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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Condamnation à gauche après l'arraisonnement du Dignité

20 Juillet 2011, 07:01am

Publié par PCF Villepinte

 

Monde - le 19 Juillet 2011

 

 

 

Au soir de la prise de contrôle par la marine israélienne du Dignité-Al Karama dans les eaux internationales, les condamnations de cette arraisonnement illégal se sont multipliées en France.

Exprimant "les plus vives inquiétudes quant au sort des passagers", les organisateurs de la flottille le "Dignité-Al Karama, seul rescapé de la flottille de la Liberté II, déplorent ainsi, ce mardi soir: "Une nouvelle fois, le gouvernement israélien répond par une démonstration de force disproportionnée, inacceptable, face à une initiative de solidarité citoyenne, explicitement non violente."

 

Respect du droit

Le Parti communiste français a condamné une "attaque injustifiable" et dénoncé le "silence consternant des autorités françaises". Elles "ne peuvent pas dire qu'elles sont favorables à l'édification d'un Etat palestinien et tolérer en même temps de tels actes", s'insurge-t-il, réclamant que Paris intervienne pour obtenir "la libération immédiate de toutes les personnes capturées par l'armée israélienne ainsi que la restitution du bateau".

Patrick Le Hyaric a appuyé cette exigence en demandant par lettre au Premier ministre François Fillon qu'il intervienne auprès du gouvernement israélien afin que ce dernier respecte le droit international aussi bien pour la Flottille pour Gaza que pour les territoires palestiniens (lire la lettre ici). La réaction du gouvernement français paraît bien faible par rapport à ces exigences. Paris a appelé Israël à agir "avec responsabilité et mesure, respectent tous les droits de nos ressortissants et permettent leur prompt retour en France". Onze des 16 personnes à bord sont français.

 

"Libération des militants et restitution du bateau"

Le Parti de Gauche a lui condamné, dans un communiqué, une opération menée "en totale violation du droit puisque ce bateau se trouvait dans les eaux internationales", et estime qu'Israël "s'enfonce toujours plus dans une voie sans issue de violence et de répression". Le gouvernement français doit "intervenir immédiatement pour la libération de ces militants et la restitution du bateau", clame le PG.

Pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Dignité Al-Karama "et ses passagers symbolisent la détermination du mouvement de solidarité internationale à briser le blocus de Gaza et à apporter son soutien aux 1,6 millions de palestiniens enfermés depuis 2007". "L'intervention israélienne est donc une fois de plus scandaleuse", poursuit le communiqué, dans lequel le NPA exige lui aussi "que l'équipage soit immédiatement relâché et le bateau restitué".

 

  • A lire sur le sujet :

La marine israélienne prend le contrôle du Dignité Al Karama

Flottille pour Gaza: Patrick Le Hyaric interpelle François Fillon

Flottille pour Gaza : communiqué du Parti de gauche
Un appel à laisser partir la flottille pour Gaza

Tribune de Jean-Paul Lecoq, député (PCF) de la Seine-Maritime : « Je serai dans la flottille pour Gaza »
Tel-Aviv menace les journalistes
Laisser partir les bateaux pour Gaza ! (Mouvement

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Gênes, pour toujours

20 Juillet 2011, 06:58am

Publié par PCF Villepinte

 

Monde - le 19 Juillet 2011

Gênes 2001: Dix ans sans Carlo ni justice

par Roberto Ferrucci (*)

 

Dans l'Humanité de ce mercredi, retour sur le G8 de Gênes de 2001, les violences policières lors du contre-sommet, la mort de Carlo Giuliani et le déni de justice encore et toujours.

Dix ans après le contre-G8 de Gênes, derrière l’abjection judiciaire, la justice n’a pas été faite, et la vérité n’a pas été établie. Un mort, de dizaines de manifestants arrêtés et maltraités dans les casernes, des centaines de blessés… Les artisans de ce massacre, policiers, militaires et politiques, n’ont pas été inquiétés, mais promus. Mais il y a une Italie qui n’oublie pas. Elle se retrouve à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche dans le grand port ligure pour manifester et continuer la lutte.

