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Manifestation des retraité.e.s à l'appel des neuf organisations à Paris, le 24 mars 2022

25 Mars 2022, 12:32pm

Publié par PCF Villepinte

PLUS FORTS, PLUS DÉTERMINÉS, PLUS COMBATTIFS DANS L’UNITÉ   

 

 Ce 24 mars des milliers de retraités se sont rassemblés et ont manifesté dans les régions et départements. Plus nombreux que le 2 décembre à Paris, 40 000 retraités sont venus crier leur colère et leur détermination à gagner sur leurs revendications : l’augmentation des pensions de retraite de base et complémentaire avec 300 euros immédiatement, un accès pour tous à la santé, une Sécurité sociale intégrale qui couvre tous les aléas de la vie et des services publics de proximité avec du personnel en nombre et qualifié.

Les retraités subissent de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie, du gaz, du pétrole, de la nourriture, des transports, des mutuelles, de la santé et de tous les produits de première nécessité et sont contraints à des privations drastiques sur tout ce qui fait leur quotidien y compris se soigner.
Loin de répondre à leurs exigences, la situation s’aggrave encore quand année après année la revalorisation des pensions de bases et retraites complémentaires est nettement inférieure à la hausse des prix.

Une spirale qui entraîne nombre de retraités vers la pauvreté et en particulier les petites pensions majoritairement pour les femmes.

Les retraités ont exprimé ce 24 mars leur indignation face au mépris du gouvernement et du patronat et leurs exigences de voir enfin pris en compte leurs revendications.

De plus en plus nombreux à montrer leur détermination, ils crient leur colère face à une inflation galopante, à la spéculation sur les produits de première nécessité et l’arrogance des milliards engrangés par les grands groupes et les grandes familles.

Oui, l’argent existe, le gouvernement a trouvé 400 milliards pour aider les entreprises et les réserves de l’AGIRC-ARRCO atteignent aujourd’hui 69 milliards.

Oui, augmenter les retraites et pensions, c’est une exigence et c’est possible,

Oui, avoir des services publics de proximité, c’est une exigence en zone rurale comme en zone urbaine, c’est un besoin,

Oui, garder et améliorer une Sécurité sociale intégrale, des services de soins de proximité, c’est une exigence, c’est une nécessité. Les retraités disent stop au mépris et au cynisme de ce gouvernement.

D’ores et déjà, les premiers résultats de la consultation nationale de l’UCR-CGT avec ces organisations sur les besoins des retraités, renforce et confirme qu’il y a une exigence forte pour l’augmentation des pensions.

Les retraités mettent au cœur de cette campagne électorale leurs exigences sociales comme enjeux de société : bien vivre sa retraite.

Ce 24 mars, les retraités ont aussi pu exprimer leur soutien au peuple ukrainien et au peuple russe, et exiger la Paix entre les peuples.


Montreuil, le 24 mars 2022

 

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Hôpital: Silence on ferme!

15 Mars 2022, 09:34am

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 14 MAR 2022

 

Samedi 5 mars, la population de la ville de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor, s’est fortement mobilisée contre le projet de fermeture du service de chirurgie 24h/24 et de la maternité.

L’inquiétude grandit dans ce bassin de vie breton qui compte un peu plus de 73 000 habitants.

Les hôpitaux périphériques, distants de plusieurs dizaines de kilomètres, ne seront pas en mesure d’absorber l’activité des services qui seraient supprimés à Guingamp.

Si, pour les patients et leurs familles, les temps de trajet seraient augmentés, c’est tout un territoire qui pourrait en pâtir au niveau de l’attractivité.

Alors que la pandémie de covid a mis en exergue l’extrême fragilité du système sanitaire et social de notre pays, ce qui se passe à Guingamp est symptomatique d’une volonté gouvernementale de la poursuite de la casse des services publics.

Dans l’agglomération, après le commissariat de Police de la ville qui a été fermé, de nombreux secteurs ont connu une véritable hémorragie d’emplois : La Poste, les Finances Publiques….Et aujourd’hui, c’est le tour de l’hôpital Public.

 

Le cas de Guingamp n’est pas isolé, les fermetures de lits, de services ou d’hôpitaux se poursuivent partout sur le territoire.

C’est une véritable destruction méthodique du maillage territorial qui a fait de notre système de santé l’un des meilleurs au monde.

