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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Laïcité

5 Avril 2011, 21:36pm

Publié par PCF Villepinte

François Asensi « Une instrumentalisation évidente du thème de la laïcité »

 ffa

 Pour François Asensi, député maire communiste de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), la loi de 1905 reste éminemment moderne.

 En liant débat sur la laïcité et sur la place de l’islam, les responsables de l’UMP cherchent-ils à stigmatiser les musulmans de France ?

FRANÇOIS ASENSI. Comme l’UMP est en grande difficulté électorale, le calcul de ses dirigeants est d’aller chasser sur les terres du FN pour gagner ses électeurs au vote UMP. Dans cette optique, il y a une instrumentalisation évidente du thème de la laïcité, qui a pour but de remettre en cause la place des musulmans en France, et donc de stigmatiser l’islam. Ce qui est tout à fait contraire à la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État, dont l’article premier stipule que « la République assure la liberté de conscience » et qu’elle « garantit le libre exercice des cultes ».

S’agit-il, sous couvert de laïcité, d’une incursion de l’État dans les affaires religieuses ?

FRANÇOIS ASENSI. On ne peut aborder ce thème sans se rappeler le discours de Latran du président de la République et les propos qu’il a tenus sur le rôle des prêtres face aux instituteurs. On est à mille lieues d’une conception républicaine qui veut que, selon la belle formule de Victor Hugo, c’est « l’État chez lui, l’Église chez soi ». La séparation de l’un et de l’autre est la seule garantie de la liberté d’exercer sa foi si on le souhaite, tout comme celle de ne pas croire et de ne pas avoir de religion. La loi de 1905 affirme la liberté de conscience qui permet le vivre-ensemble dans un cadre librement accepté par tous.

On insiste beaucoup sur la place à accorder aux cultes. Mais qu’en est-il de celle des non-croyants ?

 FRANÇOIS ASENSI. La liberté des cultes est consubstantielle à la liberté des noncroyants de pouvoir affirmer leur philosophie dans le cadre républicain. La loi de 1905 ne s’adresse pas qu’aux pratiquants des religions, elle garantit également aux athées le droit de ne pas croire en toute liberté. On voit bien comment l’UMP cherche à tordre cette vocation universelle, qui est celle de garantir la liberté de penser, de croire et de ne pas croire.

Pour vous, il n’est donc nul besoin de réviser la loi sur la laïcité ?

FRANÇOIS ASENSI. Cette loi garde toute sa valeur, car elle est à caractère universel. C’est un cadre unique, qui permet la construction de lieux de cultes sans que l’État ne participe à leur financement. C’est justement cela que l’UMP souhaite remettre en cause aujourd’hui.

Quelle est la part de responsabilité des pouvoirs publics dans la garantie de l’exercice des cultes ?

FRANÇOIS ASENSI. Selon la loi de 1905, il appartient aux pouvoirs publics d’entretenir les édifices religieux, non de les construire. À Tremblay, nous avons simplement veillé à dégager un terrain au coeur de la cité que les croyants ont acheté sur leurs propres deniers pour y construire la mosquée. Ce qui est inacceptable, c’est de contraindre certains cultes à aller prier dans des lieux désaffectés, cachés, loin, en périphérie des villes. Je le répète : permettre à chacun de vivre sa foi dans des conditions dignes et décentes, ce n’est pas contraire à la laïcité, c’est une condition de celleci. Cela permet d’éviter de voir les rues transformées en lieu de prière, ce à quoi je suis catégoriquement opposé.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SÉBASTIEN CRÉPEL

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« On est devenus les pestiférés de la République »

5 Avril 2011, 21:33pm

Publié par PCF Villepinte

Vendredi, à la mosquée de Tremblay. Lors de son inauguration, François Asensi assurait aux fidèles qu'ils pourraient "vivre (leur) foi dans la sérénité".

Politique - le 5 Avril 2011

Laïcité

 

Reportage. Lundi 28 mars, la ville de Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis inaugurait sa mosquée. En plein dérapage de la droite sur la laïcité, nous avons rencontré des musulmans tremblaysiens, aussi fiers de leur lieu de culte qu’indignés par la tournure du débat. 

À deux pas du Vert-Galant, sur la ligne B du RER, une large avenue bordée d’arbres mène tout droit à la mosquée de Tremblay-en-France. Avec sa petite coupole en verre et son croissant doré flambant neuf, le bâtiment en granit gris côtoie le dojo en tôle rouge vif. Il fait beau et en quelques secondes, l’image des banlieues, territoires coupe-gorge et zones de non-droit, se dissout dans ce cadre chatoyant. Vendredi matin, c’est jour de prière à la mosquée. L’après-midi, la grande salle tapissée de moquette bleu marine accueille quelques fidèles. Assis par terre, appuyés contre des colonnes, certains lisent, d’autres prient.

