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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le PCF demande un moratoire immédiat sur les expulsions locatives

19 Mars 2011, 07:11am

Publié par PCF Villepinte

 

Le mardi 15 mars marque la fin de la trêve hivernale. De nombreuses familles vont devoir vivre à nouveau sous la menace d’une expulsion imminente, menée avec le concours de la force publique et au mépris des droits fondamentaux et de la dignité humaine. La reprise des expulsions locatives risque de renvoyer des milliers de personnes à la rue à l’heure où l’on compte plus de 3,5 millions de mal-logés en France.

 

La pratique des expulsions locatives, condamnée par l’ONU comme une violation des Droits de l’Homme, doit cesser immédiatement. Les expulsions constituent le déclencheur d’un processus qui mène des familles fragilisées à l’exclusion, dégradant leur situation dans tous les domaines de l’existence (éducation, santé, emploi, …).

 

Contre le maintien de ces pratiques intolérables, des député-es communistes, citoyens et du Parti de Gauche déposent aujourd’hui une proposition de loi interdisant les expulsions de personnes en difficultés sans solution de relogement. Des maires de plus en plus nombreux signent des arrêtés proclamant leur commune « territoire anti-expulsion ». Des parlementaires réclament la constitution d’une mission parlementaire sur le « coût social » des expulsions. Seul la création d’un service public ambitieux, capable d’agir contre la pénurie de logements et la cherté des loyers permettra de répondre à la crise du logement.

 

Catherine Peyge, responsable nationale du logement au PCF

Sujets

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Libye : le PCF souligne les risques d'une logique de guerre

19 Mars 2011, 07:05am

Publié par PCF Villepinte

 

En adoptant, sous pression de la France et de la Grande-Bretagne, une résolution qui autorise une intervention militaire aérienne et des frappes ciblées, le Conseil de Sécurité prend le risque d'un engrenage en s'inscrivant dans une logique de guerre aux conséquences hasardeuses.

Le Parti communiste français, qui n'a cessé d'exiger l'arrêt immédiat des opérations et de la répression militaires ayant déjà fait de nombreuses victimes civiles, réitère une  fois encore sa condamnation du régime de Kadhafi et son plein soutien aux forces qui agissent pour la démocratie en Libye, avec le Conseil National de Transition. De lourdes questions se posent aujourd'hui. Toutes les possibilités d'aide directe ou par les États arabes à la rébellion ont-elles vraiment été étudiées? Est-ce vraiment la protection du peuple libyen que cherchent les puissances occidentales? Des experts, des journalistes expliquent déjà qu'il faudra envoyer des forces spéciales au sol et que l'objectif est de faire tomber le régime de Kadhafi...

Le Parti communiste français, dans ces graves circonstances,  rappelle le désastre des guerres en Irak et en Afghanistan qui furent chaque fois déclenchées au nom de la protection des populations et de la démocratie. Il exprime son inquiétude profonde devant une telle situation. Il appelle à la plus grande vigilance. Il s'étonne enfin par ailleurs du silence complice qui entoure au même moment la répression du mouvement populaire au Barheïn.

Commentaires 1

C'est une déclaration de guerre aux révolutions arabes dans la stratégie américaine et ses marionnettes. La Libye est le bon prétexte. Ils ne savaient pas comment arrêter le processus révolutionnaire dangereux car c'est le capitalisme qui est remis en question: impossible de résoudre les problèmes posés dans son cadre. C'est cela qu'il faut dire. Cette déclaration du PCF n'est pas à la hauteur: elle est timide, pas claire,sans idéologie, sans ambition. La direction attend peut-être de savoir ce qui dirait le leader Melenchon...Regardez le monde ensemble, pas un bout. Vous verrez que dès le début il était question que l'OTAN occupe la Libye..et on y est en train d'arriver et cela il faut le dénoncer haut et fort et avec fondement...pas avec timorés! C'est partie du communisme de ce siècle!

