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Retraites : Macron fait un retour d'âge

17 Mars 2022, 16:14pm

Publié par PCF Villepinte

15 mars 2022 | Mise à jour le 16 mars 2022

Par Frédéric Dayan | Rédacteur en chef NVO

Emmanuel Macron tient ses promesses… Du moins celle de faire revenir la réforme des retraites par la grande porte. Enfin plus tout à fait celle qui a été combattue lors de l’hiver 2019-2020. Exit en effet la réforme systémique, revoici le tripatouillage habituel des paramètres tel que l’âge de départ ou la durée de cotisation.

Les lieutenants du chef de guerre désormais candidat ont annoncé les priorités de cette réforme d'un second mandat. À commencer par le report de l'âge légal, étalé sur neuf années à raison de quatre mois par an, qui serait achevé pour la génération née en 1969. L’objectif est clairement annoncé de réduire les dépenses publiques et les déficits, mais aussi de financer  de « nouveaux progrès sociaux » dans d'autres secteurs, comme la dépendance, l'éducation, la santé, la formation ou le travail. Au passage l'État parachèverait l’étatisation de la protection sociale en faisant main basse sur  des cotisations retraite affectées à tout autre chose.

Emmanuel Macron fait un calcul sordide et dangereux en agitant ce chiffon rouge. Il veut à nouveau profiter du vote par défaut des Français qui le reconduiraient à l'Élysée pour échapper à Le Pen ou Zemmour afin de se présenter comme légitime à imposer un recul de l'âge de la retraite à 65 ans. Il se croit autorisé à « enjamber » cette élection pour imposer demain la poursuite de ses réformes néolibérales.

Ce faisant, il prend le risque d’une nouvelle confrontation sociale dont il ne peut mesurer la portée. Car les raisons de s'opposer à cette nouvelle mouture de contre-réforme des retraites n'ont finalement pas changé. Ce qui a évolué en revanche, c'est que le chef de l'État une fois reconduit risque d'avoir à affronter un front syndical plus large que lors de la mobilisation stoppée nette dans son élan par le premier confinement.

C'est que cette fois Laurent Berger pour la CFDT estime cette nouvelle mouture de la réforme «injuste» et   «brutale» et prévient qu'il la « combattra ». D'autant plus que « les retraites ne sont pas dans une situation financière difficile ».

Même son de cloche à la CGC dont le président, François Hommeril, estime également qu'« il n'y a pas de raison économique à faire une réforme des retraites ».

Quant à l'Unsa, elle fustige ce recul de l'âge de la retraite qui frappera plus durement « les plus précaires, c'est-à-dire les femmes, les carrières hachées, les temps partiels ».

Du côté de FO, on dénonce « une grande arnaque » et on assure que le syndicat sera « sur la route du gouvernement ».

Il est « nécessaire que tous les syndicats français agissent ensemble et affirment haut et fort qu'ils sont contre cette proposition », a estimé le secrétaire général de la CGT vendredi 11 mars promettant « une opposition ferme et résolue (…) encore plus qu'il y a deux ans ».

 

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La gauche s'installe au Chili

17 Mars 2022, 07:52am

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 16/03/2022 par PCF

Le 11 mars dernier, Gabriel Boric a été investi président du Chili. Le PCF était représenté au Chili et présent avec les Chiliens de France pour le retour de la gauche au pouvoir.

Ce vendredi 11 mars sera une nouvelle date importante dans la construction du nouveau Chili : l’investiture du président Boric.

Nos camarades du Parti communiste chilien vivant en France, avec leurs alliés de la coalition, ont organisé une soirée-débat avant de projeter la vidéo de l’investiture du nouveau président Boric.

Pierre Laurent représentait le PCF dans ce débat au côté d’une camarade de convergencia social (le Parti du président), d’une camarade du Parti communiste chilien et d’un intervenant par visioconférence, élu de l’Assemblée constituante, devant une quarantaine de personnes. Durant le débat, l’émotion, la fierté, mais aussi les inquiétudes ont été exprimées. Tout le monde est bien conscient de la difficulté de cette aventure pour construire un nouveau Chili, mais tout le monde avait aussi envie de se souvenir d’Allende.