Dans ce pays-là, une trentaine d’écrivains, parmi lesquels Erri de Luca, Nanni Balestrini, Massimo Carlotto, viennent de donner chacun un récit sur et autour de Gênes pour un ouvrage collectif (Per sempre ragazzo, sous la direction de Paola Staccioli, Marco Tropea editore, 10 euros
1) au bénéfice du comité Piazza Carlo Giuliani qui rassemble les parents et les amis du jeune homme. L’Humanité a proposé à trois de ces auteurs de publier leurs textes en français : ceux de Lidia Ravera et Valerio Evangelisti sont dans ces pages, et celui de Roberto Ferrucci, auteur de Ça change quoi, un des grands romans sur Gênes 2001, publié l’année dernière au Seuil, se trouve sur le site internet du journal.

 

Gênes, pour toujours

par Roberto Ferrucci (*)

Cela faisait six ans que je n’étais pas allé à Gênes quand, en mars 2007, j’ai effectué les dernières retouches sur Ça change quoi, le roman qui, quelques mois plus tard, allait être publié par Marsilio. Depuis le 18 juillet 2001, jour de mon arrivée à Gênes pour suivre et participer à l’autre G8, celui d’Un monde différent est possible, je n’en suis plus parti. Il y a eu les jours suivants, là-bas, passés au milieu des rues enfumées et incendiées et violentées de Gênes, puis, tout de suite après, à peine rentré, ma Gênes de papier, de notes, d’écriture, d’images, de récit. Une Gênes qui me suivait partout.

Pendant des années, je n’ai jamais abandonné la Via Tolemaide, le piazzale Kennedy, la piazza Alimonda. Et, naïvement, je croyais qu’il s’agissait de quelque chose de personnel, d’intime. J’écrivais un livre sur ces journées, c’est pour cela, me disais-je, que Gênes ne me lâchait jamais, c’est pour cela que je continuais d’être dans la via del Campo, à l’école Diaz, à Bolzaneto. Tu verras, je me le répétais, une fois le livre terminé, tu t’en iras enfin de là. De cette Gênes. Mais il s’agissait d’une pure autosuggestion.

Cette conviction qui était la mienne était une fiction plus grande que le roman lui-même. Parce qu’aujourd’hui, je le sais. Tous ceux qui ont été, là, à Gênes, en 2001, n’en sont jamais vraiment revenus. Cette blessure collective (au-delà des blessures individuelles, physiques, terribles) ne cicatrisera plus. Elle fera partie de nous, pour toujours. Gênes était devenue un sentiment. Un lieu de l’âme, pour tous ceux qui y ont été. Ça n’avait rien à voir avec le livre, pas seulement, au moins. Ça a à voir, en revanche, avec la conscience – résignée, à présent – que justice ne sera pas faite, qu’il n’y aura jamais une vérité tenue pour acquise, reconnue, une vérité vraie. Et donc, nous voilà, de nouveau, ici. Comme toujours. A commémorer, à nous souvenir. Comme pour la piazza Fontana, la piazza della Loggia, la gare de Bologne. Une habitude parfaitement italienne, celle de célébrer des mystères, des demi vérités, des diversions.

Nous sommes des milliers, à n’avoir jamais quitté Gênes, et ce n’est pas clair à mes yeux, désormais, s’il s’agit d’une forme de résistance, malgré tout, ou si ce n’est qu’un témoignage résigné et conscient de son inutilité. Et nous sommes tellement encore tous là, avec le cœur, avec l’âme, qu’ensuite, en ce qui me concerne, ça devient chaque fois plus difficile d’y retourner physiquement. Comme cela l’a été pour le narrateur de Ça change quoi, revenu à Gênes, des années plus tard, pour chercher à comprendre si quelque chose avait changé. Si, de ces journées tragiques, ce désastreux pays avait tiré un enseignement. Si tout ce sang, cette violence inouïe avaient, à la fin, servi à quelque chose.

