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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Réformes sociales : concertations à tout-va pour Jean-Marc Ayrault

23 Mai 2012, 21:56pm

Publié par PCF Villepinte

le 23 Mai 2012

 

 

 

Trancher avec l'autoritarisme du gouvernement Fillon. Le nouveau Premier ministre a imprimé sa marque en dévoilant lors du Conseil des ministres de ce mercredi son calendrier des réformes sociales à venir. Contrairement à son prédécesseur de droite à Matignon, tout passera par la concertation et le dialogue social.

"Il n'est pas question de faire des shows, des sommets sociaux qui durent une heure ou deux, où chacun s'exprime, desquels on repart et il ne se passe rien", a ainsi expliqué le nouveau locataire de Matignon, faisant référence au dernier "sommet pour l'emploi" de Nicolas Sarkozy consacré à la TVA sociale, en janvier dernier.

Agenda chargé

C'est un vrai agenda de Premier ministre qui attend Jean-Marc Ayrault ces prochains mois, avec, en ligne de mire, une "grande conférence sociale" avant le 14 juillet, qui faisait partie des promesses électorales du candidat François Hollande. Voici les principales étapes :

  1. Rencontre avec les syndicats et les organisations patronales mardi 29 mai. Jean-Marc Ayrault recevra séparément les cinq centrales syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) et les trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA). Il sera entouré de trois ministres : Michel Sapin (Travail), Marylise Lebranchu (Fonction publique) et Marisol Touraine (Affaires sociales).
  2. "Conférence de la méthode". Ensuite il présidera, à une date non encore précisée, une "conférence de la méthode" réunissant l'ensemble des partenaires sociaux. Conférence qui, d'après lui, "définira comment nous allons nous y prendre pour préparer la grande conférence sociale".
  3. Grande conférence sociale. Cette conférence sur l'emploi, la formation, les salaires, le Smic, les conditions de travail et les retraites, organisée avant le 14 juillet, pourrait durer plusieurs jours. Le chef de l'État ouvrira et clôturera cette grande conférence à l'Élysée, a précisé le Premier ministre.

Vers un retour à la retraite à 60 ans

Entre ces rendez-vous devrait s'intercaler le premier chantier du gouvernement concernant le retour à la retraite à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler tôt. Un décret devrait sortir "très vite", "dans les trois semaines", soit entre les deux tours des législatives. Ce décret, préparé par la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, doit instaurer pour les salariés ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans le droit de partir à la retraite à 60 ans à taux plein s'ils ont suffisamment cotisé.

Le chef du gouvernement a souligné qu'"autour de 100 000 personnes" pourraient être concernées la première année. Là encore, la concertation est privilégiée pour déterminer qui aura droit à ce retour à la retraite à 60 ans, puisque cette discussion "devra définir ce qui sera pris en compte" parmi les périodes de chômage, d'arrêts maladie etc., a déclaré la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

  • À lire aussi :

Après les discours, la méthode François Hollande

Dans les tiroirs, des décrêts déjà prêts

Bernard Thibault: "Indispensable de discuter" pour un retour à la retraite à 60 ans

Lire nos articles consacrés à la retraite à 60 ans et aux salaires

S.G.

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Attaques contre Taubira : Copé pris en flagrant délit de racisme et de misogynie

23 Mai 2012, 21:51pm

Publié par PCF Villepinte

Attaques contre Taubira : Copé pris en flagrant délit de racisme et de misogynie
Hier, Jean-François Copé a appelé les électeurs du FN à voter pour les candidats de l’UMP aux législatives. Car « quand on vote Front national, on a la gauche qui passe » et « on a Taubira ».