Victor  

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Retraites complémentaires: le MEDEF bloque les négociations

18 Mars 2011, 16:28pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 18 Mars 2011

 

 

Patronat et syndicats tentaient difficilement ce vendredi de se mettre d'accord sur les mesures financières à prendre pour "assurer la pérennité" des régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco du secteur privé. Le fossé s'est un peu plus élargi ce matin, au début du septième et dernier jour de négociations, lorsque le Medef a présenté un texte d'accord amendé à celui présenté le 9 mars dernier, dans lequel il refuse toute hausse de cotisations.

S'exprimant face aux journalistes à l'occasion d'une suspension de séance, certains syndicats ont jugé les concessions du Medef insuffisantes:

  • La négociatrice en chef pour la CFE-CGC, Danièle Karniewicz, a même affirmé qu'elle ne signerait pas l'accord. Le syndicat des cadres est particulièrement inquièt d'un rapprochement, voulu par le Medef, mais aussi la CFDT, entre l'Agirc, caisse des cadres, la plus en difficulté financièrement, et l'Arrco à laquelle cotisent l'ensemble des salariés du privé, avec la perspective à terme d'une possible disparition du statut de cadre.
  • FO pour sa part a indiqué qu'elle ne prendra pas immédiatement la décision de signer ou non. "Nous aurons un bureau confédéral lundi", a déclaré M. Philippe Pihet.
  • La CGT, qui avait été la seule à appeler à des manifestations lors des deux précédentes séances de négociations et qui semblait adopter la position la plus dure, ne s'était pas exprimée en fin de matinée.
  • La CFDT a adopté le ton le plus conciliant. "Il faut que cette négociation aboutisse le plus vite possible. Un accord n'est pas certain, mais c'est possible", a déclaré à la presse Jean-François Malys, le chef négociateur cédétiste. Depuis le début de la négociation, la CFDT est apparue comme l'organisation la plus proche d'une signature. Si elle était seule à signer, l'accord paritaire ne serait viable que s'il n'était pas remis en cause par au moins trois autres syndicats.

Pas plus que le premier texte proposé le 9 mars dernier, la version amendée n'envisage une hausse des cotisations patronales et salariales, souhaitée par l'ensemble des syndicats, CFDT exceptée, ce qui serait le moyen le plus rapide de renflouer les caisses des régimes Agirc, et Arrco. Le Medef refuse une telle solution, arguant que l'alourdissement des charges des entreprises pourrait nuire à leur compétitivité. Le texte amendé par les répresentants du patronat est beaucoup plus vague sur le rapprochement entre l'Agirc et l'Arrco et revoit à la baisse les économies que le patronat voulait faire sur les avantages familiaux (bonifications en fonction du nombre d'enfants élevés) et conjugaux (pensions de reversion), avantages très généreux pour les cadres. A cet égard, le patronat accepte de ne pas modifier à la baisse - de 60% à 54% - les pensions de reversion pour les veuves et les veufs.

  • A lire:

Agirc-Arrco, deux régimes en danger

Entamées le 25 novembre, les négociations sortent cette année du cadre habituel puisqu'elles doivent aussi adapter les régimes Agirc et Arrco à la réforme gouvernementale du régime général qui a reculé de 60 à 62 ans l'âge de départ légal et de 65 à 67 ans celui pour une pension sans décote. Le recul des bornes d'âge apporte une bouffée d'oxygène aux régimes Agirc-Arrco mais n'est pas suffisant pour enrayer une baisse constante du taux de rendement des retraites complémentaires. Cliquez ici pour lire notre analyse

A lire aussi: La CGT remobilise pour la retraite complémentaire

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Le Conseil national de transition cherche un second souffle

18 Mars 2011, 16:24pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 18 Mars 2011

 Au-delà des dizaines de milliers de jeunes qui ont manifesté pour exiger plus de démocratie et de liberté, la direction de la rébellion cherche une légitimité dans les capitales occidentales et arabes. Radioscopie.