À ce jour, avec tout juste six lits pour 1000 habitants, la France n'est qu'au neuvième rang des pays de l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

L’hôpital public est malade et rien n’est fait pour améliorer la situation.

En raison de l’asphyxie financière, les hôpitaux se transforment en véritables centres de rentabilité.

Comme les budgets des secteurs de la santé et de l’action sociale sont essentiellement consacrés aux rémunérations des personnels, les suites inéluctables de cette contrainte financière sont des milliers de suppressions d’emplois.

Cela se traduit par une profonde dégradation des conditions de travail, dans le contexte de crise sanitaire actuel. Les personnels démissionnent de l’hôpital public et le nombre d'arrêts maladie augmente.

Aussi, le taux de postes vacants au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics se situe entre 2% et 5%.

Il est urgent de changer de logique pour garantir l’accès au système de soins pour tous.

La crise a montré que nous avions besoin d’un service public mieux armé, avec plus de personnels et de moyens matériels, financé par une sécurité sociale qui prenne en charge l’ensemble des besoins de la population.

Pour la CGT, le système de santé doit garantir à chaque individu, quels que soient ses moyens financiers, son lieu de résidence et son origine, l’accès à des soins de qualité.

Cela ne peut se faire qu’en renouant avec les origines de la Sécurité Sociale et le principe républicain de solidarité issu du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) «à chacun selon ses besoins, chacun doit y contribuer selon ses moyens » qui sont le socle fondamental de la Sécurité sociale.

La Sécurité Sociale est notre bien commun.

Elle nécessite une attention de tous les jours pour la défendre, l’élargir afin de couvrir les nouveaux besoins (vieillissement de la population, perte d’autonomie, protection de l’enfance, sécurité sociale professionnelle…) et de l’enrichir en y incluant toutes les formes de prévention.

Il faudra obligatoirement mettre un terme à la marchandisation de la santé, et même inverser son processus.

Quelques chiffres qui donnent le vertige

En 2018, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES, 2019), près de 4 200 lits d'hospitalisation complète ont été fermés dans les établissements de santé français.

Sur la période 2013-2018, pas moins de 60 hôpitaux publics ont mis la clé sous la porte, et près de 20 000 lits ont été fermés. En 2019, le nombre d’établissements publics a baissé de 3,7%.

Au total, sur les vingt dernières années, la fermeture de lits d'hospitalisation s'élève à près de 100 000.

En parallèle, depuis 1980, s’opère un déplacement du soin, de la sphère publique vers la sphère privée. C’est d’ailleurs l’époque où se créent les premiers grands groupes privés lucratifs de maisons de retraite et de cliniques privés: Générale de Santé, ORPEA...

 

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CGT Nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

15 Mars 2022, 09:25am

Publié par PCF Villepinte

Suite aux manifestations du 27 janvier et aux mobilisations du privé et du public, l'intersyndicale rejointe par l'UNSA et les organisations de jeunesse appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 17 mars.

Le 27 janvier dernier, plus de 170 manifestations portaient la revendication d'une augmentation des salaires et des pensions, à l'appel des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL.

L'UNSA se joint à elles pour appeler à une nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

Dans l'intervalle, ces organisations soutiennent les nombreuses mobilisations qui ont lieu dans les entreprises ou le secteur public.

L'inflation a atteint 2,8% en décembre 2021. Carburant, électricité, gaz... Le prix de l'énergie a augmenté de 18,6 %.

 Les produits alimentaires de première nécessité ont également vu leur coût augmenter de manière importante.

Une récente étude de l'ONG Oxfam a mis des chiffres sur cette explosion des inégalités.

En France, la fortune des milliardaires a augmenté de 86 % depuis le début de la pandémie, tandis que, dans le même temps, 4 millions de personnes supplémentaires se sont retrouvées en situation de vulnérabilité.

Sous la présidence d'Emmanuel Macron, les 1% les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8% en moyenne, quand les 5% des ménages les plus modestes ont perdu jusqu’à 0,5% de leur pouvoir d’achat.

Pour faire face à l'augmentation du coût de la vie, la CGT défend une augmentation générale des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires.

Il faut également augmenter les montants des bourses destinées aux étudiants et les pensions que touchent les retraités.

 

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Pour la renationalisation des autoroutes

9 Mars 2022, 11:04am

Publié par PCF Villepinte

À l’invitation de la fédération de Moselle, Éliane Assassi, présidente du groupe CRCE au Sénat, était en Moselle samedi dernier.