Sous le puits de lumière, Abdelghani Bentrari, président de l’Union des musulmans de Tremblay-en-France (Umtef) se félicite du déroulement de l’inauguration de la mosquée, le 28 mars dernier. « Il y avait François Asensi, le maire de Tremblay, Christian Lambert, préfet de la Seine-Saint- Denis, des croyants, des non-croyants, plein de Tremblaysiens. Tout s’est très bien passé ! » Trop bien peut-être ? Au point que le reportage prévu dans le journal de France 3 n’a finalement pas été diffusé. « Aux musulmans, on propose toujours le même scénario. C’est toujours le même film, où il faut que les choses aillent mal », lâche Ahmed Taleb, plus qu’amer. Ce commerçant refuse d’entrer dans le débat tel que le pose l’UMP. En fait, il ne se sent pas concerné. « Un débat sur la laïcité ? Mais en quoi est-elle menacée ? Ce débat m’inquiète beaucoup. Ce qui est menacé, ce sont plutôt les vraies valeurs avec lesquelles on a grandi : égalité, liberté, fraternité. » Omar Sonni, jeune trentenaire tremblaysien, refuse lui aussi de débattre dans ce contexte. Avec le livre de Stéphane Hessel Indignez- vous entre les mains, il demande : « Pourquoi maintenant ? Pourquoi de cette façon ? Alors que les vrais problèmes concernent les questions sociales : manger, travailler, vivre… Dès qu’on parle des musulmans, c’est pour les stigmatiser. Jamais on ne réfléchit en termes de ce qu’on peut apporter de bien à la société. On passe notre temps à se définir par la négative. » Usant. Toujours se justifier, montrer patte blanche, encaisser les préjugés et les insinuations racistes. Chacun a une anecdote à ce sujet. Il faudrait donc tout effacer pour bien passer : le nom, la couleur de peau, la religion, le quartier. Ça fait beaucoup. Abderamane Mezrai s’emporte : « Sincèrement, je m’en fous de ce débat. Je suis né en Belgique. Mes parents étaient des mineurs. J’ai toujours vécu en France avec la carte de séjour. Jusqu’au jour où j’ai voulu voter. J’ai fait mes papiers français. Ça a été très rapide. Je cotise, je paye des impôts, mes enfants sont français.»

Les attaques médiatiques sont incessantes. Interdire aux mamans qui portent le voile de participer aux sorties d’école. Pointer du doigt les fidèles qui prient dans la rue. Refuser la construction de nouveaux lieux de culte. À chaque jour, sa nouvelle déclinaison des « manquements » à la laïcité. Omar Sonni, informaticien et sa femme, ingénieur, ont trois enfants. Ils participent activement aux activités de l’école. « On a fait le site Internet de l’école. On apporte notre participation comme n’importe quel citoyen. On essaie d’aider, d’apporter notre plus. L’image que les médias donnent des femmes est affligeante. Et elles en souffrent. » Abdelghani Bentrari, président de l’Umtef, analyse les conséquences profondes de ces attaques : « Interdire à une maman d’accompagner une classe : c’est la désigner comme une personne dangereuse. Vous imaginez ce qui se passe dans la tête de l’enfant ? Pourquoi le gouvernement passe son temps à nous mettre à l’amende ? » Ahmed Taleb, vendeur de fruits et légumes au marché de la porte de Clichy, d’ajouter : « Les dégâts collatéraux, c’est nous… On est devenus les pestiférés de la République. La France est en train de tout perdre. Pour gagner des élections, les politiques sont prêts à sacrifier les citoyens français. Et pendant ce temps-là, on privatise La Poste, EDF, on augmente le gaz…»

Lors de l’inauguration de la mosquée, le prêtre de Tremblay-en-France, Albert Ewald, était présent. Dans son bureau de l’église Marcel-Callo, il explique d’emblée que les catholiques aussi ont bien été obligés de prier dans les caves par manque de place avant la construction de l’église, en 1982. « C’est exactement la même chose que vivent les musulmans aujourd’hui », dit-il simplement. À la messe du dimanche, fréquentée par 200 fidèles, ils sont en majorité africains, antillais ou tamouls. Ce modérateur des quatre églises de la ville a découvert les bidonvilles des banlieues il y a quarante et un ans, à la sortie du séminaire, et peu après « les barricades de 68 ». Pour lui, l’islam et le catholicisme ont des racines et des valeurs communes. « On est très capables de dépasser nos différences, on a envie de s’écouter. On essaie d’être des hommes de paix, dans le but de vivre mieux. » Et ce débat sur la laïcité ? « Ce n’est pas à un parti politique d’organiser cela ! En revanche, les politiques au niveau local peuvent faciliter le rapprochement entre les communautés religieuses. Les maires communistes le font. À Montreuil, Jean-Pierre Brard (ex-maire, député apparenté PCF – NDLR) a oeuvré dans ce sens. À Tremblay, François Asensi le fait également. » Même si ce n’est pas toujours simple pour les chrétiens français d’accueillir des migrants et d’accepter l’autre, Albert Ewald est convaincu que c’est possible. Il a beaucoup apprécié l’invitation lancée par Abdelghani Bentrari à venir visiter la mosquée pendant deux journées portes ouvertes en janvier, où 600 personnes ont pu la découvrir. « Cela voulait dire que nous étions les bienvenus. On a été très bien accueillis. Nous avons discuté, échangé nos idées. C’était important de le faire. » Lors de l’inauguration de la mosquée, François Asensi a rappelé que celleci contribue à embellir le centre-ville de Tremblay, « illustration de la vitalité de la communauté musulmane française ». Avant de conclure par quelques lignes du poète palestinien Mahmoud Darwich, il a lancé, ému : « Vous pouvez être fiers de cette réalisation qui inscrit votre religion, l’islam, de manière paisible et sereine dans le paysage national. Vous pouvez ainsi vivre votre foi dans la sérénité et la tranquillité. »