Nicolas Sarkozy n’est plus président de la République, mais le recours à un bouc émissaire demeure bien ancré à l’UMP. En articulant sur la Garde des Sceaux sa parade nuptiale en direction de l’électorat de Marine Le Pen, la droite française montre son vrai visage. Elle est prise en flagrant délit de racisme et de misogynie. Chacun a bien compris que la droite cible Christiane Taubira à dessein. L'UMP est décidément prête à toutes les bassesses pour ramener au bercail l'électorat du FN.
Gageons que les électeurs sanctionneront à nouveau cette stratégie aussi consternante que méprisable.

Ian Brossat, Parti communiste français,

 

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Québec : le "printemps érable" souffle sur Paris

23 Mai 2012, 11:09am

Publié par PCF Villepinte

Rassemblement de soutien aux étudiants québécois à Paris, mardi soir. (photos Anthony Tejero)

 - le 23 Mai 2012

 

Mots clés :

 

Universités, étudiants, université, québec, jean charest,

 

 

Alors que le "Printemps érable" dure depuis cent jours, les Parisiens se sont rassemblés dans le centre de la capitale, mardi soir, pour exprimer leur soutien aux étudiants québécois. L’Humanité.fr donne la parole à ces Canadiens qui suivent les évènements depuis la France.

Vendredi dernier, le gouvernement du Québec de Jean Charest faisait voter par le Parlement une loi d’exception pour casser le droit de manifester et repousser les jeunes dans leurs derniers retranchements. Depuis le début, ils luttent contre la mise en place d’une hausse de 82 % des frais d’inscription à l’université. Face au mépris du pouvoir en place, le mouvement ne cesse de croître et finit par mobiliser tout un pan de la société québécoise. Ces mesures répressives n’y font rien, les gens descendent encore dans la rue. 

  • Une politique indigne d’un pays démocratique

Claude Nadeau, animatrice à Radio France. Québécoise d’origine, elle vit et travaille en France depuis 1998.

"Une page de l'histoire est en train de s'écrire. C'est important d'être là ce soir pour lutter contre cette loi liberticide, qui prône une violence policière inouïe, indigne d'un pays démocratique. Ce mouvement est un mai 68 2.0. Il y a eu 2000 arrestations, dont des journalistes. Des caméras ont volontairement été cassées par les forces de l'ordre. Je me demande comment la société se remettra de ce profond conflit. Les frais de scolarité sont la bougie d'allumage d'une l'opposition beaucoup plus forte. Ce mouvement n'incarne pas une simple émergence de la gauche. L'analyse des évènements sous ce prisme politique est une tentation forte en France, mais en réalité, le problème est plus complexe. Je ne vois aucune issue à cette révolte si ce n'est le retrait de la loi 78 et la démission de Jean Charest."

  • Un mouvement fédérateur

Samuel, récemment diplômé en cinéma à Montréal. Il est en voyage à Paris depuis quatre mois.

"Pour une fois, la jeunesse se réunit véritablement pour exprimer un désaccord face aux décisions gouvernementales. C'est le nombre important de gens mobilisés qui me touche. Ils étaient par exemple plus de 200 000 en mars. J'ai l'impression que le peuple québécois tente d'exister, de s'exprimer ensemble. Depuis que je suis loin de chez moi, je commence à réfléchir à mon identité culturelle. Cet aspect fédérateur du mouvement me frappe particulièrement. Je ne veux pas que le gouvernement casse le mouvement. Je veux qu'on reste unis en dépit de cette loi répressive. J'espère que le conflit va pousser la société à être plus alerte face à la politique de son gouvernement. Que les gens arrêtent enfin de croire que tout est bien dans le meilleur des mondes."

  • Une lutte sociale

Frédéric, étudiant en master de relations internationales dans la ville de Québec. Il a pleinement participé au mouvement et vient d’arriver en France pour y effectuer un stage.

