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luttes

CGT: #NOUSTOUTES : le 24 novembre, manifestons contre les violences sexistes et sexuelles !

22 Novembre 2018, 07:56am

Publié par PCF Villepinte

CGT

 

Publié le 20 nov 2018

 

Partie prenante dans le mouvement #NOUSTOUTES, la CGT appelle à toutes les mobilisations unitaires du samedi 24 novembre 2018, dans les territoires et les entreprises.

Les chiffres sont édifiants : 8 viols ou tentatives de viol ont lieu, chaque jour, sur les lieux de travail, tandis que 80 % des femmes salariées considèrent que, dans le travail, les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou comportements sexistes. Face à ce phénomène grave et massif, la CGT fait des propositions pour produire du changement et agir, à commencer par l’obtention d’une obligation de négocier sur cette question.

Ainsi, la CGT oeuvre :

- pour refuser le sexisme quotidien, issu de stéréotypes et préjugés véhiculés tant par les hommes que par les femmes. Les propos sexistes ont pour conséquences d’entretenir la différenciation et la hiérarchie des sexes ;

- pour garantir un environnement de travail non sexiste,  où les images dégradantes, calendriers ou fonds d’écran, qui font de la femme un objet sexuel, n’ont pas leurs place ;

- pour lutter contre les violences, qui voient chaque année des milliers de femmes victimes de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles ou de viol sur leur lieu de travail ;

- pour protéger les victimes, qui ont de graves séquelles physiques et psychiques. Pour elles, c’est la double peine : après les violences, la perte du boulot. Il est donc indispensable de les protéger pour garantir leur droit au travail.

La CGT demande la mise en place d’une norme de l’organisation internationale du travail (OIT) pour protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles. Le 25 novembre a lieu la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Ces violences constituent l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde.

Pour consulter le tract :

File

20181030_ViolenceFemme_Tract_SR_CA.PDF

 

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SEVRAN: Tous contre le licenciement de 5 salariés et fin de la répression syndicale chez OTUS  VEOLIA

22 Novembre 2018, 07:40am

Publié par PCF Villepinte

      Communiqué de presse                                                                  

                                                          OTUS -VEOLIA                                                      

                                                                                                                                                                                       19/11/18

Tous contre le licenciement de 5 salariés et fin de la répression syndicale chez OTUS  VEOLIA

 

  Plus le patronat et les pouvoirs publics vantent les mérites du mythe du dialogue social, plus ils s’attaquent aux droits des salariés, aux droits et libertés syndicales…..

Les salariés OTUS Sevran ont commencé un mouvement de grève le 20 novembre 2018, suite a une réunion de concertation le 19 novembre 2018 qui s’est soldé par un protocole de désaccord.

Le désaccord porte sur le refus de la direction OTUS VEOLIA Sevran :

  -  Sur l  annulation des procédures de licenciement de 5 salariés en mise a pied conservatoire depuis le 31 octobre 2018 .ainsi que  d autres revendications touchant aux conditions et à l organisation du travail.

 La direction a  engagé une procédure de licenciement à l’encontre de deux délégués du personnel CGT et de deux  syndiqués CGT/CFTC et d un salarié non syndiqué pour se débarrasser des défenseurs des droits des salariés, a deux mois des élections,

                                        Veut-on se débarrasser de la CGT ?

  Les faits qui leur sont reprochés :

-déviation des camions de collecte de leur itinéraire et abandon de poste après plus de 7 heures de travail.

En réalité, le manque d effectif, le non équilibrage des collectes, l augmentation des charges de travail dénoncée par la CGT a de multiples reprises, a contribués, aujourd’hui, a une désorganisation du travail qui a  des conséquences sur l ensemble des salariés.

Pour la CGT,  la nouvelle direction en place à OTUS Sevran méconnaît la réalité du terrain et n’a jamais remise en cause son organisation du travail.

Dans cette période de remise en cause généralisée des droits et acquis des salariés, les entraves à l’exercice du droit syndical, les tentatives d’exclusion des syndicalistes de leur travail se multiplient dans le privé, notamment dans tous les sites OTUS VEOLIA. Chacun aujourd’hui est concerné par la défense de ces droits et si on laisse faire la direction celle-ci continuera son massacre social.