A lire également notre entretien avec François Asensi: « Une instrumentalisation évidente du thème de la laïcité »

IXCHEL DELAPORTE

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En direct : Laurent Gbagbo négocie son départ

5 Avril 2011, 21:29pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 5 Avril 2011
 

La bataille d'Abidjan, engagée le 31 mars au soir par les forces d'Alassane Ouattara, a changé de dimension avec l'entrée en scène lundi des Nations unies et de la France, plus de quatre mois après le début d'une crise post-électorale. Paris a indiqué que le départ du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo était imminent et que des négociations étaient engagées pour sa "reddition", au lendemain de frappes de la France et de l'ONU à Abidjan contre ses derniers bastions. (Retrouvez les événements d'hier)

17h20. La France exige que Gbagbo signe un document de renonciation au pouvoir, affirme Alain Juppé.

15h30. Le violent conflit en Côte d'Ivoire pourrait s'étendre à l'ensemble de l'Afrique de l'ouest, notamment au Liberia et au Burkina Faso, avertit le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Antonio Guterres.

15h10. La France est à "deux doigts" de convaincre Gbagbo de quitter le pouvoir affirme Alain Juppé. Le Premier ministre français François Fillon a déclaré que "deux généraux proches de l'ancien président" ivoirien Laurent Gbagbo étaient actuellement "en train de négocier les conditions d'une reddition".

14h15. Gbagbo "retranché" dans un "bunker" dans sa résidence (ONU)

13h45. "Nous avons demandé au général commandant l'Onuci un cessez-le-feu" (chef de l'armée de Gbagbo à l'AFP)

13h25. "Nous avons arrêté les combats" (chef de l'armée de Gbagbo, à l'AFP)

13h00. La Russie a dit "étudier la légalité" des frappes de l'ONU et de la France à Abidjan.

--> Le PCF exige l'arrêt immédiat de l'engagement militaire français

12h50. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo se trouve mardi avec sa famille dans sa résidence d'Abidjan, qui est "en train d'être attaquée" par les forces d'Alassane Ouattara, a déclaré Alcide Djédjé, ministre des Affaires étrangères de Gbagbo, qui a fait défection.

12h40. Un important ministre de Gbagbo réfugié chez l'ambassadeur de France

12h00. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, replié dans ses derniers bastions à Abidjan, "n'en est pas" à envisager "pour le moment" une reddition, a affirmé mardi à l'AFP le porte-parole de son gouvernement Ahoua Don Mello.

11h50. L'Onu fait état d'une situation humanitaire "absolument dramatique" à Abidjan.

11h30. Des dizaines de personnes ont trouvé la mort dans les combats à l'arme lourde qui se sont déroulés ces derniers jours dans la capitale économique ivoirienne Abidjan, indique le Haut commissariat de l'Onu aux droits de l'homme faisant état d'informations recueillies sur place.

9h30. Un gendarme français du GIGN assurant la protection de la résidence de l'ambassadeur de France à Abidjan a été blessé à la cuisse par des éclats de balle ou de roquette lundi soir, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie à Paris.

8h30. Laurent Gbagbo "serait en négociations pour se rendre"affirme, sur RFI, Ally Coulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par son rival Alassane Ouattara.

6h20. Des tirs à l'arme lourde étaient entendus mardi matin dans Abidjan, dans le quatier du Plateau où se trouve le palais présidentiel.

2h00. Le président Barack Obama exhorte le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la présidence".

 

A lire :

--> Gbagbo poussé dans ses derniers retranchements

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Enquête IPSOS/France bleu

4 Avril 2011, 21:55pm

Publié par PCF Villepinte

Enquête IPSOS/France bleu

Malgré le "plan espoir banlieues" pour 43% des Français "la situation ne s’est pas améliorée ces dernières années"

lundi 4 avril 2011

Enquête Ipsos sur les quartiers

Malgré la mise en place du Plan espoir banlieues en 2008, la situation des quartiers sensibles ne change pas, voire se détériore, c’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par Ipsos pour France Bleu.

43% des Français ont le sentiment que les conditions de vie (logement, sécurité, emploi) dans les quartiers sensibles se sont dégradées ces dernières années, contre 11% qui estiment au contraire que la situation s’est améliorée, et 42% qui pensent qu’elle n’a pas vraiment changé.