Le Conseil national de transition (CNT), qui représente la rébellion, s’est réuni pour la première fois le 5 mars, sous la direction de Mustapha Abdujalil, ancien ministre de la justice de Kadhafi. Un choix qui peut paraître étonnant. Mais pour Mohammad Fanouch, « Abdujalil a une histoire d’opposant à Kadhafi, y compris quand il était au gouvernement. Il est la figure la plus importante qui a soutenu la révolution depuis le début. » Les noms des membres de ce conseil sont, en partie, tenus secrets pour des raisons de sécurité. Le CNT affirme que le rôle important joué par la jeunesse libyenne a été déterminant d’où sa volonté de lui accorder une place en son sein. Parmi eux, Fathi Terbel, un avocat reconnu à Benghazi. Interrogé sur les sensibilités politiques du CNT, Mustapha Guiriani, son porte-parole, esquive en partie la question : « Le conseil est homogène », affirme-t-il. « Ce sont tous des Libyens, laïcs. Il n’y a pas de partis extrémistes. » Il est cependant difficile de déterminer qui est qui au sein de ce conseil. La religiosité de la population va-t-elle être exploitée par les mouvements islamistes ? Là, comme en Egypte, il est trop tôt pour le dire, même s’il est évident que certains groupes tentent de placer cette révolution sous le signe de l’Islam.

« On n’a pas organisé cette révolution, on n’est pas composé de partis politiques », explique Salwa Boughaghis, avocate et membre du Comité de la coalition, autre instance créée peu après le 17 février – date des premières manifestations – et composée de membres de la société civile. Par ailleurs, le CNT a mandaté Mahmoud Jibril et Ali Al-Eisawi pour le représenter auprès de la communauté internationale « afin d’obtenir la reconnaissance du Conseil national de transition qui les autorise à prendre toutes les mesures qu’ils estimeront nécessaires dans ce cadre », comme le stipule le premier communiqué du CNT, en date du 5 mars. Mahmoud Jibril a ainsi obtenu de Nicolas Sarkozy cette reconnaissance tant recherchée mais que Paris est toujours seul à avoir accordé. Il a également rencontré Hillary Clinton.

Installée à Benghazi, la grande ville de la Cyrénaïque, l’est de la Libye, la direction de l’opposition a créé, aux côtés du Comité de la coalition et du conseil national de transition, un conseil militaire, essentiellement composé d’officiers. « No foreign military needed in libya internal affairs » (pas besoin d’intervention militaires étrangère dans les affaires internes libyennes), peut-on encore lire sur le mur du centre de presse créé à Benghazi. Pourtant, Mustapha Ghiriani, comme Salwa Boughaghis, ont demandé un « bombardement par les Occidentaux des infrastructures de Kadhafi », même s’ils refusent « toute intervention terrestre. »

Jeudi soir, la foule rassemblée devant le palais de justice de Benghazi, centre névralgique de la rébellion, a fêté la décision du Conseil de sécurité de l’Onu, agitant notamment des drapeaux français. Les forces gouvernementales continuent pourtant d’encercler la ville. Quelques heures après la réunion des Nations unies, le pouvoir libyen a annoncé un cessez-le-feu. Comment la rébellion va-t-elle gérer cette nouvelle étape ? Quels types de négociations vont s’engager ? Le CNT veut le départ de Mouammar Kadhafi. Mais quelle serait la légitimité d’un nouveau pouvoir, installé avec l’aide des bombardiers de l’Otan ? C’est toute la contradiction de la situation.

Envoyé spécial

A lire : Les reportages de notre envoyé spécial

Pierre Barbancey

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Il neige

18 Mars 2011, 16:14pm

Publié par PCF Villepinte

Une minute de silence a été observée dans le Nord-Est du pays par les sinistrés et les secouristes

.Il neige à Fukushima. Au large de la centrale nucléaire, 500 000 personnes se terrent dans le froid, parmi des montagnes d’immondices. L’empereur Akihito est apparu à la télévision, comme pour exorciser le malheur : mais il est le fils de Hirohito, dont le nom évoque précisément le malheur absolu, Hiroshima et Nagasaki en août 1945. L’angoisse s’empare de la capitale, Tokyo, qui se vide de ses habitants et de ses travailleurs. Le pouvoir semble avoir perdu la main. On attend sur le site mortel un dérisoire camion-citerne de la police municipale de Tokyo : son canon à eau pourrait refroidir la « piscine » du réacteur numéro 4, où du combustible usé chauffe dangereusement…

