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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

social

COMMUNIQUE DES ADMINISTRATEURS CGT DE LA SNCF

21 Avril 2010, 16:26pm

Publié par PCF Villepinte

Les administrateurs CGT ont quitté la séance du Conseil d’administration de la SNCF du 21 avril 2010. Par cet acte fort, ils manifestent ainsi leur condamnation envers l’attitude de la Direction SNCF et de son Président depuis le début du conflit à la SNCF, le 6 avril dernier.

 

cheeeAvant de quitter la séance, les administrateurs CGT, en toute responsabilité, ont tenu à interpeller le Président de la SNCF sur la posture délibérée soutenue par la SNCF et le gouvernement dans ce conflit. Celleci va marquer durablement les relations sociales dans l’entreprise avec l’organisation syndicale la plus représentative. Ils ont affirmé la responsabilité entière de la direction de l’entreprise publique sur les motifs, le déclenchement et la durée de la grève. Les administrateurs CGT ont, dans leur rôle d’administrateur de la SNCF, tout particulièrement dénoncé la position personnelle de son Président et son impact sur la situation conflictuelle.

Ainsi, de discussions stériles, en passant par les manœuvres pour diviser les syndicats, démobiliser les cheminots, pour finir par une conception du dialogue social qui se résume par « on ne négocie pas pendant la grève », le Président de la SNCF a suscité et nourri un conflit long et coûteux pour les cheminots, pénalisant pour les usagers et les comptes de l’entreprise.

Les administrateurs ont, entre autres, condamné:

• La désinformation, la manipulation médiatique de la direction concernant les résultats de concertations menées avec certaines organisations syndicales qui allaient jusqu’à affirmer de façon péremptoire que l’ensemble des agents de la SNCF avait obtenu 3,6% d’augmentation de salaire en 2010,

• les déclarations qui laissaient entendre que les organisations syndicales en grève et notamment la plus représentative, avaient refusé de négocier. La CGT avait accepté une proposition de négociations transverses faite le 31 mars par la direction. Une proposition de négociation que la Direction a retirée le lendemain sans motif réel. Les usagers, les cheminots, la Nation attendent autre chose d’un Président d’une grande entreprise publique.

Les administrateurs CGT ont protesté contre la conception singulière et inédite du dialogue social du Président de la SNCF ayant pour seul objectif de garder le cap des décisions unilatérales de la direction et donc de ne jamais négocier les exigences des cheminot(e)s. Sa volonté de remplacer la négociation au profit de rencontres, concertations, accords, ententes, échanges…va à l’encontre de l’intérêt général. Par cette attitude, le Président de la SNCF a fait le choix de transformer les « partenaires sociaux » en « adversaires sociaux »…Il avoue de fait que seul le rapport de forces peut faire aujourd’hui modifier la stratégie de l’entreprise et sortir la direction de l’impasse que constitue sa pensée unique. L’avenir du service public SNCF et les conditions sociales des cheminots méritent plus de respect.

Les administrateurs CGT pensent que pour sortir de cette situation, il faudra que le Président de la SNCF et sa direction donnent des signes forts et clairs sans délai ; qu’ils cessent d’opposer les cheminots aux usagers, abandonnent les termes de « grève réflexe » qui rappellent ceux de « gréviculteurs » avant le mouvement social de l’automne 95, reviennent avec un état d’esprit responsable et constructif autour de la table des négociations et donc acceptent de négocier sur les orientations stratégiques de l’entreprise et les revendications légitimes des cheminot(e)s, dès aujourd’hui lors de la réunion bilatérale organisée avec la fédération CGT des cheminots.

Les administrateurs CGT de la SNCF :

Thierry ROY ‐ Henri BASCUNANA – Grégory ROUX

Paris, le 21 Avril 2010 – 10h00

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Conflit social à la SNCF

13 Avril 2010, 12:35pm

Publié par PCF Villepinte

Au septième jour, la SNCF manœuvre sans négocier

Après une semaine de conflit, la direction campe sur ses positions. Les vice-présidents PCF de onze régions dénoncent la politique de libéralisation ferroviaire du gouvernement.