En matinée, elle a animé un séminaire de l’espace Jean Burger consacré à la démocratie, aux institutions et à l’intervention citoyenne en présence de 50 personnes. En lien avec la campagne de l’élection présidentielle, elle a pu préciser la démarche et les propositions des communistes pour bâtir une nouvelle République et rendre au peuple sa pleine souveraineté. Comme l’a précisé la sénatrice, il s’agit en premier lieu de redonner toute sa place à l’Assemblée nationale.

 

Dans l’après-midi, à l’invitation des communistes de l’est mosellan, elle a participé à une action à la barrière de péage de St-Avold pour rappeler la proposition des communistes de renationalisation des autoroutes lors d’une opération de tractage en direction des usagers.

Lors d’un point de presse, elle a rappelé que les sociétés concessionnaires avaient distribué 4 milliards de dividendes aux actionnaires. Cet argent serait plus utile pour investir dans les infrastructures ferroviaires et pour faire baisser le prix des péages. Jacques Maréchal, pour la fédération de Moselle, a rappelé que le trajet Metz St-Avold coûte 4,60 € pour 45 km. Ce prix pèse de façon considérable sur le pouvoir d’achat des salariés contraints de prendre cette autoroute pour se rendre à leur travail.

Une maitrise publique de ses équipements permettrait de maîtriser la tarification et de la moduler. Plus de 80 % des déplacements domicile-travail s’effectuent en voiture en Moselle, c’est dire l’urgence d’un investissement massif dans les transports en commun et dans le ferroviaire, en particulier pour faire coïncider droit au transport et lutte contre le réchauffement climatique. Le coût du carburant et du transport pèse de façon conséquente sur le pouvoir d’achat des salariés.

La presse locale a fait le lien avec la campagne des jours heureux de Fabien Roussel. Une vingtaine de militants communistes ont participé à cette action qui s’est terminée par une distribution de tracts en direction des usagers sous la protection des forces de gendarmerie.

Jacques Maréchal

 

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Les syndicats européens se mobilisent aujourd’hui à Bruxelles pour l’établissement d’un cadre légal en faveur d’un SMIC européen

24 Février 2022, 17:48pm

Publié par PCF Villepinte

La commission européenne a présenté, en octobre 2020, une proposition de directive sur les salaires minimum visant à protéger les travailleurs de l'Union grâce à des salaires minimaux adéquats leur permettant de vivre dignement quel que soit l'endroit où ils travaillent.

« Le parlement a accepté le principe d’un salaire minimum européen. Il faut désormais trouver des modalités de calcul communes à tous les états membres indique Boris Plazzi, membre du bureau confédéral. Après deux ans de concertation, la Confédération européenne des syndicats (CES) a trouvé un point d’accord et proposé que le montant du salaire minimum soit égal à  60 % du salaire médian ou à 50  % du salaire moyen, selon le calcul le plus avantageux pour les travailleurs. »

Un rassemblement des syndicats est prévu le 24 février de 14 h à 15h, sur le rond-point Robert Schumann, afin faire pression sur le conseil de l’Union européenne.

Si le Parlement européen est favorable au salaire minium, le conseil de l’Union Européenne souhaite réduire la portée de la mesure. La France, elle aussi favorable à un salaire minimum, devra faire pression sur le conseil durant sa présidence pour faire évoluer la question des salaires au sein de l’UE.

Les disparités entre les différents états membre sont très importantes : 21 pays ont mis en place le salaire minimum, avec des montants variants selon Eurostat, de 332 euros pour la Bulgarie, à 2257 euros pour le Luxembourg. « Si on appliquait les modalités de calcul de la CES, 24 millions de travailleurs européens verraient leur salaire augmenter de manière significative » précise Boris Plazzi.

Pour que le salaire minimum permette, en France comme en Europe, de vivre dignement, la CGT propose de mesurer et de prendre en compte l’évolution du coût des dépenses incompressibles et des besoins fondamentaux. Toute augmentation du SMIC (une progression annuelle au moins égale à celle du taux du salaire horaire moyen) devra être répercutée sur les grilles de salaires des branches.