"La loi 78 est une déclaration de guerre contre les associations étudiantes. Le gouvernement a échoué et ne sait plus quoi inventer. Aujourd'hui, c'est le centième jour de grève. Les étudiants ont raté une session de cours, ce qui équivaut à une perte de 1200 dollars, mais ils se dressent toujours contre le pouvoir en place. Le conflit devient une lutte sociale. L'augmentation des frais de scolarité n'est pas nécessaire. Le problème vient du financement des universités : les recteurs augmentent leurs salaires, les campus se décentralisent alors que c'est inutile. Toutes ces dépenses sont ensuite répercutées  sur les droits d’entrée à l’université. Pourtant l'argent est là, il existe, mais il est mal géré. D'après des études, cette mesure empêchera 7000 étudiants de pouvoir s'inscrire à l'université. La hausse des frais de scolarité n'est pas une décision économique, mais idéologique."

  • Le rejet d’un gouvernement néo-libéral

Sophie, diplômée en histoire de l’art. Elle vit actuellement à Paris.

"Le printemps érable est une débâcle des glaces, c'est-à-dire le réveil d'un peuple qui prend conscience de la perte de possession de son destin et de sa nation sous le joug d'un gouvernement néo-libéral, en place depuis bien trop longtemps. Un gouvernement qui est capable de profiter de cette crise pour s'accrocher au pouvoir. Il a laissé la situation dégénérer en refusant le dialogue. La seule négociation envisagée pouvait se résumer en ces mots : "Si vous n'êtes pas contents, je peux vous proposer de payer plus pendant plus longtemps." Quelle drôle de manière de gouverner ! En ce moment, une réelle démocratie s'exerce dans la rue et remet en cause la façon dont s'exerce la politique de Jean Charest. Comme le clamait l'écrivain français Georges Bernanos, "Il faut beaucoup de gens indisciplinés pour faire un peuple libre"."

  • Le sursaut d’une génération

Roxanne, étudiante en histoire de l’art. La jeune femme a quitté son Québec natal pour passer sa licence en France.

"Les Québécois ne sont plus réactifs depuis longtemps. Le peuple a peu à peu perdu foi en la politique, à force d’aller de frustration en déception. Beaucoup de citoyens ne pensent plus au changement et n'ont plus l'envie, ou l'espoir, nécessaire pour se battre. Ce doit être rassurant pour eux de rester dans la médiocrité politique. Mais dans la rue, le besoin urgent de changement est criant. Il est ancré en chaque manifestant et ne s'éteindra plus. Aujourd'hui, il ne faut pas seulement se battre contre les dirigeants. Il faut lutter contre le cynisme et la mollesse de la société québécoise. Je veux parler des gens qui ne sont pas informés et ne veulent plus s'informer. Les grévistes ne peuvent plus se satisfaire de l'immobilisme citoyen et politique."

 

  • À lire aussi :

Coup de matraque sur le printemps érable

Québec: le conflit dans les universités s'enlise

Tous nos articles consacrés au Québec

Anthony Tejero (texte et photos)

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Austérité, croissance : illusions et ambiguïtés de F. Hollande

23 Mai 2012, 11:05am

Publié par PCF Villepinte

lu sur Dialogue clichois :

 


23 mai 2012

F. Hollande déclare qu’il œuvrerait pour la "réorientation de l’Europe pour l’emploi, pour la croissance, pour l’avenir".

Prenant la mesure de l’impact dans le mouvement social des idées avancées par le PCF, il se prononce à son tour pour une réorientation du le rôle de la Banque centrale européenne privilégiant la croissance et l’emploi.

Le nouveau président devient sensible à l’argumentation des économistes du Front de gauche en dénonçant à propos de la BCE, des mécanismes qui font que les banques se font prêter 1000 milliards d’euros par la BCE à 1% de taux d’intérêt, pour, ensuite, les re-prêter, éventuellement, aux États à des taux de 3 à 7%, tandis que les États, eux, ne peuvent bénéficier d’aucun appui de la BCE.

En fait, cette situation aberrante découle des termes-mêmes du traité de Maastricht dont Hollande et le PS ont été les chauds partisans.

JM Ayrault, le soir des élections a finit lui aussi par admettre à la TV que la BCE devrait prendre modèle sur la Réserve fédérale des États-Unis qui achète directement des titres de la dette publique américaine.