LA CGT OTUS  VEOLIA appelle l’ensemble des salariés attachés à la défense des droits et libertés individuelles et collectives, au respect des droits syndicaux, à participer a la future mobilisation  pour exiger le respect des droits et libertés syndicales, à l’annulation de ces procédures scandaleuses ainsi que pour  l’amélioration de leur condition de travail et de leurs salaires .

                           TOUS ENSEMBLE TOUS ENSEMBLES TOUS ENSEMBLE  

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Retraites et pensions disparaissent, une "allocation sociale" arrive !

16 Octobre 2018, 06:55am

Publié par PCF Villepinte

18 OCTOBRE 2018

Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations et non devenir une simple « allocation sociale ».

Aujourd’hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions. L’évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l’objectif de les faire baisser drastiquement.

Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d’achat, voire les pensions et veut mettre fin à l’acquis des retraites.

Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu’il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités ! Il veut encore baisser le pouvoir d’achat !

Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.
Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d’achat.

Frapper les retraitées et retraités : un choix politique

Les millions d’euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :

• suppression de l’ISF,

• baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022),

• baisse de 1,8 point de la cotisation famille,

• baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019, suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros)…

En manifestant le 18 octobre, exigeons :

• La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.

• La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.

• L’indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.

• Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.

• La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et l’ouverture d'un droit universel dans le cadre du service public.

Exprimez votre colère, fâchez-vous

o Signez la pétition disponible sur internet pour exiger le retrait de l’augmentation de la C.S.G.

http://www.retraitesencolere.fr/

o Manifestez le 18 octobre pour exiger l’augmentation des pensions. Le futur Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) doit prendre en compte cette exigence.

Appel des 9 organisations

 

 

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ACTIONS: Tous dans la rue le 9 octobre !

8 Octobre 2018, 19:12pm

Publié par PCF Villepinte

Les organisations syndicales de travailleurs, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, Unef et UNL – appellent à une mobilisation interprofessionnelle le 9 octobre 2018 contre la politique de destruction de notre modèle social qui est à l’œuvre, favorisant les inégalités et la casse des droits collectifs. Face à la logique d’individualisation qu’ils tentent d’imposer, la solidarité et la justice sociale se retrouvent mises à mal, fragilisant les plus faibles, les plus précaires, les plus démunis.

Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, la CGT appelle le gouvernement à enfin mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Pour que ce dernier entende les attentes sociales multiples qui s’expriment et ne soit plus seulement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique.

Ainsi, les cheminots appellent à tous être dans l’action le 9 octobre, exigeant notamment l’arrêt de la politique d’austérité et une autre réforme du ferroviaire, pour des services publics qui répondent aux besoins des populations.

Pour la Ferc-CGT, après les contre-réformes de la formation professionnelle, de la loi ORE et de ParcourSup, du lycée, des ordonnances Macron réformant le Code du travail, ce sont de nouvelles attaques qui se profilent dès cette rentrée scolaire. C’est pourquoi elle appelle à participer à cette première journée de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne du 9 octobre.

C’est le sens de l’appel unitaire lancé par la fédération CGT des services publics, qui appelle à se mobiliser pour d’autres choix, pour les services publics. Elle exige le dégel de la valeur du point d’indice qui ampute depuis trop longtemps leur pouvoir d’achat, la résorption de la précarité, ainsi que le maintien et le développement des missions publiques notamment.

Comme le souligne la fédération nationale des industries chimiques CGT : pour réellement changer la donne, le 9 octobre, toutes nos forces militantes en mouvement ! Il faut imposer notre projet de société, face à l’austérité implacable qui impacte notre vie de tous les jours, au profit de la dette bancaire et des dividendes qui explosent.

La CGT Intérim appelle également les travailleurs à se mettre en grève et à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France. En l’espèce, la dégressivité des allocations-chômage revendiquée par le Medef fera des intérimaires les principales victimes !