Une fois passée à la partie festive entre vin rouge chilien et empenadas, des camarades se remémorent avec émotion leur arrivée en France pour fuir la dictature et la répression avec leurs enfants petits et leur envie de voir ce gouvernement réussir à changer le Chili. Leur envie de voir la Constitution de Pinochet jetée à la poubelle, mais aussi leur envie de ne jamais oublier leur histoire et de la transmettre à celles et ceux qui maintenant sont à la tête du pays.

Une belle soirée qui en amènera sûrement d’autres et surtout un suivi attentif à tout ce qui se passe dans cette assemblée constituante et la tenue du futur référendum d’ici cette fin d'année 2022.

Cécile Dumas
responsable adjointe du secteur internationale du PCF
chargée des questions migratoires et de l’Amérique latine

 

Le Parti communiste du Chili au cœur des défis du changement pour un nouveau Chili

À l’occasion de l’investiture du nouveau président Gabriel Boric, les partis de la coalition gouvernementale avaient organisé chacun de leur côté, séminaire international, rencontre de politique internationale, etc... Le PCF avait reçu des invitations de Convergencia social, le parti du Président, du Frente Amplio et du Parti Communiste du Chili. Ne pouvant nous dédoubler, nous avons choisi de rencontrer nos camarades du Chili. Le PCF était donc bien présent au séminaire international organisé dans la commune de Recoleta.

Daniel Jadue, maire de Recoleta, a introduit la journée en reprenant deux thèmes qui lui sont chers. D’une part, si dans les années 2000, il y a eu dans plusieurs pays d’Amérique latine le retour de la droite ultralibérale, ce n’est pas que le néolibéralisme a triomphé, c’est que la gauche n’a pas fait le travail. Il y a cent ans, la gauche était dans la rue avec le peuple et peu présente dans les institutions, aujourd’hui elle est très présente dans les institutions et a oublié d’être avec le peuple dans la rue. D’autre part, à partir des années 90, on a voulu nous faire croire que l’histoire était terminée, qu’il fallait remiser le marxisme aux archives ; au contraire il faut se réapproprier des penseurs comme Marx, Lénine ou Gramsci. Ces deux idées ont largement été partagées par les intervenants latino-américains.

Une quinzaine de pays d’Amérique latine et des Caraïbes étaient représentés. Rencontres très intéressantes qui ont permis de nouer de nouveaux contacts. Il en ressortait pour tous le besoin de multiplier les échanges de façon bilatérale ou multilatérale, entre partis ou mouvements, d’Europe et des Amériques, qui luttent contre le capitalisme.

Pierre Cappanera
membre du collectif Amérique latine du PCF

 

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La mer, c’est la vie

17 Mars 2022, 07:49am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 16/03/2022 par PCF

La France est la 2e puissance maritime du monde. Son espace maritime représente dix-huit fois et demie la surface du territoire national métropolitain. Parce qu’elle est un atout considérable pour la souveraineté de notre pays, pour l’emploi et la biodiversité, Fabien Roussel y consacre une large place dans son programme.

 

Première réserve de biodiversité et premier gisement de ressources rares, la mer est indispensable aux écosystèmes qui rendent possible la vie humaine. Elle absorbe 80 % de la chaleur produite par la planète et près du quart des émissions de gaz carbonique. Elle contribue donc à contenir le changement climatique dont les experts du GIEC viennent de confirmer la dangerosité.

Tous ces enjeux conduisent le candidat communiste à proposer la création d’un ministère de la Mer de plein droit.

Il serait chargé dès l’installation d’un gouvernement de gauche de lancer une « conférence pour l’économie et l’écologie de la mer » avec toutes les actrices et les acteurs concernés. Il aurait rapidement à rediscuter les orientations prises avec la Commission européenne qui favorise les ports de Rotterdam, Anvers et Hambourg, soit ceux de la vieille ligue hanséatique. Ces stratégies actuelles sont à rebours du respect du traité de préservation du climat et de l’environnement puisque 40 % des conteneurs à destination de la France transitent par les ports cités plus haut avant d’être acheminés par camion vers notre territoire. Cela conduit à la perte d’au moins 70 000 emplois, tout en dégradant l’environnement. De même, de nouvelles actions doivent être entreprises pour rechercher une coopération entre les pêches artisanales française et britannique au lieu de la guerre économique post Brexit.