Alors que débute aujourd’hui le septième jour de grève, la situation est toujours bloquée à la SNCF. La direction a fait mine, hier, de vouloir rétablir le dialogue avec la CGT cheminots et SUD rail, en proposant la réunion d’une table ronde. Mais cette annonce s’apparente plus à une manœuvre dont l’objectif est de faire porter devant l’opinion publique aux deux syndicats la responsabilité de la poursuite du conflit. En effet, outre que cette table ronde n’aurait lieu que le 21 avril, elle réunirait l’ensemble des fédérations représentatives et pas seulement celles qui sont à l’origine de la grève. La tenue de cette réunion est enfin conditionnée à la reprise immédiate du travail, sans que la direction n’apporte aucune garantie sur le fait que les revendications des cheminots aboutissent favorablement. Inacceptable, donc, pour la CGT, qui revendique « l’ouverture immédiate de négociations avec les seuls syndicats grévistes ».

Le gouvernement reste silencieux

La direction de la SNCF n’entend pas céder sur son objectif de poursuivre ses restructurations. Preuve en est que la table ronde qu’elle a proposée hier porterait, entre autres, sur la mise en œuvre de la concurrence dans le TER. Il s’agit aussi, pour elle, de favoriser l’émergence d’« un pôle syndical réformiste » cantonné au seul accompagnement social de ses choix. « Nous (…) ne voulons pas valoriser la grève. Si on le faisait, cela affaiblirait les autres syndicats (non grévistes) », a ainsi expliqué, hier à l’AFP, une source proche de la direction.

Des revendications non corporatistes

Dans son obstination à refuser d’ouvrir des négociations, la direction de la SNCF se prévaut du soutien de l’État, l’actionnaire unique de l’entreprise publique. Après avoir qualifié la grève d’« inutile », au premier jour du conflit, mercredi dernier, par la voix du secrétaire d’État aux Transports, Dominique Bussereau, le gouvernement reste depuis silencieux. Intervenir pour contraindre la direction à infléchir sa gestion du conflit reviendrait à désavouer une gestion de l’entreprise qui n’est que la déclinaison de ses choix politiques.

Les revendications des agents de conduite, des contrôleurs et des agents du fret sont tout sauf corporatistes. Les vice-présidents PCF de onze régions

 [1], qui ont signé, vendredi dernier, une déclaration de soutien aux « cheminots en lutte pour le maintien et le développement du service public », ne s’y sont pas trompés. Dans ce texte, ils rappellent qu’ils constatent quotidiennement « la dégradation des conditions de transport (trains annulés, retards fréquents…) » et que les causes de celle-ci sont « le manque de moyens humains et matériels » de la SNCF. Les élus communistes soulignent que cette dernière a supprimé 20 000 emplois depuis 2002 et envisage d’en supprimer à nouveau plus de 7 000 d’ici à 2012. « Ces réductions drastiques d’emplois, les réorganisations sans fin au sein de la SNCF se font au nom de la libéralisation du secteur des transports voulue et conduite à marche forcée par le président de la République et son gouvernement », accusent-ils.

Les vice-présidents PCF demandent à Dominique Bussereau « de prendre ses responsabilités afin que le président de la SNCF sorte de son entêtement et ouvre sans tarder de véritables négociations ». Ils appellent enfin les « usagers » et les « citoyens » à se mobiliser « pour exiger du gouvernement qu’il cesse sa politique de casse du fret et de dégradation du service public ».

Pierre-Henri Lab

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SOCIAL

12 Avril 2010, 06:32am

Publié par PCF Villepinte

La justice s’empare des suicides à France Télécom
jpg_affiche_gagnons_des_droits-ab4b9.jpgLe parquet de Paris a ouvert, jeudi, une information judiciaire pour harcèlement moral, suite à la série de suicides de salariés de l’opérateur téléphonique, déstabilisés par le plan de suppression de 22 000 postes.

Après avoir forcé les portes de l’entreprise pour émerger sur la place publique, la question des suicides à France Télécom, et de l’organisation du travail qui en est à l’origine, arrive sur le terrain judiciaire. Jeudi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X pour « harcèlement moral » et « insuffisance du document d’évaluation des risques dans l’entreprise », suite à la plainte déposée en décembre par le syndicat SUD-PTT, et au rapport remis en février par l’inspectrice du travail Sylvie Catala, portant sur la politique managériale de l’ex-opérateur public.