Ensemble, il ne nous faut rien lâcher, comme le souligne la fédération CGT de la Métallurgie. Que ce soit dans notre entreprise ou au plan national, l’enjeu est le même et nos adversaires, gouvernement et patronat, avancent de concert. Pour la réduction drastique des contrats précaires, la réduction du temps de travail, la revalorisation du Smic, la réduction du quota des heures supplémentaires, le 9 octobre doit aider à faire exprimer et à faire avancer nos revendications.

Les syndiqués de la Filpac appellent aussi à la mobilisation, revendiquant le retour aux valeurs essentielles inscrites sur le fronton de nos communes, pour une société moderne, de justice sociale, de paix, respectueuse de notre environnement, de notre planète, qui ne nous appartient pas, mais que nous nous contentons d’emprunter à nos enfants et petits-enfants. Seule une action de masse réussira à faire prendre le cap que nous voulons donner à notre société.

La fédération CGT Santé et action sociale dénonce également les restrictions budgétaires qui restent la seule solution imposée par les gouvernements successifs et qui va s’amplifier encore à travers le Projet de Loi Finances de la Sécurité Sociale 2019 (PLFSS 2019). Ces restrictions dégradent fortement les conditions de travail des salariés et agents, accentuant les risques psychosociaux, les maladies professionnelles, les accidents du travail, les invalidités…

La fédération CGT des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications CGT appelle à la réussite de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation du 9 octobre, à travers des rassemblements sous toutes les formes d’actions, pour toutes les revendications d’actifs et retraités des activités postales et de télécommunication.

Enfin, plusieurs organisations de retraités, dont la CGT, seront mobilisées en cette journée nationale d’action. Face au « Président des riches », ils appellent à se rassembler largement pour que s’exprime fortement l’exigence d’une revalorisation des pensions aux côtés des travailleurs qui manifesteront ce même jour.

Le 9 octobre, un rendez-vous intergénérationnel à ne pas manquer !

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De la colère à l'action

4 Octobre 2018, 15:41pm

Publié par PCF Villepinte

De la colère à l’action. Les retraités à l’Assemblée nationale

Ce mercredi 3 octobre des délégations de retraité-e-s venus de tous les départements se rendent à l’Assemblée nationale pour afficher leur colère et leurs revendications : ils ne veulent pas de la hausse de la CSG, ils veulent au contraire une revalorisation de leurs pensions. Rien ne les en dissuadera.

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La victoire d’étape des cheminots

27 Juin 2018, 09:52am

Publié par PCF Villepinte

 

Le chemin de fer, entreprise publique, assure le meilleur transport collectif.

 

Contrairement au discours officiel, je considère que les cheminots de la SNCF ont gagné la première manche dans l’incroyable combat qui les oppose aux forces de réaction.

On nous bassine avec le fait qu’un Parlement aux ordres a voté « majoritairement » une« loi » qui vise à démanteler le service public du transport ferroviaire.

Mais la réalité profonde est tout autre. D’abord parce qu’une mauvaise loi peut toujours être remplacée par une bonne loi : ce que, par exemple, espèrent les Britanniques qui subissent

les effets d’une privatisation de leur chemin de fer public. Mais, surtout, en admettant qu’on veuille en France appliquer ladite loi votée il y a peu, quelle foire d’empoigne en perspective ! Il

faudra plus ou moins vite « expliquer » aux habitants d’Abbeville ou de Langogne, d’Albi, du sud de l’Isère ou de Moulins, etc. qu’il ne leur restera pour se mouvoir d’une ville à l’autre que les bus

Macron au bilan carbone catastrophique, circulant sur des routes à deux voies surchargées, en doublant le temps de leur voyage ! Sacré bilan en perspective. En outre, on aura dû passer par les

voies d’une « privatisation » tortueuse pour rendre attractive aux capitaux privés une réorganisation du restant d’un réseau ferroviaire, contre l’immense majorité du personnel ci-devant SNCF !