Les ressources en poissons seraient protégées par une pêche artisanale et écologique, à rebours de la surpêche intensifiée par les grandes firmes qui alimentent les supermarchés depuis leurs bateaux-usines.

La rémunération du travail des marins-pêcheurs doit être assurée et les coûts de production doivent être abaissés.

Les chantiers navals doivent être soutenus et développés pour construire les bateaux écologiques de demain et lancer une filière de déconstruction des navires au rebut.

La valorisation des algues est un gisement formidable de débouchés nouveaux pour l’alimentation et la médecine. Leur transformation va permettre rapidement de remplacer les matériaux issus des industries carbonées, les plastiques et même certains carburants ! Elle permet d’ores et déjà d’envisager la fabrication de nouveaux médicaments anticancéreux.

L’impulsion de la recherche autour des énergies marines comme l’utilisation de la force des vagues ou l’énergie thermique des mers peut conforter le mix-énergétique indispensable à notre souveraineté.

Un travail approfondi avec les syndicats, les élus, les responsables économiques d’Outre-mer permettrait d’envisager de développer depuis nos ports ultramarins modernisés des plateformes d’échanges ouvertes sur l’océan Pacifique, les Caraïbes, l’océan Indien et une partie de l’Amérique du Nord.

La France doit vite voter le moratoire sur l’exploitation et l’exploration minière et proposer à tous les pays de signer ensemble un traité international pour protéger les océans, les fonds marins de toute exploitation qui nuirait à l’environnement et à la biodiversité.

La diversification des activités en mer, l’intensification des échanges par voie maritime, la protection des réseaux sous-marins indispensables aux communications mondiales, nécessitent un renforcement des dispositifs de surveillance, de sécurité et de sûreté maritimes.

Ainsi, la mer doit être élevée au rang de bien commun de l’humanité, mise hors guerre économique, hors concurrence, hors privatisation.

Elle est un territoire précieux et indispensable pour un nouveau type de développement durable et écologique, riche en emplois et protecteur de la biodiversité. La mer c’est la vie aussi sur… Terre.

Patrick Le Hyaric

 

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Meeting de Paris - Redonner de la force à la gauche populaire et républicaine

17 Mars 2022, 07:45am

Publié par PCF Villepinte

Nous étions nombreux jeudi dernier au Cirque d’Hiver. Une salle pleine, au point qu’avant même 19 h il n’a plus été possible d’y entrer, et un parvis accueillant plus de monde encore. La magnifique salle constituait un écrin parfait pour le meeting, tandis que le parvis, avec ses barnums accueillant des buvettes et son écran géant prenait des airs de fête de l’Huma. 5 000 participants ont été annoncés. Cela n’est pas étonnant car le nombre d’inscriptions au meeting était déjà important quelques jours avant.

 

L’examen attentif de la liste des inscrits par l’œil expert des secrétaires à l’orga de différentes sections parisiennes révèle une information importante : l’immense majorité des inscrits ne sont pas des adhérents ni même des sympathisants connus de nos fichiers. Cela montre une fois de plus que la campagne que nous menons touche bien au-delà de nos rangs. Ainsi nous avons déjà atteint un des objectifs que nous nous étions fixés en avril 2021 lors de notre conférence nationale : permettre à notre parti de participer au débat public national et amener un nombre bien plus important de citoyens à s’intéresser de près à notre discours. 

Une autre réussite de ce meeting aura été l’élargissement du rassemblement autour de Fabien Roussel. En effet, ce n’est pas moins de 4 forces de gauche, la Gauche républicaine et socialiste, les Radicaux de gauche, le Mouvement républicain et citoyen et la Nouvelle Gauche socialiste, qui ont pris la parole pour dire leur choix d’appeler à voter Fabien Roussel et de participer à la campagne.

Ainsi Fabien Roussel est le seul candidat de gauche à rassembler au-delà de ses rangs. Les prises de parole des différents représentants de ces organisations étaient éloquentes et pleines de valeur. Tout d’abord parce qu’elles venaient de responsables politiques qui, pour certains, ont mené par le passé des combats politiques à l’opposé des nôtres, comme Paul Dhaille ou Jean-Luc Laurent, mais aussi que les orateurs sont revenus sur un des sens de notre campagne : redonner de la force à une gauche populaire et républicaine. Marie-Noëlle Lienemann, malgré une voix enrouée, portait ainsi avec enthousiasme la nécessité du vote Fabien Roussel.