« mise en danger d’autrui »

Le parquet n’a toutefois suivi qu’une partie de l’analyse de la fonctionnaire, qui, outre le harcèlement moral, signalait à la justice une « mise en danger d’autrui du fait de la mise en œuvre d’organisations du travail de nature à porter des atteintes graves à la santé des travailleurs », qualification non retenue par le parquet. Dans son texte de 82 pages portant sur quatorze cas de suicides, l’inspectrice explique que ces événements ne doivent rien à la fatalité, mais découlent d’une « politique mise en œuvre sur tout le territoire national au cours de la période 2006-2009 ». Dès 2005, en effet, la direction du groupe décide avec son plan Next de faire changer 10 000 agents de métier, et de supprimer 22 000 postes, en trois ans. Mais comme les effectifs sont constitués en majorité de fonctionnaires qu’elle ne peut licencier, elle choisit d’utiliser la pression, le managament par le stress, les mobilités forcées, pour inciter les agents à partir de manière « volontaire ».

Le rapport montre que la direction est parfaitement consciente des risques que ces méthodes font peser sur la santé des salariés, puisque des formations dispensées aux cadres exposent les dépressions pouvant découler de la « phase de deuil » vécue par les salariés subissant la restructuration. Par la suite, les nombreuses alertes des délégués syndicaux, des CHSCT, des CRAM, des médecins et inspecteurs du travail, ont été ignorés par la direction, souligne le rapport, qui met en cause les trois dirigeants du groupe de l’époque  : Didier Lombard (ex-PDG remplacé par Stéphane Richard), Louis-Pierre Wenes, ex-directeur général délégué, et Olivier Barberot, directeur des ressources humaines du groupe.

« harcèlement moral »

L’enquête sera confiée à un juge d’instruction du pôle de santé publique de Paris, où pourraient également être centralisées sept ou huit autres enquêtes préliminaires en cours en France, sur des cas individuels de salariés faisant état de « harcèlement moral » par France Télécom. À Besançon par exemple, une information judiciaire pour « homicide involontaire » a été ouverte en mars sur le cas d’un salarié de vingt-huit ans qui s’est suicidé en août dernier. « Des suicides ont déjà été reconnus comme liés au travail, des fautes inexcusables de l’employeur ont déjà été reconnues après des suicides, mais c’est la première fois qu’une plainte en nom collectif portant sur l’organisation du travail arrive au pénal », se félicitait hier Jean-Michel Bénichou, du syndicat SUD-PTT, tandis que le syndicat CFE-CGC-UNSA de France Télécom annonçait qu’il se constituait partie civile.

La direction de France Télécom a répliqué, façon fier-à-bras  : « Le groupe n’a pas de politique de harcèlement qui pourrait générer des suicides » et « n’a rien à redouter dès l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour harcèlement moral », a déclaré son avocate Me Claudia Chemarin.

Fanny Doumayrou

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Sécurité Sociale :

31 Mars 2010, 17:52pm

Publié par PCF Villepinte

Nicolas Sarkozy "flambe" à Columbia... en s'appuyant sur les conquêtes sociales mises en oeuvre par les communistes !

 

"Ca fait jamais que 50 ans qu’on a résolu le problème » de la sécurité sociale.

« Bienvenue dans le club des Etats qui ne laissent pas tomber les gens malades »...

« Chez nous, on ne demande pas sa carte bancaire à quelqu’un qu’on trouve dans la rue et qui a besoin de soins »

C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy s’est fendu d’une grande leçon de "progrès social" lors de son déplacement aux Etats-Unis. 


30 mars 2010

Evidemment, il n’a pas poussé le bouchon de l’offense jusqu’à rappeler à l’Oncle Sam que ces "50 années d’avance" de la France devait tout... à ses ministres communistes d’alors !

En Chef d’Etat responsable, il se sera contenté de rendre un hommage anonyme au communiste Ambroise Croizat, "ministre des travailleurs", et à l’apport du PCF dans les acquis sociaux qui firent et continuent de faire de la France un pays singulier, permettant (encore) à ses représentants de "rouler des mécaniques" Outre-Atlantique !

Allez... Poussons plus fort dans les luttes pour défendre le droit à la retraite à 60 ans. Et Sarkozy fera prochainement une tournée européenne pour rappeler à tous les gouvernements socialistes et de droite qu’en France, on ne laisse pas les salariés crever au boulot après 60 ans !