Je ne sais pas où il est passé, mon narrateur. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’aurait jamais imaginé que, dix ans plus tard, l’Italie en aurait été réduite à ce qu’elle est aujourd’hui. Que les responsables de la boucherie de Gênes seraient encore tous au gouvernement, ou qu’ils auraient été récompensés, promus, absous. Dans un recoin caché de soi, il espérait que, dix ans après ces faits, tout aurait été porté à la lumière. Vérité et justice, en somme. Ou au moins que le pays (minuscule, c’est un pays minuscule, l’Italie, à présent) commencerait à prendre de nouvelles directions. Mais la chance des personnages de roman, c’est qu’ils vivent seulement à l’intérieur de leurs histoires et dans l’imaginaire des lecteurs. Sur un disque dur (les seules mémoires sûres dans ces parages), j’ai trouvé ce vieux fichier. Un morceau de Ça change quoi qui n’a pas fini dans le livre, et je ne me souviens pas pourquoi. Je le recopie ici, dans la Gênes de 2011, d’où nous ne sommes plus partis.

 

Aujourd’hui, des années après, la carte de la ville est étendue sur le lit, mais le quartier Nervi à Gênes est en dehors, lui aussi, au-delà de la direction de mon petit doigt, en dehors des bords de la carte, sur le couvre-lit, vers le coussin de gauche, plus ou moins. Et quand, plus tard, je descendrai, quand je découvrirai alors le moyen de la rejoindre d’ici, la pension Marinella, je m’approcherai de la rambarde, les mains dans les poches du manteau, la mer tumultueuse fera couler presque tout le rocher où se serait étendue Angela, si elle était venue avec moi, il y a des années. Si je ne lui avais pas dit je m’en vais. Ils sont si nombreux à me l’avoir demandé, régulièrement, pendant des années. Pourquoi t’en es-tu allé? Angela, non, elle ne l’a jamais fait, elle. Je n’ai même pas dû lui laisser le temps de le faire. Je n’ai pas dû me le laisser à moi-même, ce temps.

J’ai donné mille réponses différentes aux autres, pendant des années. Et, plus tard, là, immobile en regardant la mer couvrir le rocher d’Angela, celui où j’ai écrit ce jour-là, ça pourra me sembler le moment fatal, le lieu adapté pour m’écouter révéler finalement le pourquoi. Un de ces pourquoi dans lequel se reconnaître. Un de ces pourquoi clarificateurs que, des années après, il est juste, dit-on, de mettre en branle, parce que le temps te change, dit-on, les choses changent, et toi, tu arranges ton être au monde, tu le réétalonnes, et le monde aussi change, dit-on, il s’arrange, se réétalonne avec toi. Il devrait. Tu devrais.

Et si ce n’est pas ça, trouver au moins une petite formule consolatoire quelconque. Une de ces phrases gluantes, prêtes à l’emploi, qui aident à se faire une raison, qui remettent de l’ordre dans ce décollement entre la recherche de l’amour éternel et le doute perpétuel sur son existence. Et Gênes? Pourquoi j’y suis retourné, à Gênes, des années après, reparcourant la mémoire, revivant la terreur, le désarroi, la rage de ces journées de juillet 2001?

Je me le demanderai plus tard, quand je serai là-haut, immobile, les mains dans les poches, sur la Promenade Garibaldi, un peu avant qu’une giclée d’eau, poussée par la mer tumultueuse, détournée par un ricochet sur le rocher, m’atteigne, et alors, cent quatre-vingts degrés, le mouvement de mon corps et, s’il y avait quelqu’un pour me regarder, là, dans peu de temps, il ne verrait que ce demi tour sur moi-même, avant de me voir partir, sans même y passer devant la pension Marinella – même pas un coup d’œil de loin -, certainement fermé, cet endroit, en hiver.


  • Ouvrages de Roberto Ferrucci publiés en français:

Ça change quoi (Le Seuil, Fiction & Cie, 2010) et Sentiments subversifs (Verdier/Meet, 2010).

 

  • Roberto Ferrucci dans l'Humanité, à lire:

Roberto Ferrucci, Gênes persistante

"Ce qui parvient hors de l'Italie n'est qu'une part infime de ce qui est en train de se passer"

 

  • A lire sur les suites de la mort de Carlo Giuliani:

Giuliano Pisapia, avocat de la famille Giuliani, tombeur de la droite à Milan

L'Etat italien condamné par la Cour européenne des droits de l'Homme pour son enquête bâclée dans l'affaire Giuliani

Haidi Giuliani, candidate au nom du fils

A Gênes, tout rentre dans "l'ordre"

Thomas Lemahieu (traduction)

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Pierre Laurent à l'université d'été du PGE