Bonjour pour l’attractivité du marché… Enfin, il faudra faire tout cela (et le reste) en composant avec les usagers (pardon les « clients » !) qui réclameront vite la renationalisation. Le visage de cire de la

ministre préposée nous laisse deviner tout cela, comme par anticipation ! Macron, Pepy, et tout ce beau monde, ont tenté de faire croire, par médias aux ordres, que les réformes dont ils s’inspirent et

réalisées en Europe ont « bien marché » ! Ils n’ont rien démontré de convaincant, s’agissant de l’Allemagne, de l’Italie ou de la Grande-Bretagne : du coup, leur propagande a cessé. Mieux, leurs prétendues démonstrations ont révélé le contraire : abandon de lignes, surcoûts, inégalités régionales renforcées, insécurité, concentration des moyens sur la part du réseau qui convient aux mieux lotis de la société !

Par contre, ce qui apparaît est que le chemin de fer en tant qu’entreprise publique est ce qui assure, à conditions variables, le meilleur transport collectif des habitants des pays concernés : exemples, les pays scandinaves, la Suisse (avec son ferroutage systématique), le Japon… Et même, hors d’échelle commune, la Russie ! D’ici peu, les citoyens mesureront vite que la grande bourgeoisie, vous savez bien, cette vieille

chose réactionnaire dont les ancêtres rêvaient de crever les yeux des communards en mai 1871, ce « milieu » dont les pilotes ne se sont pas rendus en nombre à Londres, de 1941 à 1944, s’est montrée une fois de plus disposée à liquider, après l’avoir affaibli et dégarni, un équipement national remarquable qui ne lui devait pratiquement rien depuis 1841 ! Un réseau devenu l’un des meilleurs réseaux ferrés du monde, tout cela pour faire du blé et attirer dans ses coffres numériques les survaleurs en déshérence mondiale. De quoi, je conclus que la première et formidable victoire des cheminots, au terme de la première phase de leur lutte, sera d’avoir réhabilité la résistance à un mauvais coup préparé de loin. Souvenons-nous : Sartre rendait hommage à Henri Alleg, torturé, meurtri, menacé de mort et apparemment isolé par des officiers félons. Il concluait par ce mot admiratif : « Le vainqueur, c’est lui ! »Aujourd’hui, dans un tout autre combat, moins tragique mais à sa façon plein d’avenir, ceux qui l’emportent, ce sont les cheminots en lutte. Accompagnons- les avec ferveur dans leur combat prolongé.

 

Claude Mazauric

Historien

 

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La bataille du rail, cheminots en grève, écrivains solidaires.

24 Juin 2018, 14:44pm

Publié par PCF Villepinte

 

RENCONTRE AVEC DIDIER DAENINCKX (écrivain) et des représentants de la Fédération CGT des cheminots, à l’occasion de la sortie du livre « La bataille du rail »

Mardi 26 juin 2018 à 18 h 30 à la Bourse du Travail de Bagnolet 13 rue Pierre et Marie Curie 93170 Bagnolet.

Dans la foulée de la cagnotte qui a récolté plus d’un million d’euros, une trentaine d’écrivains s’engagent pour soutenir les cheminots en grève, en écrivant des fictions liées au voyage en train.

La bataille du rail, cheminots en grève, écrivains solidaires.

A ce jour, l’association qui a lancé cette initiative reçois les dossiers d’aide. Ils sont envoyés par les différents syndicats de cheminots dans l’action, après vérifications des jours de grève, afin de débloquer ce fond de solidarité.

Cette aide ne compensera pas les pertes de salaire, loin s’en faut, ce n’est pas le but. Elle est un message de solidarité et de soutien à ce mouvement pour la défense du service public ferroviaire menacé. Après le vote de la majorité macronienne et droitière du Sénat et e l’Assemblée Nationale, d’autres actions sont en vue puisque 80% du projet de loi reste à écrire par des décrets, avec notamment la défense des conventions collectives de la branche.

Lire le tract d’appel à la soirée sur le document joint ci-dessous

mardi 19 juin 2018, par Admin UL CGT Bagnolet

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Carrefour : "Le coût du capital contre l'emploi"

6 Juin 2018, 06:47am

Publié par PCF Villepinte

Carrefour : "Le coût du capital contre l'emploi"

Carrefour vient d'annoncer la reprise de 29 magasins ex-Dia sur les 272 magasins existants.