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LUTTES

29 Mars 2010, 20:31pm

Publié par PCF Villepinte

68 % des salariés pour de nouvelles mobilisations

Une enquête exclusive CSA pour l’Humanité indique l’attente combative du monde du travail après le succès de la journée du 23 mars.

La réunion de l’intersyndicale, ce soir, pourrait décider de nouvelles initiatives unitaires en faveur des revendications. Après l’ampleur inattendue de la mobilisation, le 23 mars, qui avait rassemblé, selon la CGT, 800 000 participants dans plus de 180 manifestations, les salariés semblent en redemander. L’enquête réalisée par CSA pour l’Humanité indique que 63 % de Français souhaitent que les syndicats appellent à poursuivre. L’intersyndicale se réunit ce soir. Elle devra examiner les suites à donner à cette journée interprofessionnelle d’action dans une situation nouvelle après les élections régionales, qui ont sonné comme un désaveu de la politique de Nicolas Sarkozy, et les annonces gouvernementales refusant toute pause dans les réformes antisociales. Les 5 syndicats signataires de l’appel pour le 23 mars, la CGT, la CFDT, l’Unsa, Solidaires et la FSU, y seront, ainsi que la CGC-CFE. La CFTC, pour sa part, souhaite y participer en simple observateur. « Il est trop tôt, selon nous, pour parler de mobilisation à propos des retraites, explique Gabrielle Simon, qui représente la confédération chrétienne. Le moment venu, s’il faut mobiliser, la CFTC en sera. » Force ouvrière continue à faire cavalier seul et ne sera sans doute pas présente. Le 23 mars, elle avait appelé à une mobilisation, mais de son côté.

L’enquête de CSA constitue, pour l’intersyndicale, à la fois un encouragement à se mettre d’accord sur des perspectives d’action et une obligation de parvenir à dégager des initiatives communes. Il faut noter qu’avec 63 % de personnes qui souhaitent aujourd’hui que les syndicats appellent à poursuivre les mobilisations, on se trouve à un niveau supérieur aux 61 % qui répondaient ainsi à la même question posée au lendemain de la première grande mobilisation unitaire de l’an dernier, le 29 janvier 2009. La décision de l’intersyndicale avait été alors la journée du 19 mars 2009, qui avait mis 3 millions de salariés dans la rue. Si on regarde plus en détail, les salariés sont 68 % à souhaiter une poursuite des mobilisations, 84 % pour ceux du public et 63 % dans le secteur privé. Les ouvriers sont 72 % et les employés 75 % à souhaiter que les syndicats prennent de nouvelles initiatives. (…)

Olivier Meyer

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situation sociale

26 Mars 2010, 16:20pm

Publié par PCF Villepinte

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Le secrétaire général de la CGT s’exprimait ce 25 mars devant le congrès de la fédération CGT des mines et de l’Energie à Montpellier. L’occasion de revenir sur la grande journée nationale de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 23 mars et de tirer quelques leçons des élections régionales marquées par un record d’abstention et par une défiance à l’égard de la politique conduite par le chef de l’Etat et son gouvernement. Bernard Thibault également évoqué le remaniement gouvernemental dans la perspective de la réforme des retraites.

Extraits

La crise économique partie fin 2008 des Etats-Unis frappe durement les salariés, en France comme dans toute l’Europe. Elle résulte d’années de pression sur les salaires, de longues périodes de récession sociale, de mise en cause des activités industrielles et des services publics. Elle provoque une montée du chômage et de la précarité, avec un impact particulièrement violent dans l’industrie. En sortir nécessite de rompre avec les politiques anti-salariales et antisociales et particulièrement de desserrer l’étau de la finance sur l’industrie et les budgets publics.

Les élections régionales. C’est un désaveu clair des politiques poursuivies qui appellent un réel changement de cap, nous l’avons dit. Constater un tel niveau d’abstention à l’occasion d’échéances politiques, en particulier chez beaucoup de salariés, doit être un sujet de préoccupation pour tous. Les scores obtenus par le Front national à l’occasion de ces élections doivent nous conduire à redoubler d’efforts pour lutter contre l’exploitation des peurs et de l’insécurité sociale, pour agir contre le racisme et la xénophobie.