19 Juillet 2011, 15:09pm

Publié par PCF Villepinte

 
European left summer university
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Pierre Laurent à l'université d'été du PGE

le 19 juillet 2011

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Flottille / Gaza : le PCF condamne le coup de force des autorités israéliennes

19 Juillet 2011, 15:05pm

Publié par PCF Villepinte

Flottille / Gaza : le PCF condamne le coup de force des autorités israéliennesEn faisant arraisonner par sa marine le bateau français "Dignité-Al Karama" en route pour gaza, et en capturant son équipage et ses passagers - dont quelques élus- le gouvernement israélien commet une fois encore un acte de piraterie, une violation inacceptable du droit international. Le Parti communiste français condamne cette attaque injustifiable contre un navire qui ne constituait en rien une menace contre quiconque et dont le seul objectif est précisément de briser symboliquement le blocus illégal et inhumain de Gaza par Israël. 

Le PCF s'indigne du silence consternant des autorités françaises qui ont systématiquement refusé d'apporter la moindre protection à ce bateau porteur, comme l'ensemble de la Flottille internationale dont il est partie prenante, d'un message de justice et de l'exigence du respect des résolutions des Nations-Unies. Les autorités françaises ne peuvent pas dire qu'elles sont favorables à l'édification d'un Etat palestinien et tolérer en même temps de tels actes qui bafouent le droit des Palestiniens à la souveraineté en foulant aux pieds les pratiques les plus élémentaires de la communauté internationale.

Le Parti communiste exige la libération immédiate de toutes les personnes capturées par l'armée israélienne ainsi que la restitution du bateau qui doit bénéficier de la liberté de navigation conformément au droit maritime. La France doit intervenir dans ce sens. L'ambassadeur de France à Tel Aviv doit assumer ses responsabilités et intervenir dans les plus brefs délais.

Le PCF appelle au rassemblement de soutien au Dignité-Al Karama, contre le coup de force israélien et pour la solidarité avec le peuple palestinien, à Paris, ce soir 19 juillet, 18h30 au métro Franklin Roosevelt.

Parti communiste français,

Paris, le 19 juillet 2011.

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Libye, Afghanistan : on tuera tous les affreux !

18 Juillet 2011, 22:28pm

Publié par PCF Villepinte

  
 

 

Libye, Afghanistan : on tuera tous les affreux !

Par la corne de Léon Trotski ! La France gagne toutes ses guerres ! J’ai appris ça en regardant la télé.

En Afghanistan, notre Président a donné au monde une sacrée leçon, en expliquant à tous ces étrangers qu’« il faut savoir finir une guerre ». Nom d’un marteau ! S’il nous expliquait déjà pourquoi on l’a commencée, ça serait pas plus mal. Il pourrait aussi nous dire pourquoi il vient d’y envoyer des renforts. Et oui, car Sarko raconte, sans rire, qu’on retire les troupes de chez les Talibans parce qu’on a rempli la mission. Fillon balance carrément que « l’Afghanistan de 2012 n’est  plus le sanctuaire du terrorisme ». Tiens-tiens : un « sanctuaire »… à Kaboul… Soit il confond avec Lourdes, soit il a vraiment envie de déconner. Les barbus, eux, ont répondu en massacrant six soldats français en deux jours. Mais pas de panique, tout est sous contrôle, c’est de l’Afghanistan de 2012 que parlait Fillon… A ce propos, j’ai appris grâce à cette histoire que les Mollah, mauvaises langues, appelaient les deux têtes (façon de parler) de notre exécutif « petit canon » et « rase-rafale ». Mais je n’ai pas compris lequel est censé être Fillon.

Il reste que, comme le dirait le Premier Ministre de la Fille aînée de l’Eglise, l’Afghanistan n’est qu’un pèlerinage par rapport à la croisade en Libye. Là, c’est sûr, on est les champions !