  

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APPEL AUX CHEMINOT-ES A SOUTENIR FABIEN ROUSSEL

8 Février 2022, 12:59pm

Publié par PCF Villepinte

ELECTION PRESIDENTIELLE 2022

 LA FRANCE DES JOURS HEUREUX

APPEL AUX CHEMINOT-ES A SOUTENIR FABIEN ROUSSEL

Par leurs colères ou par leurs craintes, les cheminots montrent qu’ils ne partagent pas les évolutions du système ferroviaire. Des luttes sociales énormes sont menées, et il faut encore les renforcer.

Mais nous constatons qu’un pouvoir politique hostile est néfaste pour trouver des solutions positives pour les revendications sociales et pour le service public.

Les élections présidentielles sont l’occasion de mener le débat sur la politique publique des transports. Nous avons besoin d’un candidat qui porte des propositions concrètes pour bousculer l’opinion publique et donner des perspectives politiques à nos luttes.

 Nous considérons que le stylo qui écrit la loi doit être retiré des mains des gens qui détestent le service public et les cheminots.

Nous, cheminot-e-s de toute la France, lançons un appel à soutenir la candidature de Fabien Roussel pour construire la France des Jours Heureux.

Parce qu’il est temps de redonner les moyens aux cheminot-e-s d’assurer un service public ferroviaire digne de ce nom, sous monopole de l’Etat avec le retour à une entreprise intégrée.

 Parce qu’il est temps de lutter pour une écologie qui respecte les hommes et la nature répondant aux besoins du plus grand nombre.

Parce que la mise en concurrence des salarié-e-s des différents modes de transport n’amène pas de solutions efficaces face aux enjeux sociaux et environnementaux et ne répond pas à l’enjeu d’intensifier le trafic ferroviaire afin de répondre aux besoins des usagers.

 Parce que le Parti Communiste Français a toujours été aux côtés des Cheminot-e-s lors des luttes pour la défense du service public, des retraites, des salaires et surtout pour de nouveaux pouvoirs des salariés dans l'entreprise.

Parce que nous voulons que la mobilité soit un droit pour toutes et tous, et que chacune et chacun puissent laisser sa voiture au garage le plus possible.

 Nous, cheminot-e-s, appelons à ce qu’un maximum des salarié-e-s du ferroviaire viennent relever le défi des Jours Heureux lors de ce printemps présidentiel et législatif.

 Pour nous rejoindre, tu peux nous contacter à l’adresse électronique suivante « cheminotspcf@gmail.com » ou auprès des militants des Jours Heureux sur ton site

 

 

 

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RETRAITÉ.E.S, LE 27 JANVIER MOBILISONS-NOUS !   

24 Janvier 2022, 09:37am

Publié par PCF Villepinte

Retraités : le 27 janvier, mobilisation pour les pensions,
les salaires, les emplois, les conditions de travail et d’études !

Nous subissons de plein fouet les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie, de l’alimentation … du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités. Dans le même temps, les pensions, ainsi que les salaires, les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation. Pendant ce temps-là, les actionnaires voient leurs dividendes exploser.

Les organisations de retraitées et retraités CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & solidaires ne peuvent s’en satisfaire et condamnent fermement cette répartition des richesses.

Après des années de gel, la dernière revalorisation de 1,1 % est bien inférieure à une inflation estimée à près de 3 %.


Depuis 2014, les pensions ont augmenté de 0,2 % et les prix de 7,9 %. Sur une année, les pertes des pensions atteignent un mois de pension.

Les dernières actions des retraité·e·s, très massivement mobilisé·e·s, nécessitent des actes forts de la part du gouvernement et du patronat : une augmentation immédiate de leur pension, retraite de base et retraite complémentaire, et leur indexation sur l’évolution des salaires.

Les personnes retraitées partagent et convergent avec les revendications des actifs et des jeunes, elles demandent aussi :

- L’augmentation du point d’indice et du SMIC, seule façon de réaliser une avancée pour les salarié·e·s dont les minima de branches sont actuellement en dessous du salaire de base minimum.
- Le retrait de la réforme de l’assurance chômage qui va enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD.
- Que la jeunesse obtienne une réponse à l’encontre des réformes libérales de l’éducation, de la formation, de l’assurance chômage décidées par le gouvernement, qui la précipitent dans une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté accentuée par la crise sanitaire, économique et sociale.

 Les organisations de retraitées et retraités CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & solidaires appellent à la mobilisation interprofessionnelle pour les pensions, les salaires et l’emploi
le jeudi 27 janvier

Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble par les manifestations et la grève pour l’augmentation immédiate des pensions des retraité·e·s, de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi.

