un secteur médico-social et social public et associatif non lucratif, incluant les soins primaires, la prévention, l’information, l’accompagnement psychologique et social, le soin relationnel, la prise en charge de la perte d’autonomie, la lutte en amont contre les causes des maladies.

- Un secteur hospitalier public assurant l’accès à des soins de qualité et de proximité.

- Des professionnel-le-s de la santé et du social qualifié-es, reconnu-e-s, et rémunéré-es en conséquence, en nombre suffisant, un recrutement à la hauteur des besoins co-évalués, une répartition équitable sur l’ensemble du territoire.

- L’arrêt des politiques d’austérité et l’obtention de moyens humains, matériels et financiers à la hauteur des besoins

- En psychiatrie, de redonner les moyens de la politique de secteur publique dans le cadre de la psychothérapie institutionnelle. Nous refusons que les multinationales de la santé et de "l’or gris" fassent des profits indécents sur la santé, la maladie et la perte d’autonomie et concurrencent nos services publics.

Nous nous opposons à la marchandisation et la privatisation de la santé dans toutes ces dimensions : pas de profit sur la santé, pas d’argent public pour des profits sur la santé !

Nous demandons la levée de tous les brevets sur les médicaments, traitements, appareillages médicaux dans le cadre de la pandémie Covid 19 et de ses suites, afin que cela devienne des biens communs de l’humanité, alors que 40% des habitants de la planète n’ont encore eu accès à aucun vaccin et que se justifie toujours pleinement la signature de l’ICE www.noprofitonpandemic.eu/fr 

Nous voulons une protection sociale solidaire ouverte à toute la population, garante du financement des dépenses de santé, assurant une prise en charge des soins, de la perte d’autonomie et de la prévention à 100%.

Contre la résignation, la soumission ou la démission, nos organisations (syndicats, collectifs, comités de défense …) ont la responsabilité d’offrir une alternative afin qu’ensemble usagers, salariés, nous reprenions possession de notre bien commun, un système public de santé, d’action sociale et de protection sociale, plus juste, plus solidaire, satisfaisants les besoins de la population plutôt que le portefeuille des actionnaires.

Nous appelons citoyen-ne-s, usage-ère-s et professionnel-le-s, à exprimer ces exigences le jeudi 7 avril en participant massivement aux initiatives qui se tiendront ce jour-là.

A trois jours du premier tour des élections présidentielles françaises, alors que la France exerce la présidence de l’Union Européenne, il nous appartient de faire du 7 avril "Notre Journée Mondiale Citoyenne de la Santé" et rappeler à nos dirigeants que nous ne lâcherons rien ! Sous l’égide du Réseau européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé.

Organisations Collectifs et associations: Act Up Sud Ouest, ATTAC France, Bien Vieillir Ensemble en Bretagne, Collectif Inter Blocs, Collectif inter hôpitaux (CIH), Collectif Inter Urgences (CIU), collectif international « femmes debout», Collectif IVG Tenon, Collectif La santé n’est pas une marchandise, Comité de vigilance pour le maintien des services publics en Haute Saône, Comité ivryen pour la santé et l’hôpital public, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et le Contraception (CADAC), Collectif des infirmiers en pratique avancée Hauts de France, Coordination des comités de défense des Hôpitaux et maternités de proximité, Fil conducteur psy, Humapsy, Le social déchaîné 59, Médicament bien commun, Médicament santé d’initiatives Capitalexit, Notre Santé en Danger, People Health Movement France (PHM), Printemps de la psychiatrie, Résistance Sociale, SERPsy, Stop brevets réquisition, Stop précarité, Mutuelles: Fédération des Mutuelles de France Syndicats: AMUF, CGT syndicat des artistes interprètes Haut de France (SFA), CGT LILLE, FSU, Indecosa-CGT, Solidaires, SUD Chimie, SUD Santé APHP, SUD Santé Sociaux, USP Avec le soutien des forces politiques: Ensemble!, France Insoumise, NPA, PCF

Pour la manifestation et le rassemblement du 7 avril, un appel conjoint signé par la CGT santé action sociale, l‘AMUF, SUD Santé Sociaux, le CIH, le CIB, CIU, le printemps de la psy, et la coordination nationale est diffusé.

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L'Affaire McKinsey, ça méritait bien une petite chanson !

3 Avril 2022, 07:48am

Publié par PCF Villepinte

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Présidentielle. Fabien Roussel, en meeting ce samedi, appelle à « voter efficace »

3 Avril 2022, 07:41am

Publié par PCF Villepinte

 Ouest France JEFF PACHOUD, AFP Fabien Roussel, en meeting à Villeurbanne, ce samedi 2 avril 2022.

« Voter efficace, c’est voter les jours heureux », a affirmé le candidat du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, ce samedi 2 avril 2022 à Villeurbanne (Rhône) lors de son meeting, cherchant à convaincre à gauche de voter pour son programme, à huit jours du premier jour de l’élection présidentielle.