Hollande vise une simple « re-négociation » du traité qui ne viserait pas à mettre en cause le contenu actuel du projet de traité, mais chercherait à le « compléter » par un volet sur la « croissance »... Mais pour mater les marchés financiers et sortir de la cris suffit-il de « compléter le Traité », d’y ajouter un volet croissance ?

Une nouvelle négociation apparaît incontournable et cela fait durcir le ton de l’Allemagne, de la commission européenne et de la BCE qui ne veulent pas toucher à la BCE et refusent que soit levées les politiques d’austérité, ne parlant de politique de croissance que dans la mesure ou cela marche de paire avec plus de « compétitivité », de « flexibilité » et de réduction des dépenses publiques.

Suffit il de réinjecter de l’argent, de réalimenter les banques sans changer leur logique, leur gestion, leur critères d’attribution ? Sans les contraindre à diriger le crédit, la création monétaire non vers la relance des activités spéculatives mais vers ce qui est utile : le financement de l’emploi et de la formation, l’essor des services publics, l’investissement ?

Les 1000 milliards d’euros injectés dans les banques européennes par la BCE n’ont pas servi à déverrouiller le crédit : les nouveaux crédits aux entreprises en Europe ont diminué de prés de 14 milliards d’euros entre janvier et mars. Et le niveau des crédits nouveaux aux ménages a baissé de 5 milliards d’euros sur la même période. Or, dans le même temps, les dépôts des établissements bancaire à la BCE ont quasiment doublé de 413 à 801 milliards d’euros depuis le 1er janvier dernier !

F. Hollande propose la création d’un système d’eurobonds, cela consisterait à mutualiser davantage au niveau européen les emprunts en espérant des prêts à taux moins élevés. Mais ces emprunts seraient levés sur les marchés financiers, ce qui laisse de beaux jours aux requins de la spéculation sur le dos des peuples. Le système resterait en place, intouché et la crise perdurerait.

Il faut lever l’illusion qu’une nouvelle croissance réelle européenne durable puisse se faire financer à partir d’emprunts sur les marchés financiers.

Cela reviendrait à accentuer la tutelle des marchés financiers et les exigences de rentabilité financière contre l’emploi et la croissance réelle, alors que, pour réussir, des projets communs européens devraient être articulés à des objectifs chiffrés et concertés de créations d’emplois "décents" et de mises en formation pour de futurs emplois. Idem, si l’on veut tenir sur une ambition écologique et de transition énergétique. En réalité, la France et l’Europe n’échapperont pas à la nécessité de se confronter avec les marchés financiers, sans accepter le scénario noir d’un repli du chacun pour soi en Europe qui exacerberait les mises en concurrence, avec un éclatement de la zone euro, une relance de la spéculation, des difficultés immédiatement accrues pour les peuples, l’enfoncement des économies les plus faibles et tous les risques d’affrontement.

Les économistes communistes, au sein du Front de gauche, proposent une sortie de la crise par le haut visant l’expansion sociale et écologique, avec en son cœur l’emploi, les services publics et la sécurisation de tous les moments de la vie de chacun-e au lieu du chômage et de la précarité.

Outre une taxation des transactions financières, une séparation des banques de dépôt de leurs activités spéculatives, il faut surtout au plus vite :

  • Un pôle public bancaire et financier pour pratiquer un tout autre crédit aux investissements favorisant l’emploi, les salaires, la formation, le développement social et écologique et non à ceux accompagnant les délocalisations, la spéculation
  • Une politique salariale favorisant l’élévation des salaires et la protection sociale, refusant les exonérations de cotisations sociales, et impulsant une baisse régulière du temps de travail pour sortir de la course au productivisme
  • Une implication massive de la BCE pour racheter les dettes publiques et une réorientation de sa politique en faveur d’une sélectivité du refinancement des banques qui prêtent aux entreprises
  • L’ouverture du débat en Europe avec les gouvernants, les peuples, les forces politiques progressistes, les forces sociales et syndicales, pour la réorientation immédiate de la BCE et de sa création monétaire en faveur des services publics, d’une protection sociale universelle, avec un Fonds européen de développement social et écologique, et pour une nouvelle sélectivité du refinancement du crédit bancaire aux entreprises.
  • 