Les jugements sont un peu plus nuancés chez les habitants de ces quartiers, où le sentiment du statuquo prédomine (43%). Un habitant sur trois a tout de même l’impression que la situation se dégrade (32%), contre 18% d’avis contraires.

76% des habitants souhaitent déménager ; 58% avouent même y songer souvent.

54% déclarent ne pas se sentir en sécurité dans son quartier (c’est même « souvent » le cas pour 29% d’entre eux), et 45% se sentent mis à l’écart ou rejeté en raison de leur quartier de résidence.

Ce mal-être s’atténue un peu lorsque l’on s’éloigne du cœur des quartiers sensibles, avec un sentiment d’insécurité qui reste assez fort chez les personnes vivant à proximité immédiate d’un quartier sensible (47%), mais un sentiment moins présent d’être mis à l’écart (24%).

La volonté de déménager est aussi légèrement moins forte, même si elle concerne tout de même près d’une personne sur deux (46%).

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Guéant : le nombre de musulmans "pose problème"

4 Avril 2011, 21:50pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 4 Avril 2011

 

A la veille de la très polémique convention UMP sur la laïcité et l'islam, le ministre de l'Intérieur a une nouvelle fois tenter de justifier le débat controversé.

En déplacement à Nantes, Claude Guéant a déclaré que l'accroissement du nombre de musulmans en France et un certain nombre de leurs comportements "posent problème".

L'UMP organise demain mardi une convention sur la laïcité et l'islam d'où émergeront une série de propositions pour garantir les principes de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Mixité dans les piscines, prières musulmanes dans les rues, carrés musulmans dans les cimetières, repas confessionnels à la cantine, neutralité des services publics, etc. : le parti présidentiel s'est engagé à apporter une solution aux problèmes qui se posent aujourd'hui à l'occasion de ce débat décrié jusqu'à dans son camp.

"Le problème est très important : tous les représentants des grandes religions estiment que la laïcité est un principe protecteur de la liberté de conscience", a déclaré le ministre de l'Intérieur à des journalistes en marge d'un déplacement à Nantes (Loire-Atlantique). "La question interpelle nos concitoyens : nombreux sont ceux qui pensent qu'il y a des entorses à la laïcité", a-t-il souligné. "En 1905, il y avait très peu de musulmans en France, aujourd'hui il y en a entre 5 et 10 millions", a poursuivi Claude Guéant. "Cet accroissement du nombre de fidèles et un certain nombre de comportements posent problème. Il est clair que les prières dans les rues choquent un certain nombre de concitoyens. Et les responsables des grandes religions ont bien conscience que ce type de pratiques leur porte préjudice", a-t-il dit. Le ministre de l'Intérieur a précisé que le gouvernement se prononcerait "la semaine prochaine" sur les solutions avancées par l'UMP.

A lire :

--> UMP : Sarkozy, véritable enjeu du débat

--> Le gouvernement montre-t-il enfin son vrai visage ?

--> Tribune : La laïcité est la clef d’une société apaisée et démocratique

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Fukushima: Tepco va rejeter 11.500 tonnes d'eau radioactive en mer

4 Avril 2011, 21:47pm

Publié par PCF Villepinte

 - le 4 Avril 2011

 

L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon a annoncé lundi qu'il allait rejeter dans la mer 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive qui s'est accumulée dans les installations accidentées.

  • Tepco va rejeter 11.500 tonnes d'eau radioactive en mer

Des centaines d'ouvriers, de pompiers et de soldats ont déversé pendant des jours et des nuits des dizaines de milliers de tonnes d'eau sur les installations, pour empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion et éviter une catastrophe nucléaire beaucoup plus grave que celle de Tchernobyl en 1986. Mais ce "lessivage" a provoqué d'énormes inondations dans les bâtiments et les galeries souterraines, qui sont envahis par des milliers de tonnes d'eau radioactive, ce qui retarde l'avancée des travaux pour remettre en état le réseau électrique.

"De l'eau hautement radioactive s'est accumulée dans les salles des machines, en particulier dans celle du réacteur 2", a dit le porte-parole de Tepco. Les analyses effectuées indiquaient un taux de radioactivité supérieur à 1.000 millisieverts par heure, ce qui empêche toute activité humaine. "Il est nécessaire de la transvaser dans des réservoirs prévus pour le traitement des déchets. Mais ils sont actuellement remplis de 10.000 tonnes d'eau faiblement radioactive. Il faut rejeter cette eau afin de faire de la place", a-t-il expliqué.

  • Deux corps retrouvés par Tepco

Tokyo Electric Power a par ailleurs confirmé la découverte dans un sous-sol de la centrale des cadavres de deux de ses employés portés disparus depuis le 11 mars. Tepco juge que les deux hommes, âgés de 21 et 24 ans, ont probablement été tués par le tsunami.