« Voter efficace, c’est voter les jours heureux », son programme : le candidat communiste Fabien Roussel a cherché ce samedi 2 avril 2022 à Villeurbanne (Rhône) encore à convaincre à gauche, à huit jours du premier jour de l’élection présidentielle.

« Nous irons aux urnes voter fiers, debout, confiants et souriants », a assuré lors d’un meeting le candidat à l’Élysée, largement distancé dans les intentions de vote par Jean-Luc Mélenchon (LFI), le mieux placé à gauche.

« Vous êtes aussi chez vous dans la France des jours heureux »

« Nous arrivons encore à faire bouger les lignes », a affirmé Fabien Roussel, alors que débutent selon lui « huit jours déterminants » de campagne « pour renouer avec les grands progrès et les grandes espérances ».

« Vous ne votez plus, vous avez voté un coup à gauche, un coup à droite, vous avez voté avec espoir pour Macron, vous êtes aujourd’hui déçus et vous n’avez pas encore fait votre choix… Eh bien vous êtes aussi chez vous dans la France des jours heureux », a ajouté le dirigeant du PCF.

Pendant plus d’une heure, il a mis l’accent sur la lutte contre « la fraude fiscale » ainsi que « l’optimisation fiscale », « tout aussi déloyale et antipatriotique », devant près de 4 000 personnes d’après les organisateurs.

Soutien de Bernard Thibault, ancien dirigeant de la CGT

Voter pour Fabien Roussel « est un vote doublement utile », a affirmé sur la scène Emmanuel Maurel, ex-socialiste et ancien soutien de Jean-Luc Mélenchon : « pour le monde du travail qui a été malmené et épuisé par Emmanuel Macron », et « pour la France et les Français qui aspirent à retrouver la souveraineté ».

Par un message vidéo, l’ancien dirigeant de la CGT Bernard Thibault a appelé lui aussi à voter en faveur du candidat PCF : « Les jours heureux au moins c’est séduisant, c’est prometteur, c’est dynamique », a-t-il déclaré.

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Mac Macron et Fifille-la-voilà sont dans un bateau... 

3 Avril 2022, 07:31am

Publié par PCF Villepinte

Panique(s)

Mac Macron et Fifille-la-voilà sont dans un bateau... 

Noyés.

 Implacable calendrier, filant aussi vite qu’un vol d’étourneaux, sans vraiment savoir dans quelle direction ses vents nous porteront. Ce miroir du temps, comme une mise en abîme, inciterait plutôt à la rêverie.

Mais les désarrois potentiels de promeneurs solitaires – pourtant ni misanthropes ni mal lunés – n’ont rien pour nous retenir, encore moins nous préoccuper plus que de raison. Sous les clapotis de l’actualité, le nez écrasé sur la vitre, l’heure redevient grave face à l’essentiel. Car, dans une semaine, nous y serons donc, à ce premier tour de la présidentielle.

Et nous saurons en quoi et pourquoi les cinq dernières années passées, qui n’auront servi à rien, pèseront ou non dans la balance des mécomptes à la lumière d’un bilan si affligeant qu’il nécessite des techniques de précision pour y voir clair. Les bonnes âmes qui pensaient que le «plus rien ne sera comme avant» de Mac Macron allait se traduire par un aggiornamento avec les politiques antérieures savent depuis longtemps à quoi s’en tenir. Par les gilets jaunes puis la pandémie, qui ont collé au mur tous ses projets et le sens même de sa politique capitaliste décomplexée, l’homme devait soi-disant se réinventer.

À un détail près. Il s’est bel et bien ­réinventé… résolument à droite, comme en atteste la présentation antisociale de son programme pour les cinq années futures. Le «ni gauche ni droite» s’est définitivement transformé en «ni gauche ni gauche» et les crédules qui s’attendaient à ce que le «nouveau chemin» de la Macronie emprunte une rive «progressiste» se sont noyés au milieu du fleuve en crue, emportés par le courant libéral.

Aveu. 

Ajoutons à ce panorama que le niveau d’abstention devient l’un des grands enjeux du premier tour, avec le danger que celui-ci dépasse les 30% des inscrits, ce qui constituerait le record des onze présidentielles de la Ve République. Le politologue Jérôme Jaffré expliquait cette semaine dans le Figaro: «Cela montrerait que la cassure entre les citoyens et le vote constatée aux municipales et aux régionales persiste. Et que la présidentielle perd de sa force comme expression de la volonté nationale.» 

Et il ajoutait cette sorte de prédiction: «Une forte abstention, c’est un risque électoral pour Marine Le Pen dont la base sociale y est la plus sujette. C’est un risque politique pour Emmanuel Macron qui, au soir du premier tour, subirait une pluie de critiques pour avoir minoré la campagne et refusé les débats entre les candidats, qui mobilisent les électeurs.»

 À partir de ce constat lucide, une espèce de peur panique s’empare ces jours-ci de l’Élysée. «Le risque de l’extrême droite est là», aurait dit Mac Macron à ses conseillers, selon le Canard enchaîné, leur précisant: «On n’attaque plus Marine Le Pen sur la radicalité de son programme ni sur sa crédibilité. On s’est habitués à Le Pen.» 