Remaniement Lundi, la précarité professionnelle a gagné jusque dans les rangs ministériels. Symboliquement, le Ministre du Travail était remercié pour bons et loyaux services, ou plutôt pour mauvais résultat électoral. C’est donc Monsieur WOERTH, auparavant Ministre du Budget, qui lui succède avec un objectif suprême : la réforme des retraites ;

Réforme des retraites. Elle devient LA réforme emblématique pour le Président de la République et sa majorité parlementaire, au point qu’on peut se demander si c’est bien l’avenir des retraites qui les préoccupent le plus ou le besoin d’une démonstration de volontarisme politique considérée comme payante en vue des élections présidentielles de 2012. Nous connaissons la philosophie qui inspire leur raisonnement, c’est celle du MEDEF :

-  nous vivons plus longtemps, il faut donc travailler plus longtemps,
- il y a de moins en moins de cotisants et de plus en plus de retraités

Il faudrait donc repousser l’âge légal de départ en retraite et augmenter la durée de cotisation exigée pour avoir droit à une retraite à taux plein.

Et par conséquent condamner tout le monde, ceux du privé comme du public, à une baisse drastique du niveau des retraites. Sachez qu’hier matin, le MEDEF a exigé du Conseil d’orientation des retraites qu’il étudie les scénarios d’un report de l’âge de la retraite à 65 et à 70 ans ! Et bien, pour la CGT, et je profite de votre Congrès pour le redire, c’est NON ! NON au travail plus longtemps pour avoir moins de retraite, NON à la double peine, chômage ou usure au travail et la fin du droit au départ à 60 ans avec une retraite à taux plein. Le choix d’un pays en matière de retraite est constitutif d’un choix de société.

La CGT a commencé, par une grande campagne, à porter ses revendications, ses arguments et vous y avez contribué. Il n’y a pas de fatalité aux sacrifices, aux reculs sociaux et nous allons continuer d’en faire la démonstration. Oui, il faut des mesures pour assurer la pérennité du système de retraite par répartition et améliorer le niveau des pensions sévèrement écornées par les réformes précédentes. C’est d’abord par l’emploi et un autre partage des richesses produites que passent les solutions. Hier, à l’issue du Conseil des Ministres, Nicolas Sarkozy s’est adressé au pays. Au-delà de quelques messages pour remotiver son camp, il a reconnu la grande sensibilité qui existait sur l’avenir des retraites. Il assure ne pas vouloir passer en force tout en promettant qu’avant 6 mois, les mesures justes et nécessaires seront adoptées. Quelque chose me dit que ça ne sera pas si simple. Nous allons faire face, Chers Camarades. La CGT, avec les fédérations, les unions départementales, va prendre les dispositions en conséquence et je demande à l’ensemble de nos organisations de se rendre disponibles et réactives pour faire face au défi qui nous est lancé et que nous devons relever tous ensemble.

Vers un grand 1er mai dans tout le pays  L’avenir des retraites était, avec l’emploi et les salaires, bien présent dans les 180 manifestations de mardi. Une belle journée ! Déjà parce que le soleil nous accompagnait mais surtout parce que nous avons comptabilisé 800 000 manifestants et de nombreux arrêts de travail dans le privé et dans le public. C’est le résultat du travail militant. Ce succès n’est certainement pas dû aux médias qui depuis mi-février ont fait l’impasse puis se sont efforcés de relayer le message diviseur d’autres syndicats. Mardi, ils ont dû reconnaître que la mobilisation était bien là.  Nous allons poursuivre. On nous dit « pas de changement de cap, on maintient les réformes », sans jamais s’interroger sur leur contenu. Alors, maintenons notre cap nous aussi. La CGT fera de nouvelles propositions d’initiatives d’action unitaire pour avril et pour un grand 1er Mai dans tout le pays.

 

 

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Sur le Blog de François ASENSI

24 Mars 2010, 15:43pm

Publié par PCF Villepinte

la CAF est un amortisseur social fondamental. Ne pas prendre la mesure de la crise qu’elle traverse serait inconséquent.
24 mars 2010 

 

 

asensiEn pleine campagne électorale, dans un courrier daté du 26 février, la situation décrite par le président de la CNAF à Monsieur Darcos  est passée quasiment inaperçue.

Pourtant dans ce courrier, était décrite de façon très précise la crise que traverse l’ensemble des CAF de notre pays et la dégradation du service public que subissent agents et usagers. Le président de la CNAF parle même d’un risque « d’implosion » de l’ensemble de l’institution CAF (découvrez son courrier ici)

Alors que face à la crise économique et au chômage, qui touche en particulier les habitants de notre département, la CAF devrait voir ses moyens augmenter en conséquence, l’impréparation du gouvernement ajouté au dogme aveugle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, produisent des situations incompréhensibles (fermeture d’agences,  attente de plusieurs heures pour les usagers, retard de plusieurs mois dans le traitement des dossiers).