D’une part, côté info, on a gagné sec. Sarko en voulait tout à coup à son pote Kadhafi qui, il est vrai, n’est pas exactement un administrateur d’S.O.S. Médecins. Alors, on nous a raconté que le colonel avait bombardé des civils à Tripoli : aujourd’hui on nous dit que c’était certes des bobards, mais qu’il a fait tout ça à Benghazi. Sauf qu’Amnesty nous explique que là-bas aussi, il n’y a rien eu de tel. On ne trouve tout simplement plus les massacres de civils, en somme. Où sont-ils donc passés ? On nous a dit très sérieusement que le régime distribuait du viagra à ses militaires pour faciliter les viols, puis plus rien : malgré de fortes demandes venues d’Amérique, les hordes de libyens en rut demeurent introuvables. Aujourd’hui, il reste deux « infos » de taille. La première : Kadhafi n’a pas massacré les habitants de Benghazi mais il allait « certainement » le faire ; on a donc évité cette horreur, en bombardant tout ce qui bouge et en plongeant le pays dans une guerre civile qui, pour le coup, a fait des milliers de morts et de centaines de milliers de réfugiés. La deuxième : il semblerait que Kadhafi ait un plan pour faire sauter la ville de Tripoli (qui pourtant le soutient en masse) si jamais les rebelles gagnent. Que faire ? Avec la méthode Sarko c’est simple : on la fait sauter nous même pour éviter le massacre.

Sur le terrain, d’autre part, la victoire est d’autant plus criante qu’on est censé rester en l’air. Des fois on l’oublierait : il n’y a pas de « guerre » en Libye, c’est simplement une « zone d’exclusion aérienne » pour protéger les civils… A la différence des terroristes du régime qui, comme chacun sait, tuent lâchement, les braves soldats de la démocratie larguent courageusement des gentilles bombettes sur leurs cranes pervers (et si c’est de mômes qui les prennent, c’est uniquement la graine de kadhafiste). Les « civils » de Benghazi, au demeurant, ont des tanks, des lance-roquettes, des armes automatiques (qu’on leur parachute pour mieux les protéger), des mercenaires, des « experts militaires » occidentaux. Ils ont d’ailleurs à leur tête un gentil garçon, qui a juste condamné à mort les infirmières bulgares avant de devenir ministre de la Justice de Kadhafi… Mais la liberté est à ce prix, et c’est pour la faire triompher que ces jeunes gens si attachants ont opportunément édifié une palissade dans la place emblématique de la « révolution » de Benghazi… afin d’éviter que les filles se mêlent aux braves garçons, comme dans les écoles mixtes dictatorialement imposées par ce gros cochon de Kadhafi.

Il y a juste un truc qui m’intrigue : on a gelé le pognon du régime pour qu’il ne puisse pas payer les soldats et embaucher des mercenaires, on l’empêche de s’armer et d’acheter des munitions, les gentils libérateurs n’ont pas oublié de lui bloquer aussi l’accès au pétrole, les plus puissantes armées du monde dépensent plusieurs millions par jour pour lui écraser la gueule, la population s’est soulevée contre lui, mais les rebelles n’avancent pas (ce qui a d’ailleurs foutu en l’air le 14 juillet de notre pauvre président)… Comment est-ce possible ? Tu vas voir que ces imbéciles de libyens n’ont pas compris qu’il fallait préférer les barbus de Benghazi, les tortionnaires confirmés qui les guident, et les occidentaux qui les couvrent de bombes. Ah, c’est vraiment des abrutis ! Faut dire qu’ils n’ont pas TF1.

 

Glop Lerouge

Secrétaire de Section

 
 

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Mandela Day: 67 minutes pour aider ses semblables

18 Juillet 2011, 18:07pm

Publié par PCF Villepinte

 

Monde - le 18 Juillet 2011

 

 

 

Et vous, que faîtes-vous d'utile aujourd'hui? A l'occasion du 93ème anniversaire de Nelson Mandela, ce lundi, la fondation du père de la Nation Arc-en-ciel propose à tous de consacrer 67 minutes de son temps à aider ses semblables, conformément aux valeurs défendues par l'ancien président sud-africain. Ces 67 minutes représentent les années qu'il a consacrées à son combat pour une démocratie multiraciale. La journée du "Mandela Day" (Journée Mandela) est désormais reconnue par l'ONU.

Dans le cadre d'opérations souvent parrainées par les médias ou des syndicats, les Sud-Africains étaient appelés à nettoyer ou repeindre écoles, orphelinats et hospices, réparer des cabanes délabrées dans les bidonvilles, distribuer des colis aux plus démunis, donner leur sang, etc. De nombreux hommes politiques de tous bords ont ainsi fait leur bonne action lundi, non sans l'avoir auparavant fait savoir. Certains avaient déjà commencé pendant le week-end.