Et le discours du candidat communiste était le moment le plus attendu. Notons que Fabien Roussel a eu la bonne idée de faire une partie de son discours dehors sur une estrade improvisée devant la foule qui n’avait pas pu rentrer. Dans le contexte international si difficile que nous connaissons, alors que certains biens de consommation essentiels comme les carburants connaissent une inflation rapide, Fabien Roussel a tenu un discours que l’on pourrait résumer au mot d’ordre du Front populaire : le pain, la paix, la liberté. Il a ainsi développé nos propositions pour le pouvoir d’achat, rappelé le refus de toute escalade guerrière tout en condamnant sans réserve Poutine, et insisté sur la nécessité de reprendre le pouvoir sur les richesses qui circulent d’un pays à l’autre et dans notre pays pour que la souveraineté populaire puisse s’exercer.

Nous avons vécu un meeting enthousiasmant qui nous donne la force, dans les dernières semaines de campagne, de démultiplier nos efforts et d’aller chercher les voix une à une.

Adrien Tiberti, membre du CN

 

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Comment 2 ans de Covid ont bouleversé nos vies

16 Mars 2022, 10:06am

Publié par PCF Villepinte

Six à dix-huit millions de morts sur la planète: deux ans après le début de la pandémie, ce bilan vertigineux ne résume pas à lui seul la secousse opérée sur nos sociétés. Relations sociales, travail, inégalités le Covid a tout chamboulé. 

Publié le Mardi 15 Mars 2022

L'Humanité Eugénie BarbezatKareen JanselmeLoan NguyenMarie ToulgoatNadège Dubessay

 

«Jusqualors, l’épidémie était peut-être pour certains une idée lointaine, elle est devenue une réalité immédiate, pressante.» Le 16 mars 2020, le visage fermé, Emmanuel Macron évoquait sentencieusement, dans une très longue allocution télévisuelle, le virus lointain venu de Chine qui avait infecté la planète, notre Grand-Est, les Hauts-de-France, l’Île-de-France… Le président annonçait enfin ce que beaucoup avaient présumé, réagissant en remplissant les parcs et les jardins le week-end précédent: la France allait être mise sous cloche pour la première fois de son histoire.

«Nous sommes en guerre !» avait-il tonné, sidérant toute une population sommée de rester cloîtrée chez elle, exception faite pour ses courses et aller au travail. Toute manifestation était interdite, toute sortie conditionnée à une autorisation signée, toute réforme suspendue. Deux ans plus tard et deux confinements plus loin, la France se démasque. Mais le bilan est lourd et continue de peser. Officiellement, sur les 6 millions de morts dans le monde, la France se hisse au 12e rang des pays les plus touchés par le coronavirus avec plus de 140000 victimes. Pour The Lancet, ce solde morbide serait à multiplier par trois.

Après avoir applaudi autrefois les soignants aux fenêtres, la population réalise aujourd’hui les économies imposées à l’hôpital, le tri des patients non covidés dont les cancers et autres maladies graves n’ont pas été traités, les lits que l’on continue à fermer malgré des hospitalisations tendues, et les indicateurs de souffrance psychique chez les 11-17 ans en augmentation flagrante depuis 2021 et qui ne descendent plus.

Premiers et premières de corvée, travailleurs de deuxième ligne, métiers invisibles sont enfin apparus dans le débat public. Mais rien n’est venu corriger les inégalités sociales. Celles-ci ont explosé, faisant se cumuler les critères de discrimination. Les personnes les plus défavorisées sur le plan social ont un risque plus élevé d’infection par le SARS-CoV-2 et de développer des formes graves de Covid. Dans les quartiers les plus défavorisés des villes, dans les habitations collectives ou surpeuplées, le risque d’infection est doublé. Les banques alimentaires restent sursollicitées par rapport à l’avant-crise.