Les responsables du groupe ont toutefois été pressés de questions par les journalistes pour expliquer pourquoi les corps n'ont pas été trouvés plus tôt et comment les deux employés sont morts, alors que d'autres ont survécu, pendant qu'ils vérifiaient l'état des installations après le séisme. Plusieurs centaines de Japonais ont manifesté à Tokyo devant le siège du premier groupe énergétique d'Asie, dont l'action a perdu 80% de sa valeur depuis le début de la crise.

  • Le combustible toujours en surchauffe

La situation reste précaire sur le site de Fukushima. Les barres de combustible sont toujours en surchauffe et une radioactivité 4.000 fois supérieure à la limite légale a été détectée au large de la centrale. "Nous ne sommes pas sortis de la situation d'urgence, mais elle est à peu près stabilisée. La principale préoccupation des Japonais est de savoir quand la fuite de substances radioactives s'arrêtera", a souligné dimanche Goshi Hosono, collaborateur du Premier ministre Naoto Kan, qui s'est rendu pour la première fois la veille dans la zone dévastée.

  • D'autres moyens pour refroidir les réacteurs

L'Agence de sûreté nucléaire réfléchit en outre à d'autre moyens que l'eau pour refroidir le coeur des réacteurs et éviter une fusion catastrophique. Un système improvisé qui projetterait une fine brume sur les barres de combustible est notamment à l'étude, a ajouté Hidehiko Nishiyama. Des pompes à béton, parmi les plus grandes du monde, ont été envoyées des Etats-Unis, d'Allemagne et de Chine pour vaporiser de l'eau sur les combustibles de Fukushima. Il s'agit de camions dotés d'un immense bras articulé normalement utilisé pour couler du béton sur des chantiers de bâtiments élevés. Les plus grands peuvent atteindre 70 mètres. A Fukushima, le béton est remplacé par de l'eau.

Une plate-forme flottante en acier de 136 mètres de long et 46 mètres de large devrait par ailleurs arriver dans les prochains jours en face de Fukushima Daiichi (N°1). Ses réservoirs d'une capacité de 10.000 tonnes doivent servir à évacuer l'eau radioactive infiltrée dans les installations du site. L'immense plate-forme était auparavant amarrée dans une base de loisirs nautique à Shizuoka (sud-ouest de Tokyo) où elle servait notamment de ponton pour les pêcheurs.

De la résine synthétique est aussi vaporisée depuis peu pour fixer au sol les poussières radioactives qui se sont éparpillées lors des explosions à Fukushima. L'objectif est de limiter leur dispersion dans la région. Déjà 2.000 litres de résine avaient été vaporisés dimanche sur une surface de 500 m2 près du réacteur 4. Les ouvriers prévoient d'en répandre 60.000 litres sur deux semaines.

  • Le Premier ministre nippon sur les lieux

Trois semaines après la catastrophe qui a fait 27.500 morts et disparus, Naoto Kan, dont la gestion de la crise a été mise en cause, s'est rendu samedi à Rikuzentakata, ville de 23.000 habitants dont il ne reste que des ruines baignant dans la boue. Il a ensuite pénétré dans la zone de 20 km autour de la centrale dont les 70.000 habitants ont été évacués et s'est rendu sur un terrain de sports transformé en camp de base pour les militaires, les pompiers et les ingénieurs qui s'efforcent de refroidir les réacteurs. Il faudra des années, voire des décennies, pour nettoyer le site, qui se trouve à 240 km au nord de Tokyo.

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Côte d'Ivoire : l'Onu tire sur le palais présidentiel

4 Avril 2011, 21:43pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 3 Avril 2011

 

La bataille d'Abidjan s'intensifie. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo résiste et mobilise autour de ses bastions, alors que son rival Alassane Ouattara fait face à des accusations de massacres de centaines de civils dans l'Ouest. Selon François Danel, directeur général de l'ONG Action contre la faim (ACF), "des centaines de personnes ont été massacrées" fin mars à Duékoué, dans l'ouest du pays. Au cours d'une réunion à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a décidé "le regroupement sans délai" de tous les Français vivants à Abidjan. --> Revivez les événements de la journée de dimanche.

20h30. Les soldats français et les troupes de l'ONU conduisent des opérations militaires pour neutraliser les armes lourdes utilisées par les forces de Laurent Gbagbo contre la population civile et le personnel des Nations unies, a annoncé l'Elysée ce lundi soir. Des hélicos onisiens attaquent aussi, depuis 20h (heure française) un autre site. Il s'agirait du camp d'Akouédo. Par ailleurs, d'autres témoins font état de tirs dirigés vers le palais présidentiel et sur la résidence de Laurent Gbagbo. Dans un communiqué, l'Elysée indique que cette intervention répond à une requête du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, qui a sollicité l'aide de la France dans une lettre à Nicolas Sarkozy.

19h00. Selon la radio Europe 1, cinq personnes dont au moins deux Français ont été kidnappés vers 16h à l'hôtel Novotel  d'Abidjan.

17h30. Environ 250 étrangers ont quitté Abidjan ce lundi, indique l'armée française.