Face à cette situation dont souffre au quotidien les habitants du 93 qui veulent tout simplement avoir accès à leurs droits, j’ai soutenu la démarche du président de la CNAF et demandé au ministre qu’il débloque des moyens humains à la hauteurs des enjeux.

Voici la question écrite que je lui ai fait parvenir.

 » Monsieur le député interroge Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, sur la situation « d’implosion » dans laquelle sont aujourd’hui les CAF, ainsi que vient de l’exprimer le président de la CNAF dans un courrier qu’il vient de vous adresser.

Cette « implosion » se traduit pour les usagers comme pour les salariés par une dégradation jusque là inconnue de la qualité du service rendu au public.

Pour les usagers, cela ce concrétise par des temps d’attente au guichet de plusieurs heures, quand les agences ne sont pas tout simplement fermées. Ainsi, En Seine-Saint-Denis, les accueils des CAF d’Aulnay-sous-Bois, Clichy-Montfermeil et Aubervilliers ont cessé provisoirement de recevoir le public fin janvier et ce sont les agences de Saint-Denis et de Bobigny qui ont vu leur fréquentation exploser.

Pire encore : dans son courrier, le président de la CNAF indique qu’il en est à établir des priorités entre les prestations sociales versées. Voila aujourd’hui la CAF réduit à choisir entre les versements des minimums sociaux et les allocations logements. Autrement dit, c’est tout simplement l’accès à leurs droits dont sont privées les personnes. Et même sur les priorités données, à savoir le versement des minimums sociaux, la CAF n’est pas en mesure d’assurer à 100 % ce versement, mais affiche difficilement 80% de versement dans les temps.

A l’origine de cette situation inacceptable qui pénalise les personnes les plus fragiles, il y a bien sûr la crise économique qui a fait augmenter le nombre de prestataires. Mais voila maintenant 18 mois que le chômage s’envole mois après mois, avec 3,4 millions de chômeurs aujourd’hui. Il était donc possible d’anticiper le surplus de dossiers par une augmentation conséquente du nombre d’agents. Mais pris au piège d’une politique de réduction systématique et aveugle du nombre de fonctionnaires, dans l’ensemble de la fonction publique, aujourd’hui, ce sont les agents sur le terrain, en sous-effectifs, qui subissent la pression d’usagers légitimement en colère.

Dans notre pays, et en particulier dans un département populaire comme celui de la Seine-Saint-Denis, la CAF est un amortisseur social fondamental contre la crise économique. Ne pas prendre la mesure de la crise que traverse cette institution serait inconséquent.

Alors que s’ajoute cette année de nouvelles charges pour la CAF – à savoir les impayés de loyer, le RSA jeunes ou la CMU complémentaire, le député interroge le ministre sur les mesures qu’il entend prendre pour être à la hauteur de « l’implosion » que vit la Caisse d’Allocations Familiales aujourd’hui. »

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Faisons nous entendre plus fort!

23 Mars 2010, 17:42pm

Publié par PCF Villepinte

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Retraites budget

22 Mars 2010, 16:52pm

Publié par PCF Villepinte

 

Avril, pluie de mauvais coups à prévoir

Réforme de la retraite, austérité budgétaire… Malgré le verdict des urnes, le pouvoir sarkozyste ne veut pas renoncer.

Enfermés, la semaine passée, dans le déni du message du premier tour, le gouvernement et l’UMP camperont-ils encore, au lendemain du second tour des régionales, sur leur refus d’infléchir leur politique  ? C’est à craindre. Nicolas Sarkozy a pris les devants, décrétant, dès le 12 mars  : «   scrutin régional, conséquences régionales  ». Une fin de non-recevoir tout juste assortie d’un formel  : «  Cela ne veut pas dire que je ne dois pas écouter les Français.  » Mais le chef de l’État laissait clairement comprendre qu’il n’entendait renoncer à aucun de ses desseins antisociaux annoncés ces dernières semaines.