Dans le monde, l’inquiétude croît et le manque d’informations utiles en provenance du Japon ajoute à la crainte. Les voyageurs qui en reviennent soulignent l’opacité de l’information à destination du peuple japonais. Beaucoup de capitales initient des procédures de vérification des installations nucléaires. À Paris, le président de la République affirme « la pertinence » du choix de la filière nucléaire. Bref, à l’horizon de ces lignes qui ne rapportent que des faits domine l’inconnu. Et, depuis cinq jours, se pressent en foule à l’esprit mille pensées, mille données, mille questions. Et, pour l’essentiel, mille contradictions ! Sauf une certitude : toute la générosité du monde, tout le savoir du monde, toutes les techniques du monde peuvent et doivent se porter vers le Japon, pour atténuer sa souffrance et contenir la catastrophe nucléaire en cours… Mais pour le reste ?

Three Mile Island en 1979 ; Tchernobyl en 1986 ; Fukushima en 2011 : ces trois stations funestes marquent désormais au fer rouge le chemin de croix de la filière nucléaire et son avenir dans le monde. Et pourtant on admet que, d’ici à 2050, il faudra produire deux fois plus d’énergie et deux fois moins d’émissions de CO2. Alors ? Et pourtant il faudra bien aussi fournir en électricité plusieurs millions de villages à travers les 5 continents, où la vie s’arrête quand la nuit tombe, comme dans les grottes primitives. Alors ? Et pourtant de nombreuses centrales nucléaires ont rempli leur rôle depuis plus d’un demi-siècle sans le moindre incident. Alors ? Et pourtant l’explosion de la navette Challenger n’avait pas condamné à jamais la perspective des voyages dans l’espace… Et pourtant…

Il faut donc écouter, lire, apprendre, chercher, parler les uns avec les autres, en pleine lumière, sur la place publique, avec les ingénieurs, les administrateurs, les décideurs, les politiques, les ministres, les citoyens… À part quelques bateleurs de l’apocalypse dans leur boutique électorale, tous les acteurs de l’échange sont dignes de respect. Exemple : on apprend ici et là que des centrales « low cost » (à bas prix) sont sur le marché, ce qui fait froid dans le dos… N’est-il pas nécessaire d’organiser la maîtrise publique globale de tout le secteur ? Exemple, encore : des incidents à répétition ont affecté les centrales japonaises, construites sur des bases contestables. Ne faut-il pas mettre sur pied une organisation mondiale qui contrôlerait, à partir de critères rigoureux, la mise en route de chaque centrale ?

Les astrophysiciens nous disent que la Terre est vivante – et donc très agitée ! – depuis 3 milliards d’années. Ils nous disent aussi que les hommes qui l’occupent depuis près de quatre mille ans ne pourront jamais déménager sur une autre planète. Bref, que nous sommes chez nous sur la Terre…
En effet, jusqu’ici, nous y sommes bien…

Claude Cabanes

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La Commune de Paris vivante !

17 Mars 2011, 19:34pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 15 Mars 2011

Nouveau Hors-Série de l'Humanité

 

 

 

Le 18 mars 1871, l’insurrection dans la capitale provoque une onde de choc politique et sociale qui va traverser l’histoire. Dans un hors-série exceptionnel, l’Humanité retrace cet événement qui hante encore toutes les mémoires et les inspire…

Sur les ruines encore fumantes d’un monarchisme toujours revanchard et des derniers feux de l’empire, dans un pays exténué par le siège des Prussiens et humilié par la défaite de Sedan et l’armistice, le temps était à se battre pour bâtir une société nouvelle. Le samedi 18 mars 1871, avant le jour, dix régiments s’ébranlent et vont, comme en témoigne une affiche hâtivement placardée, mettre hors d’état de nuire « des hommes malintentionnés… qui se sont constitués les maîtres de Paris… par ordre d’un comité occulte ». Cette tentative par le gouvernement de reprendre les canons que détenait la garde nationale parisienne – qui aurait pu n’être qu’un incident comme un autre – déclenche chez le peuple parisien une révolte dont le processus sera unique dans l’histoire de France.