Alors que le groupe a touché 2 milliards de CICE en 5 ans et distribue environ 500 millions d'euros par an à ses actionnaires, l'enseigne s'apprête donc à licencier près de 2000 personnes.

Un comble quand, parallèlement, Oxfam révèle que si les entreprises du CAC40 avaient maintenu en 2016 leur niveau de dividendes de 2009 et augmenté les salaires, les travailleurs de ces entreprises auraient vu leur revenus augmenter de 2000 euros par an et par salarié.

Les méthodes de Carrefour prônant le coût du capital contre l'emploi sont révoltantes. Le PCF demande des comptes sur l'argent public perçu par Carrefour et utilisé pour rémunérer les actionnaires et liquider les emplois.

Le PCF sera de tous les combats, de toutes les mobilisations pour lutter contre les licenciements boursiers. Le 15 juin prochain, à l'occasion de l'AG du groupe aux Docks d'Aubervilliers, il sera aux côtés des salariés de Carrefour, pour contrer le plan de licenciements et la fermeture des magasins.

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Assurons le succès du 26 mai 2018

24 Mai 2018, 13:06pm

Publié par PCF Villepinte

 

ARAC

ASSOCIATION RÉPUBLICAINE DES ANCIENS  COMBATTANTS, DES COMBATTANTS  POUR L'AMITIÉ, LA SOLIDARITÉ, LA MÉMOIRE, L'ANTIFASCISME  ET LA PAIX

 

 

ENSEMBLE RESISTONS 

Assurons le succès du 26 mai 2018

 

 

Dans plusieurs grandes villes de France se tiendront des rassemblements, des manifestations intitulées « marée populaire ».

Tout en remerciant ATTAC et la fondation Copernic d’avoir initié cette action, l’ARAC appelle avec les autres associations, à faire de cette journée, une journée de mobilisation pour la défense des valeurs de la République, le refus de la casse et d’une restructuration de la société française.

En effet, tous les acquis des luttes des citoyens, des travailleurs, obtenus depuis la Révolution Française sont aujourd’hui systématiquement remis en cause, l’objectif est de détruire tout ce qui a été construit à partir du programme du Conseil National de la Résistance, services publics, hôpitaux, éducation nationale, sécurité sociale, retraite, rémunération, code du travail, entreprises nationalisées.

La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts, a un but, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute résistance.

Cette politique d’alignement sur les décisions de la commission européenne, tout comme la complaisance à l’égard des Etats-Unis porte atteinte à la souveraineté du pays et font courir un grand risque à la paix.

Plus nous serons nombreux, plus forte sera notre voix, plus nous exprimerons avec force notre colère, et, plus nous pourrons faire reculer cette politique si néfaste pour notre pays, son avenir et celui des générations d’aujourd’hui.

Ce sont ces raisons qui conduisent l’ARAC à soutenir et à participer aux initiatives du 26 mai à travers la France.

 

Villejuif, le 18 mai 2018

La direction nationale de l’ARAC

 

                           

 

2 Place du Méridien- 94807 Villejuif cedex — Tél. 01 42 11 11 11 -Fax. 01 42 11 11 10 —  arac.nationale@orange.fr

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« Marée populaire ». Le compte à rebours jusqu’au 26 mai est officiellement lancé

20 Mai 2018, 06:34am

Publié par PCF Villepinte

 

Julia Hamlaoui  Vendredi, 18 Mai, 2018 L'Humanité
 
Un appel « historique » rejoint en 24 heures par une dizaine d’autres organisations.
 
Plus de 50 organisations syndicales, politiques et associatives appellent désormais à défiler pour « l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». Un rassemblement inédit présenté jeudi lors d’une conférence de presse au siège de la CGT.