17h10. L'"offensive" des forces d'Alassane Ouattara contre les derniers bastions tenus à Abidjan par le président sortant Laurent Gbagbo a été lancée lundi, a affirmé le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. "A 13H00 (locales et GMT), les mouvements ont commencé à travers quatre grands corridors. Nous sécurisons pendant notre passage. L'objectif, c'est de converger vers le Plateau (centre) et Cocody (nord). C'est l'offensive qui est lancée", a ajouté le porte-parole, Sidiki Konaté.

15h40. Les forces d'Alassane Ouattara sont en train de lancer l'offensive contre les troupes de son rival Laurent Gbagbo à Abidjan, selon Reuters.

14h20. La Commission européenne appelle Alassane Ouattara et le Laurent Gbagbo à "protéger les civils" et à tout faire pour éviter de faire basculer "davantage" leur pays dans la guerre civile.

14h00. Les forces armées fidèles au président sortant Laurent Gbagbo "assurent la sécurité des Français vivant en Côte d'Ivoire", a affirmé lundi la télévision d'Etat RTI contrôlée par M. Gbagbo alors que des "regroupements" de Français sont en cours à Abidjan.

12h50. Le regroupement des Français était en cours sur trois points de la capitale Abidjan, à savoir le camp militaire de Port-Bouët, l'ambassade de France et un hôtel du sud de la ville, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères, Alain Jupé.

12h40. Le Premier ministre français François Fillon a déclaré, lors d'un déplacement en Allemagne, qu'il n'y aurait pas "pour le moment" d'évacuation des Français de Côte d'Ivoire, affirmant qu'on était toujours "dans une phase de regroupement". Interrogé par des journalistes sur la situation des Français de Côte d'Ivoire en marge d'une visite à Bückeburg en Basse-Saxe, le chef du gouvernement a déclaré: "On est toujours dans une phase de regroupement", avant d'ajouter: "On ne parle pas d'évacuation pour le moment".

12h20. L'état-major des armées françaises annonce l'envoi de 150 hommes supplémentaires pour protéger les civils. Ce renfort porte le contingent des forces françaises présentes dans le pays à 1 650 hommes.

10h30. Seuls quelques tirs sporadiques d'arme lourde étaient entendus lundi matin à Abidjan, ont rapporté des habitants et des journalistes de l'AFP. Dans le quartier du Plateau (centre), où se trouve le palais présidentiel, quelques tirs étaient entendus au loin. Des jeunes femmes et enfants se hasardaient dans les rues désertes pour aller chercher de l'eau, plusieurs secteurs subissant des coupures. A Cocody (nord), quartier résidentiel abritant la résidence présidentielle, même constat: "On a bien dormi. On n'a pas entendu grand chose à part quelques tirs sporadiques", selon un habitant.

9h30. Ally Coulibaly, ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, a estimé lundi que la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) était aux "abonnés absents" lors des massacres signalés dans l'ouest du pays. "L'Onuci nous dit qu'il y a des massacres mais où l'Onuci était-elle ? L'Onuci n'était pas en place quand les forces républicaines sont arrivées, l'Onuci était aux abonnés absents, on ne peut pas après venir porter des accusations (...), chercher à ternir l'image du président Alassane Ouattara", a-t-il dénoncé sur la radio France-Info.

9h10. L'assistant du secrétaire général de l'ONU chargé des droits de l'homme, Ivan Simonovic, est à Abidjan pour "évaluer la situation générale" après le massacre à Duékoué de plusieurs centaines de personnes, a indiqué lundi la mission de l'ONU à Abidjan. A son arrivée dimanche, il "a exprimé sa vive préoccupation par rapport à la détérioration de la situation des droits de l'homme entachée de massacres à l'Ouest et de nombreuses exactions contre les populations civiles", selon un communiqué de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci).

2h30. Le chef de l'armée de Gbagbo, la général Mangou, a quitté l'ambassade sud-africaine (source diplomatique) et a rencontré le président sortant à sa résidence d'Abidjan. 

1 heure. "Des centaines de personnes ont été massacrées" fin mars à Duékoué et les "exactions continuent", déclare François Danel, directeur général de l'ONG Action contre la faim. "Je confirme qu'il y a eu des massacres de centaines de personnes à Duékoué" entre le 27 et le 29 mars, a précisé M. Danel, après s'être rendu dimanche dans cette ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire.

A lire :

--> Gbagbo poussé dans ses derniers retranchements

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Côte d'Ivoire: Ouattara se défend, Sarkozy consulte

3 Avril 2011, 21:44pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 3 Avril 2011
 

Dans L'Humanité, ce lundi 4 avril, le point complet sur le chaos en Côte d'Ivoire, entre la bataille d'Abidjan et les présomptions de massacres dans l'ouest du pays. Le décryptage de l'historienne Catherine Coquery-Vidrovitch: "C'est avant tout un conflit foncier". L'attitude de la France qui renforce sa force Licorne et tient l'aéroport d'Abidjan. Notre édito: "Toujours du sang!"