Renforcer le Front de gauche, force constructive de propositions, aux élections législatives contribuera à aider Hollande et le nouveau gouvernement à sortir des ambiguïtés et à lever un certains nombre de contradictions qui, si elles perduraient, seraient préjudiciable à la réussite du changement.

F. Hollande a été, en parole, très critique sur la « capitulation » de Sarkozy face à Merkel à propos du projet de traité adopté par le sommet européen de décembre dernier. Il s’est engagé à « renégocier ».

Le nouveau président dit ne pas seulement vouloir une « croissance européenne », mais, et c’est l’impact de la campagne du Front de gauche qui l’y a poussé, il déclare que "l’austérité ne peut pas être une fatalité ».

C’est exact. Mais alors pourquoi s’entête-t-il toujours à vouloir infliger la purge prévue par la règle d’or en se disant « prêt à ce que la France réalise, en 2013, un déficit public qui n’ excéderait pas 3% du PIB et inscrit dans une trajectoire le ramenant à 0% en 2017 » ?

Atteindre cet objectif supposerait de continuer la casse des services publics et de la protection sociale.

Hollande cultive une illusion : celle qui consiste à prétendre que l’on peut faire de la croissance au niveau de l’ensemble de la zone euro, tout en continuant de mettre en œuvre dans chaque pays pris isolément les orientations du pacte européen de stabilité financière.

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Les mauvais procès de Jean-François Copé contre le Front de gauche

23 Mai 2012, 10:57am

Publié par PCF Villepinte

Les mauvais procès de Jean-François Copé contre le Front de gauche
A bout d'arguments, Jean-François Copé s'en est pris ce matin à Jean-Luc Mélenchon auquel il trouve « pas mal de points communs » avec Marine Le Pen.
Faut-il qu'il ne manque pas de souffle pour oser une telle absurdité, lui qui a calqué le programme de l'UMP sur celui du FN pendant la présidentielle.
L'honneur du Front de gauche est de n'avoir pas cédé un pouce de terrain devant l'extrême droite dans une bataille où il n'a guère trouvé d'alliés.

Autre reproche du dirigeant de la droite : celui de faire l'éloge de Robespierre.
Fidèle défenseur des privilégiés, Jean-François Copé reprend l'antienne de la vieille droite maurassienne cuite et recuite qui n'a jamais accepté la Révolution française et la France de « liberté, égalité, fraternité » née avec elle.
La mémoire de Robespierre, avec sa part d'ombre comme de lumière, n'est pas infamante. « Soyons justes enfin, et ne craignons plus de le dire : Robespierre est l'un des plus grands hommes de l'histoire » écrivait George Sand. Plus de deux siècles après sa mort, vérification est faite que la droite ne s'en remet toujours pas.

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Roland Muzeau, porte-parole des Député-e-s Front de gauche, écrit au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault

22 Mai 2012, 06:19am

Publié par PCF Villepinte

Mots clés : jean-marc ayrault, front de gauche communiqué,

 

 

 asensi

Monsieur le Premier Ministre, cher Jean-Marc Ayrault,

 

Je veux tout d’abord vous adresser une nouvelle fois mes félicitations pour votre nomination au poste de Premier ministre. Après l’élection de Monsieur François Hollande comme Président de la République, votre arrivée à la tête du gouvernement marque la fin d’une décennie caractérisée par une avalanche de mauvais coups contre notre peuple et particulièrement contre les salariés et les familles les plus modestes.