C’est parti. L’appel à la « marée populaire » pour le 26 mai a officiellement été lancé hier au siège de la CGT, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Et pour l’occasion, nombre des responsables de la cinquantaine d’organisations syndicales, politiques et associatives qui y appellent (une dizaine de plus s’y sont jointes en 24 heures) ont fait le déplacement. À gauche, Benoît Hamon (Génération.s), Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), Pierre Laurent (PCF) et Sandra Regol (EELV) étaient notamment présents. Si le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était absent, il n’y a pas lieu à « interprétation, nous sommes à 100 % sur cette initiative », a souligné Catherine Perret, qui représentait la confédération. Le numéro 1 du syndicat était attendu de longue date dans les Landes ce jour-là, a-t-elle précisé. Conformément à une décision commune des signataires, ce sont les représentants de la Fondation Copernic et d’Attac, à l’origine de la démarche, qui ont présenté les tenants et les aboutissants de ce que tous espèrent être « un grand rendez-vous citoyen ».

« Retrouver force, espoir et énergie tous ensemble »

Les deux « porte-parole » d’un jour insistent particulièrement sur la « cause commune » qui les a tous incités à s’asseoir autour d’une même table : l’« urgence » de répliquer à un Macron repeint en « Néron ivre de brûler une civilisation sociale que les luttes d’hier ont conquise », mais aussi un petit quelque chose de plus. À savoir, « retrouver force, espoir et énergie tous ensemble » face au rouleau compresseur de la « start-up nation ». « Macron écrit l’histoire à l’envers parce que lui et ses amis cloîtrés dans leur entre-soi ne connaissent aucun ouvrier, aucun employé, aucun précaire, aucun étudiant pauvre, aucun locataire en galère. Cette marée populaire va leur montrer le monde en vrai. Ça risque de leur faire un choc », assure Willy Pelletier, de la Fondation Copernic, qui plaide pour un rendez-vous de résistance et d’alternatives. Mais aussi pour des défilés joyeux, festifs et familiaux. Avec un triple objectif : soutenir les luttes en cours, « en premier lieu des cheminots mais aussi dans la fonction publique, dans la santé, le commerce et bien d’autres… » ; faire reculer Macron en contribuant à « amplifier le rapport de forces » ; et faire entendre les alternatives « que portent les organisations des uns et des autres ».

Concrètement, le 26 mai, ce sont de multiples vagues qui alimenteront la « grande marée » attendue. Des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes. La meilleure façon d’avoir « le maximum de monde dans la rue », selon les organisateurs. À Marseille, Toulouse, Lille, Aubenas, Poitier ou encore Nantes, des rendez-vous ont déjà été fixés. « À peine notre appel sorti des imprimantes, des collectifs locaux se constituent. C’est à la fois une dynamique nationale mais aussi ancrée dans le territoire », assure Annick Coupé. À Paris, une manifestation régionale partira à 14 h 30 de la gare de l’Est (« on vous laisse deviner pourquoi nous avons choisi une gare comme point de départ », sourit la militante d’Attac) pour rejoindre Bastille en passant par République. En tête de cortège, un char porteur du mot d’ordre du 26 mai « égalité, justice sociale, solidarité » devrait prendre place, suivi par les « secteurs en lutte », puis par un « espace citoyen » et enfin les organisations syndicales, politiques, associatives.

Reste la bataille d’interprétation quand plusieurs titres de presse estiment depuis mardi que « la CGT rejoint les insoumis » : « personne n’est derrière personne », s’époumonent les différentes parties. « Il n’y a ralliement de personne à Jean-Luc Mélenchon », a souligné Pierre Laurent mercredi, tout en rappelant, hier, que l’initiative est le fruit, « malgré des soubresauts, d’un travail unitaire patient et réaliste toujours plus payant sur le long terme ». « La marée du 26 mai est un appel collectif de la CGT, de Solidaires, d’associations et d’organisations politiques. (Le) réduire à la France insoumise est malintentionné », a également prévenu Jean-Luc Mélenchon. La CGT a elle aussi mis les points sur les i ce jeudi : « Il n’y a absolument pas un vis-à-vis entre deux organisations. Nous sommes plus de cinquante, rappelle Catherine Perret. Et dans notre diversité, nous considérons que l’urgence sociale et l’importance des luttes partout dans le pays nécessitent qu’on se réunisse pour élargir le mouvement social et faire en sorte que des citoyens qui n’y sont pas encore engagés puissent nous rejoindre ce jour-là, partout en France. »

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