Dans un hors-série exceptionnel, disponible dès aujourd’hui en kiosque, une quinzaine d’historiens et de spécialistes de la période ont pris la plume pour nous raconter au jour le jour ces soixante-douze jours de la Commune de Paris et analyser comment le paysage politique et symbolique français s’est profondément et durablement métamorphosé. Les communards, femmes et hommes, dans les conditions de leur époque, sont en effet parvenus à mettre en place une démocratie populaire et participative approfondie, tout en jetant les bases d’une république sociale véritable. Épris de justice pour tous, malgré la pression des versaillais, les communards ont inventé une citoyenneté qui repoussa loin les frontières de l’imagination des républicains d’alors, allant jusqu’à écrire les premiers éléments d’un Code du travail, voire, bien avant la célèbre loi de 1905, réaliser la séparation de l’Église catholique, force politique réactionnaire, et de l’État, lequel, pour eux, ne pouvait être que laïque, totalement laïque…

Fière de son autarcie, arc-boutée sur son intransigeance citoyenne et visionnaire, la Commune inventa un monde trop vaste pour son périmètre mais développa une audace pour les générations futures que ne manqueront pas d’exalter les artistes et les écrivains, tandis que son écrasement par les troupes versaillaises de Thiers lors du bain de sang connu sous le nom de Semaine sanglante ne fera que renforcer sa légitime mythologie. Malgré sa défaite, la Commune de Paris, son exemple comme son idéal ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire et exercé une véritable fascination sur tous les révolutionnaires du XXe siècle qui, de près, de loin, ont toujours eu l’espoir qu’ils en continuaient l’œuvre. Pour tous ceux qui rêvent aujourd’hui d’insurrections, de révolutions et d’authentiques démocraties populaires et républicaines, la Commune reste une source d’inspiration inépuisable. Comme chacun a pu le remarquer, les volontés de changer la société ne gisent plus au pied du mur des Fédérés…

Un hors-série à se procurer à la boutique de l'Humanité

Le sommaire du hors-série

LA COMMUNE AU JOUR LE JOUR

Des origines à la Semaine Sanglante, l’Insurrection au jour le jour: par Georges Beisson, Yves Lenoir, Claudine Rey, Jean-Louis Robert, Daniel Spassky, historiens, journalistes, membres des Amis de la Commune.

– La Commune de Paris… en province : par Marc César, historien.

– La Commune par ceux qui l’ont vécue et le retour des déportés : par Laure Godineau, historienne.

– Portraits : Auguste Blanqui, Charles Delescluze, Léo Frankel, Nathalie Lemel, Louise Michel, Adolph Thiers, édouard Vaillant, Eugène Varlin, Gustave Courbet…

 

POURQUOI LA COMMUNE EST VIVANTE

– La démocratie populaire et participative: 
par Jean-Louis Robert, historien.

– La République sociale : par Yves Lenoir, journaliste.

– La séparation de l’église et de l’état : 
par Jean-Paul Scot, historien.

– Les femmes à l’avant-garde : par Claudine Rey, historienne.

– L’accès aux droits et l’affirmation humaniste : 
par Jean-Louis Robert, historien.

 

LA COMMUNE DANS L’HISTOIRE

– 1848-1871 : qu’y a-t-il de commun ? : 
par Michèle Riot-Sarcey et Jacques Rougerie, historiens.

– La « lecture » de Marx :
par Jean-Emmanuel Ducoin, journaliste et écrivain.

– La « lecture » de Jaurès : par Gilles Candar, historien.

– L’histoire au XXe siècle de la « montée au Mur »: 
par Danielle Tartakowsky, historienne.

– Entretien avec Anicet Le Pors, ancien ministre et conseiller d’état.

– Les Amis de la Commune : comment perpétuer une mémoire vivante ?

 

LA COMMUNE ET LA CULTURE

– De la littérature à la chanson, de la peinture à la poésie... 
par Maurice Ulrich, journaliste.

– Entretien avec Jean Vautrin, écrivain.

– Extraits de textes et de chansons de l’époque.

Jean de Leyzieu

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Claude Guéant : de Secrétaire général de l'Élysée à rabatteur de voix pour le FN

17 Mars 2011, 19:29pm

Publié par PCF Villepinte

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Sondages : une fois de plus, la manipulation est au rendez-vous

17 Mars 2011, 19:26pm

Publié par PCF Villepinte

Le Parisien publie un sondage de l'Institut Harris sur les cantonales aujourd'hui, plaçant la droite à un score historiquement bas et le Front de gauche à un niveau que les multiples initiatives militantes sur le terrain laissent présager.