Suivez ici les événements de ce dimanche. La bataille d'Abidjan s'enlise. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo résiste et mobilise autour de ses bastions, alors que son rival Alassane Ouattara fait face à des accusations de massacres de centaines de civils dans l'Ouest.

18 heures. Les premières évacuations d'étrangers fuyant le chaos ivoirien ont démarré à Abidjan, où l'armée française a pris le contrôle de l'aéroport de la ville livrée aux pillages et aux combats autour des derniers bastions du président sortant Laurent Gbagbo. Redoutant pour leur sécurité, 167 étrangers, dont des Français et des Libanais, ont quitté Abidjan pour Dakar, via Lomé, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la force française Licorne, le commandant Frédéric Daguillon.

16 heures 30. La réunion sur la Côte d'Ivoire autour du président Nicolas Sarkozy a débuté, après l'arrivée à l'Elysée de Gérard Longuet, ministre de la Défense, et d'Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées. Le Premier ministre François Fillon et le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé sont représentés par leurs directeurs de cabinet.

16 heures. Alassane Ouattara a démenti une nouvelle fois les accusations selon lesquelles ses partisans auraient participé au massacre de vendredi dans la ville de Duékoué, lors d'une conversation téléphonique avec Ban Ki-Moon a rapporté ce porte-parole. Il a déclaré qu'il avait demandé une enquête sur ces faits.

15 heures 20. L'assaut final des combattants pro-Ouattara contre le palais et la résidence présidentielle n'a toujours pas eu lieu. Des tirs sporadiques d'armes lourdes étaient entendus dimanche matin, notamment au Plateau, coeur du pouvoir, abritant le palais. On ne savait toujours pas avec certitude où se trouvait M. Gbagbo.

14 heures 30. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, demande au clan Ouattara de faire faire arrêter les massacres

13 heures. La télévision d'Etat ivoirienne contrôlée par le président sortant Laurent Gbagbo diffusait dimanche de violents messages contre la France. "Le génocide rwandais se prépare en Côte d'Ivoire par les hommes (du président français Nicolas) Sarkozy. Ivoiriennes, Ivoiriens, sortons massivement et occupons les rues", lançait un bandeau défilant. "L'armée française occupe l'aéroport Félix Houphouët-Boigny (d'Abidjan), nous sommes en danger", affirmait un autre bandeau.

Midi. Plus de 1500 étrangers, dont 700 Français, se trouvent sous la protection des forces françaises dans le camp Licorne.

11 heures 20. Nicolas Sarkozy tiendra "dimanche en milieu d'après-midi au Palais de l'Elysée, une réunion pour faire un nouveau point sur la situation en Côte d'Ivoire", a annoncé la présidence dans un communiqué.

9 heures. La France a dépêché 300 soldats supplémentaires en renfort en Côte d'Ivoire tandis que les forces françaises de l'opération Licorne ont pris le contrôle de l'aéroport international d'Abidjan, a annoncé dimanche à l'AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées à Paris.

8 heures 30. L'ONG Médecins sans frontières s'alarme du nombre de nouveaux blessés affluant dans les structures médicales de l'ouest du pays, signe que les "violences continuent dans la zone" six jours après le début de l'offensive des pro-Ouattara. "La situation reste extrêmement tendue et violente dans et autour de plusieurs villes de l’ouest", poursuit l'ONG, notamment à Danané, Man et Bangolo. "Le nombre de nouveaux blessés est extrêmement inquiétant et indique que des violences continuent dans cette zone. Les tensions intercommunautaires sont extrêmement vives et les violences sont présentes et graves", insiste le responsable des urgences de MSF, Renzo Fricke.

6 heures. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo doit "se retirer immédiatement", a déclaré dimanche matin la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. "Gbagbo pousse la Côte d'Ivoire vers l'anarchie", a-telle ajouté, soulignant la "grave préoccupation" de Washington face à la "situation dangereuse et qui se dégrade" dans ce pays ouest-africain, notamment les informations sur des massacres à grande échelle dans l'ouest.

5 heures. Le camp d'Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, doit se défendre d'accusations de massacres dans l'ouest du pays, un "Far West" déchiré par les violences depuis des années. Lire la suite ici...

Nuit de samedi à dimanche. A Abidjan, en soirée, la situation était redevenue calme. Les combats de la journée de samedi n'ont, semble-t-il, guère fait bouger les lignes. Le palais est l'un des derniers bastions des forces pro-Gbagbo dans la capitale économique. Quatre Casques bleus de l'Onuci ont été "grièvement blessés" samedi "dans les environs" du Plateau par des militaires de Laurent Gbagbo, selon la mission onusienne.

Le camp Gbagbo avait affirmé vendredi avoir repoussé une première offensive des forces de son rival sur le palais présidentiel et la résidence de M. Gbagbo, précisant avoir également repris le contrôle de la télévision d'Etat RTI. Le signal a été rétabli dès vendredi, et samedi matin des militaires fidèles au président sortant ont appelé à l'antenne à la mobilisation des troupes pour la "protection des institutions de la République". Un appel a aussi été lancé pour que les partisans de M. Gbagbo forment un "bouclier humain" autour de sa résidence. Quant au président sortant, son entourage assure qu'il se trouve avec sa famille dans sa résidence de Cocody (nord) et qu'il n'a nullement l'intention d'"abdiquer".