L’état-major du prince-­président-candidat a même constaté le coup de mou en ces termes: «Sur le pouvoir d’achat, nous sommes au-dessous de la main, pas à la hauteur des préoccupations.» Ou encore: «La droitisation du discours n’est pas compensée par des mesures de gauche. Le “en même temps” a glissé vers “à droite toute”. Cela explique que les chiffres se resserrent au second tour.» Bel aveu.

Mépris. 

Jusque-là, sa stratégie s’avérait limpide. Après avoir siphonné la gauche libérale et la droite dite «classique», Mac Macron a ultradroitisé tous ses choix en vue de ce qu’il croyait être son assurance-vie: Fifille-la-voilà. En est-il encore certain? Sa responsabilité est d’ores et déjà historique: en balisant la voie à son adversaire préférée, en lui abaissant un pont-levis, n’a-t-il pas mis en péril la démocratie, sinon la République elle-même?

À moins qu’un autre scénario ne s’impose dans les jours qui viennent et ne renverse la table. Le bloc-noteur aime cette formule: Mac Macron, c’est le programme économique de Fifille-la-voilà, plus le mépris de classe; Fifille-la-voilà, cest le programme économique de Mac Macron, plus le mépris de race. Les Français ne veulent ni de lun, ni de lautre

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 1er avril 2022.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

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1er avril

2 Avril 2022, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

 

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CHRONIQUE Indispensable conférence paneuropéenne de sécurité

2 Avril 2022, 07:40am

Publié par PCF Villepinte

 Francis Wurtz L'Humanité

Publié le Samedi 2 Avril 2022

Francis Wurtz

 

Tout laisse à penser que nous sommes à un moment-charnière de la guerre que mène l’armée russe contre l’Ukraine. Certains observateurs craignent le basculement dans un conflit encore plus ravageur, nous rapprochant toujours plus d’un engrenage incontrôlable. D’autres veulent croire, malgré tout, à de possibles chances de compromis entre agresseurs et agressés.

N’est-ce pas le moment ou jamais – par exemple pour la présidence française du Conseil européen – de tenter une médiation en lançant une grande initiative diplomatique ?

Celle-ci pourrait consister à proposer officiellement –parallèlement à l’établissement d’un cessez-le-feu en Ukraine – au président ukrainien et au président russe, puis, en cas d’acceptation de leur part, à tous les États du continent, quelque soit leur orientation politique, de se réunir ensemble dans le cadre d’une conférence paneuropéenne de sécurité ayant pour mission de mettre à plat tous les différends à l’origine des tensions et des confrontations, et, depuis peu, même d’une guerre, en vue d’aboutir à un règlement global mutuellement acceptable. Les négociations dureraient tout le temps nécessaire, mais tant qu’on discute, les armes se taisent. En cas d’accord, un traité pourrait être signé sous l’égide de l’ONU. 

Rappelons, une fois de plus, à ce propos, un fait majeur, malheureusement trop peu connu : le 6 juin 2008, le président russe d’alors, Dmitri Medvedev, proposa, depuis Berlin, la signature d’un tel traité paneuropéen « juridiquement contraignant  ».

Ce pacte – pouvait-on alors lire dans « le Monde » (17-7-2008), citant M. Medvedev – « pourrait parvenir à une résolution générale des questions de sécurité et de contrôle d’armements en Europe (…) L’atlantisme a vécu, nous devons (donc) parler d’unité au sein de tout l’espace euro-atlantique, de Vancouver à Vladivostok ». Et le quotidien de préciser : 

« Nicolas Sarkozy a déclaré que si Moscou propose “un arc de sécurité de Vancouver à Vladivostok, ça mérite d’être étudié”, mais… reconnut la journaliste, « aucun dirigeant occidental n’a formellement donné suite aux idées de M. Medvedev ». 

L’explication de cette désinvolture, on la trouva dans cette autre citation de M. Medvedev rapportée, elle, par la chaîne France 24 (27-9-2008) : « Le président russe a averti qu’un élargissement de l’Otan vers l’Est “saperait” les relations de Moscou avec les autres pays européens, de manière radicale » et « pour longtemps ». Stopper l’extension de l’Otan était, en effet, le prix à payer pour cet « arc de sécurité ». Or, pour nombre de dirigeants occidentaux, il n’était pas question de « donner à la Russie un droit de veto sur les décisions de l’Otan ». 

Évidemment, rien de tout cela ne peut tenir lieu, quatorze ans plus tard, d’une quelconque excuse à Poutine, unique responsable de son agression armée contre l’Ukraine !

L’évocation de cette occasion manquée en 2008 vise, en revanche, à tirer les leçons du passé pour prendre les bonnes décisions aujourd’hui : je reste convaincu qu’une initiative, même tardive, en faveur d’une conférence paneuropéenne de sécurité servirait la cause la plus précieuse : la paix. 

 

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