 

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la CGT appelle à une journée de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l'emploi le jeudi 27 janvier.

21 Janvier 2022, 11:17am

Publié par PCF Villepinte

Alors que le coût de la vie augmente, les salaires se tassent et le Smic ne permet plus de vivre décemment.

Un revenu minimum décent ne se limite pas à la satisfaction des besoins vitaux.

C'est le point de départ de l'étude la plus complète et récente menée sur le sujet par l'Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale (ONPES) en 2014. Avec l'aide de citoyens, les chercheurs de l'ONPES ont travaillé à déterminer un budget minimum qui permette « de disposer des ressources suffisantes, non seulement pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne (se loger, se nourrir, avoir accès à la santé), mais aussi pour avoir la possibilité de participer à la vie sociale. »

Il est ressorti de cette étude des budgets minimums bien supérieurs au SMIC, allant de 1424 euros pour un actif isolé locataire d'un logement social à 3515 euros pour un couple d'actifs avec deux enfants locataire dans le parc privé.

Cette étude a été menée en 2014 dans des villes de taille moyenne. Il fallait donc déjà à cette date augmenter les sommes obtenues pour les habitants de grandes villes. Mais depuis 2014 les prix ont augmenté d'un peu plus de 8 %. Il faudrait donc revoir ces budgets à la hausse.

Et pourtant ces montants sont déjà supérieurs au Smic net actuel (1269,45 euros), sans même parler des minima sociaux.

En 2021, une personne est considérée comme pauvre si ses revenus sont inférieurs à 1.063 euros par mois.

Des millions de personnes ne sont donc pas considérées comme « pauvres » mais elles ont pourtant un niveau de revenu inférieur au revenu jugé minimum pour « participer à la vie sociale ».

L'écart entre le Smic et le minimum pour vivre ne cesse d'augmenter. Chaque année, la DREES pose une même question dans son baromètre d'opinion : « Selon vous, pour vivre, quel est le montant dont doit disposer au minimum un individu par mois ? ».

En 2008, les personnes interrogées estimaient ce minimum à 1332,4 euros en moyenne pour une personne seule, tandis que le Smic net était alors de 1027,47 euros. Le minimum pour vivre était supérieur de 304,93 euros au Smic.

 En 2020, le minimum pour vivre était de 1775 euros, tandis que le Smic net était de 1219 euros.

L'écart entre les deux chiffres s'est creusé depuis 2008 : il représente cette fois 556 euros.

Ces deux études convergent vers une même conclusion : le revenu minimum décent est bien supérieur au Smic et aux minima sociaux. Les salaires se tassent.

Pour que des millions de personnes puissent vivre et non plus survivre, la CGT exige l'augmentation du Smic à 2000 euros.

Elle défend aussi l'augmentation des minima sociaux. Pour la CGT, ce sont les salaires qui doivent augmenter, pas des primes individuelles qui créent de gros écarts entre salariés.

La hausse régulière des salaires contribue, par la consommation des salariés, à la croissance économique. Elle favorise ainsi le développement de l'activité et de l'emploi.

Pour faire entendre ces revendications, la CGT appelle à une journée de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l'emploi le jeudi 27 janvier.

 

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Nouvelles restrictions sanitaires : le monde du spectacle replonge.

20 Janvier 2022, 11:14am

Publié par PCF Villepinte

CGT

Depuis le début de la crise sanitaire, la masse salariale dans le spectacle vivant a baissé de 66 %. Une douzaine d'actions sont prévues dans toute la France jeudi 20 et vendredi 21 janvier pour faire entendre la détresse du monde du spectacle et interpeller le gouvernement.

« Il y a des gens qui changent de métier. Des hommes et des femmes qui avaient des projets de vie vendent leur appartement car ils ne peuvent plus vivre. Ils déménagent à la campagne et font plein de petits boulots. » décrit Marc Slyper, musicien et secrétaire général du Snam CGT (union nationale des Syndicats d'Artistes Musiciens de France CGT).

L’interdiction fin décembre 2021 des concerts debout, l’instauration d’une jauge maximale de 2000 personnes en intérieur et de 5000 personnes en extérieur ont à nouveau conduit au report ou l'annulation de nombreux évènements.

« Les meetings politiques, les transports en commun et les grandes manifestations sont tolérées mais pas les concerts debout ! Qu'on arrête de fustiger les lieux de spectacle ! » tempête Marc Slyper.