Cette victoire est celle du rassemblement pour lequel la mobilisation du Front de gauche a été déterminante. Dans le cadre d’une majorité parlementaire que bien évidemment je souhaite de gauche, les Député-e-s du Front de gauche seront tout aussi mobilisés pour contribuer à la réussite d’une politique nouvelle répondant aux attentes de toutes celles et ceux qui ont exprimé leur volonté de changement.

Dans de nombreux domaines, nous soumettrons au Parlement des propositions législatives qui répondront aux besoins de nos concitoyens comme à ceux du pays et favoriseront une construction européenne progressiste. Nous ne doutons donc pas qu’elles seront l’objet de débats constructifs, d’une écoute attentive  et, je le souhaite, d’un soutien des Député-e-s de la nouvelle majorité.

Mais sans attendre, nous vous proposons  de prendre des mesures qui constitueront de premiers signes positifs à l’adresse de tous ceux et toutes celles qui ont assuré la défaite de la droite et de Monsieur Nicolas Sarkozy.

Une augmentation significative du SMIC et des minima sociaux, l’application du droit de réquisition des logements vacants et la suspension de tout plan de licenciements dans les grandes entreprises jusqu’à la tenue d’une conférence avec les partenaires sociaux, sont autant de mesures qui dépendent de la seule décision de ce gouvernement. De la même manière, la mise en œuvre des décisions de justice prises en faveur des salariés mais restées jusque- là sans effet,  répondrait à des situations urgentes dont vous a notamment saisi mon ami Jean-Luc Mélenchon.

Pour conclure, je veux vous assurer, avec la plus grande sincérité, de l’implication résolue du Front de gauche et de ses parlementaires pour la réussite de la gauche. Dans cet esprit, nous soutiendrons chaque mesure qui ira dans le sens d’une plus grande solidarité et du progrès social et, fidèles aux engagements que nous avons pris devant les citoyennes et les citoyens, nous serons tout aussi déterminés quand tel ne sera pas le cas.

Vous pourrez compter sur nous, ainsi, pour faire barrage efficace aux oppositions et pressions conservatrices qui ne manqueront pas à droite.

Je vous prie, Monsieur le Premier ministre, d’accepter l’expression de ma haute considération.

 

Roland Muzeau, Porte-parole des Député-e-s Front de gauche

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Alexis Tsipras: «Angela Merkel n'est pas la propriétaire de l'Europe» (Vidéo)

22 Mai 2012, 06:14am

Publié par PCF Villepinte

Pierre Laurent, Alexis Tsipras et Jean-Luc Mélenchon lors de la conférence de presse à l'Assemblée nationale ce lundi

 

 

 

Alexis Tsipras a été reçu par les députés du PCF et du Front de gauche à l'Assemblée nationale ce lundi après-midi. Le leader de Syriza, coalition la mieux placée dans les intentions de vote des Grecs avant les législatives du 17 juin, appelle les Européens à rompre avec l'austérité et à changer de stratégie pour l'Union européenne.

Le chef de la coalition de gauche s'est exprimé aux côtés de Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, et Jean-Luc Mélenchon, candidat Front de gauche à la dernière présidentielle française. Il a affirmé que le sort de la Grèce devait se décider dans les urnes grecques et non à Berlin chez la chancellière allemande Angela Merkel, à Francfort, siège de la Banque centrale européenne, ni à Washington, au FMI.

"La Grèce est un pays souverain"

"La Grèce est un pays souverain. Ce n'est pas à Mme Merkel de décider si nous allons avancer vers un référendum ou non. Mme Merkel doit comprendre qu'elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire", affirme-t-il avantd e rendre à Berlin demain mardi.

Vidéo l'Humanité.fr: "Mme Merkel n'est pas la propriétaire de l'Europe"

 

Les législatives devront sanctionner le plan d'austérité imposé à la Grèce par l'Union européenne, le FMI et la BCE. "Il n'y a rien à négocier dans le mémorandum. On ne négocie pas avec l'enfer. Ce qu'il s'agit de rediscuter, ce n'est pas le mémorandum, mais la dette publique.", a-t-il fait valoir.