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Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a élargi l'opération, appelant tous les citoyens du monde à consacrer également 67 minutes de leur temps à faire le bien. "Chacun se souvient d'une figure inspiratrice qui a joué un rôle important dans sa vie. Nelson Mandela a joué un rôle de modèle pour d'innombrables personnes dans le monde. (...) La meilleure manière de remercier Nelson Mandela pour son travail, c'est en agissant ensemble pour les autres et inspirer le changement", a-t-il déclaré dans un communiqué.

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"Il doit se reposer"

Dans toutes les écoles d'Afrique du Sud, à précisément 08H05, plus de 12 millions d'enfants ont chanté, avec plus ou moins de bonheur, un "joyeux anniversaire" spécial, africanisé pour l'occasion par un compositeur local. Radios et télévisions retransmettaient la chanson, que tous les habitants du pays avaient été invités à reprendre en choeur. "Il doit se reposer, il n'a pas le droit de tomber malade. Il doit vivre longtemps", a dit à l'AFP Kabelo Masemola, 10 ans, qui venait de chanter dans une école de Johannesburg.

Tous les journaux faisaient leur Une sur l'anniversaire du plus célèbre des Sud-Africains, des partis politiques et des entreprises publiant des pages alliant publicité et bons voeux. Le traditionnel jeu des sept erreurs du Times proposait même une photo du grand homme. "Comme premier président d'une société libre et démocratique en Afrique du Sud, il a posé les bases d'une société véritablement non-raciale, non-sexiste, démocratique et prospère", a souligné le président Jacob Zuma dans son message de voeux, concluant par un retentissant "joyeux anniversaire, Madiba. Nous t'aimons!"

 

  • Sur Nelson Mandela et la lutte contre l'Apartheid, à lire:

Nelson Mandela a rejoint son domicile

L'adieu des Sud-Africains à Ma Sisulu

L'hommage de Zuma à Dulcie September

 

  • Sur l'Afrique du Sud, à lire:

Les jeunes sud-africains dans l'attente de changement

L'affrontement social se projette sur le débat politique

 

  • Sur "Mandela day", à lire:

Jim Kerr: La Fête, Mandela, Sarkozy et moi

ou cliquez ici

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Le Dignité Al Karama a mis le cap sur Gaza

18 Juillet 2011, 14:33pm

Publié par PCF Villepinte

L'équipage du Dignité-Al Karama, au large de la Corse, le 25 juin dernier

 

 

Le navire français de la flottille pour Gaza a réussi dimanche à appareiller de Grèce et fait route vers le territoire palestinien où il compte arriver dans les 24 heures, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs à Paris.

"Le bateau devrait se trouver mardi après-midi en face du littoral de Gaza", a déclaré un des porte-parole de l'opération, Maxime Guimberteau. "Il navigue lentement, notamment pour économiser du fioul", a-t-il précisé.

Parti de Corse le 25 juin dernier, le Dignité Al Karama est le seul bateau de "la flottille de la liberté" à être passé entre les mailles du filet grec. Il se dirige maintenant vers Gaza avec 16 passagers à bord. Il devrait atteindre les côtes palestiniennes dans les 24 heures, a précisé un porte-parole. Les neuf autre bateaux qui composaient la flottille pour Gaza, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, ont été empêchés de prendre la mer par décision du gouvernement grec, satisfaisant ainsi une demande israélienne explicite(lire : Israël dicte sa loi à la Grèce et à la France). Mais le Dignité-Al Karama, qui avait été intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs et conduit dans l'île grecque de Kastelorizo, a pu appareiller dimanche en disant vouloir rejoindre le port égyptien d'Alexandrie. "La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien qui, par la force ou les pressions, cherche à perpétuer un blocus illégal et criminel et à faire taire les mouvements des sociétés civiles du monde entier", disent les organisateurs dans un communiqué. Seize personnes se trouvent à bord du navire, dont la journaliste vedette du quotidien israélien de gauche Haaretz, Amira Hass et une équipe de la chaîne arabe Al-Jazira.