À commencer par la réforme des retraites, dont le coup d’envoi, de fait, sera donné le 15 avril avec la publication, par le conseil d’orientation des retraites, des projections financières de l’assurance vieillesse. Les besoins accrus de financement qui seront alors mis en lumière devant servir de prétexte pour prôner un nouvel allongement de la durée de cotisation et un recul de l’âge légal de départ. Dans le collimateur également, les hôpitaux, toujours sommés de revenir à l’équilibre budgétaire en sabrant dans leurs effectifs, à l’exemple de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui veut faire une croix sur 4 000 emplois. La résistance opiniâtre des médecins et personnels de l’AP-HP a mis un grain de sable dans la machine, et, devant l’ampleur des mécontentements, l’hypothèse d’un changement de ministre circulait ces jours derniers. Roselyne Bachelot, débarquée, resterait encore à triompher de la politique qu’elle a servie. Or, loin de les voir s’atténuer, il faut s’attendre à un renforcement des contraintes sur l’hôpital comme sur l’ensemble de la protection sociale.

Au nom de la lutte contre les déficits, et sous la pression de Bruxelles, le gouvernement a promis de prendre «  des décisions extrêmement importantes en avril  » pour réduire dépenses publiques et sociales. À l’étude, entre autres, des mesures pour rendre plus impératifs les «  objectifs de dépenses  » pour l’assurance maladie, pour les administrations et les collectivités locales. Mais aussi une réforme du financement de la Sécu, avec la très injuste «  TVA sociale  », qui, a dit Sarkozy, est «  bien à l’ordre du jour  ».

Yves Housson


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Déclaration de la CGT pour la mobisation sociale du 23 mars :

19 Mars 2010, 16:14pm

Publié par PCF Villepinte

Le 23 mars, ensemble, imposons d’autres choix !


4 mars 2010

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Quant aux services publics, le gouvernement persiste à supprimer massivement des postes indispensables à des missions utiles comme la santé, l’éducation, la recherche, la justice notamment. Loin de préparer une sortie de la crise, ces mesures alimentent tous les mécanismes qui nous y ont conduits. La gestion des entreprises emprunte les mêmes recettes : la pression sur les conditions de travail, les salaires, la précarité pour augmenter les dividendes aux actionnaires le plus vite possible.

A la sortie du sommet social à l’Elysée, les organisations syndicales ont affirmé : « le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques ». Elles ont donc décidé d’appeler à la mobilisation pour le 23 mars. Elles « affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités. »

Gouvernement et patronat veulent aujourd’hui faire voler en éclat l’acquis social du droit à partir en retraite dès 60 ans au motif que nous vivons plus longtemps. Pourquoi faudrait-il qu’un tel progrès de société ne bénéficie pas à l’amélioration des conditions de vie ? Faut-il accepter de travailler plus longtemps quand tant de jeunes sont exclus du monde du travail ?

Pour la CGT, la bonne réforme est celle qui assure le droit à un départ à la retraite dès 60 ans avec, pour une carrière complète, un revenu de remplacement équivalent au moins à 75% du salaire net d’activité et au minimum au niveau du smic. Celle qui garantit la solidarité entre les générations, entre les professions dans le cadre du système par répartition.

Pour sortir de la crise, préparer l’avenir, financer la protection sociale et les retraites, relancer la consommation des ménages, il faut augmenter les salaires (notamment porter le SMIC à 1600 euros bruts), garantir, préserver les emplois et le tissu industriel. Les profits réalisés début 2010 atteignent les records historiques de 1998, confortés par la destruction des emplois et les sacrifices imposés sur les salaires. C’est par le travail de millions de salariés que se bâtissent les richesses de notre pays. Sortir de la crise, préparer l’avenir, conforter nos services publics, assurer le financement des besoins sociaux, des retraites demande un autre partage de ces richesses. Il y a urgence !


Les salaires, l’emploi, les retraites, les services publics sont au cœur d’une série de conflits en France et chez nos voisins européens. Dans l’Hexagone, pas plus qu’ailleurs, les salariés, les populations ne se résignent pas à payer les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

En France, les mesures prises par le gouvernement n’ont apporté aucune réponse aux urgences sociales. Allègements de « charges patronales », suppression de la taxe professionnelle, aides massives aux banques n’ont fait que restaurer et conforter les profits des entreprises, sans permettre une reprise de l’activité et une baisse du chômage. Et le patronat en redemande plus !

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le tract de la CGT

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