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PS: les bases du programme pour 2012 dévoilées

3 Avril 2011, 21:41pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 3 Avril 2011
 

Le projet du Parti socialiste pour 2012 présenté mardi en Bureau national devrait se décliner en une vingtaine à une trentaine de propositions phares. Toutes ces propositions, dévoilées dans le Journal du dimanche, qui ne sont pas nouvelles, ont été énoncées lors des conventions et Forums du Parti socialiste en 2010. La touche finale doit être mise lundi par le Conseil politique des dirigeants du PS, mais Martine Aubry en a dévoilées certaines notamment samedi devant les jeunes socialistes.

  • EMPLOI/JEUNESSE:

- créer 300.000 emplois d'avenir, nouvelle mouture des emplois-jeunes, "pour mettre le pied à l'étrier aux jeunes, rassurer les familles, rétablir la confiance et relancer l'économie", dans les domaines de l'innovation sociale et environnementale

- limiter la précarité "en supprimant les exonérations de cotisations aux entreprises abusant des CDD et de l'interim"

- encadrer les stages "pendant les études pour qu'ils soient rémunérés correctement et les proscrire après, pour qu'ils ne se substituent pas aux vrais contrats de travail"

- "parcours d'autonomie" pour les jeunes en formation avec une allocation d'études sous condition de ressources

- établir l'égalité des salaires entre femmes et hommes en cinq ans

  • EDUCATION:

- rapprochement des grandes écoles et l'université pour "de meilleures synergies"

  • ENTREPRISES:

- Créer une "banque publique d'investissement", regroupant les moyens de la Caisse des dépôts et consignations, d'Oseo, du Fonds stratégique d'investissement et de la banque postale, déclinée en fonds régionaux pour financer les PME innovantes et prendre des participations pour structurer les filières d'avenir

- Moduler l'impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices. L'entreprise qui réinvestit intégralement ses bénéfices verra son taux d'impôt sur les sociétés baisser de 33% à 20%. Mesure neutre pour le budget de l'Etat, car le PS relèvera jusqu'à 40% le taux d'impôt pour les entreprises préfèrant distribuer leurs bénéfices sous forme de dividendes aux actionnaires.

  • DISCRIMINATION

- CV anonyme pour le jeune qui se bat pour trouver un stage ou un travail

- rappeler que les contrôles d'identité sont encadrés par la loi. Samedi, Mme Aubry a évoqué l'attestation de contrôle d'identité pour le jeune, victime de discrimination pour qu'il ne soit plus contrôlé dix fois par jour par la police

  • SANTE

- Incitation aux jeunes médecins à s'installer pendant deux ou trois ans à la campagne ou dans les quartiers populaires pour lutter contre les déserts médicaux

  • LOGEMENT:

- plan "massif" de construction de 150.000 logements sociaux par an

- encadrer les loyers à la relocation du parc privé et diminuer le coût du logement

  • FISCALITE

- Fusion Impôt sur le revenu-CSG pour créer un grand impôt progressif prélevé à la source.

- Limitation des écarts de rémunérations de 1 à 20 dans les entreprises dans lesquelles l'Etat a une participation (EDF, Areva..)

  • ENERGIE

- Nouveau mix énergétique avec rattrapage du développement des énergies renouvelables pour sortir du tout nucléaire et du tout pétrole en 30 ou 40 ans.

  • SERVICES PUBLICS

- Recrutement de gendarmes et de policiers (10.000 en cinq ans), de magistrats et de greffiers).

  • A lire:

Le PS retrousse ses manches

Après les cantonales, les socialistes tentent de populariser le projet. Et de déboucher sur une plate-forme commune avec leurs alliés. Lire la suite...

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Accord du Front de Gauche pour les élections présidentielles et législatives de 2012

3 Avril 2011, 07:30am

Publié par PCF Villepinte

 

FdG 23102010 006

 Après le très bon résultat du Front de Gauche aux élections cantonales, les trois formations qui le composent se sont réunies pour faire le point de leurs échanges concernant le développement et l'élargissement de leur action, notamment en vue des échéances de 2012.

Ils ont adopté un texte sur leurs orientations stratégiques (ci joint) en vue d'un accord global pour les élections présidentielles et législatives. Dans ce cadre, ils poursuivent leurs discussions sur les deux autres volets de leur accord global, celui des législatives et celui du programme partagé du Front de Gauche.

Ils s'adresseront sur cette base aux forces de la gauche de transformation sociale et écologique et à toutes celles et ceux qui partagent leurs orientations stratégiques. Ils ont décidé également de l'organisation d'un meeting commun début mai contre  "le pacte pour l'Euro" proposé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel et pour une autre Europe.

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