Quant à François Hollande, qu'Alexis Tsipras souhaitait rencontrer, le leader de Syriza explique "comprendre qu'il ne veuille rencontrer que des chefs de gouvernement". Mais, prévient-il, "François Hollande ne pourra renier facilement ses promesses, sinon il deviendra Hollandreou", reprenant ainsi le jeu de mot de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle. "François Hollande doit comprendre qu'il lui faudra répondre à des questions cruciales. Si le peuple français a envoyé Nicolas Sarkozy en vacances au Maroc, c'est pour faire une autre politique que celle de Nicolas Sarkozy?"

Vidéo de l'Humanité.fr: Alexis Tsipras et les promesses de François Hollande

 

  • A lire:

Le Front de gauche rassemble pour la Grèce

Grèce: gouvernement technique, acte II

Tous nos articles consacrés à la Grèce et Syriza

Stéphane Guérard

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Des députés du Front de Gauche pour réussir à gauche

22 Mai 2012, 06:08am

Publié par PCF Villepinte

Déclaration de la fédération de Seine-Saint-Denis du PCF :

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François Hollande est aujourd’hui investi dans les fonctions de président de la République. Une nouvelle période de la vie politique française s’ouvre. Elle sera déterminante pour notre peuple et pour la gauche.

La Seine-Saint-Denis, les villes et les quartiers populaires se sont mobilisés de belle façon pour faire élire François Hollande et tourner la page du Sarkozysme. En effet, partout où le Front de Gauche a réalisé un très bon score le 22 avril, la gauche a amplifié son rassemblement au second tour. Ainsi le Front de Gauche a été un levier décisif de la victoire de la gauche le 6 mai.

Face à la crise capitaliste et aux pressions des marchés, la gauche doit relever d’immenses défis afin de satisfaire les attentes de nos concitoyens. La gauche pour réussir doit répondre aux revendications du monde du travail, aux inquiétudes des femmes, des hommes, des familles dont la vie a été durant 5 ans, malmenée, précarisée. Ensemble nous pouvons inverser cela pour longtemps !

C’est pourquoi une majorité de gauche doit sortir des urnes le 17 juin prochain. Une forte représentation des député-es du Front de Gauche au sein d’une majorité de Gauche au Parlement sera un atout. Rien ne sera possible sans la présence de député-es courageux et audacieux pour voter des lois qui sortent la France et l’Europe de l’austérité.

 

 


21 mai 2012

En Seine-Saint-Denis, les 24 candidates et candidats du Front de Gauche prolongeront, en l’élargissant, la formidable dynamique citoyenne qui s’est levée durant l’élection présidentielle. Une fois élus, ils seront déterminés à traduire en lois les propositions innovantes de l’Humain d’abord. Ils ne renonceront à aucune avancée sociale et démocratique pour les travailleuses et les travailleurs, pour les habitants de nos villes populaires.

Une autre Europe est nécessaire qui repose sur la volonté des peuples. Les députés du Front de Gauche, à Paris comme à Bruxelles, exigeront un référendum pour empêcher la ratification du traité européen de stabilité, imaginé par Sarkozy et Merkel, qui contraint les dépenses publiques. Ils exigeront que la Banque centrale Européenne serve avant tout au développement de l’emploi et le social.

La droite, s’est rapidement réorganisée. Elle est en ordre de bataille pour empêcher la réussite du changement. La gauche est majoritaire dans de nombreuses villes détenues par un maire de droite comme à Drancy, au Bourget, à Neuilly Plaisance ou encore à Gagny. Nous sommes confiants dans la volonté de la gauche de se rassembler à nouveau le 17 juin dans toutes ces villes.

Nous amplifierons notre bataille frontale contre l’idéologie populiste, raciste et ultralibérale du Front National afin de barrer la route de l’Assemblée Nationale à ses candidats.