Au printemps, le gouvernement avait fini par prendre quelques mesures en direction des travailleurs de la culture après deux mois de forte mobilisation. Mais « comme ailleurs, dénonce Marc Slyper, le gouvernement a mis en place le service public du capital : il a mis des milliards dans les caisses d'entreprises qui ne descendent pas vers les salariés. »

Le gouvernement a annoncé début janvier que les intermittents pourraient accéder au chômage partiel jusqu'à la fin du mois.

La CGT réclame l'attribution d'aides directes aux artistes et aux techniciens afin de leur permettre de travailler, de répéter et de préparer de prochains spectacles. « Les aides données aux artistes sont pour l'instant de l'ordre de 20 à 25 millions, alors qu'il faudrait 500 millions ! » chiffre Marc Slyper.

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Le travail, fil rouge de la journée de Fabien Roussel dans les Hauts-de-Seine

20 Janvier 2022, 11:11am

Publié par PCF Villepinte

Engagement pris à la fête de l’Huma, engagement tenu. Pour démarrer tambour battant cette année de campagne électorale, nous avions proposé à Fabien de passer une journée dans le département. Travailleurs de l’industrie, de la santé, du bâtiment, de l’entretien, travailleurs retraités et immigrés... Une journée riche de toutes ces rencontres.

 

D’abord, parce que rien n’est trop beau pour la classe ouvrière, nous nous sommes retrouvés en bord de Seine, sur la très belle péniche du CE de Safran, avec une quinzaine de salariés de l’entreprise.

Reprendre le pouvoir sur la finance. Thème essentiel de cette première rencontre, pour pouvoir sauvegarder, développer et relocaliser l’industrie en France. Très vite la discussion s’est engagée. Reprendre le pouvoir mais pas n’importe comment. Pas pour le laisser dans les mains de l’État, mais bien pour le redonner aux salariés. Plus que d’une souveraineté nationale, c’est de souveraineté populaire dont il est question, celle des salariés qui produisent les richesses.

Ensuite direction Clichy à l’hôpital Beaujon, promis à la disparition dans un projet de fusion, avec à la clé la suppression de la maternité et de plus de 300 lits.

Les syndicalistes ont également posé leurs exigences. Pas de discours de campagne sans lendemain. Ils ont pris l’exemple de Mme Hidalgo qui s’était également rendue devant cet hôpital, regrettant cette fusion qu’elle a pourtant elle-même ratifié comme membre du CA de l’APHP !

Retour ensuite à Gennevilliers à la rencontre des chibanis qui ont travaillé toute leur vie en France, ont participé à son essor économique et qui se voient traités avec le plus grand mépris dans des conditions de vie indignes. L’accès à un logement digne pour toutes et tous, voilà l’engagement pris par Fabien Roussel pour cette campagne.

Avant la prise de prise de parole publique le soir, dernier rendez-vous avec les travailleurs sans papiers de l’agence intérim RSI, en lutte depuis deux mois pour leur régularisation. L’occasion pour notre candidat de rappeler que les travailleurs, quels que soient leur origine, leur religion, leur couleur de peau, doivent avoir les mêmes droits, dénonçant au passage cette duplicité du patronat et de l’État, qui d’un côté fabriquent un discours alarmiste sur l’immigration tout en l’exploitant sans vergogne, sans accès à la citoyenneté.

Autant de rencontres où nous avons pu nous appuyer sur tout le travail, les réseaux, les combats inlassables et quotidiens de l’ensemble des élu·e·s et militant·e·s communistes dans leur diversité. Pour garder des fleurons de l’industrie sur leurs territoires, pour participer aux collectifs de défense des hôpitaux, pour la dignité des travailleurs immigrés, pour la solidarité concrète avec les luttes en cours et tant d’autres sujets. À l’appui des combats quotidiens dans la ville, la circonscription et le département pour défendre les habitant·e·s.

Cette somme d’engagements communs, qui font du Parti communiste ce formidable outil de rassemblement au service de toutes celles et tous ceux qui ont intérêt au changement.

Dans le 92, c’est notre culture : faire vivre cet outil et permettre au plus grand nombre de continuer à y militer et s’y épanouir dans la diversité. Les débats sont parfois vifs. À l’image des énormes défis de la période. Ensemble nous les relèverons !

Pierric Annoot

secrétaire départemental, Hauts-de-Seine

 

 

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