Le ministère français des Affaires étrangères a rappelé lundi avoir déconseillé à ses ressortissants de participer à une nouvelle flotille en raison des risques sécuritaires. "Ces initiatives ne peuvent que renforcer les tensions dans le contexte actuel. L'aide humanitaire à destination de Gaza doit transiter par voie terrestre", a déclaré son porte-parole, François Valero, lors d'un point de presse.

Israël s'est déclaré déterminé à empêcher la nouvelle flottille d'atteindre Gaza (lire : Israël empêche la venue de militants pro-palestiniens), auquel il impose un blocus depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006 et la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard. Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a confirmé que le navire serait intercepté s'il cherche effectivement à atteindre Gaza. "Si ce navire fait route vers Gaza, ce qui est une violation du droit maritime international, et s'il tente un acte de provocation, alors oui, nous l'intercepterons", a-t-il dit à la presse étrangère à Jérusalem.

 

A lire sur le même sujet :
Flottille pour Gaza : communiqué du Parti de gauche
Un appel à laisser partir la flottille pour Gaza

Tribune de Jean-Paul Lecoq, député (PCF) de la Seine-Maritime : « Je serai dans la flottille pour Gaza »
Tel-Aviv menace les journalistes
Laisser partir les bateaux pour Gaza ! (Mouvement de la Paix)

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Yannick Noah ou le rêve d’un monde plus fraternel

18 Juillet 2011, 08:42am

Publié par PCF Villepinte

 

 -Fête de L'Humanité

 

 

Rendez-vous dimanche 18 septembre sur la grande scène. 
De belles retrouvailles en perspective autour de son album Frontières, avec celui qui les refuse.

(A lire: Fête de l'Humanité 2011: par ici le programme)

Juin 1983, un grand cri de victoire s’élève dans le ciel de Roland-Garros. Yannick Noah exulte. Il vient de remporter le plus prestigieux des tournois de tennis. Dans les quartiers c’est aussitôt la joie et le champion devient l’idole de toute une jeunesse, de tous les mômes qui voient en lui un grand frère autant qu’un héros magnifique de la terre battue. Yannick Noah à ce moment-là n’en parlait pas encore, mais il a des rêves de musique plein la tête. Un rêve qui se concrétisera en 1990 par le méga tube Saga Africa, suivi quelques années plus tard par Simon Papa Tara ou les Lionnes. Il met alors ses raquettes au placard et trace la route avec une idée fixe : se lancer dans la chanson. Un parcours sans faute au cours duquel il a depuis multiplié les tournées, de l’Olympia jusqu’au Stade de France, où il a joué devant 80 000 personnes.

 

En 2002, déjà sur la Grande scène de la Fête

 

Dimanche 18 septembre, il conclura l’après-midi les trois jours de concerts de la grande scène de la Fête de l’Humanité. Un spectacle très attendu, neuf ans après sa première venue, en 2002, à La Courneuve sur le même plateau. Le rastaman y avait donné un concert aux sonorités « jam africa » devant un immense parterre conquis par l’énergie et la générosité du chanteur. Depuis, il a enchaîné les succès et sa popularité n’a fait que grandir. Régulièrement classé parmi les personnalités préférées des Français, il est d’autant plus apprécié qu’il aime partager avec son prochain, à commencer par son bonheur de chanter.

Après Charango, il vient de sortir Frontières, un album dans lequel il réaffirme son désir de voir un jour un monde fait de fraternité. Depuis ses débuts dans la chanson, il prône la tolérance et l’humanisme et se définit comme un « chanteur citoyen ». Il le prouve une fois encore avec ce dernier album, qui évoque les grandes figures de l’histoire et les personnalités dans lesquelles il se reconnaît volontiers. L’album fait ainsi écho à Angela Davis, Martin Luther King, Barack Obama, Nelson Mandela, mais aussi à l’Abbé Pierre, Coluche…

 

Vagabon dans l'âme

 

Vagabond dans l’âme, Yannick Noah a décidé un jour de s’installer à New York. Une ville qu’il a aimée comme en témoigne la chanson sur la Big Apple Ma pomme, qui ouvre l’album : « New York City mon autre envie, mon autre reine », chante-t-il. Il est revenu vivre en France, mais il garde toujours le goût des voyages. Né le 18 mai 1960 à Sedan d’un père camerounais et d’une mère française, le chanteur est le fruit d’une culture métisse. D’où son désir d’un monde sans frontières où chacun pourrait « partager le même soleil, espérer la même lumière ».