Malgré cela, une fois de plus, la manipulation est au rendez-vous. Si l'on écoute la présentation du sondage, la gauche est réduite à sa plus simple expression, le PS. Elle est donnée à 32%, alors que le total gauche (PS, FDG, EELV) est lui à 51%. On devine le but de la manœuvre : ne pas faire paraître trop ridicule le probable score de l'UMP mesuré à 28%. Ce genre de méthode n'honore pas ses instigateurs. J'invite les lecteurs du sondage qui sont d'abord et avant tout des électeurs et des électrices à se manifester en masse ce dimanche et à apporter leur soutien au candidat du Front de Gauche. Force doit rester à la souveraineté populaire.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

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"Chaque heure qui passe rend plus urgent un débat public national sur la politique énergétique" (Pierre Laurent)

17 Mars 2011, 19:21pm

Publié par PCF Villepinte

Au moment où une catastrophe nucléaire de grande ampleur se précise au Japon, je veux redire toute ma solidarité et le soutien des communistes français au peuple japonais. Cette situation doit être prise très au sérieux par les autorités françaises et d'importants moyens de secours et d'expertise doivent être mis au service des populations touchées par cette catastrophe.

Dans ce contexte, le PCF partage l'inquiétude des Françaises et des Français quant à leur propre sécurité et chaque heure qui passe rend plus urgent un débat public national sur la politique énergétique. Ce débat doit être sérieux et conséquent. La catastrophe au Japon ouvre en grand le débat sur le nucléaire et intervient alors même que le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources fossiles nécessitent par ailleurs la sortie des énergies carbonées. C'est donc un débat d'ensemble qui doit avoir lieu et une mise à plat générale de nos choix énergétiques.

 

Je demande, au nom du PCF, l'organisation d'un grand débat public national qui contribue à fixer les conditions précises de la nécessaire évolution du mix énergétique pour garantir en France et à l'échelle mondiale le droit à l'énergie pour tous dans les décennies à venir. Le PCF souhaite d'ores et déjà contribuer à ce débat et organisera à son siège national une grande initiative le 29 mars prochain intitulée « Après la catastrophe nucléaire au Japon, quelle politique énergétique en France ? »

 

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF.

Commentaires 3

Transparence un besoin absolu: toutes les infos sur la table. Eviter ainsi démagogies et surenchères sur sortir ou non du nucléaire, course électoraliste des écologistes et populistes. Aidons le peuple japonais, primordial comme le fait le SP mais demander tests de centrales française aussi clé. Débat sur les enjeux, la maîtrise publique de la filière (plus que jamais d'actualité), invitez les experts reconnus, laissez de côté le leader populiste qui appel les communistes à changer d'avis! Réfléchir aux coûtes de conversion énergétique, de l'abandon du nucléaire et aux besoins énormes en énergie de l'humanité pour sortir de la misère des milliards d'être humains. Ici les démagogues n'ont pas de place. Ne laissons pas la les perroquets populistes créer un climat de "terreur" dont le capitalisme est le seul bénéficiaire.

Victor

N'y il a-t-il pas une urgence humaine?apporter toute l'aide possible au peuple japonais qui manque de tout!
Nous aurons tout le temps de débattre,mais maintenant c'est d'abord l'urgence.
Et les nations environnantes,pas plus que l'ONU ne semblent préssées d'intervenir!
Ils leurs faut des sauveteurs,des vêtements,des vivres,de l'eau!
Au lieu de se c... dessus et de péter de trouille commençons par le commencement!