Deux ans plus tard, nos relations sociales évoluent au ralenti, et les entreprises ont dû revoir leur organisation. Contraints un temps au télétravail, les salariés y ont pris goût et exigent désormais plus de souplesse. De leur côté, les entreprises ont évalué les avantages économiques qu’elles pouvaient en tirer. Mais chacun appréhende encore un modèle en construction.

Le confinement, la vaccination rendue obligatoire pour exercer certains métiers et le passe vaccinal ont contraint les mouvements et attaqué les libertés fondamentales. Les retrouverons-nous toutes, le 31 juillet, date annoncée pour la fin de l’état d’urgence sanitaire? Il faudra y veiller.

 

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Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de l’Aéroport Roissy-CDG (PPBE

16 Mars 2022, 09:56am

Publié par PCF Villepinte

MNLE 93

Toujours plus de nuisances sonores, la santé des riverains est en jeu. Exprimons notre colère !

 PPBE 2016-2021: Un Bilan alarmant •

La population exposée à un dépassement de la valeur limite Lden 55 a augmentée de 23% de jour et de 80% la nuit. En 2019 l’étude de Bruit-Parif indique que le bruit lié aux mouvements d’avions la nuit amputent la durée de vie en bonne santé de 3 ans pour la population exposée.

 Non seulement il n’y a eu aucune baisse du nombre d’habitants impactés de jour comme de nuit autour de Roissy CDG mais pire, l’augmentation du trafic aérien (hors périodes Covid) et donc les nuisances sonores subies par les riverains dépassent les prévisions.

 C’est un échec insupportable pour le PPBE 2016-2021 PPBE 2022-2026 : Encore plus de trafic et de bruit !!! Le projet de PPBE 2022_2026 (Plan Prévisionnel du Bruit dans l’Environnement) est soumis à consultation publique du 20 janvier au 22 mars 2022

:http://www.consultationspubliques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=2571.

 La surface impactée par le bruit située dans le projet de PPBE 2022-2026 augmente de 17 %. De plus cette surface est sous-estimée puisque les CSB (Cartes Stratégiques du Bruit) ne prennent pas en compte les valeurs guides d’impact du bruit sur la santé, préconisées par l’OMS (Organisations Mondiale de la santé).

 Contrairement aux directives européennes (2002/49/CE) les CSB ne tiennent pas compte du bruit cumulé de Roissy CDG et du Bourget. Obligatoire, ce projet de PPBE n’est pas en conformité. Aucun objectif concret de réduction du bruit n’est fixé !!

Au quotidien, les aides à l’insonorisation ne règlent rien des conséquences sanitaires des multiples mouvements d’avions. Jusqu’où iront le gouvernement et les lobbies de l’aérien enfermés dans leur logique économico-financière du « capitalisme mondialisé » au mépris de la souffrance imposée dans la vie des habitants ?

Sortir de l’idéologie libérale et du Business !!

Au nom du « marché et du business » les activités de Roissy CDG impactent la qualité de vie, le vivant et la santé de 1,4 millions de riverains franciliens ! 2% des français les plus riches utilisent 50% des places d’avions ! Les riches, ceux qui polluent doivent payer davantage.

Des compagnies aériennes font voyager leur flotte à vide pour conserver leurs créneaux !!!

 Le rapport du GIEC (août 2021) sur le réchauffement climatique alerte sur l’urgence de la situation. Il faut des mesures, radicales, transformant amplement le système. Utilisons autrement les moyens financiers dont disposent l’économie française et les compagnies aériennes pour réaménager le territoire. La pandémie a fortement réduit le trafic aérien avec les conséquences pour l’emploi et le budget des familles. Au regard de bouleversement climatique, des conséquences pour le vivant et la biodiversité, l’absence de choix contraignants lors de la COP 26 à Glasgow (Nov. 2021), les éco-gestes individuels ne pourrons suffire !

 Pour les nouvelles générations il faut élaborer ensemble des solutions sociales, économiques et environnementales.

 Un autre aménagement du territoire plus écologique est indispensable notamment en Ile de France. Pour alléger le trafic routier et le nombre de camions dans la circulation routière, des zones logistiques comme Garonor et Roissy CDG peuvent être transformées en plate- forme de transports multimodal (ferroutage ; remorques sur trains avec infrastructures spécifiques).