Lui qui n’a pas trouvé de meilleur passeport que la musique, a choisi de chanter, sans oublier ceux qui souffrent. Avec un enthousiasme sans faille et un sourire contagieux qui force le respect, il continue ainsi de s’engager aux côtés de différentes associations, telle les Enfants de la Terre, qui vient en aide aux orphelins et aux enfants malades. Partager, mais aussi et surtout échanger. Telle est la devise de Yannick Noah. C’est sans doute le plus beau cadeau qu’il s’apprête à faire au public de la Fête. De belles retrouvailles en perspective.

 

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Victor Hache

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De Damas à Hama, sur les routes de la révolte syrienne

18 Juillet 2011, 08:25am

Publié par PCF Villepinte

 

Monde - le 18 Juillet 2011

 

 

 

Notre envoyé spécial Pierre Barbancey a pu se rendre en Syrie et nous livre un reportage exclusif. Loin de s’éteindre, le mouvement populaire lancé il y a quatre mois se poursuit. Le régime de Bachar al-Assad parle de dialogue national, avec pour finalité proclamée un état multipartite, mais exerce une répression d’une main de fer. Dans les villes le calme n’est qu’apparent. Rencontre avec l’intellectuel et opposant historique Michel Kilo. Malgré le sang et les arrestations, l’écrivain Faez Sara loue la capacité de résistance de tout un peuple et milite pour un changement de régime sans ingérence étrangère.

Reportage, entretiens, analyse sont à retrouver dans l'Humanité du lundi 18 juillet

A lire également :
Vendredi, plus d'un million de personnes dans les rues contre le régime
Hama à nouveau au cœur de la contestation syrienne
Les ambassades française et américaine attaquées en Syrie
Entretien avec Jérôme Fourquet de l'Ifop : « On peine à voir les avantages sur le terrain »

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Maryse Tripier .« La question de l’émancipation humaine reste plus que jamais d’actualité »

17 Juillet 2011, 09:06am

Publié par PCF Villepinte

 

FdG 23102010 006Le choix par les communistes de J.-L. Mélenchon, ex-trotskiste, pour représenter le Front de gauche aux élections présidentielles a inspiré à G. Konopnicki, ex-communiste, le titre ironique de sa chronique dans Marianne (no 740) : « Mélenchon, le pied des stals ». D’autres commentateurs se sont gaussés de ce choix, compte tenu des rapports historiques tumultueux entre les communistes « orthodoxes » et les trotskistes. Le roman-fleuve de Leonardo Padura sur l’exil de Trotski et son assassinat par Ramon Mercader, communiste espagnol (L’homme qui aimait les chiens, Éd. Métailié, 2011) nous ramène à des questions cruciales. Le stalinisme est-il une dérive du soviétisme ou bien contenu en germe dans le léninisme (parti d’avant-garde, de révolutionnaires professionnels, dictature du prolétariat, défense prioritaire de l’URSS) ? Auquel cas Trotski a péri par où il a péché. Tous les partis communistes d’Europe ont pris de plein fouet l’échec du « socialisme réel » (échec qui doit aussi aux pressions extérieures, comme l’embargo sur Cuba et l’assassinat d’Allende). Les quelques pays se nommant « communistes » paraissent bien loin du rêve des bolcheviks (Chine, Vietnam, Corée, Cuba). Le sacrifice de nos camarades espagnols n’a pas empêché leur déclin, ni les prises de distance de nos camarades italiens. Alors que nos concitoyens acceptent en bloc la Révolution française 
(y compris la terreur), beaucoup ont désormais peur de l’idée même de révolution ou de communisme, au vu des crimes commis. On peut toutefois attendre, comme à d’autres époques, que le maintien des privilèges, ici des bénéficiaires du capitalisme, s’obtienne par le mensonge, la réduction des libertés, la division du peuple, la criminalisation des mouvements sociaux. Surtout quand manque l’adhésion des citoyens à leur servitude (voir la Grèce). La question de l’émancipation humaine reste cependant plus actuelle que jamais, même si l’utopie doit revêtir des habits neufs.

Maryse Tripier. Professeure émérite de sociologie à l’université Paris-Diderot.

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