Nous ne voulons pas décevoir l’élan qui s’est exprimé et qui a conduit à la défaite de Nicolas Sarkozy. Nous ne nous fixons aucune limite à l’élection d’un grand nombre de député-es du Front de Gauche dans notre département. Nous voulons réélire nos quatre députés : Marie-George Buffet, Patrick Braouezec, Jean-Pierre Brard et François Asensi.

Tous seront extrêmement utiles au sein de la majorité de Gauche que nous appelons de nos vœux à l’Assemblée Nationale.

De ce fait, nous regrettons vivement que le Parti Socialiste et Europe-Ecologie-Les Verts décident de maintenir une candidature unique face à François Asensi, député de Tremblay en France, Sevran, Villepinte comme à Montreuil et Bagnolet face à Jean Pierre Brard. Ces accords agressifs vont à contrario du large rassemblement qui a permis l’élection de François Hollande. Nous adressons un courrier à la Fédération du PS pour qu’elle revienne sur ces décisions et respecte les quatre millions d’électeurs du Front de Gauche (dont près de 91 000 en Seine-Saint-Denis) qui ont fait ce celui-ci une force incontournable à Gauche. Dans le cas contraire nous en tirerions toutes les conséquences.

Les communistes et leurs élus ont apporté une importante contribution à la campagne présidentielle de leur candidat commun. Avec leurs partenaires et en élargissant encore le rassemblement des femmes et des hommes acteurs du Front de Gauche ils restent plus que jamais animés partout de l’esprit de conquête.

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Licenciements boursiers : Mélenchon « craint le pire »

21 Mai 2012, 12:26pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 21 Mai 2012

 

 

 

 

5000 emplois seraient menacés chez Air France annonce le Figaro, donnant raison au candidat du Front de gauche qui se prépare, avec son groupe parlementaire, à proposer à l’Assemblée une loi contre les licenciements boursiers.

Air France envisagerait la suppression de quelque 5000 emplois en trois ans, dont environ la moitié par un plan de départs volontaires, selon des informations publiées dans Le Figaro. Si la direction du groupe dément ce lundi, la Tribune.fr évoque au moins un plan de départs volontaires qui devrait toucher entre 2500 et 3000 salariés. La direction d’Air France ne nie pas sa volonté de se séparer de nombreux employés mais souhaite "éviter des départs non volontaires". Le groupe s'est fixé pour objectif d'économiser deux milliards d'euros en trois ans.

Interrogé par France 2 à ce sujet, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : "Il va falloir lutter dur pour se défendre". Il y aura "des entreprises qui sont en réelle difficulté et qui choisiront cette sortie qui est évitable souvent" et d'autres procèderont à des licenciements "pour améliorer les comptes". "Il faut absolument que le gouvernement se donne les moyens de riposter", a-t-il dit, jugeant nécessaire qu'il "donne un signal fort aux travailleurs". Et surtout, il faut arrêter  "les poursuites contre les syndicalistes engagées pendant toute la période Sarkozy".

Jean-Luc Mélenchon a également annoncé : "il faut vite que nous adoptions, à l'Assemblée nationale, la loi contre les licenciements boursiers", déjà discutée au Sénat, proposée par Dominique Watrin en février dernier, et que "nous allons représenter". Un texte urgent pour la future assemblée : "il faut qu'elle l'adopte rapidement pour qu'on ait un dispositif de combat".

Pi.M.

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Samedi 12 mai 2012, Clémentine Autain était l’invitée de Laurent Ruquier sur France 2 dans l’émission « On n’est pas couché ».

21 Mai 2012, 12:20pm

Publié par PCF Villepinte

 
l'auteur : Place au Peuple
Site officiel de la campagne du Front de gauche, www.placeaupeuple2012.fr agrège non seulement les productions des élus, des militants, des sympathisants, mais aussi plus largement des citoyen-ne-s qui tiennent des sites d'information ou des blogs.

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