Ces choix permettraient de réduire les émissions de CO2, de sortir de l’asphyxie routière, d’offrir des possibilités de formation et reclassement concrets pour les salariés impactés par les deux ans de crise sanitaire et l’effondrement du trafic aérien.

Pour un PPBE soucieux de la qualité de vie des Franciliens survolés pour sortir du bruit persistant et de ses impacts sanitaires nous exigeons:

 • La prise en compte des dernières valeurs-guide servant à évaluer les niveaux de bruit et préconisées par l’OMS en 2018, • Le plafonnement du trafic de Roissy à 500 000 mouvements annuels (680 000 proposés dans le PPBE),

• Le plafonnement du trafic nocturne à 30 000 mouvements annuels (moins 50%) entre 22h et 6h du matin, comme à Francfort, Heathrow, Madrid...

• L’adoption d’un échéancier de réduction du trafic dans l’objectif d’aboutir à un couvre-feu (aucun mouvement) entre 22h et 6h avant 2030.

. Transfert de l’activité répondant aux besoins du trafic Fret vers la plateforme de Vatry (Marne- 80 kms de Roissy CDG) déjà utilisée par les compagnies aériennes Chinoises.

 L’ensemble des pouvoirs publics sont interpellés et portent la responsabilité de la situation. Un autre avenir, un environnement respectueux de notre santé dépend de la mobilisation citoyenne.

Contact : Jean Marie BATY tél : 06 70 80 93 15 Email: mnle-93@orange.fr Vous pouvez nous retrouver sur Facebook : MNLE 93 ou sur notre site internet : MNLE

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Hôpital: Silence on ferme!

15 Mars 2022, 09:34am

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 14 MAR 2022

 

Samedi 5 mars, la population de la ville de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor, s’est fortement mobilisée contre le projet de fermeture du service de chirurgie 24h/24 et de la maternité.

L’inquiétude grandit dans ce bassin de vie breton qui compte un peu plus de 73 000 habitants.

Les hôpitaux périphériques, distants de plusieurs dizaines de kilomètres, ne seront pas en mesure d’absorber l’activité des services qui seraient supprimés à Guingamp.

Si, pour les patients et leurs familles, les temps de trajet seraient augmentés, c’est tout un territoire qui pourrait en pâtir au niveau de l’attractivité.

Alors que la pandémie de covid a mis en exergue l’extrême fragilité du système sanitaire et social de notre pays, ce qui se passe à Guingamp est symptomatique d’une volonté gouvernementale de la poursuite de la casse des services publics.

Dans l’agglomération, après le commissariat de Police de la ville qui a été fermé, de nombreux secteurs ont connu une véritable hémorragie d’emplois : La Poste, les Finances Publiques….Et aujourd’hui, c’est le tour de l’hôpital Public.

 

Le cas de Guingamp n’est pas isolé, les fermetures de lits, de services ou d’hôpitaux se poursuivent partout sur le territoire.

C’est une véritable destruction méthodique du maillage territorial qui a fait de notre système de santé l’un des meilleurs au monde.

À ce jour, avec tout juste six lits pour 1000 habitants, la France n'est qu'au neuvième rang des pays de l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

L’hôpital public est malade et rien n’est fait pour améliorer la situation.

En raison de l’asphyxie financière, les hôpitaux se transforment en véritables centres de rentabilité.

Comme les budgets des secteurs de la santé et de l’action sociale sont essentiellement consacrés aux rémunérations des personnels, les suites inéluctables de cette contrainte financière sont des milliers de suppressions d’emplois.

Cela se traduit par une profonde dégradation des conditions de travail, dans le contexte de crise sanitaire actuel. Les personnels démissionnent de l’hôpital public et le nombre d'arrêts maladie augmente.

Aussi, le taux de postes vacants au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics se situe entre 2% et 5%.

Il est urgent de changer de logique pour garantir l’accès au système de soins pour tous.

La crise a montré que nous avions besoin d’un service public mieux armé, avec plus de personnels et de moyens matériels, financé par une sécurité sociale qui prenne en charge l’ensemble des besoins de la population.

Pour la CGT, le système de santé doit garantir à chaque individu, quels que soient ses moyens financiers, son lieu de résidence et son origine, l’accès à des soins de qualité.