Jean Claude Goujat

Il s'agit bien de cela avec le titre « Après la catastrophe nucléaire au Japon, quelle politique énergétique en France ? » pour inviter au débat le 29 mars au siège du PCF. Il n'est pas question de discuter des alternatives au pétrole dans notre bouquet énergétique et de la mobilité. Le 29 mars pourrons-nous avoir les éléments nouveaux pour répondre? Non ! La situation au Japon n'a pas changé la donne en terme technique. Nous avons côté offre, les énergies primaires fossiles, les ENR hors hydraulique, l'hydraulique, le nucléaire et du côté demande les économies, l'efficacité énergétique, le rationnement (la sobriété par le signal-prix) et la sobriété qui ne se commande par la loi ou par l'argent mais qui peut faire l'objet de campagnes d'éducation sur le bon usage de l'énergie.
L'élément nouveau dans le débat, c'est l'émotion et le refus sans doute montant du risque électronucléaire. Bien sûr, il est possible de sortir du nucléaire avec la demande actuelle en construisant des gazoducs (ce que fait l'Allemagne dans la Baltique), l'Enr éolien en Allemagne est quasiment au taquet avec 8-10% de la consommation. Le gaz c'est mieux que le charbon en terme de pollution. Les Enr en France peuvent croître dans le bouquet mais en aucun cas se substituer soit au nucléaire soit aux énergies fossiles. Il reste alors hors efficacité énergétique ce que certains appellent par euphémisme la sobriété or pour être au niveau de la réduction exigée elle sera plutôt un rationnement « consenti » ou non.
Pour moi, vous l'aurez compris il faudra tirer des conséquences sur le dimensionnement et l'exploitation des réacteurs nucléaires en France. Il faudra trouver les formes pour associer la population dans le système d'évaluation et de contrôle de la sûreté nucléaire avec les experts (cela pourra être étendu à beaucoup d'autres domaines). Il faudra sans doute stopper la croissance externe d'EDF et réduire les dividendes des actionnaires pour faire les investissements jugés utiles : matériels, emploi qualifié et évolution de la sous-traitance dans le nucléaire. La rente nucléaire devra aller à la sûreté des installations.
Je serai de ce débat en ayant une pensée pour les victimes du tsunami où les vivants envient les morts et ont souvent un sentiment terrible de culpabilité. J'aurai une pensée pour ces travailleurs du nucléaire, à Fukushima, qui vont sans doute y laisser leurs vies en connaissance de causes.

km1883

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Documentaire Canal+: DSK met en colère les grecs

16 Mars 2011, 12:50pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 15 Mars 2011
 

Nicolas Sarkozy  n'a pas visionné le documentaire consacré à Dominique Strauss-Kahn sur Canal+, dimanche dernier,  et le fait savoir par le site lexpress.fr. mais  les grecs l’ont regardé. Depuis dimanche, toutes les télévisions grecques passent en boucle les propos que Dominique Strauss-Kahn, toute la presse s'en fait l'écho  et provoque un tollé en Grèce, rapporte le Figaro.

Dans le documentaire, qui suit le patron du FMI au siège de l'institution et à travers le monde, la candidature de DSK à l'élection présidentielle de 2012 semble de plus en plus évidente. On y voit le directeur général du FMI voulant jouer la compréhension face aux invectives des manifestants grecs à Athènes. Devant la caméra, «DSK» se lâche: « La réalité, c'est que ces gens-là, ils sont dans la merde. Et y sont gravement, déclarait le patron du FMI. Ils ont beaucoup bricolé, ils savent très bien qu'ils ne paient pas d'impôts, que c'est un sport national de ne pas payer d'impôts en Grèce, que ça truande un maximum. Mais d'un autre côté, si on n'était pas venu à la dernière minute quand ils nous ont demandé de venir, ils seraient tombés au fond du gouffre. », affirme le directeur du FMI.

Des déclarations qui passent mal dans l'opinion publique grecque alors que le pays, déjà humilié par son recours à l'aide du FMI et affaibli par une cure d'austérité historique, s'apprête à endurer une troisième année de récession. Depuis dimanche, presse écrite, journaux télévisés, émissions politiques, éditorialistes et politiciens se relaient pour réagir, parfois violemment au propos de «DSK». «Venant d'un socialiste, qui en plus, veut être président de la République française, c'est trop !, estime Notis Papadopoulos, directeur de la rédaction de Ta Nea. Il dénigre les sacrifices du peuple grec face à la sévérité du plan de rigueur imposé par le FMI », critique-t-il. Georges Papaconstantinou, ministre des Finances grec, vient de lui demander au nom de son gouvernement des explications.

 

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