Cela ne peut se faire qu’en renouant avec les origines de la Sécurité Sociale et le principe républicain de solidarité issu du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) «à chacun selon ses besoins, chacun doit y contribuer selon ses moyens » qui sont le socle fondamental de la Sécurité sociale.

La Sécurité Sociale est notre bien commun.

Elle nécessite une attention de tous les jours pour la défendre, l’élargir afin de couvrir les nouveaux besoins (vieillissement de la population, perte d’autonomie, protection de l’enfance, sécurité sociale professionnelle…) et de l’enrichir en y incluant toutes les formes de prévention.

Il faudra obligatoirement mettre un terme à la marchandisation de la santé, et même inverser son processus.

Quelques chiffres qui donnent le vertige

En 2018, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES, 2019), près de 4 200 lits d'hospitalisation complète ont été fermés dans les établissements de santé français.

Sur la période 2013-2018, pas moins de 60 hôpitaux publics ont mis la clé sous la porte, et près de 20 000 lits ont été fermés. En 2019, le nombre d’établissements publics a baissé de 3,7%.

Au total, sur les vingt dernières années, la fermeture de lits d'hospitalisation s'élève à près de 100 000.

En parallèle, depuis 1980, s’opère un déplacement du soin, de la sphère publique vers la sphère privée. C’est d’ailleurs l’époque où se créent les premiers grands groupes privés lucratifs de maisons de retraite et de cliniques privés: Générale de Santé, ORPEA...

 

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CGT Nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

15 Mars 2022, 09:25am

Publié par PCF Villepinte

Suite aux manifestations du 27 janvier et aux mobilisations du privé et du public, l'intersyndicale rejointe par l'UNSA et les organisations de jeunesse appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 17 mars.

Le 27 janvier dernier, plus de 170 manifestations portaient la revendication d'une augmentation des salaires et des pensions, à l'appel des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL.

L'UNSA se joint à elles pour appeler à une nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

Dans l'intervalle, ces organisations soutiennent les nombreuses mobilisations qui ont lieu dans les entreprises ou le secteur public.

L'inflation a atteint 2,8% en décembre 2021. Carburant, électricité, gaz... Le prix de l'énergie a augmenté de 18,6 %.

 Les produits alimentaires de première nécessité ont également vu leur coût augmenter de manière importante.

Une récente étude de l'ONG Oxfam a mis des chiffres sur cette explosion des inégalités.

En France, la fortune des milliardaires a augmenté de 86 % depuis le début de la pandémie, tandis que, dans le même temps, 4 millions de personnes supplémentaires se sont retrouvées en situation de vulnérabilité.

Sous la présidence d'Emmanuel Macron, les 1% les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8% en moyenne, quand les 5% des ménages les plus modestes ont perdu jusqu’à 0,5% de leur pouvoir d’achat.

Pour faire face à l'augmentation du coût de la vie, la CGT défend une augmentation générale des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires.

Il faut également augmenter les montants des bourses destinées aux étudiants et les pensions que touchent les retraités.

 

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L’urgence d’une formation de masse

15 Mars 2022, 09:15am

Publié par PCF Villepinte

 

 Christophe Prudhomme    L'Humanité Publié le Mardi 15 Mars 2022

 

L’organisme gouvernemental France Stratégie est chargé de la publication d’études visant à éclairer le gouvernement dans ses choix concernant l’action publique. Il y a quelques jours, le rapport intitulé «Les métiers en 2030» soulignait le besoin de 700000 emplois supplémentaires dans le domaine de la santé, au sens large, dici à 2030.

Répartis par corps de métiers, il sagit, entre autres, de 110000 infirmières et sages-femmes, 110000 aides-soignantes, 50000 médecins, 50000 paramédicaux, auxquels sajoutent 100000 emplois pour laide à domicile. Quon se comprenne bien: il sagit de postes en plus de ceux existant! Il faut donc ajouter à ce chiffre le remplacement des départs à la retraite. Or, aujourd’hui, de nombreux postes budgétés, notamment d’infirmières et d’aides-soignantes, sont vacants, faute de candidats.

Par ailleurs, nous assistons à un nombre important d’abandons de ces métiers: ainsi, 150000 à 200000 infirmières diplômées en âge de travailler nexercent plus leurs fonctions. En ce qui concerne les médecins, nous ne pouvons que constater les mensonges du gouvernement concernant la fin du numerus clausus.

Le nombre d’étudiants en 2021 qui seront les médecins de 2030 est d’environ 10000, soit le même chiffre quen 1975. À cela sajoute l’épisode rocambolesque du projet douverture dune annexe de la faculté de médecine de Zagreb à Orléans, face au refus du gouvernement d’ouvrir une filière universitaire française réclamée depuis plus de vingt ans.

Pour les infirmières, le nombre de places dans les instituts de formation a augmenté ces dernières années et atteindra 36000 pour la rentrée 2022-2023. Mais, phénomène nouveau, le taux dabandon des études, qui était très faible avant la mise en place de Parcoursup, est aujourdhui important. Lutilisation des étudiants en santé comme main-d’œuvre de suppléance lors des différentes vagues de l’épidémie de Covid a amplifié cette fuite, du fait du manque d’encadrement et de conditions de travail dégradées.

Nous voyons donc qu’il est urgent que le gouvernement réponde aux revendications posées avec force par les personnels depuis 2019. Il est réclamé un grand plan emploi-formation intégrant des mesures incitatives fortes, comme des contrats d’études permettant d’être rémunéré dès l’entrée dans le cursus, avec une préaffectation dans une zone géographique définie.

L’urgence est également de revaloriser les rémunérations bien au-delà de ce qui a été proposé par le Ségur de la santé. Il est aussi indispensable de prendre en compte la pénibilité de l’ensemble de ces métiers, liée notamment aux horaires décalés. Les propositions sont sur la table: les 32 heures sur quatre jours, pour pouvoir bénéficier de trois jours de repos par semaine, et une bonification de cinq ans pour obtenir une retraite à taux plein. Tout reste à faire!

 

 

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Candidat fantôme

14 Mars 2022, 13:22pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Emmanuel Ducoin   L'humanité Publié le lundi 14 Mars 2022

Il n’est certes pas responsable de la crise géopolitique, encore moins de cette sale guerre déclenchée par le maître du Kremlin qui menace les équilibres du monde par le fer et le feu, les morts et les destructions… Nous ne reprocherons pas à Emmanuel Macron de s’occuper des hautes affaires internationales, dans un moment d’horreur et de tensions inouïes. Néanmoins, quoi que nous en pensions, chacun peut constater froidement qu’il profite de cette situation extrême, d’une manière si évidente et assumée qu’elle finit par s’apparenter à une forme de cynisme politique.

Ces mots sont-ils exagérés, alors que les premiers pas du président sortant comme candidat confirment tout ce que nous redoutions? Lhôte de l’Élysée est là; mais le candidat, lui, ressemble à un fantôme dont on parle, mais qui fuit obstinément toute confrontation, le moindre véritable débat, comme si la posture jupitérienne allait jusqu’à l’évitement de la démocratie. En refusant de descendre dans l’arène politique nationale, Emmanuel Macron rabaisse encore la posture de l’«homme d’État», égratignant au passage le grand rendez-vous républicain qui nous attend le 10 avril.

Imaginez un peu: dans quatre semaines jour pour jour, nous connaîtrons les deux finalistes pour la fonction suprême, la campagne du second tour s’engagera. Et d’ici là, avançant masqué et s’adossant à la communication ciselée d’une mise en scène dramatisée, il y a tout lieu de penser qu’Emmanuel Macron laissera filer le calendrier à son plus grand profit – comme semblent le signifier les derniers sondages. En vérité, pourquoi sortirait-il de cette ambiguïté, lui qui, durant cinq ans, a surjoué la verticalité et l’exercice solitaire du pouvoir absolu, caricaturant à l’excès toutes les perversités de la Ve République?

Attention toutefois. À force de se voir et de susciter une forme d’indignation, cette stratégie du statu quo peut très vite se retourner… ou, hélas, se révéler mortifère à l’heure des grands choix. En toute dignité, un président ne devrait pas agir ainsi. Sauf à porter la responsabilité historique d’atomiser un peu plus la vie publique, la démocratie et la haute idée que nous nous faisons de la représentation nationale…

 

 

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